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BREVET D'INVENTION "SYSTEME DE MATELASSURE METALLIQUE, ELASTIQUE" L'invention concerne un système de matelassure élastique indépendante, obtenue par un assemblage approprié d'éléments souples en fil métallique, tous semblables entre eux et tels qu'on puisse les réunir en nombre quelconque pour constituer une nappe de toutes longueurs et largeurs voulues, solide, légère, indéformable, silencieuse, hygié- nique, d'entretien et de nettoyage aisés.
On connaît déjà des matelassures élastiques, où le métal est employé seul ou en combinaison avec d'autres matières; elles sont généralement peu confortables, lourdes et bruyantes, difficiles à entretenir et à nettoyer et, par suite, non hygiéniques. Les unes comportent, par exemple, des ressorts en forme de cercles superposés qui sont reliés par des ficelles de durée très limitée et qui s'entrecho- quent en se déformant sous l'action des charges ; pourgar- nir la surface supérieure des ressorts, on est obligé d'ac- cumuler des matières diverses pour boucher les vides d'où augmentation du poids et rétention de la poussière.
Quant aux sommiers formés d'une toile métallique, tendue aux ex-
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trémités sur une monture en métal ou en bois, ils sont particulièrement bruyants et ils subissent très rapide- ment des déformations qui deviennent permanentes.
Ces inconvénients sont évités par la construc- tion conforme à l'invention, basée sur l'emploi d'éléments élastiques en fil métallique, présentant chacun la forme d'un M couché, qui se déforment individuellement et peu- vent s'aplatir à plus de 75 % de leur hauteur primitive, sans que leurs diverses parties viennent à se toucher et sans qu'il y ait contact d'éléments voisins, en sorte qu'on n'entend aucun bruit; l'action des charges se transmet toujours à un certain nombre d'éléments, qui ne résistent pas isolément, mais ensemble, évitant ainsi des déforma- tions permanentes de ces éléments et, par suite, de la ma- telassure. D'autre part, la surface supérieure de cette matelassure formée des branches horizontales supérieures des éléments en M couché est régulière et n'exige pas de garnissage compliqué;
on peut, d'ailleurs, laisser cette surface plane ou la bomber à volonté. Et comme toute la matelassure est réalisée au moyen d'éléments identiques établis en série, la fabrication en est simple et écono- mique,' sans compter que l'ensemble est souple, léger et d'entretien facile. pour bien faire comprendre l'invention, on en a décrit ci-après, mais ce à titre d'exemples seulement, quelques formes particulières de réalisation, en regard des dessins annexés sur lesquels:
La Fig. 1 montre, en vue perspective, un élément élastique, isolé, à l'état de repos, constitué par un fil métallique en forme de M couché, et
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La Fig. 2 montre le même élément supposé fléchi sous l'action d'une charge.
La Fig. 3 montre le mode d'assemblage des bran- ches horizontales supérieures de deux éléments pour former l'amorce d'une travée, et
La Fig. 4 est une vue-perspective, avant sa mise en place, d'un rivet servant à l'assemblage suivant la Fig.3.
La Fig. 5 représente la vue en plan d'une partie de la surface supérieure de la matelassure obtenue par l'as- semblage de quelques travées, et
La Fig. 6 est une vue-perspective d'une partie de cette matelassure.
La Fig. 7 montre une entretoise courante, servant au montage de la matelassure, et
Les Fig. 8-11 représentent des variantes d'entre- toise de montage.
Les Fig. 12 et 13 sont des vues perspectives mon- trant le mode de montage d'une matelassure élastique sus- pendue.
Les Fig. 14-17 sont des figures schématiques cor- respondant à des variantes d'exécution de l'élément unitaire de la Fig. 1.
Les Fig. 18 et 19 sont des variantes d'exécution de l'élément unitaire, présentant dans l'ensemble une forme différente.
La Fig. 20 est une vue schématique d'un élément unitaire de hauteur double, et
La Fig. 21 une vue schématique de deux éléments du type de la Fig. 20, assemblés pour constituer une travée sur le principe des ciseaux de Nuremberg.
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En se reportant à la Fig. 1, on voit que l'élé- ment élastique métallique unitaire e, de préférence en fil d'acier dit corde à piano, présente dans l'ensemble la forme d'un M couché, ayant deux branches horizontales, l'une supérieure 2, et l'autre inf érieure 2a et deux bran- ches inclinées 3 et 3a; sur cet ensemble sont reportées par exemple sept spirales, trois sur chaque branche hori- zontale et une à la réunion des deux branches inclinées.
Le diamètre des spirales, ainsi que le nombre de tours de leurs spires peuvent varier, mais, en général, les spirales 4 et 5', 4a et 5a aux extrémités des branches ho- rizontales 2 et 2a ont le même nombre de spires; les spi- rales intermédiaires 6, 6a et ! ont également un même nom- bre de spires, les spirales 4, 4a et 5, 5a ayant toujours un nombre de spires égal ou inférieur à la moitié de celui des spirales 6,6a et 7, Les spirales 4 et 5, 4a et 5a sont les spirales d'accouplement des éléments unitaires E, E1, E2 ... entre eux ; spirale 5, réunie avec la spirale 41 de l'élément voisin E1 (Fig. 3) donne un nombre de tours de spires inférieur ou égal à celui des spirales 6 et 7 de chaque élément E.
Plusieurs éléments, ainsi accouplés les uns à la suite des autres, forment une travée T dont l'as- pect en plan, en forme de grecque, est donné par la Fig.3; l'accouplement peut se faire au moyen de rivets tubulaires (Fig. 3 et 4) ou par tout autre moyen approprié.
Les spirales 4, 5, 6, 4A, 5a, 6a de chaque élé- ment E, sont tournées de façon à se trouver à l'intérieur de l'élément afin que, après assemblage final, tous les fils 2 d'une part et tous les fils 2a d'autre part se trou- vent dans un même plan horizontal et constituent les sur-
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faces extérieures unies (supérieure et inférieure) de la matelassure sans spirale ni parti ]saillante; comme il est montré, les deux branches parallèles 2, 2a sont symétri- ques par rapport à l'axe de l'M, de façon à permettre de retourner les éléments.
Le sens d'enroulement du fil des spires est éta- bli comme il est indiqué sur la Fig. 1, de façon à assurer l'équilibre de l'élément dont les différentes parties rec- tilignes horizontales se trouvent, deux par deux, dans deux plans verticaux parallèles.
Les spirales 5, 5a et 7 qui sont aux extrémités de l'angle aigu de l'M constituent les parties élastiques essentielles de chaque élément E. Elles opposent une ré- sistance au rapprochement des branches 2 et 2a, 3 et 3a sous l'action d'une charge, car le rapprochement desdites branches resserre ces spirales dans le sens de leur enrou- lement, provoquant la résistance élastique, sans que la dé- formation, indiquée sur la Fig. 2, reste permanente après suppression de la charge.
Chaque travée T (Fig. 3) s'obtient en accouplant la spirale 5 d'un élément unitaire 3 avec la spirale 4 1 de l'élément suivant E1, en les ajustant de façon que la bran- che inclinée 3 du premier élément E se trouve prise entre ces spirales 5 et il. A la partie inférieure, la spirale 5a de l'élément unitaire s'assemble avec la spirale 4a cor- respondante de l'élément suivant e1, ce également de façon que la branche la se trouve prise entre ces deux spirales.
Cet accouplement en zig zag assure l'équilibre de la travée T dans son plan pendant l'affaissement ou le rebondissement de la travée entière, laquelle peut avoir
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un nombre d'éléments quelconque et, par conséquent, telle longueur que l'on désire, multiple de la longueur d'un élé- ment. Les différentes branches 3 et 3a de la travée for- ment des chevrons parallèles.
Le rivet tubulaire 8 est serti de façon à lais- ser le jeu nécessaire à la flexibilité des éléments. pour éviter toute cause de bruit par entrechoquement des extré- mités des fils des spirales, on peut interposer entre les spirales accouplées une ou plusieurs rondelles en cuivre ou autre métal ou encore en caoutchouc ou autre matière ap- propriée, destinées à adoucir le frottement entre les deux spirales ; le rivet lui-même peut être en cuivre ou matière convenable quelconque. Dans des cas particuliers, l'accou- plement peut aussi se faire sans rondelles, ni rivets.
Les travées T, T1,T2 préparées à l'avance et de la longueur voulue sont assemblées à leur tour pour consti- tuer la matelassure élastique.
A cet effet, on a soin de contrarier, d'une tra- vée à l'autre, le sens des chevrons 3 et 3a; les sommets des chevrons sont tournés vers la gauche pour une travée et vers la droite pour la travée suivante 1 1 (Fig. 6) et les spirales 7 des travées paires et impaires se trouvent sensiblement en ligne droite. Ce montage contrarié assure essentiellement la stabilité de l'ensemble sous l'action d'une charge.
Les travées et T1 par exemple placées sur champ, sont reliées élastiquement entre elles par des fils ou câ- bles en acier 9¯ passant dans les spirales correspondantes de toutes les branches 2.
Ces câbles 9 sont seuls représentés sur la Fig. 6,
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mais ils ne suffiraient pas à maintenir l'écartement des travées et à fixer celles-ci. On y parvient au moyen d'en- tretoises ou gaines en fil d'acier à spires jointives, ou presque jointives, enfilées sur les câbles 9 entre deux travée,voisines; ces entretoises sont représentées sous deux formes particulières de réalisation sur les Fig. 5, 7 et 8.
La Fig. 7 représente l'entretoise 10 employée de préférence comme entretoise courante, c'est-à-dire sur tous les câbles 9. excepté ceux de rives. Elle comporte une par- tie extérieure 11 de diamètres (intérieur et extérieur) tel qu'elle peut s'enfiler sur les câbles 9 et qu'elle passe elle-même dans les spirales 4, 5 et 6; sa longueur est éta- blie de façon que, lorsqu'elle passe dans une de ces spi- rales, qui vient buter sur la partie 12 où le diamètre s'é- largit, elle déborde de l'autre côté de la spirale, de deux spires environ. L'autre extrémité 13 de l'entretoise 10 est d'un diamètre tel qu'elle peut juste s'enfiler sur l'extrémité 11 de l'entretoise voisine du même câble 9 qui passe librement à l'intérieur de la partie de grand diamètre de l'entretoise 10.
On obtient ainsi une fixation relativement par- faite des travées, tout en leur laissant un jeu suffisant pour se prêter aux déformations élastiques des éléments unitaires E.
Sur les Fig. 5 et 8, on a représenté sur le câ- ble 9a, de rive des entretoises 14 de forme un peu diffé- rente. La longueur de ces entretoises est nécessairement un peu plus grande que celle des entretoises 10, parce que les spirales 4 et 5 ne se doublent pas comme dans le
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corps de la matelassure ; extrémités sont d'un diamè- tre tel qu'elles pénètrent jusqu'à moitié des spirales 4 ou 5 et qu'elles y viennent en contact avec les extrémités des entretoises contiguës. Elles sont de plus grand diamè- tre dans leur partie médiane et le câble 9a y passe libre- ment, tandis qu'il passe juste dans les extrémités.
Ces entretoises pourraient, d'ailleurs, recevoir d'autres formes: deux d'entre elles sont indiquées sur les Fig. 9 et 10. On peut, aussi, enfiler sur le câble 9 une gaine en fil d'acier à spires jointives 15 (Fig. Il) ren- forçant ce câble et monter sur elle, entre les travées suc- cessives, d'autres gaines de plus grand diamètre 16, cou- pées de longueur convenable et servant d'entretoises entre les travées.
On peut remplacer les entretoises ou gaines en fil d'acier par des tubes ou des groupes de bagues jointi- ves, en métal ou autre matière convenable. Le câble métal- lique peut être en fibres textiles, ou mixte, ou remplacé par une autre matière, d'origine animale par exemple, uti- lisable pour cet emploi. Il peut être simple ou multiple, à brins parallèles ou torsadés, etc...
En vue d'assurer la stabilité du plan moyen de la matelassure on peut aussi passer un câble, avec ou sans gaine, dans les spires 7 qui se trouvent sur une même ligne droite, mais cette fixation ntest pas indispensable.
Enfin, au lieu d'entretoises à spires jointives, on peut, comme il a été dit, employer des spires presque jointives, ce qui permet, en réglant la tension des câbles 9, de les rapprocher plus ou moins et de régler l'élastici- té de l'ensemble.
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Les câbles 9 sont fixés comme suit à leurs ex- trémités, dans le cas où on utilise la matelassure par exemple pour un lit ou un sommier. L'extrémité du câble 9. traverse un tampon en caoutchouc 17 (Fig. 12), puis une rondelle métallique 18 et elle y est arrêtée par un noeud soudé ou non. Un collier 19 en métal laminé, en forme d'o- vale très allongé et ouvert, entaillé d'un côté en forme de fourche 20 à deux dents, laisse au milieu une ouverture pour le passage du câble 9 et de la gaine 15 qui vient bu- ter sur le tampon en caoutchouc 17 à l'intérieur du collier 19. La deuxième gaine 16 reste à l'extérieur du collier et bute contre ce dernier, tandis que de l'autre côté elle bute contre la première travée.
Ce collier 19 est fermé après le passage du câble 9 et de la gaine 15 par tous moyens appropriés. A travers les divers colliers on passe ensuite un tube métallique 21, tant pour la rangée inférieure que pour celle du dessus.
Ces tubes 21 forment tendeurs et sont fixés, au moyen de crochets libres, à leurs deux extrémités, à deux traverses d'accrochage d'un bâti. La matelassure élastique se trouve ainsi suspendue.
On pourrait d'ailleurs utiliser la matelassure non suspendue, sans colliers ni tubes tendeurs, et uniquement comme garniture élastique intérieure, d'un matelas par exem- ple.
On peut aussi donner au sommier la forme bombée habituelle en rapprochant au moyen de fils tendeurs verti- caux les câbles 9a, supérieur et inférieur, de chaque rive.
Il va de soi qu'on peut réaliser l'élément élas- tique unitaire sous un assez grand nombre de formes diver-
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ses, tout en restant dans les limites de l'invention. Les Fig. 14 et suivantes en représentent quelques unes à titre d'exemples, mais leur description n'est pas limitative.
Les Fig. 14,15 et 16 indiquent des formes d'élé- ments unitaires présentant, également, l'aspect d'un M cou- ché ; mais ces formes diffèrent de celle de la Fig. 1 par le sens de rotation des différentes spirales et, par suite, par la position des différentes parties rectilignes et 3 par rapport au plan moyen de l'élément.
Ces éléments s'as- semblent en travées comme il a été dit plus haut et les travées s'assemblent de même entre elles:
La figure schématique 17 correspond à une modifi- cation de l'élément suivant la fig. l eu des éléments sui- vant la Fig. l ou des éléments suivant les fig. 14-16; cette modification consiste à supprimer la spirale 7 et à la rem- placer par une simple courbe 7e réunissant les branches 3,
Les Fig. 18 et 19 s'obtiennent à partir des Fig.
1 et 17 ou à partir des Fig. 14-16, en disposant dans le sens opposé par rapport aux branches 2 l'angle des branches qui peut comporter une spriale 7f (Fig. 18) ou une simple courbe de réunion 7g (Fig. 19).
La Fig. 20 représente schématiquement un élément dont on a doublé la hauteur en lui donnant quatre branches 3 et en ajoutant à la spirale 7 deux autres spirales 7h.
On voit sur la Fig. 21 comment on peut assembler deux élé- ments de ce type, en réunissant trois spirales par les ri- vets tubulaires 22. ce qui permet à l'ensemble de se défor- mer élastiquement suivant le principe connu des ciseaux de Nuremberg.
Il reste, d'ailleurs, entendu que ces diverses
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formes peuvent s'exécuter avec un nombre de spirales supé- rieur et que le nombre de spirales par branche peut varier, suivant le développement des branches qui est, également, variable.
L'élément élastique unitaire peut se faire en toutes épaisseurs de fils, et en fils de formes diverses : rond, ovale, carré, triangulaire, plat, etc... Le fil peut être simple ou sous forme de câble à plusieurs torons tor- sadés ensemble, enrobé de matières textiles ou de caout- chouc ou recouvert d'un enroulement d'un autre fil métal- lique quelconque.
L'invention concerne aussi, à titre de produits industriels nouveaux, les divers objets que l'on peut réa- liser par l'emploi de cette matelassure, tels que sommiers, matelas, sièges, coussins, banquettes, tapis, parois et tentures élastiques amortisseurs de bruit et de trépida- tions.
Il a été précisé plus haut que les spirales 4, 4a, 5 et 5a, qui sont les spirales d'accouplement des éléments unitaires entre eux, ont un nombre de spires, de préférence égal ou inférieur à la moitié de celui des spirales 6, 6a et 7; de cette façon, après assemblage et après interposi- tion, s'il y a lieu, d'une rondelle entre les spirales as- semblées 4 et 5, d'une part, 4a et 5a d'autre part, l'en- semble de ces spirales assemblées présente la même longueur que les spirales 6 et 6a. Dans ce cas, toutes les spirales d'une travée assemblée ont la même longueur et les travées s'assemblent entre elles avec un seul type d'entretoises, sauf cependant sur les rives, comme déjà dit.
Il est, également à noter que l'organe en forme
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de M couché qui entre dans la constitution de chaque élé- ment unitaire, peut être remplacé par tout autre organe équivalent, sous réserve de satisfaire aux conditions in- diquées et d'atteindre le but recherché.
REVENDICATIONS
1 -- Matelassure élastique formée d'éléments uni- taires souples, en fil métallique, assemblés les uns aux autres, affectant la forme générale d'un M couché et com- portant à leurs sommets et extrémités des spires augmentant leur souplesse, matelassure caractérisée par le fait qu'un nombre quelconque d'éléments unitaires, tous identiques, sont assemblés les uns à la suite des autres, et tous dans des conditions identiques, par jonction des spires prévues aux sommets d'un élément et des spires des extrémités de l'élément voisin, en vue de la formation préalable d'une travée sensiblement rectiligne et essentiellement souple, à laquelle on peut donner toute longueur désirée et que l'on associe ensuite, pour la formation de la matelassure,
avec un certain nombre de travées parallèles identiques convenablement espacées, sans autres liens entre elles que ceux nécessaires à leur maintien dans la position relative désirée.
2 - Matelassure selon 1 , dans laquelle chaque branche horizontale des éléments unitaires comporte un en- roulement intermédiaire et les enroulements des sommets et des extrémités sont alors dirigés dans des sens opposés, afin d'obtenir, lors de l'assemblage des éléments, des tra- vées sensiblement rectilignes.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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PATENT OF INVENTION "METALLIC, ELASTIC PADDING SYSTEM" The invention relates to an independent elastic padding system, obtained by an appropriate assembly of flexible elements in metal wire, all similar to each other and such that they can be assembled in number. any to form a web of all desired lengths and widths, solid, light, dimensionally stable, silent, hygienic, easy to maintain and clean.
There are already known elastic padding, where the metal is used alone or in combination with other materials; they are generally uncomfortable, heavy and noisy, difficult to maintain and clean and, therefore, unhygienic. Some include, for example, springs in the form of superimposed circles which are connected by strings of very limited duration and which collide while deforming under the action of the loads; To fill the upper surface of the springs, it is necessary to accumulate various materials to plug the voids, which increases the weight and retains the dust.
As for the box springs formed of a metallic canvas, stretched
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hoppers on a metal or wooden frame, they are particularly noisy and very quickly undergo deformations which become permanent.
These drawbacks are avoided by the construction according to the invention, based on the use of elastic elements made of metal wire, each having the shape of a lying M, which deform individually and can be flattened. more than 75% of their original height, without their various parts coming into contact with each other and without any contact with neighboring elements, so that no noise is heard; the action of the charges is always transmitted to a certain number of elements, which do not resist individually, but together, thus avoiding permanent deformation of these elements and, consequently, of the mattress. On the other hand, the upper surface of this padding formed of the upper horizontal branches of the M-shaped elements lying is regular and does not require complicated filling;
one can, moreover, leave this flat surface or bend it at will. And as all the padding is produced by means of identical elements produced in series, the manufacture thereof is simple and economical, besides that the assembly is flexible, light and easy to maintain. In order to make the invention fully understood, a few particular embodiments have been described below, but only by way of examples, with reference to the appended drawings in which:
Fig. 1 shows, in perspective view, an elastic element, isolated, in the rest state, consisting of a metal wire in the form of an M lying, and
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Fig. 2 shows the same element assumed to be bent under the action of a load.
Fig. 3 shows the method of assembling the upper horizontal branches of two elements to form the start of a span, and
Fig. 4 is a perspective view, before its installation, of a rivet used for the assembly according to FIG.
Fig. 5 is a plan view of part of the upper surface of the padding obtained by the assembly of a few spans, and
Fig. 6 is a perspective view of part of this padding.
Fig. 7 shows a common spacer, used to mount the padding, and
Figs. 8-11 show variants of the mounting spacer.
Figs. 12 and 13 are perspective views showing the method of mounting a suspended elastic padding.
Figs. 14-17 are schematic figures corresponding to variant embodiments of the unitary element of FIG. 1.
Figs. 18 and 19 are variant embodiments of the unitary element, generally having a different shape.
Fig. 20 is a schematic view of a unitary element of double height, and
Fig. 21 a schematic view of two elements of the type of FIG. 20, assembled to form a span on the principle of the Nuremberg scissors.
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Referring to FIG. 1, it can be seen that the unitary metallic elastic element e, preferably in steel wire called piano wire, has on the whole the shape of a lying M, having two horizontal branches, one upper 2 , and the other lower 2a and two inclined branches 3 and 3a; on this set are transferred for example seven spirals, three on each horizontal branch and one at the meeting of the two inclined branches.
The diameter of the spirals, as well as the number of turns of their turns may vary, but, in general, the spirals 4 and 5 ', 4a and 5a at the ends of the horizontal branches 2 and 2a have the same number of turns; the intermediate coils 6, 6a and! also have the same number of turns, the spirals 4, 4a and 5, 5a always having a number of turns equal to or less than half that of the spirals 6,6a and 7, The spirals 4 and 5, 4a and 5a are the coupling spirals of the unit elements E, E1, E2 ... with each other; spiral 5, united with the spiral 41 of the neighboring element E1 (Fig. 3) gives a number of turns of turns less than or equal to that of the spirals 6 and 7 of each element E.
Several elements, thus coupled one after the other, form a span T whose plan aspect, in the shape of a Greek, is given by Fig.3; the coupling can be done by means of tubular rivets (Fig. 3 and 4) or by any other suitable means.
The spirals 4, 5, 6, 4A, 5a, 6a of each element E, are turned so as to be inside the element so that, after final assembly, all the wires 2 on the one hand and all the wires 2a on the other hand lie in the same horizontal plane and constitute the sur-
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plain outer faces (top and bottom) of the padding without spiral or protruding part; as shown, the two parallel branches 2, 2a are symmetrical with respect to the axis of the M, so as to allow the elements to be turned over.
The direction of winding of the wire of the turns is established as shown in Fig. 1, so as to ensure the balance of the element, the various horizontal straight parts of which are located, two by two, in two parallel vertical planes.
The spirals 5, 5a and 7 which are at the ends of the acute angle of the M constitute the essential elastic parts of each element E. They oppose a resistance to the approach of the branches 2 and 2a, 3 and 3a under the action of a load, because the bringing together of said branches tightens these spirals in the direction of their winding, causing elastic resistance, without the deformation, indicated in FIG. 2, remains permanent after removing the load.
Each span T (Fig. 3) is obtained by coupling the spiral 5 of a unitary element 3 with the spiral 4 1 of the next element E1, adjusting them so that the inclined branch 3 of the first element E is caught between these spirals 5 and it. At the lower part, the spiral 5a of the unitary element is assembled with the corre- sponding spiral 4a of the next element e1, this also so that the branch la is caught between these two spirals.
This zig zag coupling ensures the balance of span T in its plane during sagging or rebounding of the entire span, which may have
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any number of elements and therefore any desired length multiple of the length of an element. The different branches 3 and 3a of the bay form parallel rafters.
The tubular rivet 8 is crimped so as to leave the necessary play for the flexibility of the elements. to avoid any cause of noise by clashing of the ends of the spiral wires, it is possible to interpose between the coupled spirals one or more washers of copper or other metal or of rubber or other suitable material, intended to soften the friction between the two spirals; the rivet itself can be copper or any suitable material. In special cases, the coupling can also be done without washers or rivets.
Spans T, T1, T2, prepared in advance and of the desired length, are in turn assembled to form the elastic padding.
For this purpose, care is taken to oppose, from one crossing to another, the direction of the rafters 3 and 3a; the tops of the rafters are turned to the left for a span and to the right for the next span 11 (Fig. 6) and the spirals 7 of the even and odd spans are located substantially in a straight line. This upset assembly essentially ensures the stability of the assembly under the action of a load.
The spans and T1, for example placed on the field, are elastically connected to each other by steel wires or cables 9¯ passing through the corresponding spirals of all the branches 2.
These cables 9 are alone represented in FIG. 6,
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but they would not be sufficient to maintain the spacing of the spans and to fix them. This is achieved by means of spacers or sheaths made of steel wire with contiguous, or almost contiguous turns, threaded on the cables 9 between two adjacent spans; these spacers are shown in two particular embodiments in FIGS. 5, 7 and 8.
Fig. 7 shows the spacer 10 preferably used as a common spacer, that is to say on all the cables 9. except those of the edges. It comprises an outer part 11 of diameters (inner and outer) such that it can be slipped onto the cables 9 and that it itself passes through the spirals 4, 5 and 6; its length is established so that, when it passes through one of these spirals, which abuts on part 12 where the diameter widens, it overflows on the other side of the spiral, two turns approximately. The other end 13 of the spacer 10 is of a diameter such that it can just slip over the end 11 of the neighboring spacer of the same cable 9 which passes freely inside the large part. spacer diameter 10.
A relatively perfect fixing of the spans is thus obtained, while leaving them sufficient play to lend themselves to the elastic deformations of the unit elements E.
In Figs. 5 and 8, there is shown on the cable 9a, on the edge of the spacers 14 of slightly different shape. The length of these spacers is necessarily a little greater than that of the spacers 10, because the spirals 4 and 5 do not double as in the
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padding body; the ends are of a diameter such that they penetrate up to half of the spirals 4 or 5 and come into contact there with the ends of the adjoining struts. They are of larger diameter in their middle part and the cable 9a passes freely through them, while it passes just through the ends.
These spacers could, moreover, receive other shapes: two of them are indicated in FIGS. 9 and 10. It is also possible to thread on the cable 9 a steel wire sheath with contiguous turns 15 (Fig. II) reinforcing this cable and to mount on it, between the successive spans, other larger diameter ducts 16, cut to a suitable length and serving as spacers between the spans.
Steel wire spacers or sheaths may be replaced by tubes or groups of sealing rings, of metal or other suitable material. The metallic cable can be made of textile fibers, or mixed, or replaced by another material, of animal origin for example, usable for this use. It can be single or multiple, with parallel or twisted strands, etc ...
In order to ensure the stability of the mean plane of the padding, it is also possible to pass a cable, with or without a sheath, through the turns 7 which are on the same straight line, but this fixing is not essential.
Finally, instead of spacers with contiguous turns, it is possible, as has been said, to employ almost contiguous turns, which makes it possible, by adjusting the tension of the cables 9, to bring them closer or less and to adjust the elasticity. - tee of the whole.
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The cables 9 are fixed at their ends as follows, in the case where the padding is used, for example for a bed or a box spring. The end of the cable 9. passes through a rubber buffer 17 (Fig. 12), then a metal washer 18 and it is stopped there by a knot, welded or not. A rolled metal collar 19, in the shape of a very elongated and open oval, notched on one side in the form of a fork 20 with two teeth, leaves in the middle an opening for the passage of the cable 9 and of the sheath 15 which abuts on the rubber buffer 17 inside the collar 19. The second sheath 16 remains outside the collar and abuts against the latter, while on the other side it abuts against the first span.
This collar 19 is closed after passing the cable 9 and the sheath 15 by any appropriate means. A metal tube 21 is then passed through the various collars, both for the lower row and for the upper row.
These tubes 21 form tensioners and are fixed, by means of free hooks, at their two ends, to two hooking cross members of a frame. The elastic padding is thus suspended.
One could moreover use the non-suspended padding, without collars or tensioning tubes, and only as an internal elastic lining, for example a mattress.
The base can also be given the usual convex shape by bringing the cables 9a, upper and lower, of each side together by means of vertical tensioning wires.
It goes without saying that the unitary elastic element can be realized in a fairly large number of different forms.
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its, while remaining within the limits of the invention. Figs. 14 et seq. Show some of them by way of example, but their description is not limiting.
Figs. 14, 15 and 16 indicate shapes of unit elements also having the appearance of a lying M; but these shapes differ from that of FIG. 1 by the direction of rotation of the various spirals and, consequently, by the position of the various rectilinear parts and 3 with respect to the mean plane of the element.
These elements are assembled in bays as it was said above and the bays are assembled in the same way among themselves:
The schematic figure 17 corresponds to a modification of the element according to fig. There were elements according to FIG. l or elements according to FIGS. 14-16; this modification consists in eliminating the spiral 7 and replacing it with a simple curve 7e joining the branches 3,
Figs. 18 and 19 are obtained from Figs.
1 and 17 or from Figs. 14-16, by arranging in the opposite direction with respect to the branches 2 the angle of the branches which may include a spiral 7f (Fig. 18) or a simple joining curve 7g (Fig. 19).
Fig. 20 schematically represents an element whose height has been doubled by giving it four branches 3 and by adding to the spiral 7 two other spirals 7h.
It can be seen in FIG. 21 how we can assemble two elements of this type, by joining three spirals by the tubular rivets 22. which allows the assembly to deform elastically according to the known principle of the Nuremberg scissors.
It remains, moreover, understood that these various
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forms can be executed with a higher number of spirals and that the number of spirals per branch may vary, depending on the development of the branches which is also variable.
The unitary elastic element can be made in any thickness of wires, and in wires of various shapes: round, oval, square, triangular, flat, etc. The wire can be single or in the form of a multi-strand cable. wrapped together, covered with textile materials or rubber or covered with a winding of any other metallic thread.
The invention also relates, as new industrial products, to the various objects that can be achieved by the use of this padding, such as box springs, mattresses, seats, cushions, benches, rugs, walls and elastic hangings. noise and vibration dampers.
It was specified above that the spirals 4, 4a, 5 and 5a, which are the coupling spirals of the unitary elements between them, have a number of turns, preferably equal to or less than half that of the spirals 6, 6a and 7; in this way, after assembly and after interposition, if necessary, of a washer between the assembled spirals 4 and 5, on the one hand, 4a and 5a on the other hand, the seems to these assembled spirals has the same length as the spirals 6 and 6a. In this case, all the spirals of an assembled span have the same length and the spans are assembled together with a single type of spacers, except however on the edges, as already mentioned.
It is, also to be noted that the shaped organ
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of M lying which enters into the constitution of each unitary element, can be replaced by any other equivalent organ, subject to satisfying the conditions indicated and reaching the desired goal.
CLAIMS
1 - Elastic padding made up of flexible unitary elements, in metallic wire, assembled to each other, having the general shape of a lying M and comprising at their tops and ends coils increasing their flexibility, characterized padding by the fact that any number of unit elements, all identical, are assembled one after the other, and all under identical conditions, by junction of the turns provided at the vertices of an element and the turns of the ends of the neighboring element, with a view to the prior formation of a substantially rectilinear and essentially flexible span, to which any desired length can be given and which is then combined, for the formation of the padding,
with a number of identical parallel spans suitably spaced, with no other links between them than those necessary for their maintenance in the desired relative position.
2 - Padding according to 1, in which each horizontal branch of the unitary elements comprises an intermediate winding and the windings of the tops and ends are then directed in opposite directions, in order to obtain, during the assembly of the elements, substantially straight crossings.
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