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" CUIR EXTENSIBLE, CHAUSSURES FAITES DE CE CUIR ET
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1 < -' 'PROCEDE POUR LES FÀBRIqÔER " La présente invention est relative à un cuir extensible et, plus particulièrement, à une matière ex- tensible laite d'une feuille de cuir ayant un faible mo-
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duie 4'fllao%ioi%' et d'un aupport en matière élastique à un procède pour fabriquer cette matière à deux épais- Beur$*
On avait déjà proposé d'établir une courroie élastique en prévoyant an morceau de tissu élastique de largeur désirée en tendant alors ce morceau de tissu plastique et, pendant qu'il est ainsi tendu,
en fixant par collage sur la face dudit tissu.une mince feuille de cuir destinée à recouvrir ou envelopper le tissu élasti- ' que. Apres solidification de la colle, on laissait le tissu tendu se contracter et, de cette façon, contracter ou rétrécir la mince feuille de cuir.
Ce procédé de fa- brication d'une courroie élastique doublée de cuir pré- sente toutefois l'inconvénient'que la texture du tissu
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élastique produit transversalement au cuir de fines ri- des ou ondulations qui modifient l'aspect du cuir de la courroie@
On avait aussi déjà proposé d'établir une ban- de de cuir extensible à plusieurs épaisseurs qui est exempte de rides ou plis en utilisant une bande de cuir extensible et mou tel que celui qu'on obtient à partir de la matière dont on fait les gants tannes à l'huile et en fixant alors par collage cette bande de ouir à une bande de tissu élastique pendant que le cuir et le tissu étaient tous deux à l'état non tend,
mais l'utilisation de ce cuir mou dont on se sert pour les gants empêchait d'utiliser la matière feuilletée résultante dans lea chaussures ou pour d'autres usages pour lesquels on a. besoin d'un cuir plus tenace et plus durable
L'invention a pour objet un ouïr possédant un pouvoir d'allongement important, par exemple une matière extensible à plusieurs épaisseurs, comprenant une feuil- le régulière et non plissée, en cuir extensible, sur une des faces de laquelle est fixée par collage une feuille de matière plastique, la matière ainsi " doublée * ayant, si on le désire, la largeur de la peau entière dont est fait le ouir et son aspect ne différant en aucune fççon de celui du cuir ordinaire .
Cette matière se prête à des usages divers et est capable de s'allonger de 50 % ou davantage. Elle a principalement été établie en vue de son utilisation pour les empeignes de chaussures pour lesquelles on a besoin d'un cuir relativement tenace et durable pour assurer une bonne durée de service,
Le ouir pour empeignes de chaussures habituelle-
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ment utilisé jusqu'à ce jour peut posséder un pouvoir d'allongement Important, pourvu que la plus grande.partie du pouvoir d'allongement inhérent du cuir ntait pas été supprimés au cours du tannage, mais aucun cuir n'est élastique et, même dans le cas d'un cuir à chaussures pos sédant un pouvoir d'allongement important, le module d'élasticité de ce cuir est beaucoup trop élevé pour le but de cet invention.
En raison du traitement suivant l'invention, le module d'élasticité du ouir à chaussures ou autre cuir traité est diminué de telle sorte que le cuir est beau- coup plus facile à allonger. Dans ce traitement du cuir, il faut avoir soin d'éviter d'allonger le ouir à ce momert dans la direction dans laquelle il est destiné à être al- longé dans lamatière doublée. Ce traitement a non seule- ment pour effet de diminuer le module d'élasticité du ouir, mais aussi de soulager celui-ci des efforts inté- rieurs, de sorte que, lorsqu'il a été muni d'un support élastique, la matière doublée ainsi obtenue repose ré- gulièrement et à plat sans avoir tendance à se froncer, se plisser ou se rouler.
La feuille de cuir traitée mais non tendue est doublée d'une feuille de matière élastique, par le collage, sur une de ses faces, d'une feuille de tissu élastique, par exemple.
La matière doublée extensible qu'on obtient suivant l'invention peut être allongée et contractée d'une façon répétée sans qu'il se produise de changements faciles à déceler dans l'aspect de la face du cuir en tous les points de son échelle d'allongement.
Dans une chaussure dont une partie au moins de
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l'empeigne est faite de cette matière doublée extensible, cette partie épousera plus exactement le pied et cédera élastiquement pour permettre les mouvements du pied.
Dans la chaussure, la matière peut être disposée d'une façon partioulière par rapport à la direction de l'allongement, comme il sera expliqué ci-après.
Pour mieux faire comprendre l'invention et faci- liter sa mise en pratique, on la décrire ci-après plus en détail en se référant aux dessins annexée sur lesquels
La figure 1 est une vue de cote d'une chaussure du type Derby comportant l'application de la matière sui- vant l'invention.
La figure 2 est une vue en plan de la figure 1.
La figure 3 est une vue en plan d'une feuille de matière doublée extensible, suivant l'invention dans laquelle ont été découpés l'empeigne et les quartiers destinés à la chaussure de la figura 1, le cuir de cette feuilledoublée étant en partie relevé pour faire voir ce qui est au-dessous.
La figure 4 est une vue en plan montrant la face opposée de l'empeigne et des deux quartiers découpés de la figure 3.
La figure 5 est une coupe verticale de la ma- tière doublée et montre le tissu rasé à partir du cuir, près d'un de ses borde, préparatoirement au finissage du bord supérieur de cette matière.
La figure 6 est une coupe par la ligne 6-6 (fig.1) montrant le stade de la figure 5 complète pour munir le bord supérieur de la chaussure d'un bord fini lisse.
La figure 7 est une vue de côté d'une chaussure
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de dame du type élastique dont le cou de pied est excep- tionnellement élevé, cette chaussure étant munie d'une portion de la matière suivent l'invention.
Le type du cuir utilisé pour fabriquer la ma- . tière doublée faisant l'objet de cette invention dépen- dra grandement de l'usage auquel cette matière est des- tinée et du degré d'allongement qu'elle doit posséder.
Si l'on désire une matière doublée n'ayant qu'un allon- gement de 10 ou 15 %, on peut utiliser de nombreux types de cuirs qui ne donneraient pas satisfaction si l'on désirait un degré d'allongement beauooup plus élevé.
Lorsqu'on désire un faible degré d'allongement, on peut utiliser un cuir raide à grain serré, mais si l'on désire un plus grand degré d'allongement tel que 25% ou davan- tagal un cuir souple à grain lâche est préférable.
Dans la fabrication du cuir à partir de cuirs et peaux, on trempe, défonce ou traite autrement les peaux pour les nettoyer et les ramollir* Ensuite, on les étuve ou on les place dans une fosse contenant un lait de chaux ou les traite de quelque autre manière propre à faciliter le débourraga ou enlèvement des poils.
,Après avoir subi l'opération de débourrage et, le cas échéant, après qu'elles ont été débourrées puis mises en confit, les peaux sont à un état plus ou moins mou et flasque et elles peuvent facilement être allongées lors- qu'elles sont mouillées, mais elles se contractent et se plissent en séchant. Ces propriétés sont indésirables dans le cuir fini paroe que, pour la plupart des usages, il faut que le cuir ait suffisamment de corps et de fer- meté pour qutil soit peu sujet à se déformer en s'allon-
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géant.
On communique les propriétés désirées de corps on de fermeté aux peaux débourrées et on les protège contre l'allongement en les tannant de façon à leur conférer les propriétés bien connues du cuir tanné. Le tannage du cuir s'effectue par un grand nombre de procédés et chaque tanneur peut modifier jusqu'à, un certain point le procédé qu'il emploie par rapport à celui adopté par d'autres tanneurs .
Le cuir une fois tanné, on peut le finir par une opération de nettoyage et de frottement propre à augmen- ter le caractère lisse de sa surface.
Il ressort de ce qui précède que le cuir.fini, tel qu'il est vendu dans le commerce, possède une struc- ture ferme, compacte et ne possédant qu'un degré d'allon- gement relativement faible, La présente invention concerne plus particulièrement la construction d'une matière doublée extensible destinée à être utilisée pour les empeignes de chaussures et, en vue de cette application, on a trouvé qu'il est im- portant d'utiliser un cuir à empeigne tel que celui qui a jusqu'ici ordinairement été utilisé pour la fabrication des empeignes.
Le cuir tanné à l'huile, plus mou, n'est pas suffisamment tenace et durable pour assurer une durée de service satisfaisante pour des chaussures lors- que la matière doublée qui fait l'objet de cette invention est faite d'un tel cuir tanné à l'huile*
Si la matière doublée extensible suivant l'in- vention doit entrer dans la fabrication des chaussures, il est important que son module d'élasticité soit suffisamment faible pour provoquer son allongement par
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par les mouvements du pied, car, s'il en étaut autrement les avantages envisagés suivant l'invention pour une chaussure faite de cette matière seraient perdus.
On a trouve dans la pratique qu'une empeigne de chaussure faite de cette matière doublée peut être plus mince que l'empeigne de chaussure ordinaire telle qu'elle a été établie jusqu'à ce jour, étant donné que la matière de support fixée par collage sur la face intérieure du cuir . rend inutile l'utilisation d'aucune autre forme de gar- niture dans la chaussure
Dans la fabrication de la matière doublée ex- tensible suivant l'invention en vue de son utilisation dans des chaussures, le degré d'allongement utilisé peut varier de 10 à 50 %, selon le type de, chaussure et la position qu'y occupe la matière doublée,
et ce degré d'allongement peut être obtenu sans que ceci ait pour effet de froncer ou plisser le ouir ou de provo quer de quelque.autre manière un changement appréciable de son aspeot en tous les points de cette échelle d'allongement.
.L'allongement désiré pour cette matière doublée dans la plupart des chaussures est d'environ 25 % et, pour l'obte- nir, il est préférable d'utiliser un cuir tanné au chromo, souple et à grain lâche.
Dans la mise en pratique de l'invention, il est préférable de parer d'abord la peau telle qu'on la re- çoit de la tannerie pour lui donner une épaisseur uhi- forme, et on peut la raser plus mince que le cuir habi- tuellement utilisé jusqu'à ce jour pour les empeignes de chaussures parce que la feuille de support élastique renforce-cette.mince feuille de cuir. Il ne faut toute-
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fois pas pousser le rasage au point qu'il donne une feuille de cuir trop mince et impropre à permettre d'ob- tenir une chaussure d'une bonne durée de service.
Dans la plupart des cas, le cuir rasé ne devra pas avoir moins de 0,4 mm d'épaisseur*
Lorsqu'il n'est pas nécessaire de raser le cuir tanné pour réduire son épaisseur, il peut être désitable de donner de la rugosité au cote chair du cuir en le frottant au papier de verre ou par un moyen analogue, de façon à délier la fibre sur cette face et à augmenter aussi la pénétration du liquide de traitement que l'on va décrire.
L'opération consistant à raser la face de cuir ou à la rendre rugueuse a aussi, pour effet d'augmenter l'adhérence de la colle à cette face et d'assurer un meilleur joint entre le ouir et le tissu,
Si l'on désire appliquer la présente invention pour fabriquer un cuir de suède extensible qui est fini et exposé sur son côté chair et dont le support élasti- que est fixé sur le côté fleur, il est bon de raser ou rendre rugueux ce dernier cote avant dy appliquer le support élastique
Lorsque le cuir a été rasé ou rendu rugueux de la façon décrite plus haut, il convient de letraiter de façon à diminuer son module d'élasticité pour aug- menter son degré d'allongement et la facilité avec la- quelle on peut l'étirer.
Ce traitement consiste à mouiller parfaitement la face destinée à être doublée et qui, dans la plupart des cas, est le côté chair de la peau, de façon que le liquide mouillant pénètre convena-
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blement dans la peau . On peut utiliser à cet effet des liquides mouillants divers, mais il est préférable d'u- tiliser la solution suivante;
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On peut toutefois obtenir de bons résultats en supprimant le chlorure de sodium et en utilisant simple- ment l'eau, le savon et le bicarbonate de soude dans les proportions approximatives sus-indiquées.
S'il s'agit de traiter un cuir à grain serré et raide ou n'ayant qu'on très faible pouvoir d'allongement, il peut être désira- ble d'utiliser une quantité de sel et de soude plus grande que celle indiquée dans la table ci-dessus, et, dans certains cas, de soumettre le ouir à plusieurs traitements répétés de ce genre.
On peut obtenir des résultats satisfaisants en traitant le cuir par de l'eau ayant été additionnée d'un agent quelconque choisi parmi de nombreux agents de pénétration ou de mouillage bien connus pour facili- ter la pénétration convenable de l'eau dans le cuir.
Dans la plupart des cas, il convient que le fluide de traitement soit tel qu'il n'ait pas pour effet de déco- lorer la face exposée du cuir, ou d'en modifier l'aspect de quelque autre manière.
Pour réaliser l'invention dans la pr atique, on procède de préférence oomme suit: on rase le coté ohair de la peau tannée telle qu'elle arrive de la tannerie,
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ou rend ce coté rugueux de la façon susmentionnée* On place alors la peau à plat sur le dessus d'une table, le coté chair tourné vers le haut, et on frotte la face supérieure à l'aide d'une éponge mouillée ayant été plongée dans la solution sus-mentionnée. On pend alors la peau mouillée, en vue de son séchage, de telle manière que son propre poids ntait pas tendance à étirer cette peau mouillée dans la direction dans laquelle elle est appelée à s'allonger, lorsqu'elle est incorporée à la matière doublée.
La peau sèche en quelques heures et, une fois sèche, il est bon d'appliquer une mince couche de colle de latex sur son côté chair. La plupart des peaux dont sont faits les cuirs s'allongent plus faci- lement dans la direction transversale de l'animal dont provient la peau que dans sa direction longitudinale et, par conséquent, il est préférable que l'allongement du cuir, dans la matière doublée, s'effectue à angle droit par rapport à la colonne vertébrale de l'animal.
On peut utiliser comme support de la feuille de ouir diverses matières élastiques en feuille pour main- tenir la feuille de ouir normalement dans éon état contracté, mais la matière qu'on utiliser de préférence est de tissu élastique tissé serré, tel qu'une batiste élastique. De préférence, le pouvoir d'allongement de la matière de support est plus grand que celui du cuir, de façon que cette matière ne fasse pas obstacle à l'allongement du cuir, et sa force de contraction peut être aussi élevée qu'on le désire.
De préférence, on traite celle des faces du tissu de support qui doit être fixée au cuir par une légère couche d'une substance
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quelconque propre à repousser L'eau et à diminuer la tendance des fibres de ce tissu à absorber une quantité suffisante d'humidité de la colle pour provoquer un gon- flement nuisible des fils du tissu. On peut alors munir ce tissu de support d'une couche de colle au latex,puis laminer ou presser uniformément une de ces feuilles con- tre lautre, leurs faces enduites de latex en contact.Il est toutefois important que ceci soit effectué lorsque le cuir et son support élastique sont tous deux à l'é- tat relâché ou non tendu.
La matière doublée ainsi for- mée peut alors être placée entre des feuilles de carton dans une pile de peaux similairement traitées, pile dans laquelle elle peut rester 24 heures ou davantage jus- qu'à ce que le latex ait constitué une jonction solide entre le cuir et sa feuille de support. Ceci termine l'opération de formation de la matière doublée extensi- ble et cette matière est alors prête à être découpée en vue de son utilisation dans une empeigne de chaussure ou à être utilisée de quelque autre manière. L'épais- seur totale de la matière à deux épaisseurs ainsi for- mée peut' être inférieure à 1,2 mm. On peut faire en sorte que ce traitement ne modifie en aucune façon l'as- pect de la face extérieure du cuir.
L'effet du traitement du cuir par la solution sus-mentionnée n'a pas été parfaitement élucidé, mais on a constaté qu'il fait subir au cuir certains change- ments qui subsistent après que le cuir est devenu sec.
Le mouillage du cuir a pour effet de le faire gonfler dans une certaine mesure et de délier les fibres qui étaient enchevêtrées sur le coté chair. Il produit aussi
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un léger rétrécissement du cuir à la fois longitudinale- ment et transversalement. Il contribue aussi à équili- brer les efforts intérieurs qui s'exercent dans la cuir, de sorte que celui-ci peut être exempt de tension au moment oû on applique sur lui le support élastique, et quelques-une de ces changements, sinon tous subsistent après que le cuir a été séché dans une atmosphère nor- male.
Cette suppression des efforts intérieurs du cuir est importante, parce que, si l'un ou l'autre des deux éléments, cuir ou support, est sous tension au mo- ment où ces deux éléments sont assemblés, la matière doublée résultante aura tendance à se froncer ou se rou- ler alors qu'il est extrêmement désirable qu'elle repose régulièrement et à plat parce que ceci facilite son dé- coupage en vue de son utilisation dans des chaussures et son.emploi réel dans les chaussures, et il est aussi im- portant qu'elle ne se plisse pas entre les limites de son échelle d'allongement.
On a constaté que le traitement du cuir décrit plus haut a pour effet de réduire son module d'élasti- cité de 50 ou davantage par rapport à celui du cuir non traité, et que non seulement ce changement réside dans la teneur en humidité du cuir, mais est permanente
Ayant ainsi décrit la matière doublée extensible faisant l'objet de l'invention et son procédé pour la fabriquer, on décrira maintenant une bonne façon pratique d'établir l'empeigne entière de la chaussure à l'aide de cette matière, mais il est bien entendu que cette matière peut être utilisée dans divers types de chaussu-
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res ou articles analogues et dans les diverses parties de ces articles, Comme représenté dans les dessins,
la matière doublée extensible 10 est faits d'une feuille de ouir 11 ayant été soumise au traitement décrit plus haut, de façon à posséder un faible module d'élasticité, et d'une feuille de support élastique la fixée par col- lage sur une des faces de la feuille de cuir 11. On pourrait utiliser une feuille de caoutchouc perforée comme support 12, mais il est préférable d'utiliser un tissu élastique tissé serré qui n'est extensible que dans une des directions et qui comporte le fil élastique 13 introduit soit par la chaîne, soit par la trame.
Les feuilles 11 et 12 sont fixées l'une à l'au- tre par un liant adhésif 14 qui doit nécessairement être élastique pour permettre l'allongement de la ma- tière doublée. On peut utiliser comme colle une solu- tion de caoutchouc, mais un produit adhésif à base de latex est préférable. On fixe habituellement le support sur le coté chair du cuir, mais, si l'on désirait une matière doublée du type " Suède ", on fixerait le sup- port sur le coté fleur du cuir.
Comme représenté sur la figure 3, dans la feuille pliée extensible 10 ont été découpés l'empeigne 15 et les quartiers 16 et 17 destinés à être utilisés pour constituer l'empeigne entière de la chaussure de la fi- gure 1. Sur la figure 4, on a représenté les trois por- tions de l'empeigne avec le côté tissu tourné vers le haut pour indiquer la direction suivant laquelle les fila'élastiques 13 sont disposés dans chacune d'elles.
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La chaussure représentée par les figures 1 et 2 diffère de la chaussure ordinaire en ce sens que l'empei- gne entière de la chaussure est faite de la portion exten- sible 15, qui est placée dans la chaussure de façon que les fils élastiques soient dirigea transversalement au pied pour communiquer à cette partie de la chaussure une force d'allongement et de contraction dirigée transversa- lement au pied, comme indiqué par la flécha a. On re- marquera lue les quartiers 16 et 17 sont découpés dans la feuille 10 de façon que les fils élastiques 13 soient dirigea en diagonale .
La disposition est telle que la partie de chaque quartier qui est située au voisinage du cou de pied s'allonge dans la direction indiquée par la flèche b, alors que la partie du quartier qui est située de chaque coté du pied s'allonge dans la direction diago- nale de la matière . La chaussure représentée sur les figs 1 et 2 peut être construite sur la forme habituelle, mais il est préférable de fixer temporairement.un ruban de fixation à certaines parties de la façen intérieure de la matière de la chaussure pendant l'opération de mise sur forme, pour empêcher l'empeigne de s'allonger dans une mesure trop grande en ce moment.
La chaussure peut ou non comporter le bonbout habituel, car on n'a pas d'avantage à rendre extensible 1'extrémité de la chaussure,
On n'a pas représenté le bonbout sur les dessina* Oomma représenté, l'empeigne 15 est fixée à la partie avant des quartiers 1 6 et 1 7 par la piqûre habituelle 18, et ces quartiers sont fixés ltun à l'autre, à l'ar- rièrede la chaussure, suivant une piqûre verticale 19.
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Comme représenté, la chaussure est munie de la semelle
20 et du talon 21, qui sont du type habituel, et les ex- trémités avant des quartiers 16 et 17 peuvent être pour- vues des oeillets usuels destines à recevoir le laçage
22, et la chaussure est munie d'une languette 23.
Le bord supérieur de la chaussure, autour de l'ouverture recevant le pied, peut être fini de façons diverses pour constituer un bord arrondi lisse et, dans l'exemple re- présenté, on obtient ce fini en amincissant le tissu 12 près du bord supérieur de la chaussure de façon à expo- ser la face intérieure du cuir, comme représenté sur la figure 5., On replie alors cette partie exposée du cuir sur le tissu aminci 12, comme représenté sur la fig. 6, et on peut la fixer dans cet état replié à l'aide de colle, ainsi qu'à l'aide d'une piqûre en zig-zag 24, de façon à constituer un bord supérieur arrondi et lisse
25 autour de l'ouverture d'entrée du pied.
-La construction de chaussure représentée sur la fige 1 est telle que l'empeigne entière de la chaussure peut être allongée et contractée de façon à permettre les mouvements du pied et à épouser exactement mais confor- tablement le contour du pied. Ceci est exactement l'in- verse de ce qui se passe dans la chaussure de cuir ordi- naire telle qu'elle a été établie jusqu'à ce jour et dans laquelle on a soin d'empêcher la chaussure de s'allonger pendant sa durée de service*
Dans la construction représentée par la figure 7, la chaussure comporte la semelle et le talon habituels 115,116, mais presque toute la partie antérieure des deux cotés de cette chaussure particulière
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est faite du tissu doublé de cuir extensible 114,
dont la texture peut être identique à celle de la matière 10.
La partie 117 embrassant le talon, la pointe 118 et une bande étroite 119 située à l'avant ou cou de pied de la chaussure sont faites du cuir inextensible habituel. On. place le tissu 114 dans cette chaussure de façon que ses fils élastiques soient approximativement parallèles à l'axe longitudinal de la chaussure. Oette construction permet à la chaussure d'être allongée, dans la zone du cou de pied, de sa position normale, indiquée en 119, à la position 119', marquée par des traite mixtes.
Ainsi, dans la chaussure des fige* 1 et 2, toute la partie avant ou zone de l'empoigne peut être établie de façon qu'elle s'allonge transversalement pour diminuer la pression exercée sur les orteils et sur le dessus sensible du pied, alors que les parties des quar- tiers qui convergent vers le haut et se rencontrent au voisinage du cou de pied exercent une pression élastique, quoique confortable autour du pied de façon à supporter élastiquement la cambrure du pied et à empêcher celui-ci d'être comprimé dans la partie avant de la chaussure; et l'allongement longitudinal des quartiers sur les cotés du pied a pour effet que la chaussure s'ajuste exactement à l'endroit du talon et autour de l'ouverture d'entrée du pied.
Une telle chaussure est extrêmement solide et dura- ble, sa durée étant aussi longue et probablement plus longue que celle de la chaussure non élastique ordinaire outre qu'elle est beaucoup plus confortable que cette der- nière en raison du fait que ses propriétés d'allongement font qu'elle épouse exactement la forme du pied et cède
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élastiquement sous les mouvements du pied.
Il est *bien connu qu'il est extrêmement difficile pour une personne ordinaire de se proourer des chaussures qui s'ajustent parfaitement, à moins qu'elles ne soient faites sur mesure, en raison du fait que la chaussure ordinaire est fabriquée sur une forme normale et que presque tous les pieds diffèrent dans une certaine mesum du contour de la forme normale utilisée pour la pointum envisagée. Oomme résultat de la présente invention, il n'est pas nécessaire d'avoir des chaussures faites sur mesure pour être sur d'un ajustement ,parfait, étant donne que les propriétés d'allongement de la présente chaussure font qu'elle se moule ou s'adapte exactement au pied de la personne .
Le traitement précédemment décrit servant à ren- dre la feuille de cuir extensible ne modifie en aucune façon l'aspect du cuir, et on peut l'appliquer au cuir ordinaire dont la surface exposée est le côté fleur ou au ouir de Suède. Le tissu doublé de ouir extensible 10 peut être utilisé pour établir une partie des empeignes de ohaussures, pour établir la partie des gants qui embrasse le poignet ou d'autres parties des dits gants, ainsi que dans les ohapeaux et divers autres articles manufacturés; et l'on peut utiliser des matières plus épaisses de la même construction pour établir des cour- roies élastiques, bretelles,etc......
La présente matière doublée peut aussi être utilisée pour la confection des vestons, pantalons et autres vêtements et est susceptible de recevoir de nombreux autres usages.
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"STRETCH LEATHER, SHOES MADE OF THIS LEATHER AND
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The present invention relates to an extensible leather and, more particularly, to an extensible material made from a sheet of leather having a low mo-
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duie 4'fllao% ioi% 'and a contribution of elastic material to a process to manufacture this material in two thicknesses- Beur $ *
It had already been proposed to establish an elastic belt by providing a piece of elastic fabric of the desired width by then stretching this piece of plastic fabric and, while it is thus stretched,
by bonding onto the face of said fabric a thin sheet of leather intended to cover or wrap the elastic fabric. After the glue solidified, the taut fabric was allowed to contract and in this way contract or shrink the thin sheet of leather.
This method of making an elastic leather-lined belt, however, has the disadvantage that the texture of the fabric.
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elastic produces fine ridges or waves transversely to the leather which modify the appearance of the leather of the strap @
It had also previously been proposed to establish a strip of multi-ply stretch leather which is free from wrinkles or creases by using a strip of stretch and soft leather such as that obtained from the material of which is made. tan gloves in oil and then gluing this band of ouir to an elastic band of fabric while the leather and fabric were both in an untensioned state,
but the use of this soft leather which is used for gloves precluded the use of the resulting laminated material in footwear or for other uses for which it is intended. need a tougher and more durable leather
The subject of the invention is an opening having a high elongation power, for example an extensible material with several thicknesses, comprising a regular and non-pleated sheet, of extensible leather, on one side of which is fixed by gluing a plastic sheet, the material thus "lined * having, if desired, the width of the entire skin of which the liner is made and its appearance not in any way differing from that of ordinary leather.
This material is suitable for a variety of uses and is capable of elongation by 50% or more. It was primarily established for use in shoe uppers where a relatively tough and durable leather is needed to ensure long service life,
The ouir for usual shoe uppers-
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hitherto used may possess significant elongation power, provided that most of the inherent elongation power of the leather has not been removed during tanning, but no leather is elastic and even in the case of a shoe leather having a significant elongation power, the modulus of elasticity of this leather is much too high for the purpose of this invention.
As a result of the treatment according to the invention, the modulus of elasticity of the shoe liner or other treated leather is decreased so that the leather is much easier to stretch. In this treatment of leather, care must be taken to avoid extending the vent at this momert in the direction in which it is intended to be stretched into the lined material. This treatment not only has the effect of reducing the modulus of elasticity of the hearing, but also of relieving the latter of internal stresses, so that, when it has been provided with an elastic support, the material lined thus obtained lies evenly and flat without tending to pucker, crease or roll.
The treated but unstretched sheet of leather is lined with a sheet of elastic material, by gluing, on one of its faces, with a sheet of elastic fabric, for example.
The stretchable lined material obtained according to the invention can be repeatedly stretched and contracted without any readily detectable changes occurring in the appearance of the face of the leather at all points on its scale. 'elongation.
In a shoe where at least part of
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the upper is made of this stretchy lined material, this part will hug the foot more exactly and yield elastically to allow the foot to move.
In the shoe, the material can be disposed in a part slung manner with respect to the direction of elongation, as will be explained below.
To better understand the invention and to facilitate its practice, it will be described below in more detail with reference to the accompanying drawings in which
FIG. 1 is a side view of a shoe of the Derby type comprising the application of the material according to the invention.
Figure 2 is a plan view of Figure 1.
Figure 3 is a plan view of a sheet of stretch lined material, according to the invention in which have been cut the upper and the quarters for the shoe of Figure 1, the leather of this lined sheet being partly raised to show what is below.
Figure 4 is a plan view showing the opposite face of the upper and the two cut-out quarters of Figure 3.
Figure 5 is a vertical section through the lined material and shows the fabric shaved from the leather, near one of its edges, in preparation for finishing the top edge of this material.
Figure 6 is a section through line 6-6 (fig.1) showing the stage of Figure 5 complete to provide the upper edge of the shoe with a smooth finished edge.
Figure 7 is a side view of a shoe
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lady's shoe of the elastic type whose instep is exceptionally high, this shoe being provided with a portion of the material according to the invention.
The type of leather used to make the ma-. The lined material object of this invention will depend greatly on the use to which this material is intended and the degree of elongation it must possess.
If a lined material having only a 10 or 15% elongation is desired, many types of leathers can be used which would not be satisfactory if a much higher degree of elongation was desired.
When a low degree of elongation is desired, a stiff, close-grained leather can be used, but if a greater degree of elongation such as 25% or more is desired a soft, loose-grain leather is preferable. .
In the manufacture of leather from hides and skins, the skins are soaked, smashed or otherwise treated to clean and soften them. * Then, they are oven-dried or placed in a pit containing milk of lime or treated in some way. another proper way to facilitate the cleaning or removal of hair.
, After having undergone the stripping operation and, where appropriate, after they have been stripped and then confit, the skins are in a more or less soft and flabby state and they can easily be lengthened when they are wet, but they contract and wrinkle as they dry. These properties are undesirable in finished leather because, for most uses, the leather must have sufficient body and firmness that it is not prone to deformation in stretching.
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giant.
The desired body and firmness properties are imparted to the skinned skin and protected against stretching by tanning it to impart the well known properties of tanned leather. Leather tanning is carried out by a large number of processes and each tanner can vary the process he employs to a certain extent from that adopted by other tanners.
Once the leather has been tanned, it can be finished by cleaning and rubbing in order to increase the smoothness of its surface.
It will be seen from the above that the finished leather, as sold commercially, has a firm, compact structure having only a relatively low degree of elongation. particularly the construction of a stretchable lined material for use in shoe uppers and, in view of this application, it has been found important to use an upperskin such as that which has so far. here ordinarily been used for the manufacture of uppers.
The softer oil-tanned leather is not sufficiently tough and durable to provide satisfactory shoe life when the lined material which is the subject of this invention is made of such leather. oil tanned *
If the extensible lined material according to the invention is to be used in the manufacture of footwear, it is important that its modulus of elasticity is sufficiently low to cause its elongation by.
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by the movements of the foot, because, if it were otherwise, the advantages envisaged according to the invention for a shoe made of this material would be lost.
It has been found in practice that a shoe upper made of this lined material may be thinner than the ordinary shoe upper as has been established to date, since the support material attached by gluing on the inside of the leather. eliminates the need for any other form of lining in the shoe
In the manufacture of the extensible lined material according to the invention for use in footwear, the degree of elongation used may vary from 10 to 50%, depending on the type of shoe and the position occupied therein. the doubled material,
and this degree of elongation can be achieved without the effect of puckering or puckering the air or otherwise causing an appreciable change in its aspeot at all points of this elongation scale.
The desired elongation for this lined material in most footwear is about 25% and to achieve this it is best to use chromo tanned, supple, loose grain leather.
In practicing the invention, it is preferable to first trim the hide as received from the tannery to give it an uhi- form thickness, and it can be shaved thinner than leather. usually used to this day for shoe uppers because the elastic backing sheet reinforces this thin sheet of leather. We must not all-
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time not to push shaving to the point that it gives a sheet of leather too thin and unsuitable to obtain a shoe of good service life.
In most cases, the shaved leather should be no less than 0.4mm thick *
When it is not necessary to shave the tanned leather to reduce its thickness, it may be desirable to give roughness to the flesh side of the leather by rubbing it with sandpaper or by the like, so as to loosen the skin. fiber on this face and also increase the penetration of the treatment liquid which will be described.
The operation consisting in shaving the leather face or in making it rough also has the effect of increasing the adhesion of the glue to this face and ensuring a better seal between the pad and the fabric,
If it is desired to apply the present invention to make a stretchable suede leather which is finished and exposed on its flesh side and whose elastic support is attached to the grain side, it is good to shave or roughen the latter side. before applying the elastic support
When the leather has been shaved or roughened as described above, it should be treated so as to decrease its modulus of elasticity to increase its degree of elongation and the ease with which it can be stretched. .
This treatment consists in perfectly wetting the side intended to be lined and which, in most cases, is the flesh side of the skin, so that the wetting liquid penetrates suitably.
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loosely in the skin. Various wetting liquids can be used for this purpose, but it is preferable to use the following solution;
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However, good results can be obtained by removing the sodium chloride and simply using water, soap and baking soda in the approximate proportions above.
If it is a question of treating leather with a close grain and stiff or having only very low elongation power, it may be desirable to use a quantity of salt and soda greater than that indicated. in the table above, and in some cases subjecting the output to several such repeated treatments.
Satisfactory results can be obtained by treating the leather with water which has been added to any agent selected from many well known penetrating or wetting agents to facilitate proper penetration of water into the leather.
In most cases, the processing fluid should be such that it does not have the effect of discolouring the exposed face of the leather, or of altering its appearance in any other way.
To achieve the invention in practice, the procedure is preferably as follows: the ohair side of the tanned skin as it arrives from the tannery is shaved,
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or roughen this side as above * The skin is then placed flat on the top of a table, the flesh side facing up, and the upper side is rubbed with a wet sponge that has been immersed in the above-mentioned solution. The wet skin is then hung, with a view to drying it, in such a way that its own weight does not tend to stretch this wet skin in the direction in which it is called to lie down, when it is incorporated into the lined material. .
The skin dries in a few hours and once it is dry it is good to apply a thin layer of latex glue to its flesh side. Most of the hides from which leathers are made elongate more readily in the transverse direction of the animal from which the hide is derived than in its longitudinal direction and, therefore, it is preferable that the elongation of the leather, in the doubled material, is made at right angles to the spine of the animal.
A variety of elastic sheet materials can be used as the backing for the backing sheet to hold the backing sheet normally in its contracted state, but the material preferably used is a tightly woven elastic fabric, such as cambric. elastic. Preferably, the elongation power of the backing material is greater than that of the leather, so that this material does not interfere with the elongation of the leather, and its contraction force can be as high as possible. longed for.
Preferably, one treats that of the faces of the support fabric which is to be fixed to the leather by a light layer of a substance
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any such as to repel Water and decrease the tendency of the fibers of that fabric to absorb sufficient moisture from the glue to cause detrimental bulking of the threads of the fabric. One can then provide this backing fabric with a layer of latex glue, then laminate or uniformly press one of these sheets against the other, their latex-coated faces in contact. It is however important that this be done when the leather and its elastic support are both relaxed or untensioned.
The doubled material thus formed can then be placed between sheets of cardboard in a stack of similarly treated hides, in which stack it can remain 24 hours or more until the latex has formed a solid junction between the skin. leather and its backing sheet. This completes the operation of forming the stretch lined material and this material is then ready to be cut for use in a shoe upper or for other use. The total thickness of the two-ply material thus formed may be less than 1.2 mm. It is possible to ensure that this treatment does not in any way modify the appearance of the exterior face of the leather.
The effect of treating leather with the above solution has not been fully elucidated, but it has been found to undergo certain changes in the leather which remain after the leather has become dry.
The wetting of the leather has the effect of making it swell to a certain extent and loosening the fibers which were tangled on the flesh side. It also produces
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slight shrinkage of the leather both longitudinally and transversely. It also helps to balance the internal stresses exerted in the leather, so that the leather can be free of tension when the elastic support is applied to it, and some, if not all, of these changes. remain after the leather has been dried in a normal atmosphere.
This elimination of the internal stresses of the leather is important, because, if either of the two elements, leather or backing, is under tension when these two elements are assembled, the resulting doubled material will tend to slip. puckering or rolling around when it is extremely desirable that it lay evenly and flat because this facilitates its cutting for use in shoes and actual use in shoes, and it is also important that it does not wrinkle between the limits of its aspect ratio.
It has been found that the treatment of leather described above has the effect of reducing its modulus of elasticity by 50 or more over that of untreated leather, and that not only is this change in the moisture content of the leather. , but is permanent
Having thus described the stretchy lined material which is the subject of the invention and its method of making it, a good practical way of establishing the entire upper of the shoe using this material will now be described, but it is of course that this material can be used in various types of footwear.
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res or similar articles and in the various parts thereof, As shown in the drawings,
the stretchable backing material 10 is made of a fleece sheet 11 which has been subjected to the treatment described above, so as to have a low modulus of elasticity, and of an elastic backing sheet fixed by adhesion to a sides of the leather sheet 11. A perforated rubber sheet could be used as the backing 12, but it is preferable to use a tightly woven elastic fabric which is stretchable in only one direction and which has the elastic thread 13. introduced either by the warp or by the weft.
The sheets 11 and 12 are fixed to one another by an adhesive binder 14 which must necessarily be elastic in order to allow elongation of the lined material. A rubber solution can be used as a glue, but a latex based adhesive is preferable. The support is usually attached to the flesh side of the leather, but if a doubled material such as "suede" is desired, the support would be attached to the grain side of the leather.
As shown in Figure 3, from the folded extensible sheet 10 have been cut the upper 15 and the quarters 16 and 17 for use in constituting the entire upper of the shoe of Figure 1. In Figure 4 , the three portions of the upper have been shown with the fabric side facing upward to indicate the direction in which the elastic threads 13 are disposed in each of them.
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The shoe shown in Figures 1 and 2 differs from the ordinary shoe in that the entire upper of the shoe is made of the extensible portion 15, which is placed in the shoe so that the elastic threads are. directed transversely to the foot to impart to this part of the shoe an elongation and contraction force directed transversely to the foot, as indicated by the arrow a. Note that the quarters 16 and 17 are cut from the sheet 10 so that the elastic threads 13 run diagonally.
The arrangement is such that the part of each quarter which is located in the vicinity of the instep lengthens in the direction indicated by the arrow b, while the part of the quarter which is located on each side of the foot lengthens in the diagonal direction of matter. The shoe shown in Figs 1 and 2 can be constructed in the usual form, but it is preferable to temporarily attach a fastening tape to parts of the inner face of the shoe material during the shaping operation. , to prevent the upper from stretching too far at this time.
The shoe may or may not include the usual tip, because there is no advantage in making the end of the shoe extensible,
The bonbout is not shown on the drawings * Oomma shown, the upper 15 is fixed to the front part of the quarters 1 6 and 1 7 by the usual stitching 18, and these quarters are attached to each other, to the rear of the shoe, following a vertical stitching 19.
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As shown, the shoe is provided with the sole
20 and heel 21, which are of the usual type, and the front ends of quarters 16 and 17 can be provided with the usual eyelets intended to receive the lacing.
22, and the shoe is provided with a tongue 23.
The upper edge of the shoe, around the opening receiving the foot, can be finished in various ways to form a smooth rounded edge and, in the example shown, this finish is obtained by thinning the fabric 12 near the edge. upper part of the shoe so as to expose the inside face of the leather, as shown in FIG. 5. This exposed part of the leather is then folded over the thinned fabric 12, as shown in FIG. 6, and it can be fixed in this folded state using glue, as well as using a zig-zag stitching 24, so as to form a rounded and smooth upper edge
25 around the entry opening of the foot.
The shoe construction shown in fig 1 is such that the entire upper of the shoe can be lengthened and contracted so as to allow the movements of the foot and to conform exactly but comfortably to the contour of the foot. This is exactly the reverse of what happens in the ordinary leather shoe as it has been established to date and in which care is taken to prevent the shoe from stretching out during its service life *
In the construction shown in figure 7, the shoe has the usual sole and heel 115,116, but almost the entire anterior part on both sides of this particular shoe.
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is made of the 114 stretch leather lined fabric,
whose texture may be identical to that of material 10.
The part 117 embracing the heel, the toe 118 and a narrow band 119 located at the front or instep of the shoe are made of the usual inextensible leather. We. places the fabric 114 in this shoe so that its elastic threads are approximately parallel to the longitudinal axis of the shoe. This construction allows the shoe to be extended, in the area of the instep, from its normal position, indicated at 119, to position 119 ', marked by mixed milking.
Thus, in the shoe of figs * 1 and 2, the entire front part or area of the grip can be established so that it elongates transversely to reduce the pressure exerted on the toes and on the sensitive top of the foot, while the parts of the quarters which converge upwards and meet in the vicinity of the instep exert elastic, yet comfortable pressure around the foot so as to elastically support the arch of the foot and prevent it from being compressed in the front part of the shoe; and the longitudinal elongation of the quarters on the sides of the foot causes the shoe to fit exactly at the location of the heel and around the entry opening of the foot.
Such a shoe is extremely strong and durable, its life being as long and probably longer than that of the ordinary non-elastic shoe besides being much more comfortable than the latter due to the fact that its properties of. elongation make it conform exactly to the shape of the foot and yield
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elastically under the movements of the foot.
It is * well known that it is extremely difficult for an ordinary person to obtain shoes which fit perfectly, unless they are custom made, due to the fact that the ordinary shoe is made on a last normal and almost all feet differ to some extent from the contour of the normal shape used for the intended point. As a result of the present invention, it is not necessary to have custom-made shoes to be sure of a perfect fit, since the elongation properties of the present shoe cause it to mold or mold. adapts exactly to the person's foot.
The previously described treatment to make the leather sheet stretchable does not alter the appearance of the leather in any way, and can be applied to ordinary leather having the exposed surface on the grain side or in suede. The stretchy fleece lined fabric 10 can be used to establish part of the uppers of shoes, to establish the part of the gloves which embraces the cuff or other parts of said gloves, as well as in hats and various other manufactured articles; and thicker materials of the same construction can be used to make elastic straps, suspenders, etc.
The present lined material can also be used for making jackets, pants and other clothing and is capable of receiving many other uses.