Méthode d'emballage à partir de bandes formées de feuilles souples plissées ou froncées sur leurs bords latéraux.
La présente invention concerne la généralisation de la méthode d'emballage obtenue à partir d'une feuille mince plissée et brevetée sous le numéro 86-03956, complété de l'addition n° 88-03654.
Dans le brevet cité, il est décrit un emballage fabriqué à partir d'une feuille mince qui est plissée et dont les bords des plis sont fixés entre eux par diverses méthodes. Les plis sont des plis couchés dont les caractéristiques découlent de la nature de l'objet à emballer de mëme que l'écartement des soudures. Les dits plis, étant fixés sur les bords, sont libres en leur milieu, si bien que leur déploiement constitue une cavité dont la forme s'apparente à celle d'un pneumatique de voiture. L'originalité du dit brevet est de décrire une méthode permettant d'obtenir ce type de forme à partir d'une feuille plane en réalisant des plis couchés parallèles qui donnent à l'emballage replié une forme sensiblement plane qui se met en volume par dépliage. Nous allons, dans ce qui suit, décrire une généralisation du procédé d'emballage que nous venons de décrire pour le sandwich et qui permet de concevoir des emballages adaptés aussi bien aux sandwiches qu'à toutes sortes d'objets aussi divers que la vaiselle, les pizzas, les fruits, les serviettes périodiques, ou les produits de beauté.
La Fig.1 représente une forme cylindrique supportant un emballage selon l'invention.
La Fig.2 représente partiellement une feuille rectangulaire avant pliage sur laquelle est portée à titre indicatif la position des plis et leur orientation.
La Fig.3 représente l'emballage plié, selon l'invention, pouvant correspondre aux plis indiqués Fig.2.
La Fig.4 représente un volume convexe quelconque susceptible d'ëtre emballé avec un emballage suivant l'invention.
La Fig.5 représente un emballage, selon l'invention, où les plis sont remplacés par des fronces uniquement situées sur les bords latéraux.
La Fig.6 représente un emballage, selon l'invention, dont la distance entre les zones de fixation des plis varie pour fac i l i te r le recouvrement de l'emballage par lui même en
cours de montage.
La Fig.7 représente un détail d'une méthode de renforcement de la fixation des plis par adjonction d'une bande; cette bande est montrée élargie vers l'extérieur de l'emballage pour permettre le remplissage de la zone non couverte limitée par la bordure des plis.
La Fig.8 représente un détail d'une méthode de renforcement de la fixation des plis par repliage de leur extrémité.
La Fig.9 représente un détail de la zone de fixation des plis dans laquelle les plis ont été rallonges pour couvrir la zone délimitée par la zone de fixation des plis.
La Fig.10 représente une variante de la méthode de renforcement de la fixation des plis montrée Fig.7 dans laquelle l'élargissement est fait du côté interne puis la bande est retournée, après fixation pour couvrir la zone délimitée par la zone de fixation des plis.
La Fig.11 représente un mode de fixation de l'extrémité des plis comme dans le cas de la Fig.8 mais la largeur du pli a été augmentée pour que on puisse retourner l'extrémité des plis vers l'extérieur, afin de remplir la zone délimitée par la zone de fixation des plis.
La Fig.12 représente un mode de fixation des plis combinant le retournement de l'extrémité des plis comme indiqué Fig.8 et la pose d'une bande élargie vers l'intérieur comme indiqué Fig.10.
La Fig.13 représente en coupe des plis couchés qui ne nesuperposent plus lorsqu'on a "B<(A/2>".
La Fig.14 représente un objet partiellement recouvert par l'emballage suivant l'invention, afin que ce dernier serve à le saisir, sans, par exemple le saisir entre les mains.
La Fig.15 représente une feuille permettant de faire un emballage selon l'invention, et qui a la forme d'unparallélogramme. On y a présenté, à titre d'exemple une position possible des plis.
La Fig.16 représente une feuille permettant de faire un emballage selon l'invention, et qui a la forme d'un trapèze. On y a présenté, à titre d'exemple une position possible des plis.
La Fig.17 représente une portion de feuille permettant de faire un emballage selon l'invention, et qui est constituée
de deux secteurs successifs de repère "i" et "i+1" dont les caractéristiques diffèrent. On y a présenté, à titre d'exemple une position possible des plis.
La Fig.18 représente un mode de remplissage des zones non recouvertes combinant les solutions décrites Fig.7 et Fig.10.
La Fig.19 représente un des modes de fixation des plis par couture.
La Fig.20 représente un emballage suivant l'invention dont les plis sont fixés d'un seul cfïté.
Pour simplifier les explications nous supposons que nous avons à emballer un objet cylindrique de révolution Fig.1 de diamètre "D" (1) et de hauteur "H" (2). Il est évident que l'emballage doit être légèrement plus grand que le volume qu'il doit envelopper; pour simplifier les explications nous ne prendrons pas en compte ce jeu fonctionnel qui doit "être déterminé cas par cas en fonction de l'objet à emballer. L'emballage est déterminé à partir du périmètre "p1" (3), obtenu par l'intersection avec un plan perpendiculaire (5) à l'axe de révolution (4) du cylindre, qui est égal à
("pi" étant la constante du cercle), du périmètre "P2" qui est obtenu par l'intersection du cylindre avec un plan (6) passant par l'axe de révolution (4) du cylindre, qui est égal à
![Figure imgf000005_0002](https://patentimages.storage.googleapis.com/09/3a/0e/5ad40be7ca4667/imgf000005_0002.png)
cet emballage doit entourer la partie cylindrique de l'objet puis délimiter sur les parties supérieures et inférieures deux zones (33) et (32) sensiblement circulaires de diamètre "DS" (7) et "DI" (8) ayant pour centre le point d'intersection de l'axe (4) du cylindre avec le plan des zones (33) et (32). Dans ce qui va suivre nous appellerons "K" Fig.2 la largeur totale de la feuille de départ avant pliage et fixation des plis, et "M" Fig.3 la largeur libre des plis entre les zones de fixation, qui est mesurée à partir du bord intérieur des zones de f i xat i on des plis (15) et (16); la longueur des bords "LI" et "LS" est prise en bordure intérieure des zones de fixation des plis (16) et (15). Si on prend une feuille rectangulaire Fig.2 dont la longueur "L" (9) est sensiblement égale à P1 et le largeur "K" (10) sensiblement égale à " (P2-(DI+DS))/2"; la longueur "L" de l'emballage, après dépliage, en son centre reste sensiblement égale à
"P1" tandis que la longueur des bords doit étre égale à
![Figure imgf000006_0001](https://patentimages.storage.googleapis.com/ec/00/30/164388baf45e6a/imgf000006_0001.png)
pour la face inférieure, et
![Figure imgf000006_0002](https://patentimages.storage.googleapis.com/21/fd/ef/f938a873a9ef68/imgf000006_0002.png)
pour la face supérieure; on constate que les bords de l'emballege n'ont en général pas la même longueur; si on veut faire des plis couchés fixés à leurs extrémités pour ramener la longueur de "L=P1" à "LI" (11) Fig.3 et "LS" (12), la forme des plis ne sera pas la même d'un cö tè par rapport à l'autre; si on suppose que l'emballage a "N" plis, la longueur de feuille absorbée par un pli, c'est à dire le pas, avant pliage "p" (28) Fig.2 est "p=P1/N"; comme le pli est couché, la longueur "p" se décompose en "A" qui est le grand cûté du pli et "B" qui est le petit côté du pli; "A-B" correspond au pas "p'" des bords de l'emballege lorsque les plis sont terminés; en conséquence pour le pertie supérieure le pas "p*" devient "p'S=LS/N =AS-BS" (13) et pour la partie inférieure "p'I=LI/N =AI-BI" (14); d'où l'on peut déduire les valeurs correspondantes de AS et BS ainsi que celles de AI et BI qui définissent la variation de forme du pli puisqu'on a une deuxième équation qui s'écrit "AI+BI=AS+BS=p"; il sere nécessaire, par des itérations successives, de vérifier que le nombre de plis "N" choisi correspond à une plage de bon fonctionnement de l'emballage; notamment il est préférable de choisir "A" de manière à ce que l'on ait : (P1/31.4)<A<(P1/12.6) et (A/3)<B<(5A/6), et aux extrémités, (P1/31.4)<A<(P1/12.6) et ( AI/3)<BI<(5AI/6), (P1/31.4)<AS<(P1/12.6) et (AS/3)<BS<(5AS/6) ; on peut remarquer que lorsqu'on e B)<A/2) les plis couchés se recouvrent si bien qu'on e en permanence 3 ou 5 épaisseurs de feuille; mais lorsqu'on e B<(A/2) Fig.13 les plis couchés ne se recouvrent plus et on e seulement 1 ou 3 épaisseurs de papier; or lors de la fabrication, si les emballages sont fabriqués à partir d'une bobine, il est plus fecile de séparer les emballages les uns des autres à un endroit où il n'y a qu'une épaisseur de papier; il est, dans ces conditions, utile d'aménager, tous les "N" plis, des zones où il n'y a qu'une épaisseur de feuille, si celles-ci n'existent pas naturellement ou sont trop et roites.
Avant dépliage, dans l'hypothèse où les plis (29) sont sensiblement perpendiculaires aux zones de fixation (15) et (16) de leurs extrémités, l'emballage prend sensiblement la
forme d'une développée issue d'un tronc de cône de révolution dont les diamètres des cercles supérieurs et inférieurs sont "DS" et "DI"; lorsque l'emballage est posé à plat Fig.3, les zones de fixation des plis (15) et ( 16) forment alors deux arcs de cercles concentriques; les plis (29). ne sont plus parallèles entre eux et convergent vers une zone voisinant le centre (17) des deux arcs de cercles concentriques formés par les zones de fixation des plis (15) et (16). Lorsque l'emballage est mis autour de l'objet cylindrique Fig.1 ses bords découvrent une partie de la face supérieure (33) limitée par un cercle de longueur "LS" et une partie de la face inférieure (32) limitée par un cercle de longueur "LI"; si "LI=LS" l'emballage replié qui était une développante de tronc de ctine de révolution devient la développante d'un cylindre de révolution et les plis sont alors parallèles comme cela est décrit dans le cas d'un emballage pour les sandwiches.
On peut partir, pour emballer ce cylindre, d'une feuille de longueur
", "k" étant un coefficient qui vaut "1" dans l'exemple qu'on vient de décrire, mais qui peut être supérieur à "1" afin de permettre d'obtenir un recouvrement partiel s'il est inférieur à 2 de l'emballage par lui-même ou total, ou inférieur à "1" si on n'a pas besoin d'avoir un recouvrement complet du produit; "k" peut, par exemple, être choisi inférieur à "1" Fig.14 si on ne souhaite utiliser cet emballage (52) que pour tenir l'objet par son intermédiaire, et qu'il n'est en conséquence pas nécessaire qu'il soit entièrement recouvert; si on applique ce cas à l'emballage sandwich que nous evons décrit, dans lequel "k=1+(alpha)", "alpha" prend généralement une valeur comprise entre "-1" et "0"; mais on peut néanmoins avoir dans certains cas "alpha>0" et utiliser un emballagee non complètement déployé. Les longueurs des zones de fixation des plis (16) et (15) de l'emballege deviennent "LI=
et
Lorsque "k" est supérieur à "1", il peut être intéressant d'augmenter la distance entre les zones de fixation des plis dans la zone de recouvrement de l'emballage par lui même, parce que le volume a changé; l'emballage Fig.6 n'est plus formé de deux cercles concentriques (15) et (16) Fig.3;
l'augmentation d'écartement des deux zones de fixation des plis (30) et (31) Fig.6 se situe entre 5% et 15%; une façon de procéder peut consister à donner au bord correspondant à l'ouverture (32) Fig.1 la plus grande, la forme d'une spirale d'Archimède centrifuge (30) et au bord correspondant à l'ouverture (33) la plus petite la forme d'une spirale d'Archimède centripète (31); mais on peut faire varier cet écartement de nombreuses autres manières.
L'objet à emballer a été défini comme étant un cylindre de révolution pour simplifier les explications; mais il est possible d'emballer avec ce type d'emballage toutes sortes d'objets convexes ou non; dans le cas où un objet présente des concavités, il suffit de considérer le plus petit objet convexe susceptible d'être circonscrit au dit objet présentant des concavités; on considère comme objet convexe circonscrit le plus petit, celui qui a le plus faible volume; on prend alors le volume convexe ainsi défini, qui est un volume convexe fictif, pour dimensionner l'emballage; dans la suite de cette description nous ne prendrons plus en compte que des volumes convexes; pour déterminer l'axe (19) Fig.4 autour duquel va s'enrouler l'emballage, on sait qu'il passe par l'isobarycentre (20) du volume convexe; on peut, si on le désire, choisir n'importe quelle direction pour cet axe (19), et il sera toujours possible de déterminer un emballage; mais il ne sera pas optimisé, notamment au point de vue de la surface de feuille utilisée; généralement le choix se fait de manière empirique et il est dicté par le bon sens.
Si on veut faire un choix rigoureux, il suffit de choisir un axe "X" (19) Fig.4 de moment résultant nul, par rapport à l'ensemble des points de la surface , et passant par l'isobarycentre (20) du volume convexe; si on considère l'ensemble des courbes d'intersection du volume convexe considéré avec des plans perpendiculaires à l'axe "X" (19), "P1" est la longueur de le courbe d'intersection "C1" (21) qui est la plus longue de toutes; on détermine ensuite les diverses valeurs de "P2" définies par l'ensemble des longueurs des courbes "C2" (22) d'intersection des plans passant par l'axe "X" (19); enfin on détermine un certain nombre "n" de secteurs Fig.17 dans chacun desquels on peut
considérer les paramètres de l'emballage comme constants; chaque secteur est de longueur "Li= , "i" pouvant
prendre les valeurs de 1 à n de manière à ce que "k=k1+k2+...+ki+k(i+1)+...+kn" et pour chacun d'eux, il est possible de déterminer "LIi" et "LSi" et de déterminer la forme des plis la mieux adaptée, en appliquant à chaque secteur les formules énoncées dans la description ci-dessus soit: (P1/31.4)<Ai<(P1/12.6) et ( Ai/3)<Bi<(5Ai/6), et aux extrémités, (P1/31.4)<AIi<(P1/12.6) et (AIi/3)<BIi<(5AIi/6), (P1/31.4)<ASi<(P1/12.6) et (ASi/3)<BSi<(5ASi/6) ; on peut avoir, pour chaque secteur, des caractéristiques différentes, pour la forme et la longueur des plis; notamment les bords de l'emballage, dont la longueur du bord inférieur est "LI=LI1+LI2+...+LIi+...+LIn" et celle du bord supérieur est "LS=LS1+LS2+...+LSi+..,+LSn", prennent une forme qui dépend des choix effectués en ce qui concerne la longueur "K" des plis; la feuille à partir de laquelle cet emballage est fabriqué n'est généralement plus rectangulaire et prend une forme complexe, pouvant présenter des po rt i ons arrondies (53), en portion de formes oveles, ou en ligne brisée (54), ou en une combinaison de ces types de lignes; en pratique l'intérêt est quand même de réduire le plus possible les varietions de forme et de longueur de plis pour ne pas trop augmenter les coûts de fabrication; nous avons ainsi décrit comment réaliser un emballage selon l'invention destiné à un volume convexe réel ou fictif; il est bien évident que sa position doit être repérée avec soin puisqu'il y a une relation étroite entre chacun des "n" secteurs du volume et la forme des "n"secteurs correspondants de l'emballage.
La fixation des plis peut être réalisée, par exemple, par une enduction préalable de la feuille, au moins dans les zones concernées par la fixation des plis, et sur au moins une face, avec une matière thermo-scellable; Lorsque la feuille est pliée conformément à la présente invention, il suffit pour fixer les plis d'appliquer une électrode cheude de forme conveneble, et les faces enduites de matière thermo-soudable situées en vis à vis se soudent; si on se contente de ce type de fixation, il se peut que, pour certaines applicetions, le mode de fixation des plis ne soit
pas assez résistant; notamment les soudures travaillent au pelage et il y a arrachage de la couche de matière thermo-soudable; afin de pouvoir les renforcer, on peut utiliser une bande de faible épaisseur (34) Fig.7 correctement découpée et la fixer sur les plis (51); la forme de cette bande (34) est dérivée de la forme des bords de l'emballage; par exemple, dens le cas où l'emballage est une développante de cône Fig.3, la bande (34) Fig.7 peut être elle-même en développante de cône dont le rayon des arcs de cercles qui la limitent intérieurement et extérieurement encadrent le rayon de l'arc de cercle Fig.3 formé par la zone de fixation des plis (15) ou (16); si l'emballage est une développante de cylindre avec des plis perallèles, cette bande est devient aussi une développante de cylindre; une telle bande se met en tension dès l'instant que les plis sont soumis à des efforts, et les zones de fixation travaillent alors non plus au pelage, mais au cisaillement; la bande (34) Fig.7 doit être suffisamment large pour que les efforts ne soient pas transmis à sa bordure (35) où pourraient apparaître des amorces de rupture.
On peut aussi renforcer le bord des plis en utilisant pour l'emballege une feuille enduite sur une face (36) Fig.8, au moins dans les zones (37) de fixation des plis (38), d'un produit collant ou thermo-soudable, et en repliant le bord (39) des plis (38) sur lui-même de manière à ce que la matière collante ou thermo-soudable soit à l'intérieur; les plis (38) se recollent sur eux-mêmes et on obtient un verrouillage au niveau du pliage (40); lorsque l'emballage est en développante de cône Fig.3 cette opération entraîne une déformation de la zone plissée retournée (39) Fig.8 dont les plis, s'ils étaient convergents comme indiqué en (15) Fig.3, deviennent divergents, et, si au contraire ils étaient divergents comme indiqué en (16), ils deviennent convergents.
En fonction de la nature de la feuille mince d'autres solutions de fixation des plis peuvent être envisagées, notamment la couture (55) Fig.19: celle-ci peut être effectuée directement ou après evoir replié les bords (56) pour faire un ourlet ou se substituer ou s'ajouter à toutes
les formes de fixations décrites, notamment par thermo-soudure.
Nous avons décrit précédemment un emballage qui, lorsqu'il est en place sur l'objet à emballer laisse découverte deux zones comme celles repérées (32) et (33) Fig.1 bordée par les bordurps de longueur "LI" et "LS"; il est nécessaire pour certaines epplications que ces zones soient recouvertes; une manière de procéder consiste à élargir l'emballage de manière à éloigner la zone de fixation des plis (48) Fig.9 de leur extrémité (49) afin que cette bordure plissée (50) vienne remplir les. zones de type (32) et (33) Fig.1 délimitée par le zone de fixation des plis; dens le cas où l'on a renforcé la fixation des plis par repliage de leurs bords Fig.8, on peut élargir l'emballege Fig.11 de manière à pouvoir replier le bord (41) des plis, le fixer au voisinage du repli (42) et ensuite retourner son extrémité (43) vers l'extérieur de manière à ce qu ' e l l e déborde et vienne occuper les zones de type (32) et (33) Fig.1 lors de sa mise en place; dans le cas où le renfort est constitué d'une bande mince Fig.7 comme décrit précédemment, on peut élargir suffisamment les bandes de renfort (34) pour qu'elles débordent largement à l'extérieur de l'emballage; lors du montage de l'emballage sur l'objet à emballer, cette partie dépassante vient remplir les zones de type (32) et (33) Fig.1; toutes les solutions proposées que nous venons de décrire s'appliquent naturellement au cas où "LIi=LSi" pour toute valeur de "i" de "1" à "n"; dans ce dernier cas, il est aussi possible d'élargir la bande (44) Fig.10 du côté interne à la zone de fixation (45) et de la retourner de manière à la faire dépasser à l'extérieur de l'emballage; cette solution est intéressante, lorsqu'on utilise pour fabriquer l'emballage et la bande de renfort une feuille enduite sur une face de matière thermo-soudable; la matière thermo-soudable de la feuille est tournée du côté de l'objet à emballer; la matière thermo-soudable de la bande est tournée vers la feuille pour réaliser la fixation renforcée des plis; en repliant cette bande vers l'extérieur, la face de la bande comprenent la metière thermo-soudable est de nouveeu tournée vers l'objet à emballer; dans le cas où par exemple la couche de matière
thermo-soudable constitue une barrière aux graisses pour éviter que la feuille soit tachée, la totalité des constituants de l'emballage en contact avec l'objet à emballer présent une enduction. Dans une variante de l'invention Fig.18 on fait déborder la bande de fixation aussi bien du côté externe (57) comme indiqué Fig.7 que du côté interne comme indiqué Fig.10 ou Fig.12, et on retourne le côté interne (58) vers l'extérieur, de manière à obtenir deux bandes dépassantes qui après montage il est possible de refouler pour remplir les zones (32) et (33).
En perfectionnement des ces décrits pour le renforcement des zones de fixation, dans certeines variantes de l'invention, on combine la fixation d'une bande (46) Fig.12 evec le retournement de l'extrémité (47) des plis; cette solution e pour but d'une pert d'éviter d'avoir une bordure d'emballege brute de coupe et qui peut être coupante, et de disposer pour refermer les zones de type (32) et (33) Fig.1 d'une bande (46) Fig.12 présentant l'aventege d'y limiter l'accumulation de papier comme ce peut être le cas lorsqu'on utilise l'excédent de largeur (43) Fig.11 des plis eux-mêmes pour remplir cette fonction.
Dans les solutions décrites pour remplir les zones bordées par les bordures "LI" et "LS", nous avons pris comme exemple les zones (32) et (33) de la Fig.1; il est bien évident que ces solutions s'appliquent aussi dans le cas général.
Nous avons pris en considération pour les explications ci-dessus l'utilisation de plis couchés; en feit le fonction du- pli couché est de remener l'élément de longueur "Li" de la feuille aux longueurs "LIi" et "LSi"; le rapport de "Li" à "LIi" et "LSi" donne le taux de réduction de longueur "TIi=LIi/Li" et "TSi=LSi/Li" dans la zone concernée; et dès l'instant que ces taux sont respectés, la forme de l'emballage est convenable; on peut utiliser toutes les formes de plis connues qui ont chacunes leurs limites d'utilisations; à la limite on peut ne plus avoir de plis du tout au sens décrit précédemment Fig.5 et n'avoir des plis qu'au voisinage des bords (23) et (24) où ils s 'apperentent dans ces conditions à des fronces comme celles qui sont faites sur un rideau de fenêtre. Une manière de procéder pour faire des fronces pourrait consister à replier et fixer
les bords latéraux de la feuille rectangulaire afin de délimiter de chaque côté un conduit longitudinal (25) emprisonnant par exemple une bande souple enduite de matière thermo-soudable; la bande thermo-soudable est fixée à une extrémité (26) du conduit (25) et dépasse à l'autre extrémité afin qu'on puisse la tirer en s'appuyent sur l'autre extrémité (27) du conduit (25) de manière à réaliser le fronçage; ensuite il suffit de pincer le conduit (25) avec des électrodes chaudes pour le fixer sur le bande et ainsi fixer les plis, dans la zone centrale (28) la feuille forme des circonvolutions comme le feraient un rideau eprès fronçage. Les méthodes décrite précédemment Fig.7 à Fig.12 pour le renfort des plis et pour effectuer le remplissage des zones restant découvertes s'appliquent intégralement à ce ces.
Dans les divers cas que nous venons de décrire, nous avons pris, à titre de support pour les explications, l'exemple de l'utilisation d'une feuille rectangulaire de longueur "L"
Fig.2; nous avons abordé le cas général de la feuille de largeur variable et de forme de pli varieble Fig.17; afin de préciser les explications, nous développons ci-après, deux exemples concrets faisant partie du cas général; il est ainsi possible d'obtenir un emballage selon l'invention à partir d'une feuille ayant une forme de parallélogramme Fig.15 ou une forme de trapèze Fig.16; en ce qui concerne le parallélogramme Fig.15, un côté doit avoir la longueur
la largeur "K" qui est définie comme la distance entre les deux bords de la feuille de longueur "L" est en première approximation la distance entre les courbes définies per les bordures de longueur "LI" et "LS"; si le nombre de plis est "N" il est toujours possible de déterminer un pas "p=L/N", de déterminer ainsi par exemple
"N" parallélogrammes et de calculer "AI", "BI", "AS", "BS", comme pré cédemment . S ' i l s ' ag i t d ' un trapèze Fi g . 16 , la longueur "L" de la feuille prise en compte peut être la moyenne de la longueur des bases; si par exemple "Lp" et
"Lg" sont la petite et la grande bese, on obtient
"L=(Lp+Lg)/2=
si "N" est le nombre de plis retenu on divise le feuille en une série de trapèzes de petite base "pp=Lp/N" et de grande base "pg=Lg/N" avec bien évidemment
le pas moyen "p=L/N=< pp+pg > /
" ; ayent déterminé la forme et la longueur de la bordure de la zone délimitée par les bordures "LI" et "LS", il est eisé de celculer "AI", "BI", "AS", "BS", comme précédemment.
Dans les descriptions précédentes nous avons implicitement supposé que "LI" et "LS" sont inférieures à
il se peut que dans certaines eppli cetions, on eit per exemple "LI=L"; dens ces conditions, si on emploie la méthode de calcul décrite, on obtient "p=AIi" et "Bli=O"; mais on peut aussi, par exemple, opérer en fabriquent les plis (59) Fig.20 qui nous errangent pour obtenir le bon profil pour "LS" et en ne les fixant pas de l'autre côté (60); dans ces conditions on obtient une longueur L'I<LI, ce qui réduit l'encombrement au stockage; le dépliage de l'emballage permet de retrouver la longueur "LI" prévue au moment de la mise en oeuvre; cette façon de procéder permet notamment d'utiliser des plis parellèles.