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"Lisse à tisser"
La présente invention concerne une lisse à tisser avec au moins un oeillet de lisse pour la formation de la foule dans un métier à tisser, au moyen d'un grand nombre de lames de métier a tisser se déptaçant d'un mouvement oscillant et portant des lisses à tisser, dans laquelle seule une section terminale de la Lisse à tisser peut être fixée à la barre de support d'une lame de métier à tisser ne comportant qu'une barre de support et : pouvant être entraînée par celle-ci pour former la foule.
Les lisses à tisser sont utilisées d'une manière connue en soi sous de nombreuses formes de réalisation et sont fabriquées en différents matériaux. Le plus généralement, elles sont pourvues de deux extrémités de fixation qui se présentent sous forme d'oeillets d'extrémité fermés ou ouverts en forme de crochet, pour la fixation à la lame de métier tisser. Le plus généralement, les lisses à tisser sont rangées sur des rails de support de lisse par leurs oeillets d'extrémité, ces rails étant disposés de manière fixe ou démontable sur les barres de support d'une lame de métier à tisser. Le fait que les lisses à tisser sont rangées sur des rails de support de lisses permet l'utilisation de machines d'introduction automatique pour l'introduction des fils de chaîne.
Comme les Lames de métier tisser se déplacent continuellement suivant un mouvement oscillant, il se produit des vibrations dans les barres de support des lames de métier à tisser, ce qui a pour conséquence que la distance entre la barre de support supérieure et la barre de support inférieure ne reste pas constante, si bien que les lisses à tisser doivent être maintenues sur les rails de support de lisse avec un jeu relativement important parce que, sinon, elles seraient détruites par les vibrations induites. L'inconvénient du jeu nécessairement existant est que le mouvement relatif continuel entre les lisses à tisser et les rails donne lieu à des dommages à celles-ci, causés par l'usure.
Cet effet négatif
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est d'autant plus marqué que la vitesse de rotation du métier à tisser augmente, si bien que les efforts visant à faire fonctionner les métiers à tisser avec des vitesses de rotation toujours plus grandes se heurtent à certaines limites.
L'utilisation déjà. proposée de lisses à tisser fixées par une extrémité seulement, sur la barre de support de la lame de métier à tisser ne s'est pas avérée réalisable en pratique, car il n'est pas techniquement réalisable de fabriquer des lisses à tisser avec une précision suffisante et en très grand nombre pour permettre un assemblage de ce genre avec la barre de support.
Le brevet allemand 20 41 082 a déjà décrit une lisse à tisser dans laquelle une seule section terminale est fixée à la barre de support d'une lame de métier à tisser et est entraînée par celui-ci pour former la foule. A cet effet, la section terminale de la. isse à tisser est pourvue d'un oeillet fermé de forme oblongue et est insérée sur la tige du support avec un certain jeu. L'extrémité libre de la lisse à tisser est soutenue, toutefois, par deux rails de guidage parallèles et situés l'un en face de l'autre à une certaine distance.
La présente inventions a pour objet de perfectionner une lisse à tisser du type précité, en maintenant celle-ci par sa partie terminale sur la barre de support d'une lame de métier à tisser, de façon à ce que l'introduction automatique des fils de chaîne soit rendue possible et que la lisse à tisser puisse être guidée avec un très faible jeu, tandis que la possibilité de déplacement requise de la lisse à tisser reste suffisamment grande pendant l'opération de tissage.
Ce résultat est atteint grâce à une lisse à tisser du type précité et conformément à la présente invention, du fait que la lisse à tisser présente, sur un bord longitudinal, au moins un orifice en forme de rainure pour la disposer sur un rail de support porté par une barre de support et sur lequel elle est maintenue avec un faible jeu.
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La lisse à tisser est entraînée seulement par l'une de ses extrémités et possède une autre extrémité libre et non fixée, si bien que tous les problèmes causés jusqu'à présent par les vibrations et les déformations élastiques se trouvent éliminés et que la nécessité d'une fixation avec un Jeu relativement grand disparaît. La lisse à tisser possède donc sur un bord longitudinal un orifice en forme de ramure, dont la disposition est analogue aux oeillets d'extrémité en forme de C déjà connus, permettant le rangement sur le rai) de support de lisse, sur lequel la lisse à tisser est maintenue avec un faible, jeu.
Ce faible jeu, nécessaire en particulier pour l'introduction automatique des fils de chaîne, peut permettre, toutefois, un basculement latéral des lisses à tisser, ce qui pourrait avoir des conséquences très indési- rables, en particulier pendant le transport des lisses à tisser déjà rangées depuis la préparation du tissage jusqu'à la salle de tissage, dans le cas où les lisses à tisser et les fils de chaîne s'emmêleraient.
Pour ce motif, la partie terminale pouvant être fixée sur la barre de support de la lame de métier à tisser, conformément aux perfectionnements faisant l'objet de la revendication 2, présente deux points de fixation séparés et cela à côté de l'orifice en forme de rainure précité, pour le rail de support de lisses, un orifice supplémentaire pour le rangement sur un rail auxiliaire sur lequel les lisses à tisser sont maintenues avec un jeu plus important, si bien qu'elles ne peuvent basculer de l'un et l'autre côté que suivant un angle limité. Le jeu le plus important prévu à cet endroit permet une fabrication très économique des lisses à tisser qui ne doivent plus être fabriquées avec une extrême précision.
Les lisses à tisser sont, de préférence, suffisamment longues à leur extrémité libre non maintenue, de façon à pouvoir être guidées en permanence entre les fils de chaîne voisins. Ceci limite également la possibilité de basculement latéral des lisses à tisser. Les lisses à tisser sont
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disposées, en outre et de préférence, à leur extrémité libre, de façon à ce qu'elles puissent être utilisées dans les machines à introduction automatique existant actuellement, pour l'introduction des fils de chaîne et avec seulement des modifications limitées à apporter à ces machines. A cet effet, l'extrémité de la lisse à tisser peut être conçue de façon à ce que sa forme corresponde à la forme d'un oeillet d'extrémité usuel et bien connu.
Cet élément de guidage à l'extrémité libre de la lisse à tisser pour l'introduction automatique des fils de chaîne peut être réalisé, en outre, sous forme d'éléments de fixation permettant l'assemblage avec un élément de fixation maintenant ensemble un grand nombre de lisses à tisser, par exemple sous forme de trous permettant l'introduction d'un corps en forme de barre servant d'élément de fixation. Un corps en forme de barre traversant les trous de toutes les lisses à tisser, empêche que les lisses à tisser ne puissent se coincer mutuellement pendant le fonctionnement. Les extrémités libres des lisses à tisser peuvent présenter également différentes autres formes si l'on admet que la machine automatique d'introduction doit être adaptée à la forme adoptée.
On décrira ci-après plus en détail des exemples de réalisation de la disposition des lisses à tisser à l'aide des figures qui représentent respectivement :
La figure 1, une lisse à tisser en vue latérale ;
La figure 2, différentes formes de section de la lisse à tisser, suivant la ligne de coupe 1-1 de la figure 1 ;
La figure 3, l'extrémité libre de la lisse à tisser avec une barre ronde servant d'élément de fixation et à une échelle agrandie ;
Les figures 4,5 et 6 différents autres modes de réalisation de l'extrémité de la lisse à tisser avec un corps en forme de barre correspondant, servant d'élément de fixation pour le placement de ces lisses.
La lisse à tisser 1 selon la figure 1 présente à une
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certaine distance de l'oeillet (le lisse 2, une section terminale plus large 3, dans laquelle est pratique, dans un bord longitudinal, un orifice 4 en forme de rainure, au moyen duquel la lisse à tisser 1 est maintenue sur le rail de support 5 représenté en traits mixtes, d'une barre de support 6 de lame de métier à tisser représentée également en traits mixtes. Sur ce rail de support 5, la lisse à tisser 1 est maintenue avec un faible jeu, tandis que la lisse à tisser possède encore une liberté de déplacement telle que l'introduction automatique des fils de chaîne reste possible.
A une certaine distance de l'oeillet de Jisse 2, qui est supérieure à la distance entre l'orifice en forme de rainure 4 et l'oeillet de lisse, la lisse à tisser 1 présente un autre orifice 7 en forme de rainure à son extrémité inférieure sur la figure et par lequel la lisse à tisser est maintenue sur un rail auxiliaire 8 représenté en traits mixtes et disposé sur la barre de support 6. Sur ce rail auxiliaire 8, la lisse à tisser 1 est guidée avec un. jeu plus important, si bien qu'elle ne peut basculer latéralement que d'une manière fort limitée. Ce jeu permet une fabrication moins précise et donc plus économique des pièces en coopération constituées de la lisse à tisser et de la lame de support.
Afin que la lisse à tisser 1 entraînée et maintenue uniquement par son extrémité inférieure ne fléchisse en cas de sollicitation élevée et, en particulier, quand la foule est en position haute à cause d'une stabilité propre insuffisante, cette lisse 1 présente, de préférence en dessous de l'oeillet de lisse 2, une section cintrée, qui peut se présenter sous différentes formes, comme le montre la figure 2. Si les sollicitations sont plus faibles, la section peut être également rectangulaire et si les sollicitations sont plus importantes, celle-ci présente une section de forme arrondie ou repliée suivant le principe d'une moulure. La stabilité propre accrue de cette manière de la lisse à tisser permet son utilisation, même en cas de forte tension des fils de
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chaîne.
La lisse à tisser 1 s'étend au-delà de l'oeillet de lisse 2 et est suffisamment. longue jusqu'à l'extrémité auxiliaire 10, non maintenue et non entraînée pour que même en position extrême de la lisse de tissage en foule basse, cette extrémité libre 10 dépasse encore un peu les fils de chaîne voisins situés en foule haute, si bien que ces fils de chaîne peuvent être utilisés pour le guidage latéral de la lisse à tisser correspondante. Dans ce cas également, il s'agit d'une aide supplémentaire assurant le guidage de la lisse à tisser dont la liberté de déplacement latéral est déjà limitée par le rail auxiliaire.
A l'extrémité de la lisse à tisser 10, cette lisse à tisser est élargie et constitue un élément de guidage 11 qui permet l'introduction automatique des fils de chaîne sur une machine spéciale. Cet élément de guidage 11 peut se présenter sous différentes formes et peut posséder, par exemple, la forme habituelle des oeillets d'extrémité des lisses à tisser, si bien que seules des modifications limitées des machines automatiques d'introduction existant actuellement sont nécessaires en vue de l'utilisation sur ces machines.
Si l'on peut admettre des adaptations plus importantes d'une machine d'introduction existante, ou si l'on envisage la construction d'une nouvelle machine de ce genre, l'extrémité de lisse à tisser élargie en forme d'élément de guidage 11 peut être réalisée avec n'importe quelle forme avantageuse qui permet une fabrication la plus facile possible et qui ne constitue qu'une très faible partie du poids total de la lisse à tisser. Différentes formes de réalisation possible d'une extrémité de lisse à tisser de ce genre formant un élément de guidage 11, sont représentées à une plus grande échelle par les figures 3 à 6.
L'extrémité de la lisse à tisser élargie en élément de guidage 11 sert non seulement pour l'introduction automatique, mais a également pour but d'assembler toutes les lisses à tisser existant dans une lame de métier à tisser avec un
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élément de fixation se présentant sous forme d'un corps en forme de barre, afin d'empêcher que les lisses à tisser en mouvement alternatif pendant l'opération de tissage, ne se coincent ou ne se mêlent les unes aux autres par leurs extrémités libres, ce qui pourraient donner lieu à des ruptures de fils de chaîne ou à la destruction des lisses à tisser. Le corps en forme de barre peut se présenter comme le montre la figure 3 sous forme d'une barre ronde 12 qui est insérée par un trou 13 dans l'élément de guidage 11 pour toutes les lisses à tisser 1.
Comme le montre la figure 4, une rainure 14 en forme de T est pratiquée dans l'élément de guidage 11 à l'extrémité de la lisse à tisser et permet d'y insérer un corps 15 en forme de barre ayant une section correspondant à la rainure en T.
La figure 5 représente une inversion de la section des pièces ajustées représentée à la figure 4, vu qu'il s'agit ici d'un corps en forme de barre 16, avec une rainure 17 en forme de T, dans laquelle vient s'adapter l'extrémité 11 de la lisse à tisser présentant une forme en T.
Dans le mode de réalisation de la figure 6, la lisse à tisser présente une extrémité 18 en forme de crochet, analogue à un oeillet d'extrémité usuel et le corps 19 en forme de barre présente une rainure longitudinale 20 allongée et convenant pour l'accrochage des extrémités de crochet 18.
L'extrémité de lisse à tisser servant d'élément de guidage 11 peut posséder également toute autre forme qui convient pour l'introduction automatique des fils de chaîne.