FR2645187A1 - Procede de deplacement de blocs constitutifs de barrieres de separation de voies de circulation - Google Patents

Abstract

a) Procédé de déplacement de blocs constitutifs de barrières de séparation C de voies de circulation, b) caractérisé en ce que l'on fait glisser les chaînes B le long d'une rampe 9 déformable notamment en forme de S descendant jusqu'au sol et munies d'éléments de guidage 10 des blocs.

Description

"Procédé de déplacement de blocs constitutifs de bar rières de séparation de voies de circulation"
La présente invention concerne un procédé de déplacement, en vue de leur mise en place notamment sur une chaussée ou de leur stockage notamment dans un véhicule, de blocs constitutifs de barrières de séparation de voies de circulation.

Depuis plusieurs années, on a pris l'habitude d'utiliser, pour assurer le balisage et la séparation de voies de circulation routières ou autoroutières, des blocs en acier, en béton ou encore en matière plastique remplie d'eau, qui doivent fréquemment être déplacés même en cours de journée, pour tenir compte des nécessités du trafic : en effet, le flot des véhicules se déplaçant dans un sens le matin se déplace en sens contraire le soir après les heures de travail.

Pour éviter que ce déplacement doive être effectué manuellement, on a mis au point des engins de déplacement et de transposition comportant un couloir de guidage des blocs, essentiellement en forme de S, susceptibles d'assurer la translation indispensable des blocs généralement. sur une largeur correspondant à une voie de circulation.

Les brevets français 84 05 402, 84 05 403, 84 10 899 et 86 02 564 décrivent des blocs et des engins de déplacement du type susmentionné.

Un tel bloc est avantageusement constitué d'une part, par un corps de bloc comportant une surface de support par laquelle il s'appuie sur le sol ainsi que par une tête de bloc à section approximativement en forme de T, la surface de support comportant, en sa partie médiane, une rainure longitudinale susceptible de recevoir la tête de bloc, et d'autre part, par des pattes d'attelage munies d'ouvertures prévues à chacune des deux extrémités latérales du bloc et coopérant avec les pattes d'attelage d'un bloc adjacent pour recevoir un élément de liaison, notamment une clavette essentiellement perpendiculaire à la surface de support, et former une charnière entre les deux blocs de façon à définir des chaînes de blocs.

Les dispositifs susmentionnés, malgré leurs avantages, ne permettent que de résoudre les problèmes liés à la translation journalière des chaînes de blocs, mais, ne sont pas de nature à résoudre tous les problèmes d'exploitation liés aux exigences toujours grandissantes de rapidité et de sécurité, notamment sur les chantiers de grande longueur, étant donné que la pose, la dépose et le stockage des blocs constitutifs des barrières doit toujours être effectué manuellement.

La présente invention a -pour objet de remédier à ces inconvénients grâce à un procédé permettant la mécanisation de l'ensemble des opérations liées à la mise en place et au déplacement des blocs constitutifs de barrières de balisage et de séparation de voies de circulation.

Ce procédé est caractérisé en ce que l'on fait glisser les chaînes le long d'une rampe déformable notamment en forme de S descendant jusqu'au sol -et munie d'éléments de guidage des blocs.

Selon l'invention, cette rampe peut, selon les cas, être constituée par le couloir de guidage susmentionné permettant la translation des blocs, ou être totalement indépendante de celui-ci.

Les éléments de guidage des blocs peuvent être constitués par des galets formant glissière agissant au niveau des têtes de bloc ou encore par un tapis de roulement ou un rail maintenant les blocs à leur partie inférieure, au niveau de leur surface de support.

Le procédé conforme à l'invention s'applique tout particulièrement à la mise en place le long d'une chaussée de blocs préalablement stockés dans un véhicule selon plusieurs piles disposées côte à côte et constituées, chacune, par la superposition de chaînes de blocs.

A cet effet, et selon une autre caractéristique de l'invention, l'on amène la partie supérieure de la rampe au droit d'une première extrémité d'une première chaîne stockée à la partie supérieure du véhicule, on fait glisser cette première chaîne sur la chaîne stockée au dessous et le long de la rampe puis on la fixe au sol par sa première extrémité, on fait avancer le véhicule de façon à déplacer la première chaîne le long de la rampe jusqu'à ce que sa seconde extrémité se trouve au niveau de la partie supérieure de cette dernière, on déplace la rampe de façon que sa partie supérieure se trouve au droit de la première extrémité d'une seconde chaîne, on fixe cette première extrémité à la seconde extrémité de la première chaîne au moyen d'un élément de liaison, on fait à nouveau avancer le véhicule jusqu'à ce que la seconde extrémité de la seconde chaîne se trouve au niveau de la partie supérieure de la rampe et on réitère l'opéra tion jusqu'à ce que toutes les chaînes soient mises en place sur la chaussée.

Selon l'invention, seule la première phase du procédé (glissement de la première chaîne jusqu'à la chaussée) est effectuée manuellement tandis que la suite de la mise en place des chaînes s'effectue automatiquement sous l'action du seul déplacement du véhicule.

La seule opération devant être effectuée par l'utilisateur, outre la commande du déplacement de l'extrémité supérieure de la rampe, correspond à -la mise en place des éléments de liaison.

Selon l'invention, il est préférable de fixer la première extrémité d'une chaîne à la seconde extrémité de la chaîne précédente au moyen d'un élément de liaison provisoire plus souple que l'élément de liaison définitif étant donné que la distance entre les blocs est aléatoire et non réglable et de remplacer cet élément provisoire par l'élément définitif après mise en place des chaînes sur la chaussée.

Conformément à l'invention, le procédé susmentionné peut être adapté au stockage selon plusieurs piles voisines, notamment dans un entrepôt de blocs préalablement stockés dans un véhicule selon plusieurs piles disposées côte à côte et constituées chacune par la superposition de chaînes de blocs.

Ce procédé est caractérisé en ce que l'on amène la partie supérieure de la rampe au droit d'une première extrémité dVune première chaîne stockée à la partie supérieure du véhicule, on accroche cette première extrémité à un treuil et on fait glisser la première chaîne sur la chaîne stockée au-dessous et le long de la rampe jusqu'à ce qu'elle se trouve dans la position choisie sur le sol, on déplace la rampe de façon que sa partie supérieure se trouve au droit de la première extrémité d'une seconde chaîne, on accroche cette première extrémité au treuil et on la fait glisser sur la chaîne stockée au-dessous le long de la rampe et sur la première chaîne jusqu'à ce que les deux chaînes soient superposées, et on réitère l'opération jusqu'à obtention d'une première pile puis de piles successives jusqu'à ce que le véhicule ait été vidé dans sa totalité.

I1 est clair que ce procédé est basé sur le même principe que celui utilisé pour la mise en place des barrières de balisage dont il ne se distingue que par le fait que le véhicule est fixe et donc que son mouvement d'avancement ne peut pas être utilisé en tant qu'élément moteur. La force nécessaire au déplacement des blocs peut être entièrement manuelle l'expérience a prouvé qu'un homme peut parfaitement tirer cinq blocs plastiques vides ; on envisage cependant préférentiellement une mécanisation de cette opération au moyen d'un treuil électrique coopérant, le cas échéant, avec un système de peignes permettant de décharger simultanément plusieurs chaînes disposées côte à côte dans le véhicule sur des piles voisines, ce qui permet d'accélérer notablement le processus.

Le procédé susmentionné peut également être adapté au stockage dans un véhicule de chaînes préalablement disposées le long d'une chaussée et reliées entre elles au moyen d'éléments de liaison de manière à obtenir une barrière de séparation.

Ce procédé est caractérisé en ce que l'on amène la partie inférieure de la rampe au droit de l'extrémité de la barrière, on fait glisser la première chaîne de la barrière le long de la rampe puis dans le véhicule, on enlève l'élément de liaison reliant la première et la seconde chaîne, on déplace la partie supérieure de la rampe de manière à faire glisser la seconde chaîne sur la première ou à côté de celle-ci et on réitère l'opération jusqu a ce que toutes les chaînes de la barrière soient stockées dans le véhicule selon plusieurs piles disposées côte à côte.

Ce procédé peut également être mis en oeuvre soit manuellement, soit mécaniquement en utilisant un treuil notamment électrique.

Cette seconde solution suppose bien entendu une source d'énergie et un point fixe qui peut être installé dans le véhicule ou être constitué d'un portique ou d'un système mécanique quelconque fixé ou non à ce dernier.

Lors de la mise en oeuvre du procédé, le véhicule doit, bien entendu, reculer au fur et à mesure de l'enlèvement des chaînes, à moins que l'on soulève suffisamment les blocs et que l'on charge indépendamment ces dernières.

Par ailleurs, et pour des raisons de poids et de prix de revient faciles à concevoir, l'utilisation de blocs en matière plastique remplis d'eau s'est avérée particulièrement satisfaisante ; de tels blocs, peuvent, bien entendu, être mis en place et transportés pleins ; il est cependant intéressant de les vider avant leur stockage ; à cet effet et selon une autre caractéristique de l'invention, on retourne les blocs au cours de leur transport sur la rampe de manière à les vider.

Pour effectuer cette opération, il suffit de mettre en oeuvre une rampe munie d'éléments de guidage conçus de manière à entraîner un double basculement des blocs.

Les caractéristiques du procédé qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans lesquels - la figure i est une coupe schématique représentant
deux blocs superposés, - la figure 2 est une vue de face de deux blocs reliés
au moyen d'un élément de liaison, - les figures 3 et 4 représentent, respectivement, une
vue de côté et une vue arrière d'un véhicule rempli
de chaînes de blocs, - la figure 5 est un schéma explicatif de la première
phase du procédé conforme à l'invention, - les figures 6a, 6b et 6c sont des coupes schémati
ques représentant différentes variantes de rampes, - la figure 7 est un schéma explicatif d'une seconde
phase du procédé conforme à l'invention.

Ce procédé permet de mécaniser le déplacement de blocs constitutifs de barrières de séparation de voies de circulation tels qu'ils sont représentés sur les figures 1 et 2.

Selon la figure 1, ces blocs A, A' sont schématiquement constitués par un corps de bloc 1, 1' et par une tête de bloc 2, 2' à section approximativement en forme de T. Le corps de bloc 1 de chaque bloc
A est muni d'une surface de support 3 par laquelle il s'appuie sur le sol et qui comporte, en sa partie médiane, une rainure longitudinale 4 destinée à recevoir la tête de bloc 2' d'un autre bloc A'. La présence de cette rainure 4, 4' permet, d'une part, l'empilage des blocs et, d'autre part, leur glissement les uns sur les autres.

Selon la figure 2, les blocs A, A' sont par ailleurs munis à leurs extrémités latérales de pattes d'attelage 5, 5' munies d'ouvertures 6, 6' coopérant deux à deux pour recevoir un élément de liaison 7 formant charnière entre deux blocs voisins A, A'. On arrive ainsi à obtenir des chaînes B constituées de blocs A, A' pouvant avoir une grande longueur.

Il convient de remarquer que la forme en U des éléments de liaison 7 représentés sur la figure 2 et dont les dimensions ont été largement augmentées dans un but de clarté; n'est nullement limitative de l'invention ; pour les mêmes raisons, les pattes d'attelage 5, 5' n'ont pas été représentées sur la figure 2.

Selon les figures 3 et 4, les chaînes B de blocs A sont mises en place dans un véhicule 8 dans lequel elles sont stockées selon plusieurs piles I disposées côte à côte et constituées, chacune, par la superposition de chaînes B de blocs A.

Bien entendu, compte tenu de leur forme particulière, les blocs A sont imbriqués les uns dans les autres comme représenté sur la figure 1 et non séparés comme indiqué sur les figures 3 et 4 dans un but de clarté.

Selon la figure 5, le procédé conforme à l'invention permet de mettre en place le long dlune chaussée X-X' une barrière de séparation C constituée par la succession de chaînes B préalablement stockées dans un véhicule 8. Dans ce but, le-véhicule 8 est muni d'une rampe déformable 9 en forme de S qui -descend jusqu'au sol et comporte des éléments permettant le guidage des blocs A.

Selon la figure 6a, les éléments de guidage 10 sont constitués par des galets venant en prise à la partie inférieure de la tête de bloc 2 afin de définir une rainure de guidage 11.

Selon la figure 6b, les éléments de guidage 10' sont constitués par une glissière en forme de U comportant à sa partie inférieure un tapis de roulement 11' venant en prise au niveau de la surface de support 3 du corps de bloc 1.

Selon la figure 6c, les éléments de guidage 10" sont également constitués par une glissière en forme de U coopérant avec la surface de support 3 des blocs A ; cette glissière 10" est munie, à sa partie inférieure, d'une nervure 11" faisant office de rail de guidage pour la rainure 4 des blocs A.

Les configurations représentées sur les figures 6a, 6b et 6c ne sont, bien entendu, que des exemples de réalisation de la rampe 9 qui ne doivent, en aucune manière, être considérés comme étant limitatifs de l'invention.

Selon la figure 5, lors de la mise en oeuvre du procédé, on amène la partie inférieure 12 de la rampe 9 au niveau du sol X-X', dans la position dans laquelle on veut mettre en place la barrière C, et on amène la partie supérieure 10 de cette rampe au droit de l'extrémité arrière 11 (figure 3) d'une première chaîne B stockée à la partie supérieure du véhicule 8 ; on fait alors glisser la chaîne B selon la flèche a sur la chaîne B' située directement au-dessous et le long de la rampe 9 jusqu'à ce que son extrémité 11 parvienne au niveau du sol. On fixe alors cette extrémité à un support fixe 13 spécialement prévu à cet effet sur le sol et on fait avancer le véhicule dans la direction b ; il est clair que la chaîne B se déplace automatiquement le long de la chaîne B' et de la rampe 9.

Selon la figure 7, ce mouvement est poursuivi jusqu'à ce que l'extrémité avant 14 de la chaîne B (figure 3) se trouve au niveau de la partie supérieure 10 de la rampe 9 ; à partir de la position représentée en pointillés sur la figure 7, on déplace et déforme alors la rampe 9 selon la flèche c jusqu a ce que son extrémité supérieure s.0 se trouve au droit de l'extrémité arrière 11' (figure 3) de la chaîne B' située immédiatement au-dessous de la chaîne B, et on relie les chaînes B et B' au moyen d'un élément de liaison provisoire 15 plus souple que l'élément définitif 7.A ce stade, on fait à nouveau avancer le véhicule 8 selon la flèche b afin que la chaîne B' glisse selon la flèche a jusqu'à la chaussée X-X', et on réitère l'opération jusqu'à ce que les chaînes soient mises en place sur la chaussée. Il ne reste, alors, plus qu'à avancer les éléments de liaison provisoires 15 par les éléments de liaison définitifs 7.

Selon la figure 4, il convient de noter que, après mise en place de la chaîne B, il est également possible de déplacer la chaîne B" située à côté et non la chaîne B' située au-dessous.

Le procédé susmentionné peut être adapté à la mise en place et à l'empilement de chaînes B sur un stock ou encore au stockage des chaînes B constitutives d'une barrière C dans un véhicule 8. Dans ces deux cas, il est impossible d'utiliser en tant que force motrice le déplacement du véhicule selon la flèche b, et il est alors nécessaire de faire appel à une énergie mécanisée, notamment à un treuil électrique.

Claims (3)

R E V E N D I C A T I O N S.

1-) Procédé de déplacement en vue de leur mise en place notamment sur une chaussée (X-X') ou de leur stockage notamment dans un véhicule (8), .de blocs (A, A') constitutifs de barrières de séparation (C) de voies de circulation constitués, d'une part, par un corps de bloc (1, 1') comportant une surface de support (3) par laquelle il s'appuie sur le sol ainsi que par une tête de bloc (2, 2') à section approximativement en forme de T, la surface de support (3) comportant, en sa partie médiane, une rainure longitudinale (4) susceptible de recevoir la tête de bloc (2, 2'), et d'autre part, par des pattes d'attelage (5, 5') munies d'ouvertures (6, 6') prévues à chacune des deux extrémités latérales du bloc (A) et coopérant avec les pattes d'attelage (5, 5') d'un bloc adjacent (A') pour recevoir un élément de liaison (7), notamment une clavette essentiellement perpendiculaire à la surface de support (3), et former une charnière entre les deux blocs (A, A') de façon à définir des chaînes (B) de blocs (A, A'), procédé caractérisé en ce que l'on fait glisser les chaînes (B) le long d'une rampe (9) déformable notamment en forme de S descendant jusqu'au sol et munie d'éléments de guidage (10, 10', 10") des blocs (A, A').

2 ) Procédé selon la revendication 1, pour la mise en place le long d'une chaussée (X-X') de blocs (A, A') préalablement stockés dans un véhicule (8) selon plusieurs piles (I) disposées côte à côte et constituées chacune par la superposition de chaînes (B) de blocs (A, A'), procédé caractérisé en ce que l'on amène la partie supérieure (10) de la rampe (9) au droit d'une première extrémité (11) d'une première chaîne (B) stockée à la partie supérieure du véhicule (8), on fait glisser cette première chaîne (B) sur la chaîne (B') stockée au dessous et le long de la rampe (9) puis on la fixe au sol par sa première extrémité (11), on fait avancer le véhicule (8) de façon à déplacer la première chaîne (B) le long de la rampe (9) jusqu'à ce que sa seconde extrémité (14) se trouve au niveau de la partie supérieure (10) de cette dernière, on déplace la rampe (9) de façon que sa partie supérieure (10) se trouve au droit de la première extrémité (11') d'une seconde chaîne (B'), on fixe cette première extrémité (11') à la seconde extrémité (14) de la première chaîne (B) au moyen d'un élément de liaison, on fait a nouveau avancer le véhicule (8) -jusqu'à ce que la seconde extrémité de la seconde chaîne (B') se trouve au niveau de la partie supérieure (10) de la rampe (9) et on réitère l'opération jusqu'à ce que toutes les chaînes (B) soient mises en place sur la chaussée (X-Xt).

4') Procédé selon la revendication 1 pour le stockage selon plusieurs piles (I) voisines, notamment dans un entrepôt de blocs (A, A') préalablement stockés dans un véhicule (8) selon plusieurs piles (I) disposées côte à côte et constituées, chacune, par la superposition de chaînes (B) de blocs (A, A'), procédé caractérisé en ce que l'on amène la partie supérieure de la rampe (9) au droit d'une première extrémité d'une première chaîne stockée à la partie supérieure du véhicule (8), on accroche cette première extrémité à un treuil et on fait glisser la première chaîne sur la chaîne stockée au-dessous et le long de la rampe (9) jusqu'à ce qu'elle se trouve dans la position choisie sur le sol, on déplace la rampe (9) de façon que sa partie supérieure se trouve au droit de la première extrémité d'une seconde chaîne, on accroche cette première extrémité au treuil et on la fait glisser sur la chaîne stockée au-dessous le long de la rampe (9) et sur la première chaîne jusqu a ce que les deux chaînes (B) soient superposées, et on réitère l'opération jusqu'à obtention d'une première pile puis de piles (I) successives jusqu'à ce que le véhicule (8) ait été vidé dans sa totalité.

3') Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on fixe la première extrémité d'une chaîne à la seconde extrémité de la chaîne précédente au moyen d'un élément de liaison provisoire (15) plus souple que l'élément de liaison (7) définitif et on le remplace par ce dernier après mise en place des chaînes (B) sur la chaussée (X-xl)*

5') Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on décharge simultanément plusieurs chaînes (B) disposées dans le véhicule (8) côte à côte sur des piles (I) voisines au moyen d'un système de peignes que l'on accroche au treuil.

6') Procédé selon la revendication 1, pour le stockage dans un véhicule (8) de chaînes (B) préalablement disposées le long d'une chaussée (X-X') et reliées entre elles au moyen d'éléments de liaison (7) de manière à obtenir une barrière de séparation (C), procédé caractérisé en ce que l'on amène la partie inférieure (12) de la rampe (9) au droit de l'extrémité de la barrières (C), on fait glisser la première chaîne de la barrière (C) le long de la rampe (9) puis dans le véhicule (8), on enlève l'élément de liaison (7) reliant la première et la seconde chaîne, on déplace la partie supérieure de la rampe (9) de manière à faire glisser la seconde chaîne sur la première ou à côté de celle-ci et on réitère l'opération jusqu'à ce que toutes les chaînes (B) de la barrière soient stockées dans le véhicule (8) selon plusieurs piles (I) disposées côte à côte.

7') Procédé selon la-revendication 6, carac térisé en ce que l'on déplace les chaînes (B) de la barrière (C) au moyen d'un treuil notamment électrique.

89) Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, plus spécialement destiné au déplacement de chaînes (B) constituées par des blocs (A, A') en matière plastique remplis d'eau, caractérisé en ce que l'on retourne les blocs (A, A') au cours de leur transport sur la rampe (9) de manière à les vider.