<Desc/Clms Page number 1>
Dispositif pour l'arrêt immédiat de machines de travail actionnées électriquement.
Une série de machines de travail qui traitent , de façon courante une matière d'un genre quelconque exigent un arrêt immédiat en cas de dérangements dans la machine ou dans l'opération de fabrication. Si ces machines sont accou- plées à un moteur de commande électrique, on a la possibilité, pour l'arrêt immédiat du moteur et par conséquent de la ma- chinede travail, d'employer le freinage électrique à contre- co uran t.
<Desc/Clms Page number 2>
Ceci est déjà connu par exemple pour les métiers à tisser actionnés électriquement. Les mesures employées jusqu'à présent pour se rendre maitre de l'opération d'arrêt n'ont pas satisfait parce qu'elles nécessitaient un mécanisme trop com- pliqué pour la réalisation des opérations. a) Séparation du moteur du réseau, b) freinage à contre-courant, c) arrêt final de l'installation , avec la plus grande vitesse et sans dérangement pour la ma- chine detravail:
La présente invention apporte à ce point de vue un progrès considérable.
Suivant cette invention, on prévoit un seul organe de commutation pour le moteur avec des positions marquées pour le fonctionnement , le freinage à contre-courant et l'arrêt définitif, et la commande automatique de cet or- gane de commutation se fait au moyen de circuits de commande à l'aide d'aimants de commutation de telle manière que le mo- teur est mis au freinagé à contre-courant sous la dépendance du dérangement se présentant, et est finalement séparé du ré- seau sous la dépendance du renversement du sens de rotation.
Un exemple de réalisation de l'invention est re- présenté aux fig. 1 et la ci-jointes. La fig. 1 montre une dispositin d'ensemble par laquelle en cas de dérangements un métier à tisser actionné électriquement est mis à l'arrêt au- t omat i qu e ment .
La fig. la montre un détail de cette dispositign , en vue de dessus et partiellement en coupe.
A la fig.l , on a représenté le métier à tisser schématiquement pour autant que c'est nécessaire pour la com- préhension du dispositif de mise à l'arrêt. Sur 1.'ensouple de devant 1 du métier à tisser se trouve une tige de déclenche- ment 2 qui, en fonctionnement normal, est immobile, et en cas de dérangement au contraire effectue un mouvement de va-et-
<Desc/Clms Page number 3>
vient sousl'influence d'un appareil de surveillance de fil de trame. 3 est l'arbre principal du métier à tisser ou bien un arbre tournant dans lemême sens que celui-ci. Le sens de rotation de cet arbre est indiqué par la flèche 4.
Le battant 6 est relié à l'arbre 3 du métier par l'intermédiaire d'un bras de manivelle 8 et d'une bielle 9 et exécute un mouvement de va et vient pour un tour complet de l'arbre passant par les points spécialement indiqués ,, et C décalés de 90 l'un par rapport à l'autre. L'arbre 3 est en outre accouplé à un arbre auxiliaire 10 sur lequel un bras de manivelle 11 est calé.
Lors de la rotation de l'arbre à manivelle 3 dans le sens de la flèche 4, le .bras 11 est appliqué..contre une butée 12. Si le sens de rotation de l'arbre 3 se renverse (flèche 5), le bras 11 se déplace dans le sens de rotation des aiguilles d'ane montre jusqu'à ce qu'il s'applique contre une butée 13. 11 heurte alors une came 32 et ouvre ainsi le con- tact auxiliaire 51.
La cause de dérangement se produisant le plus fréquemment dans les métiers à tisser est la rupture du fil de trame. Celle-ci se produit toujours lors de la frappe de la navette. La position de l' arbre pour la frappe de la na- vette est indiquée en A. Après une rupture de fil l'arbre du métier à tisser doit continuer à tourner seulement sur une distance telle que la position de frappe de la navette A n'est plus atteinte ; il faut éviter en effet qu'après le cas de dérangement il se produise une nouvelle frappe de la navette.
Le freinage. à contre-courant qui doit mettre le moteur à l'ar- rêt doit, en cas de dérangement,' se produire avec une énergie telle que l'arbre 3 renverse son sens de rotation encore avant d'atteindre le point A et revient en arrière avec le métier à. tisser attaché à lui, et dans le sens de la flèche 5. Le trajet de recul ne doit pas 'être quelconque non plus; il est choisi de telle façon que le métier s'arrête dans la position
<Desc/Clms Page number 4>
du pas ouvert, qui se trouve à peu près en D.
Si après un dérangement l'arbre 3 du métier à tisser parvient, en continuant à marcher, dans la position B, l'action de l'organe de surveillance du fil de trame -non représenté ici- a pour effet que la tige de déclenchement se meut vers la droi- te et cela jusqu'à ce que l'arbre du métier à tisser parvienne dans la position C; ensuite la tige de déclenchement se meut de nouveau vers la. gauche.
Immédiatement après la position B, le contact électri- que 7 de dérangement est fermé au moyen de la tige de déclenthe- ment 2, d'une manière qui sera expliquée en détail, ce qui amor- ce l'opération d'arrêt. Avant que cette opération soit pour- suivie, la prise en service du moteur et le fonctionnement même doivent être exposés.
Pour la commande du moteur, on a prévu un seul bras de commutation 25 qui tourne en 26. Ce bras de commutation est pourvu, à l'extrémité de droite, de deux groupes de con- tacts isolés l'un de l'autre 25a et 25b qui peuvent venir en prise à volonté avec un groupe de contacts fixes 25c. Dans la position représentée, cette prise n'existe pas ; cette po- sition correspond à la position de repos (0). Si le bras 25 est mis en rotation dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre , le groupe de contacts 25a vient en prise avec 25c; dans cette position (V) le moteur est mis en circuit pour la marche avant. Le moteur est mis en service pour la marche arrière (ou par le freinage à contre-courant), lorsque le groupe de contacts 25b est en prise avec 25c (position R).
Le bras 25 est actionné par deux aimants de commutation 17 et 21 par le fait que soit la bobine 16 de l'un des aimants, soit la bobine 28 de l'autre aimant est excitée. Dans la position représentée, les deux aimants ne sont pas excités. L'armature 22 de l'aimant de commutation 17 repose sur une 'butée 27 ; elle est reliée par un ressort 24 au bras de commutation 25. L'ar- mature 29 de l'aimant de commutation 21 repose sur une butée 30.
@
<Desc/Clms Page number 5>
Cette armature a en outre à son extrémité inférieure une bou- tonnière 31 dans laquelle peut se mouvoir une cheville fixée à l'extrémité de gauche du bras de commutation 25. La commande du bras de commutation 25 se fait au moyen de circuits de com- mande dans lesquels les bobines 28 et 16 des aimants de commu- tation sont intercalées. En vue de la commande, l'armature 22 porte encore un pont de contact 23 qui dans la position re- présentée de l'aimant de commutation a ouvert son contact, et une languette élastique 26' qui présente à son extrémité de gauche un contact glissant 60. L'armature 29 porte un pont de contact 20 qui, dans la position représentée, maintient son contact fermé, et une languette élastique 34 qui porte à l'ex- trémité de droite un contact glissant 35.
Les contacts glis- sants 60 et 35 sont en liaison électrique constante avec une plaque de contact fixe 36. Parallèlement à cette plaque, on a prévu deux barres de contact 37 et 38 de telle façon que la pièce coulissante 60 peut établir une liaison conductrice entre 36 et 38, et la pièce coulissante 35 une liaison conduc- trice entre 37 et 36.
Lors de la mise en service du métier à tisser, on ferme d'abord -par exemple au moyen d'un bouton-poussoir- une paire de contacts 14. De ce fait, un circuit d'excita- tion pour la bobine 16 (circuit de commande pour le fonction- nement) est complété de la manière suivante ;
Du pelé positif par un contact lb, le contact 14, la bobine 16 le contact 20, vers le pôle négatif.
La bobine 16 ainsi excitée attire son armature 22 de sorte que le contact 23 est fermé et en outre la pièce cou- lissante 60 relie conductivement la plaque de contact 36 à la barre de contact 38. Pàr l'attraction de l'armature 22, le bras de commutation 25 est en même temps amené de.,la position 0 dans la position V. De ce fait, le moteur est mis en circuit
<Desc/Clms Page number 6>
pour la marche avant et démarre. Le métier à tisser se met ainsi en fonctionnement.
Si pour des raisons quelconques, le contact 14 est de nouveau ouvert, cela n'a aucune influence sur le fonction- nement vu que 14 est détaché par le contact de retenue en 23.
S'il se produit alors un dérangement, la tige de dé- clenchement 2 ferme, comme on l'a déjà mentionné, le contact électrique de dérangement 7 et par conséquent le circuit de commande du freinage à contre-courant, qui s'étend comme suit:
Du pôle positif par les contacts 15 et 7, le contact auxiliaire 51, la plaque de contact 36, le contact glissant 60, la barre de contact 38,et la bobine 28, vers le pôle néga- tif.
De ce fait, la bobine 28 est excitée et elle attire son armature 29. A cause de la boutonnière 31, cette opéra- tion se fait d'abord sans entrave. Dans la première phase, le contact de verrouillage 20 est par conséquent ouvert et de ce fait le cirduit d'excitation de la bobine 16 est coupé.
En même temps, la pièce coulissante 35 établit une communica- tion conductive entre la barre de contact 37 et la plaque de contact 36. Dès que la marche à vide de l'armature 29 est épuisée, celle-ci attire l'armature 22 hors de la bobine 16, qui est devenue sans courant entretemps , et amène également le bras de commutation 25 au moyen d'une secousse dans la po- sition H, de sorte que le freinage à contre-courant est amorcé .
L'interruption ainsi produite de la liaison électrique entre les plaques de contact 36 et 38 est sans aLgntfication vu que le circuit d'excitation pour la bobine 28 reste fermé 'Par le pont produit entretemps entre les plaques 37 et 36.
Par suite du freinage à contre-courant qui commence alors, le moteur est rapidement mis à l'arrêt. Il renverse ain- si son sens de'rotation ce qui a pour conséquence que le bras 11 se rend de la butée 12 à la butée 13, repousse ainsi la came
<Desc/Clms Page number 7>
32 et ouvre alors le contact bl. Ceci signifie l'interruption du circuit d'excitation pour la bobine 28 qui laisse ainsi re- tomber son armature 29. De ce fait, le bras de commutation 25 revient dans la position de repos 0 de sorte que le métier à tisser est défintivement mis à l'arrêt.
Par le déplacement de la butée 12, le trajet de recul du moteur peut être réglé à volonté de sorte qu'on parvient sans difficulté à arrêter le métier dans la position favorable du pas de tissage ouvert.
Le dispositif de sûreté décrit peut être rendu utili- sable pour les cas de dérangement de-natures diverses. Un dé- rangement d'un autre genre se présente par exemple dans le mé- tier à tisser lorsque la navette du métier à tisser n'atteint pas l'extrémité de sa trajectoire mais reste immobile avant celle-ci. Le dispositif de sûreté connu à cet, effet consiste en une crapaudine et une fiche et fait tomber la fiche en cas de dérangement, de sorte que le métier à tisser subit un en- rayage violent de son mouvement, ce qui peut produire dans cer- taines circonstances des ruptures du châssis.
On peut,pour s'occuper séparément de ce cas de dérange- ment et adoucir la forte sollicitation du châssis,fermer lors de la chute de la fiche un autre contact de dérangement 33 qui est monté en parallèle sur le contact 7 'et a par conséquent le même effet que celui-ci.
Dans beaucoup de cas, il est nécessaire de faire mar- cher le métier à tisser' ou la machine de travail quelconque d'une certaine distance en arrière sans devoir mettre à contri- bution pour cela le dispositif de sûreté. Dans ce but, on a prévu un circuit particulier, représenté en traits interrompus, qui conduit du pôle positif en passant par un bouton-poussoir 43, directement à la bobine 28 et de là au pole négatif. Par la fermeture du bouton-poussoir 43, la machine de travail est mise en service à volonté en marche arrière.
<Desc/Clms Page number 8>
une série dà machines de travail, comme par exemple les machines d'armure ou les machines Jacquard, sont établies de telle façon que des parties de celles-ci ne doivent jamais être mises en mouvement en arrière.
Pour que le dispositif de la présenteinvention puisse être utilisé également pour ces machines, les pièces de machine ne pouvant pas être mises en mou- vement en arrière peuvent tre reliées à la machine principale par un embrayage détachable qui esf commandé à distance con- formément au fonctionnement par voieélectrique. Cette com- mande à distance peut être établie de telle façon que le dé- gagement de l'embrayage se fait automatiquement lorsque le com- mandement est donné pour le freinage à contre-courantdu moteur.
Dans ce cas, la pièce de machine ne pouvant pas être mise en mouvement en arrière est débrayée de la machine principale. Ce débrayage peut par exemple se faire au moyen d'un aimant de commutation particulier dont la bobine d'excitation 44 est mon- tée en parallèle sur la bobine 28.
Les contacts 14 et 15 actionnés à la main ne sont pas ici établis sous la forme de boutons-poussoirs mais sont com- mandés par le levier à main 18 connu dans le métier à tisser, par l'intermédiaire d'organes de liaison qui seront décrits plus en détail.
S'il se produit une rupture du fil de trame et si le:métier à tisser a étémis finalement à l'arrêt à l'aide du dispositif de sûreté décrit, (tige de déclenchement 2, contact de dérangement 7) le dérangement doit être éliminé par la mise en place d'une nouvelle bobine. L'ouvrier devait en tenant compte de la construction propre de l'organe de surveillance de fil de trame, effectuer une manipulation compliquée pour amener le fil dans la position correcte par rapport à l'organe de surveillance du fil de trame.
On peut lui épargner ce tra- ,rail si l'on veille à ce que la préparation au déclenchement soit supprimée momentanément lors de la mise en fonctionnement
<Desc/Clms Page number 9>
de l'installation ou lors de sa remise en fonctionnement. ueci peut se faire comme suit :
Le levier à main 18 est placé sous l'influence d'un ressort 39 fixé à l'ensouple 1, 18 est guidé suivant la fig. la, qui montre une vue de dessus avec coupe dans le levier à main 18, dans une fente 40 de l'ensouple et se trouve dans la posi- tion représentée en état de fonctionnement. Le levier 18 se trouve ici, sous l'influence du ressort 39, contre l'arête a de la fente.
Dans la position de repos le levier 18 était ap- pliqué contre l'arête b. Lors du passage de la position de repos dans la position de fonctionnement, le levier est guidé, contre l'action du ressort 39, d'abord jusqu'à l'arête c. Au levier à main 18 est relié par l'int ermédiaire d'une articula- tion 41 une tige 42, guidée horizontalement, à. laquelle sont fixées deux chevilles de butée 45 et 46. Sur la tige 42 glisse une douille 47 qui possède unearête horizontale d et une arête oblique e. Les arêtes d et e sont employées pour la commande des contacts 7 et 14. La tige 42 a en outre une partie amincie 48 qui sert à la commande du contact 15. Celui-ci est maintenu fermé.par un pont de contact 50, placé sous l'action d'un res- sort 49, lorsque la partie amincie 48 est en face du contact.
Un ressort b2 tend à repousser la douille 47 contre la cheville de butée 45. De ce fait, le mouvement de la douille 47 vers la gauche est limité. Sur l'ensouple 1 est en outre monté en 53 un cliquet d'arrêt 54 pouvant tourner. ce.cliquet d'arrêt pos- sède à son extrémité de gauche un talon 55 qui, dans la posi- tion représentée, maintient lapièce coulissante 47 et empêche éventuellement un mouvement de cette pièce vers la gauche. Les contacts 7 et 14 sont commandés par lepont de contact 56 qu'un ressort 57 tend à refouler vers lehaut. Le pont de contact 56 se trouve, dans la position représentée qui est la position de fonctionnement, au point milieu entre les deux paires de con-
<Desc/Clms Page number 10>
tacts 7 et 14 est maintenu en cette positionpar le fait que le ressort 57 le presse contre l'arêt e de la douille 47.
Si lors de la mise en service, le levier à main 18 est amenée de l'arête b jusqu'à l'arête.±., la butée 45 entrai- ne a glissière 47 jusqu'à ce que le pont de contact b6 soit pressé par l'aréte d sur la paire de contacts inférieure 14.
En même temps, le contact 15 est fermé. également car l'ex- trémité amincie 48 de la tige 42 se trouve en face du con- tact 15. La fermeture des contacts 15 et 14 signifie toute- fois, d'après ce qui précède, que le bras de commutation 25 est amené dans la position V et que le moteur démarre donc.
Pendant cette opération, le levier à main 18 doit être main- tenu contre l'arête c de la fente 40 jusqu'à ce que la première frappe de la navette se pro duise. On montrera dans la suite les conséquences de cette immobilisation contre c.
Dès que la première frappe de navette est passée, le levier 18 est lâché ; le levier 39 l'attire de nouveau vers l'arête a. De ce fait, la tige 42 se déplace d'une certaine quantité vers la gauche, le talon 55 du cliquet 54 s'abat, dégage la butée 45 qui avait immobilisé jusqu'à ce moment la douille 47 et immobilise maintenant lui-même la
45 douille 47. La butée/se déplace un peu vers la gauche, de sorte que toutes les pièces du mécanisme de commande du le- vier à main prennent maintenant la position représentée aux fig. 1 et la . Le contact 15 reste alors fermé . Au contrai- re, le contact 14 est ouvert car le pont de contact 56 heurte maintenant l'arête e de la douille 47. Le ressort 52 est ban- dé et le pont de contact 56 est maintenu par l'arête e au point milieu entre les contacts 7 et 14.
S'il se produit maintenant un dérangement, une impul- sion de déclenchement de l'organe de surveillance .de déran- gement est transmise par la tige 2 qui heurte le cliquet 54 et le fait tourner dans le sens de rotation des aiguilles d'une
<Desc/Clms Page number 11>
montre. De ce fait la douille est libérée, de sorte que sous l'influence du ressort b2 elle s'abat vers la utée 45. De cette manière, le pont de contact 56 est également libéré et ferme , sous l'influence du ressort 52, à la manière d'une se- cousse , le contact de dérangement 7 qui donne le commandement "freinage à contre-courant".
Ce commandement ne pouvait pas, comme on le voit main- tenant, être donné aussi longtemps que le levier à main 18 était maintenu contre l'arête.± de la fente 40. En effet, dans cette position, l'arête d de la douille 47 maintient fermés les contacts 14 et la douille 47 est appliquée contre la butée 45, de sorte qu'un déclenchement du cliquet d'arrêt b4 serait sans effet.
La préparation au déclenchement est donc supprimée aussi longtemps que le levier à main 18 est appliqué contre l'arête c. Ceci signifie un avantage à deux points de vue :: Enpre@ier lieu, la commande électrique est extrêmement simplifiée et en second lieu l'opération de service est appro- priée aux habitudes du tisserand, qui, avec l'instrument de commande de à la main, peut non seulement commander la machine mais aussi supprimer la préparation au déclenchement d'une ma- nière simple, pratique (au moyen du levier à main) et est ainsi obligé d'observer avec soin la première frappe de la navette, qui n'est pas contrôlée.
La machine peut 'être mise à l'arrêt non seulement par le bouton-poussoir 43 mais aussi par le levier à main par le fait que ce dernier est retiré delà position de fonctionne- ment dans laquelle il était appliqué contre l'arête a ; le res- sort 39 l'attire alors dans la position de repos (contre l'arê- te b). La cheville de butée 46 de la tige 42 rencontre alors' un talon inférieur du cliquet b4 et déclenche celui-ci. La douille 47 se rend également dans la position de repos. Le contact 15 est ouvert car la tige 42 s'est déplacée .suffisam- ment loin vers la gauche pour qu'elle refoule le pont de contact
<Desc/Clms Page number 12>
50 contre l'action du ressort 49. Avec l'ouverture du con- tact 15, le bras de commutation 25 se rend dans la position de repos 0 et l'installation est ainsi arrêtée.
Les contacts frottants supplémentaires 35 et 60 et leurs barres de contact conjuguées 36,37 et 38 sont ici né- cessaires parce que lors de la rotation de la machine à la main, qui se produit pour des raisons quelconQueS de temps en temps, une fermeture non envisagée du contact 51 pourrait se produire et par conséquent le circuit du frei- nage à contre-coûtant pourrait être fermé de façon non dési- rée. On évite ceci par le fait que dans la position de repos, dans laquelle se fait en pratique la rotation de la machine à la main, la liaison électrique entre la plaque de contact 36 et les barres de contact 37 et 38 est supprimée.
La présente invention peut s'employer également , évidemment, pour d'autres genres de machines de travail qui nécessitent en cas de dérangement une mise à l'arrêt immé- diate et dans lesquelles une suppresdon momentanée de la préparation au déclenchement est désirée.
Revendications.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Device for the immediate shutdown of electrically operated work machines.
A series of working machines which routinely process material of any kind require immediate shutdown in the event of faults in the machine or in the manufacturing operation. If these machines are coupled to an electric control motor, it is possible for the immediate stopping of the motor and consequently of the working machine to use the electric counter-lock braking.
<Desc / Clms Page number 2>
This is already known, for example, for electrically operated looms. The measures employed until now to take control of the shutdown operation have not been satisfactory because they required too complicated a mechanism to carry out the operations. a) Separation of the motor from the network, b) counter-current braking, c) final stop of the installation, with the highest speed and without disturbing the working machine:
The present invention brings considerable progress from this point of view.
According to this invention, a single switching member is provided for the motor with marked positions for operation, counter-current braking and final stopping, and the automatic control of this switching member is effected by means of control circuits by means of switching magnets in such a way that the motor is braked against the current depending on the fault occurring, and is finally separated from the network depending on the reversal of the sense of rotation.
An exemplary embodiment of the invention is shown in FIGS. 1 and the attached. Fig. 1 shows a general arrangement by which in the event of faults an electrically operated loom is automatically switched off.
Fig. the shows a detail of this arrangement, in top view and partially in section.
In FIG. 1, the loom has been shown schematically insofar as this is necessary for the understanding of the stopping device. On the front beam 1 of the loom there is a trigger rod 2 which, in normal operation, is stationary, and in the event of a fault on the contrary performs a back-and-forth movement.
<Desc / Clms Page number 3>
comes under the influence of a weft yarn monitor. 3 is the main shaft of the loom or else a shaft rotating in the same direction as the latter. The direction of rotation of this shaft is indicated by arrow 4.
The flapper 6 is connected to the shaft 3 of the loom by means of a crank arm 8 and a connecting rod 9 and performs a back and forth movement for a complete revolution of the shaft passing through the specially points. indicated ,, and C offset by 90 relative to each other. The shaft 3 is further coupled to an auxiliary shaft 10 on which a crank arm 11 is wedged.
When the crankshaft 3 is rotated in the direction of arrow 4, the arm 11 is applied against a stop 12. If the direction of rotation of the shaft 3 is reversed (arrow 5), the. arm 11 moves in the direction of clockwise rotation until it rests against a stop 13. 11 then hits a cam 32 and thus opens the auxiliary contact 51.
The most common cause of disturbance in weaving looms is weft thread breakage. This always occurs when the shuttle is struck. The position of the shaft for the strike of the shuttle is shown in A. After a break in the thread the shaft of the loom should continue to rotate only a distance such as the strike position of the shuttle A n 'is more affected; in fact, it must be avoided that after the event of a fault there is a new strike of the shuttle.
Braking. countercurrent which must stop the motor must, in the event of a fault, occur with such energy that the shaft 3 reverses its direction of rotation again before reaching point A and returns to back with the loom to. weave attached to it, and in the direction of arrow 5. The recoil path should not be arbitrary either; it is chosen in such a way that the loom stops in the position
<Desc / Clms Page number 4>
of the open step, which is roughly at D.
If, after a disturbance, the shaft 3 of the weaving machine manages, while continuing to walk, in position B, the action of the weft yarn monitoring device - not shown here - has the effect that the trigger rod moves to the right and this until the shaft of the loom reaches position C; then the trigger rod moves towards the again. left.
Immediately after position B, the electrical fault contact 7 is closed by means of the release rod 2, in a manner which will be explained in detail, which initiates the shutdown operation. Before this operation can be continued, the service socket of the engine and the operation itself must be exposed.
For controlling the motor, a single switching arm 25 is provided which rotates at 26. This switching arm is provided, at the right end, with two groups of contacts isolated from one another 25a. and 25b which can engage at will with a group of fixed contacts 25c. In the position shown, this outlet does not exist; this position corresponds to the rest position (0). If the arm 25 is rotated counterclockwise, the group of contacts 25a engages 25c; in this position (V) the motor is switched on for forward travel. The motor is put into service for reverse (or by counter-current braking), when the contact group 25b is in engagement with 25c (position R).
The arm 25 is actuated by two switching magnets 17 and 21 by the fact that either the coil 16 of one of the magnets or the coil 28 of the other magnet is energized. In the position shown, the two magnets are not excited. The armature 22 of the switching magnet 17 rests on a stop 27; it is connected by a spring 24 to the switching arm 25. The frame 29 of the switching magnet 21 rests on a stop 30.
@
<Desc / Clms Page number 5>
This frame also has at its lower end a buttonhole 31 in which a pin attached to the left end of the switching arm 25 can move. The switching arm 25 is controlled by means of control circuits. control in which the coils 28 and 16 of the switching magnets are interposed. For the purpose of ordering, the armature 22 also carries a contact bridge 23 which in the position shown of the switching magnet has opened its contact, and an elastic tongue 26 'which has a contact at its left end. sliding 60. The frame 29 carries a contact bridge 20 which, in the position shown, maintains its contact closed, and an elastic tongue 34 which carries a sliding contact 35 at the right end.
The sliding contacts 60 and 35 are in constant electrical connection with a fixed contact plate 36. Parallel to this plate, two contact bars 37 and 38 are provided so that the sliding part 60 can establish a conductive connection between 36 and 38, and the sliding part 35 a conductive connection between 37 and 36.
When starting up the loom, a pair of contacts 14 is first closed - for example by means of a push-button -. Thereby, an excitation circuit for the coil 16 ( control circuit for operation) is completed as follows;
From the positive peel by a contact lb, the contact 14, the coil 16 the contact 20, towards the negative pole.
The coil 16 thus excited attracts its armature 22 so that the contact 23 is closed and furthermore the sliding part 60 conductively connects the contact plate 36 to the contact bar 38. By the attraction of the armature 22, at the same time switching arm 25 is brought from position 0 to position V. The motor is therefore switched on
<Desc / Clms Page number 6>
for forward gear and starts. The loom is thus put into operation.
If for some reason the contact 14 is opened again, this has no influence on the operation since 14 is released by the retaining contact at 23.
If a fault then occurs, the trip rod 2 closes, as already mentioned, the electrical fault contact 7 and therefore the control circuit of the countercurrent braking, which extends as following:
From the positive pole through the contacts 15 and 7, the auxiliary contact 51, the contact plate 36, the sliding contact 60, the contact bar 38, and the coil 28, towards the negative pole.
As a result, the coil 28 is energized and it attracts its armature 29. Because of the buttonhole 31, this operation is first performed without hindrance. In the first phase, the locking contact 20 is therefore open and therefore the excitation circuit of the coil 16 is cut.
At the same time, the sliding part 35 establishes a conductive communication between the contact bar 37 and the contact plate 36. As soon as the idling of the armature 29 is exhausted, the latter pulls the armature 22 out. of the coil 16, which has meanwhile become currentless, and also brings the switching arm 25 by means of a jerk into the position H, so that the back-braking is initiated.
The interruption thus produced of the electrical connection between the contact plates 36 and 38 is unaffected since the excitation circuit for the coil 28 remains closed by the bridge produced in the meantime between the plates 37 and 36.
As a result of the reverse current braking which then begins, the motor is quickly brought to a standstill. It thus reverses its direction of rotation which has the consequence that the arm 11 goes from the stop 12 to the stop 13, thus pushing back the cam
<Desc / Clms Page number 7>
32 and then opens contact bl. This means the interruption of the excitation circuit for the coil 28 which thus drops its armature 29. As a result, the switching arm 25 returns to the rest position 0 so that the loom is finally put. stopped.
By moving the stopper 12, the backward path of the motor can be adjusted as desired so that the loom can easily be stopped in the favorable position of the open weaving pitch.
The safety device described can be made useful for cases of various kinds of disturbance. A disturbance of another type occurs, for example, in the loom when the shuttle of the loom does not reach the end of its path but remains stationary before it. The known safety device for this purpose consists of a catch and a plug and drops the plug in the event of a fault, so that the loom is violently damaged by its movement, which can in some cases cause certain circumstances of chassis breakage.
In order to deal with this case of disturbance separately and to alleviate the strong stress on the chassis, when the plug drops, another fault contact 33 which is mounted in parallel on contact 7 'and has by therefore the same effect as this one.
In many cases, it is necessary to run the loom or any working machine a certain distance back without having to use the safety device for this. For this purpose, a particular circuit has been provided, shown in broken lines, which leads from the positive pole through a push button 43, directly to the coil 28 and from there to the negative pole. By closing the push-button 43, the working machine is put into operation at will in reverse.
<Desc / Clms Page number 8>
a series of working machines, such as for example weaving machines or Jacquard machines, are established in such a way that parts of them must never be set in motion backwards.
So that the device of the present invention can also be used for these machines, the machine parts which cannot be set in motion backwards can be connected to the main machine by a detachable clutch which is controlled remotely in accordance with electrically operated. This remote control can be set up so that the clutch disengages automatically when the command is given for the motor's reverse current braking.
In this case, the machine part which cannot be put into reverse movement is disengaged from the main machine. This disengagement can for example be effected by means of a special switching magnet, the excitation coil 44 of which is mounted in parallel on the coil 28.
The hand-operated contacts 14 and 15 are not here established in the form of pushbuttons but are controlled by the hand lever 18 known in the loom, via connecting members which will be described in more detail.
If the weft thread breaks and if the: loom has finally been brought to a standstill using the safety device described, (trigger rod 2, fault contact 7) the fault must be eliminated by placing a new coil. Taking into account the proper construction of the weft yarn monitor, the worker had to perform a complicated manipulation to bring the yarn into the correct position with respect to the weft monitor.
This tra-, rail can be spared it if it is ensured that the preparation for tripping is temporarily removed when starting up.
<Desc / Clms Page number 9>
installation or when it is put back into operation. This can be done as follows:
The hand lever 18 is placed under the influence of a spring 39 fixed to the beam 1, 18 is guided according to FIG. 1a, which shows a top view with section through the hand lever 18, in a slot 40 of the beam and is in the position shown in operating condition. The lever 18 is located here, under the influence of the spring 39, against the edge a of the slot.
In the rest position the lever 18 was pressed against the edge b. When passing from the rest position to the operating position, the lever is guided, against the action of the spring 39, first up to the edge c. To the hand lever 18 is connected by means of a joint 41 a rod 42, guided horizontally, to. which are fixed two stop pins 45 and 46. On the rod 42 slides a sleeve 47 which has a horizontal edge d and an oblique edge e. The edges d and e are used for the control of the contacts 7 and 14. The rod 42 also has a thinned part 48 which serves to control the contact 15. The latter is kept closed by a contact bridge 50, placed under the action of a spring 49, when the thinned part 48 is opposite the contact.
A spring b2 tends to push the sleeve 47 against the stop pin 45. As a result, the movement of the sleeve 47 to the left is limited. On the beam 1 is further mounted at 53 a stop pawl 54 which can rotate. this stop pawl has at its left end a heel 55 which, in the position shown, holds the sliding part 47 and possibly prevents movement of this part to the left. The contacts 7 and 14 are controlled by the contact bridge 56 which a spring 57 tends to force upwards. The contact bridge 56 is in the position shown which is the operating position, at the midpoint between the two pairs of con-
<Desc / Clms Page number 10>
tacts 7 and 14 is maintained in this position by the fact that the spring 57 presses it against the edge of the sleeve 47.
If during commissioning the hand lever 18 is brought from edge b to edge ±., Stop 45 slides a slide 47 until contact bridge b6 is pressed by edge d on the lower pair of contacts 14.
At the same time, contact 15 is closed. also because the thinned end 48 of the rod 42 is opposite the contact 15. The closing of the contacts 15 and 14 however means, from the above, that the switching arm 25 is brought in. in position V and that the engine therefore starts.
During this operation, the hand lever 18 must be held against the edge c of the slot 40 until the first strike of the shuttle occurs. The consequences of this immobilization against c.
As soon as the first shuttle strike has passed, lever 18 is released; the lever 39 attracts it again towards the edge a. As a result, the rod 42 moves a certain amount to the left, the heel 55 of the pawl 54 drops, releases the stop 45 which had immobilized the socket 47 up to that moment and now itself immobilizes the
45 bush 47. The stopper / moves a little to the left, so that all parts of the hand lever operating mechanism now assume the position shown in figs. 1 and the. Contact 15 then remains closed. On the contrary, the contact 14 is open because the contact bridge 56 now hits the edge e of the socket 47. The spring 52 is tensioned and the contact bridge 56 is held by the edge e at the midpoint. between contacts 7 and 14.
If a fault now occurs, a trigger pulse of the fault monitor is transmitted by the rod 2 which strikes the pawl 54 and rotates it in the clockwise direction of rotation. a
<Desc / Clms Page number 11>
watch. As a result the sleeve is released, so that under the influence of the spring b2 it falls towards the utée 45. In this way, the contact bridge 56 is also released and closes, under the influence of the spring 52, in the manner of a jerk, the fault contact 7 which gives the command "braking against the current".
This command could not, as we can see now, be given as long as the hand lever 18 was held against the edge. ± of the slot 40. Indeed, in this position, the edge d of the socket 47 keeps contacts 14 closed and socket 47 is applied against stop 45, so that triggering of stop pawl b4 would have no effect.
Preparation for release is therefore eliminated as long as the hand lever 18 is pressed against the edge c. This means an advantage from two points of view :: First, the electrical control is extremely simplified and secondly the service operation is suited to the habits of the weaver, who together with the control instrument from to the hand, can not only control the machine but also eliminate the preparation for triggering in a simple, practical way (by means of the hand lever) and is thus obliged to observe carefully the first strike of the shuttle, which is not controlled.
The machine can be stopped not only by the push-button 43 but also by the hand lever by the fact that the latter is withdrawn from the operating position in which it was applied against the edge a; the spring 39 then draws it into the rest position (against the edge b). The stop pin 46 of the rod 42 then meets a lower heel of the pawl b4 and triggers the latter. The sleeve 47 also goes to the rest position. The contact 15 is open because the rod 42 has moved far enough to the left so that it pushes back the contact bridge.
<Desc / Clms Page number 12>
50 against the action of the spring 49. With the opening of the contact 15, the switching arm 25 moves to the rest position 0 and the installation is thus stopped.
The additional friction contacts 35 and 60 and their mating contact bars 36, 37 and 38 are necessary here because when the machine is turned by hand, which occurs for whatever reasons from time to time, a closing Unplanned contact 51 could occur and therefore the counter-cost brake circuit could be closed in an unwanted manner. This is avoided by the fact that in the rest position, in which in practice the machine is rotated by hand, the electrical connection between the contact plate 36 and the contact bars 37 and 38 is eliminated.
The present invention can of course also be employed for other kinds of work machines which require immediate shutdown in the event of a disturbance and where a momentary removal of the trigger preparation is desired.
Claims.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.