BE407591A - - Google Patents

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BE407591A
BE407591A BE407591DA BE407591A BE 407591 A BE407591 A BE 407591A BE 407591D A BE407591D A BE 407591DA BE 407591 A BE407591 A BE 407591A
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comb
clamping
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Publication of BE407591A publication Critical patent/BE407591A/fr

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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D49/00Details or constructional features not specially adapted for looms of a particular type
    • D03D49/60Construction or operation of slay

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  " Perfectionnements relatifs au mécanisme d'insertion et de   se+   rage ou   battage   de la trame pour métiers à tisser ". 



   L'invention est relative au mécanisme d'insertion et de serrage (ou battage) de la trame (ou duite) et a pour objet 
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 des perfectionnements qui permettront qu'une oti'e plus grande partie ae la auree ae onaque cycle dioperations soit prise par les ohasses de la navette , de façon que l'on puisse accélérer la marche du métier sans qu'il soit néoessaire d'accélérer le mouvement de la navette ou des navettes. L'invention prévoit également un mécanisme de serrage plus efficient et plus satis- faisant, dans lequel des fils oassés tout près du ros sont trai- tés d'une manière satisfaisante, de façon qu'ils ne contrarient pas la formation convenable du pas (ou foule) à l'endroit des fins de chaîne. 



   L'invention comprend la combinaison avec un ros fixe qui 

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 ne participe pas au serrage)d'une pièceen forme de peigne propre à s'élever et à s'engager entre les fils de chaîne tout près du ros et à se mouvoir en avant de'là jusqu'à la position de serrage; elle est alors abaissée hors de oontact avec les fils de ohaine et revient en place pour un nouveau cycle d'opérations pour le serrage. 



   L'invention comprend en outre   11 agencement   dans lequel le ros se meut en partie vers la position de serrage, le peigne s'élevant et s'engageant entre les fils de chaîne tout près du ros quand ce dernier est le plus près de la position de ser- rage, après quoi le ros retourne dans sa position initiale et le peigne se meut jusqu'à la position de   serrage,   étant alors abaissé hors de contact avec les fils de chaîne et ramené en place pour un nouveau cycle d'opérations pour le serrage. 



   L'invention comprend en outre l'agencement dans lequel le ros est mû en arrière à partir de sa position de tissage normale avant que le peigne de serrage ne s'élève et ne s'engage entre les fils de chaîne tout près du ros, de façon que n'importe quels fils cassas qui seraient adjaoents au ros quand oe dernier était dans la position de tissage seront en avant du peigne de serrage quand oe dernier s'élève et s'engage entre les fils de ohaîne tout près du ros. 



   L'invention comprend encore   l'agencement   dans lequel,dans le cas où le ros se meut vers la position de serrage, le ros se meut légèrement en arrière à partir de sa position où il est le plus près de la position de serrage avant que le peigne ne se lève et ne s'engage entre les fils de chaîne tout près du ros. 



   L'invention consiste encore à prévoir en avant du ros une bande ou voie relativement étroite , ayant le   caractère   d'un peigne, sur laquelle la navette se déplace au-dessus du niveau de la rangée inférieurs des fils de chaîne qui se trouvent dans les intervalles entre les dents de la bande ou voie, lesdits in-   . tervalles   recevant les fils de chaîne du ras et servant à espacer 

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 tous oes fils avant et pour l'engagement des dents du peigne de serrage entre les fils. 



   L'invention consiste encore à prévoir des aiguilles de lisiè- re qui entrent d'au-dessus des fils de chaîne dans la lisière quand le peigne de serrage se retire versée bas, de façon que les- dites aiguilles protègent lesdits fils de chaîne contre la traotion vers l'intérieur exeroée par les duites, les aiguilles de lisière étant déplaoées de leurs positions de servioe peand le peigne de serrage s'approche delà. position de serrage. 



   L'invention comprend en outre l'agencement dans   lequel   le ros est propre à se'mouvoir latéralement pour déplacer les fils de chaîne par rapport aux intervalles entre les dents de l'étroite bande ou voie sur laquelle se déplaoe la navette, de manière à effectuer un éohange des fils de chaîne dans les intervalles entre les dents de la bande ou voie lors du   serrage,ee-   qui assure un bon tissu d'un fini uniforme. 



   L'invention comprend encore un cycle d'opérations pour le serrage   consistant   à (1) abaisser les fils de   ohaine     levés,   de manière que tous les fils de chaîne soient en alignement ,(2) faire en ,sorte que le peigne de serrage s'élève et s'engage entre les fils de chaîne espacés, (3) mouvoir le peigne de serrage en avant, (4) lever les fils de chaîne pour former la partie supé- rieure du pas suivant ,(5) faire partir la navette pour sa course suivante à travers le pas, (6) achever la oourse en avant du peigne de serrage, (7) abaisser le peigne de serrage hors des fils de ohaîne et (8) ramener le peigne de serrage dans une posi- tion adjacente au ros pour un nouveau cycle d'opérations. 



   L'invention comprend enoore l'opération dans ledit cycle de serrage, qui oonsiste à mouvoir le ros en arrière avant, après ou en même temps que l'opération (1) mais avant l'opération (2). 



   L'invention comprend enfin l'agencement dans lequel les fils de la rangée inférieure des fils de   chaîna   sont plus tendus que les fils de la rangée supérieure et restent dans leur position in- férieure pondant que la, rangée do fils   supérieure   est abaissée et 

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 que leur tension est augmentée graduellement jusqu'à ce qu'ils soient dans l'alignement de la rangée inférieure, et alors le peigne de serrage s'engage entre tous les fils de chaîne, l'agen- cement obviant au croisement de fils de chaîne pendant qu'ils sont en mouvement , aux secousses et aux inégalités dans les fils, dues aux rapides changements de la tension de la chaîne. 



   En se référant aux planches de dessins explicatifs oi- annexées, on voit que : 
La figure 1 est une vue générale en perspective d'une par- tie du ros, du battant, du peigne de serrage, de la boite à navet- te et de la navette d'un métier oonstruit et agencé sous une forme commode,   conformément   à l'invention. 



   . La figure 2 est une vue en coupe transversale à travers la navette, le ros et le battant de la figure 1, rnais montrant le peigne de serrage hors de servioe. 



   Les figures 3, 4,5 et 7 sont des schémas illustrant le cycle de serrage. 



   La figure 8 est une vue en coupe similaire à la figure 2 mais montrant un agencement modifié de la navette et des moyens pour la contrôler dans sa course. Le peigne de serrage est repré- senté ici dans sa position de serrage. 



   La figure 9 représente le peigne de serrage s'engageant en- . tre les fils de chaîne tout près du ros pour commencer l'opéra- 
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 tion de serrage, 7.n ro et 10 battant utant tirdu ou arrLmr, avant cet engagement pour assurer que, si des fils brisés se trou- vent tout près du ros, ils soient redressés par le peigne de serrage lorsqu'il se meut vers la position de serrage. 



   La figure 10 représente l'agencement de la figure 1   modifia   de façon que l'extrémité antérieure du ros et celle du battant soient tirées en arrière avant   que   peigne de serrage ne s'en- gage entre les fils de chaîne. 



   Les figures 11,12, 13,14 et 15 représentent le cycle de serrage dans le cas de l'agencement où le ros et le battant sont 
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 nus en arrière ;:I.V;:IY1t. ,.,,,'" , -... -"- 

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 les fils de ohaîne tout près du ros. 



   La figure 16 est une vue de faoe et la figure 17 une vue de bout du méoanisme par lequel le peigne de serrage est actionné. 



   La figure 18 est une vue en coupe transversale similaire à la figure 2 mais modifiée pour faire en sorte qu'il y ait d'abord un mouvement en avant et ensuite un mouvement en arrière du ros et du battant avant que le peigne de serrage ne s'engage entre les fils de  chaîne.   
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 c ' Les figures 19, 20, 21 et 22 représentef1e oyole de serrage dans le cas de   l'agencement   de la figure 18. 



   La figure 23 est une vue de côté et la figure 24 une vue en plan des moyens pour maintenir la largeur du tissu et pour empê- cher une traction des fils de chaîne vers l'intérieur telle qu'elle empêcherait le peigne de serrage de s'engager correctement entre les fils   (le   chaîne. 



   La figure 25 représente la disposition des fils de chaîne dans le métier, et indique que la rangée inférieure des fils de chaîne dans le pas est plus tendue que la rangée supérieure. 



   Aux figures 1-7, a désigne le ros, b le battant dont la partie bl constitue la poignée ou ohapeau; c une étroite bande ou voie dù caractère d'un peigne, sur laquelle la navette d se dé- plaoe dans sa oourse à travers la foule ou pas formé par les ran- gées supérieure et inférieure des fils de chaîne e, f la boite à navette, g les bras ou doigts fixés au   chapeau   b1 au-dessus de la navette pour la maintenir oontre le ros a pendant sa course, et h e peigne de   serrage. 1   désigne une partie de l'étoffe tissée. 



   Pendant le tissage, la rangée inférieure des fils de ohaine 
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 z zllpéàsse à travers les, intervalles entre les dents ou 3xxi*aw de la voie étroite c, de sorte que la navette qui se déplaoe sur la voie est hors de contact avec ces fils. 



   Le cycle des opérations pendant le serrage ou battage ressorti- ra d'un examen des figures 3-7, combiné avec la desoription   oi-après,   La figure 3 montre la duite qui doit être serrée, en j dans la po- sition dans laquelle elle est laissée par la navette. Le peigne de 

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 serrage se trouve au-dessous des fils de chaîne et tout près du battant et du ros. Les fils de chaîne supérieurs sont d'auord abaissés pour être dans l'alignement des fils de chaîne infé- rieurs, oomne il est représenté à la figure 4. Tous les fils .de chaîne sont ainsi espacés dans les intervalles de la   voie .0..   



  Le peigne de serrage s'élève maintenant entre les fils de chaîne   espacés   tout près de la voie o, de sorte qu'il s'engage   liurement   dans les espaoes. Ceci est représenté par la figure 4. Le peigne commence maintenant à se mouvoir en avant entraînant la duite avec lui   oomme   il est représenté à la figure 5 et.,quand il a avanoé sur une courte distanoe, une reformation du pas a lieu 
Gomme il est représenté à la figure 5. Aussitôt que le pas a été   suffisamment   reformé et même avant que le peigne de serrage ait atteint la position de serrage finale , la navette peut com- menoer sa oourse suivante à travers le pas.

   Le serrage est alors achevé comme il est représenté à la figure 6 et le peigne de ser- rage est tiré vers le bas à partir des fils de chaîne comme il est représenté à la figure 7. Ce peigne peut alors se mouvoir en arrière jusqu'à la position de la figure 3 pour un nouveau cycle de serrage. 



   On remarquera à la figure 2, que le côté infériaur de la navette   d   est arrondi du côté éloigné du ros de sorte que si la navette, pour une raison quelconque, faillissait dans sa course à traversée pas, le peigne de serrage h serait hors de contact avec le côté inférieur de la navette et ainsi aucun dommage n'en résulterait. 



   La navette est pourvue de bandes en bois dur convenables, en d1,d2, destinées à venir en prise avec les oras ou doigts g et avec la voie étroite c. 



   On aura remarqué en lisant ci-dessus la description du cycle de serrage, que le battant et le ros sont fixes, le ros servant simplement à espacer les fils de chaîne , tandis que le battant porte le ros et les supports et les guides de la navette. 

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   On peut donner aux intervalles de la voie en forme de peigne o la même largeur qu'à ceux du ros a ou bien une largeur plus grande pour qu'ils reçoivent les fils de deux ou plusieurs fentes ou intervalles du ros. Les intervalles ou espaces du peigne de serrage doivent correspondre à ceux de la voie o afin d'assurer un engagement   oonvenaole   du peigne de serrage entre les fils de chaîne qui sont maintenus en relation d'espa- cement par la voie c. 



   Un important avantage du   oyole   de serrage ci-dessus aura été noté, à savoir : la possibilité que la navette commence sa course à travers le pas avant que le serrage n'ait été réelle- ment terminé. Ceci signifie qu'une proportion plus grande de la durée du cycle de tissage peut être occupée par la navette, d'où il résulte que le cycle   dévissage   peut être accéléré sans qu'il soit néoessaire d'accélérer ou   d'accélér@ dans   une mesure oorrespondante le mouvement de la navette. Les avantages qui en résultent au point de vue pratique seront aisément appré-   oi és.    



   Un autre avantage important du cycle de serrage décrit ci-dessus se rapporte au mouvement des fils de ohaîne pendant la formation du pas. On aura remarqué que la rangée supérieure des fils de chaîne est abaissée au niveau de la rangée infé- rieure. Selon l'invention,'en s'arrange pour que la rangée in- férieure soit toujours sous une tension légèrement plus grande que oelle de la rangée supérieure. On se rendra compte de la disposition des, fils de chaîne en se référant à la figure 25, où l'on remarquera que le trajet suivi par la rangée supérieure des fils de chaîne entre le tissu en 1 et la barre tendeuse fixe il est plus court que le trajet suivi par la rangée infé- rieure des fils de ohaîne entre les mêmes points. (Les lisses sont représentées en el, figure 26).

   Ce fait que les fils de chaîne supérieurs sont amenés graduellement à la tension maxi- mum, qui si exerce quand ils sont en alignement avec les fils de ohaine inférieurs, et ne sont pas, comme dans la pratique ao- 

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 tuelle des métiers, d'abord   amenés   à la tension maximum et   ensuite   ramenés à une tension Moindre, assure la suppression de toutes secousses et de toutes tractions brusques dans les fils de ohaîne pendant la formation du pas.

   En outre, l'agencement selon l'inven- tion, dans lequel les fils de chaîne ne se oroisent jamais les uns les autres pendant qu'ils sont en mouvement,   o'est-à-dire   pendant la formation du pas, contribue à empêcher le frottement sur les fils et leur   détérioration   dun à la   vitosou   de la formation du par. 



   Les figures 8 et 9 représentent une variante dans   la.que]le   la navette d est supportée et maintenue oontre le ros a entièrement pardes bras ou doigts suspendus à la poignée ou chapeau b1 du bat- tant. On remarquera qu'il y a deux séries de bras ou doigts g1, g2   qum   viennent en prise avec la navette à différents   niveaux.   



  Grâce à cet agencement, on peut se passer de la voie en forme de peigne qui est désignée   par.0   à la figure 1 et on peut amener le peigne de serrage h tout oontre le ros a pendant le commence- ment du cycle de serrage. Cette oaraotéristique est représentée à la figure 9. 



   Les figures 8 et 9 montrent une autre caractéristique de l'invention, à savoir le déplacement en arrière de l'extrémité in- férieure du battant et du ros avant que le peigne de serrage ne s'engage entre les f ils de   chaîne., mais   il sera plus commode de décrire   oetto     caractéristique   en se référant aux   figutes   10-15 dans lesquelles, oependant, la voie en forme de   peigne .0   est représentée au lieu des moyens représentés aux figures 8 et 9 pour supporter et guider la navette dans sa course à travers le pas. 



   On remarquera, en se référant à la figure 10 que le battant est monté à pivotement sur une broche conçue de manière à pouvoir tourner sous l'action de bras m ( un de chaque côté du métier) accouplés à des biellettes n articulées à des bras de suspension o pouvant eux-mêmes pivoter   en ol .   Sur le bras o se trouve un galet ou rouleau p qui   rcule   dans une   rainure-came   q d'une came rotative r. Le peigne de serrage h est porté par des leviers s qui sont 

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 mus par des excentriques t (un de chaque coté du métier) par l'in- termédiaire de tiges u . Les détails des moyens ou organes pour donner au peigne de serrage le cycle de mouvement voulu, seront décrits plus en détail en connexion avec les figures 16 et 17.

   La rainure-came q agissant par l'intermédiaire du rouleau ou galet p et des pièces adjointes o, n, m ,amène le battant à tourner autour de la broche le vers l'arrière immédiatement avant que le peigne de serrage ne pénètre entre les fils de chaîne tout près du ros ou de la voie en forme de   peigne .   A la figure 10, le battant est représenté tiré en arrière et le peigne de serrage engagé entre les fils de chaîne.

   Grâce au mouvement angulaire du battant et du ros autour de la broche k, il est possible d'insé- rer le peigne de serrage entre les fils de chaîne plus près du   peigne .0.   ou du ros que dans le .cas illustré par la figure 9 et d'assurer avec une certitude encore plus   grande,que   le peigne de serrage s'engage correctement entre les fils de chaîne espaoés dans l'espacement déterminé par o ou par le ros a .

   La grande importanoe du mouvement en arrière du battant et du ros avant que le peigne de serrage ne s'engage entre les fils de chaîne réside dans le fait qu'il permet au peigne de serrage de s'engager entre les fils de chaîne derrière tout fil cassé qui pourrait se trouver près du ros quand ce dernier se trouve dans la position de tissage, de façon que le peigne de serrage puisse redresser le fil cassé et l'empêcher de s'emmêler dans les fils de chaîne pendant qu'on forme le pas, ce qui empêcherait la formation de ce dernier et oauserait un sérieux dommage lors du saut suivant de la navette. On   comprendra   olairement cette caractéristique en exami- nant les figures 11-15 des dessins. A la figure 11, un fil cassé v est représenté tout près du ros a qui se trouve dans la position de tissage normale.

   A la figure 12, on a représenté le ros tiré l'gèrement en arrière ou vers la droite et le pas se formant avec le fil cassé emmêlé dans les fils de chaîne.A la figure 13, le ros est tiré tout à fait en arrière, le fil cassé v et la duite 

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 se trouvent entre les fils de ohaîne qui sont maintenant à un même niveau,et le peigne de serrage   h   s'est engagé entre les fils de ohaîne   presse   la   voie .0   et derrière l'extrémité du fil cassa, v . A la figure 14, le peigne de serrage s'est mû vers la position de serrage et redresse le fil de ohaîne cassé tout en entraînant la duite en avant. Le pas s'ouvre et le ros a est revenu dans sa position avant ou de tissage. A la figure 15, le serrage est achevé.

   Le grand avantage constitué par le fait qu'un fil oassé peut être redressé au   moyen   du peigne de serrage est évident et cette possibilité est dérivée du mouvement en arrière du ros immédiatement avant le serrage, mouvement qui per- met au peigne de serrage de s'engager derrière le fil cassé. 



   Les figures 16 et 17 illustrent un agencement de mécanisme pour actionner le peigne de serrage   h .   Ce peigne saillit à partir d'un support ou base 2 qui, à ses extrémités; peut   coulis-   ser dans des bras 3 pouvant pivoter autour d'une broche creuse   4, le   mouvement pivotant des bras 3 autour de la broche étant effectué par un excentrique 5 agissant par l'intermédiaire   d'une   bielle 5a accouplée à une tige 5 passant entre les deux bras 3 et fixée à   oeux-oipar   ses   extrémités.   On   remarquera,   que, par conséquent, les mouvements du peigne en avant et en arrière résul- tent de la rotation de l'excentrique 5.

   Les mouvements du   peigne   vers le haut sont dus à ce que la oame 7   montre,   sur l'arbre 8 (portant l'excentrique 5) fait tourner le levier 9 autour de son pivot 10, ledit levier faisant tourner un levier   coudé 11   autour de son pivot 12. Un bras du levier coudé pousse une broche 
13 (en antagonisme avec la pression d'un ressort 14) axialement à travers la broche creuse 4. La broche 13 est traversée par des chevilles transversales 15 qui font tourner des leviers coudés 
16 pivotant autour de consoles ou supports 17 montées sur la tige 
6. Les leviers coudés 16 sont accouplés à des biellettes 18 connec- tées au support 2 du peigne. Par conséquent, la came 7 élève le peigne il positivement et le ressort 14   l'abaisse.   

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   Dans l'agencement représenté aux figures 18-22, le ros a et le battant b ont tous deux un mouvement en avant et un   mouve-   ment en arrière pendant le serrage avant que le peigne de serra- ge h ne s'engage entre les fils de chaîne tout près du ros. Corme il est représenté à la figure 18, le battant est mû en avant et en arrière par la manivelle 20 et la bielle 21. Le peigne de serrage reçoit ses mouvements en arrière et en avant, de la rainure jouant le rôle de came 22, du galet 23 entrant dans cette rainure, du bras 24 portant le galet, et de la bielle 25 atta- chée à la tige 6 s'étendant entre   les 'bras'3   (voir figures 16 et 17), dans lesquels le support 2 du peigne a des mouvements ascendants et descendants.

   On comprendra mieux le cycle de mouvements en examinant les figures 19-22; la figure 19 montre la duite à serrer j tout près du ros a, lequel se trouve dans la position de tissage. Le ros est alors mû en avant et entraîne la   duite   avec lui. Ceoi est représenté à la figure 20. Ensuite, le ros se meut en arrière, s'éloignant ainsi de la duite , et le peigne de serrage monte et s'engage entre les fils de chaîne ( qui sont tous en alignement) tout près du ros. Ceci est repré- senté à la figure 21. La figure 22 montre le ros de nouveau dans sa position de tissage et le peigne de serrage dans la position de serrage finale. Après cela le peigne de serrage est abaissé dans la position de la figure 19. 



   La figure 26 montre un agencement commode pour effeccuer l'échange de fils entre le ros et le peigne de serrage de façon à assurer la produotion d'un bon tissu à fini uniforme. Dans ce dispositif, le ros à est   oonçu   de manière qu'un   excentrique   a1 puisse lui imprimer un mouvement dans une direction transversale par rapport au métier, cependant que la voie en forme de peigne à la base du ros reste fixe. Chaque espace ou intervalle du ros contient deux fils de chaîne, qui sont séparés pour la formation du pas de façon que l'un soit en haut et l'autre en bas. Les espa- oes entre les dents consécutives de la voi-e en forme de peigne 

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 sont d'une largeur telle qu'ils contiendront les quatre fils de chaîne de deux espaces ou intervalles du ros.

   Or, si le ros n'était pas mû latéralement, alors, quand les fils supérieurs seraient abaissés au niveau des fils inférieurs avant chaque serrage, les mêmes quatre fils seraient toujours entre deux dents consécutives quelconques de la voie en forme de peigne. Si toute- fois les fils de ohaîne inférieurs sont levés légèrement par les lisses ordinaires de façon qu'ils soient au-dessus de la voie en forme de peigne et si   alorle   ros est mû en travers du métier sur une distance égale au pas des dents, alors, si la totalité des fils de chaîne sont abaissés maintenant dans la voie semblaole à un peigne prêts pour le serrage par le seigne h, ils seront espacés   différenment   dans ladite voie par rapport à ce qu'ils auraient été sans ce mouvement transversal du ros.

   Avant le cycle de serrage suivant, le ros sera mû dans la direction opposée pour espacer les fils de chaîne différemment dans la voie en forme de peigne. On remarquera que l'espacement des dents du pel- gne de serrage h est le même que celui des dents de la voie c, de sorte que la variation de la disposition des fils qui a /eu lieu entre le res et la voie oausera une variation correspondante dans le peigne de serrage. 



   Les figures 23 et 24 représentent les moyens par lesquels la largeur de l'étoffé qui est tissée est maintenue de façon qu'il ne se produise pas une traction des fils de ohaîne vers l'intérieur,   tell-::   qu'elle contrarierait l'engagement   correct   des dents du peigne de serrage dans les espaces entre les fils de chaîne et leur déplacement dans lesdits espaces.

   Om remarquera qu'une pièce en forme d'aiguille 26 est portse par un bras 27 fixé par une   connexion   28 à cheville et   tentera   une pièce en forme de plaque 29 qui fait partie   d'une   garniture ou accessoire suscep- tible d'être amenée à tourner autour d'une oheville de pivotement 30 par une pièce 31 fixée sur le support du peigne de serrage et venant en contact avec le bras 32 faisant partie de la gamitu- 

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 re. Un ressort 33 tire le bras 32 et par conséquent l'aiguille 26 vers le bas quand la pièce 31 s'est dégagée du bras 32 après que le cycle de serrage est achevé.

   La oonsole 34 qui porte la cheville de pivotement 30 porte une pièce de butée 35 qui   limite   le mouvement descendant de l'a iguille 26 en venant en prise avec le ooin 36 de la plaque 29   comme   il est représenté à la figure 23. On comprendra qu'il y a une aiguille de lisière de chaque coté de la nappe de fils de chaîne et que le support du peigne de serrage porte une pièce 31 de chaque   oôté   du   métier,   
 EMI13.1 
 Au ooura au fOl1oVLonnt)lilont, lorsque lu poigne du sax ra,c h s'approche de la position de serrage, la pièce 31 fait monter les aiguilles 26 hors de la lisière et quand le cycle de serrage est achevé et que le peigne de serrage a été abaissé hors de oon- tact avec les fils de chaîne,

   les aiguilles 26 s'engageront de nouveau entre les fils de lisière et empêcheront une traction vers l'intérieur, laquelle pourrait empêcher que les fils de chaîne soient saisis convenablement entre les dents du peigne de serrage u 
 EMI13.2 
 h, 0).:1' pourrai t provoquer une rupture de fils lorsque le peigne hot se meut vers la position de serrage. 



   REVENDICATIONS. 



   ---------------------- 
1. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser, la combinaison avec un ros qui ne participe 
 EMI13.3 
 pau a rrzr,lo, d'unu piôooe en forme; du paizmà propre ù s'élever et à s'engager entre les fils de chaîne tout près du ros et à se mouvoir en avant à partir de là jusqu'à la position de serrage,le- dit peigne étant alors abaissé hors de contact avec les fils de chaîne et ramené en plaoe pour un nouveau cycle d'opérations pour le serrage. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 2. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser,la combinaison avec un ros fixe, d'une pièce en forme de peigne propre à s'élever et à s'engagentre les fils de chaîne tout près du ros et à se mouvoir en avant de là jusqu'à la position de serrage, ledit peigne étant alors abaissé hors de <Desc/Clms Page number 14> contact avec les fils de ohaîne et ramené en place pour un nou- veau cyclo d'opérations pour lo serrage.
    3. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage'de la trame pour métiers à tisser, selon la revendication 1, l'agencement dans lequel le ros se meut en partie vers la position de serrage le peigne s'élevant et s'engageant entre les fils de ohaîne tout près du ros quand ce dernier est le plus près de-la position de serrage, après quoi le ros retourne dans sa position initiale et le peigne se meut jusque à. la position de serrage, étant ensuite abaissé hors de contact avec les fils de chaîne et ramené en pla- ce pour un nouveau cycle d'opérations pour le serrage.
    4. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la traire pour métiers à tisser, selon la revendioation 1, l'agencement dansiequel le ros est mû en arrière à partir de sa position de tissage normale avant que le peigne de serrage ne s'élève et ne s'engage entre les fils de chaîne tout près du ros, de façon que n'importe quels fils cassés qui seraient adjacents au ros quand ce dernier était dans la position de tissage seront en avant du peigne de serrage quand ce dernier s'élève et s'engage entre les fils de chaîne tout près du ros.
    5. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser, selon la revendioation 3, l'agencement dans lequel le ros se meut légèrement en arrière à partir de sa position où il est le plus près de la position de serrage avant que le peigne ne se lève et ne s'engage entre les fils de ohaîne tout près du ros.
    6. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser selon l'une quelconque des revendications précédentes, le fait de prévoir en avant du ros une bande ou voie relativement étroite, ayant le caractère d'un peigne,sur laquelle la navette se déplace au-dessus du niveau de la rangée inférieure des fils de chaîne qui se trouvent dans les intervalles entre les dents de la bande ou voie, lesdits intervalles recevant <Desc/Clms Page number 15> aies fils de chaîne du ros et servant à espacer tous ces fils avant et pour l'engagement des dents du peigne de serrage entre lesfils.
    7. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage pour métiers à tisser selon la revendication 6, le fait de prévoir des bras ou doigts suspendus au ohapeau ou poignée du battant dans lequel le ros est monté, afin de oontrôler, en combinaison avec le ros et la bande étroite ou voie ayant le oaraotrère d'un peigne, la navette dans sa oourse à travers le pas.
    8. Dans un méoanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser,selon l'une queloonque des revendications 1-5; le fait de prévoir des bras ou doigts suspendus au ohapeau ou poignée du battant dans lequel le ros est monté pour, contrôler, en combinaison avec le ros, la navette dans sa course à travers le pas.
    9. Dans un mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser selon l'une queloonque des revendioations précédentes, le fait de prévoir des aiguilles de lisière qui en- trent d'au-dessus des fils de chaîne dans la lisière quand le peigne de serrage se retire vers le bas, de façon que lesdites ai- guillesprotègent lesdits fils de chaîne oontre la traction vers l'intérieur exercée par les duites, les aiguilles de lisiére étant déplacées de leurs positions de servioe quand le peigne de serrage s'approche de la position de serrage.
    10. Dans un mécanisme dhinsertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser selon l'une queloonque des revendications précédentes, l'agencement dans lequel le ros est propre à se mouvoir latéralement pour déplacer les filse chaîne par rapport aux intervalles entre les dents de l'étroite bande ou voie sur laquelle se déplaoe la navette, de manière à effectuer un échange des fils de chaîne dans les intervalles entre les dents de la bande où voie lors du serrage, ce qui assure un bon tissu d'un fini uni- forme. <Desc/Clms Page number 16>
    11. Dans des métiers à tisser, le cycle d'opérations per- feotionné pour le serrage, consistant à (1) abaisser les fils de chaîne levés , de manière que tous les fils de ohaîne soient en alignement, (2) faire en sorte que le peigne de serrage s'élè- ve et s'engage entre les fils de chaîne espacés, (3) mouvoir le peigne de serrage en avant,(4) lever les fils de chaîne pour for- mer la partie supérieure du pas suivant, (5) faire partir la na- vette pour sa course suivante à travers le pas, (6) aohever la course en avant du peigne de serrage,(7), abaisser le peigne de serrage hors des fils de chaîne et (8) ramener le peigne de serrage dans une position adjacente au ros pour un nouveau cycle d'opérations.
    12. Dans des métiers à tisser employant le cycle d'opéra- tions de la.' revendication 11, l'opération dans ledit cycle de serrage, qui oonsiste à mouvoir le ros en arrière avant, après ou en même temps que l'opération (1) mais avant l'opération (2) de la revendication 11.
    13. Dans des métiers à tisser, selon l'une quelconque des revendications précédentes,l'agencement dans lequel les fils de la rangée inférieure des fils de ohaîne sontplus tendus que les fils de la rangée supérieure et restent dans leur position infé- rieure pendant que la rangée deµfils supérieure est abaissée et que sur tension est augmentée graduellement jusqu'à ce qu'ils soient dans l'alignement de la rangée inférieure, et alors le pei- gne de serrage s'engage entre tous les fils de chaîne, 1'agence- ment obviant au croisement des fila da chaîne pondant qu'ils sont en mouvement, aux secousses et aux inégalités dans les fils, dues aux rapides changements de la tension de la chaîne.
    14. Les perfeotionnements apportés au mécanisme d'insertion et de serrage de la trame pour métiers à tisser, tels qu'ils sont décrits et illustrés par les dessins,oi-annexés.
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