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Perfectionnements aux systèmes de commande à distance.
La présente invention concerne les systèmes de comman- de à distance, et plus particulièrement les systèmes à commande centralisée du trafic ferroviaire, ainsi qu'aux circuits de lignes utilisés par ces systèmes.
Il arrive fréquemment qu'une ligne téléphonique de dispatcher équipée avec des sélecteurs d'appel s'étende sur toute la longueur d'un territoire ferroviaire destiné à être commandé par un système à commande centralisée du trafic, et l'on peut réaliser une économie substantielle lorsque ce sont les mêmes fils de ligne qui sont utilisés conjointement par les téléphones, les sélecteurs d'appel d.u dispatcher, et le système à commande centra.lisé du trafic.
La présente invention concerne des dispositions perfectionnées grâce auxquelles ce résultat peut être obtenu et constitue un perfectionnement de la disposition décrite dans la demande de brevet américain
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n .261.241 du 11 Mars 1939,relative à des systèmes de commande à distance, et de celles décrites dans la demande de brevet américain de la demanderesse n .526.440 du 28 Mars 1940, concernant également des systèmes de commande à distance. Les systèmes décrits dans ces deux demandes de brevets sont du typeà im- pulsions codées, et ils ont été représentés comme utilisant un appareil à coder du type indiqué dans le brevet américain n .2.229.249 du 21 Janvier 1941.
Dans le système rappelé ci-dessus avec référence à la demande de brevet n .261.241, l'appareil à. co- der est établi pour fonctionner sur un circuit de ligne ponté normalement ouvert, muni de sources locales de courant de ligne à la station de base et à chaque station intermédiaire, alors que le système décrit dans la demande de brevet précitée n .326.440 utilise un circuit de ligne normalement fermé com- portant une source de courant de ligne au seul poste de comman- de.
Dans ces deux systèmes, il existe des transmetteurs de code aux postes de campagne du système à commande centralisée du trafic ou système C.T.C. et placés suivant un certain écar- tement le long de la voie,et il en existe un également au bureau central de commande du système,alors qu'il y a en plus un transmetteur dans ce dernier bureau servant à trans- mettre des codes sélecteurs d'appels téléphoniques au moyen du même circuit de ligne.
Tous ces transmetteurs peuvent accéder au circuit de ligne, mais seulement lorsque ce dernier est libre, et lorsqu'on transmet un code par l'un quelconque de ces transmetteurs, tous les autres sont verrouillés, la dis- position étant telle que si deux ou plusieurs transmetteurs lancent leur code en même temps, les codes sont transmis un à la fois dans l'ordre, sans qu'il y ait interférence entre eux.
En outre, ces systèmes utilisent des roues à code, à déclen- chement manuel, pour l'émission de codes sélecteurs, conformé- ment au brevet américain n .1.343.256 du 15 Juin 1920, mais au moyen des mêmes conducteurs de lignes que ceux utilisés pour la
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transmission des codes du système C. T.C. Etant donné que les dis- ' positifs de ce genre doivent émettre leur code immédiatement lorsqu'ils sont déclenchés, ou pas du tout; les systèmes sont établis de façon que les codes sélecteurs ont la priorité sur les codes C.
T.C., au cas où deux ou plusieurs codes seraient commandés simultanément, et une lampe témoin est prévue pour avertir l'opérateur effectuant la sélection pour qu'il n'ac- tionne pas une roue à code lorsque la ligne est occupée par le système C.T.C. de sorte que le transmetteur-sélecteur ne peut pas accéder à la ligne.
Le système décrit ci-après fonctionne d'une façon à peu près semblable, mais, suivant la présente invention, les restrictions qui gouvernent le déclenchement d'une roue à code ne sont plus nécessaire, et l'opérateur du système sélecteur d'appel peut accéder à la ligne à tout instant, que celle-ci soit utilisée par le système C.T.C. ou non.
Lorsque la roue à code est déclenchée ou libérée, cela sépare temporairement la source des signaux du système
C.T.C. de la ligne, ce qui libère celle-ci et empêche toute influence du système C.T.C. sur le code sélecteur. S'il arrive qu'une roue à code est déclenchée pendant la transmission d'un code C. T.C. ce dernier, naturellement, est interrompu mais chaque transmetteur C.T.C. est muni de dispositifs lui permet- tant d'emmagasiner un code interrompu à une phase quelconque de sa transmission de façon que ce code soit retransmis à partir du début, dès que la ligne redevient libre.
Suivant une caractéristique de la présente invention, les dispositifs destinés à interrompre le fonctionnement du système C.T.C. sont établis de façon à être commandés à partir d'un point éloigné, et cela peut être effectué, par exemple, en passant par un canal de fréquence distincte utilisant les mêmes fils de ligne mais sans donner lieu à aucune interfé- rence, soit avec la transmission de fréquence vocale, soit
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avec celle de codes sélecteurs, avec l'avantage en plus Que le système C.T.C. peut être commandé à partir d'un point quelcon- que de la ligne sans tenir compte de l'emplacement du trans- metteur-sélecteur.
Ce dernier est généralement placé dans la. cabine ou bureau du dispatcher des trains, qui peut être située par exemple, à. un poste de commande de division, à une distan- ce considérable d'un point quelconque du territoire contrôlé par le système C.T.C.
La présente invention est particulièrement avanta- geuse lorsqu'elle est appliquée à des systèmes C.T.C. du type à batterie centrale comportant une source unique de courant de ligne, placée dans le bureau du C. T.C. ces systèmes étant, soit du type à circuit de ligne à impédance, comme celui- décrit dans la demande de brevet précédente de la demanderesse, n .326440 du 28 Mars 1940, soit du type série correspondant à la descrip- ion du brevet américain n .2.229.249 du 21 Janvier 1941, et cela est dû au fait que, par suite de l'interruption de Inapplication de courant à la ligne à la source, le fonctionnement du sys- tème C.T.C. peut être suspendu temporairement chaque fois que cela est nécessaire, d'une manière très simple et sans tenir compte de l'emplacement du transmetteur fonctionnant à ce moment.
La présente invention sera mieux comprise d'après la description suivante qui se réfère à un mode de réalisation de l'invention ainsi qu'à plusieurs variantes de réalisation, re- présentées à titre d'exemple sur le dessin annexé.
La figure 1 représente schématiquement un mode de réalisation de la. présente invention.
La figure 2 indique la. disposition des circuits infé- rieurs pour un amplificateur destiné à être utilisé, par exemple, à la place du dispositif A de la figure 1, et
La figure 3 montre une variante des circuits destinés au transformateur 20 de la figure 1.
Les lettres et chiffres de référence identiques se réfèrent à des éléments analogues sur les différentes figures du dessin.
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Si l'on se réfère à celui-ci, on voit que les lettres (,et Z désignent les deux fils de lignes s'étendant le long de la voie et qui constituent un circuit de ligne normalement fermé pour la transmission d'impulsions codées, dans un sens ou dans l'autre, entre le poste central et les postes de campagne du système C.T.C. Ce circuit est représenté sous forme d'un circuit en série, comme sur la figure 10 du brevet précité nO.2.229.249, mais modifié de façon à permettre la communication verbale sur les mêmes fils de ligne, de la façon indiquée dans le brevet américain n .2.208.446 du 16 Juillet 1940, et de manière à comprendre également un contact repos d'un relais F normalement non excité, placé dans le bureau central du système C. T.C.
Dans un but de clarté, on a représenté un seul poste intermédiaire de C.T.C. mais il est entendu que, d'une façon générale, le système C.T.C. comprend un certain nombre de postes semblables disposés chacun comme celui représenté.
Pour faciliter la compréhension de l'invention, les relais indiqués ici, dont les fonctions correspondent à celles des relais du brevet précité n .229.249, sont désignés.' par les mêmes chiffres et lettres de référence que dans ce brevet, et il est entendu que la totalité des dispositifs C.T.C., dont- le fonctionnement n'est pas décrit en détail ci-après, fonction- ne de la même façon que celle décrite dans ledit brevet. Les circuits destinés à certains de ces relais ont été simplement reproduits ici dans un but de clarté, bien qu'étant identiques aux circuits correspondants dudit brevet, alors que les circuits appliqués aux autres relais sont modifiés, ainsi qu'il est ex- pliqué ci-après.
Comme on le voit sur le dessin, le circuit de ligne C.T.C. est normalement fermé et part de la batterie centrale 80 placée au bureau central du système C.T.C., passe ensuite par les contacts repos du relais F et du relais transmetteur OT du bureau, à travers les enroulements du relais de ligne OR du bureau et un filtre passe-bas 8, pour aboutir aux fils de ligne
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Y et Z;
de là, le circuit passe à travers chaque poste de campagne C.T.C., tour à tour,et ensuite à travers les enrou- lements du relais de ligne R et les contacts repos du relais de commande M placé à chaque poste intermédiaire, le circuit de ligne étant complété par une connexion à réaction et à résis- tance réduite, établie entre les conducteurs de lignes Y et Z, qui comprend,dans la disposition particulière représentée, le secondaire d'un transformateur 20 placé dans le bureau du dispat- cher.
Il est clair qu'aucune de ces modifications du circuit de li- gne@me change d'une façon quelconque le mode normal de fonction- nement du système décrit dans le brevet n .2.229.249, et aussi longtemps que le relais F se trouve dans sa position libérée, on peut transmettre des codes de contrôle C.T.C., en actionnant le relais OT, et les codes d'indication peuvent être transmis à l'aide du relais T à n'importe quel poste C.T.C., toujours de la manière décrite dans le brevet précité.
Les fils de ligne Y et Z constituent également un canal téléphonique approprié pour le dispatcher des trains ou la transmission de messages, ce canal s'étendant entre les téléphones terminaux 9 placés aux extrémités de la ligne, comme on le voit sur le dessin, ou entre le bureau du dispatcher et l'un quelconque des différents points intermédiaires,par exem- ple celui désigné sur le dessin sous le nom de "poste sélec- teur", auquel on peut relier un téléphone à la ligne à l'aide d'une fiche ou jack 77, pour répondre à un appel résultant de l'actionnèrent d'un sélecteur d'appel téléphonique associé 72.
Il est entendu que le poste sélecteur représenté ne constitue qu'un poste parmi plusieurs autres postes similaires ayant accès aux fils de lignes Y et Z, et que chaque sélecteur 72 est sehsible à un code différent transmis par le bureau du distpatcher. L'appareil transmetteur de code sélecteur comprend un relais de connexion 66,qui est mis en jeu pendant la durée d'actionnement de la roue à coder 20, ainsi qu'un changeur de
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polarité ou relais transmetteur 87 pour émettre un code ou train d'impulsions de courant de polarité alternativement contraire à partir de la batterie 85, suivant la disposition de la denture formée sur la roue de commande, une roue à code dif- férente étant prévue pour chaque sélecteur 72.
Les chiffres et lettres de référence utilisés pour désigner ces organes sont les mêmes que ceux des organes corres- pondants représentés dans le brevet n .1.343.256 précité, et leur mode de fonctionnement détaillé peut être vérifié d'après ce brevet.
Le transformateur 20 est interposé entre le transmet- teur-sélecteur et les fils de lignes, pour isoler les deux bat- teries de lignes 80 et 85 et pour empêcher que le courant pro- .venant de ,la batterie 85 ne passe à travers les enroulements du sélecteur, et il a le même but que les condensateurs 74 du brevet n .1.343.256 qui consistent à permettre au sélecteur de prendre une position neutre pendant les pauses survenant dans un code sélecteur, par conséquent, ces condensateurs sont omis ici
Le relais F placé dans le bureau du système C.T.C., est un "répétiteur" du relais 86 placé dans le bureau du'dispat- cher et il coupe la batterie 80 de la ligne chaque fois qu'un code sélecteur est transmis.
Lorsque ces deux bureaux sont situés à différents endroits sur la ligne, comme on l'a repré- senté sur le dessin, le relais F est commandé par l'intermédiai- re d'un canal de ligne indépendant comprenant les fils de lignes Y et Z, à l'aide d'un courant alternatif 'ayant' une fréquence particulière, ayant, de préférence, une valeur réduite, et en dehors de la gamme des fréquences vocales.
Ainsi qu'il a déjà:.été signalé, l'opérateur peut déclencher une roue à code à tout instant, à partir du bureau du dispatcher, qu'un code C.T.C. soit en cours de transmission ou non. Dès que commence la rotation de la roue à code, il se forme un circuit partant d'une borne B d'une source locale de
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courant, passant par le ressort de contact 96 et la roue 89 ensuite à travers le relais 86 jusqu'à l'autre borne C de la source locale de courant. Ainsi qu'on le voit sur les dessins, les dents de la roue à code sont disposées de façon que le relais 86 entre en jeu avant que commence la transmission du code sélecteur par le relais 87, et de manière que ce relais 86 soit mis hors d'action légèrement après que cette transmission soit achevée.
Un transformateur 30, dont le primaire est bran- ché sur les bornes BX et CX d'une source appropriée de courant alternatif, a son enroulement secondaire branché entre les fils de lignes Y et Z par l'intermédiaire d'un circuit accordé comprenant la bobine 31 et le condensateur 32, les contacts du relais 86 et les enroulements du transformateur 20, de façon que la ligne reçoive du courant alternatif aussi longtemps que le relais 86 est en jeu. Ce courant passe à travers le relais R et les contacts repos du relais M à chaque poste intermédiai- re C.T.C.
(ou bien à travers le condensateur 11 de dérivation ou by-pass, si le relais M est enclenché) pour aboutir ensuite au bureau du C.T.C., où il peut mettre en jeu le relais F par suite d'une connexion avec les fils Y. et Z comprenant un ampli- ficateur A ainsi qu'un circuit accordé de filtrage comprenant le transformateur 33, la bobine 34 et les condensateurs 35 et 36, comme on le voit sur les dessins.
Lorsque le relais F est mis en jeu, il ouvre le cir- cuit de ligne C.T.C.. en coupant la batterie 80 de la ligne, ce qui suspend le fonctionnement du système C.T.C. pendant la du- rée du code sélecteur tout en aménageant simultanément le cir- cuit de ligne d'une façon convenable pour assurer le fonction- nement correct des sélecteurs 72, étant donné que ceux-ci pré- sentent des enroulements à résistance relativement élevée bran- chés entre les fils de ligne et qui seraient shuntés autrement par suite de la connexion à résistance réduite entre les fils Y et Z et la batterie 80.
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Par conséquent, il est clair que le système C. T.C. est a,insi rendu incapable de gêner le système sélecteur. L'interrup- tion dans le fonctionnement du système C.T.C., due au système sélecteur, n'est que temporaire et n'empêche pas la retransmis- sion ultérieure d'un code C.T.C. interrompu.
Si l'on suppose que le relais F est mis en jeu pendant la transmission d'un code d'indication, par suite du déclenche- ment d'une roue à code, le relais R placé au poste C.T.C. en train de transmettre le code, est libéré, et étant donné qu'il est du type polarisé il n'est sensible qu'aux impulsions alter- nées du seul code sélecteur, qui fait suite au code C.T.C. interrompu, de sorte qu'il est en position libérée pendant la plupart du temps pendant lequel s'effectue la transmission du code sélecteur. Plus particulièrement, le relais R est libéré pendant une période relativement longue au début du code sélec- teur, cette période étant suffisante pour permettre la libérq- tion des relais LB et M.
Le relais de départ ST, grâce auquel le code C.T.C. interrompu a été commencé, reste cependant en- clenché, de même que le relais L2, et c'est seulement lorsque la ligne devient constamment excitée à partir de la batterie 80 à la fin du code sélecteur que les relais Ll et L2 prennent simultanément leur position repos, de façon à permettre au relais ST de compléter un circuit de mise en jeu du relais M pour commencer un nouveau code.
Les relais de départ du bureau, suivant la description du brevet nO.2.229.249 sont commandés de façon que chaque re- lais soit libéré individuellement dès que la transmission de l'appel codé du poste commandé par ce relais est terminée, pour la sélection du poste correspondant, et un code interrompu est ensuite répété, à condition que l'interruption se produise avant que soit terminé l'appel codé du poste, c'est-à-dire si elle se produit pendant les impulsions 1 à 8 du code à 16 Impul- sions.
Il est avantageux, dans la mise en oeuvre de la pré-
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EMI10.1
3pnte invention, de rG.f el l'p,-ei1 ".''c1¯1e't177" 0û burean de ill'?l1ièrr, 7 assurer p'1;I=,f21-; le- 1"u.p:VlLlOt? ,-1-' 1.1:11 code interrompu au cours d'une des dernières impulsions, ou en d'autres mots, que les relais de départ de la cabine fonction- nent d'une façon analogue à celle des relais des postes inter- média,ires ST.
Par conséquent, chaque relais de départ du bureau, tel que le relais 234, indiqué sur la figure 5 du brevet précitée comporte un circuit de maintien modifié par la connexion entre la borne B et le fil 108 par l'intermédiaire d'un contact repos du relais C16, comme on le voit ici, de manière à maintenir le relais de départ enclenché jusqu'à ce que la transmission de l'impulsion finale du code correspondant ait eu lieu. De plus, un contact repos du relais sélecteur associé 234S, représenté ici, est compris dans le circuit d'appel codé du poste, qui comprend le contact c du relais 234 (fig.2 du brevet précité), afin d'in- terrompre ce circuit au moment opportun, suivant la description du brevet.
Grâce à ces modifications,un code de commande, interrompu, au cours de l'une quelconque de ses 16 impulsions, par la coupure de la batterie 80, est recommencé ou répété lors- que cette batterie est rétablie dans le circuit. Dans ces con- ditions, la seule conséquence de l'emploi simultané de la ligne, en ce qui concerne l'opérateur du système C.T.C., est un court retard momentané dans la, transmission des commandes et la récep- tion des indications;, cette condition se produisant rarement dans la pratique.
Il est également évident que les codes produits en modifiant le courant provenant de la batterie 80 n'actionnent pas les sélecteurs 72 étant donné que ceux-ci ne sont sensibles qu'à des codes particuliers d'impulsions de polarité alternati- vement opposée.
Il se peut que le bureau du dispatcher soit placé en un point différent que celui représenté, par exemple à la, gauche
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du bureau du C.T.C. sur la fig.l. Dans ce cas il est nécessaire dé prévoir un deuxième relais F, semblable à celui représenté, à l'extrémité droite du circuit de ligne C.T.C., qui serait alors complété par une connexion à réaction entre les fils Y et Z par l'intermédiaire d'un contact repos du deuxième relais F, au lieu de la connexion permanente par l'intermédiaire du trans- formateur 20, afin d'ouvrir la connexion à résistance réduite entre les fils de ligne Y et Z pendant la transmission des codes sélecteurs.
Au cas où le bureau du dispatcher et celui du C.T.C. seraient situés au même endroit, on peut commander directement la connexion de la batterie 80 aux fils de ligne Y et Z à tra- vers un contact repos du relais 86, ainsi qu'on l'a montré dans le brevet antérieur n .326.440 de la demanderesse, cité plus haut.
La présente invention s'applique également, avec facilité, au système faisant l'objet de cette demande de brevet n .326.440, dans laquelle les relais 'des postes intermédiaires C. T.C. sont branchés entre les conducteurs de ligne. Dans ce cas, la connexion entre les fils de ligne Y et Z prévus à travers le transformateur 20 doit être normalement ouverte suivant la figure 3 du brevet cité. Il est évident que dans cette vue, la connexion entre le secondaire du transformateur 20 et les fils de ligne Y et Z, est fermée seulement lorsque cela est néces- saire pour compléter un circuit destiné aux codes sélecteurs et pour le courant destiné à commander le relais F, en incorporant à cette disposition le contact inférieur du relais 86.
Il est également évident que la présente invention peut s'appliquer à des systèmes comportant des sources de courant de ligne à chaque poste transmetteur, comme c'est le cas dans le système de la demande,d brevet américain n .261.241 déjà citée, en prévoyant un relais F à chaque poste pour la coupure de la source de courant associée.
Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le courant de commande du relais F est obtenu en reliant les
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bornes BX et CX de la cabine de dispatcher à la source locale de courant alternatif à 60 périodes, le transformateur 30 étant réglé de façon que le courant à 60 périodes présent dans la ligne et qui est rendu sensiblement exempt d'harmoniques grâce à des dispositions du circuit, soit d'une valeur tellement réduite qu'elle est pratiquement inaudible dans les téléphones 9, cette valeur étant bien au-dessous du courant minimum auquel sont sen- sibles les sélecteurs 72 ou les relais de ligne R, de sorte qu'elle n'a aucun effet direct sur la transmission de code.
Le relais F placé dans la cabine du C.T.C. est rendu sensible à la présence dans la ligne de ce courant à 60 périodes, grâce à l'interposition d'un amplificateur comprenant un tube électroni- que du type à ionisation commandée ou à "cathode froid??, dont les circuits comprennent des éléments sélectifs en ce qui. concer- ne la fréquence et disposés suivant la figure 2. Le relais F qui est un relais neutre à courant continu, est relié en série avec le secondaire d'un transformateur 37 à travers l'anode et la cathode du tube.
Le primaire du transformateur 37 est excité ppr une connexion le reliant aux bornes BX et CX de la source locale de courant à 60 périodes placée dans le bureau C.T.C., mais la tension appliquée n'est pas suffisante, normalementpour pro- duire une ionisation capable de rendre le tube conductif. L'élé- ment de commande 38 du tube est alimenté par une tension à 60 périodes provenant du transformateur 33,lequel est relié à la ligne par l'intermédiaire d'un circuit filtrant de sorte qu'il soit soumis sélectivement au courant à 60 périodes appliqué aux fils de ligne Y et Z lorsque le relais 86 est mis en jeu.
Le potentiel ainsi appliqué, lorsqu'il présente la polarité appro- priée, est suffisant pour produire une ionisation du tube de manière à rendre conductif son circuit anode-cathode, ce qui char- ge le condensateur 39 et, après plusieurs périodes, excite le relais F.
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Il est entendu,que l@ ionisation se produit de nouveau chaque demi-impulsion de la même polarité, le relais F étant maintenu excité par le décharge du condensateur 39 pendant les demi-périodes intermédiaires lorsque le potentiel est de polari- té contraire, et d'autre part, le tube étant déionisé, et le re- lais F étant libéré, lorsque cesse l'excitation de l'élément de commande par le transformateur 33..
Les circuits sont établis de manière que le relais F ne soit mis en jeu que par suite d'oscillations continues du transformateur 33, tout en étant insensible aux excitations momentanées dues aux codes ou à la commutation, et il est égale- ment insensible aux courants à' fréquence vocale.
Bien.que la description ci-dessus et le dessin annexé se réfèrent à un seul mode de réalisation de l'appareil conforme à l'invention,et à quelques variantes, il est entendu que de nombreux changements et modifications peuvent leur être apportés sans sortir du cadre ou s'écarter de l'esprit de l'invention.