L'invention est un banc de tranchage à usage alimentaire. Elle permet de réaliser à l'aide d'un couteau à longue lame, des tranches d'une grande régularité de coupe et d'épaisseur de certains aliments ; ce qui la désigne comme une alternative à une machine de type trancheur électrique. Elle se r_ présente sous le forme d'un « plan » rectangulaire ou carré horizontal constitué d'une planche à découper (1) fixé sur un support, lui-même formé en premier lieu d'un plateau horizontal (2) sur lequel est posé la planche et d'une partie verticale avec un retour à 90° qui forme deux pattes (3) servant d'appui du côté défini comme l'arrière du banc. En deuxième lieu sur le côté opposé appelé l'avant du banc, le plateau horizontal est délimité par un « bord tombant » vertical de quelques centimètres (4). La limite basse du bord tombant forme un pli à angle droit (5) depuis lequel se dégage un prolongement vers l'avant formant un autre plateau horizontal. (6). Cet autre plateau, en fait ne reprend pas toute la largeur du bord tombant 15 décrit ci-dessus, car deux bandes larges de quelques centimètres (7), depuis les extrémités du bord tombant, une de chaque côté, descendent de trente à quarante dixièmes de millimètres plus bas que le plateau. A l'extrémité basse de ces deux prolongements ainsi obtenus il y a également un angle à 90 degrés, avec une extension à partir de lui vers l'avant de quelques centimètres (8). Ces extensions constituent deux pattes d'appui avant formant avec les pattes d'appui arrière décrites en (3) le piétement du banc. Sur sa partie avant la planche à découper présente un chanfrein (9) qui s'étend plus ou moins de l'une à l'autre des bandes décrites en (7). Deux pièces verticales sur deux dimensions (10) sont adjointes à chaque 25partie latérale, une par bord, de la planche décrite en (1) à l'avant du banc avec un écartement réglable entre elles. Elles sont en retrait de quinze millimètres environ du bord supérieur avant de la planche, de sorte qu'elles sont positionnées à la limite d'une saignée droite creusée dans la planche (11), traversant celle-ci d'un bord latéral à l'autre, et parallèle à son bord avant. Cette -,Jsaignée est toutefois facultative mais présente un intérêt pour les raisons qui sont exposées en fin de description. Ces pièces décrites en (10) sont tenues l'une à l'autre dans leur partie supérieure par une tige intermédiaire (15) perpendiculaire à elles. La tige traverse _ par ses extrémités les dites pièces ; ses extrémités sont filetées de sorte qu'en _±.2, avançant des écrous (à oreilles pour une manipulation aisée) juste au contact des pièces, on rigidifie l'assemblage des dites pièces entre elles et avec la planche à laquelle elles sont tenues tel qu'il est indiqué en (13). Les pièces verticales ci-dessus décrites se présentent comme des parois tenues à la planche grâce à un pli à angle droit qu'elles possèdent (12), servant de surface de contact et de fixation. Leur attache à la planche est assurée par vissage, rendu possible par percement au travers de la planche (13). Le pli décrit en (12) de chaque pièce verticale, plaqué à la planche, comporte deux fentes au minimum (14) permettant de la positionner différemment par glissement avant serrage pour la stabiliser. Les deux pièces verticales sont parallèles entre elles. Deux autres pièces rigides et plates ressemblant à des règles (16) et comportant deux plis successifs à angle droit (17), le premier dirigé vers le banc, le second vers le haut, sont plaquées et tenus par vis dans leur partie basse (32) aux deux bandes du bord tombant décrites en (7), une sur chacune des bandes.
Des séries de percements (18) sur le « bord tombant » décrit en (4) donnent la possibilité de positionner différemment ces pièces. Les plis à angle droit décrits en (17) permettent aux pièces de suivre la forme à angle droit du bord avant de la planche, .même si selon l'écartement qu'on leur donne entre elles, les pièces au 5niveau de leurs plis peuvent chevaucher le chanfrein de la planche. Ainsi positionnée, la partie supérieure des pièces au-dessus des plis décrits en (17) est perpendiculaire à la planche. L'espace obtenu (19) entre les pièces décrites en (10) et celles décrites en (16) correspond à l'épaisseur d'une lame de couteau soit 2 à 3 millimètres.
10 Un autre élément constituant le banc de tranchage est matérialisé par une plaque (20) située sous le plateau décrit en (6) et appuyée à lui. Il a la même largeur que le plateau mais sa « profondeur » est inférieure de 2 à 3 centimètres environ à celle du plateau. Au niveau des extrémités latérales du plateau, les bords de la plaque forment un pli à angle droit prolongé vers le haut de façon à 15 obtenir comme deux ailerons verticaux (21). Les bordures de ces ailerons, les plus proches du bord tombant décrit en (4) présentent dans leur partie supérieure une découpe qui suit le profil à angle droit du bord avant de la planche (22) et qui présente ensuite dans son prolongement un autre angle droit vers le haut (23). Le découpe des ailerons au-dessus de cet angle droit vers le haut, est en biais 20vers l'avant sur deux à trois centimètres (24). La plaque décrite en (20) s'appuie sur une « latte » (25) posée par ses extrémités sur les pattes d'appui avant décrites en (8), et est maintenue par une vis centrale (26) plus en avant, au plateau. Une fente sur le plateau à cet endroit (27) permet de faire glisser la plaque décrite en (20) de l'avant vers l'arrière et in 25versement avant le serrage pour la stabiliser. Une tige de section demi-ronde (Fig.3) d'une longueur équivalente à la distance entre les deux ailerons (21) moins l'épaisseur de deux petites plaquettes (34) soudées perpendiculaires à ses extrémités, est disposée entre les deux ailerons et parallèle au bord avant de la planche, sa partie plate affleurant celle-ci 10(35) sur (Fig.4). Des percements dans les petites plaquettes et les ailerons permettent cet assemblage par des vis (46). Ce montage rend la dite tige solidaire du module formé de la plaque (20) et des ailerons (21), et permet en faisant glisser cet ensemble d'avant vers l'arrière ou inversement de positionner cette tige plus ou moins proche ou en retrait de l'arête avant des pièces décrites en (10) et du bord avant de la planche. La tige constitue une butée à l'aliment ; la possibilité de varier son positionnement est le moyen de définir l'épaisseur des tranches, la lame du couteau utilisé (36) glissant invariablement sur l'arête des pièces décrites en (10). Les extrémités de la tige sont réduites (37) en épaisseur de 3 à 4 millimètres du bas vers le haut, par 40 rapport au segment central (29), pour permettre de placer différemment les pièces décrites en (16), selon les percements indiqués en (18) sur le bord tombant cité en (4). Le principe du banc de tranchage se définit comme suit : - L'aliment à trancher est disposé sur la planche, sa partie à trancher sur le bord 45 avant de la planche. - L'épaisseur voulue de la tranche est obtenue par réglage en faisant coulisser le module « plaque (20) ailerons (21) » muni de la tige (Fig.3) et (35) sur (Fig.4). - La lame du couteau utilisé pour trancher est introduite par le haut entre les pièces décrites en (10) et celles décrites en (16). - La lame ainsi insérée entre ces pièces est guidée du haut vers le bas durant l'opération de tranchage. A noter que si l'on considère que c'est principalement l'arête avant des pièces désignées en (10) qui constitue le rail de guidage de la lame du couteau, alors les pièces décrites en (16) ne sont pas indispensables pour les produits à 0 trancher de petites dimensions, et si ces pièces sont ôtées du dispositif, le mode opératoire de tranchage est inchangé. Un autre mode d'utilisation également pour des petites pièces consiste à remplacer pour faire butée à l'aliment, la tige par la lame du couteau, une fois le réglage de l'épaisseur effectué, en la glissant au coup par coup, c'est-à-dire pour 15 chaque tranche à couper, à l'endroit adéquate. Ensuite, quand l'aliment est positionné, insérer normalement la lame là où elle sert d'outil de tranchage. C'est dans ces derniers cas de figures que la saignée décrite en (11) devient nécessaire ; elle permet de diriger la lame du couteau quand celle-ci arrive au contact de la planche et ainsi l'empêcher de dévier et glisser au-delà du bord 20 avant de la surface de tranchage. Dans ce sens on peut positionner la saignée, soit du côté du tranchage, soit du côté arrière du banc quand on souhaite utiliser côté avant la surface ne comportant pas la saignée. Pour ces raisons la planche comporte un chanfrein sur son extrémité avant tel que décrit en (9) et sur son extrémité arrière (30).
2 Un système de maintien et de positionnement des jambons crus est matérialisé par une tige (31) soutenue par deux petites pattes (33), celles-ci étant tenues par vis aux pièces désignées en (10) dans leur partie inférieure. Selon cette caractéristique la tige est positionnée au dessus de la planche d'un bord à l'autre dans le sens latéral. Les petites pattes désignées en (33) sont pivotantes tant que les vis qui les maintiennent ne sont pas serrées (avec des écrous), ce qui permet de régler la hauteur de la tige avant serrage ; les petites pattes de maintien comportent plusieurs percements alignés donnant la possibilité de positionner différemment la tige. Pour un emploi particulier de tranchage de grosses pièces, le banc de 3 5tranchage s'appuie par le dessous sur deux pieds « intermédiaires » (44) qui permettent de l'incliner vers l'arrière quand on exerce spécialement une pression à ce niveau sur la planche. A cette fin les pieds arrières décrits en (3) doivent être remplacés par des pieds plus courts ; dans le même but une autre option consiste en des pieds partiellement escamotables (45). s) Les pieds intermédiaires sont situés sous les parties latérales vers l'avant de la planche, un à chaque côté. Leur base de préférence arrondie donnent la capacité de pivoter à l'ensemble appuyé sur eux ; du fait du poids plus important de l'avant du banc additionné au poids du produit à trancher sur cette zone, le banc revient à sa position initiale horizontale quand on relâche la pression 45 exercée à l'arrière. Le but du système est de faire en sorte que l'aliment à trancher se cale et se positionne au mieux dans l'emplacement où il est disposé pour être découpé en tranches jusqu'à son extrémité. Les pieds intermédiaires sont tenus sous le banc de tranchage par les vis désignées en (13). Un poussoir (Fig.5) est associé au banc de tranchage pour permettre tout comme dans le paragraphe précédent de tenir l'aliment à trancher toujours dans un positionnement optimal à mesure qu'on réalise des tranches. Le poussoir se présente sous la forme d'un ustensile comportant un pan vertical à la planche (38) et une base parallèle (39) à la planche lui permettant de « glisser » sur celle-ci. Le pan vertical constitue la zone de contact avec l'aliment posé sur la planche et forme un angle droit avec la base ci-dessus décrite. Sur le 10 côté opposé (arrière) de la base il y a un bord montant droit de quelques centimètres servant de contact manuel pour pousser (40). Sur les parties latérales du poussoir se trouvent des bords verticaux mobiles (41) qui présentent à leurs extrémités des « retours » à angles droits (42) faisant office de pattes d'attaches sur le poussoir. Les percements réalisés sur '15 les pattes d'attaches pour les rendre solidaires du poussoir avec des vis sont des ouvertures horizontales rectilignes (43) qui apportent la possibilité de régler leur position sur le poussoir, en concordance avec l'écartement des pièces entre elles décrites en (10) sur la planche avant serrage, étant donné que le poussoir a sa place entre ces dites pièces.