FR2780614A1 - Scarificateur a patons et dispositifs portant plusieurs de ces scarificateurs pour realiser simultanement autant de traits de scarification - Google Patents

Abstract

Ce scarificateur à pâtons (1) comporte un manche (4) à une extrémité duquel est disposé un porte-lame (3) destiné à recevoir une lame tranchante (17). Il est caractérisé par le fait que la partie de liaison du manche (4) au porte-lame (3) est configurée pour constituer une zone (7) présentant l'élasticité d'un ressort, susceptible de travailler en compression et en extension sensiblement suivant la ligne longitudinale moyenne du scarificateur (1) afin d'absorber l'excès de la force d'appui qui peut être appliquée par le boulanger lors du lamage.

Description

SCARIFICATEUR À P TONS ET DISPOSITIFS PORTANT PLUSIEURS DE

CES SCARIFICATEURS POUR RÉALISER SIMULTANÉMENT AUTANT DE

TRAITS DE SCARIFICATION

La présente invention concerne les scarificateurs à pâtons qui sont des outils utilisés en boulangerie pour former des coups de lame sur le dessus des pâtons, afin d'obtenir la grigne du pain, permettant un meilleur

développement de celui-ci.

Les scarificateurs généralement utilisés en boulangerie comportent un manche à une extrémité duquel le boulanger vient placer une lame de type lame de rasoir, qu'il change dès qu'elle est usée. On connaît également des scarificateurs comportant une partie porte-lame portée par un manche, le porte-lame étant par exemple surmoulé sur la

lame.

Pour réaliser la scarification (ou le lamage) du pain, le boulanger se place face au pâton disposé horizontalement devant lui, et forme des traits en oblique par rapport à la ligne moyenne du pâton, la lame étant placée sensiblement horizontalement. Ces traits sont également en oblique dans le sens de la profondeur, car il est nécessaire de soulever la peau du pâton si l'on veut obtenir à la cuisson une belle grigne, laquelle constitue la "signature du boulanger" suivant l'expression consacrée du

métier.

Lors de cette opération de scarification, que le boulanger conduit bien évidemment sur tous les pâtons de ses fournées, la lame doit se poser sensiblement horizontalement sur le pâton et donc plus ou moins glisser sur la peau du pâton pour couper la fine pellicule destinée à former la grigne. L'avant-bras et le poignet du boulanger sont alors

soumis à une contrainte pour maintenir le scarificateur avec la lame horizontale, le poignet devant rester sensiblement dans le plan horizontal. Il en résulte une fatigue qui peut35 être importante pour le boulanger.

La présente invention a pour but d'apporter une solution à ce problème, et il est proposé à cet effet, selon l'invention, de doter le scarificateur d'une partie formant ressort dans le sens longitudinal entre le manche et la partie porte-lame, de telle sorte qu'en cours d'opération, le boulanger pourra venir mettre en appui la lame sur le pâton avec le poignet plus libre, plus souple, moins tendu et avec moins de rigidité. Dans ces conditions, la lame épousera mieux la forme du pâton, et sa pénétration dans la pâte sera améliorée, la lame appuyant et soulevant la peau du pâton juste comme il faut. De plus, même si le boulanger appuie trop fort, la partie formant ressort permettra de

corriger cet excès.

La présente invention a donc d'abord pour objet un scarificateur à pâtons comportant un manche à une extremité duquel est disposé un porte- lame destiné à recevoir une lame tranchante, caractérise par le fait que la partie de liaison du manche au porte-lame est configurée pour constituer une zone présentant l'élasticité d'un ressort, susceptible de travailler en compression et en extension sensiblement suivant la ligne longitudinale moyenne du scarificateur afin d'absorber l'excès de la force d'appui qui peut être appliquée par le boulanger lors du lamage. Conformément à un mode de réalisation préféré, la zone élastique formant ressort est constituée par une bande de matière repliée, les plis étant formés sensiblement perpendiculairement à la lame tranchante en position de

montage sur le porte-lame.

Par ailleurs, le manche peut être disposé sensiblement dans le prolongement du porte-lame ou former un angle avec lui, ledit manche présentant avantageusement une forme plate, de type bande allongée ou en ovale, et présentant avantageusement à son extrémité libre un moyen

d'accrochage du scarificateur sur un support.

Conformément à un mode de réalisation particulier du scarificateur selon l'invention, la zone élastique formant ressort constitue la partie centrale d'un corps de scarificateur, portant, à une extrémité, le manche, et, à l'autre extremité, le porte-lame, au moins l'un parmi le manche et le porte-lame étant monté de façon amovible, ledit corps pouvant être formé d'un seul tenant, venu de moulage d'une matière plastique, ou ses éléments d'extrémité pouvant être formés par surmoulage d'une matière plastique sur une zone élastique formant ressort réalisée alors en métal, la partie de liaison entre ledit corps et le manche étant avantageusement configurée pour former une garde protégeant l'utilisateur d'un contact intempestif avec la lame tranchante. Conformément à une variante intéressante, le manche est de forme plate et est monté amovible sur le corps de scarificateur, avec possibilité de fixation suivant deux positions différentes, plaçant le manche dans un plan incliné vers la droite ou vers la gauche par rapport au plan de la lame tranchante en position de montage en vue d'un lamage par un boulanger respectivement droitier ou gaucher, ledit manche pouvant par ailleurs être lui-même vrillé dans sa partie d'extrémité destinée à coopérer avec la partie

correspondante dudit corps.

Egalement, le porte-lame peut être destiné à recevoir une lame de type lame de rasoir et comporter une bande allongée inférieure et une bande allongée supérieure articulée, destinée à venir se fixer à la précédente en pinçant ladite lame dans sa partie médiane, la bande allongée inférieure comportant des picots à tête bombée susceptibles d'être reçus dans des ouvertures correspondantes de la bande allongée supérieure, laquelle en se rabattant sur la bande allongée inférieure assure la fixation en place de la lame tranchante par coincement des picots dans des parties oblongues des ouvertures précitees

de la bande supérieure.

La présente invention permet par ailleurs de proposer un dispositif supportant au moins deux scarificateurs tels que définis ci- dessus, et agencés en vue de réaliser simultanément autant de traits de scarification sur un pâton qu'il y a de scarificateurs, les manches desdits scarificateurs étant montés fixes ou amovibles ou réglables sur une tige-support principale formant poignée ou portant une poignée dans le cas o le dispositif est destiné à être manoeuvré manuellement ou faisant partie d'un système commandé en vue d'une scarification automatique sur une chaîne de fabrication industrielle, la position de chacun des scarificateurs lorsque ces derniers sont montés avec possibilité de réglage étant susceptible d'être ajustée le long de la tige-support principale et/ou transversalement par rapport à cette dernière et/ou avec possibilité d'orientation du scarificateur pour modifier son écartement par rapport à la tige-support et/ou avec possibilité d'orientation du scarificateur pour modifier l'orientation de la lame tranchante, afin de pouvoir s'adapter à toutes les situations possibles tenant aux habitudes de lamage du boulanger et à l'installation d'un scarificateur supplémentaire sur ledit dispositif en fonction du type de

pain à lamer.

Conformément à un mode de réalisation particulier de ce dispositif, les scarificateurs sont montés sur la tige-support principale par l'intermédiaire d'organes de montage, se composant chacun d'une première branche pouvant être montée de façon coulissante sur ladite tige- support et susceptible d'être bloquée dans la position choisie sur celle- ci, ladite première branche portant une seconde

branche perpendiculaire à la tige-support et portant elle-

même un bras perpendiculaire avec elle, lequel est apte à recevoir un manche de scarificateur, ladite première branche pouvant comporter plusieurs positions successives de coulissement sur ladite tige support pour faire varier la distance du scarificateur associé transversalement à la tige-support, ladite seconde branche pouvant être montée de façon pivotante sur elle-même en étant susceptible d'être bloquée dans la position angulaire choisie, et ledit bras pouvant être monté de façon pivotante sur lui-même en étant susceptible d'être bloqué dans la position angulaire choisie. Conformément à d'autres caractéristiques particulières de ce dispositif, - la première branche est susceptible d'être bloquée dans la position choisie sur la tige-support par un système à goupille ou par un système à bille poussée par un ressort dans l'une parmi plusieurs cavités correspondantes formées sur la tige-support ou par un système de plaquette ou volet mobile à cliquet(s) pousse par un ou des ressorts dans l'une parmi

plusieurs encoches transversales formées sur la tige-

support; - la première branche, dans le cas o elle comporte

plusieurs positions de coulissement sur la tige-

support, est constituée par une tige amovible comportant plusieurs trous transversaux successifs permettant son enfilement sur la tige-support dans l'une des positions voulues, ou bien est constituée par une tige qui comporte un trou transversal permettant son enfilement sur la tige-support, et sur laquelle coulisse un manchon portant la seconde branche, ledit manchon pouvant être bloqué à l'emplacement voulu sur ladite tige, par exemple par un système à bille ou à volet à cliquet; - la seconde branche, dans le cas d'un montage à pivotement, comporte une ouverture cylindrique axiale dans laquelle pénètre une saillie cylindrique axiale portée par ladite première branche, ladite saillie comportant des trous radiaux et ladite seconde branche comportant un seul trou radial, une goupille de fixation coopérant avec ce dernier et avec l'un de ceux portés par la partie en saillie précitée; et le bras, dans le cas d'un montage à pivotement, comporte une saillie axiale de section en forme de polygone régulier, susceptible de pénétrer avec l'orientation angulaire voulue dans un alésage correspondant de la seconde branche; les deux moyens précités de changement d'orientation angulaire pouvant être intervertis, de même que les organes complémentaires d'un même moyen de changement d'orientation angulaire. En outre, un organe de montage associé à un scarificateur destiné à venir se placer dans une position moyenne dans le cas o au moins trois scarificateurs sont prévus - ou dans l'une des deux positions d'extrémité dans le cas de deux scarificateurs - peut avantageusement comporter une première branche ne comportant qu'une seule position de coulissement sur la tige-support principale, les autres organes de montage comportant alors des premières branches présentant plusieurs possibilités de coulissement pour faire varier la distance du scarificateur associé transversalement à la tige-support, d'un côté de celle-ci pour le ou les scarificateurs se trouvant à droite du scarificateur précité en position moyenne et de l'autre côté pour le ou les scarificateurs se trouvant à

gauche.

Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après plusieurs modes de réalisation particuliers, avec référence au dessin annexé: Sur ce dessin: - la Figure 1 est une vue latérale éclatée d'un scarificateur conforme à un premier mode de réalisation de la présente invention, le manche dudit scarificateur étant montré en perspective; - la Figure 2 est une vue de dessus du scarificateur de la Figure 1 à l'état monté; - la Figure 3 est une vue latérale du scarificateur de la Figure 1 à l'état monté, le manche dudit scarificateur étant représenté en perspective; - la Figure 4 est une vue en bout selon IV-IV de la Figure 3; - la Figure 5 est une vue en bout selon V-V de la Figure 3; - la Figure 6 est une vue en perspective d'une variante du manche du scarificateur selon les Figures 1 à 5; - la Figure 7 est une vue de dessus d'un dispositif supportant trois scarificateurs du type de ceux des Figures précédentes, en vue de réaliser simultanément trois traits de scarification sur un pâton, seules les extrémités des manches par lesquels les trois scarificateurs sont montés sur ledit dispositif support étant représentées par souci de simplification; et - les Figures 8, 9 et 10 sont des vues en coupe respectivement selon VIII-VIII, IX-IX et X-X de la Figure 7;

- la Figure 11 représente une vue partielle de la tige-

support d'une variante du dispositif de la Figure 7, partiellement en perspective, partiellement en coupe au

niveau d'une bague montée coulissante sur ladite tige-

support; - la Figure 11A est une vue partielle agrandie de la partie en coupe représentée sur la Figure 11; - la Figure 12 est une vue de dessus analogue à la Figure 7 d'un dispositif de support réalisé conformément à une autre variante; - la Figure 13 est, à échelle agrandie, une vue en coupe selon XIII-XIII de la Figure 12; - la Figure 14 est une vue en perspective éclatée montrant l'introduction sur la tige-support de l'organe de montage situé à droite sur la Figure 12; - la Figure 15 est une vue en perspective éclatée d'une partie de l'organe de montage se trouvant à gauche sur la Figure 12 et réalisé conformément à une variante; - la Figure 16 est une vue partiellement en bout, partiellement en coupe de l'organe de montage situé à droite ou de celui situé à gauche sur la Figure 12 et réalisé conformément à une variante; et sur la planche 4/4: les Figures 12A à 12D sont des vues schématiques analogues à la Figure 12 illustrant chacune un réglage possible des positions respectives des trois scarificateurs sur la tige-support du dispositif de la Figure 12, en vue d'une opération de scarification sur un pâton pour baguette tel qu'illustré respectivement sur les Figures 12a à 12d; et - la Figure 7A est une vue schématique analogue à la Figure 7 illustrant l'un des réglages possibles des positions respectives des trois scarificateurs sur la tige-support du dispositif de la Figure 7, en vue d'une opération de scarification sur un pâton pour un pain

tel qu'illustré sur la Figure 7a.

Si l'on se réfère aux Figures 1 à 5, on peut voir que l'on a désigné par 1 dans son ensemble un scarificateur conforme à la présente invention. Le scarificateur 1 se compose de trois parties: un corps 2, à une extrémité duquel s'adapte un porte-lame 3 et à l'autre extrémité

duquel s'adapte un manche 4.

Le corps 2 comporte deux organes femelles d'extrémité 5 et 6, lesquels sont réunis par une partie 7 formant ressort, susceptible de s'allonger et de se resserrer essentiellement dans le sens longitudinal du scarificateur. Ce ressort est avantageusement tel qu'il n'accepte pas une trop grande déformation, mais qu'il en

accepte suffisamment pour jouer son rôle de réducteur de la force exercée par le boulanger et son rôle d'équilibrage dans le cas d'un dispositif à plusieurs lames, tel que cela30 sera décrit plus loin.

Cette partie 7 formant ressort est avantageusement métallique, étant réalisée de préférence en un métal ou alliage inoxydable, comme l'acier inoxydable. Le choix d'un métal ou matériau résistant analogue permet de réaliser un35 ressort 7 plus résistant que s'il était en matière plastique. Toutefois, il est tout à fait envisageable de réaliser le ressort 7 en matière plastique, auquel cas les organes 5 et 6, au lieu d'être surmoulés sur ledit ressort 7, seront avantageusement venus de moulage

avec lui.

Quant au corps 2 et au manche 4, ils sont avantageusement réalisés par moulage d'une matière plastique. Les éléments du scarificateur 1, qui sont en matière plastique, sont par ailleurs avantageusement réalisés en une matière plastique rigide ou semi-rigide. Le choix d'une matière plastique semi-rigide permet de réaliser des pièces plus souples, qui pourront se courber légèrement,

s'adaptant ainsi aux habitudes du boulanger.

L'organe femelle 5 consiste en un tube de section interne et externe carrées, dont l'une des parois (5a) se prolonge par une première partie 7a de l'élément formant ressort 7, laquelle se situe dans le plan de la paroi 5a, puis forme une partie en accordéon disposée sensiblement en regard de l'élément femelle 5 et comportant un premier pli en U 7b, suivi d'un second pli en U 7c, se prolongeant extérieurement suivant une partie oblique 7d, dirigée à

droite vers le haut si l'on regarde la Figure 1.

Les branches des plis 7b et 7c se situent chacune dans un plan perpendiculaire au plan de la partie 7a et, comme indiqué, la partie 7d est inclinée vers l'organe

femelle 5.

L'organe femelle 6 est également tubulaire, d'axe parallèle au plan de la partie 7d. Comme on peut le voir sur la Figure 5, sa section externe présente la forme d'une figure géométrique composée d'un carré dont un côté (6a) se situe dans le prolongement de l'élément 7d de la partie formant ressort 7, et auquel est accolé un triangle isocèle

dont la base est formée par le côté opposé audit côté 6a.

Quant à la section interne de l'organe 6, lequel se situe en surplomb par rapport à l'élément 5, elle a la forme d'un carré dont les côtés forment des angles de 45 avec la

base 6a.

Le porte-lame 3 est constitué par un organe mâle 8 en forme de parallélépipède rectangle, destiné à venir coopérer avec l'organe femelle 5 du corps 2. L'organe 8 comporte un évidement sur sa paroi d'extrémité par laquelle il est engagé dans l'organe femelle 5, de façon à former dans la paroi qui viendra s'appliquer contre la paroi 5a dudit organe 5, une semelle 8a de stabilisation de la pièce en position montée, et à l'opposé une languette 8b repliée vers l'extérieur le long de son extrémité libre pour constituer une partie 8c d'accrochage contre la paroi 5b de

l'organe 5, laquelle est opposée à la paroi 5a.

A l'opposé de la semelle 8a, l'organe mâle 8 du porte-lame 3 se prolonge par une patte allongée 9 située dans le même plan que la semelle 8a et de même largeur. La patte 9 se termine suivant une pointe. Au voisinage de l'organe 8, d'une part, et au voisinage de sa pointe d'extrémité, d'autre part, la patte 9 porte, du côte de

l'organe 8, un picot 10 présentant une tête bombée 11.

Par ailleurs, le long de la bordure libre de l'organe 8 opposée à la languette 8b, est articulée par une charnière-film 12, une bande 13, elle-même articulée par une charnière-film 14 à une patte allongée 15, de même forme que la patte 9. Les dimensions de la bande 13 et de la patte 15 sont telles qu'en position de montage (comme on peut le voir sur la Figure 3), la bande 13 vient se placer contre la paroi d'extrémité correspondante de l'organe 8, et la patte 15 vient se superposer sensiblement exactement avec la

patte 9.

La patte 15 comporte deux ouvertures oblongues 16 d'axe confondu avec la ligne moyenne de ladite patte 15 et se terminant chacune à leur extrémité tournée vers l'organe 8 par une partie circulaire 16a, de diamètre supérieur à la largeur des ouvertures 16. La dimension des ouvertures 16 et leur emplacement sont tels que la patte 15 à l'état libre peut venir se rabattre sur la patte 9, sur laquelle on a placé une lame de rasoir classique 17, les têtes bombées 11 des picots 10 traversant les parties circulaires 16a des ouvertures 16 respectives, puis la patte 16 est repoussée vers l'organe 8 de sorte que la bande 13 vienne s'appuyer contre celui-ci, les picots 11 venant se coincer dans la partie oblongue des ouvertures 16, fixant ainsi en place la lame 17. Le manche 4 se compose d'une tige plate 18 se terminant à son extrémité libre par un renflement 19 de forme générale cubique, avec un alésage de section carre d'axe perpendiculaire a la ligne moyenne de la tige 18, en vue de l'accrochage du scarificateur 1 lorsqu'il n'est pas en service. A son extrémité opposée, la tige 18 se prolonge suivant un organe mâle 20 en forme de parallélépipède rectangle, destiné à coopérer avec l'organe femelle 6 du corps 2 du scarificateur 1, de la même manière que l'organe 8 du porte-lame 3 est apte à coopérer avec l'organe femelle 5 du corps 2 du scarificateur 1. A cet effet, l'organe 20 est de section carrée et sa face d'extrémité par laquelle il est susceptible de pénétrer dans l'organe 6 présente un évidement formant, de la même façon que précédemment une semelle 20a et une languette 20b se

terminant par une partie 20c formant crochet.

La lame 18 est réunie à la partie 20 par une partie renflée l8a, la tige 18 étant parallèle aux parois portant les éléments 20a et 20b. La partie 18a comporte, de part et d'autre, deux ailes 18b destinées à venir en appui contre la paroi externe de l'organe 6, en position de

montage, perpendiculairement à la tige 18.

Tel qu'il a été représenté sur le dessin, à l'état démonté sur la Figure 1 et à l'état monté sur les Figures 2 et 3, le manche 4 est utilisable par un boulanger gaucher, le scarificateur 1 étant présenté vers le pain, en vue de l'opération de scarification, la lame 17 se trouvant en face, dans le prolongement de la main, ou par un boulanger droitier, le scarificateur 1 étant présenté vers le pain mais dans ce cas par la main recourbée, pointe tournée vers soi.

On voit donc qu'en désencliquetant le manche 4 pour le réencliqueter après l'avoir fait pivoter sur lui-

même de 45 , on aura à disposition un scarificateur 1 utilisable par un boulanger droitier, présentant ledit5 scarificateur 1 vers le pain avec la lame 17 en face, dans le prolongement de la main, ou par un boulanger gaucher, le scarificateur 1 étant alors présenté vers le pain par la

main recourbée, pointe tournée vers soi.

En position de scarification, dans l'une ou l'autre des positions de montage de manche 4, la partie 7 du corps forme ressort, absorbant l'excès de la force d'appui qui peut être appliquée inconsciemment par le boulanger, évitant à la lame 17 de trop s'enfoncer dans le pâton et maintenant cette dernière le plus à plat possible. Dans le

cas d'un dispositif à plusieurs lames, tel que décrit ci-

apres, les ressorts assurent aussi un rôle d'équilibrage.

A l'utilisation, le boulanger saisit le manche 4 entre le pouce et l'index, l'organe femelle 6, de par sa forme, servant de garde pour éviter tout risque pour la main

d'atteindre la lame coupante 17.

La Figure 6 représente une variante 104 du manche 4 de la Figure 1. Les chiffres de référence utilisés pour cette Figure 6 sont supérieurs de 100 aux chiffres de référence correspondants de la Figure 1. La différence entre les deux manches 4 et 104 est que ce dernier est élargi suivant une forme ovale allongée, un trou carré 119 étant pratiqué, selon l'axe, au voisinage de son extrémité

libre, permettant l'accrochage du scarificateur 101.

Si l'on se réfère aux Figures 7 à 9, on peut voir que l'on a monté trois scarificateurs 1, à des distances régulières entre eux, sur une tige-support principale 21 dans le but de constituer un ensemble scarificateur permettant au boulanger de réaliser trois traits de scarification simultanément. Les trois scarificateurs sont notés "SCA. 1", "SCA.2", et "SCA.3". Ils sont chacun montés sur la tige-support 21, laquelle est de section carrée, par des organes de montage notés respectivement "MONT.1", "MONT.2", et "MONT.3", qui vont être décrits ciaprès avec référence à la Figure 7, qui montre la tige 21 en position

horizontale, vue de dessus.

* MONT.l se compose d'une branche horizontale 22, de section carrée, disposée perpendiculairement à la tige 21 en position de montage; la branche 22 comporte trois trous transversaux successifs 23 de section carrée (Figure 8), permettant d'enfiler MONT.1 sur la

tge Isva-- rroi-s- ons possibles -Tiii.e..s--.

respectivement par "O", "A" et "B". "MONT.1" est alors fixé sur la tige 21, au voisinage d'une extrémité de celle-ci, par une fiche ou goupille amovible (non représentée), qui est introduite dans un trou correspondant pratiqué dans la face supérieure de la tige 21, un trou 24 étant pratiqué de façon correspondante dans la branche 22 (Fig 7). Pour changer cette dernière de position, il suffit de retirer la fiche, d'enfiler MONT.1 par un autre trou 23 et de replacer la fiche de la même façon par un trou 24

associe.

MONT.l comporte comme on peut le voir sur la Figure 8, une branche verticale 25, dirigée vers le bas en position de montage, perpendiculairement à la branche 22, et portant à son extrémité libre, du même côté que la branche 22, un bras 26, horizontal, formant, par rapport à la branche 22, un angle

d'inclinaison suffisant pour une bonne scarification.

Le bras 26 est, en position de montage, dirigé vers

l'extérieur du dispositif.

* MONT.2 est constitué par une simple bague 27 de section carrée, permettant de l'enfiler sur la tige 21. De la même façon, un trou 28 est pratiqué à la partie supérieure de ladite bague 27, permettant d'introduire une fiche ou goupille de fixation de celle-ci, un trou

correspondant 29 étant pratiqué dans la tige 21.

Contrairement à la branche 22 de MONT.1, la bague 27 de MONT.2 peut prendre plusieurs positions le long de la tige 21. A cet effet, sont pratiqués, dans la paroi supérieure de celle-ci, plusieurs de ces trous 29 régulièrement espacés d'une distance "d". Dans l'exemple représenté, sont constituées plusieurs positions notées @, , À, , et O. La bague 27 porte, à sa partie inférieure, comme la branche 22 de MONT. 1, une branche verticale 30, identique à la branche 25 de MONT.1; la branche 30 porte, à la même hauteur que la branche 25, un bras horizontal 31 identique au bras 26, disposé parallèlement à ce dernier en position de montage, mais

à l'opposé de celui-ci par rapport à la tige 21.

* MONT 3 se compose d'une branche 32 identique à la branche 22 de MONT 1, c'est-à-dire comportant trois trous carrés 33, permettant trois positions notées "O", "A" et "B" par rapport à la tige 21. Toutefois, en position de montage, la branche 32 est disposée de l'autre côté de la tige 21, par rapport à la

branche 22, comme on peut le voir sur la Figure 7.

Comme la bague 27 de MONT.2, la branche 32 de MONT.3 comporte, à sa partie supérieure, associé à chaque trou 33, un trou 34 ayant la même fonction que le

trou 28.

La branche 32 porte également une branche verticale 35, dirigée vers le bas, identique aux branches verticales 25 et 30, mais au niveau de la position B de la branche 32; de la même façon que la branche 30, la branche 35 porte un bras 36, identique au bras 31, parallèle avec lui et dirigé du même côté

en position de montage du dispositif.

De plus, MONT 3 est, comme MONT.2, déplaçable le long de la tige 21, cinq trous 37 étant prévus, permettant de le faire passer de la position (telle que représentée) à quatre autres positions O, Y,, et ". Les cinq trous 37 sont régulièrement espacés, mais d'une distance "2d". On notera également qu'en position de travail, le réglage de la bague 27 et de la branche 32 le long de la tige-support 21 sera tel que la distance entre le trou 24 de montage de MONT.1 et un trou 29, sera égale à la distance entre ce trou 29 et le trou 37; cette distance correspond à la distance entre deux points de départ de deux traits successifs parallèles de scarification qui seront formés lors d'un

même déplacement du dispositif.

Les trous 37 correspondant aux autres positions sont décalés dans la même direction que le sont les trous 29; par ailleurs, il va de soi que MONT.2 et MONT.3 devront en principe être réglés sur les mêmes positions le long de la tige 21, en fonction de l'écartement entre deux points de départ de traits de scarification successifs, écartement qui varie suivant que ces pâtons sont destinés à

former des baguettes ou à former des pains.

Pour effectuer simultanément trois traits de scarification sur un pâton pour baguette, les scarificateurs 1 sont montés par leurs trous carrésd'extrémité 19 sur les bras 26, 31 et 35 de section carrée correspondante, en étant tous dirigés dans la même direction, SCA.1 étant orienté vers l'extérieur du dispositif. Par ailleurs, les réglages sont ceux de la Figure 7, aussi bien le long de la tige 21 que perpendiculairement à celle-ci. De cette façon, SCA.1, SCA.2 et SCA.3 sont tous dans des plans obliques parallèles avec leurs bords d'attaque des lames 17 régulièrement placés

pour commencer les trois traits correctement au même niveau.

Avec ce dispositif, le boulanger pourra former six traits de scarification sur une baguette. Pour ce faire, le boulanger saisit le dispositif de la Figure 7 par la tige 21. Il le place au-dessus du pâton au niveau des débuts de traits de scarification, la tige 21 étant placée au-dessus du pâton avec une inclinaison variable suivant le boulanger par rapport à la ligne longitudinale moyenne du pâton. Il imprimera également de façon naturelle un mouvement de torsion de la tige 21, ce qui pourra modifier l'angle d'attaque des lames 17 dans le pâton et ce qui est5 réglé par la position des branches horizontales de MONT.1 et de MONT.3. On sait en effet que la scarification ne doit pas conduire à inciser profondément la paroi du pâton, celle-ci devant être plutôt attaquée obliquement, soulevant une zone de pâte la plus fine possible qui formera la grigne à la cuisson. C'est là également que les parties 7 formant ressort des scarificateurs jouent un rôle important, car elles permettent de régulariser l'appui des lames 17, régularisation d'autant plus difficile qu'il y a plus de

lames 17.

On peut bien entendu n'utiliser que MONT.1 et MONT.2 ce qui permettra d'effectuer simultanément deux traits de scarification, et par exemple de former six ou huit traits de scarification (six pour un pain et huit pour

une baguette) avec respectivement trois et quatre passes.

Dans le Tableau ci-après, on a résumé les différents réglages (avec référence à la Figure 7), qui pourraient être effectués suivant SCA1 et SCA2, ou SCA1, SCA2 et SCA3, et suivant que l'on traite des pâtons pour baguettes ou pour pains. Il va de soi que ces réglages ne sont donnés qu'à titre d'exemple, car ils dépendent de la géométrie particulière du dispositif et des habitudes de

coupe du boulanger.

TABLEAU

Baguette Pain Nombre de traits 8 6 Distance entre deux débuts de 7,5 cm 10 cm trait Distance entre deux traits 1,5 cm 2,5 cm Longueur de trait 11,5 cm 16 cm SCAl1 SCA2 (SCA3)** SCAl1 SCA2 (SCA3) Position * le long de la tige 21O O (O) O 4 (4) sur les bras 26, Angle de la 31 et 35 pour tige 21 par resp. SCA 1, rapport au trait SCA.2 et SCA.3

-800 0 O (0) O O (0)

-70 1 0 1 I 0 1

-60 2 0 2 2 O 2

* distance entre deux positions successives le long de la tige 21: 0,5 cm pour

SCA2 et 1 cm pour SCA3.

dans le cas de l'utilisation de trois lames, on fera plutôt six traits en

deux passes.

Les réglages de base (tels que représentés sur la Figure 7) correspondent à la scarification d'une baguette avec deux ou trois lames 17 avec un angle de la tige

support 21 par rapport au trait de scarification de 70-80 .

L'exposé ci-dessus a été effectué pour une manoeuvre manuelle du dispositif de la Figure 1 (ou 6), des exemples de réglage ayant été fournis avec référence au Tableau. Il est également possible et il appartient à la définition de 1' invention de prévoir un plus grand nombre de scarificateurs montés sur la tige 21. On peut considérer qu'un montage de trois scarificateurs est suffisant pour un travail manuel, mais on pourrait cependant envisager de prévoir quatre scarificateurs par exemple, ce qui permettrait de réaliser la scarification d'une baguette avec huit traits, en deux passes. Dans ce cas, le quatrième scarificateur sera monté à droite de SCA.3 et sa branche horizontale comportera autant de trous de section carrée que nécessaire pour le positionnement correct du scarificateur associé. En fait, un plus grand nombre de scarificateurs peut être utilisé si l'on monte le dispositif de la Figure 7 sur un système commandé en vue d'une scarification

automatique sur une chaîne de fabrication industrielle.

Dans les conditions, des séries de trous identiques aux trous 29 et 37, chacune d'un nombre identique à ces derniers, seraient prévues de la même façon, c'est-à-dire avec la même distance entre toutes les positions , mais les trous étant décalés de 3d,........, 8d, pour les séries correspondant à SCA.3,......... SCA.8, si l'on s'arrête à

8 scarificateurs.

De la même façon, comme déjà indique, les organes de montage, MONT.4,.... MONT.8, seraient à chaque fois modifiés pour que leurs branches horizontales correspondant à la branche 32 comportent à chaque fois le nombre de trous nécessaires, par exemple un trou supplémentaire étant ajouté

à chaque fois.

L'homme du métier sera de toute façon à même dans chaque cas - manuel ou industriel - d'effectuer tous les réglages qui conviennent en fonction de la situation à traiter. Si l'on se réfère maintenant aux Figures 11 et 11A, on peut voir que, suivant une variante de réalisation de la bague 27 du dispositif de la Figure 7, on a prévu, au lieu du système de fixation de la bague 27 par des fiches ou

goupilles pénétrant dans des trous en regard de la tige-

support 21 et de la bague 27, un système de fixation connu en soi, par bille et ressort. A cet effet, au lieu des trous 29, la tige-support 121 comporte des cavités 138 ayant la forme de parties de sphère. La bague 127 comporte une paroi supérieure 127a plus épaisse comportant un alésage central vertical 127b dans lequel est placée une bille 139 surmontée par un ressort 140. Sur la paroi supérieure 127a vient se fixer par tous moyens possibles une plaque 141 fermant l'alésage 127b. La bille 139 est de dimension telle qu'elle peut reposer dans le fond d'une cavité 138, dépassant de l'alésage 127b. Par ailleurs, la forme de ce dernier à sa partie inférieure est telle que la bille 139 ne peut en aucun cas sortir de l'alésage 127b, comme le montre

la Figure 11A.

Dans ces conditions, on peut faire coulisser la bague 127 le long de la tige-support 121 pour la positionner

à l'emplacement voulu correspondant à une cavité 138.

Lorsque l'on veut changer de position, lors du coulissement de la bague 127, la bille 139 se soulève en se dégageant de la cavité 138, comprimant le ressort 140, puis elle vient tomber dans la nouvelle cavité 138 voulue, en y étant

repoussée sous l'effet du ressort 140.

Ce système bille 139-ressort 140 peut équiper également les trois parties de chacune des branches 22 et 32 respectivement de MONT.1 et MONT.2, des cavités recevant la

bille étant prévues en conséquence.

Les Figures 12 à 14 représentent un autre mode de réalisation du dispositif de la Figure 7, illustrant un autre moyen de montage de MONT. 1 et un autre moyen de

réglage de la position de MONT.2 et de MONT.3 sur la tige-

support. Pour décrire ce mode de réalisation, on utilisera, pour désigner les parties analogues à celles de la Figure 7, des chiffres de référence identiques mais supérieurs de 200, et on ne décrira que les différences avec le précédent mode

de réalisation.

La paroi supérieure de la tige-support 221 comporte, associées à MONT.2 et à MONT.3, une succession d'encoches 242, régulièrement espacées et disposées perpendiculairement à sa ligne moyenne. La bague 227 de MONT.2 comporte latéralement deux oreilles 243, dirigées vers le haut dans la position de représentation des figures et disposées face à face. Entre les deux oreilles 243, réunies par un axe 243a, est disposé un ressort hélicoïdal 244, dont l'une des extrémités 244a est solidaire de la bague 227 et dont l'autre extrémité (244b), décalée angulairement de la première, est solidaire d'une plaquette 245 surplombant ladite bague 227. La plaquette 245 comporte une bordure 245a qui est recourbée d'équerre vers le bas si l'on regarde la position de montage de la Figure 13 et qui sous l'effet du ressort 244, vient se placer dans une

encoche 242.

Lorsque l'on souhaite déplacer la bague 227, on appuie sur la plaquette 245 à l'encontre de l'action du ressort 244. La bordure 245a se désencliquète alors de son encoche 242, et, après coulissement de la bague 227, amenée jusqu'à la position voulue tout en maintenant l'appui sur la plaquette 245, elle vient se placer dans la nouvelle encoche correspondante 242 lorsqu'on relâche la pression d'appui sur

la plaquette 245.

L'organe MONT.3 est amené à se déplacer suivant le même principe. Cependant, comme on peut le voir sur la Fiqure 14, les deux oreilles latérales 243 sont formées en face l'une de l'autre sur la branche 232 comportant les trois trous carrés 233. La plaquette 245 est disposée de la même façon entre les oreilles 243, mais elle comporte trois replis d'équerre vers le bas 245b, 245c, 245d correspondant chacun à l'une des trois positions "0", "A" et "B" possibles de la branche 232. Par ailleurs, le système comporte deux ressorts au lieu d'un, à savoir les ressorts 244A et 244B, comme on peut le voir sur les Figures 12 et 14, montés chacun de la même façon entre la partie supérieure de la

branche 232 et la plaquette 245.

En outre, comme on peut le voir sur la Figure 14, la tige-support 221 comporte, à son extrémité par laquelle elle vient coopérer avec MONT.1, une encoche 246, de profil en U sur toute sa hauteur, ménageant deux lames souples latérales 247, comportant chacune un bourrelet extérieur 248. Les bourrelets 248 constituent des moyens d'encliquetage de la branche 222 de MONT.2 dans l'un des trous 233 en fonction de la position de réglage choisie,

"O",1 "AII ou "B".

On pourrait cependant également prévoir un système analogue à MONT.2 associé à chacun des trous 233 de la branche 232. Les Figures 12 à 14 illustrent par ailleurs une possibilité de montage angulaire différente des bras 226, 231 et 236, lesquels, comme on peut le voir, sont ici dirigés à l'opposé des bras 26, 31 et 36 du mode de réalisation de la Figure 7, ce qui offre au boulanger d'autres possibilités de maniement de l'appareil, comme cela

est illustré par les Figures de la planche 4/4.

Si l'on se réfère maintenant à la Figure 15, on peut voir que l'on a représenté un autre mode de réalisation de la branche 22 ou 222, que l'on va décrire en utilisant des chiffres de référence de la série 400. Conformément à ce mode de réalisation, la tige 425 et le bras 426 sont chacun réglables angulairement. On pourrait cependant

prévoir que seul l'un ou l'autre le soit.

La tige 425 est ici réalisée en deux parties 425A et 425B. La partie 425A, solidaire de la branche 422 consiste en une partie en saillie cylindrique, verticale dans la position représentée sur le dessin, qui comporte plusieurs trous radicaux 449 régulièrement répartis dans un même plan radial, les trous 449 étant diamétralement opposés deux à deux. Quant à la partie 425B, elle présente ici une forme parallélépipédique, comportant, à sa partie supérieure dans la position représentée, une ouverture 450, de forme complémentaire de la saillie 425A. A partir d'une face latérale de la partie 425B, est pratiqué un alésage 451, horizontal dans la position représentée, lequel débouche dans la face opposée de la partie 425B. Une goupille 452, formée d'une tige métallique repliée sur elle-même avec un renflement 452a dans la région de repli, peut être introduite dans l'alésage 451, alors que la partie 425A est dans une position angulaire choisie, deux trous 449 diamétralement opposés se trouvant dans l'axe dudit alésage 451. La goupille 452 est ensuite fixée en place par repli vers l'extérieur des deux brins 452b, 452c sortant de

la partie 425B.

Le bras 426 comporte, à son extrémité libre, une encoche en U 453 ménageant deux lames souples latérales 454 portant chacune, à leur extrémités libres, un bourrelet 455

dirigé vers l'extérieur, permettant l'encliquetage d'un scarificateur, par exemple celui de la Figure 6, par le trou 119 de son manche 104. On pourrait également prévoir10 un enfoncement de la tige 426 à force, comme c'est le cas dans l'Exemple de la Figure 7.

Sur la face opposée à celle comportant les moyens d'encliquetage d'un scarificateur 1, le bras 426 comporte une tige axiale 456 comprenant successivement une partie 45715 de section en forme d'étoile régulière à huit branches, puis une partie cylindrique lisse 458, puis une partie terminale cylindrique filetée 459. La partie 425B comporte un alésage 460 qui la traverse d'une face à l'autre, de forme complémentaire des parties 457 et 458. Cet alésage 460 se20 situe au- dessous de l'alésage 451 et est d'axe parallèle à celui-ci dans l'exemple représenté. En position de montage, le bras 426 est introduit dans l'alésage 460 dans la position angulaire voulue, dans l'une des quatre positions possibles, la partie filetée 459 dépassant de la pièce 425B permettant alors la fixation en place du bras 426 par

serrage d'un écrou 461.

Il va de soi que ces dispositions de la Figure 15 peuvent être adaptées aux parties 230 et 235 ainsi qu'aux bras 231 et 236.30 On voit donc qu'avec ces dispositions, on peut orienter comme on le souhaite les lames des scarificateurs pour qu'elles présentent l'angle de pénétration voulu dans

le pâton suivant les habitudes du boulanger.

La Figure 16 illustre un autre mode de réalisation de MONT.1 (ou MONT. 3), vu en bout. On a utilisé, pour ce mode de réalisation, les chiffres de référence correspondants de la série 500. Le bras 22 est remplacé par une partie 522A fixe, constituée par une bague 522A1 comportant un orifice 523 de section carrée, recevant la tige-support 521, cette bague 522A1 portant, à sa partie inférieure, en porte-à-faux et perpendiculairement, une tige plate 522A2, horizontale, comportant, sur sa face supérieure, des encoches transversales 561, analogues aux

encoches 242 du mode de réalisation des Figures 12 et 13.

La partie 522B, montée coulissante sur la tige 522A2, coopère avec cette dernière par le même dispositif: oreilles 543 - ressort (non représenté) plaquette 545 à cliquet 545a, que celui représenté pour MONT. 2 sur les Figures 12 et 13. La partie 522B comporte la tige 525 analogue à la tige 25 du mode de réalisation de la Figure 7

(cf aussi Figure 8).

Le système qui vient d'être décrit avec référence

à la Figure 16, s'adapte également sur MONT.3.

On voit donc que la présente invention offre diverses combinaisons possibles de montage - en effet les diverses possibilités décrites cidessus peuvent être combinées - permettant de nombreux réglages, en fonction des boulangers, droitiers ou gauchers, de leurs habitudes de lamage du pain (sens des flèches F sur les Figures 12a à 12d), du nombre de traits de scarification que l'on peut

faire à la fois, etc...

Par ailleurs, on pourrait prévoir des organes de montage interchangeables permettant de présenter des

dispositifs en kits.

Il est bien entendu que les modes de réalisation de la présente invention qui ont été décrits ci-dessus ont été donnés à titre indicatif et non limitatif et que des modifications peuvent y être apportées sans que l'on

s'écarte pour autant du cadre de la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Scarificateur à pâtons (1; 101) comportant un manche (4; 104) à une extrémité duquel est disposé un porte-lame (3) destiné à recevoir une lame tranchante (17), caractérisé par le fait que la partie de liaison (7) du manche (4; 104) au porte-lame (3) est configurée pour constituer une zone présentant l'élasticité d'un ressort, susceptible de travailler en compression et en extension sensiblement suivant la ligne longitudinale moyenne du scarificateur (1; 101) afin d'absorber l'excès de la force d'appui qui peut être appliquée par le boulanger lors du lamage.

2 Scarificateur à pâtons selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la zone élastique formant ressort (7) est constituée par une bande de matière repliée, les plis étant formés sensiblement perpendiculairement à la lame tranchante (17) en position de

montage sur le porte-lame (3).

3 - Scarificateur selon l'une des revendications 1

et 2, caractérisé par le fait que le manche (4; 104) est disposé sensiblement dans le prolongement du porte-lame (3) ou forme un angle avec lui, ledit manche (4; 104) présentant avantageusement une forme plate, de type bande allongée ou en ovale, et présentant avantageusement à son extrémité libre un moyen (19; 119) d'accrochage du

scarificateur (1; 101) sur un support.

4 - Scarificateur à pâtons selon l'une des

revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la zone

élastique formant ressort (7) constitue la partie centrale d'un corps (2) de scarificateur, portant, à une extrémité,

le manche (4; 104) et à l'autre extrémité le porte-

lame (3), au moins l'un parmi le manche (4; 104) et le porte-lame (3) étant monté de façon amovible, ledit corps (2) pouvant être formé d'un seul tenant, venu de moulage d'une matière plastique, ou ses éléments d'extrémité (5; 6) pouvant être formés par surmoulage d'une matière plastique sur une zone élastique formant ressort (7) réalisée alors en métal, la partie (6) de liaison entre ledit corps (2) et le manche (4) étant avantageusement configurée pour former une garde protégeant l'utilisateur

d'un contact intempestif avec la lame tranchante (17).

5 - Scarificateur à pâtons selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le manche (4; 104) est de forme plate et est monté amovible sur le corps (2) de scarificateur, avec possibilité de fixation suivant deux positions différentes, plaçant le manche (4; 104) dans un plan incliné vers la droite ou vers la gauche par rapport au plan de la lame tranchante (17) en position de montage en vue d'un lamage par un boulanger respectivement droitier ou gaucher, ledit manche (4; 104) pouvant par ailleurs être lui-même vrillé dans sa partie d'extrémité (18a; 118a) destinée à coopérer avec la partie

correspondante (6) dudit corps (2).

6 - Scarificateur à pâtons selon l'une des

revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le porte-

lame (3) est destiné à recevoir une lame (17) de type lame de rasoir et comporte une bande allongée inférieure (9) et une bande allongée supérieure (15) articulée, destinée à venir se fixer à la précédente en pinçant ladite lame (17) dans sa partie médiane, la bande allongée inférieure (9) comportant des picots (10) à tête bombée (11) susceptibles d'être reçus dans des ouvertures correspondantes (16) de la bande allongée supérieure (15), laquelle en se rabattant sur la bande allongée inférieure (9) assure la fixation en place de la lame tranchante (17) par coincement des picots (10) dans des parties oblongues des ouvertures précitées (16) de

la bande supérieure (15).

7 - Dispositif supportant au moins deux scarificateurs tels que définis à l'une quelconque des

revendications 1 à 6, et agencés en vue de réaliser

simultanément autant de traits de scarification sur un pâton qu'il y a de scarificateurs, les manches desdits scarificateurs étant montés fixes ou amovibles ou réglables sur une tige-support principale (21; 221) formant poignée ou portant une poignée dans le cas o le dispositif est destiné à être manoeuvré manuellement ou faisant partie d'un système commandé en vue d'une scarification automatique sur une chaîne de fabrication industrielle, la position de chacun des scarificateurs lorsque ces derniers sont montés avec possibilité de réglage étant susceptible d'être ajustée le long de la tige-support principale (21; 221) et/ou transversalement par rapport à cette dernière et/ou avec possibilité d'orientation du scarificateur pour modifier son écartement par rapport à la tige-support (21; 221) et/ou avec possibilité d'orientation du scarificateur pour modifier l'orientation de 14 lame tranchante (17), afin de pouvoir s'adapter à toutes les situations possibles tenant aux habitudes de lamage du boulanger et à l'installation d'un scarificateur supplémentaire sur ledit dispositif en

fonction du type de pain à lamer.

8 - Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les scarificateurs sont montés sur la tige-support principale (21; 221) par

l'intermédiaire d'organes de montage (MONT.1 - MONT.2 -

MONT.3), se composant chacun d'une première branche (22; 222 - 27; 227 32; 232) pouvant être montée de façon coulissante sur ladite tige- support (21; 221) et susceptible d'être bloquée dans la position choisie sur celle-ci, ladite première branche portant une seconde branche (25; 225 30; 230 - 35; 235) perpendiculaire à la tige-support (21; 221) et portant elle-même un bras (26; 226 - 31; 231 - 36; 236) perpendiculaire avec elle, lequel est apte à recevoir un manche de scarificateur, ladite première branche pouvant comporter plusieurs positions successives de coulissement sur ladite tige support (21; 221) pour faire varier la distance du

scarificateur associé transversalement à la tige-

support (21; 221), ladite seconde branche pouvant être montée de façon pivotante sur elle-même en étant susceptible d'être bloquée dans la position angulaire choisie, et ledit bras pouvant être monté de façon pivotante sur lui-même en étant susceptible d'être bloqué dans la position angulaire choisie.

9 - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que - la première branche (22; 222; 27 - 227; 32; 232) est susceptible d'être bloquée dans la position choisie sur la tige-support (21; 221) par un système à goupille ou par un système à bille (139) poussée par un ressort (140) dans l'une parmi plusieurs cavités correspondantes (138) formées sur la tige- support (121) ou par un système de plaquette ou volet mobile (245) à cliquet(s) (245a - 245b - 245c 245d) poussé par un ou des ressorts (244; 244A - 244B) dans l'une parmi plusieurs encoches transversales (242) formées sur la tige-support (221); - la première branche (22; 222 - 32; 232), dans le cas o elle comporte plusieurs positions de coulissement sur la tige-support (21; 221), est constituée par une tige amovible comportant plusieurs trous transversaux successifs (23; 233) permettant son enfilement sur la tige-support (21; 221) dans l'une des positions voulues, ou bien est constituée par une tige (522A) qui comporte un trou transversal (523) permettant son enfilement sur la tige-support (521), et sur laquelle coulisse un manchon (522B) portant la seconde branche, ledit manchon (522B) pouvant être bloqué à l'emplacement voulu sur ladite tige (522A), par exemple par un système à bille ou à volet à cliquet; et - la seconde branche (425), dans le cas d'un montage à pivotement, comporte une ouverture cylindrique axiale (450) dans laquelle pénètre une saillie cylindrique axiale (425A) portée par ladite première branche (422), ladite saillie (425A) comportant des trous radiaux (449) et ladite seconde branche (425) comportant un seul trou radial (451), une goupille de fixation (452) coopérant avec ce dernier et avec l'un de ceux portés par la partie en saillie (425A) précitée; et le bras (426), dans le cas d'un montage à pivotement, comporte une saillie axiale (457) de section en forme de polygone régulier, susceptible de pénétrer avec l'orientation angulaire voulue dans un alésage (460) correspondant de la seconde branche (425); les deux moyens précités de changement d'orientation angulaire peuvent être intervertis, de même que les organes complémentaires d'un même moyen de

changement d'orientation.

10 - Dispositif selon l'une des revendications 8

et 9, caractérisé par le fait qu'un organe de montage (MONT.2) associé à un scarificateur destine à venir se placer dans une position moyenne dans le cas o au moins trois scarificateurs sont prévus - ou dans l'une des deux

positions d'extrémité dans le cas de deux scarificateurs-

comporte une première branche (27; 227) ne comportant qu'une seule position de coulissement sur la tige-support principale (21; 221), les autres organes de montage comportant alors des premières branches présentant plusieurs possibilités.de coulissement pour faire varier la distance

du scarificateur associé transversalement à la tige-

support (21; 221), d'un côté de celle-ci pour le ou les scarificateurs se trouvant à droite du scarificateur précité en position moyenne et de l'autre côté pour le ou les

scarificateurs se trouvant à gauche.