BE504029A - - Google Patents

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BE504029A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms
    • D03D47/12Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms wherein single picks of weft thread are inserted, i.e. with shedding between each pick
    • D03D47/24Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms wherein single picks of weft thread are inserted, i.e. with shedding between each pick by gripper or dummy shuttle

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PROCEDE DE TISSAGE ET METIER A TISSER POUR SON APPLICATION. 



   L'invention concerne un procédé de tissage et un métier à tisser pour son application. 



   Les efforts entrepris pour rationaliser et mécaniser le tissage ont conduit au développement d'une multiplicité de types de construction de métiers à   tissere   On a mis au point, d'une part., des métiers à tisser automatiques fonctionnant avec un changement automatique de cannettes on de navettes. D'autre part., on a mis au point des métiers à tisser fonction- nant directement à partir de bobines à fil croisé en évitant l'utilisation de cannettes. L'invention vise le perfectionnement des procédés de tissage et des métiers à tisser du type mentionné en dernier lieu. 



   Vis-à-vis des métiers à tisser automatiques à changement de navet- tes ou de   cannettes   les procédés de tissage et les métiers à tisser fonction- nant directement à partir de bobines à fil croisé se caractérisent en ce que les lisières doivent être formées au moyen de dispositifs particuliers ou bien en ce que l'on obtient des tissus à lisières demi-solides. Un tel procédé de tissage et un métier à tisser pour la mise en pratique de ce pro- cédé sont décrits,par exemple., dans le brevet suisse No.   160.148.,  déposé le 11 Décembre   1931.   Le tissu ainsi fabriqué a, dans la chaîne, des fils de trame disposés en forme de boucles et pris à deux bobines d'alimentation (à fil croisé) disposées fixes des deux côtés de la chaîne. 



   Le tissu fabriqué par le procédé et au moyen du métier à tisser qui font l'objet de l'invention est de la même nature. 



   Suivant le procédé connu et avec le métier à tisser connu,, des boucles sont faites successivement des deux côtés de la chaîne avec la réser- ve de fil de trame correspondante et ces boucles sont étirées à travers la chaîne vers le côté opposé pour former de simples duites., deux boucles suc- cessives se trouvant du même côté étant tirées dans la chaîne alternative- ment avec l'extrémité libre et avec l'extrémité séparée du fil d'approvision- 

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 nement en avant, de sorte que l'on obtient chaque fois,dans le tissu une duite en forme de boucle composée de ces deux boucles formées par un tronçon de fil cohérent et entre les branches de laquelle se trouve l'une des branches d'une duite tirée dans la chaîne à partir du côté opposé.

   Ce mode opératoire connu a l'inconvénient que la longueur de chaque boucle doit cor- respondre à toute la largeur du tissu, ce qui exige un métier à tisser très large occupant d'autant plus de place, En outre,l'étirage des boucles et l'insertion des branches dans la chaîne sont des opérations relativement complexes exigeant un dispositif coûteux et compliqué en conséquence. 



   L'invention a pour but d'apporter une simplification essentielle à ce procédé de tissage et par conséquent aussi au type de métier à tisser utilisé, et notamment de réduire considérablement la largeur nécessaire peur le métier à tisser et par conséquent l'encombrement. 



   Ce but est atteint de la façon suivante. Une boucle de fil dont la longueur totale correspond à la largeur du tissu est formé e dans la boî- te de navette à chaque coup de navette et la navette insère cette boucle à chacun de ses passages à travers la chaîne pour former la première et res- pectivement la deuxième branches de la duite, 
Suivant une autre caractéristique de   l'invention   la boucle de fil formée dans la boîte de navette l'est par la navette sortante et sa lon- gueur totale est déterminée par le réglage de la course de la navette. 



   Au lieu de cela, la formation de la boucle de fil dans la boîte de navette peut aussi être amorcée par un dispositif de tirage particulier et terminée par la navette sortante, ou bien, finalement, la boucle de fil peut être formée complètement dans la boîte de navette par un dispositif de tirage particulier, la navette pouvant saisir cette boucle et l'insérer. 



   Le métier à tisser utilisé pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention dans lequel la boucle de fil est formée dans la boîte de navette par la navette sortante et dont la longueur totale est déterminée par le réglage de la course de la navette, est constitué, conformément à 1' invention, de telle manière qu'un lève-fil commandé de préférence par un ex- centrique est monté de chaque côté du sommier du battant et amène sur le tra- jet de la navette le fil de trame venant de la bobine   à   fil croisé..

   qu'un oeillet pour le fil, ainsi qu'une pince pour le fil commandée de préférence par un excentrique, et une cisaille sont conjugués à chaque lève-fil, cette pince présentant au lève-fil le fil dont une branche a déjà été insérée et qu'un troisième dispositif de commande, également actionné de préférence par un excentrique,sert à présenter chaque fil coupé au dispositif de levage et à empêcher tout nouveau dévidage de fil de la bobine à fil croisé pendant l'insertion de la trame, 
Suivant une autre caractéristique de l'invention, une butée ré- glable est disposée à l'extrémité de la boite de navette pour régler la cour- se de la navette. 



   Pour empêcher tout accrochage et/ou tout coincement du fil de trame, suivant une autre caractéristique de   l'invention,   une rainure est pra- tiquée dans le fond de la boite de navette au-dessous du trajet de l'oeillet de la navette. 



   Pour permettre une certaine tolérance pour le fonctionnement du lève-fil, l'oeillet d'enfilage qui se trouve sur chaque face d'extrémité chanfreinée de la navette plate est disposé, suivant l'invention, de manière que la navette saisisse le fil dans -toute position entre la pointe de la na- vette et un bec de guidage. ' 
L'invention est illustrée schématiquement à titre d'exemple aux dessins annexés représentant une réalisation d'un métier à tisser. 



   La fig. 1 est une vue schématique du tissu, 
Les fig. 2 à 9 sont des vues représentant différentes phases d' une opération complète du dispositif de formation de la boucle de fil d'un côté du métier à tisser. 

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   La fig. 10 est une vue partielle de la boîte de navette. 



   La fig. 11 est une vue de la navette. 



   Suivant la fig. l, le tissu est composé de fils de chaîne 1 et de fils de trame formés par des boucles en épingle à cheveux. 



  La moitié des boucles en épingle à cheveux est constituée par des branches 2 et 3 et par un sommet   4.   Entre les branches 2 et 3 d'une boucle en épin- gle à cheveux, dont le sommet 4 se trouve sur un bord, par exemple le bord de droite du tissu, vient s'appliquer la branche 5 d'une deuxième boucle de fil dont le sommet 7 se trouve sur l'autre bord (le bord de gauche) du tis- su. Près de la branche 6 de la boucle de fil inférieure s'applique de nouveau la branche 2 de la boucle de fil suivante. 



   Les fige 2 à 9 représentent un exemple de réalisation de la construction d'un dispositif servant à former la boucle de fil d'un côté du métier et à insérer la duite à partir de ce côté. Un dispositif de construction correspondante se trouve de l'autre côté du métier. 



   On dira d'abord que dans les représentations conformes aux fig. 



  2 à 9 le mouvement de la navette a lieu dans un sens perpendiculaire au plan du dessin,mais qu'il a été reporté dans le plan du dessin pour mieux faire comprendre la représentation. 



   Le sommier de battant 10 sert comme d'habitude à guider la navet- te 11. Comme le montre la fig. 11, la navette est constituée par un corps plat et massif, de section transversale à peu près rectangulaire, comprenant des extrémités pointues sur lesquelles les pointes de navette en métal 12 et 13 sont rapportées. Les pointes de navette 12 et 13 se trouvent de pré- férence en dehors de l'axe central, pour que l'on obtienne la distance a) qui sera décrite plus loin, entre la pointe de navette et un bec de guidage 14 et respectivement 15. Un oeillet d'enfilage 16 et respectivement 17 se trouve au-dessous de chacun des becs de guidage 14 et 15 sur la face d'ex- trémité chanfreinée de la navette. Quant à la face d'extrémité plane, il convient qu'elle soit protégée par une lame de tôle 18 et respectivement 19 reliée au bec de guidage 14 et respectivement 15.

   Par suite de cette disposition de la face d'extrémité de la navette, chaque fil qui se trouve à l'intérieur de la section a) dans le sens, indiqué par les flèches, du mouvement de la navette est dirigé à partir de la pointe 12, 13 et respecti- vement du bec de guidage 14, 15 vers l'oeillet d'enfilage 16 et respective- ment 17 et saisi par celui-ci. 



   Suivant les fig. 2 à 9, une bobine à fil croisé 20 est disposée près du métier, c'est-à-dire une bobine de chaque côté du métier. Le fil 21 dévidé de la bobine à. fil croisé traverse un oeillet 22. Un lève-fil 23 porte à son extrémité supérieure un crochet double 24 et il est articulé par son extrémité inférieure sur un levier 25 oscillant sur le battant au- tour d'un pivot 26. La tige de commande 27 d'un excentrique 28 attaque le levier 25. 



   Sur le battant (non représenté) se trouve un deuxième pivot 29 d'un levier coudé 30 actionné par la tige de commande 31 d'un deuxième ex- centrique 32. A l'extrémité libre du levier 30 se trouve -la partie fixe 33 d'une cisaille dont la partie mobile 34 est portée par un levier 35. Le levier 35 est fixé par la bielle 36 à un levier 37 monté sur le pivot 29 et dont le bras de levier inférieur est actionné par la tige de commande 38 d'un troisième excentrique 39. 



   Un bras élastique 40 est fixé au levier 30 en plus de la par- tie fixe 33 de la cisaille. L'extrémité libre de ce bras s'engage dans une entaille de l'oeillet 22 et peut coincer le fil 21 dans cet oeillet 22. 



   Les excentriques   28,   32 et 39 sont montés sur un arbres commun 41 actionné par l'arbre à manivelle du métier dans le rapport 1:4.   L'entraî-   nement a lieu de préférence à proximité de l'arbre du battant pour éviter autant que possible des différences de mouvement dues au mouvement du bat- tant. 

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   Dans le mode de réalisation pratique, les excentriques 28, 32 et 39 ne sont donc pas juxtaposés comme dans les dispositions représentées dans les fige, 2 à 9; ils sont montés les uns derrière les autres,de même que les tirants   27,   31, 38, ainsi que les pièces qui leur sont adjointes ou qu'ils commandent. 



   Dans la fig. 10 une pince 42, dont le but sera indiqué plus loin, est disposée sur le bras très près de la cisaille   33,34.   



   Une butée variable 43 permettant de régler la course de la na- vette est disposée à l'extrémité du sommier de battant 10. La navette est d'abord freinée à l'extrémité de sa course de façon connue. Le dispositif de freinage n'est pas représenté. 



   Une rainure 45 est pratiquée dans le fond de la boite de navet- te 44 au-dessous du chemin de mouvement des oeillets 16, 17'de la navette, pour empêcher le fil de s'accrocher ou de se coincer. 



   La navette 11 est mise en mouvement par le fouet 46, de façon connue. 



   Le fonctionnement du dispositif représenté aux   fige 2   à 9 est le suivant. 



   A la fig. 2, le lève-fil 23 saisit le fil 21 par le crochet de droite du double crochet 24 et il le soulève. Auparavant (fig. 9) le fil venant de la pince 42 passait près des ciseaux 33, 34 pour arriver à l'oeil- lèt 22. Son extrémité est encore retenue par la pince 42. Maintenant une section de fil   21'   va de l'oeillet 22 au crochet double 24 en faisant un angle avec la surface du sommier de battant 10. En outre, cette section de fil se trouve dans la section a (fig. 11) du chemin de mouvement de la navette 11. 



   Dans la fig. 3 la section de fil 21' est donc saisie dans la section à par la face d'extrémité de la navette 11 et amenée à l'oeillet d'enfilage 16, par exemple. Comme l'extrémité du fil 21 est retenue dans la pince 42, la navette 11, qui se meut dans la boîte de navette, tire et dévide une longueur de fil correspondante de la bobine 20 à fil croisé. 



  Comme le trajet de la navette est réglé par la butée 43 (fig. 10) de maniè- re que la boucle de fil étirée ait une longueur totale correspondant à la largeur du tissu, le fil 21 a, au point mort de la navette, exactement la longueur de trame nécessaire de l'oeillet 16 de la navette 11 à la pince   42.   



   Suivant la fig.   4,   la navette 11 se meut maintenant en sens in- verse lorsqu'elle est frappée par le fouet 46. Dans son mouvement vers la gauche (fig. 4) elle entraîne la boucle de fil et elle l'insère dans la foule; la boucle de fil se disposant suivant une longueur de trame recti- ligne. Au début de l'insertion la pince   42   s'ouvre, ainsi que la cisaille 33, 34, de sorte que la navette 11 peut entraîner   l'extrémité   21" et l'a- mener jusqu'au bord opposé du tissu. 



   En même temps que la pince 42 et la cisaille   33,   34 s'ouvrent, le levier 40 coince et immobilise le fil 21 dans l'oeillet 22, ce qui empê- che tout nouveau dévidage de fil 21 de la bobine à fil croisé 20 pendant l'insertion de la duite. 



   Lorsque l'insertion de la duite formée par la première branche 2 de la boucle de fil (fig. 1) est terminée, le dispositif occupe la posi- tion de travail représentée dans la fig. 5. Dans cette position de travail le fil 21 passe dans le tissu sous forme de branche 2 et de son sommet 4, c'est-à-dire du bord extérieur du tissu, à l'oeillet 22 et de là à la bobi- ne à fil croisé 20. 



   Suivant la fig. 6, le fil 21 coincé par le levier 40 dans l'oeil- let 22 est libéré par le mouvement de retour du levier 40. Immédiatement après, le lève-fil 23 soulève le fil, par la partie de gauche de son levier double 24, entre le bord du tissu et l'oeillet 22. Sur le chemin de mouve- ment de la navette 11 et à l'intérieur de la zone A de la pointe de la navet- te (fig. il), la section de fil se trouve maintenant entre le levier double 

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 24 et l'oeillet 22. 



   Suivant la fig. 7 la navette 11 saisit cette section de fil pendant son mouvement de retour. Comme la branche 2 du fil est liée, la navette 11 tire maintenant une deuxième boucle de fil en la dévidant de la bobine à fil croisé 20. La longueur de cette boucle de fil corres- pond encore à la largeur du tissu., c'est-à-dire qu'elle forme une longueur de duite entière. Aussitôt que la navette 11 est arrêtée, et qu'elle se meut ensuite en sens inverse, (fig. 8) le fil 21 est coupé par la cisaille   33,   34. Au moment de la coupure, la section de fil   21,   venant de la bobine à fil croisé 20, est saisie et immobilisée par la pince   42.   La partie coupée du fil 21 forme maintenant la deuxième branche 3 de la boucle de fil (fig. 8), branche qui est insérée dans la foule par la navette 11. 



   Pendant cette insertion,le levier 30 est amené par   l'excen-   trique 32 à la position représentée à la fig. 9. La pince 42 tire alors le fil 21 en le dévidant de là bobine à fil croisé   20,   de sorte qu'une section de fil 21"' est présentée au lève-fil 23 entre l'oeillet 22 et la pince 42 Le même jeu que celui qui est représenté dans la fig. 2 recommence ensuite. 



   La même opération se déroule de l'autre côté du métier au moyen d'un dispositif construit exactement de la même façon. Ce dispositif prépare la boucle de fil comprenant les branches 5 et 6 et le sommet 7. 



   La navette 11 fonctionne donc des deux côtés,,c'est-à-dire qu'el- le fonctionne au moyen de son oeillet d'enfilage de droite 16 (fig. 11) suivant les fig. 2 à 9 pour former les boucles de fil dont les sommets 4 se trouvent du côté droit du tissu, tandis qu'elle fonctionne au moyen de son oeillet d'enfilage 17 pour former les boucles comprenant les branches 5 et 6 et les sommets 7 du côté gauche du tissu. 



   Il résulte de la description précédente que la longueur de la boîte de navette n'est donc que la moitié environ de la largeur du tissu. 



  Ceci a pour conséquence une économie de place qui n'était pas atteinte jus- qu'ici, pour les métiers de ce type. 



   En outre, le dispositif qui sert à former les boucles de fil dans la boîte de navette,ainsi qu'à insérer alternativement les branches du fil de trame dans le tissu, est simple et il fonctionne de façon   sûre.   



   La construction de la navette est très importante. La navette ne possède aucune pièce mobile, ce qui est un grand avantage pour un corps se mouvant librement. Les navettes des métiers connus de ce genre devaient être munies de dispositifs de serrage quelconques ou de dispositifs analo- gues, mobiles et déclenchés de l'extérieur, dispositifs dont la construction était relativement compliquée et dont le bon fonctionnement n'était pas as- suré. 



   Au lieu que la boucle de fil ne soit formée que par la navette, comme dans le mode de réalisation représenté aux fig. 2 à   9,   la disposition peut aussi être telle que la formation de la boucle de fil soit amorcée par un dispositif de tirage particulier saisissant la section de fil 21' (fig. 



  2) ou la section de fil correspondante dans la fig. 6 et la tirant dans la direction de la boite de navette,la navette sortante terminant ensuite la formation de la boucle dans la boîte de navette. Une telle disposition n'est pas représentée au dessin, parce que sa construction est maintenant possible, une solution de principe ayant été donnée pour ce problème. 



   Il en est de même pour une autre possibilité d'exécution suivant laquelle la boucle de fil est formée complètement dans la boite de navette par un dispositif de tirage particulier, la navette ayant uniquement pour but de saisir cette boucle et de l'insérer dans la foule. 

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Claims (1)

  1. REVENDICATIONS, 1 - Procédé de tissage au moyen de navettes sans cannettes et de bobines à fil croisé, disposées fixes de chaque coté du métier, pour fai- re des tissus dans lesquels chaque fil de trame a une longueur double de la largeur du tissu et les fils de trame forment des boucles en épingle <Desc/Clms Page number 6> à cheveux dont les branches s'engagent les unes dans les autres., caractéri- sé en ce qu'une boucle de fil est formée à chaque coup de navette dans chaque boîte de navette, la longueur totale de cette boucle correspondant à la largeur du tissu., et en ce que la navette insère cette boucle à chacun de ses passages dans la foule, sous forme de première ou de deuxième bran- che de la boucle de fil de trame.
    2 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la boucle de fil est formée dans la boîte de navette par la navette sortan- te et que la longueur de cette boucle est déterminée par le réglage de la course de la navette.
    3 - Procédé suivant les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que la formation de la boucle de fil est amorcée dans la boîte de navette par un dispositif de tirage particulier et qu'elle est terminée par la na- vette sortante.
    4 - Procédé suivant la revendication 1, caractéris é en ce que la boucle de fil est complètement formée dans la boîte de navette par un dispo- sitif de tirage particulier et que la navette saisit cette boucle et l'insè- re ensuite.
    5 - Métier à tisser pour la mise en oeuvre du procédé suivant les revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'un lève-fil disposé de chaque côté du sommier de battant est actionné de préférence par un excentrique et amène sur le trajet de la navette le fil de trame venant de la bobine à fil croisé, qu'un oeillet pour le fil et une pince pour le fil,, pince action- née de préférence par un excentrique., ainsi qu'une cisaille sont conjugués à chaque lève-fil,, cette pince présentant au lève-fil le fil dont une bran- che a déjà été insérée, et en ce qu'un troisième dispositif de commande commandé de préférence par un excentrique présente chaque fois au lève-fil le fil qui a été coupé et empêche tout nouveau dévidage de fil de la bobine à fil croisé pendant l'insertion de la trame.
    6 - Métier à tisser suivant la revendication 5 caractérisé en ce qu'une butée réglable servant à régler la course de la navette est dis- posée à l'extrémité de la boîte de navette.
    7 - Métier à tisser suivant les revendications 5 et 6, caracté- risé en ce qu'une rainure destinée à recevoir la branche inférieure de la boucle de fil est pratiquée dans le fond de la boîte de navette au-dessous du chemin suivi par les oeillets de la navette, pour empêcher le fil de s'accrocher ou de se coincer.
    8 - Métier à tisser pour la mise en oeuvre du procédé suivant les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'oeillet d'enfilage qui se trouve sur chaque face d'extrémité chanfreinée de la navette plate est disposé de telle manière que la navette saisisse le fil dans chaque position entre la pointe de la navette et un bec de guidage.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1063536B (de) * 1953-08-14 1959-08-13 Weaving Res & Textile Commissi Webmaschine mit Entnahme des Schussfadens von feststehenden Spulen und Verfahren zumWeben auf einer solchen Maschine

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1063536B (de) * 1953-08-14 1959-08-13 Weaving Res & Textile Commissi Webmaschine mit Entnahme des Schussfadens von feststehenden Spulen und Verfahren zumWeben auf einer solchen Maschine

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