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Appareil d'inhalation
La présente invention concerne un appareil d'inhalation utilisable pour permettre la distribution d'une matière sous forme d'aérosol à partir d'un récipient. L'invention concerne en particulier un appareil d'inhalation à dosage quantitatif au moyen duquel une quantité dosée d'un liquide contenant un médicament peut être fournie à un patient sous forme d'aérosol.
Des inhalateurs à dosage quantitatif sont bien connus en médecine pour traiter ou contrebalancer les effets de maladies respiratoires, par exemple l'asthme. Le liquide contenant un médicament est maintenu sous pression dans un récipient qui est monté, usuellement de façon amovible, dans un appareil d'inhalation. Le récipient d'aérosol comporte une partie formant corps et une tige de décharge qui est mobile par rapport à la partie formant corps depuis une position de repos dans laquelle une décharge est empêchée jusque dans une position de service dans laquelle une décharge est effectuée.
Pour actionner l'appareil d'inhalation, le patient doit produire un mouvement relatif entre la partie formant corps du récipient d'aérosol et la tige de décharge, par exemple en exerçant une pression sur l'extrémité fermée de la partie corps, et cela doit être coordonné avec une inhalation de la part du patient. Malheureusement, de nombreux patients nécessitant ce type de traitement sont incapables de coordonner leur respiration avec un actionnement manuel de l'appareil.
Pour tenter de résoudre ce problème, on a proposé des appareils dans lesquels le processus d'inhalation proprement dit oblige l'appareil à fournir une dose de médicament. Des appareils de ce genre sont appelés des appareils actionnés par respiration.
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Lors de la conception d'un appareil d'inhalation actionné par respiration, il existe un certain nombre d'impératifs qui doivent être satisfaits mais qui sont difficiles à concilier entre eux. Ainsi, une force substantielle est nécessaire pour déplacer la partie formant corps et la tige de décharge l'une par rapport à l'autre, mais seulement une petite force peut être produite par l'inhalation, en particulier dans le cas des patients les plus sujets à l'utilisation de l'appareil, c'est-à-dire des personnes ayant des difficultés respiratoires. On a proposé de remédier à cet inconvénient enpourvoyant l'appareil d'inhalation d'un moyen auxiliaire d'accumulation d'énergie, se présentant par exemple sous la forme d'un ressort, qui a tendance à obliger l'appareil à décharger une dose et qui est empêché de le faire par une certaine forme de mécanisme de retenue.
La petite force produite par une inhalation est alors utilisée pour libérer le mécanisme de retenue et permettre au ressort d'actionner l'appareil.
Cependant, cela crée à son tour un autre problème, qui consiste dans le maintien de la stabilité de l'appareil. Si le mécanisme de retenue peut être libéré par la petite force engendrée lors d'une inhalation, il existe alors un risque que ce mécanisme puisse aussi être libéré accidentellement tant qu'une inhalation n'est pas en train de se faire. Inversement, si le mécanisme de retenue est maintenu en position de façon suffisamment solide pour empêcher une libération accidentelle, la force qu'un patient peut engendrer par inhalation peut être insuffisante pour produire sa libération.
La présente invention concerne un appareil d'inhalation qui remédie à ces impératifs en contradiction et qui établit une solution pouvant être mise en oeuvre.
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Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un appareil d'inhalation utilisable avec un récipient d'aérosol comportant une partie formant corps et une tige de décharge mobile par rapport à la partie formant corps depuis une position de repos dans laquelle une décharge est empêchée jusque dans une position de service dans laquelle une décharge est effectuée, l'appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend un carter pour l'appareil d'inhalation, une sortie formée dans le carter et par l'intermédiaire de laquelle un patient peut inhaler, et un élément de retenue et de détection de pression comportant une première position dans laquelle il empêche un mouvement relatif entre la tige de décharge et la partie formant corps jusque dans la position de service et une seconde position dans laquelle il permet ledit mouvement,
ledit élément détectant lorsqu'une pression réduite est produite sous l'effet d'une inhalation par le patient et passant de la première position dans la seconde position en réponse à cette détection.
Selon d'autres particularités de l'appareil d'inhalation conforme à l'invention : - Il comprend un moyen d'accumulation d'énergie pouvant opérer, lors d'un mouvement de l'élément de. retenue et de détection de pression jusque dans sa seconde position, pour obliger ladite partie formant corps et ladite tige de décharge à se déplacer l'une par rapport à l'autre vers ladite position de service.
- Ledit moyen d'accumulation d'énergie est un ressort.
- La tige de décharge est reçue dans un réceptacle fixé par rapport au carter et ladite partie formant corps peut coulisser longitudinalement à l'intérieur du carter pour amener ladite partie formant corps et ladite tige de décharge dans ladite position
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de service et pour les écarter de cette position de service ; ledit ressort est un ressort de compression agencé pour pousser le carter vers la position de service.
- Ladite partie formant corps est montée dans, et déplaçable avec, un élément de guidage, et ledit ressort agit entre ledit élément de guidage et le carter, ou un élément fixe par rapport au carter.
- Ledit ressort de compression est pourvu d'un moyen lui permettant d'être monté de façon amovible dans une position où il pousse le carter en direction de la position de service.
- Ledit ressort de compression est maintenu dans un élément de recouvrement, adapté pour servir de couvercle pour la sortie d'inhalation quand le ressort de compression et l'élément de recouvrement sont démontés à partir de la position précitée où il pousse le carter en direction de la position de service.
- La tige de décharge est reçue dans un réceptacle fixe par rapport au carter, ladite partie formant corps peut coulisser longitudinalement à l'intérieur du carter pour amener la partie formant corps et la tige de décharge dans ladite position de service et pour les écarter de cette position, ledit ressort est situé à l'intérieur de ladite partie formant corps et est agencé pour pousser ladite partie formant corps et la tige de décharge l'une par rapport à l'autre en direction de la position de service, pour obliger ladite partie formant corps et ladite tige de décharge à se déplacer l'une par rapport à l'autre vers ladite position de service, et il est prévu des moyens pour maintenir la tige de décharge dans son réceptacle en opposition à la force de poussée du ressort.
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- Ledit moyen d'accumulation d'énergie se présente sous la forme d'un élément d'actionnement manuel, sollicité par ressort, cet élément d'actionnement étant agencé pour s'appliquer contre le carter quand une force est exercée sur lui en dépassement d'un maximum prédéterminé, afin d'empêcher une force supérieure audit maximum d'être exercée entre ladite partie formant corps et ledit élément de décharge.
- Ledit élément de retenue et de détection de pression est une plaque élastiquement flexible.
- La plaque s'étend entre une première position fixe par rapport au carter et une seconde position fixe par rapport à la partie formant corps du récipient d'aérosol, la plaque s'incurvant lorsqu'elle passe de sa première position à sa seconde position, ou inversement.
- La plaque est incurvée dans une direction quand elle se trouve dans sa première position et dans une direction opposée quand elle se trouve dans sa seconde position, la plaque passant par une condition plane intermédiaire lorsqu'elle se déplace d'une position dans l'autre.
- La plaque est sensiblement plane lorsqu'elle est dans sa première position et elle est incurvéee lorsqu'elle est dans sa seconde position, la plaque comportant une courbure naturelle dans une direction opposée à celle dans laquelle elle s'incurve dans sa seconde position, des moyens étant prévus pour empêcher la plaque, lorsqu'elle se trouve dans sa première position, de prendre sa courbure naturelle.
- Il comprend un moyen d'armement pour ramener la plaque dans sa première position.
- Le moyen d'armement comprend un élément d'armement faisant partie d'une paroi dudit carter et déplaçable par un utilisateur pour l'obliger à
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s'appliquer contre la plaque flexible et à la pousser jusque dans sa première position.
- L'élément d'armement est une patte élastiquement flexible.
- L'élément d'armement est une membrane élastiquement flexible.
- Ladite sortie est pourvue d'un couvercle sur lequel est prévu l'élément d'armement, une ouverture étant ménagée dans le carter pour permettre à l'élément d'armement de passer à travers pour s'appliquer contre la plaque flexible lorsque la sortie est fermée par le couvercle.
- Il est également possible d'utiliser une paire de plaques qui n'ont pas besoin d'être élastiquement flexibles et qui sont reliées ensemble par articulation ou charnière. Un moyen possible d'obtenir ce résultat consiste à rendre solidaire les unes des autres les deux plaques et la charnière ou articulation, par exemple en utilisant une charnière appelée"charnière active". Un effet semblable peut être obtenu en utilisant une seule plaque qui est réduite en épaisseur le long d'une ligne s'étendant transversalement et à un degré tel que la partie d'épaisseur réduite forme, en fait, un axe d'articulation ou de charnière.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mis en évidence, dans la suite de la description, donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : la Figure 1 représente une première réalisation et elle est une coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 2 ; la Figure 2 représente la première réalisation et elle est une coupe verticale faite selon la ligne B-B de la Figure 1 ;
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la Figure 3 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 1 ; la Figure 4 représente une seconde réalisation de l'invention et elle est une coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 5 ; la Figure 5 est une vue en coupe verticale faite selon la ligne B-B de la Figure 4 ; la Figure 6 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 4 ;
la Figure 7 est une vue de dessus de la réalisation des Figures 4 à 6 ; la Figure 8 représente une troisième réalisation de l'invention et elle est une coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 9 ; la Figure 9 est une coupe verticale faite selon la ligne B-B de la Figure 8 ; la Figure 10 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 8 ; la Figure 11 représente une quatrième réalisation de l'invention et elle est une coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 12 ; la Figure 12 est une vue en coupe faite selon la ligne B-B de la Figure 11 ; la Figure 13 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 12 ; la Figure 14 correspond à la Figure 11 mais elle montre l'appareil dans une position différente ;
la Figure 15 représente une cinquième réalisation de l'invention et elle est une vue en coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 16 ; la Figure 16 est une vue en coupe faite selon la ligne B-B de la Figure 15. la Figure 17 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 16 ; la Figure 17a est une vue en perspective du bouton élastique utilisé dans les Figures 15 à 17 ;
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la Figure 18 représente une sixième réalisation de l'invention et elle est une vue en coupe verticale faite selon la ligne A-A de la Figure 19 ; la Figure 19 est une vue en coupe faite selon la ligne B-B de la Figure 18 ; la Figure 20 est une vue en coupe faite selon la ligne C-C de la Figure 19 ; la Figure 21 est une vue de dessus de la sixième réalisation montrée dans sa position de retour à l'état initial ;
et la Figure 22 est une vue de côté partielle de la sixième réalisation dans la position indiquée sur la Figure 21.
En référence maintenant à la première réalisation, représentée sur les Figures 1 à 3, celleci comprend un carter 2 pourvu d'une tubulure unitaire de sortie 4. Celle-ci est représentée sous la forme d'une embouchure et elle sera désignée ainsi dans la suite, mais elle pourrait autrement se présenter sous la forme d'un embout. A l'intérieur du carter 2 est défini un compartiment 6 dans lequel est reçue la partie formant corps d'un récipient d'aérosol 8. Le compartiment 6 est légèrement plus long que la partie formant corps du récipient d'aérosol et cette partie formant corps peut coulisser longitudinalement à l'intérieur du compartiment. La partie formant corps porte des repères, par exemple sous la forme de bandes colorées 10 et 12, qui peuvent avoir, par exemple, respectivement une couleur verte et une couleur rouge.
L'une ou l'autre desdites bandes est visible au travers d'une ouverture 14 ménagée dans la paroi avant du carter 2, en fonction de la position longitudinale du corps du récipient d'aérosol.
Le récipient d'aérosol comporte une tige de décharge 16 s'étendant à partir du corps d'une
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manière conventionnelle, et l'extrémité de cette tige est reçue dans une ouverture ménagée dans un réceptacle 18 formé unitairement à l'intérieur de l'embouchure 4. L'ouverture est chanfreinée dans la zone de pénétration de la tige de décharge de façon à permettre une insertion facile de cette tige de décharge. L'extrémité distale de la tige de décharge s'appuie contre un épaulement 20 et la sortie de la tige de décharge communique avec un orifice de décharge 22. D'une manière conventionnelle, la tige de décharge est poussée vers l'extérieur par rapport au corps par un ressort (non représenté) logé à l'intérieur du récipient.
Un guide 24 peut coulisser longitudinalement dans le compartiment 6. Comme le montre plus clairement la Figure'2 il a dans l'ensemble la forme d'un H, en l'observant en coupe longitudinale. Le guide comporte une paroi transversale 25. L'extrémité supérieure du carter 2 est fermée par un couvercle 26 et un ressort de compression 28 est monté entre la paroi transversale 25 du guide 24 et le couvercle 26 afin de pousser le guide, et par conséquent le corps du récipient d'aérosol 8, dans une direction orientée vers le bas. Le couvercle est de préférence amovible afin de permettre de remplacer un récipient, quand il est vide, par un nouveau récipient.
Une rainure 30, dirigée vers le bas, est formée dans le guide 24 tandis qu'une rainure 32, dirigée vers le haut, est formée dans le réceptacle de tige 18. Les bords supérieur et inférieur d'une plaque élastiquement flexible 34 sont engagés respectivement dans les rainures 30 et 32. De façon appropriée, eette plaque peut être réalisée en acier d'une épaisseur de quelques centièmes de millimètre, bien qu'on puisse utiliser à la place d'autres matériaux. Dans une
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condition non-sollicitée, la plaque 34 est sensiblement plane. Dans la position indiquée sur les Figures 1 à 3, qui sera appelée dans la suite la position armée, la plaque 34 est légèrement incurvée et la partie centrale de sa longueur est poussée contre les parois 36 sous l'effet de la force exercée sur la plaque par le ressort 28.
Les bords latéraux de la plaque 34 sont étroitement adjacents aux parois latérales 37 du carter 2, mais il existe un jeu suffisant pour permettre un mouvement aisé de la plaque d'une manière qui va être décrite de façon plus détaillée dans la suite.
Une chambre 38 est définie entre la plaque 34 et la paroi arrière du corps 2. Une découpure en forme de trou de serrure est réalisée dans la paroi arrière du carter de façon à définir une patte 40 correspondante en forme de trou de serrure. La largeur de la découpure est choisie en vue d'obtenir un débit approprié d'air pénétrant dans la chambre 38 pour faciliter la décharge de la dose de médicaments. La patte reste fixée sur le reste de la paroi par son extrémité inférieure et la matière de la paroi arrière, au moins dans la zone où la patte est maintenue, est suffisamment flexible pour permettre à la patte d'être poussée vers l'intérieur, et elle est suffisamment élastique pour faire en sorte que la patte revienne élastiquement dans sa position d'origine quand une force n'est plus exercée sur elle.
La Figure 1 représente également une des deux nervures 42 dont sont pourvues les parois latérales de la chambre 38, lesdites nervures contribuant à guider le bord inférieur de la plaque 34 dans la rainure 32 pendant l'assemblage.
Il est à noter que l'appareil est pourvu d'un certain nombre d'autres ouvertures, en addition à celles déjà décrites. Ainsi, le couvercle 26 est
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pourvu d'un orifice d'évent 44 pour maintenir à la pression atmosphérique la partie du guide 24, située au-dessus de la paroi transversale 25. L'orifice d'évent 44 sert également à introduire de l'air dans la chambre 38 après que l'extrémité supérieure du guide 24 a passé en dessous de la face inférieure 45 du couvercle 26, en vue d'une inhalation du médicament par le patient. La paroi avant du carter 2 est pourvue d'un orifice d'évent 46 qui maintient le compartiment 6 à la pression atmosphérique. Cette pression atmosphérique est en outre transmise par un orifice d'évent 48 à la face frontale de la plaque 34.
Cela est facilité par la prévision d'une petite chambre longitudinale 50.
La manière dont l'appareil décrit ci-dessus fonctionne va être décrite dans la suite.
On va supposer que l'appareil se trouve dans la position indiquée sur les Figures 1 à 3, c'est-à-dire qu'il se trouve dans sa position armée. Cela est signalé au patient par le fait que la bande verte 10 est visible à travers l'ouverture 14. Le patient inhale par l'intermédiaire de l'embouchure et cela fait en sorte que la pression dans la chambre 38 soit réduite à une valeur inférieure à la pression atmosphérique. La surface frontale de la plaque 34 est soumise à la pression atmosphérique, et cette différence de pression fait en sorte que la plaque 34 a tendance à se déplacer vers l'arrière. Puisque les bords supérieur et inférieur de la plaque sont maintenus dans les rainures 30 et 32, il en résulte que la plaque commence d'abord à se déplacer dans une condition droite, comme indiqué par la ligne 52.
Dans ce processus, elle pousse le guide 24 légèrement vers le haut, en opposition à la force du ressort 28. On voit que, dans la position armée, il existe un petit intervalle
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entre l'extrémité supérieure du guide 24 et la surface inférieure du couvercle 26 pour permettre ce mouvement. La distance dont la plaque s'écarte, dans la position armée, de la ligne 52, détermine la distance que doit parcourir la plaque pour atteindre la position droite. Typiquement, la déviation de la plaque en son centre est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres. Plus cette distance est courte, plus l'appareil est sensible.
La plaque se déplace ensuite au-delà de la condition droite jusque dans une condition dans laquelle elle est incurvée dans la direction opposée à celle indiquée sur le dessin. Une fois qu'elle a dépassé sa condition droite, la plaque peut librement s'incurver à un degré substantiel et, à mesure que ce processus s'effectue, le guide 24 peut se déplacer librement vers le bas sous l'effet de la force exercée par le ressort de compression 28. Cela oblige le corps du récipient d'aérosol 8 à se déplacer vers le bas, tandis que la tige de décharge reste fixée dans son réceptacle 18, et le mouvement relatif entre le corps et la tige fait en sorte qu'une quantité dosée soit déchargée par l'intermédiaire de la tige de décharge et parvienne ensuite au patient par l'intermédiaire de l'orifice de sortie 22 et de l'embouchure 4.
La bande rouge 12 est alors visible à travers l'ouverture 14. Il est à noter que le ressort 28 doit être suffisamment puissant pour vaincre la force qui pousse normalement la tige de dosage vers l'extérieur par rapport au récipient d'aérosol, et également pour vaincre les forces de frottement agissant de façon à s'opposer à un glissement longitudinal du récipient d'aérosol ainsi que la force exercée par la plaque 34 à mesure qu'elle s'infléchit.
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Après que le patient a reçu une dose, l'appareil peut être ramené dans sa position armée, et il est souhaitable que ce processus soit effectué immédiatement après une utilisation. Pour réaliser cet armement, le patient exerce une pression sur la patte 40, qui s'infléchit vers l'intérieur et pousse la plaque 34 vers l'arrière au delà de sa position droite et jusque dans la position indiquée sur les dessins. Le guide 24 est alors obligé de se déplacer vers le haut, en recomprimant, le ressort 28.
On va maintenant décrire la seconde réalisation représentée sur les Figures 4 à 7. Des éléments de cette réalisation qui correspondent sensiblement à des éléments de la première réalisation ont été désignés par les mêmes références numériques auxquelles on a ajouté 100.
Cette seconde réalisation ne comporte pas de ressort externe correspondant au ressort 28 utilisé dans la première réalisation, et par conséquent pas de guide 24. Au contraire, elle utilise un récipient d'aérosol modifié dans lequel la tige de décharge 116, au lieu d'être poussée vers l'extérieur par un ressort interne (comme cela est conventionnel), est poussée vers l'intérieur. Le ressort qui produit cette action a été représenté schématiquement sur la Figure 4, où il est désigné par la référence numérique 154. En conséquence, dans la seconde réalisation, le ressort 154 constitue le moyen potentiel d'accumulation d'énergie qui correspond au ressort 28 dans la première réalisation.
Du fait qu'aucun guide n'est prévu en correspondance au guide 24 dans la première réalisation, le corps du récipient d'aérosol 110 utilisé dans la seconde réalisation est plus allongé de façon à améliorer sa précision de coulisse de glissement.
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Une chambre 155 est formée dans le réceptacle de tige et elle reçoit une rondelle conique 156 qui maintient la tige de départ 116 et l'empêche de se déplacer vers le haut sous l'effet de la force exercée par le ressort de compression 154.
La rainure de réception du bord inférieur de la plaque flexible, cette rainure étant désignée dans ce cas par la référence numérique 132, est formée, comme dans la première réalisation, dans le réceptacle de tige. Cependant, puisqu'il n'est pas prévu de guide dans la seconde réalisation, la rainure supérieure, désignée dans ce cas par la référence numérique 130, est formée au contraire en pourvoyant le récipient d'aérosol d'une plaque intégrale 157 qui est pliée de façon à définir la rainure 130. La plaque 157 remplit également une autre fonction, à savoir d'obturer l'extrémité supérieure de la forme 138 lorsque l'appareil se trouve dans sa position armée. Dans ce but, l'extrémité distale de la plaque 157 est incurvée de façon à former un coulisseau 158 qui se déplace contre la paroi arrière de la chambre 158.
La seconde réalisation est représentée sur les Figures 4 à 7 dans la position qu'elle occupe lorsqu'une dose est déchargée, et on voit qu'au moment où cette position est atteinte, le coulisseau 158 est déplacé vers le bas jusque dans une position où il ne ferme plus la chambre 138, de l'air pouvant ainsi s'échapper librement par l'intermédiaire de l'intervalle 159 pour pénétrer dans cette chambre.
Un autre aspect selon lequel la seconde réalisation diffère de la première concerne le moyen de réarmement de l'appareil. A la place de la patte 40 utilisée dans la première réalisation, une ouverture 161 est ménagée dans la paroi arrière du carter, et elle est recouverte par une membrane 160 imperméable à
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l'air et déformable, dont les bords sont collés, ou autrement fixés, sur la partie environnante du carter. Pour un réarmement de l'appareil, le patient exerce une poussée sur la membrane 161 de façon qu'elle entre en contact avec la plaque 134 et il continue à exercer la poussée pour faire passer la plaque au-delà de sa condition droite et pour l'appliquer contre la face 136.
La troisième réalisation, représentée sur les Figures 8 à 10, ressemble à un certain nombre d'aspects à la première réalisation et des éléments correspondants ont été désignés par des références numériques correspondantes, auxquelles on a ajouté 200. Comme dans le cas de la première réalisation, la troisième réalisation utilise un récipient d'aérosol conventionnel dans lequel la tige de décharge est poussée vers l'extérieur par rapport au corps du récipient.
On voit que, dans la réalisation des Figures 8 à 10, la plaque élastiquement flexible, désignée ici par la référence numérique 234, est située à l'avant de l'appareil au lieu d'être située à l'arrière comme dans la première réalisation. La chambre 238 est définie entre la plaque 234 et une paroi avant 262, et une ouverture 263 établit une communication entre l'embouchure 204 et la chambre 238 afin de permettre à une pression inférieure à la pression atmosphérique d'être établie dans la chambre 238 quand l'utilisateur effectue son inhalation.
L'embouchure est pourvue d'un couvercle 264 qui est articulé sur l'embouchure par l'intermédiaire d'un pivot 265 et qui porte un téton 266 qui est lié unitairement au couvercle dans une zone adjacente à son extrémité distale. Quand le couvercle est fermé, comme le montrent les Figures 8 à 10, le téton 266 passe à travers
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une ouverture 267 ménagée dans la paroi avant 262 de telle sorte que le bout du téton s'appuie contre la plaque 234 pour l'amener en contact avec la paroi adjacente 236. Le dimensionnement de l'ouverture 267 devrait être choisi pour que l'écoulement d'air passant à travers l'ouverture pendant une inhalation ait un niveau acceptable. Il est souhaitable que, lorsque de l'air pénètre de cette manière, la résistance à l'inhalation rencontrée par le patient ne soit pas trop grande.
D'autre part, la quantité d'air ne doit pas être trop grande car la réduction de pression dans la chambre 238 serait inappropriée pour produire un déplacement de la plaque 234 vers la droite. De préférence, l'appareil devrait opérer avec un débit d'air d'environ 30 1/mn quand le-patient est en train d'inhaler.
Le récipient 208 est maintenu par des bras 268 qui sont solidaires du guide 224. La partie supérieure du corps du récipient d'aérosol est entourée par un tube 269 et le ressort 228 est comprimé entre le tube 269 et les bras 268 afin de pousser le corps du récipient vers le bas.
Quand l'appareil se trouve dans la position indiquée sur les Figures 8 et 9, le guide 224, et par conséquent le corps du récipient 208, sont incapables de se déplacer sous la poussée du ressort 228, du fait de la présence de la plaque 234. Lorsque le patient désire utiliser l'appareil, il ouvre le couvercle 264, en écartant ainsi le téton 266 du contact avec la plaque 234. La plaque 234 reste dans la position représentée jusqu'à ce que le patient effectue son inhalation par l'intermédiaire de l'embouchure 234 et, à ce moment, la pression réduite engendrée dans la chambre 238 fait en sorte que la plaque 234 s'infléchisse vers la droite, en permettant un mouvement
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de descente du guide 224 qui entraîne avec lui le corps du récipient sous l'action des bras 268. Une dose de médicament est ainsi fournie au patient.
Après usage, le patient referme le couvercle 264 et, au cours de ce mouvement, le téton 266 pousse la plaque 234 vers l'arrière jusque dans la position indiquée sur les dessins, de sorte que l'appareil est réarmé et prêt à être utilisé ultérieurement.
Pour aider à l'approvisionnement d'air au patient durant l'inhalation, il est prévu une paire de canaux 270 sur les parois latérales de la chambre 238.
Les trois réalisations qui ont été décrites fonctionnent automatiquement dans le sens que l'opération d'inhalation proprement dite produit la décharge d'une dose. La quatrième réalisation, représentée sur les Figures 11 à 14, est actionnée manuellement et l'opération d'inhalation permet, mais ne la produit pas elle-même, la décharge d'une dose au patient.
Des éléments de cette réalisation qui correspondent d'une façon générale aux éléments de la première réalisation ont été désignés par les mêmes références numériques auxquelles on a ajouté 300.
Dans la quatrième réalisation, un mouvement relatif entre le corps et la tige de décharge du récipient d'aérosol est produit manuellement par le patient. Pour réaliser cela, le patient pousse le guide 324 vers l'intérieur par rapport au carter 302 et, pour rendre ce processus plus aisé pour le patient qui saisit l'appareil en effectuant cette opération, le carter est pourvu d'un creux 372 adjacent au réceptacle de tige. Cependant, à moins que le patient effectue simultanément une inhalation tout en tentant une opération manuelle, il ne peut se produire aucun mouvement relatif entre le guide 324 et le carter 302 à cause de la présence de la plaque
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334.
Dans cette réalisation, à la différence des réalisations précédentes, la plaque est plane quand l'appareil se trouve dans la position armée et, pour faire en sorte qu'elle reste dans la position correcte pendant que l'appareil est armé, elle est pré-incurvée de telle sorte que sa tendance naturelle consiste dans une incurvation vers la gauche en considérant les Figures 11 et 13. Elle est empêchée de prendre cette incurvation par les parois 336, et en conséquence, elle s'applique contre lesdites parois avec une force qui est fonction du degré de courbure préalable qui lui a été appliqué. Pour faciliter l'installation de la plaque 334, des nervures 373 et 374 sont formées à l'intérieur du corps 302 et le guide 324.
Lorsque le patient effectue une inhalation, une pression inférieure à la pression atmosphérique est exercée sur l'avant de la plaque 334, qui s'infléchit par conséquent vers la droite,. en permettant l'application d'une force manuelle au coulisseau 324 pour le déplacer vers l'intérieur par rapport au carter 302. Cela est mis en évidence sur la Figure 14. Lorsque la partie centrale de la plaque 334 s'est déplacée au-delà des nervures 375 qui sont formées à l'intérieur du guide 324, flair est libre de s'écouler a l'Intérieur de l'appareil jusqu'à l'embouchure 304 à travers l'êvent 348 et la chambre longitudinale 350 et autour des bords longitudinaux de la plaque 334.
Après usage, l'appareil est automatiquement réarmé. Ceci est réalisé du fait que lorsque le patient relâche la pression sur le guide 324, la partie en forme de corps de l'aérosol peut se déplacer vers sa position d'origine sous'effet de la force du ressort à l'intérieur de la soupape de l'aérosol.
La réalisation qui vient d'être décrite, bien qu'elle ait l'avantage d'être simple, présente l'inconvénient de nécessiter un certain degré d'habileté de la part de l'utilisateur pour son actionnement,
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cela en particulier du fait que l'utilisateur doit estimer correctement la force à exercer. Une force trop faible ne permettra pas l'actionnement de l'appareil et une force trop puissante pourra l'endommager.
Pour éliminer cette difficulté, la réalisation qui vient d'être décrite peut être modifiée en la pourvoyant d'un mécanisme limitant la force que l'utilisateur peut appliquer à l'appareil. Cette cinquième réalisation est représentée sur les Figures 15 à 17. Mis à part le mécanisme de transmission de force, les éléments de la cinquième réalisation correspondent sensiblement à ceux de la quatrième réalisation et des éléments de la cinquième réalisation qui correspondent généralement aux éléments de. la quatrième réalisation ont été désignés par les mêmes références numériques, auxquelles on a ajouté encore 100.
Dans la réalisation représentée sur les Figures 15 à 17a, la face supérieure du guide 424 est pourvue d'une languette de fixation 480 sur laquelle est fixé un bouton-poussoir élastique 481 sollicité par ressort.
La force exercée par l'utilisateur sur ce bouton est transmise par le ressort au guide 424 et elle est limitée à la valeur correcte par la présence d'épaulements 482 qui viennent buter contre des nervures 483, qui font saillie de l'extrémité supérieure du carter 402, quand l'utilisateur exerce une force suffisante sur la face 484 du bouton-poussoir 481.
Dans le mode de réalisation illustré, le bouton 481 est formé par une bande d'acier élastique, comme montré à la Figure
17a, mais d'autres constituants peuvent-être utilisés à la place, par exemple un aimant hél icoidal avec un sommet élargi pour former un arrêt physique.
L'utilisation d'un bouton-poussoir élastique sollicité par ressort dans la réalisation des Figures 15 à
17a évite non seulement à l'utilisateur l'obligation
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d'estimer le niveau correct de force à exercer mais elle permet également d'obtenir plus facilement la coordination nécessaire. Ainsi l'utilisateur peut appuyer sur le bouton 481 jusqu'à ce qu'il ne puisse pas être enfoncé plus loin, en emmagasinant ainsi de l'énergie dans le ressort du bouton-poussoir élastique et ensuite, lorsqu'il est prêt, il peut effectuer son inhalation. Lors d'une inhalation, l'énergie emmagasinée dans le bouton-poussoir entraîne alors le guide vers le bas, en produisant la décharge d'une dose.
La sixième réalisation, représentée sur les Figures 18 à 22, constitue une autre modification de la quatrième réalisation, cette modification servant cette fois à rendre le fonctionement de l'appareil automatique en l'équipant d'un dispositif d'accumulation d'énergie. Des éléments de la sixième réalisation qui correspondent généralement à des éléments de la quatrième réalisation ont été désignés par les mêmes références numériques, auxquelles on a ajouté encore 200.
L'appareil représenté sur les Figures 18 à 22 est pourvu d'un couvercle d'embouchure 586 qui, dans la position indiquée sur la Figure 18, s'adapte sur l'embouchure 504. Le couvercle 586 comporte un fourreau tubulaire intérieur 587 dont la partie extrême est reçue à l'intérieur de l'embouchure 504.
Un dispositif d'accumulation d'énergie se présentant sous la forme d'un ressort spiral 588 est monté à l'intérieur du fourreau 587.
Le couvercle 586 est pourvu de deux broches 589, et l'extrémité supérieure du carter 502 est pourvue d'un raccord-baionnette 590 comportant des encoches 591 dans lesquelles les broches 589 peuvent être respectivement reçues afin que le couvercle, après qu'il a été enlevé de l'embouchure, puisse
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être monté sur l'extrémité supérieure de l'appareil.
Les Figures 21 et 22 montrent le couvercle 586 après qu'il a été ainsi monté. L'opération de montage du couvercle 586 dans le raccord-baionnette 590 fait en sorte que le ressort spiral 588 soit comprimé longitudinalement et il en résulte que le ressort exerce une force dirigée vers le bas sur le guide 524. Le ressort 588 remplit par conséquent une fonction comparable à celle des ressorts 28 et 228 intervenant respectivement dans la première et la troisième réalisation.
En conséquence, en service, le patient enlève le couvercle 586 et le monte dans le raccordbaïonnette 590 pour amener l'appareil dans sa position d'armement. Le patient effectue alors son inhalation pour recevoir une dose de médicament, et ensuite il enlève le couvercle 586 du raccord-baïonnette.
Cela permet au guide 524, et par conséquent au corps 508 du récipient d'aérosol, de revenir dans leurs positions d'origine. Le couvercle 586 est ensuite remis en place sur l'embouchure 504.
Comme cela a déjà été mentionné, les plaques 34,134, 234,334, 434 et 534, peuvent être formées d'un métal élastiquement flexible, comme de l'acier. Cependant, il est possible d'utiliser à la place d'autres matériaux, par exemple des matières plastiques, et des produits stratifiés formés de métaux et de matières plastiques. Les ressorts utilisés dans les différentes réalisations seront normalement formés de métal et les autres composants, mis à part le récipient d'aérosol proprement dit, peuvent être pour la plupart, formés de façon appropriée d'une matière plastique moulable.
Tous les récipients d'aérosols utilisés, même celui non-conventionnel qui est utilisé dans la seconde réalisation, sont du type dans lequel il existe une chambre de dosage qui est automatiquement
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à nouveau remplie d'une dose de liquide quand la tige de décharge se déplace vers l'extérieur par rapport au corps du récipient.