BE1016647A3 - Machine a couper un pain. - Google Patents

Abstract

Un trancheur à pain (1) comporte une goulotte d'introduction (4) d'une miche de pain destinée à être coupée, une goulotte de sortie (5) libérant les tranches coupées et un dispositif de coupe (7) disposé entre la goulotte d'introduction (4) et la goulotte de sortie (5). Les tranches coupées sont disposées de manière à reconstituer la miche et sont chacune en appui par leur chant inférieur sur le fond (6) de la goulotte de sortie (5). Le dispositif de coupe (7) comporte un couteau circulaire (8) qui s'engage transversalement dans la miche de pain avec moins de la moitié de l'aire de sa section transversale seulement. La miche de pain est acheminée vers le dispositif de coupe (7) au moyen d'un dispositif d'avancement (14) et un serre-tranches (19), mobile dans le sens d'avancement (15), maintient les tranches debout sur leur chant. Afin d'obtenir, même en l'absence d'huilage de couteau, une reconstitution exacte de la miche à partir des tranches coupées, l'invention propose que le couteau circulaire (8) comporte tout d'abord en section longitudinale, sur la face tournée vers les tranches coupées,

Description

Machine à couper un pain L’invention concerne un trancheur à pain avec une goulotte d’introduction d’une miche depain destinée à être coupée, avec une goulotte de sortie libérant les tranches coupées,disposées de manière à reconstituer la miche et à être en appui par leur chant inférieur sur lefond de la goulotte de sortie, et avec un dispositif de coupe disposé entre la goulotted’introduction et la goulotte de sortie, ledit dispositif de coupe comportant un couteaucirculaire qui s’engage transversalement dans la miche de pain avec moins de la moitié del’aire de sa section transversale seulement, la miche de pain étant susceptible d’êtreacheminée vers le dispositif de coupe au moyen d’un dispositif d’avancement, un serre-tranches, mobile dans le sens d’avancement, permettant de maintenir les tranches debout surleur chant, le couteau circulaire comportant tout d’abord en section longitudinale, sur la facetournée vers les tranches coupées, une zone en biseau qui commence à partir d’une arêtetranchante et que vient prolonger, attenant à un sommet, une zone qui est située en retrait parrapport à celui-ci et qui s’étend plus loin en direction de l’axe de rotation que la sectiontransversale de la goulotte d’introduction.

Un trancheur à pain du genre tel que mentionné ci-avant mais qui est adapté pour un usagemanuel uniquement et où la miche de pain est plus grande que la moitié du diamètre ducouteau circulaire de sorte que le pain couvre aussi la zone de l’axe de rotation du couteau estconnu du document allemand 1 022 768. De par son utilisation manuelle, les problèmes liésau fait que les tranches en train d’être coupées restent collées ne se présentent pas. Untrancheur avec un dispositif en forme de segment annulaire monté sur un couteau circulaire etdestiné à dévier le produit coupé est par ailleurs connu de la publication JP 2001-29004.

Un trancheur à pain similaire est par exemple connu du prospectus « Trancheur à pain KM 38- Le trancheur à couteau circulaire pour tout type de pain » de la Société Rosen &Robbert/Treif Group. Dans le cas de ce trancheur à pain antérieur, le couteau circulaire a undiamètre lui permettant de couvrir avec moins de la moitié du couteau la section transversaletoute entière de la goulotte d’introduction. Lorsque le couteau circulaire est en mouvement surl une trajectoire circulaire, l’axe de rotation du couteau circulaire reste ainsi toujours en dehorset notamment, dans le cas qui nous occupe, en dessous de la goulotte d’introduction dont le fond est légèrement incliné par rapport à l’horizontale. Alors qu’au moment où il pénètre dansla goulotte d’introduction le couteau circulaire effectue un mouvement dirigé à la fois vers lehaut et vers le côté, ce mouvement se dirige vers le bas et le côté dès que l’arête tranchante ducouteau a entièrement traversé la section transversale de la goulotte d’introduction. Lesommet de la courbe décrite par le mouvement du couteau qui ne possède en ce point qu’unecomposante parallèle au fond de la goulotte d’introduction est donc atteint environ au centrede la goulotte d’introduction. Le mouvement de rotation du couteau circulaire autour de sonaxe de rotation est orienté de telle sorte que la miche de pain est plaquée contre le fond de lagoulotte d’introduction par les forces agissant sur elle lors de la coupe.

Afin d’éviter que les surfaces de coupe du pain comme des tranches en train d’être coupéesn’adhèrent de manière excessive aux faces latérales du couteau circulaire situées en regard, lecouteau est revêtu d’une part d’une couche de Téflon servant de revêtement anti-adhérent. Letrancheur à pain antérieur est d’autre part muni d’un dispositif de graissage automatiqueservant à enduire d’huile provenant d’un réservoir les faces latérales du couteau circulaire envue de réduire efficacement le coefficient de frottement.

Le film d’huile sur les faces latérales du couteau a l’inconvénient de ce que les miettes de painrésultant de la coupe y restent collées et que se forme ainsi un mélange constitué d’huile et demiettes qui avec le temps prend la consistance d’une masse visqueuse ou poisseuse. Aintervalles réguliers, cette masse se détache du couteau et s’accumule dans les rainures etrecoins en partie pratiquement inaccessibles du dispositif de coupe. Ceci complique fortementle nettoyage du trancheur antérieur ; en outre, on se trouve confronté à des problèmeshygiéniques liés au fait qu’après un certain temps ce mélange d’huile et de miettes, s’il n’estpas éliminé, constitue un milieu idéal pour le développement de microorganismes, notammentde moisissures. Notamment dans le cadre des règles d’hygiène renforcées récemment, lerisque de développement de moisissures obère de manière inacceptable la qualité d’untrancheur à pain de ce type.

Par ailleurs, il n’est pas rare que se présentent avec la machine antérieure des problèmes liés àl’agencement des tranches coupées en forme de miche reconstituée, ceci malgré l’utilisationd’huile lors de la coupe. Du fait des forces de frottement qui, bien que réduites, existent toujours entre la face latérale du couteau et la face de coupe de la tranche qui vient d’avoir étécoupée, une tranche nouvellement coupée est intempestivement et plus particulièrementirrégulièrement décalée latéralement dans l’instant qui suit son sectionnement, ce décalagedonnant lieu à une miche reconstituée à partir des tranches coupées dont la surface a uncontour irrégulier puisque les tranches sont décalées les unes par rapport aux autres. Cecientraîne parfois des complications lors de l’emballage d’une telle miche reconstituée à partirde tranches dans un sachet en plastique, cet emballage étant effectué manuellement parl’opérateur du trancheur à pain après la coupe avant de remettre la miche de pain coupée auclient.

Le but de la présente invention est de proposer un trancheur à pain caractérisé par une bonnequalité de coupe sans utilisation d’huile lors de la coupe et par une grande exactitudegéométrique de la miche reconstituée à partir des tranches coupées afin d’éviter les difficultéslors de son emballage.

Au vu du trancheur à pain du genre tel que mentionné en préambule, ce but est atteintconformément à l’invention en ce que le fond de la goulotte de sortie et la paroi latérale de lagoulotte de sortie tournée vers l’extrémité de la tranche coupée qui se détache en dernier de lamiche sont chacun inclinés par rapport au fond de la goulotte d’introduction et par rapport à laparoi latérale correspondante de la goulotte d’introduction de telle sorte que les tranches sontsusceptibles d’être déposées dans la goulotte de sortie en conservant une orientation identiqueà celle qu’elles présentent lorsqu’elles sont déviées du plan de coupe par les angles de biseaueffectifs du couteau circulaire lors de leur sectionnement.

L’invention part du principe qu’il est possible d’une part d’empêcher de manière efficace latransmission de forces de frottement de la face latérale du couteau circulaire sur les tranchesqui viennent d’avoir été coupées en prévoyant que la face latérale soit placée en retrait parrapport à son sommet, c.-à-d. par rapport au point où l’épaisseur du couteau atteint sonmaximum par rapport à son plan passant par l’arête tranchante. De ce fait, les tranches, quisont déviées par l’angle de biseau dans la zone située derrière l’arête tranchante, perdent lecontact avec la face latérale du couteau dans la zone située derrière le sommet, c.-à-d. dans lazone située en retrait par rapport à la première. On peut ainsi éviter au maximum que les forces de frottement ne soient appliquées sur une grande surface des tranches coupées et parconséquent que les tranches ne se décalent transversalement les unes par rapport aux autres demanière intempestive. Le trancheur à pain de l’invention permet donc d’obtenir une michereconstituée à partir des tranches coupées présentant une très grande exactitude géométriquede sorte que les problèmes d’emballage, dans un boudin par exemple, ne se présentent pas. Laréduction des forces de frottement transmises par la face latérale du couteau obtenue par lazone qui, conformément à l’invention, est située en retrait rend même le graissage de la facelatérale du couteau superflu. Le trancheur selon l’invention permet ainsi de satisfaire auxexigences les plus rigoureuses en matière d’hygiène. Avec le trancheur à pain de l’invention iln’est notamment plus possible que des moisissures se développent à partir de restes de massevisqueuse difficiles à éliminer et constitués d’un mélange d’huile et de miettes, car, lesmiettes restant sèches, elles n’ont plus tendance à rester collées aux pièces du trancheur etpeuvent donc être aisément éliminées. Par ailleurs, le fait de renoncer à un dispositif degraissage permet de simplifier la construction ce qui se traduit par une réduction des coûts defabrication d’une part et des frais de fonctionnement d’autre part (puisqu’il ne faut plusd’huile).

Le deuxième aspect substantiel permettant d’atteindre le but de l’invention est le suivant : lefond de la goulotte de sortie et la paroi latérale de la goulotte de sortie tournée vers l’extrémitéde la tranche coupée qui se détache en dernier de la miche sont chacun inclinés par rapport aufond de la goulotte d’introduction et par rapport à la paroi latérale correspondante de lagoulotte d’introduction de telle sorte que les tranches sont susceptibles d’être déposées dans lagoulotte de sortie en conservant une orientation identique à celle qu’elles présententlorsqu’elles sont déviées du plan de coupe par l’angle de biseau effectif du couteau circulaire.

Selon une telle conception, la géométrie du fond et de la paroi latérale de la goulotte de sortiecontre laquelle vient en appui l’ensemble de tranches coupées présente une orientation telleque, surtout si devant elle se sont déjà rassemblées les tranches précédemment coupées, latranche qui est en train d’être coupée n’est pas repoussée contre la face latérale du couteau cequi pourrait entraîner le risque d’une transmission de forces de frottement et donc le décalagetransversal des tranches. L’angle de biseau effectif du couteau est ce faisant déterminé parl’angle de biseau déterminé géométriquement et mesurable au couteau circulaire ainsi que par le rapport entre la composante du mouvement de translation du couteau circulaire le long de lacourbe qu’il décrit et la composante du mouvement de rotation du couteau circulaire généréepar son mouvement de rotation autour de son axe. La composante du mouvement de rotationest typiquement 10 fois supérieure à la composante du mouvement de translation du couteaude sorte qu’on obtient, à la hauteur de l’extrémité de pain sectionnée en dernier et notammentlorsque l’arête tranchante effectue un mouvement dirigé vers le bas en direction du fond de lagoulotte, un angle de biseau effectif qui est principalement dirigé vers le fond de la goulottede sortie et dans une moindre mesure seulement vers la paroi latérale en appui contrel’ensemble de tranches.

Dans un mode de réalisation de l’invention il est proposé que, dans la zone située en retrait, laface latérale du couteau fait, à partir du sommet, un angle compris entre 2° et 4° par rapportau plan de coupe avant d’être parallèle à celui-ci.

Une autre possibilité visant à remplacer une telle transition continue entre le sommet et unezone située en retrait à une distance constante du plan de coupe du couteau circulaire consisteà prévoir, à partir du sommet, entre la face latérale du couteau et la zone située en retrait, undécrochement sensiblement perpendiculaire au plan du couteau, la zone située en retrait étant,elle, parallèle au plan de coupe.

Un tel décrochement en gradin est particulièrement facile à réaliser si, selon un mode deréalisation préféré, le couteau est muni, sur sa face tournée vers les tranches coupées, d’unanneau solidarisé de façon fixe au reste du couteau, le sommet étant disposé dans la coupelongitudinale de l’axmeau entre la zone en biseau et la zone située en retrait.

Un anneau de ce type, relié sous forme de pièce supplémentaire au corps de base du couteau,permet d’éviter l’utilisation d’une technique d’usinage par enlèvement de copeaux pourréaliser la zone située en retrait, cette technique d’usinage n’étant pas des plus simples.

L’anneau, qui peut par exemple également être réalisé en un acier spécial et être revêtu d’unecouche anti-adhérente, en Teflon® par exemple, est de préférence fixé au reste du couteau parcollage.

Pour minimiser encore davantage les forces de frottement entre le couteau circulaire et leproduit à couper, l’invention propose que la face du couteau qui est tournée vers la miche depain comporte également en coupe longitudinale une zone en retrait attenant à une zone enbiseau qui s’étend à partir de l’arête tranchante. Cette disposition permet d’obtenir une coupeparticulièrement lisse et de réduire la puissance motrice requise puisque les forces defrottement ne sont plus appliquées que sur la zone en bordure du couteau.

Un perfectionnement de l’idée selon l’invention prévoit que le fond de la goulotte de sortie etla paroi latérale de la goulotte de sortie tournée vers l’extrémité des tranches coupées qui sedétache en dernier de la miche sont chacun parallèles à la perpendiculaire de surface du plantangent à la face en biseau effective du couteau circulaire qui s’étend à partir de l’arêtetranchante, le plan tangent étant construit en un point de l’arête tranchante où une tranche sedétache en dernier de la miche de pain.

Cette fois encore, la face en biseau effective est définie de telle sorte que la face en biseauobtenue tout d’abord par la simple géométrie du couteau circulaire est réorientée en fonctiondu vecteur vitesse résultant de la vitesse circonférentielle du couteau circulaire lors de sonmouvement de rotation autour de son axe et du mouvement de translation du couteaucirculaire le long de la courbe décrite par son centre.

Il s’est finalement avéré particulièrement avantageux que l’angle que fait le fond de lagoulotte d’introduction avec le fond de la goulotte de sortie dans une coupe perpendiculaireaux deux fonds est compris entre 8° et 12°, mais de préférence est un angle de 10°, et qu’uneparoi latérale de la goulotte d’introduction et une paroi latérale de la goulotte de sortie contrelesquelles sont respectivement en appui la miche de pain destinée à être coupée et l’ensemblede tranches coupées sont inclinées d’un angle compris entre 2° et 4°, de préférence d’un anglede 3°, l’une par rapport à l’autre. Dans ce cas, on obtient les conditions idéales de placementdes tranches coupées, notamment si le rapport entre la vitesse circonférentielle du couteaucirculaire et la vitesse de translation du couteau circulaire le long de sa trajectoire est comprisentre environ 7:1 et 10 :1 et si la trajectoire du couteau est un cercle dont le centre estlégèrement décalé par rapport à un plan médian perpendiculaire au fond de la goulotte d’introduction de manière à s’écarter de la paroi latérale contre laquelle est en appui lors de lacoupe la miche de pain à couper.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d’un mode deréalisation d’un trancheur à pain donné à titre d’exemple et illustré sur le dessin. Les figuresmontrent : la figure 1 une vue latérale d’un trancheur à pain, la figure la une vue de dessus en perspective de la goulotte de sortie d’un trancheur à painde la figure 1, la figure 2 une vue du couteau circulaire du trancheur à pain de la figure 1, la figure 3 une vue en coupe selon la ligne III-III du couteau circulaire de la figure 2, la figure 4 un détail à plus grande échelle de la vue illustrée à la figure 3, la figure 5 une vue analogue à celle de la figure 1 avec vue sur la goulotte de sortie, la figure 6 une vue en coupe selon la ligne VI-VI du trancheur à pain de la figure 5, la figure 7 une vue en coupe selon la ligne VII-VII du trancheur à pain de la figure 5.

Un trancheur à pain 1 possède un carter de machine 3 qui est monté mobile sur quatre galets 2et dans lequel sont situées l’une derrière l’autre une goulotte d’introduction 4 pour une michede pain destinée à être coupée et une goulotte de sortie 5 pour les tranches coupées formant lamiche de pain reconstituée, lesdites tranches étant posées sur leur chant dans le fond 6 de lagoulotte de sortie 5. La miche de pain destinée à être coupée et les tranches coupées ne sontpas représentées en détail sur le dessin. La structure de base d’un trancheur à pain 1 de ce typeest connu du prospectus « Trancheur à pain KM 38 - Le trancheur à pain pour tout type depain » de la Société Rösen & Robbert / Treif Group par exemple. Comme cela apparaît plus particulièrement aux figures 6 et 7, un dispositif de coupe 7 est situé dans une zone en fenteménagée entre la goulotte d’introduction 4 et la goulotte de sortie 5, ce dispositif de coupecomprenant un couteau circulaire 8 qui tourne d’une part autour de son centre 9 à une vitessede 740 tours/min et qui d’autre part effectue le long d’une trajectoire circulaire 10 une rotationcirconférentielle à une vitesse de 135 tours/min. Le couteau circulaire 8 tourne autour de sonaxe dans le sens de la flèche 11 et le mouvement de rotation du couteau circulaire 8 dans sonensemble le long de la trajectoire 10 s’effectue dans le sens de la flèche 12, ce qui revient àdire que le sens de ces deux mouvements de rotation est le même.

La section transversale de la goulotte d’introduction visible à la figure 1 est entièrementcouverte par le mouvement qu’effectue le long de la trajectoire 10 le couteau circulaire 8 àpartir de la position illustrée par la figure 1 dans laquelle le couteau circulaire 8 est tout justeen train de s’engager transversalement de sorte que les tranches de pain peuvent êtresectionnées entièrement indépendamment de la taille de la miche introduite dans la goulotted’introduction 4. A l’aide d’un organe de retenue 13 d’un dispositif d’avancement 14, lamiche de pain est acheminée vers le dispositif de coupe 7 dans le sens d’avancement (flèche15 aux figures 6 et 7). L’organe de retenue 13 du pain est réglable en travers du sensd’avancement de telle sorte que la miche de pain qui y est placée peut toujours être en appuicontre une paroi latérale 16 de la goulotte d’introduction 4 et qu’elle est plaquée contre cetteparoi latérale 16 par le couteau circulaire 8 lors de la coupe.

La figure 1 montre le trancheur à pain 1 dans une position dans laquelle la goulotte de sortieet la partie du carter associée ont été écartées en les faisant pivoter sur les gonds 17 ; celles-cine sont donc pas représentées ici. Dans cette position, le dispositif de coupe 7, la goulotted’introduction 4 et la goulotte de sortie 5 sont accessibles par leurs faces d’extrémité tournéesles unes vers les autres en vue d’un nettoyage.

La figure la montre uniquement la partie de carter dans laquelle se trouve la goulotte de sortie5. Un serre-tranche 19 qui est mobile en coulissement dans le sens d’avancement sur une tigede guidage maintient les tranches coupées debout sur leur chant.

La partie de carter munie de la goulotte de sortie 5 possède en outre une tôle de réception 21qui n’est fixée que dans la région d’un segment de collerette 20 qui s’étend en saillie à lamanière d’une languette et qui est munie d’une butée montée mobile dans une gorge 22 et nonreprésentée aux figures. La tôle de réception 21 sert à y déposer l’ensemble de tranchescoupées retiré à la main de la goulotte de sortie pour le glisser dans un sachet d’emballage.

Comme illustré par les figures 2 à 4, le couteau circulaire 8 est muni d’une face en biseau 24qui s’étend à partir d’une arête tranchante 23 légèrement dentée et qui fait avec la face latéraleopposée 25 un angle de biseau a qui est de l’ordre de 10° dans le cas qui nous occupe. Alorsque la face latérale 25 est tournée vers la miche de pain, la face en biseau 24 vient se placer aucontact de la tranche qui est en train d’être coupée ou qui vient d’être coupée. La face enbiseau 24 est d’abord formée, à partir de l’arête tranchante 23, par un corps de base 26 ducouteau circulaire 8 proprement dit puis par un anneau 27 contigu qui, en bordure, est taillé enpointe à un angle de biseau a’ de 10° également et qui est fixé par collage au corps de base 26du couteau circulaire 8. L’anneau 27, comme le corps de base 26 du couteau circulaire 8, sontréalisés en un acier spécial trempé et sont munis d’un revêtement anti-adhésif en téflon recuitd’une épaisseur de l’ordre d’environ 50 à 70 micromètres.

Tout de suite après un sommet 28 du couteau circulaire 8 se situant à la hauteur de l’anneau27, le couteau circulaire 8 comporte un décrochement 29 en gradin que vient prolonger unezone 30 située en retrait par rapport au sommet 28. Dans la région de cette zone 30 située enretrait, l’épaisseur du couteau circulaire 8 est réduite d’environ 40 % par rapport à l’épaisseurdu couteau circulaire 8 dans la région du sommet 28. La zone située en retrait empêche lestranches qui sont en train d’être coupées ou qui viennent d’avoir été coupées de venir aucontact de la face latérale du couteau circulaire 8 de sorte que le risque d’un déportementlatéral intempestif des tranches dû à la transmission de forces de frottement entre le couteaucirculaire 8 et la tranche de pain est réduit à un minimum. Dans le cas qui nous occupe, lazone 30 située en retrait s’étend presque jusqu’à un alésage central 31 de support du couteaucirculaire 8. Dans tous les cas, la zone 30 située en retrait devrait cependant s’étendresuffisamment radialement vers l’intérieur pour que même la tranche la plus grande qui puisseêtre coupée avec le trancheur à pain 1 ne vienne à aucun endroit de la face de sa sectiontransversale au contact de la face latérale du couteau circulaire 8 qui lui fait face.

Au lieu de prévoir, comme illustré par les figures 2 à 4, un mode de réalisation avec une zone30 située en retrait créée par un anneau 27 fixé par collage, il va de soi que l’on peut aussiréaliser cette zone 30 située en retrait en employant une technique d’usinage par enlèvementde copeaux, par exemple en la travaillant par abrasion, dans un couteau monobloc. On obtientainsi une autre zone en retrait 32 située sur la face latérale 25 opposée du couteau circulaire 8.Cette zone en retrait 32, qui doit également réduire à un minimum le contact du couteaucirculaire 8 avec la coupe de la miche, forme un décrochement dont la profondeur correspondà environ Ά seulement de la profondeur du décrochement 29 ménagé sur la surface intérieurede l’anneau 27.

La figure 6 montre que le fond 6 de la goulotte de sortie 5 est incliné d’un angle ß de 10° versle bas par rapport au sens d’avancement 15 qui est parallèle au fond 33 de la goulotted’introduction 4. En outre, la paroi latérale 34 de la goulotte de sortie 5 est pivotée d’un angleγ de 3° par rapport à la paroi latérale 35 de la goulotte d’introduction 4 (qui est parallèle ausens d’avancement 15). Les angles précités β et γ sont obtenus à partir de l’angle de biseau ade 10° (purement géométrique) du couteau circulaire 8 et du rapport entre la vitessecirconférentielle du couteau circulaire 8 dans la région de l’arête tranchante 23 et la vitesse detranslation du couteau circulaire 8 le long de la trajectoire 10, les deux vitesses précitées étantprises en compte à l’instant précis où une tranche se détache de la miche, c.-à-d. environ aumoment où l’arête tranchante 23 du couteau circulaire 8 atteint le bord intérieur 36 (cf. figure1) de la goulotte d’introduction 4 dans la zone de transition entre son fond 37 et sa paroilatérale 16. Les deux vitesses précitées sont à ajouter vectoriellement à la vitesse du couteauobtenue au moment du sectionnement ; on obtient ainsi l’orientation réelle dans l’espace del’angle de biseau a du couteau circulaire 8. Les angles β et γ réalisés entre la goulotted’introduction 4 et la goulotte de sortie 5 font en sorte que l’angle selon lequel les tranches depain qui viennent d’avoir été coupées sont déposées les empêche efficacement de se penchervers la face latérale du couteau circulaire 8 qui leur fait face.

En combinant la conception particulière du couteau circulaire 8 avec la zone 30 située enretrait et avec l’orientation de la goulotte de sortie 5 qui est inclinée selon deux directions parrapport à la goulotte d’introduction, on améliore à tel point les conditions dans lesquelles les tranches coupées sont déposées qu’il est possible, même si l’on renonce à huiler le couteaucirculaire, d’obtenir un ensemble de tranches coupées reconstituant la forme de la micheinitiale avec une grande exactitude géométrique par suite de la minimisation des forces defrottement.

Claims (8)

1. Trancheur à pain (1) avec une goulotte d’introduction (4) d’une miche de pain destinéeà être coupée, avec une goulotte de sortie (5) libérant les tranches coupées, disposéesde manière à reconstituer la miche et à être en appui par leur chant inférieur sur le fond(6) de la goulotte de sortie (5), et avec un dispositif de coupe (7) disposé entre lagoulotte d’introduction (4) et la goulotte de sortie (5), ledit dispositif de coupecomportant un couteau circulaire (8) qui s’engage transversalement dans la miche depain avec moins de la moitié de l’aire de sa section transversale seulement, la miche depain étant susceptible d’être acheminée vers le dispositif de coupe (7) au moyen d’undispositif d’avancement (14), un serre-tranches (19), mobile dans le sensd’avancement (15), permettant de maintenir les tranches debout sur leur chant, lecouteau circulaire (8) comportant tout d’abord en section longitudinale, sur la facetournée vers les tranches coupées, une zone en biseau (24) qui commence à partird’une arête tranchante (23) et que vient prolonger, attenant à un sommet (28), unezone (30) qui est située en retrait par rapport à celui-ci et qui s’étend plus loin endirection de l’axe de rotation que la section transversale de la goulotte d’introduction(4), caractérisé en ce que le fond (6) de la goulotte de sortie (5) et la paroi latérale (16)de la goulotte de sortie (5) tournée vers l’extrémité des tranches coupées qui sedétache en dernier de la miche sont chacun inclinés par rapport au fond (36) de lagoulotte d’introduction (4) et par rapport à la paroi latérale (35) correspondante de lagoulotte d’introduction (4) de telle sorte que les tranches sont susceptibles d’êtredéposées dans la goulotte de sortie (5) en conservant une orientation identique à cellequ’elles présentent lorsqu’elles sont déviées du plan de coupe par l’angle de biseaueffectif du couteau circulaire (8) lors de leur sectionnement.

2 Trancheur à pain selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans la zone (30)située en retrait, la face latérale du couteau circulaire (8) fait, à partir du sommet (28),un angle compris entre 2° et 4° par rapport au plan de coupe avant d’être parallèle àcelui-ci.

3. Trancheur à pain selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’est prévu, à partir dusommet (28), entre la face latérale du couteau circulaire (8) et la zone (30) située enretrait, un décrochement (29) sensiblement perpendiculaire au plan de coupe, la zonesituée en retrait étant, elle, parallèle au plan de coupe.

4. Trancheur à pain selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ceque le couteau circulaire (8) est muni, sur sa face tournée vers les tranches coupées,d’un anneau (27) solidarisé de façon fixe au reste du couteau, le sommet (28) étantdisposé dans la coupe longitudinale de l’anneau entre la zone en biseau (24) et la zone(30) située en retrait.

5. Trancheur à pain selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’anneau (27) est fixéau reste du couteau circulaire (8) par collage.

6. Trancheur à pain selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ceque la face du couteau circulaire (8) qui est tournée vers la miche de pain comporteégalement en coupe longitudinale une zone en retrait (32) attenant à une zone enbiseau qui s’étend à partir de l’arête tranchante (23).

7. Trancheur à pain selon la revendication 6, caractérisé en ce que le fond (6) de lagoulotte de sortie (5) et la paroi latérale (34) de la goulotte de sortie (5) tournée versl’extrémité des tranches coupées qui se détache en dernier de la miche sont chacunparallèles à la perpendiculaire de surface du plan tangent à la face en biseau effectivedu couteau circulaire (8) qui s’étend à partir de l’arête tranchante (23), le plan tangentétant construit en un point de l’arête tranchante (23) où une tranche se détache endernier de la miche de pain.

8. Trancheur à pain selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce qu’un angle a entre lefond (6) de la goulotte de sortie (5) et le fond (33) de la goulotte d’introduction (4) estcompris entre 8° et 12° mais de préférence est un angle de 10° et qu’un angle γ entreune paroi latérale (34) de la goulotte de sortie (5) et une paroi latérale (36) de la goulotte d’introduction (4) est compris entre 2° et 4°, mais de préférence est un anglede 3°.