FR2663973A1 - Plancher de travail a support tripode pour escalier. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un support tripode destiné à soutenir un plancher de travail horizontal de grande longueur dans un escalier droit ou tournant. Le support comporte trois pieds réglables en longueur répartis aux sommets d'un triangle équilatéral et qui prennent appui sur trois marches successives, un cadre vertical orientable autour de son axe médian qui passe par le centre de gravité du triangle de sustentation constitué par les trois pieds. Le cadre vertical est muni d'une traverse réglable en hauteur: le plancher prend appui entre la traverse et la marche de même niveau située au dessus du support. La stabilité de l'ensemble est assurée par le fait que la longueur de la traverse, qui fixe la largeur du plancher, correspond au diamètre du cercle inscrit dans le triangle de sustentation.

Description

La présente invention concerne un tréteau tripode dont chacun des pieds est réglable individuellement pour compenser des dénivellations importantes et assurer ainsi un appui vertical constant à l'élément supporté s le plan appui est rendu horizontal par le fait meme que les pieds du tréteau tripode sont réglables individuellement.

L'utilisation principale de ce principe est un tréteau d'escalier pour le support d @ un plancher de travai i ou d une échelle classique permettant ainsi un accès facile, sur et immédiat des murs et du plafond de la cage d'escalier et ceci quelle que soit la forme de I escalier et la hauteur des marche.

Un escalier peut prendre les formes suivantes
Escalier en colimaçon où les marches tournent autour dun axe de rotation vertical ' l'ensemble de l'escalier inscrit dans un cylindre vertical.

Escalier droit où les marches sont parallèles entre elles
Escalier tournant une fois à droite ou une fois à gauche
Escalier tournant deux fois à droite ou deux fois à gauche
Le plafond de la cage d'escalier peut entre horizontal à la hauteur de I étage supérieur ce qui signifie que la distance verticale de chaque point du plafond par rapport à la marche correspondante augmente jusqu'à atteindre la hauteur de deux étages au bas de l'escalier. L'inaccessibilité du plafond et des parties supérieures des murs augmente donc au fur et à mesure où l'on descend.Le plafond de la cage d'escalier peut aussi suivre le mouvement descendant de l'escalier ce qui signifie que la distance verticale de chaque point du plafond à la marche correspondante est constante et correspond à la hauteur d'un étage, c'est à dire de 2,5 mètres au moins : la partie haute de la cage escalier reste toujours directement inaccessible.

Des moyens existent qui permettent à un magon ou à un platrier ou à un peintre (etc...) de travailler dans ces zones inaccessibles.

Une echelle simple comportant un pied réglable en est un qui nécessite de s'appuyer contre le mur, ce qui n'est pas toujours possible (plâtre, ciment ou peinture frais - mur en verre insuffisamment résistant...). Dans ce cas on conserve les inconvénients de l'echelle et notamment un champ daction limité à une portée de bras avec un équilibre précaire . dans le cas d'un large escalier on peut ne pas avoir accès à toute la largeur du plafond Une autre solution est une echelle double à quatre pieds réglables dont la mise en oeuvre et l 3 utilisation requièrent une certaine compétence pour éviter les risques de chute :: un bon réglage de chaque pied est nécessaire pour une bonne assise et il faut prendre garde à ne pas déplacer l'echelle inconsidéremment lors du travail. Les dispositifs dits "taquets doescalier" constiués par une planche de travail horizontale reposant à une extrémité directement sur une marche et à l'autre sur un cadre vertical réglable en hauteur sont des dispositifs de petites dimensions pour pouvoir être utilisés dans les parties tournantes des escaliers ; de ce fait ils ne résolvent que partiellement la question.Restent enfin les échafaudages qui ne peuvent entre utilisés que pour des travaux suffisamment importants pour justifier une mise en oeuvre lourde et qu'il est très difficile de déplacer au cours du travail dans la hauteur des murs (pose de plâtre, de papier peint par exemple) les parties basses des murs étant alors pratiquement inaccessibles du fait de l'encombrement de la partie inférieure de 1 échafaudage.

La présente invention consiste à créer un tréteau à trois pieds disposés chacun au sommet d2un triangle équilatéral de 0,60 m de coté environ. Le figure i représente le principe général de l'invention. A partir d'un pied (T1) de hauteur H qui trouvera appui sur une marches un pied (T2) plus court que (T1) de la hauteur des marches de 1 escalier trouvera appui sur la marche supérieure, un pied (T3) plus long que (T1) de la hauteur des marches de l'escalier trouvera appui sur la marche immédiatement en dessous.Les pieds (T2) et (T3) sont réglables en hauteur par rapport au pied (T1) de référence pour permettre l'utilisation du tréteau dans des escaliers de hauteurs de marches différentes tout en maintenant le plan de support horizontal. 4u centre de gravite du triangle de sustentation ainsi créé on dispose un axe de rotation (T4) relié au milieu d'une traverse (T5) dont la longueur correspond au diamètre du cercle inscrit dans le triangle de sustentation. Dn constate que, quelle que soit 1 orientation de cette traverse, une force verticale qui est exercée sa longueur ne peut en aucun cas provoquer de basculement du dispositif.Cette traverse est solidaire d'un cadre vertical (C1) comportant une barre transversale réglable en hauteur (C2) suivant la niveau d'une des marches au dessus de celle sur laquelle le pied (T1) du tréteau trouve appui. Il est alors possible d'établir un plancher entre cette dernière marche et la barre transversale (C2). Dans la présente invention est aussi inclus un plancher (P1) dont les longerons (P2) peuvent entre équipés d'un pied (P3) amovible et lui aussi réglable pour permettre un appui sur deux marches successives dans le cas d'un escalier tournant.La traverse supérieure (C3) du cadre (C1) sera toujours plus haute que le plan du plancher iPi) de manière à fixer une limite à ne pas franchir lorsque la longueur du plancher dépasse le plan vertical du cadre (C1). La traverse supérieure (C3) a uniquement un rôle de barrière ; elle est relevable de manière à faciliter l'introduction du plancher (P1).

La plage de règlage en hauteur de la barre transversale (C2) permet d'atteindre le niveau de la sixième marche au dessus de celle sur laquelle repose le pied (Tt) du support. La longueur du plancher peut ainsi entre fixée à au moins six fois la largeur dune marche soit au moins 1.5 m. La longueur utile du plancher sera ainsi fixée par le niveau de la marche supérieure choisie
La largeur du plancher correspond à la largeur intérieure du cadre (C1). Le plancher ainsi disposé pourra supporter sans risque une personne tout en lui laissant un champ d'action le plus large possible pour travailler directement à partir du plancher ou à aide dun escabeau. Pour loutilisation de l'invention avec un escabeaux les longerons (P2) seront avantageusement équipés de ridelles de quelques centimêtres de haut afin de prevenir tcrut échappement d'un des pieds de l'escabeau en dehors du pian du plancher.

La figure 1 montre l'invention dont le support tripode est posé dans uns partie droite de l'escalier et dont le plancher repose sur des marches tournantes supérieures en utilisant le pied (P3).

La figure (2) montre l'invention dont le support tripode est posé dans une partie tournante de lsescalier et dont le plancher repose sur des marches droites supérieures sans utilisation du pied (P3). Ce cas de fiqure démontre les deux intérêts principaux de l'invention : d'une part, les trois pieds du support tripode trouvent toujours un appui sur trois marches successives et ceci quel que soit leur élargissement dans l'extérieur de la partie tournante, le pied (T1) est alors posé sur la partie étroite de la marche intermédiaire, c-est à dire vers le centre de rotation de la partie tournante de l'escalier ; d'autre part, une fois le support tripode ainsi posé et grâce à la possibilité d'orienter le cadre (C1) autour de l'axe de rotation (T4) et d'engager plus ou moins le plancher dans le cadre (C1), il sera toujours possible de disposer dun plancher dont l'axe longitudinal sera parallèle au mur sur lequel on veut travailler.

La figure 3 montre lPinventisn implantée au milieu d'un escalier droit. L'axe longitudinal du plancher (P1) est parallèle au mur.

Une fois les pieds du support tripode réglés en fonction des hauteurs de marches et la barre transversale réglée au niveau de la marche supérieure d'appui du plancher, on observe que lPaccSs à tous points du mur et l'accés au plafond est immédiat, soit gracie à l'excabeau, soit directement à partir du plancher. On peut ainsi descendre 1 escalier marche après marche.

Les fiqures 4, 5 et 6 montrent que l'invention permet aussi de descendre marche après marche lPensemble d'un escalier tournant deux fois à droite aussi facilement qu'on descendrait les marches de l'escalier droit et ceci tout en réservant dans tous les cas la possibilité de disposer d'un plan de travail dont l'axe longitudinal est parallèle au mur.

Dans le cas dun escalier tournant à @auche, il suffit d'inverser les pieds (T2) et (T3).

La figure 7 représente une exemple non limitatif de construction de l'invention :
Les trois composants de l'invention sont montrés séparés : le support tripode, le cadre, le plancher avec son pied amovible.

La construction présentée dans cet exemple est en tube acier de section carrée.

axe de rotation (T4) est constitué d'un tube rond qui traverse de part en part de platines en forme de triangle équilatéral (T6) dans lequel s'emboite un tourillon (T7) de diamètre correspondant au diamètre intérieur du tube et soudé sur la traverse (T5). Trois bras (TB) sont soudés entre les deux platines et orientés suivant les hauteurs du triangle équilatéral de sustentation du support tripode. On dispose à l'extrémité de chacun de ces trois bras de deux joues (T9) verticales comportant chacune trois trous équidistants suivant l'axe vertical des pieds, un axe fixe passe par le trou du milieu, un goupille peut être introduite indifféremment dans 1 -un ou l'autre des deux autres trous.L'extrémité supérieure de chacun des pieds est percée de deux trous, l'un correspondant aux trous des axes fixes, l3autre est percé au même entre axes que les autres trous des joues. L'ensemble doit permettre une rotation à 1800 de chacun des pieds. Les pieds sont maintenus en position dans un sens ou dans l'autre par les goupilles amovibles. Ce dispositif permet d'inverser le support tripode pour passer aisément dun escalier tournant à droite à un escalier tournant à gauche par retournement complet du support. Par la même occasion, il est possible de replier chacun des pieds sous le support tripode afin den limiter lPencombrement lors du transport ou de l'entreposage.

Chacun des pieds comporte un talon horizontal circulaire (T10) soudé en son rentre sur une tige filettée verticale vissée sur un écrou soudé à l'intérieur du pied, le réglage de la longeur effective de chaque pied est obtenu par vissage ou dévissage du talon. Chaque talon est enrobé d'une semelle antidérapante.

Les dimensions ci-après sont données à titre de démonstration - Pour un pied (T1) de longueur nominale de 37 cm.

- Le pied (T2) a une longeur nominale de 20 cm : le vissage ou le dévisage du talon permet de réduire la longueur à 15 cm pour des hauteurs de marches de 22 cm et d'augmenter la longueur à 25 cm pour des hauteurs de marches de 12 cm.

- Le pied (T3) a une longueur nominale de 54 cm : le vissage ou le dévissage du talon permet d'augmenter la longueur à 59 cm pour des hauteurs de marches de 22 cm et de réduire la longueur à 49 cm pour des hauteurs de marches de 12 cm.

Tous les réglages intermédiaires étant possibles pour obtenir un plan de support parfaitement horizontal pour des hauteurs de marches entre 12 et 22 cm
Le cadre (C1) est constitué de la traverse (T5), de deux longerons verticaux, de la traverse supérieure relevable (C3) et de la traverse réglable (C2). Cette traverse iC2) est emboitée dans les deux longerons verticaux. L'arrêt en position est obtenu par goupilles au travers de perforations successives des longerons. L'entre-axes des perforations est fixé à 25 mm et on choisira la perforation immédiatement au dessus du niveau de la marche appui du plancher pour mettre la traverse (C2) en position.

Le plancher (Pi) est une plaque de bois contreplaqué boulonnée sur les deux longerons (P2). ne ridelle (P4) est incluse dans le boulonnage. Sa hauteur au dessus du plan supérieur du plancher (P1) est de 20 mm ce qui est suffisant pour éviter tout echappement dsun pied de l'escabeau. L'épaisseur de la ridelle sera de t mm.

La longueur utile de la traverse est de 48 cm et la largeur horstout du plancher (Pt) est de 46,5 cm. Le plancher peut ainsi recevoir des escabeaux dont la largeur hors-tout des pieds est de 45 cm ce qui corrspond à des escabeaux d'usage courant dont on a besoin dans 1-utilisation de l'invention.

La figure 8 montre que le support tripode peut entre utilise pour appui d'une echelle contre un des murs de lpescalier. Dans ce cas on dispose à la place de l'ensemble travers (T5) et cadre {t) un profilé en U de largeur convenable pour caler les deux pieds d'une echelle et comportant un cale d'arrêt à chacune de ses extrémités. Ce profilé ayant un m?me tourillon (T7) peut toujours entre orienté parallèlement au mur sur lequel on veut appuyer l'echelle. L'inclinaison correcte de loechelle dépend de l'éloignement du mur du support tripode. Le dessin montre que le pied Tt) assure une parfaite stabilité à installation.

Claims (3)

REVENDICATIONS 9 Support tripode destiné à soutenir un plancher horizontal dans un escalier droit ou tournant pour permettre un accés facile en tolus points des murs et du plafond de la cage du dit escalier caractérisé en ce qu'il comprend, une part un plan horizontal en forme de triangle équilatéral comportant à chacun de ses sommets un pied vertical de longueur appropriée, les trois pieds trouvant appui sur trois marches successives de de 1' escalier et, d'autre part, un cadre vertical orientable comportant une traverse règlable en hauteur et destinée à l'appui d'une des ext@émités dXun plancher 7 autre extrémité du plancher reposera sur la marche au dessus du support tripode qui se trouve à la hauteur de la traverse règlable. Au delà du fait que les trois pieds d support trouveront toujours un appui stable sur trois s marches successives d-un escalier droit et surtout dun escalier tournant, 1 originalité de l'invention réside dans le fait que le cadre orientable tourne autour d'un axe médian qui passe par le centre de gravite du triangle de sustentation et limite la largeur d plancher au diamètre du cercle inscrit dans ce triangle de sustentation de telle sorte qu'il ne peut y avoir aucun basculement du dispositif quelle que soit 1 orientation du cadre par rapport aux trois pieds du support 2 - L'invention suivant la revendication t caractérisée en ce que chacun des pieds du support tripode est règlable en longueur avec système d'arrêt pour l'installation du dispositif dans des escaliers de diverses hauteurs de marches 9 L'invention suivant les revendications précédentes caractérisée en ce que l'extrémité supérieure de chaque pied est solidaire de chaque sommet du plan triangulaire au moyen d'un axe avec système d'arrêt en trois positions.Une première position verticale pour l'installation du dispositif dans un escalier tournant à droite, une deuxième position à 180 par rapport à la première pour l'installation du dispositif dans un escalier tournant à gauche, une troisième position permettant de replier les pieds dans le plan triangulaire pour le transport et l'entreposage.
1. 4 - L'invention suivant 1 une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le cadre orientable peut être emboité indifféremment sur l'une ou l'autre des faces du plan triangulaire opposée à l'orientation des pieds telle que définie dans 1 la revendication précédente 5 - L'invention suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la traverse règlable est reliée au cadre orientable par deux éléments coulissant sur les longerons verticaux du cadre avec système d- d'arrêt.

   b - L'invention suivant la revendication 5 caractérisée en ce que la hauteur du cadre orientable dépasse toujours la hauteur maximum de règlage de la traverse de manière à matérialiser dans tous 1 les cas une limite au delà à de 1 laquelle il ne faut pas prendre appui sur @ le plancher.
2. 7 - L'invention suivant la revendication 6 caractérisée en ce que la barre transversale superieure du cadre est amovible ou relevable de manière à faciliter la mise en place du plancher sur la traverse réglable.

   e - L'invention suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce qu'il peut lui entre adjoint un plancher dont la largeur correspond à la longueur de la traverse règlable, c'est à dire au diamètre du cercle inscrit dans le triangle de sustentation.
3. 9 - Invention suivant la revendication 8 caractérisée en ce que le plancher comporte deux longerons munis de ridelles destinées à éviter la chute par glissement latéral d'un escabeau disposé sur le plancher 10 - L'invention suivant les revendications 8 et 9 caractérisée en ce que le plancher comporte un pied amovible réglable pouvant être emboité dans l'un ou l'autre des longerons et à l'extrémité opposée au cadre orientable pour les cas d'escaliers tournants où 1 appui doit se faire sur deux marches successives.

   il - L'invention suivant les revendications 1, 2, et 3 caractérisée en ce que le support tripode est utilisé pour supporter une echel le en appui sur le mur au moyen d un profil orientable en U comportant en son milieu un axe emboité au centre de gravité du triangle de sustentation 12 - L'invention suivant la revendication il caractérisée en ce que le profil orientable en U a une longueur utile qui correspond au diamètre du cercle inscrit dans le triangle de sustentation.