PINCE DE PREHENSION GASTRIQUE
L'invention a trait à une pince de préhension gastrique telle qu'utilisée, notamment, pour la réalisation d'une fenêtre gastro-gastrique dans les procédures de traitement chirurgical de l'obésité, par exemple dans les techniques de gastroplastie verticale calibrée. Lors de la pose d'un anneau de gastroplastie, il est parfois nécessaire de perforer en un ou plusieurs endroits les parois gastriques pour permettre la création d'une fenêtre gastro-gastrique avant l'agrafage linéaire des parois gastriques et la mise en place d'un organe de calibrage tel qu'un anneau. Une pince est parfois utilisée pour définir la ou les zones d'agrafage des parois gastriques. Une telle pince est connue de O-A-02/096303 et donne satisfaction dans une large mesure. Cependant, cette pince est d'un encombrement relativement important, au point qu'elle ne peut être introduite dans le corps du patient que par voie transcutanée, au travers d'une incision relativement large, ce qui peut entraîner des éventrations post-chirurgicales ainsi que la création d'une cicatrice qui peut s'avérer disgracieuse. Il existe en outre un risque de glissement de cette pince par rapport aux parois antérieures et postérieures de l'estomac, ce qui peut résulter dans une imprécision du positionnement de la fenêtre gastrogastrique obtenue suite à l'agrafage et/ou dans une mise en place imprécise d'un anneau de gastroplastie. En outre, cette pince doit être retirée avant l'agrafage des parois gastriques. Il est également connu de US-A-5, 514, 156 d'utiliser pour des opérations laparoscopiques une pince endoscopique dont les mâchoires sont formées de segments articulés entre eux qui nécessitent une déformation manuelle pour être mise
en place dans un trocart et qui, une fois configurées pour serrer entre elles une paroi telle qu'une paroi gastrique, ne présentent pas une rigidité suffisante pour immobiliser entre elles une partie d'estomac tout en permettant une opération d'agrafage. US-A-4, 844, 068 concerne, quant à lui, une pince de gastroplastie globalement en forme de ciseaux et dont les mâchoires sont rigides, l'une d'entre elles étant solidaire d'une coupelle de réception de l'enclume d'une agrafeuse. Cette pince doit être mise en place à travers une incision relativement importante, ce qui rend cette pince incompatible avec une introduction par un trocart. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention, en proposant une nouvelle pince de gastroplastie d'emploi aisé, pouvant être mise en place à travers un trocart et qui permet une localisation précise des zones d'agrafage des parois gastriques . .—_Da-ns-—cet-—e-spr-it-,—.1 X±nv.en"t-Lαn concexne jαne__pj.ιιcja__cle,. préhension gastrique qui comprend deux branches destinées à venir respectivement en appui sur des parois gastriques antérieure et postérieure, ces branches étant articulées l'une par rapport à l'autre et aptes à être introduites jusqu'à leur site d'utilisation à travers un trocart, alors que l'angle d'ouverture de ces branches peut être commandé à distance. Cette pince est caractérisée en ce que ces branches sont monoblocs et élastiquement déformables pour leur introduction dans le trocart précité. Grâce à l'invention, une fois les branches introduites jusqu'à leur site d'utilisation à travers le trocart, la pince peut exercer un effort de serrage de l'estomac, ce qui garantit une immobilisation ferme de la pince par rapport aux parois gastriques, de telle sorte que le chirurgien peut considérer que, une fois positionnée selon
le choix du praticien, la pince définit avec précision la zone d'agrafage. Le fait que les pinces sont monoblocs et élastiquement déformables permet qu'elles adoptent automatiquement, lorsqu'elles sont libérées en sortie du trocart à proximité de leur site d'utilisation, une configuration leur permettant de serrer efficacement l'estomac et de guider un outil d'agrafage. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires, une pince de gastroplastie peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Chaque branche forme une zone concave d' appui sur une paroi gastrique, cette zone étant orientée vers la zone correspondante de l'autre branche, alors que l'articulation des branches résulte dans une possibilité d'ajustement de l'écart entre ces zones. Grâce à cet aspect de l'invention, la pince peut épouser au mieux la forme d'une partie de l'estomac dans laquelle est disposée une sonde gastrique. - Chaque branche définit une ouverture de passage d'une partie d'un outil d'agrafage des parois gastriques. Cette ouverture a avantageusement des dimensions permettant de relier à travers elle et d'aligner la tête et l'enclume de l'outil d'agrafage de telle sorte que ces branches peuvent être maintenues en appui contre les parois gastriques lors d'une telle opération. Grâce à cet aspect de l'invention, il n'est pas nécessaire de retirer la pince des parois gastriques pour procéder à l'agrafage, de telle sorte que la tête de l'outil d'agrafage est efficacement positionnée jusqu'au moment de l'agrafage proprement dit. Dans ce cas, la géométrie de la zone concave définie par les branches et le diamètre d'une sonde gastrique permettent de déterminer la distance entre le bord interne de l'estomac et la limite de la zone d'agrafage définie par
l'ouverture précitée, ce qui facilite l'intervention du chirurgien . Chaque branche comprend deux pattes entre lesquelles est définie une ouverture de passage d'une partie d'un outil d'agrafage des parois gastriques, ces pattes étant élastiquement déformables dans un sens de rapprochement mutuel et de réduction de cette ouverture. Ces pattes . sont avantageusement monobloc et reliées par une base commune pourvue d'une fente d'assouplissement. - La pince comprend un organe apte à exercer, sur les pattes et selon une direction parallèle à un axe antéro-postérieur de la pince, un effort d'allongement des branches. Cet organe comprend avantageusement une tige apte à être engagée entre les branches et à exercer l'effort d'allongement sur une partie distale de chaque branche. - La pince comprend un organe apte à exercer sélectivement sur les branches un effort de contention centripète . - Les moyens de commande de l'angle d'ouverture des branches comprennent un élément mobile par rapport à un corps sur lequel sont montées les branches, cet élément étant pourvu de moyens lui permettant d'exercer sur l'une au moins de ces branches un effort de rapprochement mutuel. Cet élément peut être un tube qui coulisse autour du corps précité, alors que les moyens permettant d'exercer l'effort de rapprochement mutuel comprennent avantageusement au moins une languette prolongeant ce tube en direction de l'une des branches et apte à s'engager dans un logement de forme correspondante ménagé sur une face externe de cette branche, cette languette étant apte à glisser sur le fond de ce logement en fonction de la position de l'élément précité par rapport au corps précité. En variante, l'élément mobile est pourvu d'au moins une gorge adaptée pour recevoir, avec possibilité de déplacement, un pion
solidaire de l'une des branches, cette gorge s' étendant globalement selon une direction oblique par rapport à la direction de déplacement de cet élément par rapport au corps précité. En outre, la position de l'élément mobile par rapport au corps est avantageusement commandée par un système comprenant une gâchette montée au voisinage de l'extrémité proximale de la pince qui est située hors du corps du patient lors de l'utilisation de la pince. - Chacune des branches est articulée par rapport au corps de la pince. En variante, une première branche est fixe par rapport à un corps de la pince, alors que la seconde branche est articulée par rapport à la première. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation d'une pince de gastroplastie conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d' une pince de gastroplastie suivant l'invention ; - la figure 1A est une vue à plus grande échelle du détail A à la figure 1 ; - la figure 2 est une vue de dessus de la pince de la figure 1 lors d'une première étape d'utilisation ; - la figure 3 est une vue partielle de dessus de la pince des figures 1 et 2 lors d'une seconde étape d'utilisation ; - la figure 3A est une vue schématique de côté d'un estomac sur lequel est appliquée la pince dans la configuration de la figure 3. - la figure 4 est une vue de côté de la pince dans la configuration de la figure 2, l'estomac étant omis pour la clarté du dessin ;
- la figure 5 est une coupe longitudinale de la pince dans la configuration de la figure 4 ; - la figure 6 est une représentation schématique de principe d'une partie de la pince des figures 1 à 5 en place dans un trocart en vue de son insertion dans le corps d'un patient ; - la figure 7 est une vue en perspective éclatée d'une pince conforme à un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue de côté de la pince de la figure 7 dont un capot latéral a été retiré pour la clarté du dessin ; - la figure 8A est une vue à plus grande échelle du détail VIII à la figure 8 ; - la figure 8B est une vue de côté à plus grande échelle d'un loquet de verrouillage/déverrouillage de la pince des figures 7 et 8 ; la figure 9 est une vue, avec arrachement partiel, de l'extrémité avant de la pince des figures 7 et 8 par le côté opposé à celui visible à la figure 8, le corps de la pince étant coupé ; - la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 mais sans arrachement, alors que la pince est dans une seconde configuration ; - la figure 11 est une vue en perspective de l'extrémité de la pince dans la configuration de la figure
10 ; - la figure 12 est une vue en perspective de l'extrémité représentée à la figure 11 et de la zone d'entrée d'un trocart lors de l'introduction de la pince dans ce trocart et - la figure 13 est une vue analogue à la figure
11 pour une pince conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention.
La pince 1 représentée aux figures 1 à 6 comprend un corps allongé 2 équipé, au niveau de son extrémité proximale 2a, d'une poignée 3 par laquelle la position et l'orientation de la pince 1 peuvent être contrôlées. Le corps 2 porte également au voisinage de son extrémité 2a un bouton 4 permettant de contrôler la position de la pince 1 parallèlement à l'axe longitudinal X-X' du corps 2. Au niveau de son extrémité distale 2b, le corps 2 est pourvu de deux branches 5 et 5' dont chacune se divise en deux pattes 51 et 52 reliées par une partie de base 53 avec lesquelles les pattes 51 et 52 sont monoblocs. Chaque partie de base 53 est pourvue d'une fente d'assouplissement 54 permettant un écrasement des pattes 51 et 52 dans le sens des flèches F3 et F'3 à la figure 5, c'est-à-dire dans un sens de rapprochement mutuel des branches 51 et 52. En l'absence d'effort F3 et F'3, les extrémités libres des branches 51 et 52 définissent entre elles une ouverture 55 qui permet un rapprochement de ses extrémités libres, notamment en vue du passage des pattes 51 et 52 dans un trocart. Dans leur partie médiane, les branches 51 et 52 définissent ensemble une ouverture sensiblement circulaire 56, les ouvertures 56 des deux branches 5 et 5' étant alignées selon une direction Z-Z' perpendiculaire à l'axe X-X' . Les ouvertures 56 des deux branches 5 et 5' sont telles que la tête 101 d'une agrafeuse 10 peut être associée à travers elles à l'enclume correspondante 102, comme représenté à la figure 3. Les branches 5 et 5' sont articulées l'une par rapport à l'autre et sur le corps 2, de telle sorte qu'elles peuvent passer de la configuration de la figure 2 à celle de la figure 3, et réciproquement. Aux figures 1A et 2, les flèches F5 et F' 5 représentent les possibilités de mouvement relatif des branches 5 et 5' . Ces branches 5 et 5' sont
représentées en configuration écartées l'une de l'autre à la figure 2, alors qu'elles sont représentées en configuration resserrée à la figure 3. La branche 5 définit une zone concave 57 d' appui contre une paroi gastrique Gi, alors que la branche 5' définit une zone d'appui analogue 57 contre une partie G2 de la paroi gastrique. Pour l'exemple représenté, on suppose que la paroi Gi est la paroi gastrique antérieure alors que la paroi G2 est la paroi gastrique postérieure. Les zones 57 sont de forme sensiblement circulaire, ces zones étant orientées l'une vers l'autre dans la configuration de la figure 3. Les zones 57 se prolongent, en direction du corps 2, par deux zones 58 globalement planes et, à l'opposé de ce corps, par deux autres zones 59 également globalement planes au niveau desquelles sont ménagées les ouvertures 56 et qui peuvent venir respectivement en appui contre les parois Gi et G2, comme représenté à la figure 3. Les branches 5 et 5' sont réalisées en matériau plastique bio-compatible, par exemple en ABS, en polystyrène, en SAN, en polycarbonate ou en résine acétal. Le matériau constitutif des branches 5 et 5' leur confère une élasticité relativement importante aux températures d'utilisation de la pince, ce qui permet d'utiliser des déformations non permanentes des branches 5 et 5' pour l'introduction de la partie distale de la pince 1 dans un trocart 6 de diamètre intérieur d6 de l'ordre de 15 mm. Comme représenté à la figure 6, les pattes 51 et 52 de chaque branche 5 et 5' sont alors rapprochées l'une de l'autre, ce qui correspond à un aplatissement de l'ouverture 56 et à une diminution de l'ouverture 55. La fente 54 permet de conférer à la partie de base 53 de chaque branche 5 et 5' une souplesse permettant sa déformation élastique. L'utilisation d'une telle fente 54
n'est cependant pas obligatoire dans le cadre de la présente invention. Les branches 5 et 5' sont également déformées dans un plan perpendiculaire à celui de la figure 6, ce qui correspond à un rapprochement mutuel de celles-ci et à une déformation de la zone 57. Les branches 5 et 5' sont montées sur le corps 2 de telle sorte que, en l'absence d'effort extérieur, elles sont dans la configuration de la figure 2, c'est-à-dire écartées l'une de l'autre. On note α l'angle d'ouverture des branches 5 et 5', cet angle étant défini entre les surfaces de ces branches formant les zones 59. Pour contrôler l'écartement relatif des branches 5 et 5' , un tube 7 est monté autour du corps 2 et est susceptible de mouvements de translation par rapport à ce corps 2 parallèlement à l'axe X-X' . La position du tube 7 le long du corps 2 est contrôlée par une gâchette 8 montée sur la poignée 3 et pourvue d'une extension 81 pourvue d'un bec 82 apte à coopérer avec une denture inclinée 71 solidaire du tube 7. Un ressort 9 exerce sur la gâchette 8 un effort élastique F9 dirigé vers l'extrémité distale du corps 2. Par appuis successifs sur la gâchette 8, il est possible de faire progresser la dent de la denture 71 la plus éloignée de l'extrémité 2b du corps 2 en direction du bec 82. Les appuis successifs et progressifs sur la gâchette 8 permettent donc de déplacer l'extrémité distale 72 du tube 2 de telle sorte que des languettes 73, qui prolongent l'extrémité 72 en direction des pattes 5 et 5', s'engagent dans des logements ménagés dans la partie de base 53 de chaque patte et dont un seul est visible sur les figures avec la référence 531. Chaque logement 531 et équivalent est formé en creux par rapport à la surface externe 533 de
la partie 53 de la branche correspondante. En pratique, l'extrémité distale de chaque languette 73 peut glisser sur le fond 532 du logement 531 dans lequel elle s'engage, ce qui permet d' exercer sur la patte correspondante un effort de fermeture F0 qui induit un rapprochement mutuel des branches 5 et 5' . En pratique, l'effort F0 est exercé par chaque languette 73 permet d'atteindre la configuration de la figure 3 à partir de celle de la figure 2. Le fonctionnement est le suivant : Lorsqu'on souhaite agrafer ensemble les parois Gi et G2, notamment pour la création d'une fenêtre gastrogastrique et éventuellement la pose d' un anneau gastrique, on insère dans l'estomac et selon une technique connue en soi une sonde gastrique 11 visible aux figures 2, 3 et 3A. Le diamètre de cette sonde 11 et la géométrie des branches 5 et 5' permettent de déterminer la distance d entre le bord interne B de l'estomac et la limite de la zone d'agrafage au moyen de l'agrafeuse 10. Le chirurgien pousse la partie avant ou distale de la pince 1 à travers le trocart 6 jusqu'à ce que les branches 5 et 5' débouchent de ce trocart 6. Sous l'effet de l'élasticité de leur matériau constitutif, elles ont tendance à s'écarter l'une de l'autre, pour atteindre la configuration de la figure 2 dans laquelle il est possible de déplacer la pince 1 dans le sens de la flèche Fι0 à la figure 2 afin de les amener respectivement en regard des parois Gi et G2, les zones 57 étant alors disposées de part et d'autre de la sonde 11. En exerçant sur la gâchette 8 des appuis progressifs à l' encontre de l'effort F9, il est possible de déplacer le tube 7 de telle sorte que ses languettes 73 exercent l'effort F0 sur les parties de base 53 des pattes 5 et 5', ce qui a pour effet de resserrer ces pattes autour de l'estomac, en immobilisant ainsi fermement la pince par
rapport aux parois gastriques Gi et G2 qui sont emprisonnées entre les zones 57 et 58 des branches 5 et 5' , comme représenté à la figure 3. Il est alors possible pour le chirurgien de relier la tête 101 et l'enclume 102 de l'agrafeuse 10 à travers les ouvertures 56 des branches 5 et 5' et les parois Gx et G2 et de procéder à l'opération d'agrafage, sans risque de glissement ou de mauvais positionnement, dans la mesure où la pince 1 demeure en place autour des parois gastriques Gi et G2. Au terme de l' opération d' agrafage , l' agrafeuse peut être retirée . Il est possible de ré-ouvrir la pince 1 en déplaçant le tube 7 en direction du bouton 4 , les branches 5 et 5' reprenant par élasticité la configuration de la figure 2 . L'invention a été représentée avec les deux branches 5 et 5' de la pince 1 mobiles par rapport au corps 2. Elle est cependant applicable au cas où seule une branche est mobile . Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté aux figures 7 à 12, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques augmentées de 100. La pince 101 de ce mode de réalisation comporte un corps tubulaire 102 sur lequel est rapportée, au voisinage de son extrémité proximale 102a, une poignée 103 qui comprend deux demi-coquilles 103a et 103b et dans laquelle est disposée une gâchette 108 susceptible de pivoter autour d'un axe défini par les demi- coquilles 103a et 103b, comme représenté par la flèche Fioβ • La gâchette 108 est pourvue d'un secteur denté 182 et est soumise à l'action d'un ressort de rappel 109. Le secteur 182 est prévu pour engrener sur une crémaillère 171 solidaire d'un tube 107 prévu pour coulisser dans le corps
102 parallèlement à la direction de l'axe longitudinal X-X' de ce corps . Le tube 107 est pourvu d'une partie terminale 172 à laquelle il est relié par l'introduction d'une saillie 173 dans un logement correspondant 174 prévu sur la partie 172. En variante et en prenant garde d'éviter les risques d' hyperstatis e, les éléments 107 et 172 pourraient être monoblocs . Un ensemble de deux branches 105 et 105' est monté au voisinage de l'extrémité distale 102b du corps 102, la branche 105' ayant une orientation fixe par rapport au corps 102, alors que la branche 105 est montée avec possibilité de rotation autour d'un axe Y-Y' perpendiculaire à l'axe X-X'. Chacune des branches 105 et 105' définit une ouverture globalement circulaire 156 ayant les mêmes fonctions que l'ouverture 56 de la pince 1 du premier mode de réalisation, c'est-à-dire permettant le positionnement d'une agrafeuse et l'agrafage des parois gastriques à travers elle. L'ouverture 156 de chaque branche 105 ou 105' est définie par deux pattes 151 et 152 qui s'étendent à partir d'une base commune 153 et se rejoignent au niveau d'une partie distale 105c ou 105' c de chaque branche. Les pattes 151 et 152 sont monoblocs entre elles et avec la base 153. Chacune des branches 105 et 105' forme également une zone d'appui 157 sur les parois gastriques, deux zones globalement planes 158 et 159 étant définies de part et d'autres des zones 157 sur chaque branche 105 et 105'. Comme il ressort plus particulièrement de la comparaison des figures 9 et 10, l'angle d'ouverture α des branches 105 et 105' est variable. Pour commander la valeur de cet angle, la branche 105 est pourvue d'une patte 105a à l'extrémité de laquelle est
ménagé un pion 105b qui est engagé dans une rainure ou gorge 175 qui s'étend, dans la partie terminale 172 du tube 107, globalement selon la direction d'une droite A-A' oblique par rapport à l'axe X-X'. Par défaut, c'est-à-dire en l'absence d'efforts exercés sur la gâchette 108, la pince 101 est dans la configuration des figures 7 à 9 dans laquelle la branche 105' prolonge sensiblement le corps 102, alors que la branche 105 s'étend dans la direction d'une droite B-B' faisant un angle d'environ 45° avec l'axe X-X'. Lorsque les pattes 105 et 105' sont disposées autour du bord interne d'un estomac préalablement équipé d'une sonde, comme représenté à la figure 2 pour le premier mode de réalisation, des appuis progressifs sur la gâchette 108 permettent de déplacer les éléments 107 et 172 en direction de l'extrémité distale 102b du corps 102, ce qui génère un effort F0 exercé par un bord 175a de la gorge 175 sur le pion, 105b. Cet effort induit un déplacement du pion 105b dans la gorge 175, dans . le sens de la flèche Fis aux figures 9 et 10. Ce déplacement a pour effet de faire pivoter la patte 105a et la branche 105 dans le sens de la flèche F5 à la figure 9 , ce qui induit la fermeture de la pince 101 autour de l'estomac. L'angle légèrement ouvert β, qui demeure à la figure 10 entre les zones 159 des branches 105 et 105' , évite un écrasement trop important des parois gastriques par les zones 105d et 105' d de ces branches. Un évidement annulaire 183 est ménagé de chaque côté de la gâchette 108, cet évidement étant centré sur l'axe de rotation Xios de cette gâchette. Un loquet 120 est également installé dans la poignée 103 et est pourvu d'une saillie latérale 121 engagée dans 1' évidement 183 situé sur le côté de la gâchette 108 opposé à celui visible aux figures 8 et 8A. Cette saillie 121
constitue un axe de rotation du loquet 120. Cette saillie est à section circulaire sur environ les deux tiers de sa circonférence et est pourvue d'une ex-croissance 122 qui s'étend radialement par rapport à la saillie 121. On peut ainsi obtenir un coincement de la surface externe 124 de 1' ex-croissance 122 contre la surface périphérique 184 de l' évidement 183 dans lequel est engagé la saillie 121. Selon un aspect avantageux mais optionnel de l'invention qui n'est pas représenté, la surface 124 peut être dentée, alors que la surface périphérique 184 est également dentée, ce qui permet d'obtenir un effet de blocage encore plus ferme de l'excroissance 122 contre la surface 84 de la gâchette 108. Un ressort 110 exerce sur un crochet 125 du loquet 120 un effort Fn0 qui tend à rabattre l'extrémité 126 du loquet 120 qui dépasse de la poignée 103 vers l'extrémité 103c de la poignée 103 la plus éloignée du corps 102. Cet effort Fno induit le coincement de la surface 124 sur la surface 184 lorsqu'un effort est exercé sur la gâchette 108 dans un sens d' éloignement de son extrémité libre 108c par rapport à l'extrémité 103c de la poignée 103. Pour éviter ce phénomène de coincement et permettre à la poignée 108 de revenir en position initiale, le loquet 120 doit être relevé à l'aide du bouton formé par son extrémité 126, à l' encontre de l'effort Fu0. Pour ré-ouvrir la pince, il convient donc d'annuler le coincement des surfaces 124 et 184 l'une contre l'autre en exerçant sur l'extrémité 126 un effort F2o dirigé vers le corps 102. Le ressort 109 exerce alors, sur un crochet 185 de la gâchette 108, un effort Fι09 qui tend à la faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre à la figure 8A. Cet effort permet, par l'interaction du secteur denté 182 et de la crémaillère 171, de déplacer les éléments 107
et 172 en direction de l'extrémité proximale 102a du corps 102, ce qui génère un effort inverse à l'effort F0, cet effort inverse étant exercé par le bord 175b de la gorge 175 opposée au bord 175a. Cet effort inverse induit un déplacement du pion 105b dans la gorge 175 dans le sens inverse de celui de la flèche Fx5 à la figure 9, ce qui permet de ramener la branche 105 dans la configuration de la figure 9. Les branches 105 et 105' sont chacune pourvues, au niveau de leur base 153, d'une fente d'assouplissement 154 permettant leur déformation élastique en vue de l'introduction de la partie avant de la pince 101 dans un trocart 106 de diamètre intérieur de l'ordre de 15 mm. Pour ce faire, on amène la pince en configuration fermée représentée aux figures ' 10 et 11, selon le mode de fonctionnement expliqué ci-dessus. Une tige 115 traverse de part en part le corps 107 et se prolonge jusque dans sa partie 172, cette tige 115 étant équipée d'un embout 116 destiné à venir en appui contre les zones d'extrémité 105c et 105' c des pattes 105 et 105' opposées à leurs parties de base respectives 153. L'embout 116 a globalement une forme de H ce qui lui permet d'être correctement maintenu sur l'extrémité distale 115a de la tige 115 et de s'engager dans des encoches 105d et 105' d prévues au voisinage immédiat des zones 105c et 105' c. La position de la tige 115 par rapport au tube 107 et à sa partie terminale 172 est contrôlée grâce à un bouton de manœuvre 104. Lorsqu'on souhaite introduire la pince dans l'embouchure d'un trocart 106, la tige 115 est déplacée en direction de l'extrémité distale de la pince 101, ce qui induit que son extrémité 115a est engagée entre les branches 105 et 105' et pousse l'embout 116 contre les zones 105c et 105' c. Ceci permet d'exercer un effort F16
d'allongement des branches 105 et 105', cet effort FX6 étant parallèle à la direction de l'axe X-X' qui est un axe antéro-postérieur de la pince 101. Cet effort a pour effet de déformer élastiquement les branches 105 et 105' , au point que leur diamètre apparent est suffisamment réduit pour qu'elles puissent être introduites dans le trocart 106 dont le diamètre intérieur est d'environ 15 mm. Lorsque la pince 101 débouche à l'extrémité opposée du trocart 106, le bouton 104 peut être lâché et la tige 104 est tirée en arrière par un ressort de rappel 111. Ceci permet aux branches 105 et 105' de reprendre, par élasticité, leur configuration des figures 7 et 9. Le matériau utilisé pour fabriquer les branches 105 et 105' peut être l'un de ceux mentionnés en référence aux branches du premier mode de réalisation. Dans le second mode de réalisation, seule la branche
105 est mobile par rapport au corps de la pince. Il est cependant possible de prévoir que les deux branches soient mobiles par rapport à ce corps. Comme représentées à la figure 13 où les éléments analogues à ceux du deuxième mode de réalisation portent les mêmes références, les branches 105 et 105' peuvent être pourvues, au niveau de leurs parties distales respectives 105c et 105' c, d'une zone d'assouplissement 154a dont la fonction est comparable à celle de la fente d'assouplissement 154 prévue dans la base 153 de chaque branche 105 ou 105' . La zone 154a facilite le passage des branches 105 et 105' dans une ' configuration compatible avec leur introduction à l'intérieur d'un trocart, tel que le trocart
106 représenté à la figure 12. Dans ce cas, l'ouverture 156 formée par les branches 105 et 105' superposées n'est pas circulaire mais comprend une extension radiale formée par la zone 154a.
Un manchon 180 est monté coulissant autour du corps 102 et peut être amené, par déplacement dans le sens de la flèche F BO parallèlement à l'axe longitudinal X-X' du corps 102, jusqu'à une position où il entoure les branches 105 et 105' en exerçant sur elles un effort de freinage ou de contention centripète qui permet, moyennant un allongement de ces branches parallèlement à l'axe X-X', de leur conférer une géométrie compatible avec leur introduction dans un trocart du type du trocart 106. En d'autres termes, le manchon 180 constitue une alternative à la tige 115 pour faire passer les branches 105 et 105' dans une configuration où elles sont compatibles avec leur introduction dans un trocart. Le coulissement du manchon 180 par rapport au corps 102 peut être obtenu manuellement ou par tout autre moyen, notamment par une commande disposée à proximité de la poignée 108. Les caractéristiques des modes de réalisation décrits peuvent être combinées entre elles dans le cadre de la présente invention. En particulier, les moyens 115 et 180 de conformation des branches peuvent être utilisés indifféremment avec les deuxième et troisième modes de réalisation. Le manchon 180 peut également être utilisé avec le premier mode de réalisation.