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"Article comportant un support recouvert d'une matière telle que le caoutchouc, la gutta-percha ou le balata, objet d'habillement et procédé d'application de la matie*. re susdite sur une étoffe ".
La présente invention concerne un article comportant un support recouvert d'une matière telle que le caoutchouc la. gutta-percha ou le batata, permettant à des particuliers de réunir deux étoffes, de les renforcer, de maintenir les plis qui y sont pratiqués et de les rendre impermésbles.
On a déjà imaginé d'appliquer du caoutchouc sur une étoffe au moyen d'une dissolution de caoutchouc dont on faisait évaporer la benzine. Ces applications de caout- chouo présentaient l'inconvénient de ne pas adhérer très longtemps et de provoquer des risques d'incendie chez les particuliers devant employer la bsnzino.
En vue de remédier à ces inconvénients, on prévoit, suivant l'invention, un article en caoutchouc, en gutta- percha ou en balata dont le support soit tel que la dite matière puisse s'en détacher aisément sous l'action de
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la chaleur.
La dite matière détachée de son suppcrt adhère forte- ment à une étoffe contre laquelle on l'applique, unique'* ment sous l'action de la chaleur. Cette application est réalisée en pratique en mené temps que le détachement du support. Les exemples qui suivent indiquent d'une manière se détaillée comment on peut xxxx servir avantageusament d'un article suivant l'invention.
On connait des étoffes dont une face forme un dessin et dont l'autre face forme un autre dessin. Ces étoffes doubles sont réalisées jusqu'à présent dans les 'tissages.
Pour réaliser une telle étoffe à domicile, on prend une feuille de papier recouverte de caoutchouc, de gutta-per- cha, de balata ou d'un mélange de ces produits avec addi- tion ou non de substances de remplissage. Cette matière recouvre le papier sous forme d'une pellicule. On appli- que'la pellicule sur une des étoffes et on passe pendant quelques minutes avec un fer à repasser chaud sur le pa- pier. La chaleur du fer suffit pour faire décoller la pel- licule du papier et pour la faire adhérer parfaitement à l'étoffe. On enlève la feuille de papier, on applique la deuxième étoffe sur la première recouverte de la pellicule et on passe pendant quelques minutes sur la deuxième étof- fe avec le fer à repasser chaud. La chaleur du fer suffit pour réunir parfaitement les deux étoffes.
Pour renforcer une étoffe, comme cela peut être avan- tageux pour les bas notamment, on prend une feuille de papier, recouverte par exemple de cent parties en poids de caoutchouc, de gutta-percha ou de balata, de cinq par- ties de soufre, de cinq parties de blanc de zinc et d'une partie de vulcacite. On dispose cette feuille à l'endroit à renforcer, par exemple à la pointe cau talon du pied,
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avec la. pellicule du côté du bas. L'épaisseur de la pelli- cule est un peu plus forte que pour le cas de la réunion de deux étoffes. On passe avec un fer à repasser sur le papier, ce qui permet de détacher la pellicule du papier et de la faire adhérer au bas.
La température ordinâire du fer chaud est amplement suffisante pour faire vulcaniser la matière constituant la pellicule. Cette matière vulca- nisée peut imprégner aisément les fibres du bas sans cepen- dant remplir les interstices entre les fils. De cette fa- çon, la transpiration peut passer aisément à travers les bas sans atteindre les fibres et par conséquent sans dété- riorer celles-ci. La vulcanisation de la pellicule renfor- ce d'ailleurs considérablement le bas.
Pour maintenir le pli dans une étoffe et spécialement le pli d'un pantalon, après avoir formé le pli, on appli- que à l'intérieur du pantalon, à l'endroit du pli, une bande de papier ou de textile d'environ l,5cm de large re- couverte d'une pellicule constituée de caoutchouc, de gut- ta-percha, de balata ou d'un mélange de ces substances et contenant en outre des matières vulcanisantes telles que du soufre, du blanc-de zinc et un accélérateur dans les proportions ordinaires. La pellicule peut ou non contenir des substances de remplissage. La pellicule étant appli- quée contre l'étoffe, on passe un fer à repasser chaud sur le papier. La pellicule adhère convenablement à l'é- toffe.
On retourne le pantalon afin de pouvoir repasser convenablement le pli de l'extérieur et ensuite on enlève ou non le papier ou le textile, l'enlèvement devant se faire pendant que la pellicule est chaude. Après refroidis- sement, la pellicule ne peut plus être enlevée de 1'étoffe sans la réchauffer. Le pli reste bien net dans l'étoffe et ne doit plus jamais être repassé par le fait que l'éto
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fe est imperméabilisée par la pellicule vulcanisée à l'en- droit du poli.
Pour rendre une étoffe imperméable:, on applique un papier du même genre sur l'étoffe à imperméabiliser. La couche de matière recouvrant le papier est évidemment un peu plus épaisse. Cette matière est constituée par exemple par 100% en poidsde caoutchouc, de gutta-percha, ou de balata, 5% de soufre, 5% de blanc de zinc.
Avant d'appliquer cette couche de @@tière cur l'étef- fe à imperméabiliser, on la saupoudre d'un peu d'un ultra- accélérateur de la vulcanisation tel que le pentaméthyle dithio-carbamate de zinc dénomme commercialement "vulca- cite P". On passe sur le papier avec un fer à repasser chaud pendant environ cinq minutes et après 24 heures, l'étoffe est complètement vulcanisée et imperméabilisée.
Il est évident que bien des modifications peuvent être apportées dans la constitution des éléments interve- nant dans sa réalisation sans sortir de la portée du pré- sent brevet. On pourrait apporter des modifications non seulement dans la constitution de la matière qui recouvre le support, mais également dans celle de celui-ci.
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"Article comprising a backing covered with a material such as rubber, gutta-percha or balata, article of clothing and method of applying the aforesaid material to a fabric".
The present invention relates to an article comprising a backing covered with a material such as rubber 1a. gutta-percha or batata, allowing individuals to join two fabrics, to reinforce them, to maintain the folds which are practiced there and to make them waterproof.
It has already been imagined to apply rubber to a fabric by means of a rubber solution from which the benzine was evaporated. These rubber applications had the drawback of not adhering for a very long time and of causing fire risks in individuals who had to use the bsnzino.
In order to remedy these drawbacks, there is provided, according to the invention, an article made of rubber, gutta-percha or balata, the support of which is such that said material can be easily detached from it under the action of
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the heat.
Said material detached from its suppressor adheres strongly to a fabric against which it is applied, only under the action of heat. This application is carried out in practice by taking time to detach from the support. The following examples show in detail how an article according to the invention can be used advantageously.
We know fabrics of which one side forms a design and the other side of which forms another design. These double fabrics are heretofore made in weaves.
To make such a fabric at home, a sheet of paper covered with rubber, gutta-percha, balata or a mixture of these products with or without the addition of filling substances is taken. This material covers the paper in the form of a film. Apply the film to one of the cloths and pass for a few minutes with a hot iron on the paper. The heat of the iron is sufficient to loosen the film from the paper and to make it adhere perfectly to the fabric. Remove the sheet of paper, apply the second cloth to the first covered with the film and pass for a few minutes on the second cloth with the hot iron. The heat of the iron is enough to bring the two fabrics together perfectly.
To reinforce a fabric, as can be advantageous for stockings in particular, a sheet of paper is taken, covered for example with one hundred parts by weight of rubber, gutta-percha or balata, with five parts of sulfur. , five parts of zinc white and one part of vulcacite. This sheet is placed at the place to be reinforced, for example at the toe of the heel of the foot,
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with the. wrap on the bottom side. The thickness of the film is a little greater than in the case of the union of two fabrics. We go over the paper with an iron, which allows the film to be detached from the paper and to adhere to the bottom.
The ordinary temperature of the hot iron is more than sufficient to vulcanize the material constituting the film. This vulcanized material can readily impregnate the bottom fibers without, however, filling in the interstices between the threads. In this way, perspiration can pass easily through the stockings without reaching the fibers and therefore without damaging them. Vulcanization of the film also considerably strengthens the bottom.
To maintain the fold in a fabric and especially the fold of a pair of trousers, after having formed the fold, a strip of paper or textile of approx. 1.5cm wide covered with a film made of rubber, gutta-percha, balata or a mixture of these substances and additionally containing vulcanizing materials such as sulfur, zinc white and an accelerator in ordinary proportions. The film may or may not contain fillers. The film being applied against the fabric, a hot iron is passed over the paper. The film adheres well to the fabric.
The pants are turned over so that the fold can be properly ironed from the outside and then the paper or the textile is removed or not, the removal having to be done while the film is hot. After cooling, the film cannot be removed from the fabric without reheating it. The fold remains neat in the fabric and must never be ironed again because the star
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fe is waterproofed by the vulcanized film in the area of the polish.
To make a fabric waterproof :, a similar paper is applied to the fabric to be waterproofed. The layer of material covering the paper is obviously a little thicker. This material consists, for example, of 100% by weight of rubber, of gutta-percha, or of balata, 5% of sulfur, 5% of zinc white.
Before applying this layer of the substance to be waterproofed, it is sprinkled with a little of a vulcanization ultra-accelerator such as zinc pentamethyl dithiocarbamate commercially referred to as "vulcanization. P ". The paper is passed over with a hot iron for about five minutes and after 24 hours the fabric is completely vulcanized and waterproof.
It is obvious that many modifications can be made in the constitution of the elements involved in its production without departing from the scope of the present patent. Changes could be made not only in the constitution of the material covering the support, but also in that of the support.