B.11171 APPAREIL DE REPASSAGE COMPORTANT UN FER A REPASSER SANS FIL ET UNE BASE DE RECHARGE La présente invention se rapporte à un appareil de repassage comportant un fer à repasser sans fil et une base de recharge sur laquelle le fer à repasser sans fil est disposé lors des phases inactives de repassage pour permettre un échange d'énergie entre la base de recharge et le fer à repasser, et se rapporte plus particulièrement à un appareil de repassage comportant un fer à repasser comprenant un réservoir d'eau, un corps chauffant muni d'une chambre de vaporisation pour la production de vapeur et un circuit pour la distribution de vapeur vers le linge à repasser. Il est connu, de la demande de brevet GB 2 179 961, un appareil de repassage comportant un fer à repasser sans fil et une base de recharge comprenant un socle sur lequel le fer à repasser sans fil peut être disposé pour permettre le chauffage de la semelle par un échange d'énergie entre la base de recharge reliée au réseau électrique et le fer sans fil. Dans ce document, le fer à repasser permet le repassage à la vapeur, cependant il est nécessaire d'utiliser le fer à repasser dans un mode connecté, avec le fer relié à un réseau électrique par un cordon, lorsque l'utilisateur souhaite repasser avec un débit de vapeur relativement important. Une telle solution n'est pas satisfaisante pour l'utilisateur qui souhaite repasser avec un bon débit de vapeur étant donné que le fer à repasser ne présente plus alors les avantages d'un fer à repasser sans fil. Aussi, un but de la présente invention est de proposer un appareil de repassage équipé d'un fer à repasser sans fil muni d'une chambre de vaporisation pour la production de vapeur qui procure une excellente qualité de repassage, grâce notamment à l'obtention d'un bon débit de vapeur et à une bonne autonomie lors des phases actives de repassage. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de repassage comportant un fer à repasser sans fil et une base de recharge sur laquelle le fer à repasser est disposé lors des phases inactives de repassage pour permettre un échange 1 d'énergie entre la base de recharge et le fer à repasser, le fer à repasser comportant un réservoir d'eau et un corps chauffant muni d'une chambre de vaporisation pour la production de vapeur, le réservoir communiquant avec la chambre de vaporisation au moyen d'un circuit d'alimentation, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation comporte des moyens obturateurs mobiles entre une position fermée, dans laquelle les moyens obturateurs interrompent la circulation d'eau au travers du circuit d'alimentation, et une position ouverte dans laquelle les moyens obturateurs laissent passer l'eau au travers du circuit d'alimentation, et en ce que les moyens obturateurs sont amenés en position ouverte en actionnant un bouton de commande de la vapeur porté par le fer à repasser et sont ramenés automatiquement en position fermée par des moyens de rappel lorsque l'utilisateur relâche le bouton de commande de la vapeur. Une telle caractéristique a pour effet d'augmenter l'autonomie du fer lors des phases actives de repassage, c'est-à-dire à augmenter la capacité du fer à conserver une température de fonctionnement suffisante pour l'obtention d'une bonne qualité de repassage. En effet, la présence du bouton de commande de la vapeur permet d'éviter une production de vapeur inutile lors de la phase de mise en place du fer sur la base de recharge ainsi que lors des phases de manipulation rapide du linge alors que le fer à repasser reste immobile à plat sur la table. On constate en moyenne, grâce à la présence du bouton de commande de la vapeur, une économie d'énergie de l'ordre de 15% par rapport à un fer à repasser sans fil produisant de la vapeur en continu. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens obturateurs sont constitués par un clapet obturateur ramené par un ressort de rappel dans la position de repos dans laquelle le clapet obturateur interrompt l'alimentation en eau de la chambre de vaporisation, l'actionnement dudit bouton de commande de la vapeur provoquant le déplacement dudit clapet obturateur vers la position ouverte dans laquelle l'eau en provenance du réservoir peut s'écouler vers la chambre de vaporisation.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer à repasser comporte une poignée de préhension et le bouton de commande de la vapeur est constitué par une gâchette située sous la poignée de préhension.
Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la gâchette est montée pivotante sur la poignée du fer à repasser et comporte une extrémité reliée à une tige d'actionnement montée coulissante dans le fer à repasser, la tige d'actionnement déplaçant le clapet vers sa position ouverte lorsque la gâchette est actionnée. Selon une autre caractéristique de l'invention, le circuit d'alimentation comporte un boisseau goutte-à-goutte permettant de régler le débit d'eau envoyé vers la chambre de vaporisation et les moyens obturateurs sont indépendants dudit boisseau goutte-à-goutte et disposés en amont de ce dernier.
Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer à repasser comporte une semelle de repassage en contact thermique avec le corps chauffant, le corps chauffant comportant une résistance électrique régulée par un thermostat associé à un bouton de réglage de la température de consigne de la semelle. Selon une autre caractéristique de l'invention, le boisseau goutte-à-goutte est mobile entre différentes positions correspondant à différents débits de vapeur et le fer à repasser comporte des moyens de liaison reliant le boisseau goutte-à-goutte au bouton de réglage du thermostat pour indexer la position du boisseau goutte-à-goutte à la position du bouton de réglage du thermostat. Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant présente une 20 masse supérieure à 550 g et de préférence de l'ordre de 600 g. Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant est réalisé en fonderie d'aluminium. Selon une autre caractéristique de l'invention, le circuit d'alimentation du fer à repasser comporte une vanne anti-goutte dont l'ouverture est commandée par 25 un élément thermiquement déformable porté par le corps chauffant. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la vanne anti-goutte est disposée sur le circuit d'alimentation en amont des moyens obturateurs. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la base de recharge comporte une surface inférieure destinée à reposer sur un support, un socle sur 30 lequel la semelle du fer à repasser vient reposer lors des phases inactives de repassage et un butoir à une extrémité du socle comprenant un connecteur électrique, le socle étant bordé par une rampe d'accès descendant en direction de la surface inférieure de la base de recharge et s'étendant sur toute la périphérie du socle non occupée par le butoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer à repasser comporte un extrémité arrière présentant une forme adaptée pour que le fer à repasser ne puisse pas reposer, dans une position sensiblement verticale, en équilibre sur son extrémité arrière. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention, présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un appareil de repassage selon un mode particulier de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'appareil de repassage de la 15 figure 1 avec le fer à repasser déconnecté de la base de recharge ; - la figure 3 est une vue en perspective du fer à repasser de la figure 1 laissant apparaître le thermostat, le boisseau goutte-à-goutte et le clapet d'obturation associé à la gâchette par transparence au travers du boîtier ; - les figures 4A et 4B sont des vues en perspective du dispositif de liaison 20 reliant le boisseau goutte-à-goutte et le bouton de réglage du thermostat lorsque le bouton de réglage du thermostat est respectivement dans une position basse température et haute température. - la figure 5 est une vue en perspective, partiellement arrachée, du fer à repasser de la figure 1 ; 25 - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe longitudinale du fer à repasser de la figure 1 lorsque la gâchette est respectivement relâchée et pressée; - les figures 8 et 9 sont des vues en coupe transversale du fer à repasser selon la ligne VIII-VIII de la figure 5 lorsque la vanne anti-goutte est respectivement dans une position fermée et dans une position ouverte. 30 Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Les figures 1 et 2 représentent un appareil de repassage comportant un fer à repasser 1 sans fil muni d'une semelle de repassage 2 surmontée d'un boîtier 10 équipé d'une poignée de préhension 11, le fer à repasser 1 étant associé à une base de recharge 100 comportant une surface inférieure destinée à reposer sur une table de travail, telle une table à repasser, et comprenant un cordon d'alimentation 101, représenté uniquement à la figure 2, permettant son raccordement électrique à un réseau domestique.
La base de recharge 100 comporte un socle 102 de forme allongée sur lequel la semelle 2 du fer à repasser vient reposer lors des phases inactives de repassage et un butoir 103 équipé d'un connecteur électrique 104 venant s'accoupler avec une fiche électrique de forme complémentaire, non visible sur les figures, portée par une extrémité arrière arrondie du fer à repasser 1 lorsque le fer à repasser 1 repose sur le socle 102. De manière avantageuse, la base de recharge 100 comporte une bride de fixation 105 permettant son immobilisation sur un support et le socle 102 est bordé par des rampes d'accès s'étendant sur toute la périphérie du socle non occupée par le butoir 103, le socle 102 comprenant une surface supérieure bombée recevant un bossage 106 disposé à l'avant du socle ainsi que deux rouleaux 107 disposés à proximité du butoir 103, le bossage 106 et les deux rouleaux 107 constituant trois points d'appui sur lesquels la semelle 2 vient reposer lorsque le fer à repasser 1 est amené sur le socle 102 pour son rechargement.
Conformément aux figures 3 et 5, la semelle 2 du fer à repasser est accolée à un corps chauffant 3 comprenant une fonderie en alliage d'aluminium surmontée d'un couvercle de fermeture 30 en métal, le corps chauffant 3 renfermant une résistance électrique 31 d'une puissance d'au moins 1400 W, et préférentiellement de l'ordre de 2000 W, constituée par un élément chauffant tubulaire. Le corps chauffant 3 du fer à repasser présente avantageusement une masse d'aluminium supérieure à 550 g, et préférentiellement de l'ordre 600 g, pour un poids total du fer à repasser de l'ordre de 1500g, afin d'offrir une importante capacité de stockage d'énergie. Comme on peut le voir sur la figure 3, le corps chauffant 3 est surmonté d'un thermostat 4 qui est associé à un bouton de réglage 40 rotatif accessible sur le boîtier 10 du fer, ce bouton de réglage 40 étant disposé sous la poignée de préhension 11 et permettant à l'utilisateur de choisir une température de consigne pour la semelle 2. Le bouton de réglage 40 du thermostat est avantageusement relié par un bras de liaison 41 à un boisseau goutte-à-goutte 5 traversant un orifice du couvercle de fermeture pour déboucher dans une chambre de vaporisation 32 pour la production de vapeur intégrée dans le corps chauffant 3, visible notamment sur les figures 5 et 6, le boisseau goutte-à goutte 5 comportant classiquement une tige 50 pouvant se déplacer axialement à l'intérieur d'un manchon de guidage 12 intégré au boîtier 10 et comprenant une extrémité inférieure munie d'une rainure 51 assurant un débit d'eau pouvant traverser le boisseau goutte-à-goutte 5 calibré en fonction du degré d'enfoncement de la tige 50 dans un joint d'ajutage 52 monté sur l'orifice du couvercle de fermeture 30. Conformément aux figures 4A et 4B, le bras de liaison 41 comporte un corps en forme de L monté pivotant sur un bâti 42 solidaire du boîtier 10, le bras de liaison 41 présentant une première extrémité reliée à la tige 50 du boisseau goutte-à-goutte par deux branches s'étendant de part et d'autre de la tige 50, chaque branche comportant un trou oblong 41A dans lequel est engagée l'extrémité d'un axe de liaison 53 porté par la tige 50 de sorte que le pivotement du bras de liaison 41 sur le bâti 42 provoque le déplacement de la tige 50 axialement au joint d'ajutage 52. Le bras de liaison 41 comporte également une seconde extrémité comprenant un doigt d'actionnement 43 venant reposer sur une piste hélicoïdale 44 portée par une pièce 45 solidaire en rotation du bouton de réglage 40 par un train d'engrenages, la forme de la piste hélicoïdale 44 étant adaptée pour que la rotation du bouton de réglage 40, et donc de la pièce 45, provoque le pivotement du bras de liaison 41 et le déplacement axial de la tige 50 du boisseau goutte-à-goutte 5.
A titre d'exemple, la figure 4A représente le bouton de réglage 40 du thermostat pour une température de consigne de la semelle 2 de l'ordre de 105°C, la tige du boisseau goutte-à-goutte occupant alors une position basse, également illustrée sur la figure 6, permettant d'obtenir un débit d'eau traversant le boisseau goutte-à-goutte de l'ordre de 5 g/min. La figure 4B représente quant à elle le bouton de réglage 40 du thermostat pour une température de consigne de la semelle 2 de l'ordre de 250°C, la tige 50 du boisseau goutte-à-goutte occupant alors une position haute, également illustrée sur la figure 7, permettant d'obtenir un débit d'eau maximum, fer en l'air, de l'ordre de 35 g/min. Bien entendu, le bouton de réglage 40 du thermostat peut également occuper des positions intermédiaires entre ces deux positions extrêmes, la position de la tige 50 du boisseau goutte-à-goutte 5 s'adaptant alors automatiquement pour fournir un débit d'eau de l'ordre de 15 g/min lorsque la température de consigne de la semelle 2 est de l'ordre de 140°C et un débit d'eau de l'ordre de 25 g/min lorsque la température de consigne de la semelle 2 est de l'ordre de 200°C. Conformément aux figures 5 à 7, la vapeur produite par la chambre de vaporisation 32 est diffusée, de manière connue en soi, par un circuit de distribution de vapeur débouchant sur des trous 20 de sortie de vapeur ménagés dans la semelle 2 et le boîtier 10 du fer à repasser comporte un réservoir 13 d'eau communiquant avec la chambre de vaporisation 32 au travers d'un circuit d'alimentation comprenant le boisseau goutte-à-goutte 5 à l'une de ses extrémités, le réservoir 13 étant équipé d'un orifice de remplissage fermé par une trappe 14 rotative disposée sur la face avant du fer.
Plus particulièrement selon l'invention, le circuit d'alimentation de la chambre de vaporisation 32 comporte un clapet obturateur 6 commandé par une gâchette 60 qui est ramenée automatiquement dans une position de repos par un ressort de rappel 61, la gâchette 60 étant avantageusement située sous la poignée 11 du fer à repasser de manière à être facilement actionnable au moyen de l'index de la main. Le clapet obturateur 6 est disposé, sur le circuit d'alimentation de la chambre de vaporisation 32, en amont du boisseau goutte-à-goutte 5 et comporte une tige d'actionnement 62 comprenant une extrémité inférieure équipée d'un joint d'étanchéité 63 qui est ramené par un ressort de rappel 64 dans une position fermée, illustrée sur la figure 6, dans laquelle une lèvre du joint d'étanchéité 63 vient en appui sur un siège 15 bordant un orifice de passage 15A du circuit d'alimentation de sorte que la circulation d'eau au travers du circuit d'alimentation de la chambre de vaporisation 32 est interrompue. La tige d'actionnement 62 du clapet obturateur 6 comporte une extrémité supérieure reliée par un axe 65 à une extrémité de la gâchette 60, cette dernière comportant un corps monté pivotant autour d'un axe 16 porté par la poignée de préhension 11 de manière à ce qu'un actionnement de la gâchette 60 provoque un déplacement vers le bas de la tige d'actionnement 62, à l'encontre de son ressort de rappel 64, et le déplacement du clapet obturateur 6 dans une position ouverte, illustrée sur la figure 7, dans laquelle le joint d'étanchéité 63 se trouve écarté du siège 15 bordant l'orifice de passage permettant ainsi l'écoulement de l'eau en provenance du réservoir 13 au travers de l'orifice de passage 15A, le relâchement de la gâchette 60 s'accompagnant du retour automatique de la gâchette 60 en position de repos et la fermeture du clapet obturateur 6. De manière préférentielle, le circuit d'alimentation comporte également une vanne anti-goutte 7, visible sur la figure 8, disposée dans le fond du réservoir 13 au départ du circuit d'alimentation, la vanne anti-goutte 7 étant ramenée par un ressort de rappel 70 dans une position fermée, illustrée sur la figure 8, dans laquelle l'extrémité supérieure de la vanne anti-goutte 7 ferme un orifice de passage 13A et empêche l'écoulement de l'eau du réservoir 13 vers une première portion 13B du circuit d'alimentation s'étendant entre le réservoir 13 et le clapet obturateur 6. Conformément à la figure 9, la vanne anti-goutte 7 peut être déplacée vers une position ouverte par un pion 71 disposé sous la vanne anti-goutte 7, le pion 71 étant monté coulissant au travers d'un écran thermique 17 séparant le corps chauffant 3 du réservoir 13 et étant lui-même déplacé par un élément thermiquement déformable constitué par un bilame 72 porté par le corps chauffant 3, le bilame 72 étant dimensionné pour se déformer et assurer l'ouverture de la vanne anti-goutte 7 lorsque la température de la chambre de vaporisation 32 est suffisante pour produire de la vapeur, c'est-à-dire est supérieure à 100°C. De manière préférentielle, la première portion 13B du circuit d'alimentation comporte une bifurcation 13C dans laquelle vient puiser une première pompe 8 manuelle permettant la génération d'un surplus de vapeur, la première portion 13B du circuit d'alimentation étant mise à l'air par un évent afin de faciliter le pompage, l'évent étant avantageusement constitué par les différents jeux existants au niveau des organes assurant le guidage en translation de la tige d'actionnement 62 dans le boîtier 10. La première pompe 8 peut être actionnée au moyen d'un premier bouton 80 disposé sur la partie supérieure avant de la poignée de préhension 11 et permet d'envoyer de l'eau dans une canalisation 81, visible en partie sur les figures 5 et 6, qui débouche dans une chambre de vaporisation secondaire 33 intégrée dans le corps chauffant 3 à proximité immédiate de la résistance électrique 31, la chambre de vaporisation secondaire 33 communiquant, de manière connue en soi, avec un nombre restreint de trous 20 de sortie de vapeur disposés à l'avant de la semelle. Le fer à repasser comporte également une deuxième pompe manuelle 9 comportant un conduit d'admission 91, visible sur la figure 9, débouchant directement dans le réservoir 13, cette deuxième pompe 9 pouvant être actionnée au moyen d'un second bouton 90 disposé à côté du premier bouton 80 et étant reliée par une canalisation, non visible sur les figures, à une buse de pulvérisation 92, visible sur les figures 5 et 6, disposée sur la face avant du fer à repasser 1. Le fonctionnement de l'appareil de repassage ainsi réalisé va maintenant être décrit. Lorsque l'utilisateur souhaite effectuer une séance de repassage, il remplit le réservoir 13 d'eau et branche le cordon d'alimentation 101 de la base de recharge 100 sur le réseau électrique domestique en laissant le fer à repasser 1 connecté à la base de recharge 100. La résistance 31 du corps chauffant 3 est alors alimentée électriquement par le connecteur électrique de la base de recharge 100 et le corps chauffant 3 monte rapidement en température grâce à la puissance importante de la résistance électrique 31. Lorsque la température de la semelle 2 atteint la température de consigne sélectionnée au moyen du bouton de réglage 40, le thermostat 4 s'ouvre et un voyant lumineux s'allume sur le fer à repasser pour indiquer à l'utilisateur que la semelle 2 est à la température de consigne et que le fer à repasser 1 est prêt à être utilisé. Si l'utilisateur souhaite repasser avec de la vapeur, il lui suffit de presser sur la gâchette 60 de manière à déplacer le clapet obturateur 6 vers la position ouverte, illustrée sur la figure 7, de manière à ce que l'eau en provenance du réservoir 13 se trouvant dans la première portion 13B du circuit d'alimentation puisse s'écouler dans une deuxième portion 13D du circuit d'alimentation s'étendant entre le clapet obturateur 6 et le boisseau goutte-à-goutte 5, l'eau de la deuxième portion 13D s'écoulant dans la chambre de vaporisation 32 avec un débit défini par la position du boisseau goutte-à-goutte 5, c'est-à-dire déterminé automatiquement par la position du bouton de réglage 40 du thermostat 4 afin d'être en adéquation avec la température de consigne de la semelle 2. Lorsque l'utilisateur relâche la gâchette 60, par exemple pour repositionner le linge ou lorsque le fer à repasser 1 est disposé sur sa base de recharge 100, la gâchette 60 et le clapet obturateur 6 retournent automatiquement en position fermée sous l'effet combiné des ressorts de rappel 61, 64 de la gâchette 60 et de la tige d'actionnement 62 de sorte que l'eau ne peut plus s'écouler au travers de l'orifice de passage 15A, la deuxième portion 13D du circuit d'alimentation n'étant alors plus alimentée en eau par le réservoir 13. Il s'ensuit une interruption de la production de vapeur par la chambre de vaporisation 32, cette dernière n'étant plus alimentée en eau par le circuit d'alimentation. Afin d'obtenir une interruption de la vapeur qui soit sensiblement simultanée avec le relâchement de la gâchette 60, la deuxième portion 13D du circuit d'alimentation de la chambre de vaporisation 32 est préférentiellement rendue étanche à l'air en disposant un joint d'étanchéité 54 entre la tige 50 du boisseau goutte-à-goutte et le manchon de guidage 12 de manière à ce que l'écoulement de l'eau stockée dans la deuxième portion 13D du circuit d'alimentation s'interrompt immédiatement à la fermeture du clapet obturateur 6. Si l'utilisateur souhaite obtenir un surplus de vapeur momentané, par exemple pour la réalisation de travaux difficiles, il lui suffit d'actionner la première pompe 8 en appuyant sur le bouton 80 de manière à ce qu'une quantité d'eau prédéterminée, de l'ordre de quelques millilitres, soit envoyée dans la chambre de vaporisation secondaire 33 afin d'obtenir une émission de vapeur supplémentaire, cette vapeur se diffusant au travers d'un nombre restreint de trous 20 de sortie de vapeur situés à l'avant de la semelle 2. Un spray d'eau est également à la disposition de l'utilisateur pour humidifier le linge, ce spray pouvant être obtenu à tout moment au travers de la buse 92 en actionnant manuellement la deuxième pompe 9 en pressant sur le bouton 90. Lorsque l'utilisateur effectue une séance de repassage relativement longue, supérieure à une minute, avec un fort débit de vapeur sans reposer le fer à repasser 1 sur sa base de recharge 100, la température du corps chauffant 3 va progressivement chuter jusqu'à ce que la température de la chambre de vaporisation 32 ne permette plus la production de vapeur. Dans ce cas, peu de temps avant d'atteindre cette température limite ne permettant plus la vaporisation, le bilame 72 va se déformer et entrainer la fermeture de la vanne anti-goutte 7, ainsi que cela est illustré sur la figure 8, de sorte que seule la faible quantité d'eau présente dans les première portion 13B et seconde portion 13D du circuit d'alimentation pourra s'écouler dans la chambre de vaporisation 32 empêchant ainsi que des gouttes d'eau ne s'écoulent par les trous 20 de sortie de la semelle. De plus, la fermeture de la vanne anti-goutte 7 empêche également qu'une importante quantité d'eau ne soit envoyée vers la chambre de vaporisation secondaire 33 pour la production de survapeur si l'utilisateur actionne plusieurs fois le bouton 80 étant donné que seule la faible quantité d'eau éventuellement présente dans la première portion 13B du circuit d'alimentation peut être pompée. Bien entendu, le fer à repasser pourra également comporter, en complément des solutions mécaniques décrites ci-dessus, des indicateurs visuels ou sonores, tels par exemple un voyant clignotant, qui seront activés afin d'alerter l'utilisateur sur la nécessité de reposer le fer à repasser 1 sur sa base de recharge 100 lorsque la température du corps chauffant 3 devient insuffisante pour effectuer efficacement les travaux de repassage. L'appareil de repassage ainsi réalisé présente l'avantage de posséder un fer à repasser à vapeur sans fil pouvant produire un fort débit de vapeur, supérieur à 30 g/mn, tout en conservant une bonne autonomie d'utilisation entre les phases de recharge sur la base grâce à la présence de la gâchette qui permet d'augmenter l'autonomie et à la présence d'une masse importante d'aluminium embarquée dans le fer qui permet de stocker une grande quantité d'énergie lors des phases inactives de repassage pendant lesquelles le fer à repasser est disposé sur le socle de la base de recharge. De plus, le fait que le fer à repasser comporte une extrémité arrière arrondie sur laquelle il ne peut reposer verticalement présente l'avantage d'inciter l'utilisateur à reposer le fer à repasser sur sa base de recharge lors de phases inactives de repassage. Enfin, l'appareil de repassage ainsi réalisé présente l'avantage de posséder une bonne ergonomie d'utilisation limitant la fatigue lors des séances de repassage, malgré le poids important du fer à repasser, grâce à la possibilité d'engager et de sortir le fer à repasser sur le socle sans avoir à soulever le fer mais en le faisant simplement glisser de la table à repasser vers l'une quelconque des rampes d'accès du socle par un simple effort de traction sur la poignée, la présence de rampes d'accès suivant différentes directions permettant d'offrir une grande liberté de mouvement lors de l'accostage du fer sur la base de recharge et offrant un grand choix dans l'orientation de la base de recharge sur la planche à repasser. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, la fonderie du corps 30 chauffant pourra être réalisée en magnésium ou dans un alliage comportant de l'aluminium, du cuivre et du magnésium.