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" Perfectionnements au mécanisme de battage pour métiers à tisser ".
La présente invention concerne des métiers à tisser et a pour but de fournir un mécanisme de battage perfectionné qui permet de donner une partie accrue du cycle du métier à la course de la navette de telle façon que tandis que le cy- cle du métier peut être accéléré, la vitesse de la navette ne doit pas être augmentée.
La présente invention comprend le montage et le fonc- tionnement du peigne et du battant séparément des boîtes à navette, le peigne, le battant et les 'boites à navette se mouvant ensemble vers la position de battage pendant le temps que la navette passe à travers l'espace du peigne, après quoi les boîtes de navette ralentissent tandis que le peigne et le battant se meuvent vers l'avant avec une vites- se accrue pour effectuer le battage, après quoi le battant retourne et atteint les boîtes à navette avec lesquelles il se meut en alignement vers l'arrière vers la position initia - le pendant la course de la navette à travers l'espace du pei-
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gne.
L'invention comprend en outre l'emploi de moyens qui, s la navette s'entre pas dans une boîte à navette avant l'opé- ration de battage, empêchent le peigne et le battant de se mouvoir vers l'avant pour effectuer le battage. Le métier est également arrêté par un mécanisme de débrayage.
La présente invention comprend en outre les moyens per- fectionnés décrits ci-après pour actionner le peigne et le battant, les bottes à navette et le dispositif de sûreté pour emp%cher le battage si la navette n'est pas dans sa boîte,et le moyen d'amener doucement le métier à l'arrêt.
Dans les dessins explicatifs annexés .
La f ig. 1 est une vue générale du mécanisme actionnant la boîte à navette, le peigne et le battant, disposé sous une forme appropriée conformément à la présente invention, le peigne étant représenté dans la position du battage.
La fig. 2 montre le mécanisme de la fig. 1 lorsque le battage est arrêté du fait que la navette n'entre pas dans une botte à navette.
La fig. 3 montre le mécanisme de la fig. 1 qui actionne le peigne et le battant.
La fig. 4 montre le mécanisme de la fig. 1 qui actionne chaque boite à navette .
La fig. 5 est une vue analogue à la fig. 2 mais montrant une disposition modifiée de mécanisme °'actionnement.
La fig. 6 est une vue semblable à la fig. 3 et la fig.
7 une vue semblable à la fig. 4, mais montrant le mécanisme modifié de la fig. 5.
La fig. 8 est une vue semblable à la fig. 2 mais mon- trant une autre disposition modifiée du mécanisme.
La fig. 9 montre la disposition de la fig. 8 avec les pièces dans la position de battage.
On a désigné par a sur les fig. 1 à 4 une boîte à navet- te . Celle-ci est portée par deux bras ou épées b, c ayant
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leurs pointa de pivotement respectivement en d et e . Le bras ± est relié en vue du fonctionnement par la bielle f à un excentrique g qui sert à faire mouvoir la boîte à navet- te vers l'avant et vers l'arrière sur une distance constan- te .
Les deux bras b et ± diffèrent de longueur, le bras antérieur b étant plus court que le bras postérieur e . Ceci est un point important parce que cela donne la certitude que le trajet de la base des boîtes à navette, sur laquelle la navette repose lorsqu'elle est dans la boîte, se maintient dans l'alignement de la rangée inférieure h des fils de chaîne de telle façon que la navette peut passer dans le pas de la chaîne lorsque les boîtes à navette sont très près de l'extrémité antérieure de leur course, et peut être reçue par la boite de l'autre c8té du métier lorsque les boites à na- vette ont reculé à partir de leur position antérieure .
Sur les deux boîtes à navette se trouve un bras i qui est maintenu dans la position inférieure représentée à la fig. 4 lorsqu'il y a une navette dans la boîte, mais qui est soulevé par la pression d'un ressort vers la position repré- sentée à la fig. 2 lorsque la navette est absente de la boî- te à navette. La fonction du bras 1 sera décrite plus loin.
Il doit être bien entendu qu'il y a une boîte à navette de chaque côté du métier, toutes deux avec montage et fonction- nement similaires.
Le battant j. et le peigne k constituent une seule unité de fonctionnement, séparée des boites à navette, montée sur deux paires de bras ou d'épées m, n pivotant sur les marnes axes d, e que les bras b, c, de longueur analogue à celle de ces bras, de telle façon que le battant a la même trajec- toire de mouvement que les boites à navette . Le point de pivotement et de liaison du bras m au battant forme égale- ment le point de liaison de deux bielles reliées ensemble p, dont la dernière est reliée à un levier r sur lequel se trouve un galet 9 qui circule dans la rainure de came ou
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la voie t, prévue clans l'organe rotatif u.
On a relié au bras n un levier d'arrêt destiné à venir en prise avec le bras i indiqué précédemment et ce levier d'arrêt est relié à la bielle et au levier r par les trois bielles reliées ensemble w. et y . Une plaque z fixée sur la bielle p et qui s'étend au-dessus de la bielle q, empêche ces bielles de se mettre dans une position amenant leur point de pivote-
1 ment de liaison p en-dessous d'une ligne joignant leurs points de pivotement o, p1, et ql .
La voie de came est établie de telle façon quelle donne, une vitesse relativement lente de mouvement au battant et au peigne tandis que ces derniers se meuvent avec les boîtes à navette, mais que lorsque les boîtes à navette achèvent leur mouvement vers l'avant, la voie de cames t donne une ra- pide vitesse de mouvement au battant et au peigne pour effectuer le battage et pour ramener le battant et le peigne dans une position dans laquelle ils se mettent en alignement avec les boites à navette et se meuvent de nouveau avec celles-ci.
La fig. 1 montre le battant et le peigne avancés jus- que dans la position de battage, et on remarquera que les bielles p et q sont en alignement et agissent comme un pous- sard pour transmettre le mouvement du levier r au bras n et ainsi au battant et au peigne.
Il y a une pièce al appelée le renflement sur chaque boite à navette, pièce qui est pressée vers l'extérieur vers la position représentée à la fig. 1 lorsque la navette est dans la boîte, et qui occupe la position représentée à la fig. 2 lorsqu'il n'y a pas de navette dans la boîte. Cette pièce al prend appui contre une saillie réglable a2 du le- vier a3 qui se trouve sur un axe sur lequel est fixé le le- vier d'arrêt i.
Si pour une raison quelconque la navette s'accroche dans
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àe pas de la chaîne et n'entre pas dans la boîte à navette, le bras 1 se trouve alors dans la position représentée à la fig. 2 et vient en prise avec le levier d'arrêt v lorsque la voie de came t déplace le levier r vers l'avant pour don- ner un mouvement d'avancement au battant et au peigne .
Pendant ce mouvement,le levier v tourne autour de son pivot v1 sur le bras n et pousse les bielles , x, y, p et q vers les positions représentées à la fig. 2, avec ce résultat que le mouvement du levier r qui normalement donne le mouvement de battage au battant et au peigne, déplace simplement les bielles 2 et q hors d'alignement tandis que le bras n reste stationnaire . De cette manière aucun battage n'est effectué et on évite une détérioration des fils de chaîne par la na- vette accrochée . Pour plus de commodité on peut dire que l'action du bras 1. et du levier d'arrêté est de briser le joint à articulation p, q, entre le levier r et le 'bras n, par lequel le battant et le peigne sont déplacés pour effec- tuer le battage.
A l'axe a4 portant le bras i on a fixé un bras 50 tourné en sens opposé du bras 1 et lorsque la navette en entrant dans la boîte à navette presse en arrière le renfle- ment al contre le levier a , le levier a3 soulevé le bras 50 au-dessus de la pièce 51 appelée la grenouille , en même temps qu'il abaisse le bras 1 hors de l'arrêt v, et de cette façon , le métier continue à fonctionner. Lorsque le bras i n'est pas abaissé par le levier a3, c'est-à-dire lorsque la navette n'est pas entrée dans la boîte à navette, le bras 50 vient en prise avec le butoir 51 et le presse vers l'avant contre un ressort 52.
Le butoir 51 est attaché à une tige de liaison 53 qui attire un frein 54 sur la roue de frein 55 et en même temps l'extrémité antérieure de la tige de liaison est poussée vers l'avant contre la poignée de démarrage 56 qui est poussée hors de 1'arrêt usuel 57 et débraye ou arrête le métier . Dans son mouvement vers
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l'avant, le butoir 51 ne vient contre aucun arrêt fixe et permet au métier de marcher au delà du centre antérieur, de sorte que dans l'arrêt du métier il n'y a pas de choc brus- que et que le métier s'arrête doucement contre le ressort 52 du butoir 51 et le frein 54.
Le peigne, le battant et les boltes navette se meu- vent ensemble vers la position de battage pendant que
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.se- dl/G>t temps que mot la navette à. eir9ulClr dans l'espace du peigne.
Dès que la navette quitte l'espace du peigne et est dans sa boite , les boîtes ralentissent tandis que le peigne et le battant se meuvent vers l'avant à une vitesse accrue pour effectuer le battage. Le battant et les boîtes à navette vien- nent au repos au même moment mais le peigne est mis en posi- tion bien à l'avance de l'alignement des boites à navette.
Le battant et les boîtes à navette commencent à se mouvoir vers l'arrière simultanément, mais comme le battant circule beaucoup plus vite que les boîtes à navette, il vient bien- t8t en alignement avec celles-ci et la navette peut alors entrer dans l'espace de peigne pour une autre chasse ou lan- çage . Le battant et les boîtes à navette se meuvent alors vers l'arrière en alignement l'un avec les autres.
Il est à remarquer que les boîtes à navette se meu- vent seulement sur environ la moitié de la distance parcou- rue par les boites à navette d'un métier ordinaire et doivent par conséquent circuler seulement à la moitié de la vitesse normale d'une botte à navette . Le battant et le peigne circulent avec les bottes à navette jusqu'à ce que la navet- te soit mise en boîte, et sont ensuite accélérés rapidement et complètent le voyage pour effectuer le battage et revenir dans une position en alignement avec les boîtes à navette à une vitesse relativement rapide .
Cette accélération de Itération effective de battage permet de réduire encore davantage la vitesse des boites à navette et permet ainsi d'assigner une plus grande partie du cycle du métier à l'opé-
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ration de chasse, ce qui a pour résultat que le cycle du métier peut être accéléré, sans accélération ou même avec un ralentissement des navettes. Ainsi, parmi les 3600 d'un cycle du métier, 2400 peuvent être occupés par le cycle de circulation de la navette .
Comme le battant et les bottes à navette ont un mouvement en arc de cercle qui correspond sensiblement à l'alignement de la rangée inférieure de fils de chaîne dans le pas, la navette peut entrer dans le pas très tôt et quitter le pas et entrer dans les boites à na- vette/ très tard dans le cycle du métier, ce qui donne à la navette.un long temps pour circuler d'un côté à l'autre.
Comme le poids du battant et du peigne est beaucoup moindre que celui du battant, du peigne et des boites à na- vette usuels, la vitesse accrue de battage n'implique pas une augmentation correspondante de puissance consommée et d'usure du mécanisme de battage.
La variante représentée aux fig. 5,6 et 7 diffère de 1@ disposition représentée aux fig. 1-4 principalement sous le rapport des moyens prévus pour empêcher le battage lorsque la navette est accrochée dans le pas et ne pénètre pas dans la boîte à navette . Dans ce cas, le bras 2 qui porte le galet 3 roulant dans la voie de came 4 est relié par pivot à un levier 5 qui pivote en 6 sur le bras postérieur ou l'é- pée 7 portant le battant 8 et le peigne 9. Le bras 10, qui est déplacé par un mécanisme actionné par le renflement de navette, est monté sur l'extrémité supérieure du levier 5 et l'extrémité inférieure de ce dernier est reliée par pi- vot aux bielles articulées 11, 12, la bielle 12 pivotant autour d'un pivot fixe 13. Un arrêt 30 limite le mouvement vers le haut de la bielle 12.
Un ressort 51 tend à attirer la bielle 12 toujours vers l'arrêt et à la maintenir con- tre celui-ci. Une bielle 14 pivotant sur la broche par la- quelle les bielles 11 et 12 sont reliées ensemble est fixée à une bielle 15 attachée au levier 16 pivotant en 17 et à
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une bielle 18 pivotant autour d'un point fixe 19. Lorsque par suite de ce que la navette est accrochée dans le pas de la chaîne, le bras 10 reste abaissé, il vient en prise avec l'extrémité supérieure du levier d'arrêt et lorsque le le- vier 5 est déplacé par la tige 2 et la voie de came 4, le levier 16 tourne autour de son pivot 17 et attire la bielle 15 vers la gauche en attirant ainsi les bielles 14 et 18 plus en alignement ce qui a pour résultat que les bielles arti- culées 11 et 12 sont déplacées hors d'alignement, comme le montre la fig. 5.
Le levier 5 n'imprime donc aucun mouvement vers l'avant au bras ou à l'épée 7 et au battant ou au peigne après que le bras 10 a commencé à déplacer le levier d'arrêt 16. Cette disposition est semblable à celle antérieurement décrite en ce qu'elle utilise des bielles articulées qui son amenées hors d'alignement pour empêcher le battant et le peigne d'être amenés dans la position de battage lorsque la navette est accrochée dans le pas.
Les dispositions pour arrêter le métier lorsque la na- vette n'entre pas dans la boîte de la navette sont sembla- bles à celles décrites à propos des fig. 1-4.
Les boites à navette a sont déplacées par une voie de came 20 (voir fig. 7),une tige 21 et des bras ou des épées 22, 23 qui sont semblables à ce qui a été décrit aux fig.
1 à 4.
Dans la disposition représentée aux fig. 8 et 9 ,il Y a une rainure de came 24 dans un organe 25 tournant autour d'un point fixe 26 et mis en oscillation par la manivelle 27 et la tige 28, cet organe 25 étant relié par une bielle 29 à l'épée ou au bras postérieur 33 qui porte la boîte à navette des deux côtés du métier . Il y a une disposition semblable de chaque côté du métier.
On a prévu une tige de liaison 34 portant à une extré- mité un galet 35, qui pénètre dans la rainure de came 24, l'autre extrémité de la tige étant articulée à l'épée ou au
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bras postérieur 36 portant le battant 3'7-et le peigne 38.
En un point intermédiaire, la tige 34 est reliée par les bielles articulées 30)et 40 à un point de pivotement 41 sur le bras ou l'épée 36. Un arrêt 42 monté à pivot sur la bielle 40 est soulevé par un ressort ou un autre moyen lors- que la navette est dans la boîte à navette et est abaissée lorsque la navette n'est pas dans sa boîte . Lors de l'ébaissement, l'extrémité de l'arrêt 42 vient en prise avec un butoir 43 qui, lorsque le bras ou l'ép@@ 36 est déplacée- vers l'avant par la rainure de came 24 et la tige 34, fait tourner le levier 40 autour de son pivot 41 et oblige le galet 35 de la tige 34 situé dans la voie 24 à s'abaisser dans cette dernière de sorte qu'aucun mouvemnt supplémentaire- vers l'avant n'est imprimé au bras ou à l'épée 56 et au bat- tant et au peigne . Aucun mouvement de battage ne se produit par conséquent.
Les positions des pièces lorsque le batta- ge est effectué sont représentées à la fig. 9, et lorsque le battage n'est pas effectué, à la fig .8.
Les dispositions pour arrêter le métier sont semblables dans cette forme de réalisation de l'invention à ce qui est décrit aux figs. 1-4.
Dans toutes les formes de l'invention, les deux boites à navette et le battant et le peigne sont portés par des paires de bras ou d'épée, destinées à donner aux boites à navette et au battant et au peigne des mouvements qui main- tiennent la voie de la navette d'une botte à l'autre juste en dessous de l'alignement des fils de chaîne inférieurs du pas, de sorte que la navette peut entrer dans le pas très t8t et le quitte pour entrer dans les boîtes à nayette très tard dans le mouvement vers l'avant et vers l'arrière des boites à navette . La disposition permet également au bat- tant de se mouvoir bien en dessous du tissu lors du battage, ce qui donne plus d'espace pour les temples du métier.
Dans toutes les formes de l'invention également, le mécanisme pou @
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empêcher le battage comprend des bielles articulées qui sont am'enées hors d'alignement lorsque la navette a été accrochée dans le pas et n'est pas centrée dans la boite à navette.Ce mécanisme est relié en vue du fonctionnement à un mécanisme de débrayage.
Le mécanisme de débrayage est semblable au mécanisme de débrayage usuel d'un métier à peigne fixe, mais grâce au dispositif de sûreté déjà décrit, dans lequel le battage ne se produit pas lorsque la navette n'entre pas dans la boîte,le métier peut être amené à l'arrêt doucement vu que les butoirs tel que 51 (fig. 1 et 2) ne rencontrent pas un arrêt mais permettent au métier de continuer au delà du poin- de battage. Le métier peut ainsi être mis à l'arrêt avec un mouvement doux, bien qu'il se meuve beaucoup plus rapi- dement que ce n'est possible lorsqu'on utilise le mécanis- me usuel de débrayage d'un métier ordinaire .
On remarquera que la pleine course des boites à navet- te peut valoir de la moitié à deux tiers de la pleine cour- se des battants et du peigne . Par suite de l'accélération du battant du peigne pour l'opération de tattage, jusqu'à 250 à 2700 du cycle du métier peuvent être pris par le pas- sage de la navette à travers le pas formé par les fils de chaîne lorsqu'une chasse positive est employée, et jusqu'à 200 à 2400 lorsqu'une chasse négative est employée. La lon- gueur de course du battant et du peigne est celle d'un mé- tier ordinaire , tandis que celle des boites est beaucoup moindre, ce qui implique une réduction considérable de l'avance sur le métier.
Les boites se meuvent vers l'avant et vers l'arrière avec un mouvement continu mais comme elles circulent seule- ment sur la moitié de la distance de circulation d'un mé- tier ordinaire, le séjour au centre antérieur est environ deux fois aussi long que celui d'un métier ordinaire. ceci est des plus priant, lorsque ce métier est employé com-
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me métier automatique vu que ceci donne deux fois le temps d'un cycle du métier pour le mécanisme de commande du change- ment automatique de bobine ou du changement de navette pour faire le changement.
REVENDICATIONS.
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1. Dans le mécanisme de battage de métiers à tisser,le montage et le fonctionnement du peigne et du battant séparé- ment des bottes à navette, le peigne, le battant et les boî- tes à navette se mouvant ensemble vers la position de batta- ge pendant le temps que la navette circule à travers l'es- pace du peigne, après quoi les boites à navette ralentissent tandis que le peigne et le battant se meuvent vers l'avant à une vitesse accrue pour effectuer le bagage , puis le battant retourne et rattrape les boîtes à navette avec les- quelles il se meut en alignement vers l'arrière jusqu'à la position initiale pendant la course de la navette à travers l'espace du peigne.
2. Dans le mécanisme de battage de métiers à tisser,le montage du peigne et du battant comme une unité, séparément des boîtes à navette, et l'emploi de moyens qui déplacent le battant et le peigne, et les boites à navette ensemble vers la position de battage pendant environ la moitié à deux tiers de la course pleine de battage, et ensuite ralentissent les boites à navette tout en augmentant la vitesse du peigne et du battant pour effectuer le battage, le peigne et le battant retournant vers un point dans l'alignement des boites à navette et se mouvant ensuite avec celles-ci vers leur position initiale.
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"Improvements to the threshing mechanism for looms".
The present invention relates to looms and aims to provide an improved threshing mechanism which enables an increased part of the loom cycle to be given to the shuttle stroke so that while the cycle of the loom can be shifted. accelerated, the shuttle speed should not be increased.
The present invention includes mounting and operating the comb and flapper separately from the shuttle boxes, with the comb, flapper and shuttle boxes moving together to the threshing position during the time the shuttle passes through. the comb space, after which the shuttle boxes slow down as the comb and flapper move forward with increased speed to effect threshing, after which the flapper returns and reaches the shuttle boxes with which it moves in rearward alignment to the initiated position during the shuttle stroke through the peg space.
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annoyance.
The invention further comprises the use of means which, if the shuttle does not enter a shuttle box before the threshing operation, prevents the comb and the flapper from moving forward to effect the threshing operation. threshing. The loom is also stopped by a clutch mechanism.
The present invention further comprises the improved means described below for actuating the comb and the flapper, the shuttle boots and the safety device to prevent threshing if the shuttle is not in its box, and the means of gently bringing the loom to a standstill.
In the accompanying explanatory drawings.
The f ig. 1 is a general view of the mechanism operating the shuttle box, the comb and the flapper, arranged in a suitable form in accordance with the present invention, the comb being shown in the threshing position.
Fig. 2 shows the mechanism of FIG. 1 when threshing is stopped because the shuttle does not enter a shuttle boot.
Fig. 3 shows the mechanism of FIG. 1 which operates the comb and the clapper.
Fig. 4 shows the mechanism of FIG. 1 which operates each shuttle box.
Fig. 5 is a view similar to FIG. 2 but showing a modified arrangement of the actuation mechanism.
Fig. 6 is a view similar to FIG. 3 and fig.
7 a view similar to FIG. 4, but showing the modified mechanism of FIG. 5.
Fig. 8 is a view similar to FIG. 2 but showing another modified arrangement of the mechanism.
Fig. 9 shows the arrangement of FIG. 8 with the parts in the threshing position.
We denote by a in FIGS. 1 to 4 a turnip box. This is carried by two arms or swords b, c having
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their pivot points respectively at d and e. The ± arm is connected for operation by the connecting rod f to an eccentric g which serves to move the turnip box forwards and backwards a constant distance.
The two arms b and ± differ in length, the anterior arm b being shorter than the posterior arm e. This is important because it gives certainty that the path of the base of the shuttle boxes, on which the shuttle rests when in the box, maintains alignment with the lower row h of the warp threads. so that the shuttle can pass in the chain pitch when the shuttle boxes are very close to the front end of their stroke, and can be received by the box on the other side of the loom when the boxes are not - vette retreated from their previous position.
On the two shuttle boxes there is an arm i which is held in the lower position shown in FIG. 4 when there is a shuttle in the box, but which is lifted by the pressure of a spring towards the position shown in FIG. 2 when the shuttle is missing from the shuttle box. The function of the arm 1 will be described later.
It should be understood that there is a shuttle box on each side of the loom, both with similar set-up and operation.
The clapper j. and the comb k constitute a single operating unit, separate from the shuttle boxes, mounted on two pairs of arms or swords m, n pivoting on the marls axes d, e that the arms b, c, of length similar to that of these arms, so that the leaf has the same movement path as the shuttle boxes. The pivot point and connection of the arm m to the leaf also forms the point of connection of two connecting rods connected together p, the last of which is connected to a lever r on which there is a roller 9 which runs in the cam groove or
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the channel t, provided clans the rotary member u.
A stop lever has been connected to the arm n intended to engage with the arm i indicated above and this stop lever is connected to the connecting rod and to the lever r by the three connecting rods connected together w. and y. A plate z fixed to the connecting rod p and which extends above the connecting rod q, prevents these connecting rods from putting themselves in a position causing their pivot point.
1 link ment p below a line joining their pivot points o, p1, and ql.
The cam track is established in such a way that it gives a relatively slow speed of movement to the leaf and the comb as the latter move with the shuttle boxes, but when the shuttle boxes complete their forward movement, the cam track t gives a fast speed of movement to the leaf and the comb to effect the threshing and to return the leaf and the comb to a position in which they line up with the shuttle boxes and move again with these.
Fig. 1 shows the clapper and the comb advanced to the threshing position, and it will be noted that the connecting rods p and q are in alignment and act as a push to transmit the movement of the lever r to the arm n and thus to the clapper and with a comb.
There is a part a1 called the bulge on each shuttle box, which part is pressed outward to the position shown in fig. 1 when the shuttle is in the box, and which occupies the position shown in FIG. 2 when there is no shuttle in the box. This part a1 bears against an adjustable projection a2 of the lever a3 which is located on an axis on which the stop lever i is fixed.
If for some reason the shuttle gets caught in
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in the chain and does not enter the shuttle box, the arm 1 is then in the position shown in fig. 2 and engages with the stop lever v when the cam track t moves the lever r forward to give an advancing movement to the leaf and the comb.
During this movement, the lever v turns around its pivot v1 on the arm n and pushes the connecting rods, x, y, p and q towards the positions shown in fig. 2, with the result that the movement of the lever r which normally gives the threshing movement to the clapper and the comb, simply moves the connecting rods 2 and q out of alignment while the arm n remains stationary. In this way no beating is carried out and damage to the warp threads by the hooked boat is avoided. For convenience we can say that the action of the arm 1. and the stop lever is to break the articulation joint p, q, between the lever r and the 'arm n, by which the leaf and the comb are moved to perform threshing.
To the axis a4 carrying the arm i an arm 50 has been fixed, turned in the opposite direction to the arm 1 and when the shuttle, entering the shuttle box, presses the bulge al against the lever a backwards, the lever a3 is raised. the arm 50 above the part 51 called the frog, at the same time as it lowers the arm 1 out of the stop v, and in this way the loom continues to operate. When the arm i is not lowered by the lever a3, that is to say when the shuttle has not entered the shuttle box, the arm 50 engages with the stopper 51 and presses it towards it. 'front against a spring 52.
The stopper 51 is attached to a link rod 53 which attracts a brake 54 on the brake wheel 55 and at the same time the front end of the link rod is pushed forward against the starter handle 56 which is pushed. out of the usual stop 57 and disengages or stops the loom. In his movement towards
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front, the stopper 51 does not come against any fixed stop and allows the loom to walk beyond the anterior center, so that when the loom stops there is no sudden shock and the loom s 'gently stops against the spring 52 of the stopper 51 and the brake 54.
The comb, the flapper and the shuttle bolts move together towards the threshing position while
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.se- dl / G> t time that word the shuttle to. eir9ulClr in the comb space.
As soon as the shuttle leaves the comb space and is in its box, the boxes slow down while the comb and flapper move forward at increased speed to effect threshing. The flapper and the shuttle boxes come to rest at the same time, but the comb is put into position well in advance of the alignment of the shuttle boxes.
The flapper and the shuttle boxes start to move backward simultaneously, but since the flapper travels much faster than the shuttle boxes, it does come into alignment with them and the shuttle can then enter the box. comb space for another hunt or launch. The flapper and shuttle boxes then move rearward in alignment with one another.
It should be noted that the shuttle boxes move only about half the distance traveled by the shuttle boxes of an ordinary loom and therefore must travel only at half the normal speed of a machine. shuttle boot. The flapper and comb circulate with the shuttle boots until the turnip is boxed, and then are quickly accelerated and complete the trip to perform the threshing and return to a position in alignment with the shuttle boxes at a relatively fast speed.
This acceleration of the effective threshing iteration makes it possible to further reduce the speed of the shuttle boxes and thus allows a greater part of the loom cycle to be assigned to the ope
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hunting ration, which has the result that the cycle of the trade can be accelerated, without acceleration or even with a slowing down of the shuttles. Thus, among the 3600 of a trade cycle, 2400 can be occupied by the circulation cycle of the shuttle.
Since the clapper and the shuttle boots have an arcuate motion that substantially matches the alignment of the lower row of warp threads in the stride, the shuttle can enter the stride very early and leave the stride and enter the stride. shuttle boxes / very late in the trade cycle, which gives the shuttle a long time to travel from side to side.
As the weight of the clapper and the comb is much less than that of the clapper, the comb and the usual shuttles, the increased threshing speed does not imply a corresponding increase in power consumption and wear of the threshing mechanism. .
The variant shown in FIGS. 5, 6 and 7 differs from the arrangement shown in FIGS. 1-4 mainly in relation to the means provided to prevent threshing when the shuttle is hooked in the pitch and does not enter the shuttle box. In this case, the arm 2 which carries the roller 3 rolling in the cam track 4 is connected by a pivot to a lever 5 which pivots at 6 on the rear arm or the sword 7 carrying the leaf 8 and the comb 9 The arm 10, which is moved by a mechanism actuated by the shuttle bulge, is mounted on the upper end of the lever 5 and the lower end of the latter is connected by a pivot to the articulated connecting rods 11, 12, the connecting rod 12 pivoting around a fixed pivot 13. A stopper 30 limits the upward movement of the connecting rod 12.
A spring 51 tends to attract the connecting rod 12 still towards the stop and to hold it against the latter. A connecting rod 14 pivoting on the spindle by which the connecting rods 11 and 12 are connected together is attached to a connecting rod 15 attached to the lever 16 pivoting at 17 and to
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a connecting rod 18 pivoting around a fixed point 19. When, as a result of the shuttle being hooked in the chain pitch, the arm 10 remains lowered, it engages with the upper end of the stop lever and when the lever 5 is moved by the rod 2 and the cam track 4, the lever 16 rotates around its pivot 17 and attracts the connecting rod 15 to the left thereby drawing the connecting rods 14 and 18 more in alignment which has as a result, the articulated connecting rods 11 and 12 are moved out of alignment, as shown in FIG. 5.
The lever 5 therefore does not impart any forward movement to the arm or the sword 7 and the clapper or the comb after the arm 10 has started to move the stop lever 16. This arrangement is similar to that previously. described in that it uses articulated connecting rods which are brought out of alignment to prevent the flapper and comb from being brought into the threshing position when the shuttle is hooked in the pitch.
The arrangements for stopping the loom when the shuttle does not enter the shuttle box are similar to those described with regard to figs. 1-4.
The shuttle boxes a are moved by a cam track 20 (see fig. 7), a rod 21 and arms or swords 22, 23 which are similar to what has been described in figs.
1 to 4.
In the arrangement shown in FIGS. 8 and 9, there is a cam groove 24 in a member 25 rotating around a fixed point 26 and set in oscillation by the crank 27 and the rod 28, this member 25 being connected by a connecting rod 29 to the sword or the rear arm 33 which carries the shuttle box on both sides of the loom. There is a similar layout on each side of the loom.
There is provided a connecting rod 34 carrying at one end a roller 35, which penetrates into the cam groove 24, the other end of the rod being articulated to the sword or to the sword.
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rear arm 36 carrying the leaf 3'7-and the comb 38.
At an intermediate point, the rod 34 is connected by the articulated connecting rods 30) and 40 to a pivot point 41 on the arm or the sword 36. A stop 42 pivotally mounted on the connecting rod 40 is lifted by a spring or a other way when the shuttle is in the shuttle box and is lowered when the shuttle is not in its box. During lowering, the end of the stop 42 engages a stopper 43 which, when the arm or throat 36 is moved forward through the cam groove 24 and the rod 34 , turns the lever 40 around its pivot 41 and forces the roller 35 of the rod 34 located in the track 24 to be lowered into the latter so that no additional forward movement is imparted to the arm or with the sword 56 and the clapper and the comb. No threshing movement therefore occurs.
The positions of the parts when the threshing is carried out are shown in fig. 9, and when the threshing is not carried out, in fig. 8.
The arrangements for stopping the loom are similar in this embodiment of the invention to what is described in figs. 1-4.
In all the forms of the invention, the two shuttle boxes and the clapper and the comb are carried by pairs of arms or swords, intended to give the shuttle boxes and the clapper and the comb movements which maintain hold the shuttle track from one boot to the next just below the alignment of the lower pitch warp threads, so that the shuttle can enter the very t8t pitch and leave it to enter the boxes at nayette very late in the forward and backward movement of the shuttle boxes. The arrangement also allows the baton to move well under the fabric when threshing, giving more space for the temples of the craft.
In all the forms of the invention also, the mechanism for
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prevent threshing includes articulated connecting rods which are brought out of alignment when the shuttle has been hooked in the pitch and is not centered in the shuttle box. This mechanism is operatively connected to a disengaging mechanism .
The release mechanism is similar to the conventional release mechanism of a fixed comb loom, but thanks to the safety device already described, in which threshing does not occur when the shuttle does not enter the box, the loom can be brought to a stop slowly since the stops such as 51 (fig. 1 and 2) do not meet a stop but allow the loom to continue beyond the threshing point. The loom can thus be brought to a standstill with a smooth motion, although it moves much faster than is possible when using the usual disengagement mechanism of an ordinary loom.
It will be noted that the full stroke of the turnip boxes can be worth half to two thirds of the full stroke of the flaps and the comb. As a result of the acceleration of the comb flap for the tattooing operation, up to 250 to 2700 of the loom cycle can be taken by the passage of the shuttle through the pitch formed by the warp threads when a positive chase is used, and up to 200 to 2400 when a negative chase is used. The stroke length of the leaf and the comb is that of an ordinary loom, while that of the boxes is much less, which implies a considerable reduction in the advance on the loom.
The boxes move forward and backward with a continuous movement, but since they travel only half the travel distance of an ordinary loom, the stay at the anterior center is about twice as well. long than that of an ordinary trade. this is most prayerful, when this profession is employed as a
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automatic loom as this gives twice the time of a loom cycle for the automatic reel change or shuttle change control mechanism to make the change.
CLAIMS.
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1. In the threshing mechanism of looms, the assembly and operation of the comb and the flapper separately from the shuttle boots, the comb, the flapper and the shuttle boxes moving together to the batta position. - ge during the time that the shuttle travels through the comb space, after which the shuttle boxes slow down as the comb and flapper move forward at an increased speed to carry the baggage, then the flapper returns and catches the shuttle boxes with which it moves in rearward alignment to the initial position during the shuttle stroke through the comb gap.
2. In the threshing mechanism of looms, mounting the comb and the flapper as a unit, separately from the shuttle boxes, and the use of means which move the flapper and the comb, and the shuttle boxes together towards threshing position for about one-half to two-thirds of the full threshing stroke, and then slowing down the shuttle boxes while increasing the speed of the comb and flapper to perform threshing, with the comb and flapper returning to a point in aligning the shuttle boxes and then moving with them to their initial position.