MATELAS MEDICAL
La présente invention concerne un matelas médical anti¬ escarres pour malades immobilisés sur leur lit.
L'intérêt d'un matelas médical adapté à des malades immobilisés est connu. Il doit permettre au malade de demeurer en position couchée dans les meilleures conditions de confort et d'hygiène.
Dans la mesure du possible, il doit éviter la formation d'escarres en s'adaptant au corps du malade de façon à présenter une surface d'appui maximale.
Pour certains malades grabataires incontinents, le matelas doit permettre l'évacuation des déjections solides et liquides et faciliter la toilette.
Dans le domaine du confort pour assurer une surface d'appui élevée, il est tout naturel de recourir à des matelas de type hydraulique, le matelas lui-même constituant une réserve d'eau chauffée et régulée. On peut citer des canapés ou lits faisant appel à ces principes (brevets US-3.879.598 et CH-551.173). Quelquefois le confort est accru en contrôlant l'environnement, voire en utilisant des dispositifs assurant un mouvement vibratoire à l'eau contenue dans le matelas (brevet US-4.114.215) . Toutefois, ces matelas particulièrement confortables ne sont pas adaptés à des malades immobilisés sur leur lit. C'est une des raisons pour lesquelles des matelas ou des dispositifs spécifiques ont été conçus et réalisés. Le plus souvent ils mettent en oeuvre un boîtier et un bassin de réception des déjections et eaux souillées, lequel coulisse dans le boîtier (brevets FR-A- 2.087.040 et CH-259.604) .
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Ces matelas ou ces dispositifs ne sont pas particulièrement confortables et n'évitent pas la formation d'escarres.
Bien qu'il paraisse logique d'allier le confort d'un matelas hydraulique à un dispositif permettant l'évacuation des déjections et eaux souillées, peu de réalisations ont résolu les problèmes posés. On peut citer dans ce domaine un matelas comportant des coussins transversaux dont le coussin central comporte une cavité destinée à récupérer et évacuer les déjections (brevet FR-A-932.263) . Un matelas mettant en oeuvre deux circuits air et eau dont la partie eau est amovible permet d'assurer à la fois un bon confort au malade alité et de faciliter son hygiène (brevet FR-A-2.626.467) .
Bien que ce dernier matelas réponde en grande partie aux problèmes posés, son utilisation est délicate car elle comporte la mise en oeuvre de deux systèmes de fluides, air et eau. Son utilisation tant chez les particuliers qu'en milieu hospitalier manque de rusticité. En outre, s'il présente une nette amélioration par rapport aux matelas et dispositifs existants il n'évite pas complètement la formation d'escarres.
Pour ces différentes raisons le matelas médical pour malades alités pour de longues périodes ou pour grabataires incontinents doit non seulement être confortable et éviter la formation d'escarres tout en permettant une hygiène de vie proche de la normale mais il doit être de conception robuste et rustique et de mise en oeuvre aisée par du personnel non qualifié.
L'invention vise précisément à proposer un tel matelas. A cet effet, l'invention a pour objet un matelas médical constitué : d'une enveloppe tubulaire souple rectangulaire ouverte aux deux extrémités, compartimentée en une zone centrale s'étendant suivant l'axe longitudinal de l'enveloppe, ouverte aux deux extrémités et flanquée, de part et d'autre, d'une zone latérale relativement étroite formant bordure, également ouverte aux deux extrémités ;
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de deux jeux d'éléments en matériau mousse susceptibles d'être insérés à volonté dans les compartiments de bordure ; de deux petits matelas d'eau susceptibles d'être insérés à volonté dans ledit compartiment central, lesdits éléments en mousse et matelas d'eau étant disposés dans l'enveloppe de manière sensiblement symétrique par rapport à l'axe central transversal de ladite enveloppe, cependant que les bords en regard des matelas d'eau présentent une concavité en sorte de ménager dans la zone centrale du matelas médical, transversalement à ce dernier, une cuvette ; d'un orifice ménagé dans la paroi supérieure de l'enveloppe, dans la partie centrale de ladite cuvette, relié à au moins un conduit souple disposé à l'intérieur de l'enveloppe et débouchant à l'extérieur du matelas en vue de l'évacuation des déjections et eaux souillées ; - et d'un dispositif de fourniture, à l'un et/ou l'autre des deux matelas d'eau, d'eau régulée en température et en débit/pression.
Suivant un mode de réalisation préféré, chaque matelas d'eau est formé d'une enveloppe souple à plusieurs compartiments communiquant entre eux par un ou plusieurs orifices, l'eau entrant et sortant à hauteur de deux compartiments extrêmes de ladite enveloppe, cependant que l'envoi d'eau sous une pression déterminée réglable est effectué suivant un cycle programmable comprenant une phase d'envoi d'eau du dispositif de fourniture dans les matelas d'eau à un débit prédéterminé réglable et une phase de libre retour, à un débit prédéterminé réglable, de l'eau des matelas vers le dispositif de fourniture d'eau.
Un tel matelas permet d'ajuster aux nécessités du moment l'étendue de la cuvette centrale en positionnant à volonté chaque matelas d'eau à l'intérieur de son logement défini par le compartiment central de l'enveloppe, par déplacement relatif du matelas suivant l'axe longitudinal de l'enveloppe, en sorte de rapprocher ou d'éloigner les deux bords concaves en vis à vis des deux matelas d'eau.
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De plus, suivant une caractéristique essentielle du dispositif de l'invention, la prévision de cycles successifs de gonflement puis dégonflement des matelas d'eau se traduit par des micromouvements à la surface de chacun desdits matelas, lesquels favorisent la vascularisation du malade alité et évitent par suite la formation d'escarres.
La structure modulaire constituée, d'une part, par l'enveloppe à compartiments et, d'autre part, par les ensembles en mousse et les matelas d'eau amovibles, permet d'incliner éventuellement la demi-partie côté tête du matelas, ou la demi-partie côté pieds, l'une par rapport à l'autre. Elle permet aussi de replier en deux le matelas pour son transport, voire de rouler complètement l'enveloppe après retrait de toute les parties amovibles. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un matelas médical selon l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels : - Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un matelas médical selon un mode de réalisation préféré de 1'invention ;
- Figure 2 est une vue schématique partielle d'un petit matelas d'eau du dispositif de la figure 1 ; - Figure 3 est une vue schématique en coupe transversale suivant l'axe T du matelas médical de la figure 1, installé sur un lit ;
- Figure 4 est une vue schématique en coupe partielle suivant l'axe L du matelas médical de la figure 1, installé sur un lit ;
Figures 5a et 5b illustrent deux modes de connexion des deux petits matelas d'eau au dispositif de fourniture d'eau régulée, et
- Figure 6 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de fourniture d'eau régulée, selon un mode de réalisation préféré. On a représenté en 1 sur les figures 1, 3 et 4 une enveloppe souple tubulaire, de forme rectangulaire, ouverte à ses deux extrémités. L'enveloppe 1 est par exemple réalisée à
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l'aide d'une feuille de chlorure de polyvinyle alimentaire repliée et thermosoudée pour former un tube aplati.
A l'aide, par exemple de soudures, on compartimente cette enveloppe 1 afin de délimiter par deux lignes de soudure ou cloisons 2 parallèles aux bords longitudinaux de l'enveloppe rectangulaire 1, d'une part, un compartiment central (3a,3b) s'étendant dans l'axe longitudinal L de l'enveloppe 1, et ouvert aux deux extrémités de cette dernière et, d'autre part, deux compartiments latéraux (4a,4b et 5a,5b), en bordure du matelas, également ouverts aux deux extrémités de l'enveloppe 1.
Pour un matelas de dimension par exemple de
90 cm x 190 cm, le compartiment central (3a,3b) de l'enveloppe 1 a une largeur de l'ordre de 55 à 60 cm et chaque compartiment de bordure (4a,4b ; 5a,5b) a une largeur de l'ordre de 15 à 17,5 cm.
L'enveloppe 1 est, soit fictivement, soit effectivement à l'aide d'une ligne de thermosoudage comme illustré en 6 sur la figure 1, suivant l'axe transversal T de l'enveloppe 1, divisée en deux demi-parties, dites demi-partie de tête et demi-partie de pieds.
Ainsi, fictivement ou non, le compartiment central est divisé en deux parties 3a,3b et les deux compartiments de bordure sont divisés chacun en deux parties respectivement 4a,4b et 5a,5b.
Chaque demi-compartiment central 3a,3b forme comme une poche dans l'ouverture de laquelle peut être inséré un petit matelas d'eau 7a,7b respectivement.
Sur la figure 1, un matelas d'eau 7a est représenté en dehors de l'enveloppe 1, prêt à être inséré dans le compartiment ou poche 3a et l'autre matelas 7b est représenté complètement inséré dans le compartiment ou poche 3b.
Chaque compartiment tubulaire 4a,4b,5a,5b est par ailleurs susceptible de recevoir un élément 8 en matériau mousse, par exemple de la mousse de polyurethane, soit d'un bloc, de section approximativement rectangulaire, soit, comme représenté sur les dessins, constitué de deux tronçons de tube plein associés 8a,8b.
Sur la figure 1 on a représenté les deux tronçons de mousse associés 8a,8b du compartiment 5a partiellement sortis
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de ce dernier, alors que dans les autres compartiments
(4a,4b,5b) les éléments 8a,8b en matériau mousse sont complètement introduits.
Les dimensions des éléments 8 sont déterminés de façon à ce qu'ils coulissent à frottement doux dans leur logement tubulaire et l'occupent entièrement.
Les matelas d'eau 7a,7b ont une structure souple, déformable et une largeur telle qu'une fois insérés dans leur compartiment 3a,3b, la pression de l'eau dans le matelas 7a,7b plaque la paroi de ce dernier contre la paroi interne du compartiment 3a,3b et empêche tout déplacement intempestif du matelas d'eau une fois en place dans l'enveloppe 1.
Suivant un mode de réalisation préféré des matelas d'eau 7a,7b, ceux-ci sont constitués, comme illustré par les figures 1 et 2, d'une enveloppe souple en matière thermoplastique cloisonnée, par exemple par des lignes de soudure ou cloisons 9, en compartiments juxtaposés 9a,9b,9c,9d,9e,9f, communiquant entre eux par des orifices de passage 10. Les deux compartiments extrêmes 9a et 9f comportent un orifice, respectivement d'entrée d'eau 11 et de sortie d'eau 12, reliés par des canalisations souples 13a,13b à une source 14 d'alimentation en eau régulée en température ainsi qu'en débit/pression.
Suivant une caractéristique importante du dispositif de l'invention, le bord antérieur 15 (côté centre de l'enveloppe 1) est concave en sorte qu'une fois les deux matelas d'eau 7a,7b complètement engagés dans leur compartiment 3a,3b, les deux bords 15 en vis à vis des deux matelas 7a,7b définissent une cuvette 16 de forme lenticulaire, dans la zone centrale du matelas médical, ladite cuvette 16 ayant son axe confondu avec l'axe transversal T de l'enveloppe 1.
De préférence, la partie d'extrémité des matelas 7a,7b tournée vers la cuvette 16 présente un flanc incliné 16' pour donner à la cuvette une configuration évasée. Au centre de cette cuvette 16 est avantageusement réalisé dans la paroi supérieure de l'enveloppe 1 (voir également figures 3 et 4) un orifice 17 éventuellement obturable par exemple par une bande adhésive médicale perforée 18 et relié à une canalisation souple 19 disposée entre les deux parois de l'enveloppe 1 et débouchant à
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l'extérieur du matelas médical, sur le côté à hauteur de la cuvette 16. La canalisation 19 n'est pas représentée sur la figure 1 et sur les figures 3 et 4, l'enveloppe 1 ne comporte pas de ligne 6 de soudure entre la paroi supérieure la et la paroi inférieure lb.
Sur les figures 3 et 4, le matelas médical est représenté posé sur un matelas conventionnel 20, de préférence dur, reposant sur le sommier métallique 21 d'un lit 22. On remarquera sur la figure 4 la cuvette centrale 16 dont la largeur 1 peut être réglée à volonté en déplaçant à l'intérieur des compartiments 3a,3b les matelas d'eau 7a,7b, dans l'axe L, de façon à éloigner ou au contraire rapprocher les deux bords 15 en vis à vis de part et d'autre de l'orifice 17 d'évacuation des déjections et eaux souillées. Le déplacement des matelas d'eau 7a,7b est possible du fait de l'écart séparant les bords postérieurs 23 desdits matelas des panneaux de tête et de pieds (24) du lit 22.
Sur la figure 4 on a également représenté en 25 un élément tubulaire, réalisé par exemple dans le même matériau que l'enveloppe 1 et soudé à l'extrémité de la paroi supérieure la du compartiment 3a. L'élément tubulaire 25 peut être rempli d'eau en particulier chaude et comporte à cet effet deux raccords appropriés 26 obturables, disposés aux extrémités de l'élément 25. L'élément 25 s'étend uniquement sur la largeur du compartiment 3a et sert à caler et réchauffer éventuellement les pieds du patient couché sur le matelas. L'élément 25 peut être vidé de son eau et replié partiellement sous le matelas médical en cas d'inutilisation. L'eau de l'élément 25 est fournie à partir du dispositif 14 ou indépendamment de ce dispositif.
De même, on a représenté dans la zone centrale du matelas, de part et d'autre de la cuvette 16, des pattes souples 27, rabattables sous le matelas 20 (figure 3) pour mieux caler latéralement le matelas médical sur le lit. Des pattes 27 semblables peuvent être prévues aux deux extrémités (de tête et de pied) du matelas.
Sur la figure 1 sont également représentées d'autres pattes souples 28, disposées dans l'axe L et non plus dans l'axe T comme les pattes 27, et destinées à caler le matelas
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médical sur le lit 22 dans le sens de la longueur, ceci n'étant pas inutile en particulier lorsque le lit ou une partie du lit est inclinée. De telles pattes 28 ne sont pas représentées sur la figure 4. Sur les figures 5a et 5b sont illustrés deux modes de circulation de l'eau dans les deux matelas d'eau 7a,7b, à partir de la source 14.
Sur la figure 5a, le branchement permet d'alimenter en parallèle les matelas 7a et 7b, alors qu'en figure 5b les matelas 7a,7b sont alimentés en série.
Le passage d'un mode à l'autre s'opère par un jeu de vannes ou robinets à une ou plusieurs voies (29,30) disposés dans les branches de circuit appropriées.
Enfin, en figure 6 est représenté sché atiquement et fonctionnellement un dispositif de fourniture d'eau régulée en température et en débit/pression selon l'invention.
Ce dispositif comporte un certain nombre de composants avantageusement regroupés dans une armoire-coffret 31 par exemple accrochée au pied (24) du lit et reliée par des canalisations 13a, 13b aux matelas d'eau 7a,7b.
Lesdits composants comprennent une réserve d'eau 32 dans laquelle sont disposés un dispositif de chauffage électrique 33 à commande 34 d'affichage de température et un panier 35 susceptible de recevoir des glaçons. Une électrovanne 36 et une pompe 37 actionnée par un moteur électrique 38 sont disposés dans le circuit d'alimentation (13a) des matelas 7a,7b à partir de la réserve 32.
Un micro-processeur programmable 39 est relié au dispositif de chauffage 33 et à l'electrovanne 36 et au moteur 37, via un dispositif de temporisation 40 et permet de régler les cycles d'envoi d'eau vers les matelas 7a,7b et de repos au cours duquel la pompe n'est pas en service et l'eau des matelas 7a,7b retourne, par gravité, en particulier sous le poids du patient allongé sur le matelas médical, dans la réserve 32. Les dimensions des circuits d'eau et les paramètres de fonctionnement (débit/pression d'eau et durées respectivement de l'envoi d'eau par la pompe 37 et de retour gravitaire de l'eau vers la réserve 32) sont déterminés de
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façon qu'à aucun moment les matelas 7a,7b soient complètement dégonflés ou au contraire trop gonflés.
Le dispositif de temporisation 40 et la pompe 37 sont munis de moyens 41,42 de réglage de minutage et de débit/pression respectivement.
Le panier à glaçons 35 permet, en supprimant le chauffage de l'eau dans la réserve 32, d'abaisser si désiré la température de l'eau envoyée dans les matelas 7a,7b.
Sur la figure 6 on a représenté une partie 13'b de la canalisation de retour d'eau à l'extérieur du coffret 31.
Cette partie 13'b est en matériau transparent ou translucide afin de permettre un contrôle visuel de la circulation de l'eau.
Bien entendu on peut prévoir pour les matelas 7a,7b deux circuits indépendants d'eau. C'est ainsi que les deux matelas peuvent être alimentés en eau à des températures différentes.
Il est à noter que les trous de passage 10 sont calibrés et répartis de façon à être en nombre plus important du côté du bord 15 afin de forcer l'eau à bien circuler au voisinage de la cuvette centrale 16.
Les cycles de circulation d'eau par la pompe 42 et de retour gravitaire peuvent être séparés par des intervalles de temps, réglables, pendant lesquels aucune circulation d'eau ne se fait, les matelas 7a,7b demeurant statiques. En régime de cycles successifs, les matelas 7a,7b se gonflent et se dégonflent, ce qui se traduit par des micromouvements à la surface de chacun desdits matelas, lesquels favorisent la vascularisation du malade alité et évitent par suite la formation d'escarres. Les deux demi-parties, de tête et de pieds, de l'enveloppe 1 peuvent être séparées par la ligne de soudure transversale 6 ou un cloisonnement ménagé entre les parois la et lb. La canalisation 19 peut être doublée par une autre canalisation similaire dirigée de l'autre côté du matelas, la ou les canalisations 19 étant disposées entre les parois la,lb.
Les formes et dimensions des éléments en mousse 8 et des matelas d'eau 7a,7b peuvent bien entendu varier, ainsi que la structure interne desdits matelas d'eau.
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