FR3091972A1

FR3091972A1 - Dispositif à scarifier notamment des pâtons et support d’outils correspondant

Info

Publication number: FR3091972A1
Application number: FR1900686A
Authority: FR
Inventors: Laurent Reichert
Original assignee: SCARITECH
Current assignee: SCARITECH
Priority date: 2019-01-25
Filing date: 2019-01-25
Publication date: 2020-07-31
Anticipated expiration: 2039-01-25
Also published as: FR3091972B1

Abstract

La présente invention concerne un dispositif à scarifier (1) notamment des pâtons, comportant un support d’outils (2) et une pluralité de lames de coupe (3) montées dans ledit support d’outils (3) pour être parallèles entre elles, l’assemblage mécanique entre lesdites lames de coupe (3) et ledit support d’outils (2) étant un assemblage rapide et démontable. Ledit support d’outils (2) comporte une zone de montage (20) dans laquelle sont montées lesdites lames de coupe (3), et une poignée (21) disposée dans le prolongement de ladite zone de montage (20). Ladite zone de montage (20) comporte un nombre N de logements (22) individuels, traversants, parallèles entre eux et à un axe longitudinal (A), chaque logement (22, 22’) étant agencé pour recevoir individuellement une lame de coupe (3), le nombre de lames de coupe (3) dudit dispositif pouvant être variable et au plus égal à N. Figure pour l’abrégé : Fig 1

Description

Dispositif à scarifier notamment des pâtons et support d’outils correspondant

La présente invention concerne un dispositif à scarifier notamment des pâtons, ledit dispositif comportant au moins un support d’outils et des lames de coupe montées dans ledit support d’outils pour être parallèles entre elles, l’assemblage mécanique entre lesdites lames de coupe et ledit support d’outils étant un assemblage rapide et démontable.

L’invention concerne également le support d’outils faisant partie dudit dispositif à scarifier.

La majorité des outils à scarifier manuels comportent une seule lame de coupe et permettent au boulanger d’effectuer les entailles l’une après l’autre dans un seul pâton, le boulanger devant recommencer cette opération autant de fois qu’il y a d’entailles à pratiquer par pâton et autant de fois qu’il y a de pâtons à cuire dans une fournée. On appelle « pâton » un morceau de pâte crue et molle, spécialement destiné à former un pain ou similaire. L’outil à scarifier décrit dans la publication FR 2 780 614 A1 est conçu pour porter plusieurs lames de coupe et effectuer plusieurs entailles simultanément dans un pâton en une seule opération. Cet outil ne répond toutefois pas aux exigences de sécurité imposées pour ce type d’outil, les lames de coupe étant constituées de lames à rasoir classiques difficiles à manipuler sans se couper et cassantes.

Par ailleurs, la forme et l’aspect du pain après cuisson dépendent de la qualité des entailles effectuées dans le pâton avant cuisson. Si elles ne sont pas assez profondes, la vapeur d'eau qui se forme lors de la cuisson a du mal à s’évacuer et boursoufle la croûte du pain. Si elles sont trop profondes, la croûte du pain éclate. Dans les deux cas, l’aspect et la forme du pain obtenus nuisent à son esthétique, le pain perdant de son attrait pour le consommateur. La qualité de la scarification manuelle est donc totalement liée au savoir-faire du boulanger et à son expérience, et donc aléatoire en fonction de l’expérience du boulanger.

Dans un autre domaine connexe, qui est celui de la poissonnerie, on connait de la publication US 4,288,921 un outil à scarifier manuel pourvu d’une pluralité de lames de coupe parallèles permettant de réaliser une pluralité d’entailles en une seule opération et d’ajuster la profondeur desdites entailles. Cet outil ne répond toutefois pas aux exigences de sécurité actuelles imposées dans le domaine alimentaire et plus précisément de la boulangerie, les lames de coupe étant constituées de lames à rasoir difficiles à manipuler sans se couper et cassantes.

La publication FR 2 884 387 A1 de la demanderesse propose un outil à scarifier manuel pourvu de deux ou de trois lames de coupe parallèles permettant de scarifier un ou plusieurs pâtons simultanément, et de maîtriser la profondeur des entailles. Cet outil a l’avantage de garantir aux boulangers, qu’ils soient expérimentés ou débutants, une scarification donnant entière satisfaction. Les lames de coupe sont interchangeables sans risque de coupure pour l'utilisateur et répondent aux normes de sécurité en ce qui concerne les risques de casse de lame dans les pâtons.

Toutefois, cet outil est limité à la réalisation simultanée de deux ou de trois entailles par opération ce qui peut être insuffisant dans certains cas, et rend son utilisation difficile pour effectuer un décor sur des viennoiseries, des galettes, des tourtes, etc. par exemple en dessinant une multitude de traits fins ou de lignes dans un nappage à base de jaune d’œuf, ou similaire. Pour effectuer un tel décor, le boulanger doit répéter l’opération pour dessiner un trait autant de fois que de traits à réaliser, en prenant soin de positionner son outil le plus régulièrement possible pour dessiner des traits parallèles et régulièrement espacés. Cette opération de décor est par conséquent consommatrice de temps, non rentable, fastidieuse et très délicate à réaliser, pour un résultat esthétique qui peut être aléatoire et ne pas donner entière satisfaction.

Présentation de l'invention

La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif à scarifier multi-lames, notamment manuel, qui soit simple, ergonomique et facile à utiliser en toute sécurité, pouvant porter un nombre de lames de coupe supérieur à trois, ce nombre étant configurable en fonction des produits à scarifier ou des décors à réaliser, pour pouvoir effectuer simultanément un nombre X d’entailles, de lignes ou de traits en une seule opération, dont les lames de coupe sont facilement interchangeables sans risque de coupure pour l'utilisateur et répondent aux normes de sécurité notamment en ce qui concerne les risques de casse de lame dans les pâtons, permettant en outre de maîtriser la profondeur des entailles pour garantir aux boulangers, qu’ils soient expérimentés ou débutants, une scarification donnant entière satisfaction.

Ce dispositif à scarifier peut en outre être facilement décliné en deux versions, l’une pour effectuer des entailles à angle droit et l’autre pour effectuer des entailles inclinées, avec un même geste de la main, sans torsion du poignet, ce qui permet d’éviter les problèmes de tendinites et les troubles musculo-squelettiques (TMS) qui en découlent.

Dans ce but, l'invention concerne un dispositif à scarifier du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce que ledit support d’outils comporte au moins une zone de montage dans laquelle sont montées lesdites lames de coupe, et une poignée disposée dans le prolongement de ladite zone de montage, et en ce que ladite zone de montage comporte un nombre N de logements individuels, traversants, parallèles entre eux et à un axe longitudinal, chaque logement étant agencé pour recevoir individuellement une lame de coupe, le nombre de lames de coupe dudit dispositif pouvant être variable et au plus égal à N.

Chaque lame de coupe peut avantageusement appartenir à un outil à scarifier individuel pourvu d’une seule lame de coupe et d’un manche disposé dans le prolongement de ladite lame de coupe de sorte que ledit outil à scarifier s’étend de manière générale selon un axe longitudinal.

Dans une forme préférée de l’invention, lesdits logements et lesdits outils à scarifier comportent chacun une zone d’assemblage ayant des formes d’emboitement complémentaires agencées pour s’emboiter et s’auto-bloquer, qui sont de préférence constituées par une forme conique décroissante en direction de la poignée agencée pour créer un cône de serrage.

Les logements peuvent être séparés entre eux d’un pas régulier. Ils peuvent être formés chacun par deux rainures en opposition agencées pour créer un rail de réception pour un outil à scarifier.

Dans la forme de réalisation préférée, ledit support d’outils est sensiblement symétrique par rapport à un plan médian parallèle audit axe longitudinal. Selon les variantes de réalisation, les logements peuvent s’étendre dans des plans parallèles audit plan médian ou dans des plans inclinés par rapport audit plan médian d’un angle aigu.

La poignée peut comporter une zone d’extrémité, disposée à l’opposé de ladite zone de montage, et ayant une largeur inférieure à la largeur de ladite zone de montage pour favoriser l’ergonomie dudit support d’outils.

Cette zone d’extrémité peut comporter en outre des moyens de retenue agencés pour rapprocher et contenir les extrémités desdits outils à scarifier dans la largeur de ladite zone d’extrémité.

Les outils à scarifier individuels, compatibles avec ledit dispositif à scarifier, sont indifféremment des outils bi matériaux pourvus d’une lame de coupe métallique et d’un manche en matière synthétique, ou des outils mono-matériau pourvus d’une lame de coupe et d’un manche tous deux en matière synthétique.

Dans ce but, l'invention concerne également le support d’outils décrit en référence audit dispositif à scarifier ci-dessus.

Brève description des figures

La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:

la figure 1 est une vue de dessus d’un dispositif à scarifier selon une première variante de réalisation de l’invention dans laquelle les coupes générées sont verticales,

la figure 2 est une vue en perspective de dessous du support d’outils du dispositif de la figure 1 sans lame de coupe,

la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 1 passant par un logement du support d’outils,

la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 du support d’outils sans lame de coupe,

la figure 5 est une vue de côté du support d’outils de la figure 2,

la figure 6 est une vue de dessus d’un dispositif à scarifier selon une seconde variante de réalisation de l’invention dans laquelle les coupes générées sont inclinées par rapport à la verticale, et

la figure 7 est une vue de côté du support d’outils du dispositif de la figure 6 sans lame de coupe.

Description détaillée de l'invention

Dans les exemples de réalisation illustrés, les éléments ou parties identiques portent les mêmes numéros de référence.

En référence aux figures, le dispositif à scarifier 1 selon l’invention est un dispositif manuel, multi-lames, permettant d’effectuer en une seule opération plusieurs entailles ou grignes parallèles dans une pâte crue et molle, appelée un « pâton », mais également plusieurs traits parallèles à la surface d’une pâte crue pour décorer des viennoiseries ou tout produit alimentaire enrobé ou recouvert d’une pâte, quel que soit le type de pâte. Le dispositif à scarifier 1 appelé dans la suite de la description « dispositif 1 » comporte un support d’outils 2 et des lames de coupe 3 montées dans ledit support d’outils 2 pour être parallèles entre elles. L’assemblage mécanique entre les lames de coupe 3 et le support d’outils 2 est de préférence un assemblage rapide et démontable de sorte que les lames de coupe 3 sont amovibles et interchangeables.

Les lames de coupe 3 compatibles avec le support d’outils 2 tel qu’illustré, font partie d’outils à scarifier 30 individuels, qui sont connus de l’homme du métier et qui correspondent par exemple à ceux décrits dans la publication FR 2 841 744 A1 de la demanderesse, sans que cet exemple ne soit limitatif. Tout autre type d’outils à scarifier équivalent peut convenir, sous réserve d’adapter le support d’outils 2 à la forme de l’outil à scarifier 30, ou inversement. En l’espèce, l’outil à scarifier 30 compatible avec le support d’outils 2 tel qu’illustré, comporte une lame de coupe 3, un manche 31 disposé dans le prolongement de la lame de coupe 3, et un capuchon 32 protégeant la lame de coupe 3, ce capuchon étant amovible. L’outil à scarifier 30 s’étend de manière générale selon un axe longitudinal A, présente une forme générale plane, et une épaisseur faible par rapport à sa longueur qui se situe par exemple entre 1 et 2mm, sans que ces valeurs ne soient limitatives.

Le support d’outils 2 présente une forme générale en T, et de préférence symétrique par rapport à un plan médian P. Le plan médian P est dans les exemples représentés confondu avec la verticale. Il comporte une zone de montage 20 formant la barre transversale du T, et une poignée 21 disposée dans le prolongement de la zone de montage 21 et formant la jambe du T. La zone de montage 20 correspond à l’avant AV et la poignée 21 correspond à l’arrière AR dudit support d’outils 2. Bien entendu toute autre forme du support d’outils 2 peut convenir en fonction de l’ergonomie que l’on souhaite obtenir et de la forme des outils à recevoir. La zone de montage 20 s’inscrit dans un parallélépipède rectangle. Elle est définie par un cadre traversant 200, délimité une paroi supérieure 201, une paroi inférieure 202 parallèle à la paroi supérieure 201, et deux parois latérales 203 parallèles entre elles, reliant les parois supérieure 201 et inférieure 202. La section de la zone de montage 20 est un parallélogramme, sans que cette forme ne soit limitative. La zone de montage 20 comporte à l’intérieur dudit cadre traversant 200, un nombre N de logements 22 individuels, traversants et parallèles entre eux. Chaque logement 22 est agencé pour recevoir individuellement une lame de coupe 3. Le nombre de lames de coupe 3 dudit dispositif 1 est donc variable, configurable et au plus égal au nombre N de logements 22. Dans l’exemple illustré, le nombre N de logements 22 est égal à onze. Bien entendu, la forme générale de la zone de montage 20 et le nombre de logements 22 qu’elle contient sont des données variables en fonction du cahier des charges du dispositif 1. La zone de montage 20 peut être ou non renforcée par des nervures de renfort intérieures 222 (voir figure 2) prévues entre deux logements 22 consécutifs ou tout autre moyen équivalent.

Dans la forme de réalisation illustrée, les logements 22 sont séparés entre eux d’un pas régulier E permettant de créer des entailles ou des traits, qui sont parallèles, rapprochés et régulièrement espacés. A titre d’exemple, le pas E peut être égal à 5mm, sans que cette valeur ne soit limitative. Si le pas E est égal à 5mm et que le dispositif 1 est équipé avec onze lames de coupe 3, alors le boulanger peut scarifier ou décorer une surface d’une largeur égale à 50mm en une seule opération en réalisant onze lignes parallèles, ce qui lui permet d’augmenter considérablement son rendement. Il peut en fonction du produit à scarifier ou à décorer mettre en place un nombre de lames de coupe 3 inférieur à onze, en les espaçant d’un nombre de pas E supérieur à un. Ainsi, il dispose d’une multitude de combinaisons possibles. Bien entendu, les logements 22 pourraient être séparés de pas variables ou un mixte de pas réguliers et de pas variables en fonction du résultat souhaité.

Dans l’exemple représenté, chaque logement 22 est formé par deux rainures 220 en opposition, ménagées respectivement dans la face intérieure des parois supérieure 201 et inférieure 202 dudit cadre traversant 200, pour créer un rail de réception pour un outil à scarifier 30. Les rainures 220 peuvent avoir une section en U dont la largeur correspondant à celle du manche 31 de l’outil à scarifier 30 afin de réaliser une liaison coulissante entre ledit outil 30 et ledit logement 22, selon l’axe longitudinal A, parallèle au plan médian P du support d’outils 3. Bien entendu, toute autre forme de logement 22 ou de moyens permettant de recevoir un outil à scarifier 30 au moyen d’un assemblage rapide et démontable peut convenir.

Selon l’orientation des rainures 220, on obtient des logements 22 qui sont parallèles au plan médian P du support d’outils 2, comme dans les figures 1 à 5, permettant de positionner les outils à scarifier 30 parallèlement audit plan médian P, pour générer des coupes verticales. Cette disposition permet la réalisation d’entailles droites, c’est-à-dire parallèles à la verticale. On peut aussi obtenir des logements 22’ inclinés par rapport au plan médian P du support d’outils 2, comme dans les figures 6 et 7, permettant de positionner les outils à scarifier 30 de manière inclinée par rapport audit plan médian P, pour générer des coupes inclinées. Cette disposition permet la réalisation d’entailles inclinées par rapport à la verticale, selon un angle aigu B1. Toujours selon l’orientation des rainures 220, les logements 22’ peuvent être inclinés vers la droite ou vers la gauche dudit plan médian P. L’angle d’inclinaison B1 est un angle aigu, qui peut être compris par exemple entre 10° et 40° et de préférence égal à 30°, sans que ces valeurs ne soient limitatives. Ainsi, ce support d’outils 2 peut être décliné en deux variantes de réalisation en fonction des besoins.

Chaque outil à scarifier 30 est introduit manuellement dans la zone de montage 20 par l’avant AV du support d’outils 2 au moyen d’un mouvement de translation de l’avant AV vers l’arrière AR, parallèle à l’axe longitudinal A, en alignant l’outil avec un des logements 22. Lors de ce mouvement de translation, le manche 31 de l’outil coulisse à l’intérieur du logement 22 et ressort dudit logement 22 du côté de la poignée 21. Ce mouvement de translation de l’outil à scarifier 30 est arrêté par des moyens formant butée longitudinale, qui le bloque dans une position définie, dite position de montage. Cette position de montage illustrée dans les figures 1, 3 et 6 est déterminée pour que la lame de coupe 3 de l’outil à scarifier 30 soit saillante à l’avant AV du support d’outils 2 sur une longueur suffisante pour dégager toute la partie utile de la lame de coupe 3, afin qu’elle puisse être utilisée sur toute sa longueur et qu’elle puisse réaliser des entailles en évitant l’accrochage de la pâte au dispositif 1 et les défauts d’aspect sur le produit scarifié ou décoré.

A cet effet, les logements 22 et les outils à scarifier 30 comportent respectivement une zone d’assemblage ZA, constituée de formes d’emboitement complémentaires qui s’emboitent et s’auto-bloquent formant ladite butée longitudinale. Ces formes d’emboitement complémentaires sont, dans l’exemple représenté plus particulièrement dans les figures 3 et 4, constituées par une forme conique décroissante en direction de la poignée 21, c’est à dire dans le sens d’introduction des outils à scarifier 30 dans ledit support d’outils 2, qui crée un cône de serrage. Dans le support d’outils 2, cette forme conique est créée par le fond des rainures 220 en opposition, dont un au moins forme une pente inclinée vers l’autre, en direction de la poignée 21. Et sur l’outil à scarifier 30, cette forme conique est créée par les bords en opposition sur au moins un tronçon du manche 31, dont un au moins forme une pente inclinée vers l’autre, en direction de l’extrémité dudit manche 31. Les pentes inclinées forment un angle aigu A1 avec l’horizontale, de quelques degrés, cet angle aigu A1 peut être compris entre 2° et 10°, et par exemple égal à 5°. Ainsi, ce cône de serrage assure un serrage mécanique automatique, rapide et réversible entre les outils à scarifier 30 et le support d’outils 2. Le montage et le démontage des outils à scarifier 30 peuvent être réalisés de manière simple, rapide, instantanée, et sécurisée. Ces opérations ont l’avantage de ne nécessiter aucun outillage, ni aucun organe de vissage ou de serrage additionnel. Le support d’outils 2 se suffit à lui-même. Bien entendu, toute autre forme de zone d’assemblage ZA et/ou tout autre moyen de serrage équivalent peuvent convenir.

Dans l’exemple représenté, la poignée 21 du support d’outils 2 est plane et s’étend dans le même plan que la paroi supérieure 201 de la zone de montage 20. Elle comporte une zone d’extrémité 210, disposée à l’opposé de la zone de montage 20. Cette zone d’extrémité 210 présente une largeur inférieure à la largeur de la zone de montage 20 et est terminée par une extrémité arrondie pour le confort de la main de l’utilisateur. Cette zone d’extrémité 210 comporte des moyens de retenue des extrémités des outils à scarifier 30. Dans les exemples représentés, ils se présentent sous la forme par exemple de deux pattes latérales 211, qui s’étendent des bords de ladite zone d’extrémité 210 et qui sont disposées en regard l’une de l’autre. Elles délimitent entre elles un espace de réception 212 de largeur inférieure à la largeur de ladite zone de montage 20. Cet espace de réception 212 est apte à recevoir les extrémités des manches 31 des outils à scarifier 30, qui sont suffisamment souples pour être cintrés, ce qui permet de créer un dispositif 1 manuel, multi-lames, prêt à scarifier, compact et ergonomique, conformément à la figure 1. Dans la figure 6, qui correspond à la seconde variante de réalisation dans laquelle les lames de coupe 3 sont inclinées, les manches 31 des outils à scarifier 30 peuvent être laissés comme illustrés, ou clippés entre les deux pattes latérales 211. L’extrémité de la poignée 21 peut comporter un trou d’accroche 214, ou similaire, facilitant l’accrochage du support d’outils 2 seul ou du dispositif 1 à un crochet ou similaire, à proximité de la zone de travail du boulanger.

Le support d’outils 2 est conçu tout particulièrement pour le confort du boulanger. Il comporte à cet effet des zones de préhension agencées pour faciliter la tenue du dispositif 1 par une main, dans une position naturelle dans laquelle la main est dans le prolongement de l’avant-bras, sans aucune torsion du poignet, quelle que soit la variante de réalisation utilisée (coupe verticale ou coupe inclinée). Plus exactement, et en référence aux exemples représentés, la poignée 21 ainsi que la zone de montage 20 du support d’outils 2 comportent des formes en creux 213, 204, arrondies pour le placement respectivement de la paume de main, et du pouce et de l’index formant une pince de maintien ferme dudit support. En outre, le support d’outils 2 ne comporte aucune arête vive, tous les angles étant arrondis, là encore pour le confort et le touché de la main. Bien entendu, toute autre forme du support d’outils 2 peut convenir si elle répond à cette exigence d’ergonomie.

Le support d’outils 2 est de préférence réalisé par moulage dans une matière synthétique, de préférence compatible avec le domaine alimentaire, et recyclable. Cette matière synthétique peut être une matière thermoplastique, à base de polymère styrénique, sans que cet exemple ne soit limitatif. Compte tenu de sa forme relativement simple, l’outillage est simple et son coût de fabrication peut être réduit. En outre, certaines caractéristiques constructives peuvent être modifiées sans grand surcout en fonction des variables, telles que le nombre de logements 22, le pas E entre logement, la coupe droite ou inclinée, etc.

Le support d’outils 2 qui vient d’être décrit est prévu pour un usage manuel, sans que cet usage ne soit limitatif. En effet, il peut être étendu à un usage industriel, moyennant quelques adaptations pour le rendre compatible avec les machines industrielles.

Les outils à scarifier 30 compatibles avec ce support d’outils 2 peuvent être indifféremment des outils bi matériaux pourvus d’une lame de coupe 3 métallique et d’un manche 31 en matière synthétique et réalisés par surmoulage, ou des outils mono-matériau pourvus d’une lame de coupe et d’un manche, tous deux en matière synthétique et réalisés d’une seule pièce par moulage. Bien entendu, tout autre type d’outils à scarifier équivalent peut convenir.

Il apparait clairement de cette description que le dispositif à scarifier 1 selon l’invention permet d’atteindre les buts fixés. Il constitue un dispositif à scarifier 1 multi-lames, particulièrement compact, ergonomique, facile à manier, en toute sécurité. Il est en outre polyvalent puisqu’il permet d’adapter le nombre de lames de coupe et le pas entre les lames de coupe en fonction du produit à scarifier ou à décorer. Il est équipé de lames de coupe sécurisées, facilement interchangeables. Il permet en outre la réalisation de coupes droites ou inclinées, avec un même geste de la main, sans torsion du poignet, et sans risque de générer des troubles musculo-squelettiques (TMS).

La présente invention n'est bien entendu pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier.

Claims

Dispositif à scarifier (1) notamment des pâtons, ledit dispositif comportant au moins un support d’outils (2) et des lames de coupe (3) montées dans ledit support d’outils (3) pour être parallèles entre elles, l’assemblage mécanique entre lesdites lames de coupe (3) et ledit support d’outils (2) étant un assemblage rapide et démontable,caractériséen ce que ledit support d’outils (2) comporte au moins une zone de montage (20) dans laquelle sont montées lesdites lames de coupe (3), et une poignée (21) disposée dans le prolongement de ladite zone de montage (20), et en ce que ladite zone de montage (20) comporte un nombre N de logements (22, 22’) individuels, traversants, parallèles entre eux et à un axe longitudinal (A), chaque logement (22, 22’) étant agencé pour recevoir individuellement une lame de coupe (3), le nombre de lames de coupe (3) dudit dispositif pouvant être variable et au plus égal à N.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lame de coupe (3) appartient à un outil à scarifier (30) individuel pourvu d’une seule lame de coupe (3) et d’un manche (31) disposé dans le prolongement de ladite lame de coupe (3) de sorte que ledit outil à scarifier (30) s’étend de manière générale selon un axe longitudinal (A).
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits logements (22) et lesdits outils à scarifier (30) comportent chacun une zone d’assemblage (ZA) ayant des formes d’emboitement complémentaires agencées pour s’emboiter et s’auto-bloquer.
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites formes d’emboitement complémentaires sont constituées par une forme conique décroissante en direction de la poignée (21) agencée pour créer un cône de serrage.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits logements (22, 22’) sont séparés entre eux d’un pas (E) régulier.
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits logements (22, 22’) sont formés chacun par deux rainures (220) en opposition agencées pour créer un rail de réception pour un outil à scarifier (30).
Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit support d’outils (2) est sensiblement symétrique par rapport à un plan médian (P) parallèle audit axe longitudinal (A).
Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits logements (22) s’étendent dans des plans parallèles audit plan médian (P).
Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits logements (22’) s’étendent dans des plans inclinés par rapport audit plan médian (P) d’un angle aigu (B1).
Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite poignée (21) comporte une zone d’extrémité (210), disposée à l’opposé de ladite zone de montage (20), ladite zone d’extrémité (210) ayant une largeur inférieure à la largeur de ladite zone de montage (20) pour l’ergonomie dudit support d’outils (2).
Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite zone d’extrémité (210) comporte des moyens de retenue (211) agencés pour rapprocher et contenir les extrémités desdits outils à scarifier (30) dans la largeur de ladite zone d’extrémité (210).
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits outils à scarifier (30) individuels sont indifféremment des outils bi matériaux pourvus d’une lame de coupe métallique et d’un manche en matière synthétique, ou des outils mono-matériau pourvus d’une lame de coupe et d’un manche tous deux en matière synthétique.
Support d’outils (2) faisant partie du dispositif à scarifier (1) notamment des pâtons, selon l’une quelconque des revendications 2 à 12, et agencé pour recevoir des outils à scarifier (30) individuels pourvus chacun d’une seule lame de coupe (3) et d’un manche (31) disposé dans le prolongement de ladite lame de coupe (3) de sorte que ledit outil à scarifier (30) s’étend de manière générale selon un axe longitudinal (A),caractériséen ce que ledit support d’outils (2) comporte au moins une zone de montage (20) agencée pour recevoir lesdits outils à scarifier individuels et une poignée (21) disposée dans le prolongement de ladite zone de montage (20), et en ce que ladite zone de montage (20) comporte un nombre N de logements (22, 22’) individuels, parallèles entre eux et à un axe longitudinal (A), chaque logement (22, 22’) étant agencé pour recevoir individuellement un outil à scarifier (30).
Support d’outils selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits logements (22, 22’) comportent chacun une zone d’assemblage (ZA) conique décroissante en direction de ladite poignée (21) pour former un cône de serrage.
Support d’outils selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits logements (22, 22’) sont séparés entre eux d’un pas (E) régulier.
Support d’outils selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits logements (22, 22’) sont formés chacun dans ladite zone de montage (20) par deux rainures (220) en opposition agencées pour créer un rail de réception pour un outil à scarifier (30).
Support d’outils selon l’une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé en ce que ledit support d’outils (2) est sensiblement symétrique à un plan médian (P) parallèle audit axe longitudinal (A).
Support d’outils selon la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits logements (22) s’étendent dans des plans parallèles audit plan médian (P).
Support d’outils selon la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits logements (22) s’étendent dans des plans inclinés par rapport audit plan médian d’un angle aigu (B1).
Support d’outils selon la revendication 13, caractérisé en ce que ladite poignée (21) comporte une zone d’extrémité (210), disposée à l’opposé de ladite zone de montage (20), ladite zone d’extrémité (210) ayant une largeur inférieure à la largeur de ladite zone de montage (20) et comportant des moyens de retenue (211) de l’extrémité desdits outils à scarifier (30).