FR2943357A1 - Portique routier. - Google Patents

Abstract

Portique routier comportant une poutre horizontale (2) dont une surface supérieure (21 ) constitue une passerelle pouvant être parcourue par un agent d'entretien ; le portique étant caractérisé en ce qu'il comporte des bras (25) adaptés pour porter des appareils (30) de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation, lesdits bras étant fixés de manière pivotante à ladite poutre horizontale pour pouvoir passer d'une première position, dans laquelle ils s'étendent en direction de la route, à une deuxième position de rabattement sur ladite passerelle, et inversement. La passerelle peut comporter des garde-corps (22, 23) de protection dans lesquels des ouvertures (240), fermées par des panneaux ouvrants (24), sont ménagées pour permettre le passage desdits bras (25) de ladite première à ladite deuxième position et inversement. Station de télépéage sans barrières comportant au moins un tel portique.

Description

PORTIQUE ROUTIER L'invention porte sur un portique routier adapté pour porter des appareils de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation. Le portique de l'invention est particulièrement adapté à la réalisation de stations de télépéage sans barrières. Le document EP 0 995 840 décrit un portique routier constitué par deux piliers verticaux portant une poutre horizontale, à laquelle peuvent être fixés des panneaux de signalisation coulissant sur des rails. Les panneaux peuvent être montés ou descendus de ladite poutre horizontale au moyen d'un palan. Le document EP 1 502 999 décrit aussi un portique routier portant des panneaux de signalisation. Dans ce portique, la poutre horizontale contient à son intérieur une passerelle à deux niveaux superposés, pouvant être parcourue par des agents d'entretien. Une surface latérale de la poutre est formée par des panneaux de signalisation constitués de lamelles pivotantes ; des agents d'entretien peuvent faire pivoter ces lamelles depuis la passerelle de manière à modifier le signal affiché par les panneaux. Le document DE 102 44 352 décrit un portique routier, également constitué par deux piliers verticaux et une poutre horizontale, adapté pour porter des appareils de télépéage. Ces appareils sont fixés aux piliers et à la poutre par l'intermédiaire de supports orientables, déplaçables et amovibles. Dans tous les cas, il est relativement complexe d'installer, remplacer ou entretenir les panneaux de signalisation ou les appareils portés par les portiques. Ce problème est rendu encore plus aigu par les exigences de sécurité très strictes qui s'imposent lorsque ces opérations doivent être effectuées sans interrompre la circulation des véhicules sous le portique. Dans ces conditions, toute chute de matériel, même d'une simple vis, peut avoir des conséquences extrêmement graves.

L'invention vise à résoudre cet inconvénient de l'art antérieur en procurant un portique routier adapté pour porter des appareils de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation pouvant être installés, désinstallés, remplacés, vérifiés et/ou entretenus d'une manière simple et sûre. Conformément à l'invention, ce but est atteint grâce à un portique routier comportant une poutre horizontale susceptible de s'étendre au-dessus d'une route dans une direction transversale de cette dernière, ladite poutre comportant une surface supérieure constituant une passerelle pouvant être parcourue par un agent d'entretien ; le portique étant caractérisé en ce qu'il comporte également au moins un bras adapté pour porter un appareil de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation, ledit ou chaque bras étant fixé de manière pivotante à ladite poutre horizontale pour pouvoir passer d'une première position, dans laquelle il s'étend en direction de la route, à une deuxième position de rabattement sur ladite passerelle, et inversement. Avantageusement, un tel portique peut comporter également des garde-corps de protection de ladite passerelle, au moins une ouverture étant ménagée dans lesdits garde-corps pour permettre le passage dudit ou desdits bras de ladite première à ladite deuxième position et inversement. De manière préférentielle, le portique peut comporter également un ou plusieurs panneaux ouvrants pour fermer ladite ou desdites ouvertures ménagées dans lesdits garde-corps. Il est opportun que ladite passerelle et lesdits garde-corps soient adaptés pour empêcher toute chute accidentelle d'objets sur ladite route. Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention : - Ledit ou chaque bras peut comporter un ergot susceptible de coopérer avec un bras de levier rapporté pour permettre son pivotement de ladite première à ladite deuxième position. - En variante, lequel ledit ou chaque brase peut comporter un actionneur pour permettre son pivotement automatique de ladite première 30 à ladite deuxième position et inversement. - Ledit ou chaque bras peut comporter une plateforme orientable disposée à son extrémité distale pour permettre la fixation d'un un appareil de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation. - Le portique peut comporter une pluralité desdits bras fixés à au moins un côté latéral de ladite poutre horizontale. - Plus particulièrement, lesdits bras peuvent porter des appareils de détection et/ou identification de véhicules adaptés pour la réalisation d'une station de télépéage sans barrières. L'invention porte également sur une station de télépéage 10 sans barrières comportant au moins un tel portique. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple et qui représentent, respectivement : La figure 1, une station de télépéage sans barrière 15 comportant deux portiques selon l'invention ; - La figure 2, une vue de détail de la poutre horizontale d'un tel portique ; et - La figure 3, une autre vue de détail de ladite poutre horizontale, depuis l'intérieur de la passerelle. 20 La figure 1 représente une station de télépéage sans barrière constituée par deux portiques P1 et P2 disposés le long d'une route R, ou plus précisément d'une rocade d'entrée ou sortie d'une autoroute. Typiquement, le premier portique P1 est équipé d'appareils laser permettant la détection et la classification des véhicules, tandis que le 25 deuxième portique est équipé d'antennes permettant la communication avec les badges de télépéage ainsi que de caméras permettant la lecture des plaques d'immatriculation desdits véhicules. Chaque portique est constitué essentiellement par deux piliers 11, 12 disposés de part et d'autre de la route R, soutenant une poutre 30 horizontale 2 qui s'étend au-dessus de ladite route, transversalement par rapport à cette dernière.

Comme le montrent les figures 1 et 2, la poutre 2 comporte une surface inférieure 21 suffisamment large et résistante pour supporter le poids d'un ou plusieurs agents d'entretien et constituant ainsi une passerelle, qui est sécurisée par des garde-corps 22 et 23. Une échelle 12, équipée des protections appropriées, est fixée à l'un des piliers (11) pour permettre l'accès à la passerelle. Sur les figures, la référence 20 indique conjointement la surface supérieure 21 de la poutre 2 et les garde-corps 22, 23. La passerelle 21 et les garde-corps 22, 23 doivent de préférence constituer des protections efficaces contre la chute accidentelle d'objets, mêmes de petites dimensions, sur la route R. Par exemple, ces éléments peuvent être constitués par des panneaux massifs ou par des grillages à mailles suffisamment fines. Ce deuxième cas est préférable, notamment pour les garde-corps, afin de minimiser la prise au vent.

Des bras 25 sont fixés à la poutre horizontale 2 pour porter, par l'intermédiaire de plateformes orientable 253 disposées à leur extrémité distale, des appareils 30 qui, comme expliqué plus haut, peuvent être des appareils de télépéage, de surveillance et/ou de signalisation. Plusieurs appareils de types différents peuvent équiper un même portique. Les bras 25 peuvent être prévus d'un seul côté des portiques P1, P2 comme sur les figures ou, plus avantageusement, sur les deux côtés. Dans le mode de réalisation des figures 2 et 3, les bras 25 sont fixés à une partie inférieure d'une surface latérale de la poutre 2, au-dessous des garde-corps. La fixation se fait au moyen d'un joint pivotant 251 présentant un axe horizontal parallèle à la poutre 2. Ainsi, les bras 25 peuvent passer par pivotement autour dudit axe d'une première position, dans laquelle ils s'étendent latéralement et vers le bas en direction de la route, à une deuxième position de rabattement sur la passerelle 21, et inversement. Pour permettre aux bras 25 de se rabattre sur la passerelle 21, des ouvertures verticales 240 sont prévues dans les garde-corps en correspondance desdits bras. En conditions de fonctionnement normal de la station de télépéage, ces ouvertures sont fermées par des panneaux 24 ; au besoin, ces derniers peuvent être enlevés pour dégager les ouvertures 240 correspondantes et permettre le rabattement des bras. Pour des raisons de sécurité, il est préférable de fixer les panneaux 24 à la passerelle par des sangles afin d'éviter leur chute accidentelle sur la chaussée. En variante, on peut utiliser des panneaux coulissants ou pivotants à la manière de volets, qui permettent de dégager les ouvertures 240 sans se désolidariser de la poutre 2. La figure 2 montre une portion de poutre 2 portant trois bras 25, dont deux faisant saillie de ladite poutre en direction de la route et un rabattu sur la passerelle 21 à travers l'ouverture 240 correspondante. Grâce à l'invention, il est extrêmement simple d'intervenir sur un appareil 30 à des fins d'entretien, inspection ou remplacement. Un agent d'entretien monte sur la passerelle 21 par l'échelle 12 et marche jusqu'à l'emplacement du bras portant l'appareil 30 visé. Ensuite, il ouvre le panneau 24 pour dégager l'ouverture 240 et fait pivoter vers lui le bras 25 de manière à l'amener sur la passerelle 21. Pour ce faire, il peut utiliser un bras de levier rapporté 40 (en fait, une simple tige métallique) coopérant avec un ergot 252 prévu à cet effet et faisant saillie du bras 25 dans une direction latérale, comme représenté sur la figure 3. En variante, le bras 25 peut être motorisé.

Une fois le bras rabattu, l'agent d'entretien referme le panneau 24 : cette opération est facultative en principe, mais conseillée pour des raisons de sécurité. De cette manière, le démontage/montage ou l'entretien de l'appareil 30 peut se faire entièrement à l'intérieur de la passerelle fermée sur les côtés 20, en évitant tout risque de chute d'objets (outils, moyens de fixation, parties de l'appareil 30, etc.) sur la route. De plus, l'agent d'entretien peut travailler sur l'appareil 30 d'une manière relativement confortable, et donc rapide et efficace. Une fois l'intervention terminée, l'agent d'entretien ouvre à 30 nouveau le panneau 24, fait pivoter le bras 25 de sa deuxième vers sa première position et referme le volet 24 pour la dernière fois.

Un palan 50 est prévu au niveau d'un pilier 11 du portique pour permettre de monter des appareils 30 à installer, ou pour descendre des appareils préalablement démontés.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Portique routier (P1, P2) comportant une poutre horizontale (2) susceptible de s'étendre au-dessus d'une route (R) dans une direction transversale de cette dernière, ladite poutre comportant une surface supérieure (21) constituant une passerelle pouvant être parcourue par un agent d'entretien ; le portique étant caractérisé en ce qu'il comporte également au moins un bras (25) adapté pour porter un appareil (25) de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation, ledit ou chaque bras étant fixé de manière pivotante à ladite poutre horizontale pour pouvoir passer d'une première position, dans laquelle il s'étend en direction de la route, à une deuxième position de rabattement sur ladite passerelle, et inversement.
2. 2. Portique selon la revendication 1, comportant également des garde-corps (22, 23) de protection de ladite passerelle, au moins une ouverture (240) étant ménagée dans lesdits garde-corps pour permettre le passage dudit ou desdits bras (25) de ladite première à ladite deuxième position et inversement.
3. 3. Portique selon la revendication 2, comportant également un ou plusieurs panneaux ouvrants (24) pour fermer ladite ou desdites 20 ouvertures (240) ménagées dans lesdits garde-corps.
4. 4. Portique selon l'une des revendications 2 ou 3 dans lequel ladite passerelle et lesdits garde-corps sont adaptés pour empêcher toute chute accidentelle d'objets sur ladite route.
5. 5. Portique selon l'une des revendications précédentes, 25 dans lequel ledit ou chaque bras comporte un ergot (252) susceptible de coopérer avec un bras de levier (40) rapporté pour permettre son pivotement de ladite première à ladite deuxième position.
6. 6. Portique selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit ou chaque bras comporte un actionneur pour permettre son 30 pivotement automatique de ladite première à ladite deuxième position et inversement.
7. 7. Portique selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit ou chaque bras comporte une plateforme orientable (253) disposée à son extrémité distale pour permettre la fixation d'un un appareil (30) de surveillance de la circulation, de télépéage ou de signalisation.
8. 8. Portique selon l'une des revendications précédentes, comportant une pluralité desdits bras fixés à au moins un côté latéral de ladite poutre horizontale.
9. 9. Portique selon la revendication 8, dans lequel lesdits bras portent des appareils de détection et/ou identification de véhicules adaptés 10 pour la réalisation d'une station de télépéage sans barrières.
10. 10. Station de télépéage sans barrières comportant au moins un portique selon la revendication 9.