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" Dispositif pour'l'insertion de la trame dans les métiers à tisser à alimentation, continue ".
, L'invention concerne lés métiers à tisser à passer trame sans canette et a pour objet un dispositif permettant d'insérer des trames de nature, couleur, ou genre différentsa
Pour ces métiers à navettes sans canette ou à aiguilles, alimentés par de grosses bobines fixes de trames, de tels dispositifs ont déjà été préconisés:
par exemple ceux dans lesquels les organes de présentation des différents fils sont situés,, pour la sélection, soit en arrière, soit en avant, soit à l'extrémité du battant, soit encore au-dessus ou au-dessous du chemin du passe. trame au 'moment où celui-ci saisit la trame,
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pratiquement
Ces dispositifs ne sont pas utilisables dans les métiers à tisser à navette sans canette ou à aiguilles, fonctionnant selon le procédé de tissage du Demandeur, et décrits notamment dans ses Brevets belges Nos:
396.467 399.374 - 403. 447 - 409.649 . étant rappelé que, d'après ce procédé, le fil de trame venant de la bobine doit, pour pouvoir être saisi par le passe-trame en marche, lorsque ce dernier entre dans la foule, être tendu en avant de la foule à partir du point de façure auquel il est encore attaché, et environ au milieu de la hauteur de la foule.
Le dispositif faisant l'objet de l'invention, plus particulièrement applicable aux métiers du Demandeur, est constitué, en principe et du point de vue constructif, par une série d'organes de présentation pour la sélection des fils (des oeillets, de préférence) présentant la caractéristique d'être situés au-dessus du plan du tissu en même temps qu'à une certaine distance en dehors de la lisière et au-delà du point où le passe-trame entre en contact avec la trame à saisir, ainsi que dans un plan corres pondant approximativement à celui dans lequel passe le battant lorsqu'il est environ aux deux tiers de sa course arrière, ces organes de présentation coopérant avec un organe de positionnement (doigt ou crochet, de préférence) fixe ou mobile, tributaire du battant, et dont le r8le est, notamment ,
de contrôler et parfaire le positionnement correct du fil de trame sur le trajet du passe-trame qui doit le saisir , ainsi que , ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
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malgré le recul QU battant e ob3.iger le fil â continuer dé passer entre le peigne et le passe-trame lorsque ce dernier est constitué par une aiguille*
Afin de bien faire comprendre l'invention , et titre d'exemple de réalisation, une forme d'exécution appliquée à un métier à aiguilles est ci-après décrite et représentée schématiquement au dessin annexé dans lequel:
Fig. 1 est une vue partielle en élévation de. face d'un métier (côté de la poitrinière) montrant une des extrémités du battant
Fig. 2 étant une vue en élévation de côté, en coupe suivant la ligne A-A de la fig. 1.
Savant ces figures, 1 est le battant, vu de la poitrinière 2, en position de frappe de la duite à la façure du tissu, 3, 4 étant la boîte ou conduit de l'ai- guille d'amenée 5 une des épées et 6 le peigne.
7 sont des leviers oscillants dont le pivot 8 est fixé vers l'extrémité de la poitrinière 2, l'abaisse- ment et le relèvement de ces leviers, dans des plans verticaux, étant assurés au moyen de cames 9 et de res- sorts de rappel 10, des galets 11, solidaires des leviers 7, étant en contact avec les cames 9 qui sont calées sur un arbre 12 comportant une roue 13, dont la chaîne passe sur un pignon de commande calé en bout de l'arbre vilebrequin du métier.
Ces leviers oscillants 7 sont disposés à l'extérieur de l'épée 5 et leur construction est établie .
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de façon telle que les organes de présentation des fils de trame à sélectionner, constitués dans l'exemple par des oeillets, et qui sont montés à leur extrémité, se trouvent situés en dehors de la lisière du tissu 3, audessus du battant 1 et approximativement aux deux tiers de la course arrière dudit battant.
En outre, ces leviers 7 ont, de préférence, des longueurs et des oscillations légèrement différentes afin d'empêcher l'enchevêtrement des fils,
Pour faciliter la compréhension de l'invention, on a supposé qu'on utilise seulement deux leviers 7 à oeillets 14 et 15 présentant alternativement deux tra mes différentes a et b, pour fabriquer un tissu fil à fil, chacun de ces fils allant du point de façure c à sa bobine d'alimentation, en passant par son oeillet respectif 14 ou 15.
Dans l'exemple représenté (fige 2) l'oeillet 14 et son levier 7 sont montrés en position relevée de repos, le fil de trame ne devant pas être présenté au passe-trame, tandis que l'oeillet 15 et son levier 7 sont montrés en position abaissée 15' de présentation du fil en position b'.
Dans l'opération suivante, le fil a devant être présenté, l'oeillet 14 sera abaissé en 14' pour présenter ledit fil en position a', tandis que ltautre fil sera revenu en position de repos b, son oeillet ayant été relevé en 15.
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Pour assurer la correction de la présentation du fil dans le trajet du passe-tramé, un doigt, crochet, ou autre organe équivalent, 16, dont la pointe est dirigée dans le sens de la course¯arrière du battant 1, est monté sur la face arrière dudit battant
Ce doigt 16 pourra être mobile, afin de permets tre de régler de façon plus précise et commode le positionnement du fil selon le genre ou les dimensions du passe-trame utilisée Il pourra, dans ce cas, être animé d'un mouvement alternatif de monte-et-baisse, ce qui per mettra, en outre, par suite de son mouvement descendant, d'abaisser moins les leviers 7.
.Dans l'exemple représenté, le doigt 16, cons titué par un fil d'acier poli, est mobile, et son support en forme de tige 17, coulisse alternativement dans une glissière 18 fixée sur la face arrière du battant 1, l'extrémité de ladite tige étant commandée, par exemple, par une came à ra@nure calée sur l'arbre servant d'axe aux épées 5, dans le cas où cet arbre actionne les aiguilles passe-trame par les moyens de propulsion utilisés habituellement dans ces métiers.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suif vant, en partant des positions données aux différents organes dans les dessins
Au moment où le'battant bat la duite (fig. 1) le levier 7 à oeillet 15, qui a commencé à baisser, a amené son oeillet de la position de repos 15 à celle 15',
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déplaçant ainsi angulairement à partir du point de façure c, le fil à présenter, de la position à celle b', pour l'amener enfin en position correcte en b",du fait que ledit levier 7 achève d'abaisser son oeillet en 15", de préférence à l'instant où le battant 1 commence son mouvement de recula
De par le recul du battant, la pointe du doigt 16 passe au-dessus du fil b" et ledit doigt est abaissé comme indiquéen 16'. De ce fait le fil se trouve donc accroché et abaissé par le doigt 16 en position b"'.
A ce moment, la portion de fil entre le point de façure c et le doigt en 16', se trouve en position correcte de présentation en avant de l'ouverture de la foule, et dans le chemin parcouru par ltaiguille lancée vers la foule.
Lorsque le fil'est saisi par l'aiguille et entrai né dans la foule, le levier 7 remonte pour amener l'oeil- let en position de repos 15, le fil venant dudit oeillet restant accroché par le doigt 16. Le battant continuant sa course arrière, le bras de l'aiguille et le doigt 16 se trouvent amenés en arrière du plan de l'oeillet 15, mais le fil est obligé de contourner ledit doigta ce qui le force à continuer de passer entre le peigne et le bras de 1'aiguille.
Après l'échange du fil de trame pris, au milieu de la foule, par l'aiguille de tirage à l'aiguille d'amenée, le battant avance à nouveau vers la façure et,
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de par cet avancement, le doigt 16 perd le contact du fil qui;,, lors de la frappe de la duite, vase trouver ainsi tendu directement entre.le point de façure c et l'oeillet en position de repos 15.
, L'autre levier 7 a commencé, un peu avant la frappe de la duite, à abaisser son oeillet de la position de repos 14, pour l'amener successivement en 14',et finalement en 14", le fil! passant successivement en a' et a", puis étant saisi par le doigt 16 au commencement de la course de retour du battant 1, et ainsi de suite alternativement pour'chaque levier 7.
Gomme dit, le nombre des leviers à oeillet peut être supérieur ; de même* lorsque l'armure le nécessite, les oeillets sont actionnés par une mécanique du genre par exemple, de celles utilisées pour le navetage, cette mécanique étant établie avantageusement pour communiquer aux oeillets un.mouvement équivalent à celui donné par les cames 9. ,
Le doigt ..peut être conformé de façon telle que, seul ou en combinaison avec d'autres doigts ou éléments solidaires ou non du même'support 17, l'équivalent d'une grille de. casse-trame est ainsi constitué, dont la four- chette est située derrière le battant et supportée par
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le levier habltuel.Flu-1--mg-m-e\monté sur le bâtit.
Il est bien entendu que sans sortir de l'esprit de l'invention, des changements, perfectionnements et additions pourront être apportés, de même que remploi de moyens équivalents pourra être envisagée
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Ainsi, par exemple, les leviers 7 et les cames 9 pourraient être disposés parallèlement au battant, ou bien, tout en restant disposés perpendiculairement au bat- tant, comme représenté, lesdits leviers et cames pour- raient être situés de l'autre coté, c'est-à-dire vers l'arrière du battant, ou encore les leviers pourraient occuper des positions intermédiaires, mais dans ces différents cas l'emplacement des oeillets resterait le même.
En ce qui concerne le doigt 16, lorsque mobile celui-ci pourra être animé de mouvements autres que celui rectiligne - alternatif, ces mouvements pouvant être plus ou moins complexes, combinés entre eux ou non, dans le but de permettre audit doigt de remplir au mieux sa fonction.
Au besoin, dans le cas où on ne désire pas contres 1er la présence de la trame sur l'aiguille de tirage même, ce doigt pourra en outre être utilisé comme casse-trame électrique, par exemple en le munissant d'une lamelle convenablement isolée et qui serait maintenue soulevée par le fil,,
Enfin on pourra dédoubler le nombre des leviers 7 afin de pouvoir ainsi disposer de deux fils semblables, ce qui permettra de présenter automatiquement le fil @ de rechange en cas de rupture ou d'épuisement de l'au tre fil, sans arrêt du métier*