FR2916783A1 - Caisson de boite d'attente et boite d'attente integrant un tel caisson - Google Patents

Abstract

Ce caisson de boîte d'attente pour la mise en place d'armatures de liaison (3, 4) entre deux parties ou deux éléments d'ouvrage en béton est constitué d'un rail métallique (1), dont la face au niveau de laquelle émergent les armatures de liaison (3) devant être incorporées dans la première partie de l'ouvrage en béton est ouverte.Le caisson est obturé aux fins d'étanchéité vis-à-vis de la laitance de béton par une enveloppe (2) en matière plastique thermo rétractable.

Description

CAISSON DE BOITE D'ATTENTE ET BOITE D'ATTENTE INTEGRANT UN TEL CAISSON

DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine de la construction et vise plus particulièrement une nouvelle structure de caisson pour boîte d'attente.

Une boîte d'attente est un dispositif de support pour des armatures de liaison entre deux parties d'un ouvrage réalisés en béton armé, et qui renferme les extrémités repliées des armatures, dont la partie apparente est destinée à être noyée dans le béton de l'un desdits éléments de construction.

ART ANTERIEUR De manière connue, lors de la construction d'un édifice comportant plusieurs éléments en béton armé, notamment murs ou dalles, on positionne sur les extrémités supérieures ou latérales desdits éléments, des armatures métalliques destinées à assurer une liaison mécanique avec les éléments adjacents, et ainsi conférer une cohésion à l'ensemble.

Ces armatures métalliques comportent une partie qui est noyée dans le premier élément, et une seconde partie qui sera noyée dans l'élément adjacent lors de sa réalisation, notamment lors du coulage du béton.

Ces armatures doivent être maintenues en place lors du coulage du béton de réalisation du premier élément, et sont généralement partiellement contenues à l'intérieur d'un dispositif appelé boîte d'attente, constitué d'un caisson qui renferme les extrémités repliées des armatures, tout en laissant apparente la partie des armatures qui sera noyée dans le béton du premier élément.

Après avoir coulé le béton du premier élément, on élimine la boîte d'attente pour faire apparaître les extrémités des armatures qui on été isolées du béton, et on déplie les extrémités repliées desdites armatures, destinées à être noyées à l'intérieur de l'élément adjacent en béton.

De telles boîtes d'attente sont aujourd'hui largement connues. Ainsi, il en existe en bois, en métal, en carton et également en matière plastique.

L'utilisation de caissons réalisés en acier se heurte à un inconvénient majeur. En effet, dès lors que l'on met en oeuvre un tel matériau, celui-ci demeure à l'intérieur du béton de la première partie de l'ouvrage réalisé. Ce faisant, outre le fait que le maintien du caisson au sein de la structure en béton n'apporte aucun résultat positif, on observe fréquemment des coulures si l'enrobage n'a pas été satisfaisant.

La présente invention a pour objectif de surmonter cet inconvénient.

Elle vise également une telle boite d'attente plus aisée à positionner et à maintenir, 10 notamment contre les banches.

EXPOSE DE L'INVENTION Elle a pour objet un caisson de boîte d'attente pour la mise en place d'armatures de liaison entre deux parties d'ouvrage en béton dans lequel le caisson est constitué d'un 15 rail métallique, dont la face au niveau de laquelle émergent les armatures de liaison devant être incorporées dans la première partie de l'ouvrage en béton est ouverte, et dans laquelle le caisson est obturé aux fins d'étanchéité vis-à-vis de la laitance de béton par une enveloppe ou manchon en matière plastique thermo rétractable.

20 Ce faisant, tout d'abord on satisfait à l'exigence première visée par la mise en oeuvre de telles boîtes d'attente, à savoir la protection de la partie des armatures de liaison destinées à être intégrées dans la seconde partie de l'ouvrage en béton lors de la réalisation de la première partie, et parallèlement, la possibilité de retirer le caisson après réalisation de la première partie de l'ouvrage dans la mesure où, en raison de la 25 présence de l'enveloppe en matière plastique, il n'y a pas d'adhérence avec la partie métallique du caisson.

Selon l'invention, la face ouverte du caisson, c'est-à-dire la face au niveau de laquelle émergent les armatures de liaison est munie de rebords latéraux rentrant, c'est-à-dire 30 dirigés vers l'intérieur du caisson, de telle sorte à pouvoir coopérer avec les armatures de liaison et corollairement à les maintenir au sein du caisson selon la position déterminée par l'opérateur.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le fond du rail est percé 35 d'au moins une lumière traversante, afin de permettre l'extraction dudit rail par simple insertion d'un outil classiquement rencontré sur les chantiers de construction et notamment d'un marteau.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le fond du caisson présente une rainure ou gorge, destinée à recevoir une réglette réalisée en un matériau magnétique, propre à favoriser le positionnement dudit caisson contre une banche métallique.

Cette réglette est maintenue dans la rainure au moyen de l'enveloppe ou gaine réalisée en matériau plastique thermorétractable. Son maintien peut également résulter du profil particulier de ladite rainure, par exemple en section en forme de queue d'aronde, la section transversale de ladite réglette étant de forme complémentaire.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'une première forme de réalisation de l'invention. La figure 2 est une représentation schématique en section transversale de la boite d'attente de la figure 1.

La figure 3 est une représentation schématique en perspective d'une seconde forme de réalisation de l'invention. La figure 4 est une représentation schématique en section de la boite d'attente de la figure 3. La figure 5 illustre le fond du caisson conforme à une réalisation avantageuse de 25 l'invention. La figure 6 est une représentation schématique en section d'une autre forme de réalisation de l'invention, mettant en oeuvre une réglette magnétique. La figure 7 est une représentation schématique en section d'une variante de la figure 6. Les figures 8a, 8b, 8c illustrent l'opération d'extraction de la boîte d'attente en mettant 30 en oeuvre la forme particulière de réalisation de la figure 5.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Selon l'invention, le caisson constitutif d'une boîte d'attente comporte 35 fondamentalement un rail 1 réalisé en métal, et notamment en acier laminé à froid (également dénommé acier noir ), ou en acier galvanisé. Ce rail est défini par trois cotés respectivement au fond 8 et deux faces latérales. Ce faisant, il se définit une face ouverte, opposée au fond 8, au niveau de laquelle émergent une partie des armatures métalliques de liaison 3, destinées à être intégrées dans la première partie de l'ouvrage en béton à réaliser.

L'autre partie des armatures de liaison 4 est repliée à l'intérieur du volume défini par le rail 1.

Selon une caractéristique de l'invention, le rail 1 est obturé par un film thermoplastique 2, typiquement réalisé en polyéthylène basse densité. Pour ce faire, une fois le rail 1 l0 réalisé, on manchonne celui-ci dans une gaine plastique et on soumet l'ensemble ainsi réalisé dans un four aux fins d'élever la température pour aboutir à la thermo rétractation de l'enveloppe. Sous l'effet de ce phénomène, le film vient adhérer aux trois faces du rail 1 et se tend sur la face ouverte supérieure.

15 On insère alors manuellement les armatures de liaison 3 préalablement pliées, l'enveloppe plastique étant percée par ces armatures, sans que ce perçage n'excède en diamètre celui desdites armatures ainsi glissées, en raison de la qualité de la matière plastique mise en oeuvre.

20 Les extrémités supérieure et inférieure du caisson d'attente ainsi réalisé sont étanchéifiées par ladite enveloppe, qui est rétractée sur chacun des quatre cotés du caisson.

Ce faisant, on assure l'étanchéité du volume défini par le rail et obturé par l'enveloppe 25 thermoplastique 2 vis-à-vis de la laitance de béton lors de la réalisation de la première partie de l'ouvrage en béton réalisé.

Le film thermoplastique 2 assure un certain maintien des armatures de liaison 3.

30 Afin d'optimiser ce maintien, et selon une forme de réalisation représentée en relation avec les figures 3 et 4, le rail 1 est muni au niveau de sa face ouverte, opposée au fond 8, de rebords rentrants 5 de telle sorte à coopérer avec les parties 3 des armatures de liaison. En raison du caractère relativement élastique de ces armatures de liaison, dont on prévoit un écartement des deux brins qui les constituent légèrement plus important 35 que la distance séparant les deux bords libres respectifs des rebords rentrants 5, on conforte le positionnement selon le gré de l'opérateur ou selon les préconisations du constructeur au sein de la boîte d'attente ainsi définie. 5 En raison de la présence de cette enveloppe thermoplastique 2 venant entourer intégralement le rail 1, on aboutit à un décoffrage facilité desdits caissons. En effet, il n'y a plus d'interaction possible entre le béton et l'acier ou le métal constitutif du caisson. Au surplus, en raison de l'escamotage total du caisson après coulage du premier élément en béton, on évite la présence de corps étranger pour la réalisation du second élément adjacent, et donc pour la reprise du béton, se traduisant par une limitation voire la suppression de toute fissuration subséquente de l'ouvrage ainsi réalisé. 10 Avantageusement et afin de faciliter cette opération de décoffrage, on munit le fond 8 du caisson de lumières traversantes 6 et 7. Ainsi qu'on peut l'observer sur les figures 8a, 8b et 8c, le décoffrage s'effectue par simple insertion, par exemple d'un marteau, au niveau de la lumière supérieure 6. L'opérateur assure une simple traction permettant de 15 libérer le rail 1 du béton 9 et ainsi de laisser accès aux parties repliées 4 des armatures de liaison 3.

La seconde lumière traversante 7 permet de favoriser encore de manière supplémentaire ce décoffrage, dans l'hypothèse où la profondeur du rail induit des forces de frottement 20 supérieure pour pouvoir libérer ledit rail.

Les parties repliées 4 des armatures n'ont plus qu'à être dépliées afin de permettre la réalisation de la seconde partie de l'ouvrage en béton à réaliser.

25 Selon une version avantageuse de l'invention, représentée en relation avec la figure 6, le fond 8 du rail 1 est pourvu d'une rainure ou gorge 10, dirigée vers l'intérieur du volume défini par le rail. Cette rainure ou gorge 10 s'étend avantageusement selon toute la longueur du caisson.

30 Elle est destinée à recevoir une réglette 11, de forme correspondante, réalisée en matériau magnétique, et par exemple en métal magnétique ou en plastique chargé en particules magnétiques.

Selon cette forme de réalisation, la réglette 11 est maintenue dans la rainure 10 par 35 l'enveloppe 2 en matériau thermorétractable.

Selon une autre forme de réalisation de cette variante illustrée au sein de la figure 7, la réglette 11 est insérée par coulissement dans ladite rainure 11, celle-ci présentant une section transversale en queue d'aronde, propre à assurer le maintien de ladite réglette, cette dernière présentant alors une section transversale de forme et de dimensions correspondantes.

En raison de la présence de cette réglette magnétique, la fixation de la boite d'attente contre la banche métallique mise en place pour réaliser le premier élément de l'ouvrage à réaliser s'en trouve grandement facilitée.

En outre, elle permet de s'affranchir du recours à des sabots magnétiques, habituellement mis en oeuvre pour assurer le maintien et le positionnement de telles boites d'attente contre une banche métallique, et empiétant sur la zone de coulage du béton. Corollairement, en raison de l'absence de tels sabots, de dimensions standardisées, il devient possible de mettre en oeuvre des profilés ou rails 1 plus large, et donc des armatures de liaison dont la distance entre les aciers est plus importante. Ce faisant, on peut pour une structure donnée, diminuer le nombre desdites armatures, et partant, le nombre de mises en place de telles boites d'attente, contribuant à un gain de temps significatif, outre à une diminution du coût de réalisation de tels ouvrages en béton.

De plus, cette réglette magnétique confère à la boite d'attente une certaine rigidité, favorisant sa manipulation, et corollairement son positionnement sur ladite banche.

En outre, la réalisation de la rainure 10 au fond du rail 1 définit de part et d'autre de celle-ci deux autres rainures 12 et 13, d'orientation inversée par rapport à la rainure 10. Ces rainures 12 et 13 favorisent le rangement et le maintien de l'extrémité repliée 4 des armatures de liaison, et corollairement permettent là encore de réaliser un gain de temps non négligeable pour la pose et le positionnement des boites d'attente.

On conçoit de fait tout l'intérêt de la présente invention qui permet de manière simple de réaliser des boîtes d'attente en métal sans nécessiter de surcoût important et favorisant le décoffrage de ces boîtes d'attente. 25

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Caisson de boîte d'attente pour la mise en place d'armatures de liaison (3, 4) entre deux parties ou deux éléments d'ouvrage en béton, ledit caisson étant constitué d'un rail métallique (1), dont la face au niveau de laquelle émergent les armatures de liaison (3) devant être incorporées dans la première partie de l'ouvrage en béton est ouverte, caractérisé en ce que le caisson est obturé aux fins d'étanchéité vis-à-vis de la laitance de béton par une enveloppe (2) en matière plastique thermo rétractable.

2. Caisson de boîte d'attente selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière plastique constitutive de l'enveloppe (2) est du polyéthylène basse densité.

3. Caisson de boîte d'attente selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce la face ouverte du caisson, c'est-à-dire la face au niveau de laquelle émergent les armatures de liaison (3) est munie de rebords latéraux rentrant (5), destinés à coopérer avec les armatures de liaison (3) et corollairement à les maintenir au sein du caisson selon la position déterminée par l'opérateur.

4. Caisson de boîte d'attente selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le fond (8) du rail (1) est percé d'au moins une lumière traversante (6, 7), afin de permettre l'extraction dudit rail par simple insertion d'un outil classiquement rencontré sur les chantiers de construction et notamment d'un marteau.

5. Caisson de boite d'attente selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le fond (8) du rail (1) présente une rainure ou gorge (10), destinée à recevoir une réglette (11) réalisée en un matériau magnétique, propre à favoriser le positionnement dudit caisson contre une banche métallique. 30

6. Caisson de boite d'attente selon la revendication 5, caractérisé en ce que la réglette magnétique (11) est maintenue dans la rainure (10) au moyen de l'enveloppe ou gaine (2). 5

7. Caisson de boite d'attente selon la revendication 5, caractérisé en ce que la rainure (10) présente une section transversale en queue d'aronde, et en ce que la section transversale de la réglette magnétique (11) est de forme et de dimensions complémentaires.

8. Caisson de boite d'attente selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la rainure ou gorge (10) définit deux rainures (12, 13), dont l'orientation est inversée par rapport à la rainure (10), et destinées à recevoir la portion repliée (4) des armatures de liaison (3). 10

9. Boite d'attente incluant un caisson selon l'une des revendications 1 à 8.