BE1003512A5 - Dispositif inhalateur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour dispenser un aérosol à partir d'une cartouche d'aérosol contenant de l'aérosol sous pression, dispositif dans lequel il y a un moyen de chien pour le rendre prêt à libérer de l'aérosol sous pression, une gâchette pour retenir le moyen de chien dans une position non active à la suite de sa mise à l'état prêt et une aube pouvant être mise en action par l'inhalation de la part d'un usager pour empêcher le fonctionnement de la gâchette en libérant ainsi le moyen de chien pour produire l'expulsion d'aérosol à partir de la cartouche.

Description

Dispositif inhalateur L'invention concerne un dispositif inhalateur.

Il existe un certain nombre de dispositifs pour dispenser des aérosols en vue de leur inhalation dans le nez et/ou dans la bouche. Ces dispositifs sont actuellement très bien connus pour administrer des médicaments à des patients souffrant d'un mauvais état des bronches , comme par exemple d'asthme des bronches. Le problème le plus important associé à des distributeurs d'aérosols était la difficulté qu'éprouvent beaucoup de patients pour coordonner la décharge du médicament avec le commencement de l'effort d'inspiration. Beaucoup de personnes, par exemple des patients âgés et des enfants éprouvent de la difficulté à réaliser cette synchronisation. La solution de ces problèmes est facilitée grâce à des dispositifs actionnés par la respiration, tels que ceux qui sont décrits dans les brevets des E.U.A. Nos. 5.639.949 ï 3.789.843 ; 3.826.413 ; et le document W085/01880. On appelle parfois ces dispositifs des distributeurs d'aérosols orientés pour l'inhalation ou plus simplement des '' valves à la demande''. Ces dispositifs éliminent simplement la nécessité d'une coordination manuelle, en fonctionnant automatiquement lorsque le patient inhale avec ses lèvres en contact avec la partie constituant l'embout. Il ne ne faut qu'une légère pression négative pour déclencher un mécanisme simple qui actionne la valve de dosage. Le dispositif doit ensuite être remis dans son état premier avant que la valve de dosage ne puisse produire une nouvelle décharge. La présente demande concerne un dispositif actionné par la respiration, de ce genre, mais elle comprend des perfectionnements aux dispositifs décrits dans les brevets prémentionnés, en ce sens qu'elle est construite pour diminuer les occasions d'une décharge accidentelle, tout en pouvant réaliser la décharge avec un effort minimal.

Un problème qui s'est posé longtemps avant le développement des dispensateurs actionnés par la respiration était l'incompatibilité entre le puissant ressort nécessaire pour vaincre l'action du ressort de la valve intérieure du distributeur d'aérosol pour produire la décharge et la faible pression dont disposent des individus handicapés pour déclencher le dispositif. La jonction entre les deux éléments prémentionnés, dans le passé,était si ténue que même le coefficient de frottement superficiel des matériaux devait être pris en considération. Par l'introduction d'un élément de gâchette intermédiaire et d'autres perfectionnements pour réaliser une plus grande amplification mécanique, l'invention réalise un verrouillage positif tout en étant sensible et permet d'atteindre le degré de perfection nécessaire dans des dispositifs dispensateurs médicaux.

Comme représenté ici, le dispositif est construit pour être utilisé avec une cartouche d'aérosol et il comprend une enveloppe, un berceau disposé dans l'enveloppe pour recevoir une cartouche d'aérosol munie d'une tige de décharge mobile d'une position d'inhibition empêchant la décharge vers une position de mise en état de fonctionnement pour permettre la décharge, le berceau étant mobile par rapport à l'enveloppe, un élément d'ajutage de décharge monté dans l'enveloppe, en alignement avec la tige de décharge, avec lequel la tige de décharge coopère, en sorte que le mouvement du berceau par rapport à l'ajutage produise le mouvement de la tige par rapport à la cartouche, un levier monté dans l'enveloppe, que l'on peut faire fonctionner pour produire le mouvement du berceau par rapport à l'ajutage dans un sens propre à permettre à la tige de décharger ainsi une quantité voulue d'une composition d'aérosol, des moyens à ressort reliés au levier, sollicitant celui-ci dans un sens propre à mettre la tige en fonctionnement, et des moyens pour retenir le mouvement du levier dans ce sens de mise en action de la tige, comprenant une gâchette disposée près de l'extrémité distale du levier, avec laquelle l'extrémité distale du levier coopère, un verrou coopérant avec la gâchette pour maintenir la gâchette dans la position où elle coopère avec le levier, de façon que la tige soit empêchée de se mouvoir, et des moyens pour libérer le verrou de la gâchette, de façon à permettre au ressort de déplacer le levier vers une position qui permette le fonctionnement de la tige de décharge.

Le levier est accouplé au berceau de façon telle que le mouvement de pivotement du levier déplacera, d' une part, le berceau dans un sens propre à empêcher le fonctionnement de la tige et, d'autre part, déplacera le berceau dans une direction propre à permettre le fonctionnement de la tige. Il existe des moyens de chien accouplés au levier,qui peuvent fonctionner pour déplacer le levier en opposition aux moyens à ressort vers une position propre à empêcher le fonctionnement de la tige, et il existe des moyens pour faire fonctionner les moyens de chien et pour empêcher le fonctionnement des moyens de chien. Le verrou est monté à pivotement à une extrémité et il a, à. son autre extrémité, un bras accessible par une ouverture de l’enveloppe, en vue d'un déplacement manuel dans une direction qui permette de dégager le verrou de la gâchette au cas où l’usager aurait des difficultés pour produire la libération par son effort d'inspiration. L'enveloppe présente une ouverture proche de l'élément d'ajutage, à travers laquelle l'aérosol éjecté en mettant la valve en oeuvre peut être projeté, et il y a un organe de fermeture propre à fermer l'ouverture de décharge, et des moyens reliant l'organe de fermeture au ressort pour maintenir ce dernier détendu et pour maintenir le levier dans une position telle que la tige soit empêchée de fonctionner.

L’invention sera décrite maintenant en se référant aux dessins joints au présent mémoire, sur lesquels : - la figure 1 est une coupe verticale d'une première forme de réalisation du dispositif, montrant ses éléments dans leur position de non activité ; - la figure 2 est une coupe verticale du dispositif de la figure 1, montrant ses éléments dans une position préparatoire à l'emploi ; - la figure 3 est une coupe verticale du dispositif de la figure 1, montrant ses éléments en position d'activité ; - la figure 4 est une coupe transversale faite suivant les lignes 4-4 de la figure 1 ; - les figures 5 à 7 sont des vues correspondant aux figures 1 à 3 respectivement, d'une seconde forme de réalisation ; - les figures 8a et 8b sont »respectivement, une vue en élévation et une vue en plan de l’étrier utilisé dans la seconde forme de réalisation, et la figure 8a montre aussi une partie d’une courroie qui y est attachée ; - les figures 9a et 9b sont, respectivement, une vue en perspective et en coupe suivant la ligne 9b-9b de la figure 9a, de la gâchette utilisée dans la seconde forme de réalisation.

En se reportant aux figures 1 à 4 des dessins, on voit que le dispositif montré ici comprend une enveloppe 10 définissant des chambres 12 et 14. Un organe de fermeture 16 est articulé à une extrémité par une broche 18 à l’un des côtés de la chambre 12, la fermeture étant assurée à son extrémité opposée par un élément de verrouillage 20 qui peut coopérer avec un élément de verrouillage 22 de l'enveloppe.

Un organe 24 constituant un berceau est monté à l'intérieur de la chambre 12 pour y avoir un mouvement vertical. Le berceau 24 a une paroi latérale semi-circulaire 26 d'une dimension et d'une configuration correspondant sensiblement à la longueur et à la coupe transversale de la cartouche d'aérosol A à disposer dans la chambre, et une paroi de fond 28 contenant une ouverture circulaire 50 pour soutenir la cartouche en position inversée à l'intérieur de la chambre, avec sa tige 32 s'étendant à travers la paroi de fond 28, dans la chambre située en dessous du berceau. Souhaitablement, le berceau 24 a, à son extrémité supérieure, un élément formant chapeau 34 pour coopérer avec le fond de la cartouche pour maintenir. la cartouche en contact ferme avec le fond 28. Le berceau 24 est mobile verticalement à l'intérieur de l'enveloppe 10 et il existe des moyens en forme d'un levier 36 sous forme d'étrier , fonctionnant dans une position pour maintenir le berceau 24 en position élevée et, dans une autre position, pour le maintenir en position abaissée.

Dans la partie de l'enveloppe 10 en dessous du berceau 24 est monté, en position fixe, un élément 38 à ajutage ayant une ouverture 40. L'élément 38 à ajutage est disposé en alignement avec la tige 32 pour recevoir celle-ci. L'ouverture 40 est reliée par un passage 42 à une ouverture de décharge 44 dont l'axe est centré concentriquement par rapport à une ouverture 46 formée dans la partie inférieure de la chambre 12, à l'intérieur de laquelle est disposé un embout , ou pièce à mettre en bouche, 48. Avec cet arrangement, la décharge de la cartouche d'aérosol est, comme cela apparaîtra ci-après, dirigée par l'élément 38 à ajutage , à travers l'embout 48. Comme la tige 32 reste immobile dans l'élément 38 à ajutage pendant le fonctionnement, le schéma de distribution désiré est maintenu à tout moment.

La décharge d'aérosol à partir de la cartouche est réalisée en déplaçant le berceau 24 vers le bas par rapport à l'élément 38 à ajutage pour déplacer la tige 32 dans la cartouche. La cartouche à sérosol contient intérieurement une valve de dosage en sorte que le déplacement de la tige 32 délivre une dose de la matière contenue par la cartouche à travers l'élément à ajutage et dirige cette dose à travers l'embout 48. Après que la dose ait été dispensée, il n'y a plus de matière sortant par la tige Jusqu'à ce que la tige ait été d'abord ramenée dans sa position inactive et ensuite ramenée dans sa position active.

Comme représenté ici, le levier 36 en forme d'étrier (figure 4) est pourvu de bras 50 espacés transversalement, chacun d'eux étant pourvu d'un tourillon respectif 52, soutenu à pivotement dans les parois latérales opposées 54 de l’enveloppe pour avoir un mouvement de pivotement autour d’un axe horizontal entre ses extrémités opposées. A une extrémité , les bras 50 de l’étrier sont reliés à pivotement , par des tourillons respectifs 56, à 1' extrémité inférieure du berceau. A l’extrémité opposée, le levier 36 est relié par un bras 57 et un organe d'accouplement 58 à l’extrémité inférieure 61.1 d'un ressort de tension 60 monté dans la chambre 14. Le bras 57 contient une ouverture 71 ayant des ’côtés opposés divergents 73, à travers laquelle s’étend un organe d’accouplement 58. L'extrémité supérieure 61.2 du ressort 60 est reliée à une broche 62 fixée entre les parois de la chambre 14.

A l'intérieur de l'extrémité inférieure de la chambre 14 est montée une gâchette 64 qui peut tourner autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe de rotation du levier 36. La gâchette 64 s'étend transversalement à la chambre 14,d'une paroi latérale 54 à l'autre, et elle est montée pour avoir un mouvement de pivotement autour de l'axe horizontal susdit, par des tourillons 64.1 portés à pivotement dans les parois latérales 54. La gâchette 64 présente, dans une région centrale de celle-ci, un cran 66 de section en angle droit pour coopérer avec la partie d'extrémité distale 68 du levier 36. La position d' extrémité distale 68 et le cran 66 sont dimensionnés et placés de façon que la partie d'extrémité 68 s'engage dans le cran 66 immédiatement près de l'axe de pivotement pour diminuer les forces sur le levier 36 lorsque les éléments sont amenés à coopérer. La gâchette 64 peut tourner autour de son axe entre une position dans laquelle elle maintient abaissée (figure 1) la partie d'extrémité distale 68 du levier 36, position dans laquelle l'extrémité opposée du levier maintient le "berceau 24 élevé et, par suite, où la tige 32 est complètement détendue, et une autre position propre à libérer du levier 36 la partie d'extrémité distale 68 du levier 36 et à permettre au levier 36 d'être élevé par le ressort vers une position horizontale (figure 3) de façon à abaisser le berceau vers une position où la tige 32 sera forcée de pénétrer dans la cartouche pour provoquer une décharge d'aérosol.

Un organe de verrouillage 70 comportant une paire de bras 70a est monté à pivotement en 72 dans les parois latérales 54 pour se mouvoir autour d'un axe horizontal parallèle à l'axe de la gâchette. Le verrou 70 est pourvu, près de ses extrémités axia-lement opposées, d'une paire de butées 74 dont chacune peut coopérer avec un bras respectif 76 faisant corps avec la gâchette.

Dans la position inactive du dispositif, figure 1, le levier 36 est maintenu dans la position abaissée par une bande 78 à effet de chien, dont une extrémité est reliée à l'accouplement 58 où le ressort 60 est attaché,et l'autre extrémité de cette bande est reliée à un capuchon 80 qui s'adapte sur l'extrémité de l'embout 48. Lorsque le capuchon 80 est adapté à l'embout, la bande, par l'effet de l'accouplement 58, maintient le ressort 60 étendu et le levier 36 en position abaissée , avec son extrémité distale coopérant avec la gâchette 64. Dans cette position, le verrou 70 coopère avec le bras 76. L'extrémité distale du verrou 70 est reliée à une aube 79 soumise à l'action de l'air, qui, dans la position du verrou que montre la figure 1, est parallèle à la paroi 82 de la chambre 14 et qui, dans cette position parallèle, couvre une ouverture 84 de la paroi. Dans la position non active du dispositif, le capuchon 80 s'engage sur l’embout 48, l’aube est en contact avec la paroi 82 de façon à couvrir l'ouverture 84 et le système de parties articulées est maintenu dans la position montrée à la figure 1 par le ressort 60 , de sorte que la tige 32 soit complètement étendue, c'est-à-dire se trouve dans la position de coupure.

Pour rendre le dispositif prêt à l'emploi, on dégage le capuchon 80 de l'embout 48 (figure 2). Le dégagement du capuchon permet à la bande 78 de libérer l’extrémité distale du bras 57» de sorte que l'extrémité distale du levier 36 soit maintenue abaissée seulement en raison du fait que le levier 36 ne peut pas se déplacer sans que sa position d' extrémité distale 68 fasse tourner la gâchette et la gâchette ne peut pas tourner à cause de la coopération des bras 76 avec les butées 74 de l'organe de verrouillage 70. Avec le capuchon 80 enlevé, le dispositif est prêt à l'emploi. Lorsque l'usager inhale à travers l'embout 48 en abaissant ainsi la pression dans la chambre 14, l'aube 79 soumise à l'action de l'air pivote de sa position de contact avec la paroi 82 , vers la gauche, comme montré à la figure 3. Le mouvement de l'aube 79 vers la gauche dégage du bras 76 les butées 74 du verrou 70, en libérant ainsi la gâchette 64 qui peut tourner. Le ressort 60 est ainsi en mesure de tirer vers le haut l'extrémité de droite du levier 36. Comme le levier 36 est monté pour avoir un mouvement de pivotement par rapport à l'enveloppe par les tourillons 52, ceci fait que l'extrémité de gauche du levier 36 se déplace vers le bas en entraînant le berceau 24 avec lui. Le mouvement de descente du berceau 24 déplace la tige 32 dans la cartouche, ce qui produit la décharge d'aérosol de la cartouche à travers l'ajutage et l'embout. Lorsque l'aspiration est interrompue, l'aube soumise à l'action de l'air prend sa position de fermeture sous l'influence de la gravité.

Après l'inhalation, l'usager saisit le capuchon 80 et tire celui-ci vers le bas à l'encontre de la force exercée par le ressort 60 par l'intermédiaire de la bande 78. L'usager est alors en mesure de replacer le capuchon 80 sur l'embout 48. Le dispositif est ainsi ramené à la position montrée à la figure 1. On observera que ceci a produit entre autres le rappel du levier 36, de la gâchette 64 et du verrou 70 dans les positions de la figure 1 et on décrira maintenant brièvement la manière dont ceci se produit. Lorsque le capuchon et la bande sont tirés vers le bas, le levier 36 pivote autour des tourillons 52 dans le sens des aiguilles d'une montre pour les figures 1 à 3, et un moment est atteint, où la partie d'extrémité distale 68 vient en contact avec le cran 66 dans la région centrale de la gâchette 64. Tandis que le mouvement de descente du capuchon et de la bande se poursuit, le contact entre la partie d'extrémité distale 68 et le cran 66 fait que la gâchette 64 pivote dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Au cours de ce mouvement de pivotement dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, le bras 76 frappe les côtés inférieurs des bras respectifs 70a du verrou et le verrou 70 est ainsi amené à pivoter en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre d'un petit angle pour permettre aux bras 76 de passer. Une fois que les bras 76 ont dépassé les butées respectives 74, le verrou 70 est libre de tomber dans la position montrée à la figure 1 , sous l'influence de la gravité, les bras 76 étant engagés chacun derrière une butée respective 74. A ce moment est atteinte la configuration montrée à la figure 1.

La forme de réalisation montrée aux figures 5 à 9 est similaire sous beaucoup de rapports à la forme de réalisation montrée aux figures 1 à 4 et on ne la décrira donc pas en détail. Les éléments de la forme de réalisation des figures 5 à 9, qui correspondent largement aux éléments de la forme de réalisation des figures 1 à 4 sont désignés par les mêmes numéros de référence mais additionnés de 100.

On attirera maintenant l'attention sur les aspects les plus importants , selon lesquels la forme de réalisation des figures 5 à 9 diffère de la forme de réalisation des figures 1 à 4.

On considérera d'abord la construction de la gâchette 164. Par commodité, celle-ci est montrée a échelle agrandie et en perspective à la figure 9. On verra que chacun des bras 176 présente une saillie 176a qui s'étend à peu près radialement dans une direction à angle droit avec la direction dans laquelle s'étend le corps principal du bras 176. Comme on peut le voir à la figure 5, lorsque le dispositif est dans sa position inactive, l'une des saillies 176a porte contre un ressort plat 200 ayant la forme générale d'un U et qui est fixé entre ses extrémités au fond de l'enveloppe. Le ressort 200 s'étend autour d'une broche 201 qui s'étend latéralement à partir de l'une des parois latérales 154 de l'enveloppe. Le ressort comprend des parties coudées vers le haut 200a et 200b, situées des côtés opposés de la broche, servant à mettre en place le ressort par rapport à la broche. Le prolongement 200c du ressort est incliné vers le haut et il est abaissé par la saillie 176a lorsque les éléments sont dans la position montrée à la figure 5. Par suite, le ressort plat sollicite la gâchette dans le sens des aiguilles d'une montre. Il n'est pas nécessaire d'avoir un second ressort à lame de l’autre côté du dispositif, et l’autre saillie 176a est par conséquent, strictement parlant, non nécessaire. Les saillies 176a servent en premier lieu à empêcher la gâchette de tourner trop loin en sens contraire à celui des aiguilles d’une montre, comme il apparaît sur les figures 5 à 7. En 1’absence des saillies, la gâchette pourrait tourner si loin que le cran 66 ne serait pas dans une position propre à coopérer avec la partie d'extrémité distale 168 du levier 136 pendant le processus de rétablissement du dispositif dans sa position initiale d'inactivité après l'inhalation (c'est-à-dire rétablissement dans l'état montré à la figure 5). La présence de la saillie 176a et la sollicitation dans le sens des aiguilles d'une montre du ressort 200 agissant sur la saillie 176a assurent que le cran 166 sera en position correcte après inhalation,pour coopérer avec la partie d'extrémité distale 168.

La saillie 176a qui coopère avec le ressort 200 subit l'action d'une force légère de la part du ressort et ceci assure un élan additionnel à la gâchette pour assurer sa rotation dans le sens des aiguilles d'une montre lorsque l'inhalation a lieu , par-dessus la force exercée sur le cran 166 par la partie d'extrémité distale 168 du levier 136.

On verra aussi, d'après la figure 9» que du côté du bras 176, opposée à la saillie 176a, il y a une autre saillie 176b. Ainsi qu'on pourra le comprendre en considérant par exemple la figure 7, les saillies 176b empêchent une rotation excessive de la gâchette dans le sens des aiguilles d'une montre , en butant contre la paroi du bas de l’enveloppe.

Un autre aspect de la gâchette que l'on doit observer est que les régions de la gâchette immédia- tement de l'un et de l'autre côté du cran 166 comportent des évidements 179. Pendant l'étape initiale consistant à ramener le dispositif, après inhalation, dans l'état de la figure 5, la rotation de la gâchette dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre est réalisée par le contact entre la partie d'extrémité distale 168 du levier 136 et le cran 166. Cependant, la partie finale de cette rotation en sens contraire à celui des aiguilles d'une montre est réalisée par la coopération entre les surfaces de came 204 sur le levier 136 et les évidements 169. Il peut être commode ici d'observer que 1'étrier 136 diffère quelque peu de 1' étrier 36 utilisé dans la première forme de réalisation. En particulier, le bras 57 est absent, en sorte qu'il y a, s'étendant vers l'arrière à partir de la partie principale du levier 136, une paire de bras 202 qui ne sont pas reliés à leurs extrémités arrière. La partie supérieure de la bande ou sangle a une section de largeur réduite et d'épaisseur accrue 178a entre les bras 202, et des sections de pleine largeur et une section augmentée immédiatement au-dessus et en dessous des bras. La section au-dessus des bras est concave et elle est reçue dans une paire d'évidements convexes 203, à raison d'un formé dans chacun des bras 202.

Le ressort 200 en forme d'U sert en plus à exercer une force sur l'une des saillies 176a. Comme on peut le voir aux figures 5 à 7» la partie supérieure du ressort porte sur l'un des bras 70a de l'organe de verrouillage 70. Ceci aide à assurer qu'après que le capuchon 180 ait été enlevé de l'ajutage 48, comme indiqué à la figure 6, l'élément de verrouillage 70 ne puisse se dégager accidentellement des bras 76 et que ce dégagement n'aura lieu que lorsque l'usager inhale. La présence du ressort 200 signifie qu'une légère force additionnelle doit être exercée par l'inhalation pour dégager l'élément de verrouillage des bras 76, mais cette force additionnelle est légère pourvu que le ressort 200 soit choisi pour être faible de façon appropriée. En outre, l'effet du ressort 200 de demander une force additionnelle est plus que contrebalancé par un perfectionnement de la conception de l'aube à air de la forme de réalisation des figures 5 à 9 par rapport à l'aube à air utilisée dans la forme de réalisation des figures 1 à 4. Comme on peut le voir à la figure 5, l’aube à air 179 est munie de parois latérales 179a qui s'étendent vers l'avant à partir de la partie principale de l'aube à air et approximativement perpendiculairement à celle-ci. Les parois latérales sont chacune proches d'une paroi latérale respective 154 et leur présence aide à assurer que la force d'aspiration produite lorsqu'un patient inhale est très efficace pour produire une force sur l'aube à air. La partie principale de l'aube à air 179 possède un bouton 179b qui, dans la position montrée à la figure 5, est reçu dans l'ouverture 184.

Le but principal de ceci est de procurer un bouton que l'usager puisse identifier clairement comme tel. On.doit dire ici que si un usager désire le faire, il peut, au lieu d'actionner le dispositif automatiquement par inhalation, l'actionner en pressant le bouton 179b et ainsi faire que l'aube à air 179 se déplace vers l'intérieur comme elle l'aurait fait si le patient en provoquait le mouvement par inhalation.

On doit comprendre que le présent exposé n'a pour but que d'illustrer l'invention et qu'il comprend toutes les modifications ou perfectionnements tombant dans la portée des revendications qui suivent.

Claims (15)

1. Dispositif inhalateur pour être utilisé avec une cartouche d’aérosol ayant une partie de corps et une tige de décharge mobile par rapport à la partie de corps, d'une position d'inhibition empêchant la décharge vers une position de mise en état de fonctionnement dans laquelle elle permet la décharge, le dispositif comprenant: a) une enveloppe ; b) un berceau dans l'enveloppe pour recevoir la cartouche d’aérosol, ce berceau étant mobile par rapport à l'enveloppe ; c) un élément d'ajutage de décharge monté dans l'enveloppe pour recevoir la tige de décharge, en sorte que le mouvement du berceau par rapport à l'enveloppe vers l'élément d'ajutage de décharge mette la tige dans sa position de mise en état de fonctionnement ; d) un levier monté dans l'enveloppe, sur lequel on peut agir pour réaliser le mouvement du berceau par rapport à l'enveloppe ; e) des moyens à ressort reliés au levier, sollicitant le levier dans une direction propre à permettre la mise en fonctionnement de la tige ; f) des moyens pour retenir le mouvement du levier dans le sens de mise en action de la tige, ces moyens comprenant une gâchette pivotante avec laquelle le levier peut coopérer, un verrou coopérant avec la gâchette pour retenir la gâchette et ainsi le levier dans une position telle que la tige soit empêchée de se mouvoir, et des moyens pour dégager le verrou de la gâchette de façon à permettre au ressort de déplacer le levier vers une position propre a permettre à la tige de décharge de fonctionner.

2. Dispositif suivant la revendication 1, dans lequel le levier est monté à pivotement en un point situé entre ses extrémités, sur l'enveloppe, pour permettre un mouvement de pivotement autour d'un axe, le levier ayant une extrémité reliée au berceau et son autre extrémité étant disposée pour coopérer avec la gâchette.

3. Dispositif suivant la revendication 2, dans lequel la gâchette est montée pour avoir un mouvement de pivotement autour d'un axe parallèle à l'axe du mouvement de pivotement du levier et où l'autre extrémité du levier coopère avec la gâchette immédiatement près de l'axe de pivotement de la gâchette .

4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant des moyens de chien couplés au levier, pouvant fonctionner pour déplacer le levier en opposition aux moyens à ressort, vers une position propre à empêcher le fonctionnement de la tige.

5. Dispositif suivant la revendication 4, comprenant des moyens pour mettre les moyens de chien en état de fonctionnement et pour les empêcher de fonctionner.

6. Dispositif suivant la revendication 5, dans lequel l'enveloppe a une ouverture proche de l'élément d'ajutage de décharge à travers lequel l'aérosol, éjecté par la mise en fonctionnement de la tige de la valve, est projeté, et dans lequel des moyens de mise en état de fonctionnement et d'empêchement de la mise en fonctionnement comprennent une fermeture attachée aux moyens de chien et arrangée, lors de l'empêchement de fonctionnement des moyens de chien, pour fermer l'ouverture.

7. Dispositif suivant la revendication 6, dans lequel la fermeture est reliée au levier par une bande ou sangle flexible.

8. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le levier et monté à pivotement à une extrémité et présente à son autre extrémité un bras accessible par une ouverture de l'enveloppe pour en permettre le déplacement à la main dans un sens propre à dégager le verrou de la gâchette.

9. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le verrou est porté à pivotement à une extrémité et comporte à son autre extrémité une aube à air disposée à l'intérieur de l'enveloppe, et l'enveloppe contient au moins une ouverture couverte par l'aube à air lorsque le verrou coopère avec la gâchette, de façon telle qu'une pression réduite à l'intérieur de l'enveloppe, en comparaison avec la pression à l'extérieur, déplace l'aube à air dans un sens propre à dégager la gâchette.

10. Dispositif suivant la revendication 9, comprenant des moyens à ressort supplémentaires pour solliciter le verrou vers sa position de couverture de l'ouverture .

11. Dispositif suivant n'importe quelle revendication précédente, dans lequel le levier a une partie agencée pour venir en contact avec une partie coopérante de la gâchette, pour amener la gâchette à pivoter dans un sens donné, vers sa position de coopération avec le verrou, sous l'influence de la force exercée sur le levier par les moyens à ressort.

12. Dispositif suivant la revendication 11, dans lequel les parties coopérantes ont pour effet, lors du dégagement du verrou de la gâchette, de provoquer une poursuite du pivotement de la gâchette dans le sens donné, vers sa position inactive.

13. Dispositif suivant la revendication 12, comprenant des moyens à ressort auxiliaires pour aider à la poursuite du pivotement.

14. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 11 à 13 en dépendance d'une quelconque des revendications 4 et 7, qui comprend des moyens de chien accouplés au levier et pouvant être rendus actifs pour déplacer le levier en opposition aux moyens à ressort, vers une position propre à empêcher le fonctionnement de la tige et où les parties coopérantes ont pour effet, lors de ce mouvement, de faire pivoter la gâchette dans un sens opposé au sens donné indiqué précédemment, pour la ramener dans sa position de coopération avec le verrou.

15. Dispositif suivant n'importe quelle revendication précédente, dans lequel la gâchette est pourvue de moyens empêchant son mouvement de pivotement en dehors d'une gamme de positions prédéterminée.