FR2599998A1 - Machine et procede de traitement de plaques, notamment par cisaillement - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES MACHINES DE TRAITEMENT DE PIECES METALLIQUES SOUS FORME DE PLAQUES. ELLE SE RAPPORTE A UNE MACHINE QUI COMPORTE UN DISPOSITIF SPD DE POSITIONNEMENT DE LA SURFACE LATERALE D'UNE PIECE, AYANT DES GALETS MAGNETIQUES QUI RETIENNENT LA PIECE TOUT EN POUVANT ROULER A SON CONTACT, UN DISPOSITIF TD D'EBAVURAGE DE PIECE, ET UN DISPOSITIF PD DE POSITIONNEMENT DE PIECE AYANT UN CAPTEUR OPTIQUE. LES GALETS MAGNETIQUES GUIDENT UNE PIECE AFIN QUE SA SURFACE LATERALE SOIT POSITIONNEE. L'OPERATION DE DECOUPE DE LA PIECE EST LANCEE JUSTE AVANT QUE LA PIECE NE VIENNE AU CONTACT D'UN CALIBRE ARRIERE. EN OUTRE, LA PIECE EST DECELEREE D'UNE MANIERE REGLABLE EN FONCTION DE SA LONGUEUR. APPLICATION AU CISAILLEMENT DES TOLES.

Description

La présente invention concerne de façon générale une machine de traitement

de pièces sous forme de plaques, par exemple une machine à cisailler, et elle concerne plus précisément une machine de traitement de pièces qui permet un traitement très précis et à grande vitesse. Dans une machine à cisailler par exemple, avant la découpe d'une longue plaque en plusieurs plaques de longueur prédéterminée, la pièce est d'abord ébavurée à une extrémité avant. Pendant cette opération, de manière 10 classique, une pièce est poussée contre un dispositif de positionnement d'une surface latérale de pièce afin que son bord latéral soit mis au contact d'un calibre latéral (organe de positionnement latéral) disposé sur un châssis inférieur en avant de la-position d'un organe de 15 coupe, et la pièce avance alors jusqu'à ce qu'elle vienne

au contact d'un organe de butée d'ébavurage disposé en arrière de la position de coupe. Après confirmation du positionnement convenable de la pièce par le calibre latéral et l'organe de butée, un chariot qui supporte une 20 lame supérieure est descendu afin qu'il ébavure la pièce.

Dans le procédé connu d'ébavurage d'une pièce cependant, un problème se pose car il faut beaucoup de temps pour la découpe de la pièce en position convenable et en outre l'ébavurage de la pièce avec précision est 25 difficile car la pièce peut facilement s'éloigner du

calibre latéral ou de l'organe de butée d'ébavurage lorsque la pièce avance ou après qu'elle a avancé.

Lorsqu'une pièce a été ébavurée, elle doit être découpée à une longueur prédéterminée. Dans le 30 procédé classique, la longueur de pièce qui doit avancer

à partir d'une position de coupe est calculéeen fonction de la position de la pièce et de la vitesse actuelle d'avance de pièce obtenue par l'intermédiaire d'un servomoteur. Cependant, ce procédé est obligatoirement compliqué 35 et coûteux et il nécessite donc beaucoup d'entretien.

Compte tenu de ces problèmes, l'invention concerne une machine de traitement de pièces sous forme de plaques permettant l'ébavurage et le traitement d'une pièce afin

2599-998

qu'elle ait une longueur prédéterminée, avec une précision

et une vitesse accrues.

L'invention concerne aussi un dispositif de positionnement d'une surface latérale d'une pièce qui permet 5 une avance précise d'une pièce sans que celle-ci puisse

subir un déplacement par rapport au calibre latéral.

L'invention concerne aussi un dispositif d'ébavurage de pièce qui permet un positionnement d'une pièce en position d'ébavurage et qui assure l'ébavurage automa10 tique de la pièce positionnée, avec une grande vitesse

et une grande précision.

L'invention concerne aussi un dispositif de positionnement de l'extrémité avant d'une pièce permettant le positionnement d'une pièce dans une position prédéter15 minée d'un calibre arrière, sans application d'un choc à ce calibre, même lorsque la longueur de la pièce à traiter

est modifiée.

Plus précisément, une machine de traitement de pièces sous forme de plaques, comportant au moins un outil 20 de traitement, et réalisée selon l'invention, comporte (a) un dispositif de positionnement d'une surface latérale de pièce placé au contact d'une surface latérale d'une pièce sous forme d'une plaque qui doit avancer, d'une manière qui permet une coopération magnétique, (b) un dis25 positif d'ébavurage de l'extrémité avant de la pièce de manière que l'outil d'ébavurage soit commandé avant que la pièce ne soit placée en position d'ébavurage, afin que l'extrémité de la pièce puisse subir un ébavurage automatique et séquentiel, et (c) un dispositif de position30 nement d'une extrémité avant de la pièce de manière que la vitesse d'avance diminue avant que la pièce ne vienne au contact d'une surface de butée, d'une manière réglable dépendant de la longueur de la pièce à traiter, si bien que la vitesse d'avance de pièce est presque an35 nulée lorsque la pièce est mise au contact de la surface

de butée.

En outre, il est préférable que la machine

259 9998

selon l'invention comporte un dispositif destiné à séparer une pièce sous forme d'une plaque vers le haut par rapport à un certain nombre de pièces empilées sous forme de plaques, et faire avancer la plaque séparée vers l'avant 5 après que le déplacement vers le haut de la plaque séparée

a été interrompu temporairement d'une manière parfaite.

Dans la machine selon l'invention, une pièce est transmise convenablement en étant supportée magnétiquement par des galets magnétiques, la pièce qui avance 10 est positionnée automatiquement à un emplacement d'ébavurage puis subit immédiatement l'ébavurage, et la pièce ébavurée est ensuite positionnée à un emplacement prédéterminé sans application d'un choc à un calibre arrière

(butée), avant traitement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre,

faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une élévation latérale schématique en coupe partielle d'un exemple de machine à cisailler 20 considéré comme exemple de machines de traitement de pièces sous forme de plaques; la figure 2 est une vue en plan représentant un dispositif SPD de positionnement d'une surface latérale et un dispositif TD d'ébavurage, incorporés en combinaison 25 à la machine selon l'invention; la figure 3A est une coupe représentant un galet à aimant incorporé au dispositif de synchronisation représenté sur la figure 2; la figure 3B est une élévation frontale représen30 tant le même dispositif d'ébavurage; la figure 3C est une vue de dessous représentant le même dispositif d'ébavurage; la figure 4 est une vue en plan représentant un dispositif de positionnement d'une extrémité de pièce, 35 incorporé à la machine selon l'invention; la figure 5 est une élévation latérale représentant un capteur de pièce utilisé pour le même dispositif de positionnement d'extrémité; la figure 6A est un graphique représentant la vitesse d'avance de la pièce obtenue lorsqu'une pièce est découpée avec une longueur relativement grande; la figure 6B est un graphique analogue représen5 tant la variation de la vitesse d'avance de la pièce obtenue lorsqu'une pièce est découpée avec une longueur relativement faible; la figure 7 est une coupe agrandie représentant des lames supérieure et inférieure incorporées à la 10 machine selon l'invention; la figure 8 est une élévation latérale schématique représentant une machine de séparation et d'avance de pièce, destinée de préférence à être utilisée avec la machine selon l'invention; la figure 9A est une perspective schématique représentant un mécanisme à pignon et à chaîne, destinée à faciliter l'explication du fonctionnement de la machine de séparation et d'avance de pièce représentée sur la figure 8; et la figure 9B est une -coupe représentant un vérin hydraulique à trois positions incorporé à la machine

de séparation et d'avance.

Une machine à cisailler selon l'invention est

considérée initialement à titre d'exemple de machine de 25 traitement de pièces sous forme de plaques.

La figure 1 représente un exemple de machine à cisailler SM. Cette machine SM comporte un châssis inférieur 1L et un châssis supérieur 1U. Une lame inférieure fixe 2L est fixée à un organe 3 de support de lame monté 30 sur le châssis inférieur 1L. Une lame supérieure mobile 2U est fixée à un chariot 4 mobile verticalement et guidé par deux rouleaux 5A et 5B de guidage. Ce chariot 4 peut être déplacé par une tige 6 de raccordement ayant une première extrémité raccordée à l'extrémité inférieure du 35 chariot 4 par un axe 7 et une seconde extrémité raccordée

excentriquement à un arbre 8 d'une poulie inférieure 9L.

Cette poulie inférieure 9L est reliée à une poulie supé-

rieure 9U par une courroie 10. La poulie supérieure 9U est entraînée par un moteur (non représenté). En conséquence, lorsque le moteur tourne, la tige ou bielle 6 de raccordement tourne excentriquement et monte et descend, 5 grâce aux poulies 9L et 9U et à la courroie 10, si bien que la lame supérieure 2U est déplacée verticalement vers la lame fixe inférieure 2L et à distance de celle-ci et assure le cisaillement d'une pièce W sous forme d'une plaque. Un vérin 4A d'équilibrage, destiné à assurer 10 l'équilibrage du chariot mobile 4, est monté de manière que son extrémité inférieure se trouve sur une partie inférieure du chariot 4 et que son extrémité supérieure

soit sur une partie supérieure du chariot 4.

En avant du chariot 4 (du côté gauche), une 15 tige verticale 4B est solidaire du chariot 4 et un organe 4C de pressage de pièce peut coulisser verticalement en étant supporté par la tige 4B. Un ressort hélicoïdal 4D est placé entre la tige 4B et l'organe 4C de pressage afin que ce dernier soit repoussé vers le haut le long 20 de la tige 4B. En conséquence, lorsque le chariot 4 se déplace verticalement, avant le cisaillement d'une pièce W par les deux lames inférieure et supérieure 2L et 2U, l'organe 4C de pressage de la pièce qui est fixé sur le chariot 4 de manière qu'il puisse coulisser, par 25 l'intermédiaire de la tige 4B, repousse la pièce W vers le bas afin que celle-ci soit repoussée fermement vers le

châssis inférieur 1L.

Un dispositif KD d'expulsion destiné à retirer les matières de déchets, est disposé sous un couvercle 30 avant 11, en avant du châssis supérieur 1U. En conséquence, lorsque la pièce est découpée et forme la dernière plaque de longueur prédéterminée, le morceau restant peut être chassé dans une caisse à déchets placée dans le châssis

inférieur 1L, par commande du dispositif KD d'expulsion.

Un dispositif F-IN d'avance de pièce vers l'intérieur est placé en avant de la position de découpe (côté gauche de la figure 1), à l'endroit o sont disposées les deux lames 2L et 2U, et un dispositif d'avance F-OUT destiné à la sortie de la pièce est placé derrière la position de coupe (côté droit sur la figure 1). Ces deux dispositifs d'avance F-IN et F-OUT sont commandés par un moteur FM 5 d'avance par l'intermédiaire d'une transmission T constituée d'un certain nombre de poulies et de courroies comme représenté en traits mixtes sur la figure 1. Ces organes d'avance sont du type d'un transporteur à courroie électromagnétique. Un dispositif PD de positionnement de l'extrémité avant d'une pièce est placé à l'extrémité arrière de la machine afin qu'il puisse se déplacer dans la direction d'avance des pièces (à droite et à gauche sur la figure 1). Lorsqu'une extrémité avant d'une pièce W est mise au 15 contact d'une surface F de butée d'une plaque BG formant un calibre arrière, une pièce peut être positionnée ou disposée à un emplacement convenable dans la direction d'avance de pièce, avant son cisaillement. En outre, le symbole SM, à l'extrémité droite de la figure 1, désigne 20 un servomoteur destiné à déplacer le calibre arrière BG par l'intermédiaire d'une transmission G à engrenage et

d'une vis-mère LS.

Dans la machine à cisailler SM représentée sur la figure 1, la caractéristique essentielle de l'inven25 tion est un cisaillement précis et à grande vitesse

d'une pièce. A cet effet, la machine de cisaillement comporte essentiellement un nouveau dispositif SPD de positionnement d'une surface latérale d'une pièce, un nouveau dispositif TD d'ébavurage de pièce et un nouveau dispositif 30 PD de positionnement de l'extrémité avant d'une piece.

La figure 2 est une vue agrandie en plan représentant le dispositif SPD de positionnement de la surface latérale et le dispositif En d'ébavurage, en combinaison.

La figure 3A est une coupt agrandie d'un galet à aimant 35 fixé au dispositif SPD de positionnement d'une surface latérale. La figure 3B est une élévation frontale agrandie représentant le dispositif TD d'. ébavurage et la figure 3C

est une vue agrandie de dessous représentant le même dispositif TD.

La caractéristique de ce nouveau dispositif SPD de positionnement d'une surface latérale est de former 5 des galets à aimants destinés à faire avancer une pièce par rotation, à condition que la pièce soit supportée magnétiquement par les galets. En outre, la caractéristique de ce dispositif d'ébavurage TD est de lancer la commande de la lame supérieure un peu avant. la mise de la pièce 10 au contact d'une surface de butée du dispositif TD d'ébavurage afin qu'une pièce soit ébavurée automatiquement et séquentiellement après que la pièce a été positionnée

à un emplacement convenable.

Sur la figure 2, le dispositif SPD de position15 nement d'une surface latérale de la pièce est- placé en avant de la position de coupe (lame) fixée sous le chariot 4. Un organe 100 de support disposé dans la direction d'avance de la pièce est fixé au châssis inférieur 1L par des boulons. Au-dessous de cette plaque 100 de support, 20 plusieurs galets MR à aimants sont disposés à intervalles réguliers. Une pièce W en forme de plaque qui doit avancer depuis le côté gauche de la figure 2 sous la commande du dispositif F-IN d'avance est repoussée contre les galets 25 MR à aimants si bien que la surface latérale de la pièce W est positionnée convenablement et magnétiquement lorsque son bord est mis au contact des galets MR à aimants. Une pièce W supportée magnétiquement par les galets MR avance dans la direction d'avance sous la commande du dispositif 30 F-IN, en coopérant magnétiquement par glissement, avec rotation. La figure 3A représente un galet MR à aimant monté sur le châssis 100 de support de manière qu'il puisse tourner et qu'il permette l'avance d'une pièce W 35 en étant en contact magnétique avec celle-ci. Le galet MR comporte un arbre non magnétique creux 130, une bague 131 formant un noyau de fer doux, disposée autour de l'arbre creux 130 dans une partie médiane, une paire d'aimants permanents annulaires 132 placés de manière qu'ils entourent la bague 131, et deux couvercles non magnétiques 133. En outre, l'arbre non magnétique creux 5 130 est monté sur un arbre (fixé à l'organe 100 de support) par l'intermédiaire d'un coussinet afin qu'il puisse tourner tout en maintenant magnétiquement une surface latérale d'une pièce W qui avance sous la commande du dispositif d'avance F-IN. Comme les galets précités 10 sont disposés à intervalles réguliers dans la direction longitudinale de l'organe 100 de support, il est possible que le déplacement d'une pièce W par rapport à une position

convenable de sa surface latérale, soit évité.

On se réfère à nouveau à la figure 2; le dispo15 sitif TD d'ébavurageest disposé sur le châssis inférieur 1L, et il comprend essentiellement un dispositif- AD dréglage de position d'ébavurage et un dispositif TEPD de positionnement d'une extrémité d'ébavurage d'une pièce. Ce dispositif TEPD de positionnement de l'extré20 mité est fixé au chariot 4 par des organes convenables 101 de support fixés au châssis supérieur 1U. Le dispositif AD de réglage est fixé au châssis inférieur 1L par des organe de montage 102. Les deux dispositifs AD et TEPD sont!liés par un câble souple 103. Le dispositif AD de 25 réglage comporte un volant 104, une poignée 105, un arbre 106 d'entraînement et un indicateur 107. Un filetage est formé à la périphérie externe de l'arbre 106 et un écrou indicateur est vissé sur l'arbre 106 n conséquence, lorsque l'arbre 106 tourne, l'écrou indicateur 30 se déplace en translation et déplace l'indicateur 107

afin qu'il indique une position d'ébavurage.

Une première extrémité (côté droit sur la figure 2) du câble souple 103 est raccordée à un arbre 108 du dispositif TEPD de positionnement de l'extrémité d'ébavu35 rage. Un filetage est formé à la périphérie externe de l'arbre 108. Ce dernier est supporté par l'organe 101 de support. Comme représenté plus en détail sur les figures 3B et 3C, une première plaque 110A est fixée au chariot 4 par des boulons i11. Un taraudage est formé dans la première plaque 11OA afin qu'il coopère avec le filetage 5 de l'arbre 108. Une seconde plaque 110B est fixée à la première plaque 110A par des boulons 112. Un organe ST de butée est supporté par un arbre 113 de manière articulée, l'arbre étant fixé par une goupille 114 (figure 3C) maintenue sur la seconde plaque 110B. Il faut noter 10 que la seconde plaque 110B a une découpe 115 formée dans

l'organe ST de découpe comme représenté sur la figure 3C.

Un électro-aimant 116 est placé sous la première plaque 110A afin qu'il provoque le déplacement par pivotement de l'organe ST de butée vers le haut autour de l'arbre 15 113 afin que l'organe ST de butée soit éloigné du coin

d'une pièce et ne soit pas à son contact (voir figure 2).

Plus précisément, l'électro-aimant 116 a un plongeur 116A. Ce dernier coopère avec une découpe formée à l'extrémité inférieure de l'organe ST de butée, par 20 l'intermédiaire d'une goupille 116B. En conséquence, lorsque l'électro-aimant 116 est alimenté, l'organe ST de butée pivote autour de l'arbre 113 comme représenté en

traits pleins sur la figure 3B, et un contacteur CT peut venir au contact de la pièce W qui avance si bien que 25 le dispositif TD d'ébavurage de pièce peut fonctionner.

D'autre part, lorsque l'électro-aimant 116 n'est pas alimenté, l'organe ST de butée pivote autour de l'arbre 113 sous la commande d'un ressort (non représenté) comme l'indiquent les traits interrompus de la figure 3B, 30 et le contacteur CT ne peut pas être au contact de la pièce W si bien que le dispositif TD d'ébavurage de

pièce ne peut pas fonctionner.

Un trou débouchant 117 et deux découpes 118A et 118B représentés sur la figure 3C sont formés près de 35 l'extrémité libre de l'organe ST de butée. Un arbre ayant un organe CT de contact à une première extrémité passe avec du jeu dans le trou 117. Un ressort 121 est

257 9 938

placé dans la découpe 118A (côté gauche sur la figure 3C) afin qu'il repousse l'organe CT de contact vers la gauche, et un organe isolant 122 (formé de "Nylon") est disposé sur l'arbre 120. En outre, un commutateur SW est placé 5 entre l'organe 122 de "Nylon" et un ressort 123 de forme creuse monté sur l'arbre 120. Lorsque ce commutateur SW est mis à l'état conducteur, un ensemble d'entraînement destiné à déplacer le chariot 4 vers le bas est commandé

afin qu'une pièce positionnée soit ébavurée.

On décrit maintenant le fonctionnement de ce

dispositif TD d'ébavurage.

La position d'ébavurage est d'abord réglée par rotation du volant 104. Lorsque celui-ci tourne, l'arbre souple 103 entraîne en rotation l'arbre 108 si 15 bien que le premier châssis 110A de support, le second

châssis 11OB de support et l'organe ST de butée sont déplacés en translation ensemble par rapport au chassis supérieur 1U afin qu'une position d'ébavurage soit déterminée.

Ensuite, une pièce W est transmise par le dispositif d'avance F-IN, en étant maintenue magnétiquement par les galets magnétiques MR, si bien qu'un bord droit d'extrémité de la pièce W est mis au contact de l'organe CT qui peut coulisser sur l'extrémité libre de l'organe 25 de butée ST, et le ressort 123 est déplacé à distance du commutateur SW si bien que ce dernier est mis à l'état conducteur. Comme le commutateur SW est relié à un ensemble de commande (non représenté), un signal de commande de découpe est créé par l'ensemble de commande et provoque 30 la mise en action du chariot 4 qui découpe la pièce positionnée pendant l'ébavurage. Juste après la fermeture du commutateur SW, la pièce W repousse l'organe CT de contact dans la découpe 118A formée dans l'organe ST de butée et en conséquence vient au contact de la surface 35 d'extrémité de l'organe ST de butée si bien que la position d'ébavurage de la pièce est déterminée. Bien qu'il existe un certain retard entre le moment o le commutateur SW 1 1 est fermé et celui auquel la lame supérieure 2U découpe la pièce W, l'ébavurage est déterminé de manière que la lame supérieure 2U descende pour l'ébavurage juste après la mise de la pièce W au contact de l'organe ST de butée. 5 Après l'ébavurage, l'organe CT de contact revient vers sa position d'origine sous la commande du ressort 121 et le commutateur SW s'ouvre si bien que le ressort

123 est mis à nouveau au contact du commutateur SW.

Après l'ébavurage, l'électro-aimant 116 cesse 10 d'être alimenté afin que le dispositif d'ébavurage TD ne puisse pas fonctionner. Ainsi, l'organe ST de butée comprenant l'organe CT de contact pivote dans le sens des aiguilles d'une montre sous la commande d'un ressort (non représenté) comme indiqué en traits interrompus sur 15 la figure 3B, et s'écarte de la surface supérieure de la

pièce qui doit avancer.

Comme décrit précédemment, dans le dispositif TD d'ébavurage selon l'invention, comme l'opération de positionnement et d'ébavurage de pièce peut être réalisée 20 automatiquement de manière successive, une pièce peut être ébavurée avec précision à grande vitesse, avant le début d'une opération de cisaillement d'une pièce W, alors que la pièce W avance le long des rouleaux à aimants,

en étant maintenue en position convenable.

La caractéristique du nouveau dispositif PD de positionnement de l'extrémité avant de la pièce est la création d'un signal de décélération de pièce avant qu'une pièce ne vienne au contact d'une surface de butée (calibre arrière) d'un dispositif de positionnement de 30 l'extrémité d'une pièce, ainsi que le réglage du moment de la création de ce signal de décélération en fonction de la longueur de la pièce à couper. En conséquence, une pièce peut être positionnée ou disposée avec précision

à un emplacement prédéterminé, sans choc.

La figure 4 est une vue agrandie en plan representant le dispositif PD de positionnement de l'extrémité avant d'une pièce. La caractéristique de ce dispositif

25999P8

est de former un mécanisme à bielle comprenant un capteur de pièce. Le dispositif PD comporte un corps 200 de calibre arrière ayant une surface S de butée contre laquelle une pièce W est arrêtée avant cisaillement à une longueur 5 prédéterminée, un organe pivotant 201 formant un bras dont une extrémité est articulée par un support 202 fixé au corps 200 de calibre arrière, et une extrémité libre sur laquelle un galet 203 est supporté afin qu'il puisse tourner, et une tige 204 de capteur ayant une extrémité 10 articulée au milieu du bras 201 et une extrémité libre sur laquelle deux galets 205 de guidage sont supportés

afin qu'ils puissent tourner.

Comme représenté sur les figures 4 et 5, un capteur optique SE de pièce est monté sur la tige 204 de 15 capteur et une fibre optique 209 descend par un trou formé à l'extrémité libre de la tige 204. Lorsque la pièce W vient au-dessous de la fibre 209, le capteur

optique SE peut détecter la présence de la pièce W car un faisceau lumineux provenant du capteur SE est réfléchi 20 par la pièce et revient à nouveau sur le capteur.

Cette tige 204 de capteur est supportée par une base 204 de support fixée au corps 200 et repoussée par un ressort 207 vers la gauche sur la figure 4, afin qu'elle puisse coulisser. En outre, une vis 208 de réglage 25 est fixée au bras 201 afin qu'elle puisse être au contact du corps 200 du calibre arrière. En conséquence, la position du capteur peut être réglée par rotation de

cette vis 208 de réglage.

Le corps 200 de calibre arrière a deux supports 30 200B à ses deux extrémités. Chaque support 200 a un taraudage. Deux vis-mères LS de calibre arrière sont disposées - des deux côtés du châssis supérieur 1U. Ces vis-mères LS sont entraînées en rotation par un servomoteur SM par l'intermédiaire d'un réducteur G (tous deux 35 représentés sur la figure 1). En conséquence, lorsque le servomoteur SM est commandé, le dispositif PD de positionnement se déplace en translation dans la direction d'avance

de pièce et permet le réglage.

Un organe 210 de butée de bielle (figure 4) est fixé à la surface latérale du châssis supérieur lU dans une position telle que la distance D comprise entre la position A de la lame et la surface S de butée du corps 5 200 prend une faible valeur prédéterminée (par exemple mm ou moins). Ainsi, lorsqu'un tronçon de la pièce à découper est trop court et en conséquence lorsque le dispositif PD de positionnement est proche de la position de la lame A, l'organe 210 de butée de bielle 10 fait pivoter le bras 201 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et réduit la distance comprise entre le capteur SE (position de l'extrémité.de la fibre) et la surface S de butée afin que le signal de décélération de l'avance de la pièce puisse être créé de manière 15 réglable avant que la pièce ne soit au contact de la

surface S de butée.

On décrit dans la suite le fonctionnement de ce

dispositif PD de positionnement.

Lors de la détermination d'une longueur de 20 pièce W, le dispositif PD de positionnement est déplacé en translation par commande du servomoteur SM. Comme la vis-mère LS tourne, le corps 200 du calibre arrière se

déplace en translation.

Dans ce cas, lorsque la longueur à découper 25 est supérieure ou égale à 100 mm par exemple, le galet 203 supporté à l'extrémité libre du bras 201 n'est pas mis au contact de l'organe 210 de butée de bielle si bien que le bras 201 est repoussé vers la gauche par le ressort 207. En conséquence, la distance B comprise entre 30 la fibre optique 209 (placée à l'extrémité supérieure

libre de la tige 204 du capteur) et la surface S de butée du corps 200 de calibre arrière devient maximale.

Lorsque le corps de calibre arrière 200 a été réglé, le dispositif d'avance de pièce fait avancer la 35 pièce W vers le corps 200 de calibre arrière. Lorsque l'extrémité de la pièce est détectée par le capteur optique SE, le moteur FM du dispositif d'avance est commuté en mode de décélération à un temps X indiqué sur la figure 6A si bien que la vitesse Y du moteur d'avance diminue fortement. En outre, lorsque l'extrémité de la pièce est mise au contact de la surface SE de butée du calibre 5 arrière 200, un commutateur SW2 (figure 4) fixé à la surface de butée est ouvert afin qu'il arrête le fonctionnement du moteur FM d'avance et simultanément il commande

le moteur de découpe de la pièce positionnée.

D'autre part, lorsque la longueur de pièce à 10 découper est inférieure ou égale à 100 mm, le galet 203

fixé à l'extrémité libre du bras vient au contact de l'organe 210 de butée de bielle, si bien que le bras 201 est repoussé vers la droite. En conséquence, la distance B est réduite en fonction de la longueur de la 15 pièce à couper.

Lorsque le corps 200 de calibre arrière- a été réglé, le dispositif d'avance de pièce déplace la pièce W vers le corps 200 de calibre arrière. Lorsque l'extrémité de la pièce est détectée par le capteur optique SE, 20 le moteur FM d'avance est commuté en mode de décélération au temps -Z comme représenté sur la figure 6B, si bien que la vitesse Y du moteur d'avance diminue fortement avant d'atteindre la vitesse maximale Y. En outre, lorsque la pièce est mise au contact de la surface S de butée 25 du calibre arrière 200, le commutateur SW2 est de même ouvert afin qu'ilarrête le fonctionnement du moteur FM et commande simultanément le moteur de découpe de la

pièece positionnee.

En résumé, comme l'emplacement de -commande de 30 décélération est réglé en fonction de la longueur de la pièce, la vitesse d'avance de la pièce peut toujours être réduite à une-valeur pratiquement nulle à proximité de la surface de butée S du calibre arrière, même lorsque la longueur de la pièce est faible, si bien que la préci35 sion du positionnement de la pièce est accrue et que le choc appliqué à la pièce positionnée W par le corps

du calibre arrière est éliminé.

Dans la machine à cisailler selon l'invention, deux lames supérieure et inférieure originales sont

incorporées comme décrit dans la suite.

Sur la figure 7, la lame supérieure 2U est 5 fixée entre un support 300U de lame supérieure fixé à un vérin 301 et un organe 302U de serrage de lame. La lame supérieure 2U a deux cavités 303A et 303B de coopération sur ses deux côtés. La cavité 303A coopère avec une surface 304 en saillie et la cavité 303B coopère avec une 10 première surface d'extrémité 305A en saillie de l'organe 302U de serrage de lame. Une seconde surface 305B en

saillie à l'extrémité de l'organe 302U de serrage coopère avec une cavité formée dans le support 300U de la lame.

En conséquence, un espace 306 est formé entre l'organe 15 302U de serrage de lame et le support 300U de la lame ou la lame elle-même 2U. La lame supérieure 2U est serrée entre l'organe de serrage 302U et le support 300U par des boulons 307U. En outre, des boulons 308 de réglage sont placés près de l'extrémité inférieure du support 20 300U. Grâce aux boulons 308, l'espace compris entre les deux lames supérieure et inférieure 2U et 2L peut

être réglé.

La lame inférieure 2L a une section identique à celle de la lame supérieure 2U, et elle est fixée entre 25 un support 300L de lame inférieure et un organe 302L de serrage de lame inférieure, de la même manière. Les deux bords diagonalement opposés en coupe sont chanfreinés afin que la lame supérieure 2U puisse être utilisée comme lame inférieure 2L lorsqu'elle est retournée de l'inté30 rieur vers l'extérieur et de haut en bas. L'organe 302L de serrage de la lame inférieure est pratiquement le même que l'organe 302U de serrage de la lame supérieure, en coupe. Cependant, la lame inférieure 2L peut être réglée sur le support 300L sans mise en coopération 35 des cavités formées dans la lame 2U avec les surfaces en saillie de l'organe 307U de serrage étant donné que la lame inférieure 2L ne tombe pas aussi facilement

que la lame supérieure 2U.

Les lames peuvent être remplacées de la manière suivante. Dans le cas de la lame supérieure 2U, les boulons 307 sont desserrés de quelques tours afin que l'extrémité inférieure -de l'organe 302U de serrage soit ouverte, si 5 bien que la coopération avec les deux cavités 303A et 303B peut être supprimée. Ensuite, la lame supérieure 2U peut être retirée vers le bas. Une nouvelle lame supérieure est alors mise à la place de l'ancienne ou l'ancienne est retournée, intérieur vers l'extérieur et de haut en bas, 10 avant remontage de l'ancienne lame. La lame montée entre l'organe 302U de serrage et le support 300U est serrée

par serrage convenable des boulons 307.

Dans le cas de la lame inférieure 2L, comme celle-ci ne descend pas, lorsque les boulons 307L sont 15 desserrés d'un seul tour, la lame inférieure 2L peut

être facilement retirée ou échangée.

Dans le dispositif de serrage de lame selon l'invention, il n'est pas nécessaire que les boulons qui serrent la lame soient retirés parfaitement. En 20 outre, comme les cavités sont formées des deux c6tés de la lame, il est possible d'empêcher la chute de la lame sur le sol. En outre, l'utilisation de nombreux boulons n'est pas nécessaire si bien que la déformation mécanique provoquée par le traitement thermique peut être réduite. De 25 plus, lorsque la force de cisaillement n'est pas élevée, la lame peut être serrée avec un levier muni d'une came

de serrage.

La machine à cisailler selon l'invention a été décrite précédemment. Ses caractéristiques permettent le 30 cisaillement d'une pièce à une vitesse accrue et avec une

plus grande précision.

Il est préférable qu'une machine de séparation et d'avance destinée à soulever des plaques, une par une, à l'aide d'un dispositif de levage, placés avant la machine à cisailler, soit utilisée afin que la vitesse

et la précision de traitement soient accrues.

Dans les machines classiques de séparation et d'avance de pièce, l'opération de soulèvement de la pièce et l'opération d'avance de la pièce ont été réalisées habituellement de manière continue, sans arrêt temporaire,

si bien que l'opération de soulèvement a été instable.

Un exemple de machine SF de séparation et d'avance, destinée à la machine de cisaillement selon l'invention, est décrit plus en détail en référence aux figures 8, 9A

et 9B.

Sur la figure 8, une palette 400 est montée sur 10 un organe 401 de soulèvement. Un certain nombre de pièces W sous forme de plaques minces sont montées sur la palette 400. L'organe 401 de soulèvement règle automatiquement la hauteur de la pièce supérieure W à un niveau constant à tout moment. L'organe 401 de soulèvement est mobile 15 sur le sol le long de deux rails 402A et 402B. Lorsque les pièces W doivent être montées sur la machine SF, elles sont d'abord placées sur la palette 400, àl'extérieur de la machine SF; la palette 400 est ensuite placée sur l'organe 401 de soulèvement, et elle est déplacée 20 sous la machine le long des rails 402A et 402B. Dans ce cas, la position de l'organe de soulèvement est déterminée lorsqu'une surface latérale de la pièce W est mise au contact d'un organe 403 de butée. Cet organe 403 peut coulisser en translation sur la figure 8 entre une 25 première position, indiquée en traits interrompus, et une

seconde position, indiquée en traits pleins.

Plusieurs ventouses SC sont disposées comme représenté afin qu'elles soulèvent une pièce W montée sur la palette 400 placée sur l'organe 401 de soulèvement 30 vers des galets à aimants MR montés en série. Les ventouses SC sont supportées par un organe 404 de support. Huit pignons 406U, 406L, 407U, 407L, 408U, 408L, 409U et 409L, comme représenté sur la figure 9, sont disposés de manière qu'ils déplacent l'organe 404 de support de ventouses 35 en direction verticale. En outre, deux autres pignons 410 et 411 sont disposés coaxialement aux pignons 406U, 407U et 408U, 409U respectivement. Un vérin hydraulique CYL de butée à trois positions est connecté à une cha ne 412

qui passe autour de deux pignons 410 et 411.

En conséquence, lorsque le vérin hydraulique CYL est commandé, deux pignons 410 et 411 tournent et en 5 conséquence les huits pignons tournent et déplacent les

quatre chaînes 413, 414, 415 et 416 en direction verticale.

Comme le châssis 404 de support de ventouses est fixé à ces chaînes, les ventouses SC peuvent être déplacées verticalement. Les ventouses SU sont déplacées vers le bas vers la pièce W (position d'aspiration) puis vers le haut,

vers les galets à aimants (position de fixation).

Lorsque la pièce est maintenue par les galets MR - à aimants, un moteur 420 est commandé afin qu'il entraîne 15 les galets MR par l'intermédiaire de deux pignons 421

et 422 et d'une chaîne 423, si bien que les galets MR à aimants tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et font avancer la pièce W vers la droite, la périphérie externe du galet à aimant étant en contact 20 magnétique avec la surface de la pièce et tournant.

Le vérin hydraulique CYL à trois positions est réalisé de la manière suivante afin qu'il arrête avec précision les ventouses à trois positions, une position d'attente, une position d'aspiration et une position de 25 fixation. Sur la figure 9B, le vérin CYL est constitué d'un corps 450, d'une tige 451 de piston, et d'un premier et d'un second piston 452A et 452B. Le corps 450 du vérin forme deux chambres 453A et 453B de piston. Ces

deux chambres communiquent l'une avec l'autre.

La figure 9B représente la position d'aspiration -a, A en traits pleins. Lorsqu'une fluide hydraulique est transmis par des passages 454A et 454B, deux pistons se déplacent comme indiqué par les traits mixtes b, B, c'està-dire vers la position de fixation. Lorsque le fluide 35 hydraulique continue à être transmis par le passage 454B, seul le piston 452B se déplace vers la droite comme représenté aussi en trait mixte, c'est-à-dire dans la position d'attente C. Dans ce cas, le premier piston 452A reste dans la position b car le premier piston 452A coulisse le long de la tige 451. En outre, lorsque du fluide hydraulique est transmis par un passage 454C, les 5 deux pistons 452A et 452B reviennent vers la position originale d'aspiration a, A.

De plus, sur la figure 8, les symboles GR désignent des galets de guidage, la référence TS désigne un capteur d'épaisseur destiné à détecter si une plaque 10 unique a été transmise.

Bien entendu, diverses modifications peuvent

être apportées par l'homme de l'art aux machines et aux procédés -qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'inven15 tion.

259999j

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Machine de traitement de pièces sous forme de plaques, comprenant au moins un outil de traitement, caractérisée en ce qu'elle comprend: (a) un dispositif (SPD) de positionnement d'une surface latérale de pièce, ce dispositif coopérant par contact magnétique avec une surface latérale de la pièce en forme de plaque qui doit avancer, et pouvant tourner pendant ce contact, (b) un dispositif (TD) d'ébavurage de l'extrémité avant de la pièce afin que l'outil d'ébavurage de pièce soit manoeuvré avant positionnement de la pièce en position d'ébavurage, si bien qu'une extrémité de pièce est ébavurée automatiquement et séquentiellement, et (c) un dispositif (PD) de positionnement d'une extrémité avant de la pièce qui avance d'une manière telle que l'avance de la pièce est décélérée, avant que la pièce ne vienne au contact d'une surface de butée, d'une manière réglable en fonction de la longueur de 20 la pièce à traiter, si bien que la vitesse d'avance de la pièce est réduite pratiquement à une valeur nulle lorsque la pièce est mise au contact de la surface de butée.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée 25 en ce qu'elle comporte en outre un dispositif destiné

à séparer une pièce sous forme d'une plaque, vers le haut, à partir d'un nombre de plaques empilées, et à faire avancer la pièce séparée vers l'avant, après que le déplacement vers le haut de la plaque séparée a été 30 temporairement interrompu d'une manière parfaite.

3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif (SPD) de positionnement d'une surface latérale de pièce comporte: (a) une plaque de support (100) disposée dans 35 la direction d'avance de la pièce, et (b) plusieurs galets (MR) à aimants disposés dans la direction longitudinale de la plaque de support et destinés à attirer magnétiquement une surface latérale

2599?98

de.la pièce et à faire avancer les pièces par rotation,

lorsque la pièce avance.

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que le galet (MR) à aimant comporte: (a) un arbre non magnétique creux (130), (b) un noyau de fer doux (131) disposé autour de l'arbre creux (130), et (c) deux aimants permanents annulaires (132)

disposés sur l'arbre creux, le noyau de fer doux étant 10 disposé entre eux.

5. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif (TD) d'ébavurage de pièce comporte (a) un organe pivotant (ST) de butée ayant une surface de butée de pièce, (b) un organe (CT) de contact monté sur une première extrémité libre de l'organe pivotant de butée afin qu'il puisse coulisser, cet organe de contact étant repoussé par un ressort de manière qu'il dépasse par rapport à la surface de butée de pièce de l'organe pivotant 20 de butée, (c) un commutateur (SW) disposé entre l'organe pivotant de butée et l'organe de contact, le commutateur étant fermé lorsqu'une pièce est mise au contact de l'organe de contact afin qu'un signal d'ébavurage de 25 pièce soit formé, avant que la pièce ne soit mise au contact de la surface de butée de pièce de l'organe pivotant de butée assurant le positionnement de la pièce, de sorte que la pièce est traitée dès qu'elle a été positionnée, et (d) un électro-aimant (SL) raccordé à un seconde extrémité libre de l'organe pivotant de butée et destiné à faire pivoter cet organe pivotant de butée vers une

position d'ébavurage, lorsque l'électro-aimant est alimenté, et à distance de la position d'ébavurage, lorsqu'il 35 n'est pas alimenté, ou inversement.

6. Machine selon la revendication 5, dans laquelle le dispositif (TD) d'ébavurage de pièce comporte en outre:

259Q998

(a) un volant (104), (b) un câble souple (103) connecté au volant, (c) un organe (110A) de support de dispositif d'ébavurage sur lequel sont montés l'organe pivotant (ST) 5 de butée et l'électro-aimant (SL), l'organe de support étant déplacé de manière réglable en translation lorsque le câble souple est entraîné en rotation par coopération par vissage d'un filetage formé sur le câble souple et

d'un taraudage formé dans l'organe de support.

7. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif (PD) de positionnement de l'extrémité avant d'une pièce comporte: (a) un organe (200) de butée de calibre arrière ayant une surface (S) de positionnement de pièce et 15 pouvant coulisser dans la direction d'avance de la pièce, (b) un bras (201) ayant une extrémité pivotante articulée sur 1.'organe de butée de calibre arrière et -une extrémité libre sur laquelle un galet (203) est supporté afin qu'il puisse tourner, (c) une tige (204) de capteur supportée pr l'organe de butée afin qu'elle puisse coulisser, cette tige ayant une première extrémité articulée près du milieu du bras et une seconde extrémité dépassant de la surface(S) de positionnement de pièce, sous la commande 25 d'un ressort, (d) un capteur (SE) de pièce monté sur la tige de capteur et destiné à détecter la présence d'une pièce placée à la seconde extrémité de la tige du capteur afin qu'un signal de décélération d'avance de pièce soit créé 30 avant que la pièce ne vienne au contact de la surface de positionnement de pièce, et (e) un dispositif de butée (210) placé près d'une position de traitement et destiné à être au contact du galet (203) supporté par le bras de manière que la 35 distance (B) comprise entre une position de détection de

capteur et la surface de positionnement de pièce soit réduite, lorsqu'une longueur de pièce à traiter est inférieure à une longueur prédéterminée.

Q ? 993

8. 'Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif (SF) de séparation et d'avance de pièce comporte: (a) un organe (401) de soulèvement d'un certain nombre de pièces (W) à une hauteur constante, (b) plusieurs galets (MR) à aimants destinés à retenir magnétiquement et à faire avancer une pièce (W) sous forme d'une plaque, par contact magnétique avec une surface de la pièce, les galets pouvant tourner en étant 10 en contact, (c) plusieurs ventouses (SC) destinées à soulever par aspiration une pièce placée sur l'organe de soulèvement, vers les rouleaux à aimants, (d) plusieurs mécanismes à pignons et à chaînes 15 destinés à soulever sélectivement les ventouses vers trois positions correspondant à une position la plus haute d'attente, à une position intermédiaire de retenue par les galets magnétiques et une position la plus basse d'aspiration, et (e) un vérin hydraulique (CYL) à trois positions destiné à entraîner les mécanismes à pignons et à chaînes

vers les trois positions déterminées.

9. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que le vérin hydraulique à trois positions (CYL) 25 comporte: (a) un corps (450) de vérin, (b) une tige (451) de piston logée dans le corps afin qu'elle puisse coulisser, et (c) un premier et un second piston (452A, 452B) 30 disposés de manière qu'ils puissent coulisser sur la tige de piston afin qu'ils forment une première chambre de piston comprise entre le corps du vérin et le premier piston (452A), une seconde chambre de piston comprise entre les deux pistons (452A, 452B) et une troisième 35 chambre de piston comprise entre le second piston et le corps de vérin, chacune des trois chambres étant

connectée à chaque passage hydraulique.

10. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la machine de traitement de pièces sous forme de plaques est une machine à cisailler, l'outil de traitement est formé par une paire de lames supérieure etinfé5 rieure ayant au moins une surface en retrait sur chaque

face de chaque lame, afin que les lames aient une section de même forme, si bien que les lames peuvent être retournées de bas en haut et de l'intérieur vers l'extérieur.

11. Procédé de traitement d'une pièce sous 10 forme d'une plaque, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: (a) l'avance d'une pièce sous forme d'une plaque le long de galets à aimants, ceux-ci étant en contact -magnétique avec une surface latérale de la pièce qui doit 15 avancer et pouvant tourner à son contact, (b) la détection de la presence de la pièce qui avance, à une faible distance avant une position d'ébavurage afin qu'un signal d'ébavurage soit formé, (c) l'ébavurage de la pièce en fonction du 20 signal d'ébavurage, dans une position d'ébavurage, (d) la détection de la présence de la pièce ébavurée à une faible distance avant l'emplacement d'un calibre arrière afin qu'un signal de décélération d'avance soit formé, d'une manière réglable en fonction de la 25 longueur de la pièce à traiter, si bien que la vitesse de la pièce est réduite pratiquement à zéro lorsque la pièce atteint la position du calibre arrière, (e) la détection de la présence de la pièce positionnée par le calibre arrière, et

(f) le traitement de la pièce positionnée.

12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: (a) le soulèvement d'une pièce sous forme d'une plaque au- dessus d'une pile de pièces sous forme de pla35 ques, (b) l'arrêt du soulèvement de la pièce, et

(c) l'avance de la pièce soulevée vers une posi-

tion de traitement, le long de galets à aimants, ceux-ci étant au contact d'une surface plate de pièce et la retenant magnétiquement tout en pouvant tourner.