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Perfectionnements relatifs à la fabrication des produits tex- tiles en chenille et autres.
Cette invention est relative à la fabrication des produits textiles en chenille et autres.
Dans la fabrication des produits en chenille, comme il est bien connu, il est usuel, premièrement, de fabriquer une étof- fe préparatoire et ensuite de la découper en bandes de chenille gui sont, subséquemment, tissées sur un métier à tapis ou autre, en le produit fini.
Le procédé usuel pour fabriquer l'étoffe préparatoire ou "tissu-trame". sur un métier, et après cela, découper l'étoffe en bandes, implique l'emploi de nombreuses navettes pour les trames de couleurs différentes et il est nécessaire, dans le tissage, de changer les navettes afin d'introduire de nouvelles couleurs, chaque changement de couleur comportant l'emploi d'une navette différente. D'autres procédés pour fabriquer l'étoffé
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ont été proposés en vue d'augmenter 1' économie et la rapidité de production, mais, dans tous les procédés employés jusqu'à ce jour, un seul fil ou trame de couleur est travaillé à la fois.
Cette invention a pour principale particularité le fait qu'une masse ou multiplicité de cordonnets ou fils (ci-après dénommes 'fils'') sont amenés en position relative espacée et en ligne, puis coupés à une longueur désirée, ensuite les fils coupés entraînés en avant en formation parallèle et, après ce- la., transférés à dee aiguilles pour incorporation, comme traces, dans le produit en cours de fabrication. De cette manière une arrivée de trame multiple est ménagée pour Incorporation dans le produit en cours de fabrication.
Dans le cas d'étoffe à trame en chenille ou d'autres pro- duits multicolores, une masse de fils colorés peut être amenée de bobines à un cassis de sélection commandé par un mécanisme sélecteur Jacquard ou autre de manière à sélecter les fils con- venables, et ces fils sélectés sont alignés, coupés et trans- portés, comme trames, aux aiguilles, comme il est dit précédem- ment.
Dans le cas de la fabrication de produits unis ou de pro- duits rayés, la masse de fils peut être amenée d'une ensouple ou autrement et coupée, entraînée et transférée comme il est dit ci-dessus.
L'invention comprend d'autres particularités qui sont tou- tes décrites ci-après, et particulièrement mises en évidence dans le résumé annexé à la fin de ce mémoire descriptif.
Pour mettre en pratique cette invention dans la fabrica- tion d'une étoffe préparatoire, comme il est dit plus haut. pour les produits en chenille, les fils colorés pour les trames sont amenés en masse d'un banc de bobines à un châssis de sélection caractérisé par une série de sélecteurs ou porteurs qui, sous la manipulation du mécanisme Jacquard ou autre mécanisme sélec- teur convenable, présentent en alignement espacé une multipli- cité de fils sélectes au mécanisme pinceur, lequel agit de ma
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nière à tirer en avant les fils sélectée sur une certaine dis- tance prédéterminée, après quoi les parties tirées en avant sont automatiquement déposées, côte à côte, an formation parai- lèle sur un transporteur et sont séparées.
Le transporteur en- traîne ces fils séparés qui sont tous coupés à la même longueur, au mécanisme de transfert qui les présente individuellement ou autrement comme trames, à un banc d'aiguilles, lesquelles, par leur action, lient les trames comme elles sont présentées, à une série de chaînes à côte et les assujettissent solidement à elles de manière à former l'étoffe à trame en chenille.
L'ac- tion de l'aiguille est, de préférence , la même que dans une ma- chine à tricoter sur chaîne, les trames sélectéesétant liées par les aiguilles à tricot ou à crochet aux chaînas de supporta
Les mécanismes sélecteur et pinceur travaillent continuel- lement et automatiquement, l'un sélectant une série de fils et les présentant en alignement et l'autre à chaque action, saisis- sant les fils sélectés et alignés et les tirant, en avant , après quoi ils sont déposés en formation parallèle sur le transporteur, puis coupés et libérés le transporteur les déplaçant automati- quement en avant afin qu'ils soient transférés aux aiguilles.
Ces parties fonctionnent toutes en relation réglée comme temps,, de sorte qu'une amenée de trames séleotées est toujours mainte- nue pour les aiguilles, qui agissent très rapidement et les incorporent comme trame dans l'étoffé en cours de fabrication.
L'étoffé à trame en chenille, quand elle est faite, peut être enroulée sur une ensouple envideuse pour un emploi futur, ou bien elle peut être soumise à un type connu de mécanisme dé- coupeur dans le but d'être découpée en bandes de chenille prêtes à être tissées, comme il est usuel, sur un métier à tapis ou autre, en le produit en chenille fini.
On peut donner à l'étoffe une largeur suffisante pour per- mettre de découper un grand nombre de bandes de chenille dans une seule pièce d'étoffe, bandes ayant toutes la même gamme de
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couleurs et,, avec ces bandes on peut produire un certain nom- bre de couvertures ou de tapis ayant tous le même dessin; ou bien l'étoffe peut être faite suffisamment étroite pour permet- tre de fabriquer sans déchet un petit nombre quelconque d'arti- cles, comme on le désire.
Quand on désire fabriquer des produits unis. les fils peu- vent être amenés, en masser. d'une ensouple ou autrement et peu- vent être présentes en position relative espacées et en aligne- ment aux pinceurs qui, à chaque action, saisissent les fils ali- gnés et les tirent en avant afin qu'ils soient coupés à la lon- gueur et ensuite transportés comme trames aux aiguilles*
Dans le cas de produits de couleur rayés avec des répéti- tions constantes, les fils peuvent être amenés d'une ensouple sur laquelle ils sont disposée en ordre convenable pour donner les rayures désirées et être façonnés d'une manière semblable.
Dans ces cas le mécanisme sélecteur actuel n'est pas né- cessaire et peut être mis hors d'action ou supprimé.
Le châssis sélecteur peut être plus grand ou plus petit suivant la nature du produit en cours de fabrication, et le mécanisme pinceur peut être agencé pour tirer les fils sélectés en avant sur une distance prédéterminée quelconque suivant que des trames longues ou courtes sont nécessaires.
On verra que, pour cette invention, des trames, coupées à longueur, peuvent être amenées en grands nombres et en succes- sion rapide., et que, dans le cas de trames colorées, elles peu- vent être sélectées et présentées comme il est nécessaire pour s'approprier à la nature et au modelé du dessin du produit final.
Le nombre de trames coupées qui peuvent être simultanément placées sur le transporteur, peut être très grand, aller jus- qu'à cent ou plus, car le mécanisme peut être tel qu'il donne toute capacité désirée, et, puisque les séries ou nappes de tra- mes peuvent être placées sur le transporteur en succession rapide.
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l'article en cours de fabrication, peut être très rapidement produit. on considère que, par cette invention, les produits en chenille et autres peuvent être fabriques beaucoup plus rapide- ment et économiquement que jusqu' ce jour. on va maintenant décrire, à titre d'exemple,, et avec ré- férence aux dessins annexés, un procédé pour fabriquer une é- toffe préparatoire à découper subséquemment en bandes de chenille.
Sur les dessins:
Figs. 1 et lA sont ensemble une élévation en bout de l'ap- pareil , le montrant associé avec un mécanisme Jacquard; pige 2 est une élévation latérale d'arrière de l'appareil. le montrant associé avec un mécanisme à tricoter sur chaîne;
Fig.3 est une élévation latérale d'avant d'une partie de l'appareil, certaines parties étant omises et certaines autres brisées, pour plus de clarté;
Fig.4 est un plan oorrespondant à. la Fig.3, certaines par- ties étant brisées pour plus de clarté; pige. 5 et 6 sont des élévations de face avec coupe de mécanismes à came dont il est question ci-après;
Figs. 7, 8 et 9 sont des vues de détail perpendiculaires l'une à l'autre d'une partie supérieure d'un sélecteur;
Fig.10 est une vue de détail montrant le mécanisme pin- ceur en plan;
Fige. il) 12 et 13 sont des coupes exécutées respective- ment suivant les lignes XI-XI, XII-XII et XIII-XIII de Fig.10, Fig.12 montrant certaines des parties dans différentes positions;
Figs. 14 et 15 sont des vues de détail d'une chaîne de transporteur; Fig.16 est un plan de détail avec coupe de parties inter- médiaires de deux sélecteurs;
Fig.17 est une coupe suivant la ligne XVII-XVII de Fig.16, et Fig.18 est une coupe suivant la ligne XVIII-XVIII de Fig.17;
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Fig.19 est une vue de détail des couteaux coupe-fil.
Sur les dessins n'a été montré du mécanisme de commande Jacquard et du mécanisme à tricoter sur chaine que ce qui est nécessaire pour comprendre leur emploi en combinaison avec l'ap- pareil conforme à l'invention. puisque les deux mécanismes sont bien connus.
Le mécanisme Jacquard (Fig.1) désigné d'une manière généra- le par J comprend le châssis de griffe 20 usuel susceptible de mouvement alternatif vertical, le cylindre à cartons 21 suscep- tible de mouvement alternatif horizontal,,' les aiguilles 22, les crochets 23 et les cordes de rame 24. En fonctionnement, toutes les aiguilles sauf une, dans chaque rangée verticale. sont déplacées à gauche à chaque va et vient du cylindre à cartons sous l'action sélectrice des cartons 25, laissant un des crochets à une position dans laquelle il sera engagé par une des barres de griffe 26 quand le châssis monte. Le crochet ainsi levé sera enlevé de sur la planche inférieure 27 et entraînera avec lui la corde respective 24.
Les parties principales (Fig.2) du mécanisme tricoteur ,$ montrées sont la rangée usuelle d'aiguilles à cliquet 30 et les oeillets 31, à travers lesquels les fils de chaîne t1 passent aux aiguülee 30 qui travaillent en association avec une rangée d'abaisseurs 32 adaptés d'une manière ci-après décrite pour re- cevoir les trames et les délivrer en succession aux aiguilles 30.
La barre-guide de support 33 portant les oeillets 31 est animée, de la manière connue, d'un mouvement un peu circulaire qui fait que les Oeillets 31 enroulent les trames t1 d'une manière ap- propriée autour des aiguilles 30 afin de former les points. Le numéro 34 désigne la barre de fonture usuelle ou barre à. aiguil- les, à travers les rainures 34a de laquelle vont et viennent les aiguilles 30 et sur laquelle passe 1'étoffe ou tissu préparatoire de chenille.
Les mouvements du mécanisme tracteur sont tous dérivés, de la manière connue, d'excentrique montés sur un ar-
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bre rotatif principal 35, les abaisseurs 32 étant supportés par des bras oscillants 32a placés sur un arbre à mouvement alterna- tif 36 opératoirement relié aux barres d'exoentriques 37 par des bras de manivelle 36a, et les aiguilles étant mises en mouve- ment alternatif par une barre 30a montée sur un arbre mobile verticalement 38 assujetti entre des barres d'excentriques 39.
L'appareil servant à amener les trames sous la commande du
Jacquard J au mécanisme tricoteur va maintenant être décrit.
L'appareil comprend principalement des sélecteurs s com- portant une pluralité de tiges 40 mobiles verticalement. un pin- ceur G comprenant une paire de mors 41, 42 et un transporteur c comportant une paire de chaînes espacées 43, 44.
Ces parties sont supportées par des châssis latéraux 45 fixés au bâti 46 de la machine à tricoter.. Les tiges sélectri- ces 40 sont guidées par une barre fixe 47 (Fig.3) placée sur un des châssis latéraux 45 et pax une barre mobile 48 dont il sera parlé ci-après. Les mors 41, 42 sont portés par-des blocs- guides 49, 50 qui sont montés avec possibilité de coulisser sur des guides 51 formant pont sur des prolongements 45. Les chaînes de tra,nsporteur 43 44 sont mues par des paires de roues à em- preintes 53, 54 et 55 montées respectivement sur des arbres 56, 57 et 58 tourillonnés dans des paliers fixes 59.
Chaque tige sélectrice (dénommée ci-après sélecteur) 40 est pourvue, vers sont extrémité supérieure, d'une pluralité d'ou- vertures rectangulaires, dans chacune desquelles est monté sur pivot un cliquet de verrouillage à sens unique 60 (voir parti- culièrement Figs. 7-8-9) le pivot étant indiqué par 61. Chaque cliquet 60 est pressé dans son ouverture par un léger ressort 62 fixé au sélecteur respectif. De petits tubes-guides 63 sont assujettis aux faces postérieures des sélecteurs et sont dispo- sés chacun de façon à coïncider avec un petit espace de dégage- ment compris entre chaque cliquet et la base de son ouverture.
L'agencement tout entier'est tel que l'un d'un certain nombre de
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fils partant, par exemple, de bobines (non représentées), par la voie d'un guide convenable quelconque, peut être passe de l'avant des sélecteurs, comme il est indiqué en wl à travers le susdit espace de dégagement,le cliquet respectif 60 se trouvant ainsi légèrement incliné et tendant, sous l'action de son ressort 62, à coincer le fil contre la base de l'ouverture.
Par cette disposition, les fils peuvent être tirés librement vers l'arrière à travers les ouvertures et les tubes-guides 63, mais sont verrouilles contre le mouvement rétrograde.
Les pinceurs G comprennent, comme il est dit précédemment, une paire de mors, à savoir : un mors inférieur 41 et un mors su- périeur 42 (voir particulièrement Figs. 10 à 13), certains bouts de fils désignés par F3 étant montrés pincés entre ces mors, Le mors inférieur 41 est rigidement assujetti aux blocs-guides 49, 50 et le mors supérieur 42 est monté avec possibilité de pivo- ter à ses extrémités dans des consoles 64 placées sur le mors 41 et est pressé vers ce dernier par des ressorts 65 (Fig.13) dont la force peut être réglée par des écrous 66.
Le mors supérieur 42 a un crochet 67 coopérant avec une détente 68 qui est montée avec possibilité de pivoter dans une cavité ménagée dans une cha- pe 69 placée sur le bloc-guide 50 et qui est constamment soumise à l'action d'un ressort 70. La coopération entre le crochet 67 et la détente 68 est telle que, quand le mors supérieur est re- levé par un plongeur 71 (formant une partie des moyens actionnés par came ci-après décrits) le crochet glisse au-delà de la dé- tente et, comme il est montré en Fig.12 est enclenché par cette détente, qui maintient relevés le crochet et aussi le mors su- périeur.
La détente 68 coopère aussi avec une butée fixe, mais réglable 72 (Fige. 1 et 4) qui est adaptée pour s'engager sur la détente et la déplacer de manière à libérer le crochet 67 et à permettre ainsi au mors 42 de se fermer sur le mors 41 sous l'ac- tion du ressort 63.
Les chaînes de transporteur 41, 42 consistent chacune en
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des paires de chaînons 80, 81 et des rivets 82 les reliant en- tre eux. Les chaînons 80, sur le côté extérieur de chaque pai- re, sont formés (voir Fige,, 14 et 15) avec une saillie 83 ayant une cavité 84 destinée à recevoir les extrémités des trongons de fil.
Les chaînons 81 sur les côtés intérieurs des paires de chat- nons, sont de forme normale, Des rails 85 sont ménagés pour sup- porter et guider les brins inférieurs des chaînes* Comme il est montré, les chaînes se meuvent à l'unisson vers le haut autour de roues à empreintes 53, au-dessous des guides 51, au-dessus des roues à empreintes 54, vers le bas autour des roues à em- preintes 55 et au-delà des abaisseurs 32 et de là, elles retour- nent au-dessus des rails 85 aux roues à empreintes 53.
Les hauteurs relatives des sélecteurs sont commandées, à l'aide du Jacquard, par un certain nombre d'arrêts 90 reliés à des continuations 91 des cordes de rame 24, ces cordes de con- tinuation 91 étant guidées sur des renvois convenables quelcon- ques 92a, 92b et 92c. Chaque sélecteur, à peu près au milieu de sa longueur, est formé avec un épaulement 93 (Fig.18) qui coopère avec une rangée verticale des arrêts 90. Chacun de ces arrêts est guidé pour le mouvement horizontal dans une cavité ménagée dans la platine d'arrière 94 et est muni d'une tige en forme de crochet 95 qui passe librement à travers une platine d'avant 96, et à laquelle est assujettie la corde respective 91.
Les arrêts 90 sont pressés vers l'arrière par des ressort 97 en- cerclant leurs tiges 95. La disposition est telle que, si un sélecteur est relevé jusqu'à une certaine hauteur maxima prédé- terminée à travers les guides 47, 48 et ensuite laissé libre de tomber, il tombera jusqu'à ce que son épaulement 93 fasse con- tact avec celui des arrêts 90 qui, au moment actuel, se trouve être tiré en avant par la corde respective 91. En conséquence, en raison de cette disposition, tout tube-guide 63 désiré, avec un bout de fil, en saillie, désigné par w2 peut être amené au niveau des mors de pinceur 41, 42 en relevant complètement le
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sélecteur respectif 40, et en lui permettant ensuite de tomber d'une quantité appropriée, déterminée par le Jacquard par l'in termédiaire des arrêts 90.
Les parties travaillantes de l'appareil sont mues princi- paiement par un arbre à carnet primaire 100 et un arbre à came secondaire 101 (voir particulièrement Figs. 2 et 4). Les deux arbres à cames sont mis en rotation à des vitesses réduites par l'arbre principal 35 de la machine à tricoter K. l'arbre pri- maire par l'entremise de roues d'engrenage spirales 102 à 105 et d'un contre-arbre 106, et l'arbre secondaire par l'entremise de l'engrenage à vis sans fin 107, 108.
L'arbre à cames 100 est pourvu de six cammes 109 à 114 (voir aussi les Fige. 5-6) et l'arbre à came 101 est muni d'une seule came 115. Les fonctions de ces cames vont maintenant être décrites ). tour de rôle
La fonction de la came 109 est d'imprimer des mouvements intermittents au transporteur C de manière à amener les sections successives des chaînes 43. 44 en ligne avec les sélecteurs 40.
Comme il est montré, la came 109 coopère avec un galet 120 placé sur un levier 121 qui est articulé, à son extrémité inférieure, à une console fixe 122, le galet 120 étant maintenu contre la came par un ressort 123. Le levier 121, à son extrémité supé- rieure, est relié par une bielle 124. à un bras 125 librement tourillonné dans une console 126. Le bras 125 est muni d'une petite enveloppe 127 dans laquelle est monté un plongeur 128 pressé par ressort coopérant avec un anneau à encoches 129 pla- cé sur une roue d'engrenage 130. Des roues d'engrenage 131, 132 montées sur les arbres 56,57 des roues à empreintes 53, 54 sont en prise avec la roue d'engrenage 130 dans le rapport 1 : 2.
Le bras 125, qui reçoit de la came 109 des mouvements oscillatoires de plus de 45 imprime des mouvements intermittents récurrents de 46 à l'anneau 129 et à la roue d'engrenage 130 dans la di- rection de la flèche, de sorte que les roues d'engrenage 131,132 et les roues à empreintes 53. 54 regoivent des mouvements de 900
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dans le sens opposé.
La fonction de la came 110 est dé commander deux barres presseurs 140, 141 qui sont adaptées pour presser sur les parties de fil w5 pincées entre les mors 40. 41 et forcer ainsi les dites parties à entrer dans les cavités 84 des chaînons compris dans les sections des chaînes 43, 44 qui sont, à l'instant actuel, en ligne avec les sélecteurs 40. Les barres 140, 141 sont portées par des paires de bras 142 placés sur un arbre 4 mouvement al- ternatif 143 tourillonné dans des paliers 144 placés sur une membrure 145 formant pont sur les prolongements de châssis 52 à l'arrière de l'appareil. L'arbre 143 a une manivelle 146 qui est reliée par une bielle 147 à une extrémité d'un levier coudé 148.
L'autre extrémité de ce levier, qui est articulé en 149 sur un bâti latéral 45, porte un galet 150 agissant comme sui- veur par rapport à la came 110. Le galet 150 est maintenu contre la came par un ressort 151. Une fois dans chaque cycle d'opéra- tions de l'appareil les barres 140, 141 oscillent vers le bas sur le sommet des parties w3 et s'élèvent de nouveau.
La fonction de la came 111 est d'effectuer l'ouverture du pinceur pour engager les bouts de fil w2 faisant saillie hors des tubes-guides 63 des sélecteurs. Le suiveur de la came con- siste en un galet 160 porté à une extrémité d'un levier coudé 161 qui est articulé en 162 sur un bâti latéral 45 et qui, à son Outre extrémité, est relié au plongeur 71 précédemment; cité,, Le galet 160 est maintenu contre la came 111 par le ressort 151 qui relie entre eux les leviers 148 et 161. Le plongeur 71 est guidé dans un manchon fixe 163. une fois dans chaque cycle d'c- pérations, la came 111 fait que le plongeur 71 monte et frappe, une saillie 164 placée sur le mors supérieur 42, élevant ainsi ce dernier en l'éloignant du mors inférieur 41.
La fonction de la came 113 est d'actionner un jeu de cou- teaux 170 (Figs. 3, 4 et 19) qui sont adaptés pour trancher les
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fils w2 quand ils ont été tirés à travers les tubes-guides 63 de toute l'amplitude du mouvement du pinceur G sur les guides 51 Les couteaux sont fixés à une barre 171 montée avec posei- bilité de coulisser dans une rainure d'un organe 172 formant pont sur les prolongements de châssis 52 à l'avant de l'appareil et coopèrent avec des dents 173 formées dans l'organe 172. La barre coulissante 171 est reliée par une bielle 174 à l'extrémi- té supérieure d'un levier 175 articulé en 176 sur le bâti laté- ral d'avant 45.
L'extrémité inférieure du levier 175 est reliée avec possibilité de réglage à un organe à fourche 177, dont la fourche 177a (Fig.6) embrasse l'arbre 110 et porte un galet 178 qui entre dans la rainure en came 112a. une fois dans chaque cycle d'opérations, la came fait aller et venir les couteaux 170 en travers des dents 173 ; et les fils w2 qui passent à tra- vers les espaces compris entre les dites dente sont tranchée, laissant ainsi de nouveaux bouts de fil faisant saillie en de- hors de certains des tubes-guides 63.
La fonction de la came 115 est d'abaisser tous les délec- teurs 40, le but de cette opération étant que les 2'ils qui ont été sélectes soient abaissés dans les espaces compris entre les dents 173 et, en même temps, soient tirés vers le bas dans les cavités adjacentes 84 de la chaîne 43. Le suiveur de la came 113 consiste en un galet 180 (Fig.5) placé à une extrémité d'un levier 181 articulé en 182 sur un organe 183 s'étendant vertica- lement entre les bâtis latéraux d'avant 45. Le galet 180 est maintenu contre la came par un ressort 184.
Le levier 181, à son autre extrémité, a une connexion à cheville et mortaise 185 avec une barre 186 qui, concurremment avec une barre supérieure similaire 187, forme des supports et des pièces d'entretoisement pour les platines 94, 96 portant les arrêts 90 et les parties associées. Les barres 186, 187 sont montées avec possibilité de coulisser sur des tiges-guides verticales 188 s'étendant entre les bâtis latéraux horizontaux 45 à l'avant de l'appareil. Comme
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il sera apparent, les épaulements 93 des sélecteurs 40 reposent normalement sur les arrêts 90, de sorte qu'en abaissant les dits arrêts (comme cela est fait par la came 113 une fois dans chaque cycle d'opérations) les sélecteurs seront de même abaissés dans le but ci-dessus mentionné.
La fonction de la came 114 est d'élever tous les sélecteurs 40, une fois dans chaque cycle d'opérations, à leur hauteur ma- xima et après cela, de leur permettre de tomber jusqu'à ce que leurs épaulements 93 rencontrent les arrêts 90 sélectes par le Jacquard. Le suiveur de la came 114 consiste en un galet 190 (Fig.5) placé sur une extrémité d'un levier 191 qui est articulé en 192 sur un organe 193 dépendant du châssis supérieur horizon- tal 45 à l'avant. Le galet 190 est maintenu contre la came par un ressort 194.
Le levier 191, à. son autre extrémité, a une connexion réglable à cheville et mortaise 195 (Fig.3) avec une platine 196 fixée à la barre 48 précédemment citée, et à une bar- re inférieure 197 les deux barres 48. 197 étant montées avec possibilité de coulisser sur les tiges 188. Comme il est montré chaque sélecteur 40 est formé avec une saillie 198 adaptée pour coopérer avec la barre 48, la disposition étant telle que, quand la came 114 fait monter la barre 48, cette dernière s'engage avec les saillies 198 et élevé ainsi les sélecteurs en les éloi- gnant des positions dans lesquelles ils sont supportés par les arrêts 90.
La fonction de la came 115 est de faire aller et venir le pinceur G le long des guides 51. A cet effet, les blocs-guides 49, 50 portant les mors de pinceur 41, 48 sont pourvus chacun d'une pince 200 par laquelle un des deux fils métalliques de traction 201 est assujetti au bloc respectif. Chaque fil mé- tallique 201 est conduit autour de pouliee guidée 202 à l'une des deux roues 203 autour de laquelle il est enroulé. Les roues 203 sont fixées à l'arbre 204 tourillonné dans des paliers fixes dont un est indiqué en 205 (Fig.1). Comme il sera apparent!,
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l'oscillation de l'arbre 204 et des roues 203 aura pour résul- tat le va et vient du pinceur G.
L'arbre 204 est muni d'une roue d'engrenage 206 en prise avec un quadrant denté 207, qui est monté avec possibilité de pivoter en 208. un bras de mani- velle 209 fixé au quadrant 207 est relié à. un organe à fourche 210 ; l'extrémité fourchue 210a de ce dernier embrasse l'arbre 101 un galet 211 placé sur l'extrémité 210a entre dans la rainure en came excentrique 115a. Pendant chaque cycle d'opérations, le quadrant 207 et la roue d'engrenage 206 seront animés d'un mou- vement de va et vient, et le pinceur G sera, en conséquence, mis en mouvement alternatif de bout en bout des guides 51.
Les roues à empreintes 55 servant à entraîner le transpor- teur au-delà de la machine à tricoter 1; reçoivent un mouvement de rotation intermittent, qui amène les paires de chaînons de chaque chaîne successivement en ligne avec les abaisseurs 32.
Comme il est montré en Fig.4, l'arbre 58 portant les roues à em- preintes 55 est pourvu d'une roue à rochet 220 adaptée pour être mise en mouvement circulaire intermittent par un cliquet 221 fi- xé à une extrémité d'un levier oscillant 222 librement touril- lonné sur 1'arbre 58. Le levier 222, à son autre extrémité est relié à un organe à fourche 223 qui embrasse l'arbre principal 35 et qui porte un galet 224 entrant dans la rainure en came 225a d'une came excentrique 225 placée sur l'arbre 35. Le levier 222 reçoit un mouvement alternatif régulier de la came, et con- séquemment les mouvements de rotation voulus sont transmis aux roues à empreintes 55. La roue à rochet est munie de la détente usuelle, comme il est indiqué conventionnellement en 226.
L'a- gencement tout entier est tel que les roues à empreintes reçoi- vent le même nombre de mouvements intermittents qu'il y a de sé- lecteurs (c-à-d huit, représenté) dans chaque cycle d'opérations
Un cycle dtopérations va maintenant être décrit.
La came 114 élève tous les sélecteurs à leur hauteur maxima.
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Un des cartons Jacquard 25 est pressé par le cylindre à cartons 21 contre les aiguilles 22, après quoi le châssis de griffe 20 monte, tirant ainsi un arrêt sélecté 90 de chaque rangée verti-, cale de ces arrêts dans la position opératoire, position dans laquelle un arrêt a été indiqué en 90a sur la Fig.1. Après une courte pause, pendant laquelle la sélection ci...dessus mentionnée des arrêts 90 a été effectuée, la came 114 laisse les sélecteurs descendre légèrement jusque ce que leurs épaulements 93 rencon- trent les arrêts sélectés et reposent sur eux.
Dans cette posi- tion des sélecteurs, une rangée horizontale de tubes-guides 63 est au niveau du pinceur 1 qui, entretemps, avance, avec ses mors ouverts, vers les sélecteurs sous la commande de la came 115.
Juste au moment où. le pinceur G est sur le point de changer sa direction de mouvement, la détente 68 rencontre la butée 72, qui fait que le mors de pinceur 42 tombe brusquement sur le mors 41 et saisit les extrémités courtes de fil W2 faisant saillie hors des tubes-guides 63 de la susdite rangée* Le pinceur est maintenant retiré à l'extrémité postérieure de son amplitude de mouvement et tire les extrémités de fil qu'il a saisies à travers les cliquets de verrouillage 60; les parties de fil ainsi tirées au dehors sont désignées par w3 et constituent les trames.
Quand le pincuer G atteint la dite extrémité postérieure, il s'arrête et, pendant la pause, les barres de pression 140-141 sont amenées par leur came 110 à s'abaisser sur les trames w3 et pressent; leurs extrémités postérieures dans les savités 84 de la chaîne 44. En même temps, tous les sélecteurs 40 sont abaissés sur une courte distance par la came 113, et les extrémités antérieures des tra- mes 'il! sont, en conséquence, tirées dans les cavités 84 de la chaîne 43 et aussi dans les espaces compris entre les dents 173.
Immédiatement après, les couteaux 170 sont amenés à glisser en travers des dents 173 par la came 112, et ainsi les trames w3 soit tranchées, laissant une nouvelle rangée d'extrémités de fil w2 pour le cycle suivant d'opérations, Immédiatement après que les trames ont été tranchées, les mors de pinceur sont ouverts par
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la carnet 111 et les extrémités postérieures des trames w3 sont libérées* Quand le pinceur avance de nouveau, la came 109 fait que les roues h empreintes 53, 53 et 54,
54 sont tournées de 90 et ainsi la section de transporteur portant les fils coupés cons- tituant les trames w3 sera avancée d'un intervalle vers la ma- chine à tricoter 1 et une nouvelle section prête à recevoir de nouvelles trames 1 3 sera avancée en ligne avec les sélecteurs.
Entre temps, une section de transporteur en avance sur celle qui vient de recevoir les trames w3 est en train de passer, chaînon par chaînon au delà de la machine à tricoter. Comme chaque tra- me, indiquée par w4 de ladite section se meut en ligne avec la rangée d'abaisseurs 32. ces derniers avancent et entraînent la trame tout d'une pièce contre les fils de chaîne t1, par les- quels la trame est nouée dans le tissu f composé des trames pré- cédentes et des chaînes à côté t2.
Le tissu 1. peut être découpé, comme il est nécessaire, de toute manière usuelle, entre les rangées t2 de chaînes de côté, en bandes de trame en chenille.
Bien que l'appareil servant à fabriquer l'étoffe préparatoi- re de chenille ait été complètement décrit ci-avant, il doit ê- tre compris que l'invention n'est pas limitée à lui, mais peut être généralement employée en connexion avec la fabrication de divers produite dans lesquels des trames sont employées et in- corporées dans le tissu au moyen d'aiguilles.
En outre, comme il sera apparent, dans l'appareil servant à fabriquer les étoffes préparatoires de chenille ou autres tis- sus de modèle simple, au lieu d'un Jacquard, un autre mécanisme sélecteur peut être employé cet autre mécanisme peut prendre la forme d'une chaîne traînante actionnant des leviers mobiles at- tachés à des arrêta (comme 90).
Quand on fabrique des tissus unis ou rayés, le mécanisme de commande Jacquard peut être mis hors d'action et les fils de tubes-guides 63 dans les sélecteurs. Comme conséquence, un cer-
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tain nombre de bouts de fil seront présentés en position relati- ve espacée et en ligne, et, chaque fois que le pinceur Gavance- ra, il saisira et tirera en dehors les fils afin qu'ils puissent être déposés sur le transporteur et coupés à longueur et, après cela transportés aux aiguilles.
De cette manière chaque fois que le pinceur avancera, une masse de fils sera tirée en avant et ensuite déposée et coupée pour former des trames. on verra que des trames peuvent être amenées en succession rapide aux abaissements et transférées par eux aux aiguilles,. on verra aussi que le transporteur à chaînes peut être étroit ou large, comme on le désire, et le mécanisme pinceur et coupeur agencé pour produire des trames plus courtes ou plus longues, comme on le désire, pour s'approprier au produit en cours de fabrication. Pour les longues trames il peut y avoir plusieurs chaînes ou autres supports dans le transporteur et des disposi- tions convenables d'abaisseurs pour transférer les trames aux aiguilles.
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Résumé.
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