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" CUIR EXTENSIBLE, CHAUSSURES FAITES DE CE CUIR ET
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1 < -' 'PROCEDE POUR LES FÀBRIqÔER " La présente invention est relative à un cuir extensible et, plus particulièrement, à une matière ex- tensible laite d'une feuille de cuir ayant un faible mo-
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duie 4'fllao%ioi%' et d'un aupport en matière élastique à un procède pour fabriquer cette matière à deux épais- Beur$*
On avait déjà proposé d'établir une courroie élastique en prévoyant an morceau de tissu élastique de largeur désirée en tendant alors ce morceau de tissu plastique et, pendant qu'il est ainsi tendu,
en fixant par collage sur la face dudit tissu.une mince feuille de cuir destinée à recouvrir ou envelopper le tissu élasti- ' que. Apres solidification de la colle, on laissait le tissu tendu se contracter et, de cette façon, contracter ou rétrécir la mince feuille de cuir.
Ce procédé de fa- brication d'une courroie élastique doublée de cuir pré- sente toutefois l'inconvénient'que la texture du tissu
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élastique produit transversalement au cuir de fines ri- des ou ondulations qui modifient l'aspect du cuir de la courroie@
On avait aussi déjà proposé d'établir une ban- de de cuir extensible à plusieurs épaisseurs qui est exempte de rides ou plis en utilisant une bande de cuir extensible et mou tel que celui qu'on obtient à partir de la matière dont on fait les gants tannes à l'huile et en fixant alors par collage cette bande de ouir à une bande de tissu élastique pendant que le cuir et le tissu étaient tous deux à l'état non tend,
mais l'utilisation de ce cuir mou dont on se sert pour les gants empêchait d'utiliser la matière feuilletée résultante dans lea chaussures ou pour d'autres usages pour lesquels on a. besoin d'un cuir plus tenace et plus durable
L'invention a pour objet un ouïr possédant un pouvoir d'allongement important, par exemple une matière extensible à plusieurs épaisseurs, comprenant une feuil- le régulière et non plissée, en cuir extensible, sur une des faces de laquelle est fixée par collage une feuille de matière plastique, la matière ainsi " doublée * ayant, si on le désire, la largeur de la peau entière dont est fait le ouir et son aspect ne différant en aucune fççon de celui du cuir ordinaire .
Cette matière se prête à des usages divers et est capable de s'allonger de 50 % ou davantage. Elle a principalement été établie en vue de son utilisation pour les empeignes de chaussures pour lesquelles on a besoin d'un cuir relativement tenace et durable pour assurer une bonne durée de service,
Le ouir pour empeignes de chaussures habituelle-
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ment utilisé jusqu'à ce jour peut posséder un pouvoir d'allongement Important, pourvu que la plus grande.partie du pouvoir d'allongement inhérent du cuir ntait pas été supprimés au cours du tannage, mais aucun cuir n'est élastique et, même dans le cas d'un cuir à chaussures pos sédant un pouvoir d'allongement important, le module d'élasticité de ce cuir est beaucoup trop élevé pour le but de cet invention.
En raison du traitement suivant l'invention, le module d'élasticité du ouir à chaussures ou autre cuir traité est diminué de telle sorte que le cuir est beau- coup plus facile à allonger. Dans ce traitement du cuir, il faut avoir soin d'éviter d'allonger le ouir à ce momert dans la direction dans laquelle il est destiné à être al- longé dans lamatière doublée. Ce traitement a non seule- ment pour effet de diminuer le module d'élasticité du ouir, mais aussi de soulager celui-ci des efforts inté- rieurs, de sorte que, lorsqu'il a été muni d'un support élastique, la matière doublée ainsi obtenue repose ré- gulièrement et à plat sans avoir tendance à se froncer, se plisser ou se rouler.
La feuille de cuir traitée mais non tendue est doublée d'une feuille de matière élastique, par le collage, sur une de ses faces, d'une feuille de tissu élastique, par exemple.
La matière doublée extensible qu'on obtient suivant l'invention peut être allongée et contractée d'une façon répétée sans qu'il se produise de changements faciles à déceler dans l'aspect de la face du cuir en tous les points de son échelle d'allongement.
Dans une chaussure dont une partie au moins de
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l'empeigne est faite de cette matière doublée extensible, cette partie épousera plus exactement le pied et cédera élastiquement pour permettre les mouvements du pied.
Dans la chaussure, la matière peut être disposée d'une façon partioulière par rapport à la direction de l'allongement, comme il sera expliqué ci-après.
Pour mieux faire comprendre l'invention et faci- liter sa mise en pratique, on la décrire ci-après plus en détail en se référant aux dessins annexée sur lesquels
La figure 1 est une vue de cote d'une chaussure du type Derby comportant l'application de la matière sui- vant l'invention.
La figure 2 est une vue en plan de la figure 1.
La figure 3 est une vue en plan d'une feuille de matière doublée extensible, suivant l'invention dans laquelle ont été découpés l'empeigne et les quartiers destinés à la chaussure de la figura 1, le cuir de cette feuilledoublée étant en partie relevé pour faire voir ce qui est au-dessous.
La figure 4 est une vue en plan montrant la face opposée de l'empeigne et des deux quartiers découpés de la figure 3.
La figure 5 est une coupe verticale de la ma- tière doublée et montre le tissu rasé à partir du cuir, près d'un de ses borde, préparatoirement au finissage du bord supérieur de cette matière.
La figure 6 est une coupe par la ligne 6-6 (fig.1) montrant le stade de la figure 5 complète pour munir le bord supérieur de la chaussure d'un bord fini lisse.
La figure 7 est une vue de côté d'une chaussure
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de dame du type élastique dont le cou de pied est excep- tionnellement élevé, cette chaussure étant munie d'une portion de la matière suivent l'invention.
Le type du cuir utilisé pour fabriquer la ma- . tière doublée faisant l'objet de cette invention dépen- dra grandement de l'usage auquel cette matière est des- tinée et du degré d'allongement qu'elle doit posséder.
Si l'on désire une matière doublée n'ayant qu'un allon- gement de 10 ou 15 %, on peut utiliser de nombreux types de cuirs qui ne donneraient pas satisfaction si l'on désirait un degré d'allongement beauooup plus élevé.
Lorsqu'on désire un faible degré d'allongement, on peut utiliser un cuir raide à grain serré, mais si l'on désire un plus grand degré d'allongement tel que 25% ou davan- tagal un cuir souple à grain lâche est préférable.
Dans la fabrication du cuir à partir de cuirs et peaux, on trempe, défonce ou traite autrement les peaux pour les nettoyer et les ramollir* Ensuite, on les étuve ou on les place dans une fosse contenant un lait de chaux ou les traite de quelque autre manière propre à faciliter le débourraga ou enlèvement des poils.
,Après avoir subi l'opération de débourrage et, le cas échéant, après qu'elles ont été débourrées puis mises en confit, les peaux sont à un état plus ou moins mou et flasque et elles peuvent facilement être allongées lors- qu'elles sont mouillées, mais elles se contractent et se plissent en séchant. Ces propriétés sont indésirables dans le cuir fini paroe que, pour la plupart des usages, il faut que le cuir ait suffisamment de corps et de fer- meté pour qutil soit peu sujet à se déformer en s'allon-
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géant.
On communique les propriétés désirées de corps on de fermeté aux peaux débourrées et on les protège contre l'allongement en les tannant de façon à leur conférer les propriétés bien connues du cuir tanné. Le tannage du cuir s'effectue par un grand nombre de procédés et chaque tanneur peut modifier jusqu'à, un certain point le procédé qu'il emploie par rapport à celui adopté par d'autres tanneurs .
Le cuir une fois tanné, on peut le finir par une opération de nettoyage et de frottement propre à augmen- ter le caractère lisse de sa surface.
Il ressort de ce qui précède que le cuir.fini, tel qu'il est vendu dans le commerce, possède une struc- ture ferme, compacte et ne possédant qu'un degré d'allon- gement relativement faible, La présente invention concerne plus particulièrement la construction d'une matière doublée extensible destinée à être utilisée pour les empeignes de chaussures et, en vue de cette application, on a trouvé qu'il est im- portant d'utiliser un cuir à empeigne tel que celui qui a jusqu'ici ordinairement été utilisé pour la fabrication des empeignes.
Le cuir tanné à l'huile, plus mou, n'est pas suffisamment tenace et durable pour assurer une durée de service satisfaisante pour des chaussures lors- que la matière doublée qui fait l'objet de cette invention est faite d'un tel cuir tanné à l'huile*
Si la matière doublée extensible suivant l'in- vention doit entrer dans la fabrication des chaussures, il est important que son module d'élasticité soit suffisamment faible pour provoquer son allongement par
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par les mouvements du pied, car, s'il en étaut autrement les avantages envisagés suivant l'invention pour une chaussure faite de cette matière seraient perdus.
On a trouve dans la pratique qu'une empeigne de chaussure faite de cette matière doublée peut être plus mince que l'empeigne de chaussure ordinaire telle qu'elle a été établie jusqu'à ce jour, étant donné que la matière de support fixée par collage sur la face intérieure du cuir . rend inutile l'utilisation d'aucune autre forme de gar- niture dans la chaussure
Dans la fabrication de la matière doublée ex- tensible suivant l'invention en vue de son utilisation dans des chaussures, le degré d'allongement utilisé peut varier de 10 à 50 %, selon le type de, chaussure et la position qu'y occupe la matière doublée,
et ce degré d'allongement peut être obtenu sans que ceci ait pour effet de froncer ou plisser le ouir ou de provo quer de quelque.autre manière un changement appréciable de son aspeot en tous les points de cette échelle d'allongement.
.L'allongement désiré pour cette matière doublée dans la plupart des chaussures est d'environ 25 % et, pour l'obte- nir, il est préférable d'utiliser un cuir tanné au chromo, souple et à grain lâche.
Dans la mise en pratique de l'invention, il est préférable de parer d'abord la peau telle qu'on la re- çoit de la tannerie pour lui donner une épaisseur uhi- forme, et on peut la raser plus mince que le cuir habi- tuellement utilisé jusqu'à ce jour pour les empeignes de chaussures parce que la feuille de support élastique renforce-cette.mince feuille de cuir. Il ne faut toute-
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fois pas pousser le rasage au point qu'il donne une feuille de cuir trop mince et impropre à permettre d'ob- tenir une chaussure d'une bonne durée de service.
Dans la plupart des cas, le cuir rasé ne devra pas avoir moins de 0,4 mm d'épaisseur*
Lorsqu'il n'est pas nécessaire de raser le cuir tanné pour réduire son épaisseur, il peut être désitable de donner de la rugosité au cote chair du cuir en le frottant au papier de verre ou par un moyen analogue, de façon à délier la fibre sur cette face et à augmenter aussi la pénétration du liquide de traitement que l'on va décrire.
L'opération consistant à raser la face de cuir ou à la rendre rugueuse a aussi, pour effet d'augmenter l'adhérence de la colle à cette face et d'assurer un meilleur joint entre le ouir et le tissu,
Si l'on désire appliquer la présente invention pour fabriquer un cuir de suède extensible qui est fini et exposé sur son côté chair et dont le support élasti- que est fixé sur le côté fleur, il est bon de raser ou rendre rugueux ce dernier cote avant dy appliquer le support élastique
Lorsque le cuir a été rasé ou rendu rugueux de la façon décrite plus haut, il convient de letraiter de façon à diminuer son module d'élasticité pour aug- menter son degré d'allongement et la facilité avec la- quelle on peut l'étirer.
Ce traitement consiste à mouiller parfaitement la face destinée à être doublée et qui, dans la plupart des cas, est le côté chair de la peau, de façon que le liquide mouillant pénètre convena-
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blement dans la peau . On peut utiliser à cet effet des liquides mouillants divers, mais il est préférable d'u- tiliser la solution suivante;
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On peut toutefois obtenir de bons résultats en supprimant le chlorure de sodium et en utilisant simple- ment l'eau, le savon et le bicarbonate de soude dans les proportions approximatives sus-indiquées.
S'il s'agit de traiter un cuir à grain serré et raide ou n'ayant qu'on très faible pouvoir d'allongement, il peut être désira- ble d'utiliser une quantité de sel et de soude plus grande que celle indiquée dans la table ci-dessus, et, dans certains cas, de soumettre le ouir à plusieurs traitements répétés de ce genre.
On peut obtenir des résultats satisfaisants en traitant le cuir par de l'eau ayant été additionnée d'un agent quelconque choisi parmi de nombreux agents de pénétration ou de mouillage bien connus pour facili- ter la pénétration convenable de l'eau dans le cuir.
Dans la plupart des cas, il convient que le fluide de traitement soit tel qu'il n'ait pas pour effet de déco- lorer la face exposée du cuir, ou d'en modifier l'aspect de quelque autre manière.
Pour réaliser l'invention dans la pr atique, on procède de préférence oomme suit: on rase le coté ohair de la peau tannée telle qu'elle arrive de la tannerie,
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ou rend ce coté rugueux de la façon susmentionnée* On place alors la peau à plat sur le dessus d'une table, le coté chair tourné vers le haut, et on frotte la face supérieure à l'aide d'une éponge mouillée ayant été plongée dans la solution sus-mentionnée. On pend alors la peau mouillée, en vue de son séchage, de telle manière que son propre poids ntait pas tendance à étirer cette peau mouillée dans la direction dans laquelle elle est appelée à s'allonger, lorsqu'elle est incorporée à la matière doublée.
La peau sèche en quelques heures et, une fois sèche, il est bon d'appliquer une mince couche de colle de latex sur son côté chair. La plupart des peaux dont sont faits les cuirs s'allongent plus faci- lement dans la direction transversale de l'animal dont provient la peau que dans sa direction longitudinale et, par conséquent, il est préférable que l'allongement du cuir, dans la matière doublée, s'effectue à angle droit par rapport à la colonne vertébrale de l'animal.
On peut utiliser comme support de la feuille de ouir diverses matières élastiques en feuille pour main- tenir la feuille de ouir normalement dans éon état contracté, mais la matière qu'on utiliser de préférence est de tissu élastique tissé serré, tel qu'une batiste élastique. De préférence, le pouvoir d'allongement de la matière de support est plus grand que celui du cuir, de façon que cette matière ne fasse pas obstacle à l'allongement du cuir, et sa force de contraction peut être aussi élevée qu'on le désire.
De préférence, on traite celle des faces du tissu de support qui doit être fixée au cuir par une légère couche d'une substance
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quelconque propre à repousser L'eau et à diminuer la tendance des fibres de ce tissu à absorber une quantité suffisante d'humidité de la colle pour provoquer un gon- flement nuisible des fils du tissu. On peut alors munir ce tissu de support d'une couche de colle au latex,puis laminer ou presser uniformément une de ces feuilles con- tre lautre, leurs faces enduites de latex en contact.Il est toutefois important que ceci soit effectué lorsque le cuir et son support élastique sont tous deux à l'é- tat relâché ou non tendu.
La matière doublée ainsi for- mée peut alors être placée entre des feuilles de carton dans une pile de peaux similairement traitées, pile dans laquelle elle peut rester 24 heures ou davantage jus- qu'à ce que le latex ait constitué une jonction solide entre le cuir et sa feuille de support. Ceci termine l'opération de formation de la matière doublée extensi- ble et cette matière est alors prête à être découpée en vue de son utilisation dans une empeigne de chaussure ou à être utilisée de quelque autre manière. L'épais- seur totale de la matière à deux épaisseurs ainsi for- mée peut' être inférieure à 1,2 mm. On peut faire en sorte que ce traitement ne modifie en aucune façon l'as- pect de la face extérieure du cuir.
L'effet du traitement du cuir par la solution sus-mentionnée n'a pas été parfaitement élucidé, mais on a constaté qu'il fait subir au cuir certains change- ments qui subsistent après que le cuir est devenu sec.
Le mouillage du cuir a pour effet de le faire gonfler dans une certaine mesure et de délier les fibres qui étaient enchevêtrées sur le coté chair. Il produit aussi
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un léger rétrécissement du cuir à la fois longitudinale- ment et transversalement. Il contribue aussi à équili- brer les efforts intérieurs qui s'exercent dans la cuir, de sorte que celui-ci peut être exempt de tension au moment oû on applique sur lui le support élastique, et quelques-une de ces changements, sinon tous subsistent après que le cuir a été séché dans une atmosphère nor- male.
Cette suppression des efforts intérieurs du cuir est importante, parce que, si l'un ou l'autre des deux éléments, cuir ou support, est sous tension au mo- ment où ces deux éléments sont assemblés, la matière doublée résultante aura tendance à se froncer ou se rou- ler alors qu'il est extrêmement désirable qu'elle repose régulièrement et à plat parce que ceci facilite son dé- coupage en vue de son utilisation dans des chaussures et son.emploi réel dans les chaussures, et il est aussi im- portant qu'elle ne se plisse pas entre les limites de son échelle d'allongement.
On a constaté que le traitement du cuir décrit plus haut a pour effet de réduire son module d'élasti- cité de 50 ou davantage par rapport à celui du cuir non traité, et que non seulement ce changement réside dans la teneur en humidité du cuir, mais est permanente
Ayant ainsi décrit la matière doublée extensible faisant l'objet de l'invention et son procédé pour la fabriquer, on décrira maintenant une bonne façon pratique d'établir l'empeigne entière de la chaussure à l'aide de cette matière, mais il est bien entendu que cette matière peut être utilisée dans divers types de chaussu-
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res ou articles analogues et dans les diverses parties de ces articles, Comme représenté dans les dessins,
la matière doublée extensible 10 est faits d'une feuille de ouir 11 ayant été soumise au traitement décrit plus haut, de façon à posséder un faible module d'élasticité, et d'une feuille de support élastique la fixée par col- lage sur une des faces de la feuille de cuir 11. On pourrait utiliser une feuille de caoutchouc perforée comme support 12, mais il est préférable d'utiliser un tissu élastique tissé serré qui n'est extensible que dans une des directions et qui comporte le fil élastique 13 introduit soit par la chaîne, soit par la trame.
Les feuilles 11 et 12 sont fixées l'une à l'au- tre par un liant adhésif 14 qui doit nécessairement être élastique pour permettre l'allongement de la ma- tière doublée. On peut utiliser comme colle une solu- tion de caoutchouc, mais un produit adhésif à base de latex est préférable. On fixe habituellement le support sur le coté chair du cuir, mais, si l'on désirait une matière doublée du type " Suède ", on fixerait le sup- port sur le coté fleur du cuir.
Comme représenté sur la figure 3, dans la feuille pliée extensible 10 ont été découpés l'empeigne 15 et les quartiers 16 et 17 destinés à être utilisés pour constituer l'empeigne entière de la chaussure de la fi- gure 1. Sur la figure 4, on a représenté les trois por- tions de l'empeigne avec le côté tissu tourné vers le haut pour indiquer la direction suivant laquelle les fila'élastiques 13 sont disposés dans chacune d'elles.
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La chaussure représentée par les figures 1 et 2 diffère de la chaussure ordinaire en ce sens que l'empei- gne entière de la chaussure est faite de la portion exten- sible 15, qui est placée dans la chaussure de façon que les fils élastiques soient dirigea transversalement au pied pour communiquer à cette partie de la chaussure une force d'allongement et de contraction dirigée transversa- lement au pied, comme indiqué par la flécha a. On re- marquera lue les quartiers 16 et 17 sont découpés dans la feuille 10 de façon que les fils élastiques 13 soient dirigea en diagonale .
La disposition est telle que la partie de chaque quartier qui est située au voisinage du cou de pied s'allonge dans la direction indiquée par la flèche b, alors que la partie du quartier qui est située de chaque coté du pied s'allonge dans la direction diago- nale de la matière . La chaussure représentée sur les figs 1 et 2 peut être construite sur la forme habituelle, mais il est préférable de fixer temporairement.un ruban de fixation à certaines parties de la façen intérieure de la matière de la chaussure pendant l'opération de mise sur forme, pour empêcher l'empeigne de s'allonger dans une mesure trop grande en ce moment.
La chaussure peut ou non comporter le bonbout habituel, car on n'a pas d'avantage à rendre extensible 1'extrémité de la chaussure,
On n'a pas représenté le bonbout sur les dessina* Oomma représenté, l'empeigne 15 est fixée à la partie avant des quartiers 1 6 et 1 7 par la piqûre habituelle 18, et ces quartiers sont fixés ltun à l'autre, à l'ar- rièrede la chaussure, suivant une piqûre verticale 19.
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Comme représenté, la chaussure est munie de la semelle
20 et du talon 21, qui sont du type habituel, et les ex- trémités avant des quartiers 16 et 17 peuvent être pour- vues des oeillets usuels destines à recevoir le laçage
22, et la chaussure est munie d'une languette 23.
Le bord supérieur de la chaussure, autour de l'ouverture recevant le pied, peut être fini de façons diverses pour constituer un bord arrondi lisse et, dans l'exemple re- présenté, on obtient ce fini en amincissant le tissu 12 près du bord supérieur de la chaussure de façon à expo- ser la face intérieure du cuir, comme représenté sur la figure 5., On replie alors cette partie exposée du cuir sur le tissu aminci 12, comme représenté sur la fig. 6, et on peut la fixer dans cet état replié à l'aide de colle, ainsi qu'à l'aide d'une piqûre en zig-zag 24, de façon à constituer un bord supérieur arrondi et lisse
25 autour de l'ouverture d'entrée du pied.
-La construction de chaussure représentée sur la fige 1 est telle que l'empeigne entière de la chaussure peut être allongée et contractée de façon à permettre les mouvements du pied et à épouser exactement mais confor- tablement le contour du pied. Ceci est exactement l'in- verse de ce qui se passe dans la chaussure de cuir ordi- naire telle qu'elle a été établie jusqu'à ce jour et dans laquelle on a soin d'empêcher la chaussure de s'allonger pendant sa durée de service*
Dans la construction représentée par la figure 7, la chaussure comporte la semelle et le talon habituels 115,116, mais presque toute la partie antérieure des deux cotés de cette chaussure particulière
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est faite du tissu doublé de cuir extensible 114,
dont la texture peut être identique à celle de la matière 10.
La partie 117 embrassant le talon, la pointe 118 et une bande étroite 119 située à l'avant ou cou de pied de la chaussure sont faites du cuir inextensible habituel. On. place le tissu 114 dans cette chaussure de façon que ses fils élastiques soient approximativement parallèles à l'axe longitudinal de la chaussure. Oette construction permet à la chaussure d'être allongée, dans la zone du cou de pied, de sa position normale, indiquée en 119, à la position 119', marquée par des traite mixtes.
Ainsi, dans la chaussure des fige* 1 et 2, toute la partie avant ou zone de l'empoigne peut être établie de façon qu'elle s'allonge transversalement pour diminuer la pression exercée sur les orteils et sur le dessus sensible du pied, alors que les parties des quar- tiers qui convergent vers le haut et se rencontrent au voisinage du cou de pied exercent une pression élastique, quoique confortable autour du pied de façon à supporter élastiquement la cambrure du pied et à empêcher celui-ci d'être comprimé dans la partie avant de la chaussure; et l'allongement longitudinal des quartiers sur les cotés du pied a pour effet que la chaussure s'ajuste exactement à l'endroit du talon et autour de l'ouverture d'entrée du pied.
Une telle chaussure est extrêmement solide et dura- ble, sa durée étant aussi longue et probablement plus longue que celle de la chaussure non élastique ordinaire outre qu'elle est beaucoup plus confortable que cette der- nière en raison du fait que ses propriétés d'allongement font qu'elle épouse exactement la forme du pied et cède
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élastiquement sous les mouvements du pied.
Il est *bien connu qu'il est extrêmement difficile pour une personne ordinaire de se proourer des chaussures qui s'ajustent parfaitement, à moins qu'elles ne soient faites sur mesure, en raison du fait que la chaussure ordinaire est fabriquée sur une forme normale et que presque tous les pieds diffèrent dans une certaine mesum du contour de la forme normale utilisée pour la pointum envisagée. Oomme résultat de la présente invention, il n'est pas nécessaire d'avoir des chaussures faites sur mesure pour être sur d'un ajustement ,parfait, étant donne que les propriétés d'allongement de la présente chaussure font qu'elle se moule ou s'adapte exactement au pied de la personne .
Le traitement précédemment décrit servant à ren- dre la feuille de cuir extensible ne modifie en aucune façon l'aspect du cuir, et on peut l'appliquer au cuir ordinaire dont la surface exposée est le côté fleur ou au ouir de Suède. Le tissu doublé de ouir extensible 10 peut être utilisé pour établir une partie des empeignes de ohaussures, pour établir la partie des gants qui embrasse le poignet ou d'autres parties des dits gants, ainsi que dans les ohapeaux et divers autres articles manufacturés; et l'on peut utiliser des matières plus épaisses de la même construction pour établir des cour- roies élastiques, bretelles,etc......
La présente matière doublée peut aussi être utilisée pour la confection des vestons, pantalons et autres vêtements et est susceptible de recevoir de nombreux autres usages.