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PERFECTIONNEMENTS AUX-METIERS, A TISSER.
%'invention se rapporte à un métier à tisser dans lequel on forme, avec un ou plusieurs fils de chaîne, une boucle oû l'on fait passer le fil de trame, la maille étant obtenue par torsion entre eux du ou des fils de chaîne et de fil de trame,,
Des moyens de réalisation de tissas présentant ces caractéristiques sont décrits dans les brevets belges N 313.915 et 330.118 et un métier de ce genre est décrit dans le brevet belge N 330.119 du demandeur.
La présente invention a pour objet des perfectionnements
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apportés aux métiers du type ci-dessus défini dans le but d'améliorer leur fonctionnement et de rendre leur marche plus rapide.
Dans les métiera actuels: t
La mise en marche et les arrêta de métiers sont réalisés à la main à l'aide d'une tringle ou d'un levier de manoeuvre, les arrêts automatiques, au cas oû la navette n'arrive plus dans sa botte sont mécaniques, lourds et brutaux;
Les fils de trame ne sont pas conduits sur toute la lon- gueur depuis les bobines de départ, ce qui accidentellement peut grouper les fils et provoquer soit des arrêta de métier soit l'in- troduction de plusieurs trames à la fois;
Le lancement de la navette se fait à l'aide de marteaux lourds relevés par des cames et leur frappe est déclenchée par des ressorts.
La barre à ouvrage mise en mouvement par des bâtées ne suit pas un parcours rationnel, ce qui oblige à réduire la vites- se, à retenir la barre par des ressorts dans le sens de la levée vers le haut et à mettre des amortisseurs dans le sens de la descente;
L'invention a pour objet :
1 des moyens de guidage de la barre à ouvrage, ces mo- yens consistant en la combinaison d'une came fixe et d'une contre.
came ou tout autre dispositif équivalent, établis de manière à déterminer un déplacement régulier et sans-à-coup de cette barre, autour des guide-fils servant à confectionner la boucle et à guider cette barre jusqu'à l'achèvement de la maille,
2 des moyens de guidage des fils de trame comprenant une boite à bobines à logements indépendants pour les diverses bobines de fils de trame et des canaux de sortie séparés pour chacun de ces fils,
3 une navette dont chaoure des extrémités est en forme de sifflet, ou autre équivalente, permettant d'éviter les fils de trame lorsque la navette rentre dans son logement et
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d'entrainer, au oontraire, ces file lorsqu'elle repart,
40 un dispositif électromécanique de commande de l'en- semble du 'métier permettant les mises en marche et arrêt à la demande, la mise en marche arrière et l'arrêt automatique par dé clanchement d'un dispositif de sécurité (tâteurs de navette, de fils eto. ...), le métier étant toujours arrêté dans la même position, la mise en marche ne pouvant se produire, en oas d'arrêt aooiden- tel du métier, que si cet accident a. été réparée,
5 une came rainurée actionnant la barre à peignes'sans heurt ni à coup.
6 des marteaux de lancement de la navette portés par des leviers équilibrés ou non. animés d'un mouvement de rotation.*
7 un rouleau conique à ses extrémités, destiné à tendre les lisières du tissu formé par le métier,,
8 un dispositif de freinage du rouleau de chaîne, ce dispositif étant mécanique, réglable, à friction ou à roue à roohets,
9 un dispositif de commande de l'enroulement du tissu et de sa tension, ce dispositif étant réglable, à ressorts, roue folle avec chien et roue dentée*
L'invention consiste enfin en certaines dispositions de détails ci-après décrites*
Les dessins annexés montrent à titre d'exemple
La Fige 1, le métier schématisé en élévation,
La Fig. 2, une vue en bout du coté des commandes électro- mécaniques*
Les Figs.
3-4-5-6, diverses positions occupées par la barre à ouvrage, pendant la confection d'une maille, et par rapport aux guide-fils fixes.
Les Figs 3a à 6a, montrent une variante de la pièce de guidage de la barre à ouvrage et les positions correspondantes de cette dernière*
La Fig. 7 une vue en élévation du guide-fil,*
La Fig.8 une vue en élévation-coupe, de la boite à bobines indépendantes, La Fig. 9 une vue en plan des oanaux de sortie;
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La fige 10 une vue en élévation d'une navette en forme de sifflet,
La fige 11 une vue de profil de cette navette,
La fig. 12 une vue en plan de cette navette,
La figo l3 la commande de lancement de la navette,
La fige 14 le dispositif tâteur de navette pour arrêt automatique du métier,
La fige 15 le rouleau de tension des lisières,
La fig. 16 le freinage du rouleau de chaîne par friction,
La fig. 17 la commande du rouleau de chaîne par roue à rochet,
La fige l8 la commande automatique du rouleau d'enrou- lement du tissu.
La fig. 19 le schéma de montage et de branchement des appareils de commande télémécanique et électromagnétique du métier et de sa navette.
Dans ces figures, les mêmes signes de référence dési- gnent les marnes éléments....
Figs. 1 et 2, le métier se compose essentiellement d'un bâti 1 monté sur un socle 2. Sur l'arbre principal du métier 3, commandé par un moteur électrique 4, est montée une came à rainure 5 qui commande le mouvement d'oscillation d'un levier approprié 6 supportant la barre à peignes 7, ce qui, quelle que soit sa vites- se, permet à cette barre de suivre sans heurt ni à-coup un chemin déterminé.
Sur ce levier 6 et solidaire de ses déplacements, est fixé le levier de support 8 de la barre à ouvrage 9, guid ée par une came fixe 10, à contre-oame ou chemin 10'.
Sur l'arbre principal 3 est montée une came à rochets 11, avec 2 chiens opposés 12,13, qui peuvent prendre contact sur la came 11 et l'immobiliser par l'intermédiaire de dents chaque fois que cela est nécessaire.
L'un de ces chiens 12 est en contact constant avec la oame, l'autre 13 retenu en marche normale en arrière par l'électro de verrouillage 15 est convenablement disposé dans le circuit,
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électrique de commande du métier comportant : d'une part l'appareillage électrique nécessaire notam- ment le disjoncteur inverseur 14 de commande du moteur élec- trique, le contacteur ou éleotro de verrouillage 15, le distri- buteur alternatif à touches 16 qui permet de brancher l'un ou l'autre des dispositifs électriques ou moteurs, 17 et 18, de com- mande de la navette 19 (le circuit étant préalablement fermé par action du bossage 20 de la came sur le poussoir 40), les boutons poussoirs de marche avant 21, arrière 22, arrt 23, du métier,
d'autre .part les dispositifs de sécurité tels que tâteurs de navette 24 et 25, tâteurs de fils de chaîne ou de trame, tâteurs de tension du tissu ou autres.
Sur le bâti sont montés un rouleau 26 sur lequel sont enroulés les fils de chaîne 27 qui viennent passer dans les trous 28,29,30 du guide-fil 31 pour former la boucle 32 (Fig.7).
Le canal 33 de l'aiguille 31 permet le passage de la navette, la partie inclinée 34 permet la sortie du fil de trame 35 dans la fente horizontale 56 qui sert au guidage du fil de trame jusqu'à la formation complète de la maille.
Au fur et à m sure de l'achèvement d'une maille, le tissu 37 préalablement guidé par le rouleau 38 (Fig. 2) vient s'enrouler sur le rouleau de tissage 39
Dans son mouvement de rotation, l'arbre principal 3 entraîne la came à rainure 5, la barre à peignes 7 tandis que le levier de support 8, grâce au profil de conduire adopté pour la rainure 10' de la came chemin 10, donne à tout instant à la barre à ouvrage 9 le mouvement exact pour qus les fils de chaîne et le tissu qu'elle supporte aient le mouvement voulu autour du dos des aiguilles ou guide-fils. Ce mouvement pourrait aussi être obtenu grâce à une biellette très courte oonvenablement fixée sur une plaque fixe, remplaçant celle qui porte la came 10.
Dans la position Fige 3, la barre à ouvrage 9 est soulevée; à ce moment, le fil de trame est pris par le crochet 46 de la navette (fige 12) et est lancé à travers les ouvertures 33 des guide-fils 31.
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Fige 4 la boucle commence à se refermer pour former la maille.
La maille est formée fige 5, et l'extrémité de la barre à peignes 7 appuie contre la rangée de mailles qui vient d'être formée, pour la pousser contre la rangée de mailles précédentes du tissu.
La position de la figure 6, correspond à la chute de la rangée de mailles qui sort des aiguilles pour prendre définitive- ment sa place dans le tissu.
Le mouvement de ocmmande de l'arbre principal continuant la barre à ouvrage 9 retourne en arrière en même temps que la barre à peignes 7. La barre à ouvrage passe par toutes les posi- tions intermédiaires; elle occupe les marnes positions dans l'espace mais les fils de chaîne n'étant plus enroulés autour du fil de trame ne font qu'osciller autour du dernier trou 30 (fig. 7) de l'aiguille 31 et reprennent une position à l'arrière pour la formation de la boucle. Finalement la barre à ouvrage réoccupe la position haute fig. 4, prête à former une nouvelle rangée de boucles.
Grâce àle contre-came 10', la barre à ouvrage est régu- lièrement conduite, sans à-ooup, quelle que soit sa vitesse, de sorte qu'elle ne produit ni détension, ni tension ou frottement des fils et du tissu et qu'elle permet ainsi de former tout l'ensemble des boucles avec une tension régulière.
Les fils de trame-en nombre quelconque- nécessaires à la confection des mailles, sont fournis par des bobines verticales 41 (fig4 8) disposées au fond d'une boite à bobines 42 montées ou non sur le socle du métier à l'emplaoement convenable, à l'endroit où reposent les bobines dans la boite, la section étant un peu plus réduite de telle sorte que le fil qui est tiré vers un trou 43 placé à la partie supérieure, puisse en toute circonstance, se dérouler sans frottement ou freinage le long des parois de la boite 42 qui l'entourent.
Après son passage par l'orifice 43, à la partie supé-
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rieure le fil est guidé dans un canal 44, spécialement aménagé aveo tendeurs de trame 45 (figo 9), à ressort ou caoutchouc, ré- glables par un dispositif de tension, et ainsi conduit jusqu'aux tirants de trame qui ont pour bat, à l'aide d'une Jacquard ou de tout autre dispositif équivalent, de présenter à la navette 19 le fil convenable au moment voulu pour être entraîné par oelle-oi à travers la série des boucles de chaîne préalablement formées par les aiguilles.
Lorsqu'on veut faire des tissus sans aucune Jacquard ou dispositif analogue, c'est-à-dire avec un seul fil à droite et un seul fil à gauche, pouvant être semblables ou différents, il n'est pas possible de l'obtenir avec la navette telle qu'elle a été faite jusqu'à ce jour, oar aucun appareil ne faisant fonctionner les tirants de trame, chacune des trames doit rester fixe et est for- oément fauchée en sens inverse quand la navette après avoir pris la trame d'un coté retourne de l'autre cote.
Pour remédier à cet inconvénient, on peut donner à la navette une forme spéciale fige 10-11-12; ses extrémités sont en forme de sifflet de telle sorte que la navette puisse éviter les fils de trame, les repousser sur le coté, sans les faucher ni les accrocher, au moment où, en fin de course, elle rentre dans son logement d'un côté quelconque du métier et en définitive les amener à se placer de telle façon qu'ils se trouvent engagés de- vant son crochet 46 pour être pris par celui-ci au départ de la navette.
L'utilisation d'une navette de forme spéciale avec extré- mités en forme de sifflet et crochet ou autres, ou de tout dispo- sitif équivalent tel que l'emploi d'une navette sans crochet spor- tant son fil en elle-même à l'aide d'une canette ou bobine ou autre, permettra de travailler avec une trame à gauche et une trame à droite alternées - ou une trame à gauche ou une à droite seulement si la navette fait l'un des trajets à vide sans entraîner de fil de trame - sans aucune Jacquard ni came, ni appareil quelconque pour lui donner un'mouvement d'effacement ce qui simplifie la marche du métier.
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Le mouvement de va et vient rapide de la navette 19 est avantageusement réalisé par deux marteaux rotatifs lance-navette 47 se faisant face (fig. 13) équilibrés ou non animés d'un mou- vement de rotation suffisament rapide ; ces marteaux sont par exemple commandés par l'arbre 48 de moteurs électriques 17-18 spéciaux à couple de démarrage maximum de façon à donner instanta nément la puissance et la vitesse maxima pour avoir la plus grande force possible de lancement.
En fin de course, ils peuvent tre rappelés en arrière par un ressort ou tout autre dispositif approprié.
Les surfaces frappantes des marteaux sont prévues, travaillées et traitées de telle sorte que leur frappe soit ex- cessivement nette. Suivant les besoins (utilisation d'une trame grosse ou fine, rugueuse ou lisse), on pourra varier, par des procédés appropriés, la vitesse de rotation, c'est-à-dire régler la violence du choc, par exemple en modifiant l'amplitude de la cource du marteau, sa masse utile ou son équilibrage, en coupant le courant avant la fin de la course du marteau etc...
Un dispositif mécanique démultiplié par deux par rapport au nombre de tours du métier ou un distributeur alternatif à touches 16 ou tout autre combinaison électrique convenablement commandée par l'arbre principal du métier, permettent de mettre en circuit au moment voulu l'un ou l'autre des moteurs lance. navette, 17,18.
Un dispositif de commande télémécanique et électroma- gnétique permet de mettre en marche avant, arrière et d'arrêter le métier à la demande, par simple action sur des boutons tels que SI,23,Se de mettre le métier en marche arrière et de l'arrêter automatiquement, par déclenchement d'un dispositif de sécuité tuteurs de navette, de fil, de tension du tissu ou autres, chaque fois que se produit un incident de marche, tel que navette non rentrée dans son logement, rupture d'un fil de chaîne ou de trame, mauvaise tension du tissu etc...de telle sorte que le métier arrêté- que le mouvement d'arrêt soit commandé ou automatique .
se remette toujours automatiquement en place, dans
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la position de travail, étant précisé que s'il a été arrêté alors qu'il marchait normalement, il est prèt pour le nouveau départ, qu'il ne pourra repartir au contraire si le métier s'est immobilié à la suite d'une anomalie de marche - qu'il soit commandé par un moteur ou à la main m que si cet accident a été réparé.
Les leviers tuteurs de navette de rupture de contact (fig. 14) conportent un levier oscillant 49, qui vient s'appuyer sur la navette 19 lorsque celle-oi est dans son logement, établi a- sant grâce à un galet 50 qui vient appuyer sur un levier de rup- ture de contact 51 pouvant osciller autour de son axe, un contact 52 sur la borne 53;
lorsque la navette n'est pas dans son logement la rupture de contact se produit sur la borne 53 et le disjoncteur inverseur de commande du moteur électrique du métier est alors déconnecté*
Au départ de la navette 19, et pendant le temps cor- respondant à la durée normale de son trajet d'un cote à l'autre du métier,, deux bras de levier 56, convenablement réglés et montés par exemple sur la barre à peignes, viennent s'appuyer sur les tâteurs de navette 49, et empêcher pendant ce temps la rupture du courant
Un dispositif avec ressorts interposé 55, ou tout autre système équivalent, peut permettre, si on le juge utile, l'établis** sement à fond de course du contact sur la borne 54 pour la mise en marche arrière du moteur,
ce qui freine tout d'abord le métier encore entraîné par sa force viveo Cette commande de marche arrière vient en supplément de la commande par le contacteur-de marche arrière 70 indiqué plus loin et est branché en parallèle avec elle, elle se coupe automatiquement, grâce à la came à dents, 11 (fig 2) montée sur l'arbre principal 9 qui comporte 2 chiens 12 et 23, dont l'un 12 sert à limiter la course du métier 'en marche arrière et appuie normalement sur la came 11, tandis que l'autre 13,"convenablement disposé dans l'ensemble du circuit électrique, normalement retenu en arrière par l'électro- aimant de verrouillage 15 est libéré au contraire par cet électro-
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aimant,
en cas de déclenchement d'un des dispositifs de sécurité et vient s'engager dans une dent 69 de forme appropriée établie- sant par un contacteur 70 la marche arrière*
Le moteur tourne en arrière freinant la force vive du métier qui tourne à son tour également en arrière. La camme 11 repousse alors le chien 13 en coupant le courant de marche arrière qui avait été établi lorsque le chien commentait à s'en. gager dans 1 a dent 69,
Finalement le métier s'immobilise automatiquement dans une position voulue,
en principe la position de mise en marche avec commande de sa rotation dans le sens normale mise en mar- ohe qui ne pourra d'ailleurs se produire - si le métier s'est immobilisé à la suite d'une anomalie de marche - qu'il soit commandé par le moteur ou à la main que si cet accident de marche a été réparé.
La fig. 19 représente le schéma électrique de l'ensem- ble des commandes de la navette et du métier telles que décrites
EMI10.1
ci-dès sus
Certains tissus. notamment les tissus légers peuvent donner lieu à des effets de détension nuisibles dans les lisières par suite de la plus grande facilité d'étirage du tissu sur les bords* Pour remédier à cet inconvénient on peut interposer après le passage du tissu sur la barre à ouvrage 9 un appareil qpéoial de tension des lisières (fig. 15) constitué par exemple par un rouleau 38 de petit diamètre ayant une longueur légèrement infé. rieure à la largeur du tissu et terminé sur les borda par des parties légèrement coniques, le plus grand diamètre se trouvant vers l'extérieur.
La longueur totale de cet ensemble sera bien entendu au moins égale à la largeur du tissu*
En passant sur ce rouleau, les lisières seront centrai- nées à une vitesse circonférentielle supérieure à celle des autres parties du tissu appliquées sur la partie cylindrique, de ce fait les lisières subiront un effort de tension supplémentaire destiné à remédier à la détension constatée sur les lisières*
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Ce3 rouleau sera normalement entraîné par le tissu qui est appliqué sur sa partie cylindrique,et qui est enroulé auto- matiquement par le rouleau de tissu 39, mais ce rouleau pourrait 'être commandé par un mécanisme spécialement approprié.
Pour que le tissu adhère mieux sur le rouleau 38, il peut 'être prévu avec stries ou muni de feutre, de toile ou de poudre émeri collé ou de tout autre produit ou moyen facilitant l'adhérence que l'on veut obtenir pour l'entraînement du tissus
Le rouleau de chaîne 26 est freiné à la façon habituel.... le (fig. 16) par une lanière de friction 57 à tension réglable par un ressort 58, ou commandé par,un dispositif mécanique spé- cial avec roue à rochets 59 par exemple (fig. 17) combiné de telle sorte que l'on puisse prendre une ou plusieurs dents sui- vant le dessin à obtenir. Oe dispositif est actionné par une Jacquard ou tout autre système équivalent.
L'espacement des trames qui se fait sans difficultés d'aucune sorte, de façon régulière ou irrégulière, permet de faire@des tissus à jours, genre dentelles; seul ou combinés avec des tissus pleins. Ces tissus peuvent 'être prévus pour introduire des garnitures, ru- bans, lacettes ou autres ou simplement pour broder dedans ou pour séparer, par'un espacement convenable des trames à un endroit déterminée les tissus ou les objets fabriqués d'une façon plus commode et pour un nombre de trames exactement comptées, ou enfin pour séparer les tissus d'une distance suffisante pour qu'en coupant on puisse faire des franges.
A la partie Inférieure du métier le rouleau 39 d'en.... roulement du tissu est animé d'une vitesse fonotion de la Ion... gueur qui vient d'être fabriquée, longueur essentiellement va- riable suivant le serrage ou l'ajourage du tissu*
La tension convenable d'enroulement du tissu peut 'être obtenue (fige le) à l'aide d'un système à ressort 60 tiré par un bras 61 fixé sur la barre à peignes 6 dont l'amplitude variera,suivant le point d'attache 62 du ressort réglable le long de ce bras.
L'effort de traction de ce ressort 60 est
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pour partie contrebalancé par un ressort antagoniste 6 fixé d'une part au bâti du métier et d'autre part à une pièce 64- terminant le premier ressort 60- fixée sur une roue folle 65 montée sur l'axe 66 du rouleau d'enroulement du tissu*
Cette roue folle 65 sera donc animée d'un mouvement alternatif plus ou moins grand et puissant, suivant que le res- sort de dessous 63 sera aussi fort ou moins fort que celui de dessus.
A la partie supérieure de cette roue folle 65 est montée un chien 67 qui aura pour but de tirer sur une roue dentée 68 fixée sur le rouleau d'enroulement 39 et dans son mouvement d'entraîner plus ou moins de tissu à enrouler suivant la tension de celui-ci.
Un chien d'arrêt 71 fixé au support du rouleau ou au bâti du métier empêche le rouleau 39 de tourner en arrière et le tissu de se dérouler*
Pour faire varier la puissance d'enroulement il suffit de choisir les ressorts en particulier celui de dessous 63 et de régler convenablement sur le bras 61 le point d'attache 62 du ressort supérieur 600
Ainsi le rouleau de tissu commandé d'une façon auto- matique emboit le tissu au fur et à mesure de sa faorication, et en même temps lui donne la tension nécessaire suivant qu'il s'agit d'un tissu épais ou léger ou qu'il s'agit d'emboire, d'une façon régulière ou irrégulière les tours faits au métiero