FR2832349A1 - Installation de preparation et de transport de mortier - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet une installation de préparation et de transport d'un mortier humide à partir d'un mortier sec prêt à l'emploi, spécialement adaptée à la mise en oeuvre de mortiers pour sols ou enduits de façade dans des chantiers de moyenne importance tels que maisons individuelles ou petits immeubles.Selon l'invention, l'installation comprend des moyens (2) de suspension et de vidange, l'un après l'autre, de conteneurs souples (C) remplis de mortier sec prêt à l'emploi, chaque conteneur étant muni d'une gaine de vidange (73) débouchant dans une enceinte de réserve (3) en forme de trémie, associée à un dispositif d'extraction (4) comprenant des moyens (42, 43) de convoyage, avec un débit contrôlé, du mortier sec vers un dispositif de gâchage (5) dans lequel est introduite une quantité dosée d'eau avec, éventuellement, un colorant, le mortier humide tant transporté jusqu'au lieu d'utilisation par un dispositif de pompage (6).Tous ces moyens sont avantageusement regroupés sur un chariot facilement déplaçable et d'encombrement réduit.

Description

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L'invention a pour objet une installation de préparation et de transport d'un mortier humide à partir d'un mortier sec prêt à l'emploi.

L'invention est spécialement adaptée à la mise en oeuvre d'enduits de façade mais peut aussi servir à la réalisation de sols, murs, plafonds ou dalles, en intérieur ou extérieur.

Après la construction du gros oeuvre d'un bâtiment, il est nécessaire de mettre en oeuvre une certaine quantité de mortier hydraulique pour réaliser des enduits de façade, de mur intérieur ou de plafond ou bien des chapes de sol.

Pour les chantiers de faible importance, le maçon utilise la technique ancienne qui consiste à préparer tout d'abord une masse de mortier sec par mélange d'un sable ayant la granulométrie voulue avec du ciment et de lui ajouter de l'eau au fur et à mesure des besoins.

Plus récemment, on a proposé sur le marché des mortiers hydrauliques prêts à l'emploi qui peuvent être livrés en sacs sur le chantier.

En outre, on dispose de machines compactes de projection comportant une trémie dans laquelle sont déversés, l'un après l'autre les sacs de mortier prêt à l'emploi, un dispositif de malaxage du mortier sec avec de l'eau dont l'opérateur règle le débit et un dispositif de pompage du produit vers une lance de projection. L'utilisation de mortier prêt à l'emploi permet d'assurer la régularité de la composition, l'opérateur ayant seulement à régler le débit d'eau et le débit de pompage. Cependant, de telles machines sont assez coûteuses et relativement peu productives du fait que les sacs doivent être manutentionnés et ouverts manuellement l'un après l'autre, le maçon disposant, à proximité de la machine de projection, d'un stock de sacs qui doit être réapprovisionné constamment.

Un progrès a été fait dans les dernières années par la réalisation de silos métalliques transportables ayant une grande contenance, qui peuvent être posés sur le sol et qui débouchent, à leur base, dans un système de malaxage et de pompage du mortier, alimenté par gravité. Cette mécanisation de l'alimentation permet d'accroître considérablement la productivité du chantier puisqu'il n'y a plus à manutentionner de nombreux sacs jusqu'à la machine de projection et à les ouvrir l'un après l'autre.

Toutefois, de tels silos sont assez onéreux et nécessitent, pour avoir une alimentation aussi régulière que possible, l'utilisation d'engins lourds de

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levage et de manutention ainsi que des moyens d'extraction et de transport assurant un dosage continu et régulier en mortier sec.

De ce fait, une telle alimentation par silos n'est rentable que pour des chantier d'assez grande importance nécessitant, par exemple, l'utilisation de 20 à 25 tonnes par jour de mortier.

Un autre problème réside dans le fait qu'il est souvent demandé de réaliser des enduits de façade colorés dans la masse. Pour cela, on peut réaliser en usine une pré-coloration du mortier sec en mélangeant un additif ou un pigment colorant aux constituants, en particulier, dans le cas où l'on utilise un mortier prêt à l'emploi. On livre alors sur le chantier des sacs correspondant à la couleur demandée mais, lorsque l'on doit réaliser plusieurs teintes, il faut prévoir le nombre de sacs nécessaires pour chacune avec le risque de retarder le travail si le nombre de sacs commandés n'est pas suffisant ou bien, inversement, d'avoir des sacs inutilisés.

Cependant, on ne peut pas utiliser un mortier pré-coloré lorsqu'il est alimenté à partir de silos et, dans ce cas, il est préférable d'ajouter un produit colorant à l'eau de gâchage introduite dans la machine de projection. Il est difficile, cependant, de garantir la régularité de la teinte obtenue.

D'autre part, les chantiers sont parfois difficiles d'accès et, souvent, ne sont pas encore reliés aux réseaux d'alimentation en puissance électrique et en eau sous pression. Même sur les chantiers assez importants, les puissances disponibles sont souvent insuffisantes.

L'invention a pour objet de résoudre de tels problèmes en proposant une installation qui permet d'alimenter de façon régulière et économique un chantier de moyenne importance et, le cas échéant, de réaliser une coloration sur site du mortier en contrôlant avec précision les proportions des constituants de façon à obtenir une grande régularité de la teinte obtenue.

Conformément à l'invention, une telle installation comprend : - des moyens de prise en charge, de suspension et de vidange, l'un après l'autre, de conteneurs souples remplis de mortier sec prêt à l'emploi, constitués chacun d'une enveloppe en forme de gros sac, ayant une partie supérieure munie d'un organe de suspension et une partie inférieure munie d'un orifice de vidange prolongé par une gaine allongée munie d'un moyen de fermeture amovible,

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- une enceinte de réserve, comprenant une partie inférieure en forme de trémie convergeant vers un orifice d'évacuation et une partie supérieure fermée par un couvercle muni d'un orifice sur lequel est branchée, de façon amovible, la gaine de vidange du conteneur, ladite enceinte déterminant un volume de réserve de mortier sec, - un dispositif de vidange de l'enceinte de réserve comprenant un moyen d'extraction branché sur l'orifice d'évacuation de la trémie et associé à un moyen de convoyage, avec un débit contrôlé, du mortier sec extrait de la trémie, - un dispositif de gâchage comprenant au moins une section de réception dans laquelle débouche le moyen de convoyage du mortier sec et une section de malaxage associée à des moyens d'introduction d'une quantité dosée d'eau pour le gâchage du mortier, - un dispositif de pompage recevant le mortier humide réalisé dans la section de malaxage pour l'alimentation sous pression d'une conduite de transport du mortier humide débouchant sur le lieu d'utilisation.

De façon avantageuse, l'installation comprend des moyens d'incorporation dans le mortier humide, d'une proportion dosée de colorant ou d'adjuvant introduite de préférence, dans l'eau de gâchage.

D'autre part, un système d'asservissement permet de contrôler l'enchaînement de l'ensemble des opérations afin de produire un débit contrôlé de mortier humide ayant une composition déterminée.

Dans un mode de réalisation préférentiel adapté spécialement aux chantiers de moyenne importance telles que maisons individuelles ou petits immeubles, les moyens de prise en charge des conteneurs souples l'enceinte de réserve, le dispositif de vidange, le dispositif de gâchage et le dispositif de pompage sont regroupés sur une aire de stockage des conteneurs souples, le dispositif de pompage étant relié au lieu d'utilisation par une conduite de transport du mortier humide.

De façon particulièrement avantageuse, tous ces moyens peuvent être regroupés sur un chariot mobile déplaçable sur l'aire de stockage devant au moins une rangée de conteneurs souples. D'autre part, ce chariot peut porter un système autonome de commande du fonctionnement des moyens de prise en charge des conteneurs et des dispositifs de vidange, de gâchage et de pompage, qui sont tous actionnés par des moteurs

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hydrauliques alimentés par une centrale hydraulique entraînée par un moteur thermique, l'ensemble étant porté par le chariot mobile. On dispose ainsi d'un dispositif mobile qui peut être amené à proximité immédiate du lieu d'utilisation et peut fonctionner de manière autonome, continue et sans apport d'énergie électrique en assurant la qualité et la régularité de la pâte de mortier et d'enduit sans risque de rupture d'approvisionnement.

Pour cela, les différents moyens et dispositifs sont spécialement prévus pour être regroupés sur un chariot de dimensions relativement réduites. En particulier, les moyens de prise en charge des conteneurs comprennent avantageusement une grue de levage, de préférence hydraulique, avec une flèche orientable montée sur un pied fixé sur une partie centrale d'un chariot mobile. L'enceinte de réserve est placée sur une partie latérale du chariot, à côté dudit pied, la flèche de la grue portant un crochet de suspension déplaçable radialement par rapport à un axe vertical de rotation de la flèche, entre une position externe de prise en charge des conteneurs sur une aire de stockage, et une position interne de suspension d'un conteneur au-dessus de l'enceinte de réserve.

Pour assurer la vidange régulière d'un conteneur, ce dernier est suspendu aux moyens prise en charge avec sa gaine de vidange branchée sur le couvercle de l'enceinte de réserve de façon que le mortier sec forme, entre le conteneur et l'enceinte de réserve, une masse continue qui s'écoule dans la trémie de l'enceinte de réserve et est évacuée par le moyen d'extraction, l'écoulement s'arrêtant de lui même en cas de remplissage complet de l'enceinte de réserve.

De préférence, l'organe de suspension du conteneur est relié à la flèche de la grue par un organe élastique taré, par exemple à ressort, qui permet de compenser la déformation du conteneur souple lors de sa vidange.

Selon une autre caractéristique préférentielle facilitant le regroupement des dispositifs sur un chariot, le dispositif de gâchage comprend une enceinte tubulaire comportant deux chambres successives, respectivement de réception et de malaxage, entre lesquelles débouche un circuit d'alimentation en eau avec un débit réglable, ladite enceinte étant associée à un moyen de convoyage avec malaxage du mortier entre une extrémité d'entrée du mortier sec et une extrémité de sortie qui débouche

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dans une chambre de réserve du mortier humide sur laquelle est branché le dispositif de pompage.

Avantageusement, la chambre de réserve est reliée à l'extrémité de sortie de la chambre de malaxage par une conduite à axe vertical et l'ensemble de la chambre de réserve et du dispositif de pompage est monté rotatif autour dudit axe de la conduite de liaison, un joint d'étanchéité rotatif étant ménagé entre ladite conduite et l'extrémité de sortie de l'enceinte.

Pour assurer la régularité du débit d'extraction, le dispositif de vidange comprend avantageusement une gaine allongée à l'intérieur de laquelle est enfilée une vis de transport sans arbre, constituée d'un ruban plat enroulé en hélice autour d'un espace axial vide et un moyen d'entraînement en rotation de la vis à une vitesse variable déterminant un débit réglable de convoyage de mortier, ladite gaine allongée étant inclinée entre deux extrémités placées à des niveaux différents, respectivement une extrémité inférieure munie d'une boîte de réception branchée sur l'orifice d'évacuation de la trémie de réserve et une boîte d'évacuation débouchant dans la section de réception du dispositif de gâchage.

Dans un autre mode de réalisation, adapté aux chantiers plus importants tels que des immeubles à plusieurs étages, l'installation comprend au moins deux châssis placés côte à côte et comportant chacun des moyens de suspension d'un conteneur souple et une enceinte de réserve munie d'une trémie convergeant vers un orifice d'évacuation, une conduite d'extraction passant au-dessous desdits châssis et comportant, au niveau de chacun d'eux, un orifice d'entrée relié à l'orifice d'évacuation de la trémie correspondante et ayant une extrémité d'entrée d'air sous pression et une extrémité de sortie d'un mélange de mortier sec et d'air, reliée à une conduite de transport pneumatique avec débit contrôlé dudit mélange jusqu'à une station de gâchage placée à proximité du lieu d'utilisation et comprenant un dispositif de gâchage recevant des débits contrôlés de mortier sec et d'eau pour la réalisation d'un mortier humide et un dispositif de pompage qui est relié à une conduite de transport sous pression du mortier humide débouchant sur le lieu d'utilisation.

De préférence, le dispositif de gâchage est constitué d'une enceinte en forme de trémie allongée ayant une partie supérieure élargie de réception du mortier sec alimentée par la conduite de transport pneumatique et

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prolongée vers le bas par deux parois latérales convergeant vers une partie inférieure étroite munie d'un organe de malaxage et de convoyage du mortier vers un orifice de sortie débouchant dans un dispositif de pompage et dans laquelle débouche un circuit d'alimentation en eau avec un débit réglable.

Pour la réalisation d'enduit sur un immeuble à plusieurs étages, l'installation comprend avantageusement plusieurs stations intermédiaires placées respectivement à proximité de plusieurs lieux d'utilisation et comportant chacune un dispositif de gâchage et un dispositif de pompage, la conduite de transport pneumatique du mortier sec se divisant en plusieurs branches qui débouchent chacune dans le dispositif de gâchage d'une station intermédiaire.

L'invention couvre également d'autres caractéristiques avantageuses qui apparaîtront au cours de la description suivante de certains modes de réalisation donnés à titre d'exemple et représenté sur les dessins annexés.

La figure 1 montre schématiquement l'ensemble d'une installation selon l'invention montée sur un chariot mobile.

La figure 2 est une vue de côté du chariot mobile.

La figure 3 est une vue de dessus du chariot, la grue étant enlevée.

La figure 4 est une vue de détail, à échelle agrandie, d'un organe de suspension des conteneurs.

La figure 5 est une vue d'ensemble schématique d'une installation selon un second mode de réalisation.

La figure 6 montre schématiquement les moyens de vidange et de transport du mortier sec.

La figure 7 est une vue schématique, en coupe longitudinale, d'un dispositif de gâchage et de pompage.

La figure 8 est une vue schématique, en coupe transversale, du dispositif de gâchage.

Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un mode de réalisation préférentiel de l'invention, appliqué à un chantier de faible ou moyenne importance telle que la construction d'une maison individuelle A.

Auparavant, comme on l'a indiqué plus haut, les enduits étaient réalisés par le maçon, soit manuellement, soit en utilisant une petite bétonnière qui devait être vidée et nettoyée à la fin de chaque journée de

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travail. De ce fait, les caractéristiques du mortier et, par conséquent, son aspect extérieur, pouvaient varier légèrement d'un jour à l'autre.

Plus récemment, il a été proposé de livrer sur un chantier des sacs de mortier sec prêt à l'emploi ayant une composition déterminée et pouvant, notamment, comporter un produit colorant, de façon à réaliser un mortier coloré dans la masse. On obtient ainsi une meilleure uniformité de l'aspect extérieur de l'enduit. Cependant, pour réaliser une façade, il faut manipuler de nombreux sacs de 30 kg et, en outre, disposer d'un stock réapprovisionné en permanence.

D'autre part, pour faciliter la mise en place du mortier, on peut utiliser une lance de projection alimentée sous pression par une pompe associée à un dispositif de gâchage en continu qui peut être alimenté par des sacs de 30 kg, comme une bétonnière classique.

Certes, depuis un certains temps, les matériaux solides non cohérents tels que du sable, du gravier ou, même, un mortier prêt à l'emploi, peuvent être livrés en conteneurs souples appelés souvent big bags , contenant, par exemple, de une à deux tonnes de produit. Cependant, de tels conteneurs ne peuvent évidemment pas être manutentionnés à la main et il faut donc disposer sur place de moyens de levage et de vidange. Jusqu'à présent, il n'avait pas semblé rentable de prévoir de tels moyens sur un chantier de faible ou moyenne importance tel qu'une maison individuelle ou un petit immeuble et c'est pourquoi on employait les méthodes habituelles en réalisant le mortier sur place ou en utilisant un mortier prêt à l'emploi livré en sacs de 30 kg.

L'invention permet d'améliorer considérablement la productivité de tels chantiers grâce à une installation nouvelle, spécialement adaptée à l'utilisation de conteneurs souples du type big bag .

Une telle installation comprend essentiellement un chariot mobile B ayant un châssis 1 sur lequel sont regroupés, de façon judicieuse, tous les moyens nécessaires, à savoir un moyen 2 de prise en charge d'un conteneur C qui se déverse dans une enceinte de réserve 3, un dispositif 4 de vidange de la trémie 3 avec un débit contrôlé, un dispositif de gâchage 5 et un dispositif de pompage 6 associé à des moyens tels qu'une lance de projection D, pour l'application du mortier humide par un opérateur, par exemple sur la façade d'une maison A.

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Comme le montrent plus en détail les figures 2 et 3, ce chariot mobile comprend essentiellement un châssis 1 formant une plateforme horizontale de forme sensiblement rectangulaire et reposant sur le sol par deux essieux, respectivement un essieu arrière 11 qui supporte l'essentiel de la charge et un essieu avant directeur 12 qui est articulé autour d'un axe vertical et peut être orienté par un timon 13. En service, le châssis 1 est avantageusement maintenu par des béquilles 14 de niveau réglable, qui sont relevées lors des déplacements du chariot.

Grâce à la mobilité du chariot B, une telle installation regroupant tous les moyens nécessaires à la vidange des conteneurs, au gâchage et au pompage du mortier, peut être amenée sur une aire de stockage S des conteneurs souples, ménagée à proximité immédiate du chantier et sur laquelle les conteneurs C apportés par un camion sont disposés en au moins une rangée.

De tels conteneurs présentent généralement, lorsqu'ils sont pleins, une forme grossièrement carrée, ce qui facilite leur pose l'un à côté de l'autre, sur le sol S, comme le montrent les figures 1 et 3.

Le chariot mobile B amené en remorque sur le site, est donc placé et orienté de façon à pouvoir se déplacer le long de cette rangée de conteneurs.

Chaque conteneur est constitué d'une enveloppe souple 7 en forme de gros sac à section carrée munie, à sa partie supérieure, de moyens de suspension tels que des sangles 71 et dont la partie inférieure forme un fond sensiblement plan 72 muni, dans sa partie centrale, d'un orifice de vidange prolongé par une gaine allongée 73 équipée d'un moyen de fermeture amovible non représenté sur le dessin et qui peut être constitué, simplement, d'un lien pouvant être ouvert à la main.

Sur le chariot B est monté un moyen 2 de levage et de prise en charge des conteneurs, constitué d'une petite grue ayant une flèche horizontale 21 montée rotative, autour d'un axe vertical, à la partie supérieure d'un mât 20 fixé sur un socle 22 encastré dans la partie centrale du châssis 1 du chariot. De préférence, le mât 20 est télescopique et sa longueur peut être réglée par un vérin hydraulique 24 de façon à faire varier le niveau de la flèche 21 entre une position basse F1 indiquée en trait mixte sur la figure 2 et une position haute de levage F2 représentée en trait plein.

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Le flèche 21 porte un crochet de suspension 23 fixé sur un chariot 25 déplaçable horizontalement, par exemple, sous l'action d'une vis sans fin entraînée en rotation par un moteur 26 et s'engageant dans un écrou porté par le chariot 25. L'organe de suspension 23 peut ainsi se déplacer radialement, le long de la flèche 21, entre une position interne 23a et une position externe 23b. Lorsque l'on oriente la flèche, le crochet de suspension placé dans sa position externe 23b décrit donc une trajectoire circulaire T représentée en trait mixte sur la figure 3. Le chariot B est placé le long de la rangée de conteneur C à une assez faible distance de celle-ci, de telle sorte que, dans sa trajectoire T, le crochet de suspension 23 passe au dessus de plusieurs conteneurs adjacents, par exemple, trois conteneurs C dans le cas de la figure 3. Ainsi, pour une même position du chariot B, on peut régler l'orientation de la flèche et la position radiale du crochet 23 de façon à placer celui-ci au dessus de l'un ou l'autre des conteneurs C1 couverts par la trajectoire. Après enlèvement de ces conteneurs, il est possible de remettre le chariot B sur ses roues et de le déplacer longitudinalement afin de couvrir d'autres conteneurs de la rangée.

Ayant ainsi placé le crochet 23 au dessus d'un conteneur et accroché les sangles 71, il est possible de soulever le conteneur puis, par déplacement radial du crochet 23, d'amener celui-ci dans la position interne 23a pour laquelle le conteneur suspendu se trouve à la verticale de l'enceinte de réserve 3, centré sur l'axe 30 de celle-ci.

De préférence, pour éviter l'emploi d'un treuil, le levage des conteneurs est effectué au moyen du vérin 24 de réglage de la hauteur de la flèche 21, qui est d'abord placée en position basse F1 pour amener le crochet 23 au dessus d'un conteneur C de la rangée et accrocher les sangles de suspension 71, puis remontée dans sa position haute F2, en soulevant le conteneur C.

Comme le montre la figure 4 qui est une vue de détail du crochet 23, en coupe transversale selon la ligne l, t de ta figure 2, le crochet 23 est relié au chariot 25 par un organe élastique taré 27 constitué par exemple de tiges coulissantes 26 associées à des ressorts ou des empilements de rondelles
Belleville. Le tarage des ressorts correspond au poids d'un conteneur plein
C. On remonte alors la flèche de la position F1 à la position F2. L'organe élastique 26 s'allonge d'abord d'une longueur correspondant au poids du

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conteneur plein, pour lequel l'organe élastique de suspension 27 a été taré, puis le conteneur est soulevé et amené, par rotation de la flèche, au-dessus de l'enceinte de réserve 3 dans la position 23a représentée sur la figure 2.

L'organe élastique 27 est réglé de façon que le fond 72 du conteneur passe juste au-dessus de l'enceinte de réserve 3.

Le conteneur suspendu est alors relié aux moyens de vidange 3 de la façon qui sera décrite plus loin et la gaine 73 est ouverte. Au fur et à mesure de la vidange, le poids du conteneur C diminue et le crochet 23 remonte vers le haut sous l'action de l'organe de suspension taré 27, en accompagnant le rétrécissement de l'enveloppe 7 du conteneur dont la forme aplatie 7'est indiquée en trait mixte sur la figure 2.

De préférence, l'enceinte de réserve 3 comprend une trémie 31 montée sur une partie latérale 16 du châssis 1 du chariot s'étendant du côté de l'essieu directeur 12 par rapport au mât 20 de la grue 2. La trémie 31 débouche au-dessous dudit châssis 1.

La trémie 31 est centrée sur l'axe longitudinal 10 du châssis 1 du chariot et présente, avantageusement, une forme en tronc de pyramide inversée ayant une base carrée et limité par quatre faces planes qui convergent vers le bas jusqu'à un orifice de sortie 32 en forme de rectangle allongé, placé dans un plan incliné par rapport à l'horizontale. La trémie 31 est, d'autre part, orientée de façon que le plan médian vertical P1 de l'orifice 32 fasse un angle K avec le plan médian vertical P du chariot B.

La base carrée de la trémie 31 est située dans un plan horizontal, légèrement au dessus de la face supérieure du châssis 1 du chariot et est fermée par un couvercle 33 constitué d'une paroi plane au centre de laquelle est ménagé un orifice d'introduction 34 centré sur un axe vertical 10 placé dans le plan médian longitudinal P du chariot.

Cet orifice 34 à un diamètre égal à celui de la gaine 73 de vidange d'un conteneur C, qui peut ainsi pénétrer de façon relativement étanche à l'intérieur de la trémie 31 lorsque le conteneur C, suspendu au crochet 23, est centré sur l'axe 10 de la trémie, dans la position représentée sur la figure 2.

Par ailleurs, la trémie 31 est associée à une ceinture de sécurité constituée, par exemple, d'un tube circulaire 35 fixé par des pattes sur le châssis 1 à une faible distance, par exemple une dizaine de centimètres, au

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dessus du couvercle 33 de la trémie 31 permettant d'accéder en toute sécurité au-dessous du conteneur C.

Le chargement d'un nouveau conteneur s'effectue donc de la façon suivante :
Par rotation de la flèche 21 qui se trouve dans sa position basse F1 et déplacement radial du chariot 25, on amène le crochet 23 au dessus d'un conteneur C1 de la rangée et l'on y accroche les sangles 71.

Au moyen du vérin 24, on soulève alors le conteneur de façon que son fond 72 se trouve un peu au dessus du niveau de la ceinture de sécurité 35, compte tenu de l'allongement des ressorts tarés 27.

On fait ensuite tourner la flèche 21 pour amener le conteneur suspendu dans sa position de vidange centrée sur l'axe 30, le fond 72 du conteneur se trouvant sensiblement au niveau de la ceinture 35 mais sans prendre appui sur celle-ci. Un opérateur protégé par la ceinture 35 contre une chute intempestive, peut alors accéder à la gaine 73 pour introduire manuellement celle-ci dans l'orifice 34 et desserrer le lien de fermeture du conteneur qui est ainsi mis en communication avec la trémie 31.

Le mortier sec contenu dans l'enveloppe 7 du conteneur C se déverse ainsi dans la trémie 31 et est repris par le dispositif de vidange 4 qui comprend une boîte d'extraction 41 branchée sur l'orifice de sortie 32 de la trémie 31 et associée à un dispositif de convoyage 42 constitué d'une gaine tubulaire allongée à l'intérieur de laquelle est enfilée une vis de transport 45 entraînée en rotation, autour de son axe, par un moteur 43.

De préférence, la vis de transport est du type sans arbre comprenant un ruban plat enroulé en hélice autour d'un espace axial vide et ayant une extrémité inférieure qui s'étend au dessous de l'orifice de sortie 32, dans la boîte d'extraction 41 et permet ainsi d'extraire en continu le mortier contenu dans la trémie en l'entraînant dans la gaine allongée 42 jusqu'à une boîte d'évacuation 44 placée à un niveau supérieur, au dessus du châssis 1 du chariot, la gaine allongée 42 étant inclinée vers le haut entre la boîte d'extraction 41 et la boîte d'évacuation 44, de la façon indiquée sur la figure
2.

Cette boîte d'évacuation 44 est munie, sur sa face inférieure, d'un orifice qui est relié au dispositif de gâchage 5 par un adaptateur 45 en forme de trémie.

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Le dispositif de gâchage 5 est spécialement prévu pour la réalisation d'une installation très compacte dont tous les organes peuvent être regroupés sur un châssis de dimensions relativement réduites. En effet, il comprend, essentiellement, une enceinte tubulaire 51 ayant un axe 50 sensiblement perpendiculaire au plan médian longitudinal P du chariot, et placée en travers sur la partie centrale 15 du châssis 1, à côté du socle 22 de la grue 2. L'enceinte tubulaire 51 forme un fourreau limitant deux chambres successives, respectivement une chambre de réception 52 et une chambre de malaxage 53 et muni, à ses deux extrémités opposées, respectivement d'un orifice d'entrée relié par une tubulure 55 à l'adaptateur 45 du dispositif de vidange 4 et débouchant dans la chambre de réception 52 et d'un orifice de sortie de la chambre de malaxage 53, relié par une tubulure 56 à un dispositif de pompage 6.

A l'intérieur du fourreau 51 est enfilé un organe de convoyage avec malaxage, entraîné en rotation par un moteur 57 et comprenant une première partie en forme de vis de convoyage, au niveau de la chambre de réception 52 et une seconde partie munie de pales, au niveau de la chambre de malaxage 53.

Comme on l'a indiqué plus haut, le dispositif de vidange et de convoyage 4 est placé en biais sur le châssis 1 de façon que la boîte d'évacuation 43 prolongée par l'adaptateur 45 puisse être branchée sur la tubulure 55 d'entrée dans le fourreau 51.

Le mortier sec déversé dans la trémie 31 et repris par le dispositif de vidange 4 est ainsi introduit dans la chambre de réception 52 du fourreau 51 et entraîné vers la chambre de malaxage 53 dans laquelle est injectée de l'eau de gâchage. A cet effet, le fourreau 51 est muni, dans sa partie centrale, d'un orifice 54 relié à un circuit non représenté d'alimentation en eau qui est muni de moyens de réglage du débit d'eau à mélanger au mortier, en fonction du débit d'avancement de celui-ci le long du fourreau 51.

On obtient ainsi, à la sortie de la chambre du malaxage 53, un mortier humide ayant la consistance voulue et qui est déversé par la tubulure de sortie 56 dans une chambre de réserve 61 à axe horizontal du dispositif de pompage 6.

De préférence, l'eau de gâchage est alimentée par une pompe reliée à un réservoir monté sur le châssis 1 du chariot de façon à assurer un débit d'eau constant en évitant les variations de pression.

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Le dispositif de pompage 6 comprend essentiellement deux chambres cylindriques coaxiales, respectivement, la chambre de réserve 61 déjà mentionnée et une chambre de mise en pression constituée d'un fourreau tubulaire fixé de façon amovible sur la chambre 61, dans le prolongement de celle-ci, et à l'intérieur duquel est enfilée une vis de convoyage et de compression, entraînée par un moteur 63 et ayant une partie qui s'étend à l'intérieur de la chambre de réserve 61 jusqu'en dessous du débouché de la tubulure 56 de sortie du mortier humide. De façon connue, le fourreau de mise en pression 62, se termine par un convergent 64 sur lequel est branchée une conduite souple 65 munie, à son extrémité opposée, d'une lance de projection du mortier qui peut être de type connu et n'est pas représentée sur la figure.

Avantageusement, l'ensemble de la chambre de réserve 61 et de la chambre de mise en pression 62 est monté rotatif autour de l'axe vertical de la tubulure 56 de façon à permettre l'orientation du dispositif sans interrompre la continuité de son alimentation.

Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, le chariot mobile B porte un système autonome de contrôle du fonctionnement de l'ensemble des moyens monté sur le châssis 1.

De préférence, tous les moyens moteurs, en particulier le moteur 26 de réglage de la position du crochet 23, le moteur 43 d'entraînement du dispositif de vidange 4, le moteur 57 d'entraînement de l'organe de transport et de malaxage du dispositif de gâchage 5 et le moteur 63 d'entraînement de la vis du dispositif de pompage 6 sont des moteurs hydrauliques. De même, le vérin de levage 24, et les béquilles 14 sont actionnés hydrauliquement.

Tous ces moyens sont commandés à partir d'une centrale hydraulique 8 entraînée par un moteur thermique 81, l'ensemble étant placé sur une plateforme 17 ménagée sur la partie latérale arrière du châssis 1, à côté du dispositif de gâchage 5 et à l'opposé de la trémie de réserve 31.

La plateforme 17 porte également un compresseur 82 entraîné par le moteur thermique 81 et relié à un circuit non représenté d'introduction d'air dans le dispositif de pompage 6 pour faciliter le transport sous pression et la projection du mortier humide.

Avantageusement, la plateforme 17 peut également porter un dispositif 84 de type connu permettant l'incorporation de colorant ou

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d'adjuvant dans le mortier humide, de préférence par l'intermédiaire de l'eau de gâchage. Un tel dispositif peut, en particulier, être du type décrit dans la demande internationale publiée sous le n WO 00/05047.

On a ainsi décrit une installation autonome et particulièrement compacte dont tous les organes peuvent être disposés sur un chariot mobile de dimensions réduites que l'on peut amener à proximité immédiate de l'immeuble en construction, le long d'une rangée de big bags qui sont pris en charge l'un après l'autre par la grue 2.

Le conteneur C étant suspendu par le crochet 23 au dessus de la trémie 31, l'opérateur, protégé par la ceinture de sécurité 34, introduit la gaine de vidange 73 dans l'orifice du couvercle 33 et dénoue le lien de fermeture.

Le mortier sec se déverse dans la trémie 31 mais, lorsque celle-ci est remplie complètement jusqu'au couvercle de fermeture 33, le déversement s'arrête de lui même. On peut alors mettre en route le dispositif de vidange 4 qui extrait le mortier de la trémie 31 pour le remonter dans la gaine 42. La quantité de mortier extraite, à chaque instant, par l'orifice de sortie 32 est remplacée par une quantité équivalente venant du conteneur C en passant par l'orifice d'entrée 34. Le dispositif fonctionne donc à trémie pleine en régime normal.

Lorsque le conteneur est vide, le niveau dans la trémie baisse et un détecteur non représenté commande un signal d'alarme pour avertir l'opérateur d'avoir à remplacer le conteneur. Cependant, l'organe d'extraction 41 peut continuer à fonctionner tant qu'il reste du mortier dans la trémie 31. Celle-ci constitue donc un réservoir tampon dont le volume est déterminé en fonction du débit maximal du dispositif de vidange 4 de façon à maintenir l'alimentation du dispositif de vidange 4 pendant le temps nécessaire au remplacement du conteneur C.

Inversement, si le dispositif de vidange 4 est arrêté pour une raison quelconque, le niveau dans la trémie 31 monte et la vidange du conteneur s'arrête d'elle même lorsque la trémie 31 est complètement remplie.

Le diamètre de l'orifice 33 d'entrée dans la trémie 31 ainsi que de la gaine de vidange 73 du conteneur est déterminé de façon à permettre, en toute circonstance, le passage d'un débit suffisant de mortier pour compenser la quantité extraite par l'orifice de sortie 32. Le débit

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d'écoulement du mortier peut être donc contrôlé uniquement par le réglage de la vitesse du moteur 43 du dispositif de vidange 4.

Le mortier sec ainsi extrait de la trémie 31 est convoyé jusqu'à la boîte d'évacuation 43 et déversé dans le dispôsitif de gâchage 5.

Le débit d'extraction de la poudre, contrôlé par le moteur 43, est réglé de façon à rester toujours supérieur à celui du dispositif de gâchage 5 qui peut ainsi être alimenté en continu avec un débit constant, de façon à réaliser une pâte homogène et régulière. La boîte d'évacuation 44 du dispositif de vidange 4 constitue, d'ailleurs, un réservoir tampon qui peut se remplir lorsque le débit du dispositif de gâchage est inférieur à celui du dispositif de vidange 4 et qui, inversement, alimente le dispositif de gâchage 5 si le débit en amont devient insuffisant, par exemple en cas de retard dans le remplacement d'un conteneur vide.

De la même façon, la chambre de réserve 63 du dispositif de pompage sert également de réservoir tampon entre le dispositif de gâchage 5 et le dispositif de pompage 6 en se remplissant de mortier humide si le débit de projection est insuffisant et, au contraire, en alimentant la chambre de mise en pression 62 si le débit fourni par le dispositif de gâchage 5 est, momentanément, inférieur au débit de mortier projeté.

D'une façon générale, cependant, le dispositif de vidange 4 est prévu pour assurer un débit d'extraction supérieur au débit du dispositif de gâchage 5 qui est lui même supérieur à celui du dispositif de pompage 6, par exemple 25 litres de pâte par minute.

En régime normal de fonctionnement, un système de régulation 85 facile à concevoir et monté sur le châssis 1 du chariot, permet de contrôler en fonction les unes des autres les vitesses relatives de tous les moteurs afin d'assurer la continuité de l'alimentation en mortier avec, dans tous les organes, un débit contrôlé. Les réservoirs tampons ménagés à chaque étape du circuit de matière permettent d'assurer un dosage régulier de celle-ci à débit constant ou variable et, ainsi, d'obtenir une pâte homogène et régulière.

Cette régularité du dosage de tous les constituants du mortier permet, en cas de besoin, de lui ajouter un adjuvant ou un colorant, par exemple pour réaliser une coloration sur site en garantissant le maintien de la couleur choisie. A cet effet, on peut placer sur la plateforme 17 du châssis 1, un

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dispositif 84 du type décrit dans la demande internationale n WO 00/05047 permettant d'ajouter le colorant directement à l'eau de gâchage.

Comme on l'a indiqué, l'installation est entièrement autonome, le châssis 1 pouvant porter, non seulement tous les organes nécessaires à l'alimentation, au gâchage et à la projection du mortier mais également une centrale hydraulique avec sa bâche, un réservoir d'eau avec sa pompe, un dispositif de coloration et un moteur thermique permettant d'actionner tous les organes si le chantier n'est pas encore relié au réseau d'alimentation électrique.

Une telle installation peut être utilisée de façon rentable sur des chantiers de faible ou moyenne importance et nécessite seulement une aire de stockage pour les big-bags. Un compresseur d'air monté sur le chariot B et pouvant fournir une pression de six bars à 400 litres par minute, permet de pomper le mortier et d'alimenter la lance de projection jusqu'à une distance de 120 m horizontalement et de 60 m verticalement, le débit de la pompe pouvant dépasser 10 litres de pâte par minute avec une pression de 25 bars.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation préférentiel qui vient d'être décrite à titre de simple exemple et pourrait faire l'objet de variantes en restant dans le cadre de protection défini par les revendications.

Par exemple, les différents organes qui viennent d'être décrits sont particulièrement adaptés à leur regroupement sur un chariot mais pourraient être agencés différemment. Ainsi, la grue 2 pourrait avoir une flèche inclinable et le crochet 23 pourrait être actionné par un treuil.

D'autre part, le dispositif de gâchage 5 décrit plus haut présente l'avantage d'un faible encombrement mais pourrait cependant être remplacé par un malaxeur plus classique. Ce dispositif pourrait aussi être placé à un niveau plus élevé, par exemple pour placer l'essieu 11 dans la partie centrale du châssis 1 afin de mieux équilibrer la charge.

Par ailleurs, le montage de l'ensemble de l'installation sur un chariot mobile présente de nombreux avantages mais, pour des chantiers un peu plus importants, par exemple un groupe d'immeubles collectifs à plusieurs étages, on peut utiliser avantageusement une installation du type représenté schématiquement sur la figure 5. Dans ce cas, on dispose sur une aire de

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stockage S placée à proximité du site de construction de l'immeuble A'd'un certain nombre de structures de support l'constituées chacune d'un châssis comportant quatre colonnes verticales 11'encadrant, à leur partie inférieure, une trémie 3'et munies, à leur partie supérieure, de moyens 12'de suspension d'un conteneur 7 guidé latéralement entre les colonnes 11'. La trémie 3'est munie, comme précédemment, d'un couvercle muni d'un orifice de passage de la gaine de vidange du conteneur et elle est équipée d'un extracteur pneumatique 4'muni d'une vanne à commande automatique ou manuelle et branché sur une conduite d'aspiration 46 dans laquelle circule de l'air comprimé produit par une centrale 47 actionnée thermiquement.

Par ouverture de la vanne 4'correspondante, chaque conteneur 7 maintenu dans une structure de support l'peut être mis en communication avec la conduite correspondante 46, le mortier étant entraîné par aspiration.

La conduite 46 est reliée à une canalisation de transport 48, qui comprend des parties souples et peut être prolongée jusqu'à un étage E de l'immeuble A'sur lequel est placé une station de gâchage G.

D'autre part, la centrale 47 peut également produire de l'eau préssurisée qui est amenée jusqu'à l'étage E par un tuyau 49 associé à la canalisation d'air 48.

Les canalisations et tuyaux 48,49 peuvent, d'ailleurs, se diviser en plusieurs branches de façon à alimenter plusieurs étages en simultané.

A chaque étage, un dispositif de filtrage H placé au débouché de la canalisation de transport 48 permet d'assurer le dépoussiérage du mortier transporté avant son introduction dans la station de gâchage G qui comprend un dispositif de malaxage 5'associé à un dispositif de pompage 6'.

Le dispositif de malaxage 5', représenté schématiquement sur les figures 7 et 8, est constitué d'une enceinte en forme de trémie allongée ayant une partie supérieure élargie 51', ouverte vers le haut et prolongée vers le bas par deux parois latérales 52'inclinées l'une vers l'autre de façon à converger vers une partie inférieure étroite 53'à fond cylindrique dans laquelle s'étend un organe de malaxage et de convoyage 54'entraîné en rotation autour d'un axe horizontal et muni de pales qui déterminent simultanément le malaxage du mortier et son avancement vers un orifice de sortie 55'débouchant dans le dispositif de pompage 6'.

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De préférence, une vis de convoyage 56'à pas large est placée dans le bas de la trémie 52', au-dessus du dispositif de malaxage 53'et est entraînée en rotation avec l'organe de malaxage de façon à répartir régulièrement sur celui-ci le mortier introduit par la partie supérieure 51'de la trémie.

Une conduite 57'branchée sur le circuit 49 d'alimentation en eau sous pression et munie d'une vanne de réglage permet d'introduire un débit d'eau contrôlé au niveau du dispositif de malaxage 54'. De plus, la machine peut avantageusement être équipée d'un doseur automatique 58'd'adjuvants liquides tels que entraîneur d'air, plastifiant, accélérateur, retardateur, ou bien un colorant obtenu par dispersion de pigment en solution aqueuse.

Il est ainsi possible, à partir d'un seul mortier de base, de préférence clair, d'obtenir différentes couleurs à la sortie du dispositif de gâchage 5'.

Comme on l'a indiqué, le mortier humide ainsi produit est entraîné vers un dispositif de pompage 6'qui comprend un corps de pompe tubulaire 61'branché de façon amovible, par exemple par clipsage, sur le châssis du dispositif de malaxage 5'. Le mortier humide ainsi entraîné est mis en pression pour alimenter une lance de projection par l'intermédiaire d'une conduite 65'.

L'ensemble du dispositif de malaxage et de pompage 5', 6'peut être monté sur roues de façon à être facilement déplacé sur l'étage E. De plus, l'ensemble est assez léger et peut donc être facilement déplacé d'un niveau à l'autre. Une telle installation permet donc d'alimenter économiquement et de façon très souple un chantier de contruction d'un immeuble à plusieurs étages pour la réalisation de travaux de maçonnerie, de revêtements de murs ou de chapes pour sols.

Dans les deux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, l'invention présente donc de nombreux avantages.

En particulier, le regroupement de tous les organes nécessaires à l'approvisionnement, au gâchage et à l'application du mortier en un ensemble autonome et assez compact pour être monté sur un chariot de dimension réduite permet d'augmenter considérablement la productivité des chantiers d'importance faible ou moyenne, qui sont souvent difficiles d'accès et dépourvus d'alimentation électrique et en eau sous pression.

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D'autre part, dans son application à la construction d'immeubles à plusieurs étages, l'installation selon l'invention permet également de résoudre les problèmes liés à l'isolement, aux possibilités d'alimentation en matériaux, en puissance électrique et en eau sous pression ainsi qu'au manque de moyens de levage et de manutention. En outre, l'installation s'adapte facilement à différents types de travaux tels que réalisation de chapes de sol, revêtement de murs ou de façades, finitions.

Enfin, la garantie d'un approvisionnement régulier en mortier de composition constante facilite la pose en façade d'un mortier coloré dans la masse et le maintien de la couleur sur toute la durée du chantier.

Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.

Claims (28)

REVENDICATIONS

1. Installation de préparation et de transport d'un mortier humide à partir d'un mortier sec prêt à l'emploi, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - des moyens (2) de prise en charge, de suspension et de vidange, l'un après l'autre, de conteneurs souples (C) remplis de mortier sec prêt à l'emploi, constitués chacun d'une enveloppe (7) en forme de gros sac, ayant une partie supérieure munie d'un organe de suspension (71) et une partie inférieure (72) munie d'un orifice de vidange prolongé par une gaine allongée (73) munie d'un moyen de fermeture amovible, - une enceinte de réserve (3) en forme de trémie, ayant une partie inférieure convergeant vers un orifice de sortie (32) et une partie supérieure fermée par un couvercle (33) muni d'un orifice d'entrée (34) sur lequel est branchée, de façon amovible, la gaine (73) de vidange du conteneur, ladite enceinte déterminant un volume de réserve de mortier sec, - un dispositif (4) de vidange de l'enceinte de réserve (3) comprenant un moyen d'extraction (41) branché sur l'orifice (32) de sortie de la trémie (31) et associé à un moyen (42,43) de convoyage, avec un débit contrôlé, du mortier sec extrait de la trémie (3), - un dispositif de gâchage (5) comprenant au moins une section de réception (52) dans laquelle débouche le moyen (42,43) de convoyage du mortier sec et une section de malaxage (51) associée à des moyens (54) d'introduction d'une quantité dosée d'eau pour le gâchage du mortier, - un dispositif de pompage (6) recevant le mortier humide réalisé dans la section de malaxage (51) pour l'alimentation sous pression d'une conduite (65) de transport du mortier humide débouchant sur le lieu d'utilisation.

2. Installation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens (2) de prise en charge des conteneurs souples, l'enceinte de réserve (3), le dispositif de vidange (4), le dispositif de gâchage (5) et le dispositif de pompage (6) sont regroupés sur une aire (S) de stockage des conteneurs souples, le dispositif de pompage (6) étant relié au lieu d'utilisation par une conduite (65) de transport du mortier humide.

3. Installation selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens (2) de prise en charge des conteneurs souples, l'enceinte de

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réserve (3), le dispositif de vidange (4), le dispositif de gâchage (5) et le dispositif de pompage (6) sont regroupés sur un chariot mobile (B) déplaçable sur l'aire de stockage (S), devant au moins une rangée de conteneurs souples (C).

4. Installation selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que les moyens de prise en charge des conteneurs comprennent une grue de levage (2) avec une flèche (21) montée orientable, autour d'un axe de rotation vertical, sur un mât (20) fixé sur une partie centrale (15) d'un chariot mobile (B), que l'enceinte de réserve (3) est placée sur une partie latérale (16) du chariot, à côté dudit mât (20) et que la flèche (21) de la grue (2) porte un crochet de suspension (23) déplaçable radialement par rapport à l'axe de rotation de la flèche (21), entre une position externe (23b) de prise en charge des conteneurs sur une aire de stockage, et une position interne (23a) de suspension d'un conteneur (C) au-dessus de l'enceinte de réserve (3).

5. Installation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la grue de levage comprend un mât vertical (20) ayant une base (22) encastrée dans la partie centrale (15) du chariot (B) et une flèche horizontale (21), montée rotative sur le mât (20) autour d'un axe vertical et que le crochet de suspension (23) est relié à un chariot (25) déplaçable radialement le long de la flèche (21).

6. Installation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que, dans une position de vidange d'un conteneur (C), ce dernier est suspendu aux moyens (2) de prise en charge avec sa gaine de vidange (73) branchée sur le couvercle (33) de l'enceinte de réserve (3) de façon que le mortier sec forme, entre le conteneur et l'enceinte de réserve, une masse continue qui s'écoule dans la trémie (31) de l'enceinte de réserve (3) et est évacuée par un moyen d'extraction (41) du dispositif de vidange (4), l'écoulement s'arrêtant de lui même en cas de remplissage complet de l'enceinte de réserve (3).

7. Installation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'organe de suspension (23) du conteneur (C) est relié aux moyens de prise en charge (2) par un organe élastique taré (27) déterminant le soulèvement de la partie supérieure (71) du conteneur souple (C), au fur et à mesure de la vidange.

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8. Installation selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée par le fait que le dispositif de gâchage (5) comprend une enceinte tubulaire (51) comportant deux chambres successives, respectivement de réception (52) et de malaxage (53), entre lesquelles débouche un circuit d'alimentation en eau avec un débit réglable, ladite enceinte étant associée à un organe (57) de convoyage avec malaxage du mortier entre un organe d'entrée (55) du mortier sec et un organe de sortie (56) qui débouche dans une chambre de réserve (61) du dispositif de pompage (6).

9. Installation selon la revendication 8, caractérisée par le fait que la chambre de réserve comprend une enceinte cylindrique (61) à axe horizontal ayant une première extrémité fermée et une seconde extrémité débouchant dans un fourreau tubulaire (62) de pompage et dans lequel est enfilé un moyen de pompage entraîné en rotation autour de son axe par un moteur (63) et ayant une partie s'étendant à l'intérieur de la chambre de réserve (61), cette dernière étant reliée à l'organe (56) de sortie de la chambre de malaxage (53).

10. Installation selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisée par le fait que la chambre de réserve (61) est reliée à la sortie de la chambre de malaxage (53) par une conduite de liaison (56) à axe vertical et que l'ensemble de la chambre de réserve (61) et du dispositif de pompage (62) est monté rotatif autour dudit axe de la conduite de liaison (56), un joint d'étanchéité rotatif étant ménagé entre le dispositif de gâchage (5) et la chambre de réserve (61).

11. Installation selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisée par le fait que le dispositif de vidange (4) comprend une gaine allongée (42) à l'intérieur de laquelle est enfilée une vis de transport sans arbre, constituée d'un ruban plat (45) enroulé en hélice autour d'un espace axial vide et un moyen (43) d'entraînement en rotation de la vis à une vitesse variable déterminant un débit réglable de convoyage de mortier, ladite gaine allongée (42) étant inclinée entre deux extrémités placées à des niveaux différents, respectivement une extrémité inférieure munie d'une boîte d'extraction (41) branchée sur l'orifice de sortie (32) de la trémie de réserve (31) et une boîte d'évacuation (43) débouchant dans la section de réception du dispositif de gâchage.

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12. Installation selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisée par le fait que le chariot mobile (B) comprend un châssis (1) sensiblement rectangulaire ayant une première partie latérale (16) sur laquelle est placée l'enceinte de réserve (3), dont la trémie (31) débouche au-dessous dudit châssis (1), une partie centrale (15) sur laquelle sont placés le moyen (2) de prise en charge, le dispositif de gâchage (5) et le dispositif de pompage (6), et une seconde partie latérale (17) sur laquelle sont placés des moyens autonomes (8,81) de commande du fonctionnement de l'ensemble, le dispositif (4) de vidange et de convoyage du mortier sec étant incliné entre une extrémité inférieure (41) branchée sur la sortie (32) de la trémie (31) et une extrémité supérieure (44) débouchant au dessus du dispositif de gâchage (5).

13. Installation selon la revendication 12, caractérisée par le fait que le dispositif de gâchage (5) comprend un fourreau tubulaire (51) placé en travers sur le châssis (1) du chariot mobile (B) et ayant, sur un côté de celuici, une extrémité d'entrée reliée par une boîte d'adaptation (45) à l'extrémité supérieure (44) du dispositif (4) de vidange et de convoyage et, sur l'autre côté du chariot, une extrémité de sortie (56) débouchant dans le dispositif de pompage (6).

14. Installation selon la revendication 13, caractérisée par le fait que le dispositif de pompage (6) comprend une chambre (61) de réserve du mortier humide, placée au-dessous de l'extrémité de sortie (56) du fourreau (51) et sur laquelle est fixée une pompe à mortier (62) alimentant une conduite (65) de transport du mortier jusqu'au lieu d'utilisation.

15. Installation selon la revendication 14, caractérisée par le fait que les moyens (62,65) de transport du mortier humide jusqu'au lieu d'utilisation sont associés à un compresseur (72) pour l'introduction d'air dans le mortier, au moins à une extrémité de sortie de la conduite, ledit compresseur (73) étant placé sur le châssis (1) du chariot mobile et entraîné par un moteur thermique (81).

16. Installation selon l'une des revendications 3 à 15, caractérisé par le fait que le chariot mobile B porte un système autonome (8,81) de commande du fonctionnement des moyens (2) de prise en charge des conteneurs et des dispositifs de vidange (4), de gâchage (5) et de pompage (6).

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17. Installation selon la revendication 16, caractérisée par le fait que les moyens (2) de prise en charge des conteneurs et les dispositifs de vidange (4), de gâchage (5) et de pompage (6) sont actionnés par des moteurs hydrauliques (26,43, 57,63) alimentés par une centrale hydraulique (8) entraînée par un moteur thermique (81), l'ensemble étant porté par le chariot mobile (B).

18. Installation selon la revendication 17, caractérisée par le fait que la centrale hydraulique (8) associée à une bâche, est actionnée par un moteur thermique (81) qui est placé, avec ladite centrale hydraulique et la bâche (8), sur une partie latérale (17) du châssis, à côté du dispositif de gâchage (5).

19. Installation selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins deux châssis (1') placés côte à côte, comportant chacun des colonnes (11) de maintien d'un conteneur, ayant une partie supérieure munie de moyens (12') de suspension de l'enveloppe (7) du conteneur, et une partie inférieure encadrant une enceinte de réserve (3') en forme de trémie convergeant vers un moyen d'évacuation (4') débouchant dans une conduite d'aspiration (46) passant au-dessous desdits châssis (1') et reliée à un dispositif (47) d'alimentation en air sous pression, ladite conduite d'aspiration (46) étant branchée sur une canalisation (48) de transport pneumatique avec débit contrôlé d'un mélange de mortier sec et d'air, jusqu'à une station de gâchage (G) placée à proximité du lieu d'utilisation et comprenant un dispositif de malaxage (5') recevant des débits contrôlés de mortier sec et d'eau pour la réalisation d'un mortier humide et un dispositif de pompage (6') alimentant une conduite (65') de transport sous pression du mortier humide jusqu'au lieu d'utilisation.

20. Installation selon la revendication 19, caractérisée par le fait que le dispositif de malaxage (5') est constitué d'une enceinte en forme de trémie allongée ayant une partie supérieure élargie (51') de réception du mortier sec alimentée par la conduite de transport pneumatique (48) et prolongée vers le bas par deux parois latérales (52') convergeant vers une partie inférieure étroite (53') dans laquelle est monté rotatif un organe (54') de malaxage et de convoyage du mortier vers un orifice de sortie (55') débouchant dans un dispositif de pompage (61'), ladite partie inférieure étant reliée à un circuit (57') d'alimentation en eau avec un débit réglable.

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21. Installation selon l'une des revendications 19 et 20, caractérisée par le fait que le dispositif de pompage (6') comprend un corps de pompe (61') ayant une entrée branchée sur l'orifice de sortie (55') du dispositif de malaxage (5') et une sortie branchée sur une conduite (65') de transport du mortier humide vers le lieu d'utilisation.

22. Installation selon la revendication 21, caractérisée par le fait que le corps de pompe (61') est munie de moyens de branchement amovible sur la partie inférieure (53') du dispositif de malaxage (5').

23. Installation selon l'une des revendications 19 à 22, caractérisée par le fait qu'elle comprend plusieurs stations intermédiaires (G) placées respectivement à proximité de plusieurs lieux d'utilisation et comportant chacune un dispositif (H) d'évacuation de l'air de transport du mortier sec, un dispositif de malaxage (5') et un dispositif de pompage (6'), la conduite (48) de transport pneumatique du mortier sec se divisant en plusieurs branches qui débouchent chacune dans le dispositif de malaxage (5') d'une station intermédiaire (G).

24. Installation selon la revendication 23, caractérisée par le fait que chaque station intermédiaire (G) forme un ensemble mobile susceptible d'être déplacé au fur et à mesure de l'avancement du travail sur le lieu d'utilisation.

25. Installation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que chaque dispositif de malaxage (5') est associé à des moyens (84, 58') d'incorporation d'une proportion dosée de colorant ou d'adjuvant dans le mortier humide.

26. Installation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens (43,57, 63) de contrôle des débits respectifs du dispositif (4,46) de vidange de l'enceinte de réserve (3,3'), du dispositif de gâchage (5,5') et du dispositif de pompage (6, 6'), qui sont réglés en fonction les uns des autres par un système de régulation (85) de façon à assurer la production continue, avec un débit contrôlé, d'un mortier humide de composition déterminée.

27. Application d'une installation selon l'une des revendications 2 à 18 et 25,26 à la réalisation d'enduits de façade, de cloisons ou de dalles, sur des chantiers de moyenne importance du type maison individuelle.

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28. Application d'une installation selon l'une des revendications 19 à 26 à la réalisation d'enduits de façade, de cloisons ou de dalles, sur des chantiers de construction d'immeubles à plusieurs étages, chaque étage étant équipé d'une station intermédiaire (G) comportant un dispositif de malaxage (5') et un dispositif de pompage (6').