Mécanisme de battage pour métier à tisser. Cette invention a pour objet un méca nisme de battage pour métier à tisser, du type dans lequel un peigne de battage entre par en haut dans les fils de la chaîne pour effec tuer l'opération de battage, un tel mécanisme étant décrit dans le brevet suisse Nc 2889,87 au nom du même inventeur.
Le mécanisme faisant l'objet de la pré sente invention est caractérisé par le fait que le peigne de battage est monté entre deux cadres verticaux disposés de chaque côté du métier, la pièce de base .de chaque cadre pré sentant à son bout arrière un -coussinet pour un tourillon de manivelle et étant supportée <I>à son</I> extrémité antérieure par un bras pou vant se mouvoir en avant et en arrière autour d'un pivot fixe, de part et d'autre d'une posi tion verticale,
ce bras stationnant dans ses positions extrêmes pendant que le tourillon de manivelle s'élève et s'abaisse respective ment sur un angle correspondant à la majeure partie de l'angle décrit par les cadres, .le tout de manière à assurer que le peigne de battage ait un mouvement ascendant rapide par rap port à sa vitesse moyenne pour effectuer le battage et pour quitter l'ouverture de la chaîne, et ensuite, après un mouvement de recul en dehors de la chaîne, un mouvement descendant rapide par rapport à sa vitesse moyenne pour entrer dans l'ouverture de la chaîne en position adjacente au peigne fixe.
Dans une forme d'exécution préférée du mécanisme,, un cran d'arrêt est en outre prévu sur la pièce de base de chaque cadre, ce cran d'arrêt étant destiné à coopérer avec un cli- quet lorsque le cadre se déplace en avant vers la position de battage, de manière à arrêter le métier si la navette n'est pas dans la boîte à navette, ledit cliquet étant relié de manière opérative à un poussoir dela boîte à navette et à un levier d'arrêt du métier,
et .le tou rillon de manivelle au bout arrière du cadre étant disposé -de manière à pouvoir continuer son mouvement contre la pression d'un res sort lorsque le cadre est arrêté.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du méca nisme faisant l'objet de l'invention.
La fig.1 en est une vue générale, le peigne de battage étant représenté dans son mouve ment vers l'arrière, sur le point d'entrer dans l'ouverture de la chaîne, alors qu'un dispo sitif d'arrêt que comporte ce mécanisme est représenté dans la position qu'il occupe lorsque la navette n'est pas dans la boîte à navette.
La fi-. 2 est une vue semblable à la fig. 1 mais montrant le peigne de battage dans l'ou verture de, la chaîne, juste avant le battage. Le dispositif d'arrêt est représenté dans la position qu'il occupe lorsque la navette est dans la boîte à navette.
Le peigne de battage a est boulonné sur une barre b profilée en<B>T</B> s'étendant à tra- vers le métier et fixée à ses extrémités à deux cadres verticaux disposée de chaque côté du métier. Chaque cadre comprend une partie approximativement verticale c et une partie approximativement horizontale d formant base. L'extrémité arrière de cette dernière porte une bride e pour les coussinets d'un tou- rillon de manivelle f.
L'un des coussinets g est dans la bride et l'autre coussinet h est dans un bloc i qui peut coulisser contre la pression d'un ressort j dans un logement le de la base dudit cadre. Le tourillon de ma nivelle<I>f</I> est sur un bras<I>m</I> qui tourne avec un arbre<I>n.</I> La partie antérieure de la base<I>d</I> de chacun des cadres latéraux est reliée de manière pivotante à un bras o qui tourne autour d'un axe fige p.
Le peigne fige est représenté en q, et la table sur laquelle la navette se déplace dans sa course à travers l'ouverture de la chaîne est représentée en r. Les fils de d'ouverture de la chaîne sont représentés .en s. E montre le chemin suivi par les pointes du peigne de battage descendant dans l'ouverture de la chaîne, puis se déplaçant en avant, et finale ment remontant pour effectuer le battage et quitter les fils de la chaîne.
Durant la rotation de l'arbre n, chaque bras o se déplace d'un côté à l'autre d'une position médiane verticale et il stationne dans ses deux positions extrêmes pendant que le bras de manivelle m passe d'un côté à l'autre d'un plan contenant: 10 le pivot de liaison du bras o à la base duddt cadre, 20 l'axe de l'arbre de manivelle n et 3.0 l'axe du tou rillon de manivelle f.
L'effet de la disposition des parties décrites est que lorsque le peigne a se rapproche de la position de battage, comme représenté en fig. 2, il s'élève sur un angle correspondant à la majeure partie de l'angle décrit par les cadres, suivant un mou vement ascendant rapide par rapport à sa vi tesse moyenne, pour effectuer .le battage et pour quitter l'ouverture de la chaîne -et,
lors qu'il approche du point d'entrée dans cette dernière, comme représenté en fig. 1, il s'abaisse sur un angle correspondant à la majeure partie de l'angle décrit par les ca dres, suivant un mouvement descendant rapide par rapport à sa vitesse moyenne;
ces mouvements ascendant et descendant rapides sont dus au fait que les bras o sont pratique ment stationnaires, tandis que le bras de ma nivelle 7n a un grand mouvement angulaire soit en montant soit en descendant.
L'avantage desdits mouvements ascendant et descendant rapides est que, le peigne de battage quitte l'ouverture de la chaîne rapi dement après le battage et qu'il n'a pas be soin d'entrer de nouveau .dans l'ouverture de la chaîne jusqu'à ce qu'il s'approche du peigne fige q. Ceci permet à la navette d'être dans (ouverture de la chaîne pendant une grande partie du cycle du métier, de telle sorte que quoique un tel cycle puisse être considérablement accéléré en comparaison du cycle d'un métier usuel, la vitesse de la na vette n'a pas besoin d'être augmentée.
L'usure et les défauts résultant de l'augmentation de la vitesse de la navette rendent cette mesure dispendieuse. Grâce au mécanisme représenté et décrit, la navette peut entrer .dans d'ouver ture de la chaîne avant que le battage soit terminé.
Le peigne mobile a et le peigne fige q peuvent être de construction ordinaire. Chaque boîte à navette comprend un poussoir usuel u qui est pressé vers l'extérieur de la boîte lorsque la navette se trouve à l'intérieur.
Le poussoir agit 'sur un bras v d'un levier coudé dont d'autre bras w est accouplé par une biellette x à un cliquet y articulé sur un bloc z maintenu contre une butée 2 par un ressort 3 et capable d'un mouvement limité vers l'avant jusqu'à une butée 11 contre l'action du ressort 3 dans le but de pousser un levier 4 de démarrage et d'arrêt du métier dans la position "arrêt", dans laquelle il débraye la commande du métier ou coupe le courant, et applique un frein,
de la manière connue. Il y a deux blocs z et deux eliquets y fixés sur un arbre pouvant pivoter à ses extrémités dans les blocs. Une ,dent d'arrêt 5 est prévue sur la face inférieure de la base d de chacun des cadres latéraux portant le peigne de battage a.
Lorsque le poussoir u est poussé vers l'exté rieur, sous l'action de l'entrée convenable de la navette dans sa boîte, les cliquets y sont maintenus hors d'atteinte des dents 5, en sorte que les cadres latéraux peuvent se dé placer librement en avant pour effectuer le battage.
Cependant, si la navette, pour une cause quelconque, ne se trouve pas dans la boîte lorsque le battage doit avoir lieu, les cliquets sont dans la position élevée, comme représenté en fig. 1 et seront accrochés par les dents' 5 (lorsque les cadres latéraux se déplacent en avant) comme le montrent les lignes pointillées. Le mouvement des blocs. z pour actionner le levier .d'arrêt 4 est petit. Ensuite, les blocs et les cliquets retiennent les cadres latéraux par leurs dents 5 contre tout mouvement dans la direction de la posi tion de battage.
L'arbre de manivelle 7a, ce pendant, continue à tourner d'un certain angle jusqu'à l'arrêt complet du métier, mais le mouvement du tourillon de manivelle cause simplement un déplacement des cous sinets<I>h</I> et des blocs<I>i</I> contre la pression des ressorts j, les cadras latéraux restant station naires. Lors du mouvement en arrière des cadres. latéraux, les dents d'arrêt â sont libé- rées des cliquets avec lesquels elles coopèrent.
Threshing mechanism for loom. This invention relates to a threshing mechanism for a loom, of the type in which a threshing comb enters the warp threads from above from above to effect the threshing operation, such a mechanism being described in the patent. Swiss Nc 2889.87 in the name of the same inventor.
The mechanism forming the subject of the present invention is characterized in that the threshing comb is mounted between two vertical frames arranged on each side of the loom, the base part of each frame having at its rear end a - bearing for a crank journal and being supported <I> at its </I> front end by an arm capable of moving forward and backward around a fixed pivot, on either side of a position vertical,
this arm stationary in its extreme positions while the crank journal rises and falls respectively on an angle corresponding to the major part of the angle described by the frames, all so as to ensure that the comb of threshing has a rapid upward movement relative to its average speed to effect the threshing and to exit the opening of the chain, and then, after a backward movement out of the chain, a rapid downward movement relative to its speed medium to enter the opening of the chain adjacent to the fixed comb.
In a preferred embodiment of the mechanism, a stopper is also provided on the base part of each frame, this stopper being intended to cooperate with a pawl when the frame moves forward. towards the threshing position, so as to stop the loom if the shuttle is not in the shuttle box, said pawl being operatively connected to a pusher of the shuttle box and to a stop lever of the loom,
and .the crank journal at the rear end of the frame being arranged so as to be able to continue its movement against the pressure of a spring when the frame is stopped.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the mechanism forming the subject of the invention.
Fig. 1 is a general view, the threshing comb being shown in its rearward movement, about to enter the opening of the chain, while a stop device that comprises this mechanism is shown in the position it occupies when the shuttle is not in the shuttle box.
The fi-. 2 is a view similar to FIG. 1 but showing the threshing comb in the opening of the chain just before threshing. The stop device is shown in the position it occupies when the shuttle is in the shuttle box.
The threshing comb a is bolted to a profiled <B> T </B> bar b extending through the loom and attached at its ends to two vertical frames located on either side of the loom. Each frame comprises an approximately vertical part c and an approximately horizontal part d forming the base. The rear end of the latter has a flange e for the bearings of a crank journal f.
One of the bearings g is in the flange and the other bearing h is in a block i which can slide against the pressure of a spring j in a housing la in the base of said frame. The journal of my level <I> f </I> is on an arm <I> m </I> which turns with a shaft <I> n. </I> The anterior part of the base <I> d < / I> of each of the side frames is pivotally connected to an arm o which rotates about a fixed axis p.
The frozen comb is represented at q, and the table on which the shuttle moves in its course through the opening of the chain is represented at r. The chain opening threads are shown in s. E shows the path followed by the tips of the threshing comb descending into the opening in the chain, then moving forward, and finally up to thresh and exit the warp threads.
During the rotation of the shaft n, each arm o moves from side to side from a vertical middle position and it stands in its two extreme positions while the crank arm m moves from side to side. another of a plane containing: 10 the connecting pivot of the arm o to the base of the frame, 20 the axis of the crank shaft n and 3.0 the axis of the crank journal f.
The effect of the arrangement of the parts described is that when the comb a approaches the threshing position, as shown in fig. 2, it rises at an angle corresponding to the major part of the angle described by the frames, following a rapid upward movement with respect to its average speed, to effect the threshing and to exit the opening of the string -and,
as it approaches the point of entry into the latter, as shown in fig. 1, it lowers at an angle corresponding to the major part of the angle described by the frames, following a rapid downward movement with respect to its average speed;
these rapid upward and downward movements are due to the fact that the arms o are practically stationary, while the arm of my level 7n has a large angular movement either up or down.
The advantage of said rapid up and down movements is that the threshing comb leaves the opening of the chain quickly after threshing and does not need to reenter the opening of the chain. chain until it approaches the comb freezes q. This allows the shuttle to be in the chain opening for much of the loom cycle, so that although such a cycle can be considerably accelerated in comparison to the cycle of a conventional loom, the speed of the loom is vette does not need to be increased.
Wear and defects resulting from the increased speed of the shuttle make this measure expensive. Thanks to the mechanism shown and described, the shuttle can enter the opening of the chain before the threshing is finished.
The movable comb a and the fixed comb q can be of ordinary construction. Each shuttle box includes a usual pusher u which is pressed towards the outside of the box when the shuttle is inside.
The pusher acts' on an arm v of an angled lever whose other arm w is coupled by a link x to a pawl y articulated on a block z held against a stop 2 by a spring 3 and capable of limited movement forward to a stop 11 against the action of the spring 3 in order to push a lever 4 for starting and stopping the loom in the "stop" position, in which it disengages the control of the loom or cuts current, and apply a brake,
in the known manner. There are two z blocks and two ratchets attached to it on a shaft that can rotate at its ends in the blocks. A stop tooth 5 is provided on the underside of the base d of each of the side frames carrying the threshing comb a.
When the pusher u is pushed outwards, under the action of the appropriate entry of the shuttle into its box, the pawls are kept there out of reach of the teeth 5, so that the side frames can be released. place freely forward for threshing.
However, if the shuttle for some reason is not in the box when the threshing is to take place, the pawls are in the raised position, as shown in fig. 1 and will be hooked by the teeth '5 (when the side frames move forward) as shown by the dotted lines. The movement of the blocks. z to operate the stop lever 4 is small. Then the blocks and the pawls hold the side frames by their teeth against any movement in the direction of the threshing position.
The crank shaft 7a, however, continues to rotate at a certain angle until the loom comes to a complete stop, but the movement of the crank journal simply causes displacement of the necks sinets <I> h </I> and blocks <I> i </I> against the pressure of the springs j, the side frames remaining stationary. When moving the frames back. lateral, the stop teeth â are released from the pawls with which they cooperate.