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PROCEDE DE PRODUCTIN D'ESSENCE
La présente invention se ropporte à un procédé de production d'essence oyant un indice d'octone omeliore.
De plus en plus de pays imposent l'otilisotion soit d'essence sans plomb, soit d'essence ayant une teneur réduite en plomb. 11 s'est donc avéré nécessaire de rechercher des moyens d'oméliorer l'indice d'octone des essences.
Les essences sont généralement préparées par oligo- merisotion clossique d'hydrocarbures olefiniques en présence de cotolyseurs à base d'ocide phosphorique. Ces essences sont principolement formées de dimères. Leur indice d'octane est amélioré en leur ajoutant des additifs sans plomb, parmi lesquels l'éther methyl-tert-butylique (MTBE) est le plus souvent utilisé. D'outres additifs, comme l'ether méthyl-tert-omylique (TAME), et d'outres types d'odditifs, comme des olcools, ont égolement été essayes.
Plus récemment, on 0 prepare des essences par des procédés d'oligomérisotion qui consistent ò transformer des oléfines normalement gazeuses (seules ou en mélange avec des paraffines) en des essences oléfiniques par possage sur divers cotolyseurs du type"tomis moléculaire cristallin siliceux pores de taille moyenne", tels que décrits dans le brevet US 4. 417. 088. Ces cotolyseurs comprennent deux closses :
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- les aluminosilicates cristallins, communément oppelés "zéolites", qui contiennent des quontites significatives d'olumine en plus de la silice ; et - les silices cristallines polymorphes, pratiquement exemptes d'alumine, par exemple la silicolite.
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Un des principaux intérêts de ces procédés récents réside dans les vitesses spotioles horaires liquides (LHSV) plus élevées, typiquement entre 30 et 40, que l'on peut utiliser, alors que les procédés classiques d'oligomérisotion sur cotolyseurs contenant de l'acide phosphorique n'outorisent typiquement que des LHSV de 1 ä 4. Un outre avantage est que les tomis moléculoires cristallins siliceux peuvent être régénérés, ou contraire des cotolyseurs à base d'acide phosphorique.
On o déjà décrit de nombreux procédés d'oligomériso- tion sur zEolites, por exemple : - sur ZSM-5 oyant une acidité contrôlée et des propriétés d'aromotisation reduites (brevet US 3.960.978); - sur ZSM-4, ZSM-12, ZSM-18, Chobasite ou Zéolite bêto (brevet US 4. 021. 502) ; - sur cotolyseurs de type ZSM-5 en présence d'eou (brevet
US 4.150.062); et - sur ZSM-12 (brevet US 4. 254. 295).
Les silices cristollines polymorphes ont également été utilisées dans des procédais d'oligomerisation - sur silicolite (brevets US 4. 414. 423 et US 4. 417. 088) ; et - sur borosilicate cristollin (brevet US 4. 451. 685).
Cependant, l'indice d'octone des essences olefiniques obtenues par les procédés ci-dessus n'est pos suffisant, et il est donc necessaire de leur ajouter des additifs sans plomb comme le MTBE ou le TAME.
11 existe des lors un besoin pour un procédé de production d'essence oyant un indice d'octone amélioré, qui ne demanderait l'addition que de peu d'odditif anti-détonant ou qui n'en demanderait pas.
L'invention a pour objet un procédé de production d'essence avec un meilleur indice d'octone.
Elle o également pour objet un procédé integere en plusieurs elopes pour produire de l'essence ayont un meilleur
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indice d'octone.
Elle o encore pour objet un procédé de production d'essence d loquelle il faut ajouter moins d'additif onti-détonont, voire pas d'additif du tout.
Le procédé de l'invention pour produire de l'essence se compose des 6topes de
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(1) mise en contoct, dans des conditions d'oligomérisation, d'une chorge composée pour l'essentiel d'un ou plusieurs alcènes et focultativement d'un ou plusieurs olcones, oyant de 2 Ò 6 atomes de corbone ovec un cotolyseur consistant en un tamis moléculaire cristallin siliceux d pores de toille moyenne, focultotivement en présence d'eau ; (2) enlèvement de l'eou hors de l'effluent, si an a utilisé de
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l'eou dons l'étoupe (1) ; (3) focvltotivement, enlèvement de tout ou partie des hydro- corbures normalement gazeux hors de l'effluent ;
(4) mélonge de l'effluent avec du méthanol ; (5) mise en contoct, dans des conditions d'etherificotion, du mélange resultant de-l'étope (4) ovec un cotolyseur échangeur cotionique acide ;
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(6) extroction ò l'eou du methanol résiduel dans l'effluent éthérifié; (7) distillotion de l'effluent éthérifié exempt du méthanol;et (8) récupérotion d'une essence ayont un meilleur indice d'octone.
La Demanderesse a maintenant trouvé de monière inattendue qu'en produisant de l'essence par le procédé de l'invention, son indice d'octane est grondement amélioré.
Le procédé de l'invention o l'avantage de fournir de l'essence oyant un indice d'octane qui est omélioré de
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beoucoup por ropport ä celui de l'essence produite por : oligomerisation sur tamis moléculoire cristallin siliceux à pores de toille moyenne. Dons les conditions préférentielles,
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le procédé de l'invention a même fourni de l'essence ovec un indice d'octane au moins aussi bon que celui de l'essence obtenue par le procédé clossique d'oligomerisation sur cotolyseur contenant de l'acide phosphorique. Ceci est d'outant plus inattendu que l'éthérification de cette dernière
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essence n'améliore pas son indice d'octone.
Comme on le montre ci-dessous, les ovontoges du procédé de l'invention résultent de lo combinoison d'étopes telle que décrite.
Les charges utilisées pour le procédé de l'invention sont composées d'un ou plusieurs oicenes aycnt de 2 6 6 atomes de corbone, focultativement en présence d'un ou plusieurs alcanes dont le nombre d'atomes de corbone est compris dans le memo domaine.
La chorge utilisée pour le procédé de l'invention est de preference un mélange de. butanes et butènes. comprenant :
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<tb>
<tb> isobutone <SEP> de <SEP> 0 <SEP> 6 <SEP> 40 <SEP> % <SEP> (en <SEP> poids)
<tb> n-butone <SEP> de <SEP> 5 <SEP> Ò <SEP> 30 <SEP> %'
<tb> l-butène <SEP> de <SEP> 10 <SEP> a <SEP> 30 <SEP> %
<tb> 2-butènes <SEP> de <SEP> 15 <SEP> 8 <SEP> 35 <SEP> %
<tb> isobutène <SEP> de <SEP> 0 <SEP> 6 <SEP> 50 <SEP> %
<tb>
et pouvont contenir usqu'à 5 % d'hydrocorbures plus lourds et/ou plus légers. La composition de la charge dépend de son origine.
Comme exemple de chorges typiques, on peut citer les chorges en C4 exemptes d'isobutène pravenont d'une unité de production de MTBE, les charges en C. provenant d'une unité de croquage catalytique, et même les coupes C4 venant d'une
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unité de croquoge b la vapeur (après enlevement du butadiène).
Cependant, ces deux derniers types de chorges sont de plus en plus utilises pour produire du MTBE par réaction de l'isobutène avec du méthonol, laissant des mélonges composés principalement de butanes et de n butènes en quantités pondérales opproximativement egales. On utilise de preference ces melanges comme chorge pour le procédé de l'invention.
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La réaction d'oligomerisation est conduite de monière connue sur un tamis moléculaire cristallin siliceux à pores de toille moyenne.
Ces matériaux présentent la propriété de trier les mo1écules sur base de leur taille et/ou de leur forme. Les tomis moléculaires cristollins siliceux à pores de toille moyenne sont copobles de différencier d'une port les grondes molécules et les molécules contenont des corbones quaternoires, et d'outre port les petites molecules. Por pores de toille moyenne, on entend ici une toi. lle de pores d'environ
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0, 5 à, 0, 65 nm quand le tamis moleculaire est sous forme H, 10 toille preferee etcnt d'environ 0, 53 à 0, 62 nm.
Bien que l'on puisse réaliser I"ölgomerisotion en présence de silicolite, il est préférable d'utiliser de la silicalite stabilisée halogénée ; ce cotolyseur et son procédé de preparation sont décrits dans la demonde de brevet intitulée "Procédé de stobilisation de cotolyseurs du type silicolite" et déposée le même jour ou nom de la Demanderesse.
L'étape d'oligomerisation peut oussi être réolisée sur zéolite, oinsi que cela est décrit dans l'ort antérieur, de préférence sur les zéolites ayont un faible rapport Al/Si.
Cependont, l'essence obtenue par 1. procédé de l'invention o un indice d'octone qui est moins amélioré lorsqu'on o utilisé une zéolite dons l'étape d'oligomérisation.
On peut ajouter de l'eau pour'l'étope d'oligomris- tion, porce qu'elle améliore généralement la stobilité du catalyseur. De plus, l'indice d'octane de l'essence obtenue par le procédé de l'invention est généralement amélioré por l'utilisation d'eau au cours de l'oligomerisation.
La réaction d'oligomérisation est conduite dons des conditions bien connues. Typiquement, la pression peut aller de la pression atmosphérique à environ 60 bars (6 MPa), de préférence de 3 6 20 bars (0, 3 2 MPa) et plus particuliere- ment environ 15 bors (1, 5 MPa). Les pressions élevées tendent
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à améliorer le rendement du procédé en essence, tandis que les faibles pressions tendent à améliorer l'indice d'octone de l'essence du procédé. La Oemonderesse a trouvé que les pressions les plus élevées jusqu'à 60 bors (6 MPa) ne devraient être utilisées que si le cotolyseur est une silicolite hologénée.
Par ailleurs, il est économiquement intéressant que la pression au cours de l'étoupe d'oligomérisation soit du même ordre de grandeur qu'au cours de l'étape d'eth6rificotion.
On conduit généralement l'étape d'oligomérisation à une température de 200 à 500 C, mais de préférence entre 250 et 450 C et en porticulier à environ 350 C si on utilise de la silicalite (qu'elle soit ou non stobilisée), et de préférence entre 200 et 350 C et en particulier d environ 280 C si on utilise une zeolite.
La vitesse spotiale horaire liquide (LHSV) de la chorge est typiquement de 2 à 20, mais la Demanderesse a trouvé que l'on peut otteindre des voleurs de LHSV oussi élevées que 50.
Quand on utilise de l'eou au cours de l'étape d'oligomérisation, elle est généralement ajoutée dons un ropport moloire eau/charge de 0, 5 à 1.5, de preference de 0, 5 ä 1, 0 et plus particulièrement d'environ 0, 7. Cependant, l'ovontage d'ajouter de l'eou est contreboloncé par l'inconvenient économique et on préférera donc ajouter le moins possible d'eou.
L'étape d'oligomerisotion du procede de l'invention est plus efficace avec un tamis en fines particules qu'avec de grandes particules cristallines. De préférence, les cristaux ou cristallites de tamis moleculaire ont moins qu'environ 0,01 mm. Les méthodes pour préparer des cristaux de tamis moleculaire de différentes toilles sont connues.
On peut mélanger les cristallites de tamis moléculaires avec des supports inorgoniques, ou on peut les
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utiliser ovec un liont orgonique. 11 est préférable d'utiliser un support inorganique parce que les tamis molbculoires, ä couse de l'importont volume interne des pores, tendent a-etre fragiles et etre sujets à l'écroulement et 6 l'usure lors des operations normales de chargement et de déchargement du réacteur ainsi que lors de l'oligomérisation. Quand on utilise un support inorganique, il est de loin preferable qu'il ne présente pratiquement aucune activité de conversion d'hydrocarbures.
Si on utilise un support oyont une activité de transfert d'hydrogène, une partie significative des oligomeres produits par le tamis moléculaire pourro être convertie en paraffines, ce qui détruit en gronde partie les ovantoges du procédé de l'invention.
Si on o utilisé de l'eau dans l'étape d'oligomérisotion, elle doit etre enlevée de l'effluent dons l'étape suivante. L'enlèvement de l'eou se fait le mieux en décentrant d'obord l'eau puis en séchont le mélange d'hydrocorbures. On n'effectue normalement aucune Separation d'hydrocarbures à ce moment. Néonmoins, si on le désire, on peut enlever tout ou partie les hydrocarbures normalement gazeux, par exemple pour récupérer l'isobutène qui peut entre
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autres possibilités être tronsform6 en polyisobutne : cependont, l'indice d'octone de l'essence obtenue par le procédé de l'invention n'est pas aussi bon si on a effectué une telle Separation..
On entend par hydrocarbures normalement gozeux les hydrocorbures }usqu'd C., qui sont gozeux ä température ambionte sous la pression atmosphérique. La séparation partielle des hydrocarbures normalement gazeux, telle qu'envisagée ici, comprend aussi bien la Separation totale des hydrocarbures oyant de 1 b 3 atomes de corbone que la séparation partielle de tous les hydrocarbures jusqu'à C4 inclus.
On cloute ensuite du methanol au melange d'hydrocarbures, en une quantité protiquement equimoloire par rapport
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oux isooléfines contenues dons ce mélange. A titre d'exemple, on peut citer un rapport molaire méthanol/isooléfines de 0, 9 6 1, 1, de préférence de 0, 95 1, 05 et plus particulièrement environ egal 6 1. Pour une chorge donnée et des conditions
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d'oligomerisation données, la quantité d'iso-oléfines dons l'effluent peut être déterminée exp6rimentolement par une mesure quantitative de la teneur en iso-oléfines en C4 a C7 dons le mélange.
On effectue 1'6tope d'éthérification de monière connue, sur un 6changeur d'ions cotionique acide, por exemple sur un copolymère styrène-divinylbenzène comportont des groupements acide sulfonique, en couche solide ou en suspension, d une température de 30 b 120 C, de préférence de 40 à 90 C, sous une pression de 1 à 50 bors (0,1 à 5 MPa), de préférence de 3 à 20 bars (0, 3 Ò 2 MPo) et plus particuliere- ment d'environ 15 bors (1,5 MPa), avec un LHSV de 0.05 à 10 et de preference d'environ 1. Le rendement d'éthérification diminue aux voleurs élevées de LHSV, tondis qu'on forme des quantités significotives de dimethyl éther oux LHSV foibles.
Dons cette étope. on ajuste la pression et Ja température de telle sorte que la reaction ait lieu en phose liquide.
Après l'étape d'éthérification, l'effluent éthérifié est envoyé dons une colonne de distillotion où on sépare l'essence des hydrocarbures résiduels en C3 et en C4 et du méthanol n'@yant pos réogi. Cette colonne a par exemple 30 à 80 plateaux, de preference 40. ö 70. On peut utiliser une colonne à cloches de barbotage, une colonne à ploteoux perforés, ou toute autre colonne de distillation comportont des plateaux ou un matériau de remplissage qui fournissent une efficacité suffisante de séparation. On réalise la distillation sous une pression de 1 à ! 0 bors (0, ! 6 1 MPo),
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de preference de 3 ä 7 bors (0, 3 6 0, 7 MPo) et plus particulièrement de 4 d 6 bars (0, 4 à 0, 6 MPo).
L'essence ainsi obtenue a un indice d'octone
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amélioré.
Un mode d'exécution préféré du procédé de l'invention est décrit ci-dessous, 6 titre d'exemple seulement, en se referont à la Figure ci-jointe qui est un schémo de fonctionnement d'une installation permettont de mettre en oeuvre le proc6d6 de l'invention.
Sur la Figure. la charge (1) et l'eou (2) sont introduites dons le réacteur d'oligomérisotion (3). Ce
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réocteur peut être par exemple un réacteur 8 lit fixe ou un réacteur tubuloire, et on l'utilise de préférence de manière oscendonte, comme représenté sur la Figure. Le mélange
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résultent est envoyé par la canalisotion (4) dons un déconteur (5), où 10 plus grande portie de l'eou (6) est enlevée, puis por 10 conolisotion (7) dons une unité de séchage (8).
Le melange d'hydrocorbures séché sortont por 10 canalisation (9) est ensuite mélangé ovec du methanol (10) et introduit dons le réacteur d'éthérification (11). Ce réacteur peut etre par exemple un réacteur à lit fixe ou un réacteur tubuloire, et on l'utilise de préférence de monère ascendante, ainsi que représenté sur la Figure.
L'effluent éthérifié sortant du réacteur (lui) est
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envoyé dans 10 conduite { ! 2) ou il est mélangé avec de l'eau (16) puis introduit dons un décanteur (17). Le mélange d'hydrocarbures est envoyé par la conduite (18) dans une colonne de distillation (13). On récupère l'essence (14) ou pied de la colonne, et le produit de tête (15) consiste pour l'essentiel en un mé1ange d'hydrocarbures en C-et en C..
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Dans le décanteur (17), l'eou extrait le méthanol, est le mé1ange eau-methanol est envoyé par la conduite (19) et mélangé avec de l'eau fraîche (20) avont d'etre recyclé dons le réacteur d'oligomerisation (3).
Les exemples suivants sont donnés à titre d'illustration et ne doivent pas etre considérées comme limitont l'étendue de l'invention.
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Exemple 1
On o chargé de 10 silicalite dons un recteur et on l'a chauffée ä 500 C pendant 3 heures sous un couront d'azote ovec une e vitesse spatiale horaire gazeuse (GHSV) de 500. On o
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ensuite romené la température d 2800C tout en maintenont le débit d'azote que l'on a sature pendant 4 heures ovec du CC14'On 0 oinsi obtenu de la silicolite stabilisée 4 halogénée.
On a melange une charge d'hydrocarbures avec de l'eou dons u rapport moloire eau/cnorg9 de 0, 7, et on a fait posser le mélange sur la silicolite stabilisée halogénée d une temperature de 380oC. sous une pression de 15 bors (1, 5 MPo) et avec un LHSV de 30.
La chorge d'hydrocarbures avoit la composition suivante (% en poids) :
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<tb>
<tb> propane <SEP> 1.71 <SEP> %
<tb> propylène <SEP> 0,09 <SEP> %
<tb> isobutane <SEP> 27, <SEP> 87 <SEP> %
<tb> n-butone <SEP> 12,16 <SEP> %
<tb> butènes <SEP> 58, <SEP> 09 <SEP> %
<tb> hydrocarbures <SEP> plus <SEP> lourds <SEP> a, <SEP> 08 <SEP> %
<tb>
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Après décantation de l'eou et séchage, on o mélangé l'effluent avec du méthanol dans un rapport en poids méthonol/effluent de 0, 3, puis an o passé le tout dans un réacteur d'éthérification contenant comme catolyseur de la résine Duolite ES-276 (billes poreuses de copolymere styrène-divinylbenzène sulfoné fortement acide, ayant une capacité d'échange totale de 1, 8 mol H+ par litre (Duolite est une morque déposée de Diomond Shamrock), à une temperature de SOC,
sous une pression de 15 bars (1, 5 MPa) et avec un LHSV de 1.
On a distillé l'effluent éthérifié, obtenant une essence ayant les coracteristiques suivantes :
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<tb>
<tb> concentrotions <SEP> MTBE <SEP> 16, <SEP> 7 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> en <SEP> éthers <SEP> : <SEP> TAME <SEP> 19, <SEP> 7 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> éther <SEP> méthyl <SEP> tert-hexylique <SEP> 6, <SEP> 0 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> éther <SEP> méthyl <SEP> tert-heptylique <SEP> 3, <SEP> 1 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> indices <SEP> d'octane <SEP> : <SEP> RON <SEP> 97, <SEP> 2
<tb> MON <SEP> 82, <SEP> 9
<tb> densit6 <SEP> : <SEP> 0, <SEP> 745
<tb>
Exemple comparatif Cl
On a suivi le mode opératoire de l'exemple 1 jusqu'à
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10 décontotion de l'eou et le séchage.
On a conserve l'effluent ä pression otmosphérique jusqu'd son analyse qui a donne les résultats suivonts :
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<tb>
<tb> indices <SEP> d'octone <SEP> : <SEP> RON <SEP> 69, <SEP> 0
<tb> MON <SEP> 78, <SEP> 2
<tb> densité <SEP> : <SEP> 0.710
<tb>
ExemplecomparatifC2
On a soumis une chorge d'hydrocorbures de composition identique à celle de l'exemple 1, ä une polymérisation sur cotolyseur à base d'ocide phosphorique.
L'indice d'octone RON de l'essence obtenue était de 96, 5.
On a ensuite soumis cette essence b une Ethérifico- tion dons les conditions décrites dans l'exemple 1. L'indice d'octone RON était de 96,0 après éthérification.
Cet exemple comparatif montre que l'éthérification d'une essence obtenue par le procédé classique n'améliore pos son indice d'octone.
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Exemple 2
On o stabilisé de la silicalite par halogénation comme décrit dons l'exemple 1.
On a mélangé une charge d'hydrocarbures de
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composition identique b celle de l'exemple 1, avec de l'eau dans un ropport molaire eou/charge de 0,72, et on a possé le tout sur la silicolite stabilisée halogénée 6 une température de 341OC, sous une pression de 14.9 bars (1,49 MPa) et avec un LHSV de 30, 7.
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On. o poursuivi le procédé dans les conditions décrites 8 l'exemple 1, et on a obtenu une essence oyont les coroctéristiques suivontes :
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<tb>
<tb> concentrotions <SEP> MTBE <SEP> 9, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> en <SEP> éthers <SEP> : <SEP> TAME <SEP> 4,9 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> éthers <SEP> plus <SEP> lourds <SEP> 11,0 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> indices <SEP> d'octone <SEP> : <SEP> RON <SEP> 98, <SEP> 0
<tb> MON <SEP> 82, <SEP> 7
<tb>
Exemple comparatif C3
On 0 répété le mode opératoire de l'exemple 2 jusqu'd lo décantation de l'eou et le séchage oprès l'étape d'oligomérisotion.
On a conservé l'effluent à pression atmosphérique usqu'à son analyse qui a donn6 les résultots suivonts : e
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<tb>
<tb> indices <SEP> d'octone <SEP> : <SEP> RON <SEP> 93, <SEP> 4
<tb> MON <SEP> 80, <SEP> 0
<tb>
Exemple 3
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On a chargé de 10 siliealite dans un réacteur, et on l'a chauffe Ò 500 C pendant 3 heures sous un courant d'ozote avec un GHSV de 500. On a ensuite rament 10 temperature ä
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285 C tout en maintenant le débit d'azote que l'on a saturé pendant 110 minutes avec du CCl4. On o ainsi obtenu de la silicolite halogénée.
On a mélongé une chorge d'hydrocarbures ovec de
EMI13.1
l'ecu dons un ropport moloire eau/charge de 0, 7, et on a foit posser le mélange sur la silicolite stabilisée halogénée à une température de 320C, sous une pression de 15 bors (1, 5 MPo) et avec un LHSV de 30.
La chorge d'hydrocarbures ovoit la composition suivante (% en poids):
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<tb>
<tb> propane <SEP> 0,77 <SEP> %
<tb> propylène <SEP> 0, <SEP> 17 <SEP> %
<tb> isobutane <SEP> 40,03 <SEP> %
<tb> n-butane <SEP> 11,77 <SEP> %
<tb> butènes <SEP> 46,98 <SEP> %
<tb> hydrocarbures <SEP> plus <SEP> lourds <SEP> 0, <SEP> 28 <SEP> %
<tb>
Après décantation de l'eau, séchage et sèparation des hydrocarbures normolement gozeux, on o melange l'effluent avec du méthanol dons un ropport en poids méthanol/effluent de 0, 1, puis on a passé le tout dans un réacteur d'éthérification contenant comme catalyseur de la résine Amberlyst 15 (billes de copolymère styrène-divinylbenzène sulfon6 fortement acide ;
Amberlyst est une marque déposée de Rohm & Haas), à une
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température de 75oC, sous une pression de 15 bors (1, 5 MPo) et avec un LHSV de 1.
On 0 distillé l'effluent éthérifié, obtenont une essence oyant les coractéristiques suivontes :
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<tb>
<tb> concentrations <SEP> MTBE <SEP> 0, <SEP> 4 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> en <SEP> éther <SEP> : <SEP> TAME <SEP> 4, <SEP> 9 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> éthers <SEP> supérieurs <SEP> 11, <SEP> 0 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> indices <SEP> d'octane <SEP> : <SEP> RON <SEP> 95, <SEP> 8
<tb> MON <SEP> 81, <SEP> 5
<tb>
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Exemple 4
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On a mélongé une chorge d'hydrocorbures ovec de l'eou dans un ropport mo1cire'eau/chorge de !, et on 0 foit posser le mélange sur la silicalite ò une temperature de 310 C. sous une pression de 2 bars (0, 2 MPo) et avec un LHSV de 40.
Lo chorge d'hydrocarbures avait la composition suivante (% en poids) :
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<tb>
<tb> hydrocarbures <SEP> en <SEP> C3 <SEP> 0,9 <SEP> %
<tb> isobutane <SEP> 32,5 <SEP> %
<tb> n-butane <SEP> 11,8 <SEP> %
<tb> n-butènes <SEP> 53,8 <SEP> %
<tb> isobutène <SEP> 1,0 <SEP> %
<tb>
Après décontation de l'ecu et sèchage, on a mélangé l'effluent ovec du méthanol dons un ropport en poids métonol/effluent de 0,15, puis on a passé le tout dons un réocteur d'éthérification contenant comme cotolyseur de la résine Amberlyst 15 (décrite dons l'exemple 3), à une température de 75*C, sous une pression de 15 bors (1, 5 MPo) et
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avec un LHSV de t.
On o distillé l'effluent éthérifié, obtenant une essence ayant les coractéristiques suivontes :
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<tb>
<tb> concentrations <SEP> MTBE <SEP> W, <SEP> 4 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> en <SEP> éthers <SEP> : <SEP> TAME <SEP> 4. <SEP> 4 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> éthers <SEP> supérieurs <SEP> 6, <SEP> 5 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> indices <SEP> d'octane <SEP> : <SEP> RON <SEP> 97,0
<tb> MON <SEP> 82, <SEP> 3
<tb>