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Tissage.
La présente invention est relative à un procédé pour la fabrication de tissus sur des métiers à pinces, dans lequel au moins une extrémité, en saillie sur le bord du tissu, des fils de trame introduits dans la foule est mainte- nue passagèrement au moyen d'un dispositif de maintien, ain- si qu'à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Dans les métiers où les fils de trame sont tirés par des navettes à pince de sur des bobines de trame se trouvant à l'extérieur de la foule, le fil est introduit dans la la foule et coupé un peu plus long que ne le nécessite/lar - geur du tissu. Les extrémités des fils en saillie sur le bord
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du tissu: sont maintenues par des dispositifs de maintien ou serre-fils, lors de leur coupe ou séparation d'avec la navet- te, jusqu'au serrage par le peigne et à la fermeture de la foule. Ces serre-fils marginaux doivent saisir le fil de tra- me,sur le parcours de la navette et le tenir jusqu'à ce qu'il soit définitivement serré dans le tissu.
Afin que le bout du fil de trame ne soit pas arraché hors du serre-fil pendant le serrage par le peigne, la force de maintien du serre-fil doit être prévue en conséquence, c'est à dire assez élevée.
Lorsque l'on fait des bords repliés où le bout du fil en saillie sur le tissu est replié dans une foule sui- vante, ces forces de maintien élevées des serre-fils sont nuisibles, en particulier dans le cas de tissus légers, parce que l'extrémité du fil de trame est soit cassée, soit éti- rée par l'aiguille de repliement. En outre, sous l'action de cette forte tension, les derniers fils de chaine sont tirés tout près les uns des autres et le tissage est plus serré sur le bord. En conséquence, le tissu se rétrécit déjà en amont des templets. De ce fait, la fonction des templets, qui doi- vent maintenir la largeur du tissu jusqu'au serrage, afin que le peigne se déplace parallèlement aux fils de chaine, n'est pas remplie pour les fils marginaux. Les fils de chaine des bords sont affaiblis par le plus grand frottement laté- ral exercé par le peigne.
Le bord ainsi fait est non seulement affaibli, avant le finissage ultérieur du tissu, par suite des bouts de fil de trame arrachés et des fils de chaîne plus fortement sollicités, mais encore son aspect en souffre par- ticulièrement.
On a déjà essayé, lors du repliement des bouts de fils de trame par l'aiguille de repliement, d'écarter les points de maintien des serre-fils. Ceci provoque un replie- ment inexact de ces bouts ,le fil de trame sautant hors du point de maintien du fait de son élasticité et n'étant pas
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saisi par l'aiguille de repliement, ou bien le bout de fil replié formant une boucle à l'extérieur du tissu.
Pour remédier à ces inconvénients, le procédé selon l'invention consiste en ce que l'on provoque, pendant le fonctionnement, une modification de la force de maintien ser- vant à maintenir un.bout de fil. Le dispositif consiste en ce qu'il est prévu des moyens servant à modifier, pendant le fonctionnement, la force de maintien utilisée pour main- tenir une extrémité du fil.
On a représenté schématiquement des exemples de réalisation du dispositif servant à la mise en oeuvre du procédé, sur les dessins annexés, dans lesquels :
La fig. 1 représente un métier à pince, vu¯du côté droit de l'étoffe.
La fig. 2 représente, dans deux positions, le dis- positif servant à saisir et maintenir le fil de trame, avec sa commande.
La fig. 3 représente le dispositif de maintien et la commande dans les positions qu'ils occupent avant la for- mation des bords.,
La montre, en plan, la position du disposi- tif de maintien et le tissu pendant la formation des bords.
La fig. 5 représente une variante du dispositif de maintien.
La.fig. 6 est un diagramme du réglage de la force du ressort.
La fige 7 représente un dispositif de maintien avec un ressort de force réglable.
La fig. 8 représente un dispositif de commande mo- difiant la force de maintien pour une partie des fils.
Les fig. 9 à 13 représentent deux exemples d'une pince mobile, fixée en position de fonctionnement normal, pour un système flexible.
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Le métier à pinces représenté sur la fig . 1 compor- te deux flasques 1 et 2 entre lesquelles se trouvent l'ensou- ple de chaîne non visible, l'enrouleur de tissu 3 avec le tis. su 4 enroulé sur lui, les dispositifs guideurs et tendeurs de la chaîne et du tissu, non représentés, l'arbre de commande principal 5 du métier avec accouplement et frein 6 et moteur 7, ainsi que le peigne 8 servant à serrer le fil de trame et les lamelles 9 formant la foule, avec leurs mécanismes de commande, non représentés, reliés de façon positive à l'ar- bre principal 5.
Le fil de trame 10, tiré de sur la bobine 11, est fixé, pour l'introduire dans la foule, sur la navette 12 qui est chassée par le dispositif de chasse 13 et arrive dans le dispositif récepteur 15 en décrivant la trajectoire 14. Près du côté intérieur de chacun des dispositifs 13 et 15, il est prévu un dispositif 16 servant à saisir etmaintenir le fil de trame 10, tandis que le dispositif de commande 17 commande l'introduction de la navette 12 dans la boite ré- ceptrice 15 et provoque, de façon connue, l'arrêt au moment voulu de l'arbre principal 5 ou du métier par débrayage et freinage lorsque cette introduction est retardée ou ne se fait pas du tout.
Lorsque le fil de trame 10 a été introduit dans la foule, les dispositifs de maintien 16 viennent de leur po- sition de repos sur la trajectoire 14 de la navette 11, de façon à saisir le fil de trame 10, à le bloquer et à le main- tenir rendant le mouvement de serrage du peigne 8 sur le tis- su 4, en maintenant la tension du fil. Le fil de trame 10 peut être en une matière végétale, animale, métallique ou artificielle. Eventuellement, il peutn'être prévu qu'un seul dispositif de maintien 16, à savoir celui qui se trouve près de la boite réceptrice 15.
Par contre, lorsque le tissu 4 est divisé lors de sa fabrication en plusieurs bandes de
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tissu, il peut y avoir, en outre., des deux dispositifs de maintien 16 se trouvant des deux côtés du tissu. 4, d'autres dispositifs analogues dans chacun des intervalles entre les bandes de tissu.
Sur la figure 2, le fil de trame 10 est déjà intro- duit dans lafoule constituée par les fils de chaîne 18. Le dispositif de maintien 16 qui est relié à la barre motrice 19 et qui, dans l'exemple de réalisation représenté, est en une seule pièce avec celle-ci, vient d'être amené, de la po- sition de repos I, représentée en pointillé, à la position II se trouvant sur le parcours de la navette, avec son point de maintien constitué par la partie de pied.20 et la mâchoire mobile 21.
L'arbre à cames 22, qui est actionné de façon posi- tive par l'a'rbre principal 5 du métier, comporte un disque came 23 avec lequel coopère le galet 24 du levier coudé 25.
Ce dernier tourne sur le pivot fixe 26 et appuie, par l'in- termédiaire de la came 27, sur la tige de guidage 28 de la mâdhoire mobile 21, avec une force suffisante pour surmonter celle des ressorts 29 et 30 et maintenir écartés les points de maintien 20,21 pour la saisie du fil de trame 10. La tige de guidage 28' est solidaire de la pièce d'entraînement 31, contre laquelle s'appuie le ressort 29 travaillant à la com- pression. La pièce d'entraînement 31 comporte une butée 32 en forme de fourchette, entourant la tige de guidage 33 du ressort 30 qui s'appuie sur le collet 34 et l'applique, dans la position représentée, contre la butée 32. La force du ressort 29 est plus faible que celle du ressort 30 lorsque les points de maintien 20-21 sont rapprochés, par exemple elle est 1/3 de cette dernière.
Le deuxième disque came 35 actionne lelevier 36 'par l'intermédiaire du galet 37. Le levier 36 tourne autour
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d'un pivot fixe 38 et il est relié rigidement, par l'inter- médiaire de l'articulation 39, avec la tige de commande 19, laquelle coulisse dans le guidage 40, de sorte que le dispo- sitif de maintien 16 se déplace presque en ligne droite. Au moyen d'un ressort puissant 41, travaillant à la traction, les leviers 25 et 36,sont appliqués, avec leurs galets de commande 24 et 37- contre les disques cames 23 et 35. De façon à maintenir à sa largeur le tissu 4 au point de serra- ge, il est prévu de façon connue, le cylindre de templet 42 avec son couvercle 43.
Le dispositif fonctionne de la façon suivante : la
L'arbre 22 tourne dans le sens de'±Lèche et. sou- lève, après introduction du fil de trame 10 dans la foule 18, par l'intermédiaire du chemin came 44, la came 27 pour l'amener de la position III à la position IV, ce qui li- bère les ressorts 29 et 30 sous la force desquels la mâ- choire mobile 21 bloque le fil de trame 10 avant que celui- ci soit lâché par la navette 12 ou soit coupé, de sorte que la tension existant dans le fil 10 reste maintenue.
Par la suite, le galet 37 monte sur le chemin came 45 et le levier 36 se déplace vers la droite, ce qui fait que le dispositif de maintien 16 vient en position de repos 1. Le fil de trame 10 arrive à 1''extrémité de la foule 18 et il peut alors être serré par le peigne 8. Cette posi- tion est représentée sur la figure 3.
Si l'extrémité 10a du fil de trame doit être repliée dans la foule suivante, la foule 18 est modifiée par déplacement des lamettes 9. De façonna pouvoir modifier la force de maintien utilisée pour tenir le fil, en vue de replier son extrémité 10a, le levier coudé 25 est ramené de sa position IV à sa position 111. Pour cela la came 46 fait des@endre la tige 33.
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De ce fait, le collet 34 est écarté de la butée 32 et le ressort 30 est mis hors d'action. La force de maintien est, par suite, réduite à la force du ressort 29 et, en conséquen- . ce, à un quart de la force maximum. Par suite, l'extrémité 10a du fil de trame 10 peut être repliée dans la foule par l'ai- guille de repliement 47, comme le montre la figure 4, sans danger pour le tissu 4 ou pour son bord. L'extrémité 10a du fil de trame est saisie par le crochet 48 de l'aiguille 47, qui est actionnée positivement de façon connue, par exemple par l'arbre 22, et qui va et vient dans le sens de la flèche double.
Etant donné que le bout 10a du fil peut maintenant être facilement tiré du dispositif de maintien 16, le crochet
48 tire le fil 10 hors du point de maintien 20 et 21 sans que les fils de chaîne soient resserrés sur le bord, et ilreplie l'extrémité 10adu fil dans la foule.
Le dispositif de maintien 16 reste alors dans la po- sition de repos I, représentéem pointillé, sur la fig.2, .jusqu'à ce qu'un nouveau fil de trame 10 soit introduit dans la foule 18. Le dispositif de maintien 49 de la fig.5 comporta en dehors du ressort 50 travaillant à la compression et qui maintient fermée la mâchoire de maintien 21 par l'intermé- diaire de l'entraîneur 31, un ressort 51 travaillant à la traction, qui est fixé sur le prolongement 32 et sur l'en- traineur 52 de la tige 53. Le collet 54 de la tige 53 s'appuie contre la barre 19.
La force de maintien du ressort 50 est indiquée en Po sur la figure 6. Le ressort 51 est bandé par descente de la tige 53 sous l'action de la came 40, de façon correspondante à la valeur de la course h du ressort. En hl, la force du ressort 51 est Pi; pour un déplacement du ressort h2, la for - ce du ressort 51 est P2. La force de maintien du point de maintien 20-21 est réduite en hl à la valeur R1 et en h2 à R2.
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'Pour la course maximum h' la force du ressort 51 travaillant à la traction est inférieure ou, au maximum, égale à la force du ressort 50 travaillant à la compression, de sorte que la force de maintien au point de maintien peut être réglée depuis le maximum jusqu'à zéro,en passant par toutes valeurs inter- médiaires. Ceci est particulièrement avantageux pour des tis- sus très légers. Pour pouvoir donner au ressort 51 une force déterminée, il suffit de déplacer la came 46 transversalement à la barre 19.
Le dispositif de maintien 55 de la fig.7 ne comporte qu'un ressort 56 travaillant à la compression, qui maintient fermée la mâchoire de maintien mobile 21 par l'intermédiaire de l'entraîneur 57. Le ressort 56 ne s'appuie pas,alors, con- tre le pied 20 du dispositif de maintien 55, mais contre la fourchette 58 qui est solidaire de la tige 59, laquelle est soulevée au moyen de la tête 60, en saillie vers l'observa- teur du rail de guidage 61, de façon à amplifier la force de serrage.
Dans la position II, le dispositif de maintien se trouve sur le parcours de la navette, pour saisir le fil de trame 10. La came 62 va de la position III à la position IV et elle est fixée sur le levier coudé 25 (fig.2). En même temps, le rail de guidage 61 se soulève de la position III à la position IV, du fait que ce rail est fixé, par exemple sur un bras 25a du levier coudé, parallèle au bras 25. De ce fait, la tête 60 est soulevée et le ress@ort 56 est plus fortement bandé. Lors du retraitdu dispositif de maintien 55, delà position 11 à la position 1, la tête 60 glisse le long du rail 61 et reste soulevée et la mâchoire de maintien 21 reste plue fortement chargée.
Ce n'est qu'un peu avant le repliement du bout du fil dans la foule que la tête 60 s'a- baisse pour rédutre la force de maintien, de fait que le rail 61 descend en position III.
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Pour obtenir des effets particuliers dans le tissu, on utilise des fils différents qui, introduits dans la foule, présentent des tensions différentes. Pour cela, les disposi- tifs de maintien (16,49,55) peuvent présenter, par exemple pour maintenir l'un des fils, une force de maintien diffé- rente de celle servant à maintenir un autre fil.
De façon à pouvoir modifier la force de maintien, il est prévu, com- me le montre la fig.8, deux cames 63 et 64, la came 63 ou- vrant la mâchoire de maintien 21 avant la saisie du fil de trame 10, après chaque introduction de la trame, du fait qu'elle fait descendre la tige de guidage 28 pour ouvrir la mâchoire 20-21, tandis que la came 64 est actionnée de telle sorte que la force de maintien, au point de maintien, n'est réduite que p@ur une partie des fils de trame, par exemple lors d'une introduction sur deux, en laissant sub- sister la force de maintien complète pour l'autre partie des fils de trame.
Il serait encore possible d'avoir n'importe quelle autre succession et de l'obtenir par une forme particulière de la commande de la came 64. Ceci serait possible grâce à ce que l'arbre à came 22 (fig.2), pour le dispesitif de maintien 16, ne ferait un tour complet que pour deux in- troductions de trame, ou plus, et coopérait avec un levier coudé pour la commande de chacune des cames 63 et 64. En ce cas, la came 23 de la fig.2 servant à la commande du levier de la came 63 serait munie de plusieurs chemins de commande 44 et, en fait, en aussi grand nombre dans chaque cas qu'il y aurait d'introductions de trame par tour de l'arbre à came 22, afin que la came 63 soit active à chaque introduction de trame.
Un autre disque came monté sur l'arbre 22 commande- rait alors la carne 64 par l'intermédiaire d'un deuxième levier coudé.
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Au cas où la force de maintien ne serait réduite que pour un fil, ce disque came ne comporterait qu'une came et si cela était le cas pour plusieurs fils, il y aurait un nombre correspondant de cames en des points déterminés à l'avance, selon le dessin du tissu.
Alors que dans tous les exemples, le chemin came 44a descendant (fig.2) servant à réduire la force de main- tien, est disposé de façon que cette réduction ne se produise qu'après serrage du fil de trame par le peigne 8 etchange- ment de foule, cette réduction peut se faire également, avant le serrage, de façon à donner à un fil de trame placé dans le tissu une tension différente de celle du suivant, ou du fil venant encore après. Dans ce cas, il suffit de déplacer le bord descendant 44a du disque came 23, par rapport au bord montant 44.
Au lieu de réduire la force de maintien pour les deux extrémités d'un fil, on peut ne la réduire que pour une extrémité.
Dans l'exemple des figures 9 jusqu'à 11 la pince pour la prise et le maintien du fil a deux branches 112 et 113, sensiblement perpendiculaire l'une à l'autre. La pince 112, 113 pour la prise et le maintien du fil est fixée sur la barre de commande 19 au moyen du.pivot 114. La branche 113 comporte un évidement 116 et,à son extrémité,un ergot de butée 121. Dans l'évidement 116 passe l'axe 118 portant un ressort et qui elst fixé à la barre 19. Sur l'axe 118 est fixé le ressort 119 travaillant à la torsion dont une extrémi- té appuie sur l'ergot 121 et, par suite, maintient la pince 112,113 sur la barre 19, dans sa position normale déterminée par la butée de 1' axe 118 dans l'évidement 116.
Les autres détails de la construction de la pince 112,113 sont égaux à ceux de l'exemple des figures 2 jusqu'à 4.
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Si la navette 12 va avec retardement vers la boite 15, il peut arriver, selon la figure 11, que la pince 112,113 et, en particulier, ses parties 20,21 butent contre la navette 12. De-ce fait, les mâchoires-20,21 sont arrêtées, tandis que la barre 19 doit continuer à se déplacer de façon positive dans le sens de la flèche 135, jusqu'à sa position extrême de gauche (figure 9) car le métier est toujours en fonctionnement.
La pince 112,113 tourne sur le pivot 114 en sens inverse des aiguilles d'une montre, sa branche 113 se déplace vers l'exté- rieur et le ressort de torsion 119 est bandé. Comme la navette 12 n'arrive pas en temps utile dans la boite 15, le dispositif de contrôle 17 (figure 1) fonctionne et le métier s'arrête agant que le peigne 8 ait commencé à se déplacer. Malgré que le dispositif de contrôle 17 (figure 1) ne fonctionne pas du fait du déplacement en temps utile de la navet.te 12, en avant des mâchoires 20,21 faisant saillie sur la trajectoire 12, mais du fait de son entrée avec retard dans la botte 15, par conséquent seulement plus tard, la barre de commande 19 peut achever son déplacement dans le sens de la flèche 35.
Du fait que la pince 112, 113 est fixée de façon mobile sur la barre 19, la collision entre la navette 12 et les mâchoires 20,21 ne peut provoquer une détérioration quelconque de ces pièces, car la pince 112,113 s'écarte élastiquement.
Dans l'exemple des figures 12 et 13, la barre 19 com- porte une branche recourbée 138 munie d'une butée 1.39. La pin- ce 141 pour la prise et le maintien du fil est fixée, au moyen de la vis 140, sur la barre 19 de manière 4 pouvoir tourner.
Sur la vis 140 est monté un ressort de torsion 142 dont la par- tie d'extrémité allongée porte sur la pince 141 et applique celle-ci contre-la butée 139 dans la position normale, trans- versale à la barre 19. Les dimensions de ce ressort 142 sont telles qu'il l'emporte sur l'effet d'inertie, dû au déplacement
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de la barre 19, de la pince 141 qui peut tourner en sens in- verse des aiguilles d'une montre et qu'il maintient cette pince contre la butée 139. Les tiges de guidage 28 et 33 pas- sent par la partie de pied 20 de la pince 141 et par la bran- che courte 145. Elles servent à faire fonctionner la mâchoire mobile 21 de la même manière que dans l'exemple des figures 2 jusqu'à 4.
Cette pince 141 pour la prise et le maintien du fil présente l'avantage spécial d'avoir une branche 145 cour- te, ce qui permet de réduire la masse pivotante de la pince.
Si, du fait du retard de la rentrée de la navette 12 dans la boite 15, il se produit une collision avec la pince 141 péné- trant sur sa trajectoire 14, ce choc ne donne lieu qu'à de petites forces d'accélération car la masse pivotante de la pince 141 est faible, ce qui ménage dans une grande mesure les mâchoires sensibles 20,21.
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Weaving.
The present invention relates to a process for the manufacture of fabrics on gripper looms, in which at least one end, projecting from the edge of the fabric, of the weft threads introduced into the shed is temporarily held by means of a holding device, as well as a device for carrying out this method.
In looms where the weft threads are pulled by gripper shuttles from weft spools outside the shed, the thread is fed into the shed and cut a little longer than required. fabric width. The ends of the wires protruding from the edge
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of the fabric: are maintained by holding devices or thread clamps, when they are cut or separated from the turnip, until tightening by the comb and closing the shed. These marginal thread clamps must grip the frame thread on the shuttle path and hold it until it is definitively clamped in the fabric.
So that the end of the weft thread is not torn out of the thread clamp during clamping by the comb, the holding force of the thread clamp must be provided accordingly, that is to say quite high.
When making folded edges where the end of the thread protruding from the fabric is folded back in a subsequent shed, these high holding forces of the clamps are detrimental, especially in the case of lightweight fabrics, because the end of the weft thread is either broken or stretched by the folding needle. In addition, under the action of this strong tension, the last warp threads are drawn very close to each other and the weaving is tighter at the edge. As a result, the tissue is already shrinking upstream of the templets. As a result, the function of the templets, which must maintain the width of the fabric until tightening, so that the comb moves parallel to the warp threads, is not fulfilled for the marginal threads. The chain threads at the edges are weakened by the greater lateral friction exerted by the comb.
The edge thus produced is not only weakened, before the subsequent finishing of the fabric, as a result of the torn off weft thread ends and the more heavily stressed warp threads, but also its appearance particularly suffers.
An attempt has already been made, during the folding of the ends of the weft threads by the folding needle, to move aside the holding points of the thread clamps. This causes improper folding of these ends, the weft yarn jumping out of the hold point due to its elasticity and not being
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gripped by the folding needle, or the folded end of the thread forming a loop on the outside of the fabric.
To remedy these drawbacks, the method according to the invention consists in causing, during operation, a modification of the holding force serving to hold a wire end. The device consists in the provision of means for modifying, during operation, the holding force used to hold one end of the wire.
There is schematically shown embodiments of the device used to implement the method, in the accompanying drawings, in which:
Fig. 1 represents a pincer loom, seen from the right side of the fabric.
Fig. 2 shows, in two positions, the device used to grip and hold the weft thread, with its control.
Fig. 3 shows the holding device and the control in the positions they occupy before the edges are formed.,
The plan shows the position of the retainer and the fabric during edge formation.
Fig. 5 shows a variant of the holding device.
La.fig. 6 is a diagram of the spring force adjustment.
Fig. 7 shows a holding device with an adjustable force spring.
Fig. 8 shows a control device modifying the holding force for part of the threads.
Figs. 9 to 13 show two examples of a movable clamp, fixed in the normal operating position, for a flexible system.
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The clamp loom shown in FIG. 1 comprises two flanges 1 and 2 between which the chain bundle is not visible, the fabric winder 3 with the wire. su 4 wound on it, the guiding and tensioning devices of the chain and the fabric, not shown, the main control shaft 5 of the loom with coupling and brake 6 and motor 7, as well as the comb 8 used to tighten the thread of weft and the slats 9 forming the shed, with their control mechanisms, not shown, positively connected to the main shaft 5.
The weft thread 10, drawn from the spool 11, is fixed, in order to introduce it into the shed, on the shuttle 12 which is driven by the hunting device 13 and arrives in the receiving device 15 by describing the trajectory 14. Near the inner side of each of the devices 13 and 15, there is provided a device 16 for gripping and holding the weft thread 10, while the control device 17 controls the introduction of the shuttle 12 into the receiving box 15. and causes, in a known manner, the stopping at the desired moment of the main shaft 5 or of the loom by disengagement and braking when this introduction is delayed or does not take place at all.
When the weft thread 10 has been introduced into the shed, the holding devices 16 come from their resting position on the trajectory 14 of the shuttle 11, so as to grip the weft thread 10, to block it and to keep it making the clamping movement of the comb 8 on the fabric 4, while maintaining the thread tension. The weft thread 10 can be made of a plant, animal, metallic or artificial material. Optionally, only one holding device 16 may be provided, namely the one located near the receiver box 15.
On the other hand, when the fabric 4 is divided during its manufacture into several strips of
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fabric, there may be, in addition, two retainers 16 on both sides of the fabric. 4, other similar devices in each of the intervals between the strips of fabric.
In FIG. 2, the weft yarn 10 is already introduced into the crowd formed by the warp yarns 18. The holding device 16 which is connected to the driving bar 19 and which, in the example of embodiment shown, is in one piece therewith, has just been brought, from the rest position I, shown in dotted lines, to position II lying on the path of the shuttle, with its holding point formed by the part 20 and the movable jaw 21.
The camshaft 22, which is positively actuated by the main shaft 5 of the loom, comprises a cam disc 23 with which the roller 24 of the crank lever 25 cooperates.
The latter rotates on the fixed pivot 26 and presses, by means of the cam 27, on the guide rod 28 of the movable jaw 21, with a force sufficient to overcome that of the springs 29 and 30 and keep the spaced apart. holding points 20, 21 for gripping the weft thread 10. The guide rod 28 'is integral with the drive part 31, against which the spring 29 working in compression rests. The drive part 31 comprises a stop 32 in the form of a fork, surrounding the guide rod 33 of the spring 30 which bears on the collar 34 and applies it, in the position shown, against the stop 32. The force of the spring 29 is weaker than that of spring 30 when the holding points 20-21 are brought together, for example it is 1/3 of the latter.
The second cam disc 35 actuates the lever 36 'via the roller 37. The lever 36 rotates around
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of a fixed pivot 38 and it is rigidly connected, through the intermediary of the articulation 39, with the control rod 19, which slides in the guide 40, so that the holding device 16 moves almost in a straight line. By means of a powerful spring 41, working in traction, the levers 25 and 36, with their control rollers 24 and 37, are applied against the cam discs 23 and 35. So as to keep the fabric 4 at its width. at the point of tightening, the temple cylinder 42 with its cover 43 is provided in a known manner.
The device works as follows:
The shaft 22 rotates in the direction of '± Lick and. lifts, after introduction of the weft thread 10 into the shed 18, via the cam path 44, the cam 27 to bring it from position III to position IV, which releases the springs 29 and 30 under the force of which the movable jaw 21 locks the weft yarn 10 before the latter is released from the shuttle 12 or is cut, so that the tension existing in the yarn 10 remains maintained.
Subsequently, the roller 37 rises on the cam track 45 and the lever 36 moves to the right, so that the holding device 16 comes to the rest position 1. The weft thread 10 comes to the end. shed 18 and it can then be clamped by comb 8. This position is shown in Figure 3.
If the end 10a of the weft yarn is to be folded up in the next shed, the shed 18 is modified by moving the strips 9. In order to be able to modify the holding force used to hold the yarn, with a view to folding its end 10a, the angled lever 25 is returned from its position IV to its position 111. For this, the cam 46 bends the rod 33.
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As a result, the collar 34 is moved away from the stop 32 and the spring 30 is put out of action. The holding force is, therefore, reduced to the force of the spring 29 and, consequently,. this, at a quarter of the maximum force. As a result, the end 10a of the weft thread 10 can be folded back into the shed by the folding needle 47, as shown in Fig. 4, without endangering the fabric 4 or its edge. The end 10a of the weft thread is gripped by the hook 48 of the needle 47, which is positively actuated in a known manner, for example by the shaft 22, and which reciprocates in the direction of the double arrow.
Since the end 10a of the thread can now be easily pulled from the holder 16, the hook
48 pulls the thread 10 out of the hold-down points 20 and 21 without the warp threads being tightened at the edge, and it folds the end 10 of the thread back into the shed.
The holding device 16 then remains in the rest position I, shown in dotted lines, in FIG. 2, until a new weft thread 10 is introduced into the shed 18. The holding device 49 of fig. 5 included, apart from the spring 50 working in compression and which keeps the retaining jaw 21 closed by the intermediary of the driver 31, a spring 51 working in traction, which is fixed on the extension 32 and on the drive 52 of the rod 53. The collar 54 of the rod 53 rests against the bar 19.
The holding force of the spring 50 is indicated in Po in FIG. 6. The spring 51 is loaded by lowering the rod 53 under the action of the cam 40, correspondingly to the value of the stroke h of the spring. In hl, the force of the spring 51 is Pi; for a displacement of the spring h2, the force of the spring 51 is P2. The holding force of the holding point 20-21 is reduced in hl to the value R1 and in h2 to R2.
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'For the maximum stroke h' the force of the spring 51 working in traction is less than or, at most, equal to the force of the spring 50 working in compression, so that the holding force at the holding point can be adjusted from the maximum down to zero, passing through any intermediate values. This is particularly advantageous for very light fabrics. To be able to give the spring 51 a determined force, it suffices to move the cam 46 transversely to the bar 19.
The retaining device 55 of FIG. 7 only comprises a spring 56 working in compression, which keeps the movable retaining jaw 21 closed by means of the driver 57. The spring 56 is not supported, then, against the foot 20 of the holding device 55, but against the fork 58 which is integral with the rod 59, which is raised by means of the head 60, projecting towards the observer from the guide rail 61 , so as to amplify the clamping force.
In position II, the holding device is on the path of the shuttle, to grip the weft thread 10. The cam 62 goes from position III to position IV and it is fixed on the angled lever 25 (fig. 2). At the same time, the guide rail 61 rises from position III to position IV, due to the fact that this rail is fixed, for example on an arm 25a of the angled lever, parallel to the arm 25. Therefore, the head 60 is raised and the spring 56 is more strongly bandaged. When withdrawing the retaining device 55, from position 11 to position 1, the head 60 slides along the rail 61 and remains raised and the retaining jaw 21 remains heavily loaded.
It is only a little before the folding of the end of the wire in the shed that the head 60 lowers to reduce the holding force, so that the rail 61 goes down to position III.
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To obtain particular effects in the fabric, different threads are used which, when introduced into the shed, present different tensions. For this, the holding devices (16,49,55) may have, for example for holding one of the threads, a different holding force from that used to hold another thread.
In order to be able to modify the holding force, there are provided, as shown in fig. 8, two cams 63 and 64, the cam 63 opening the holding jaw 21 before the weft thread 10 is gripped, after each introduction of the weft, because it lowers the guide rod 28 to open the jaw 20-21, while the cam 64 is actuated such that the holding force, at the holding point, does not is reduced only for one part of the weft threads, for example during every other insertion, leaving the full holding force for the other part of the weft threads.
It would still be possible to have any other succession and to obtain it by a particular form of the control of the cam 64. This would be possible thanks to the fact that the camshaft 22 (fig.2), for the retaining device 16, would only make a complete revolution for two weft introductions, or more, and cooperate with an angled lever for the control of each of the cams 63 and 64. In this case, the cam 23 of FIG. .2 for controlling the cam lever 63 would be provided with several control paths 44 and indeed as many in each case as there would be weft entries per revolution of the camshaft 22, so that the cam 63 is active on each weft introduction.
Another cam disc mounted on the shaft 22 would then control the casing 64 via a second angled lever.
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In the event that the holding force is reduced for only one wire, this cam disc would have only one cam and if this were the case for several wires, there would be a corresponding number of cams at predetermined points. , according to the fabric design.
While in all the examples, the descending cam path 44a (fig. 2) serving to reduce the holding force, is arranged so that this reduction does not occur until after the weft thread has been tightened by the comb 8 and changed. - Shed feed, this reduction can also be done before tightening, so as to give a weft thread placed in the fabric a different tension from that of the next, or the thread still coming after. In this case, it suffices to move the descending edge 44a of the cam disc 23, relative to the rising edge 44.
Instead of reducing the holding force for both ends of a wire, it can be reduced for only one end.
In the example of Figures 9 to 11, the gripper for gripping and holding the wire has two branches 112 and 113, substantially perpendicular to one another. The clamp 112, 113 for gripping and holding the wire is fixed to the control bar 19 by means of the pivot 114. The branch 113 has a recess 116 and, at its end, a stop lug 121. In the recess 116 passes through the pin 118 carrying a spring and which is fixed to the bar 19. On the pin 118 is fixed the spring 119 working in torsion, one end of which presses on the lug 121 and, consequently, maintains the gripper 112,113 on the bar 19, in its normal position determined by the stop of one axis 118 in the recess 116.
The other details of the construction of the gripper 112,113 are equal to those of the example of Figures 2 through 4.
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If the shuttle 12 goes with delay towards the box 15, it may happen, according to Figure 11, that the clamp 112, 113 and, in particular, its parts 20, 21 abut against the shuttle 12. As a result, the jaws-20 , 21 are stopped, while the bar 19 must continue to move positively in the direction of the arrow 135, to its extreme left position (Figure 9) because the loom is still in operation.
The clamp 112, 113 rotates on the pivot 114 counterclockwise, its branch 113 moves outward and the torsion spring 119 is loaded. As the shuttle 12 does not arrive in time in the box 15, the control device 17 (FIG. 1) operates and the loom stops agant that the comb 8 has started to move. Although the control device 17 (Figure 1) does not work due to the timely movement of the turnip 12, in front of the jaws 20, 21 projecting on the path 12, but due to its delayed entry in the boot 15, therefore only later can the control bar 19 complete its movement in the direction of arrow 35.
Because the clamp 112, 113 is movably fixed on the bar 19, the collision between the shuttle 12 and the jaws 20,21 cannot cause any deterioration of these parts, because the clamp 112,113 elastically moves apart.
In the example of Figures 12 and 13, the bar 19 comprises a curved branch 138 provided with a stop 1.39. The clip 141 for gripping and holding the wire is fixed, by means of the screw 140, to the bar 19 in such a way as to be able to turn.
On the screw 140 is mounted a torsion spring 142, the elongated end of which bears on the clamp 141 and applies the latter against the stop 139 in the normal position, transverse to the bar 19. The dimensions of this spring 142 are such that it outweighs the effect of inertia, due to the displacement
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of the bar 19, of the clamp 141 which can turn counterclockwise and that it holds this clamp against the stop 139. The guide rods 28 and 33 pass through the foot part 20 of the clamp 141 and by the short branch 145. They serve to operate the movable jaw 21 in the same way as in the example of Figures 2 to 4.
This clamp 141 for taking up and holding the wire has the special advantage of having a short branch 145, which makes it possible to reduce the pivoting mass of the clamp.
If, due to the delay in the re-entry of the shuttle 12 into the box 15, a collision occurs with the clamp 141 entering its path 14, this impact only gives rise to small acceleration forces because the pivoting mass of the clamp 141 is low, which to a large extent spares the sensitive jaws 20,21.