FR2595322A1 - Dispositif de pose semi-automatique d'une etiquette cavaliere sur un article textile - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF CONSISTE EN UN PLATEAU DE TRAVAIL 1 DISPOSE AU NIVEAU DE LA PLAQUE A AIGUILLES 3, SUSCEPTIBLE DE SE DEPLACER SUIVANT LE MOUVEMENT DU VERIN 8, ENTRE UNE POSITION SORTIE A L'EXTERIEUR DE LA MACHINE 2 ET UNE POSITION AU MOINS PARTIELLEMENT RENTREE DANS LA ZONE DE COUTURE, PLATEAU QUI DEPLACE LUI-MEME L'ETIQUETTE 9 EN LA REPLIANT A CHEVAL SUR L'EXTREMITE DE L'ARTICLE QU'IL SUPPORTE, LEDIT PLATEAU COMPORTANT EN OUTRE DES MOYENS D'EJECTION LATERALE DE L'ARTICLE LORSQU'IL EST REVENU DANS LA POSITION SORTIE. APPLICATION A LA POSE D'ETIQUETTES CAVALIERES.

Description

L'invention concerne un dispositif semi-automatique associé à une machine à coudre qui permet de placer et de coudre une étiquette cavalière sur un article textile.

Dans les techniques de confection d'articles divers, il est maintenant habituel de livrer ceux-ci en clientèle, munis d'une étiquette portant la marque du produit ou diverses indications sur la taille, la qualité, le mode d'emploi etc... Cela permet de disposer l'article sur un présentoir sans avoir nécessairement à le placer dans un emballage complémentaire qui porterait lui-même ces références. Dans bien des cas les étiquettes utilisées sont formées d'une bande de carton souple qui sont repliées sur une extrémité de l'article et recouvrent ainsi deux de ses faces. C'est pourquoi on les appelle étiquettes cavalières.

On les utilise aussi pour solidariser entre elles les deux pièces d'un même article par exemple une paire de chausset
Les. Pour réaliser cette opération, il est donc connu de plier ladite étiquette dans le sens de sa largeur, de la placer à cheval sur le bord d'un article ou de deux articles superposés puis de glisser l'ensemble sous le pied-presseur d'une machine à coude qui fera les quelques points nécessa ires à la fixa t ion de l'étiquette sur l'article ou éventuellement sur les deux articles superposés.

opérateur doit donc prendre dans un bac arsin de distribution ou de stockage, d'une part le ou les -r,-selesde confection et d'autre part une étiquette, puis plier et placer cette dernière en bonne position sur l'ar- Tacle, introduire l'ensemble dans la machine pour effectuer I: cotre Ft nfi dégag I'article muni de muni de son étiquette.

Cette succession d'opérations manuelles ne permet évidemment pas d'atteindre des cadences importantes. De plus le positionnement manuel d'une étiquette sur l'article, selon cette méthode n'est évidemment pas très rigoureux ce qui peut nuire à la présentation de l'objet fini.

L'objet de l'invention est par conséquent de proposer un dispositif qui évite les inconvénients précités par le fait qu'il permet de placer automatiquement une étiquette cavalière sur une extrémité de l'article en déplaçant celuici vers la zone de couture, d'assurer les points de couture et d'évacuer l'article terminé à l'extérieur de la machine. Cette mise en place de l'étiquette est assurée de façon semi-automatique à partir d'un distributeur d'étiquettes non pliées, c'est-à-dire que l'opérateur n'a qu'à placer l'article sur le dispositif et commander la couture, qui sera alors effectuée et suivie automatiquement de l'éjection de l'article.

Le dispositif selon l'invention consiste à utiliser un plateau de travail disposé au niveau de la plaque à aiguilles, susceptible de se déplacer entre une position sortie à l'extérieur de la machine et une position au moins partiellement rentrée dans la zone de couture, plateau qui déplace lui-même l'étiquette en la repliant à cheval sur l'extrémité de l'article qu'il supporte ledit plateau comportant en outre des moyens d'éjection latérale de l'article lorsqu'il est revenu dans la position sortie.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le plateau de travail est échancré à sa partie avant sur environ le tiers de sa largeur et muni dans le même plan d'une barrette plieuse qui fait la limite de cette partie échancrée et d'une pluralité d ' échancrures transversales dans lesquelles coulissent des doigts escamotables qui constituent les moyens d'éjection latérale de l'article.

Suivant d'autres caractéristiques de l'invention les doigts escamotables sont manoeuvrés par des petits vérins disposés sous le plateau et montés sur une barrette coulissante au-dessous dudit plateau dans le sens des échancrures sous l'action d'un autre vérin, ladite barrette supportant des tiges de retenue montées parallèlement aux échancrures et ayant sensiblement leur longueur.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention une tige manoeuvrée aussi par un vérin permet le blo caqe de l'article sur le plateau de travail.

D'autres caractéristiques particulières et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui va suivre d'une forme de réalisation et en référence au dessin annexé qui représente :
- figure 1, une vue schématique en coupe de la machine équipée du dispositif selon l'invention,
- figure 2, une vue du dessus à plus grande échelle du plateau de travail selon l'invention,
- figure 3, une vue en élévation du plateau de travail selon la figure 2 placé en position sortie par rapport à la machine.

On a représenté schématiquement, sur la figure 1, une machine à coudre 2 avec sa plaque à aiguilles 3 sur laquelle l'opératéur déplace l'article à coudre. La machine renferme des mécanismes classiques de mise en mouvement d'une aiguille 4 localisant la zone de couture, et d'abaissement d'un pied-presseur 5 qui s'applique contre l'article.

Le dispositif qui permet de placer une étiquette 9 sur l'article comporte essentiellement un plateau de travail désigné dans son ensemble par la référence 1, qui peut se déplacer entre deux positions, une position où il est à l'extérieur de la machine et forme une sorte de table qui prolonge la plaque à aiguilles 3 et une position travail où il se trouve engagé au moins partiellement dans la zone couture et se superpose à la plaque à aiguilles. Un récep tacle 23 (visible à la figure 3) prévu en avant de la machine et en contre-bas de la plaque à aiguilles 3 reçoit une à une des étiquettes 9 provenant d'un distributeur d'étiquettes 24.

Le plateau de travail 1 de forme sensiblement rectangulaire est monté à l'extrémité d'une tige de vérin 8 muni d'un guidage intégré disposée sur le côté de la machine. Le déplacement du plateau de travail est assuré par un vérin 8 muni de deux butées d'extrémité réglables 25 et 26 ainsi que de deux détecteurs 20 et 21 de position du plateau sorti ou rentré servant de contacteur fin de course et raccordés au mécanisme de commande de la machine.En se référant plus particulièrement aux figures 2 et 3 on voit que le plateau 1 destiné à recevoir l'article est échancré à sa partie avant sur environ le tiers de sa largeur et muni dans le même plan d'une barrette plieuse 10 qui fait la limite de cette partie échancrée. Une pluralité d'échancrures transversales 11, parallèles entre elles, sont prévues sur environ la moitié de la largeur du plateau, derrière la barrette plieuse. Des doigts escamotables 12 manoeuvrés par des petits vérins 13 placés sous le plateau sont disposés à l'aplomb de ces échancrures et peuvent sortir au dessus du plan de travail du plateau. Ces doigts escamotables 12 sont susceptibles de se déplacer dans leur échancrure 11, de la position réprésentée à la figure 2 à une position où ils se trouvent à la limite de l'échancrure . Pour cela les vérins 13 associés à chaque doigt sont montés sur une barrette 14 qui coulisse sous le plateau 1 dans le sens des échancrures. Cette barrette 14 actionnéepar un vérin 15 supporte des tiges de retenue 16 montées parallèlement aux échancrures 11 et 16 ayant sensiblement leur longueur.

Les différents vérins 13, 15 solidaires des mouvements du chariot sont raccordés par des tuyaux souples à leur organe de commande.

Au-dessous de la partie avant du chariot est égale
ment fixé un vérin 17 agissant sur une tige de blocage 18 par l'intermédiaire d'un levier 19. La tige de blocage peut ainsi occuper une position en appui sur le plateau de travail ou une position relevée ce qui dégage cette partie du plateau.

Avant l'opération proprement dite de fixation d'une étiquette 9 sur un article, celle-ci est en attente dans le réceptacle 23 où elle occupe la position représentée à la figure 3. Elle s'élève verticalement après avoir été libérée par le distributeur 24. La tige de blocage 18 est en position haute et le plateau de travail est en position sortie.

L'utilisateur place alors les parties d'extrémité d'une paire de chaussettes sur le plateau 1 le long d'une limite matérialisée par exemple par la bordure de la première échancrure 11.

Puis il commande le démarrage du cycle couture de la machine. Aussitôt sous l'action du vérin 17, et de son levier 19, la tige de blocage 18 se baisse et immobilise l'article sur le plateau 1. L'autre vérin 8 entre alors en action ce qui a pour effet de faire pénétrer le plateau de travail 1 dans la zone de couture.Au cours de ce mouvement la barrette plieuse 10, qui exerce une pression sur la partie médiane de l'étiquette 9, plie cette dernière puisque la partie inférieure reste en butée eontre le réceptacle 23 e t sa partie supérieure contre le dis tribu Leur 24 Ls deux parties de l'étiquette se replient par conséquent, l'une au-dessous du plateau 1 et l'autre au-dessus an coiffant la paire de chaussettes.

Ceinte dernière correctement maintenue par la tige de blocage 18, a donc été introduite, lors de ce mouvement, s le pied-presseur 5 de 13 machine. Celui-ci s'abaisse et le cycle de couture démarre quand le vérin 8 est arrivé en appui contre la butée 25 et en face du détecteur fin de course 21.

En fin de couture, le pied-presseur 5 remonte, püis le plateau de travail 1 revient en position départ à liextérieur de la machine tandis que l'on libère l'action de la tige 18 sur la chaussette par l'intermédiaire du vérin 17. L'article n'est donc plus immobilisé sur le plateau 1. Le détecteur fin de course 20 décèle cette position et provoque l'action des petits vérins 13 qui entraînent la sortie des doigts escamotables 12 hors des échancrures 11. Aussitôt l'autre vérin 15 entre aussi en action, déplace transversalement la barrette 14 ainsi par conséquent que les doigts 12 et les tiges de retenue 16.

La paire de chaussettes est ainsi dégagée du plateau de travail 1 et repose un court instant sur les tiges de retenue 16, sorties dudit plateau. Le rapide retour des tiges de retenue 16 dans leur position initiale sous le plateau, libère l'article qui tombe dans un boîtier de réception, ou sur un dispositif de transfert.

Une nouvelle étiquette 9 étant tombée dans le réceptacle 23 est alors en position et la machine est prête pour un nouveau cycle.

Le dispositif permet donc une plus grande cadence de fonctionnement et améliore la précision du positionnement de l'étiquette cavalière.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de pose semi-automatique d'une étiquette cavalière sur un article textile, à l'aide d'une machine à coudre travaillant selon un cycle de couture prédéterminé et commandé par l'utilisateur, comportant un pied-presseur, une aiguille de couture, une plaque à aiguille , et un distributeur d'étiquettes disposé en avant de la machine et libérant une par une des étiquettes dans un réceptacle disposé en contrebas de la plaque à aiguilles ainsi qu'un mécanisme adaptable à la machine permettant de prélever une étiquette dans son réceptacle et de la déplacer tout en la pliant en direction de la zone de couture,caractérisé en ce que ce mécanisme est un plateau de travail 1 disposé au niveau de la plaque à aiguilles 3 et susceptible de se déplacer entre une position sortie à l'extérieur de la machine 2 et une position au moins partiellement rentrée dans la zone de couture, plateau qui déplace lui-même l'étiquette 9 en la repliant à cheval sur l'extrémité de l'article qu'il supporte, et en ce que ledit plateau comporte des moyens d'éjec-tion latérale de l'article lorsqu'il est revenu dans la position sortie.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le plateau de travail 1 est monté à l'extrémité d'une tige de vérin 8 muni d'un guidage intégré et disposé sur le côté de la machine.

3. Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que deux butées d'extrémité 25 et 26 sont réglables et en ce que deux détecteurs 20 et 21 de position servant de contacteurs fin de course du plateau sorti ou rentré sont raccordés au mécanisme de commande de la machine.

4. Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le plateau de travail 1 est échancré à sa partie avant sur environ le tiers de sa largeur et muni dans le même plan d'une barrette plieuse 10 qui fait la limite de cette partie échancrée.

5. Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le plateau de travail 1 est muni d'une pluralité d'échancrures transversales 11, parallèles entre elles, dans lesquelles coulissent des doigts escamotables 12 qui constituent les moyens d'éjection latérale de l'article.

6. Dispositif selon les revendications 1 à 5 caractérisé en ce que les doigts escamotables 12 sont manoeuvrés par des petits vérins 13 disposés sous le plateau 1 et montés sur une barrette 14 coulissante au-dessous dudit plateau dans le sens des échancrures 11 sous l'action d'un vérin 15.

7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que la barrette 14 supporte des tiges de retenue 16 montées parallèlement aux échancrures 11 et ayant sensiblement leur longueur.

8. Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce qu'une tige 18 manoeuvrée par un vérin 17 permet le blocage de l'article sur le plateau de travail 1 ou en position relevée assure le dégagement de cette partie du plateau.

9. Dispositif selon les revendications 2, 6 et 8 caractérisé en ce que les vérins de manoeuvre (13, 15, 17) sont montés sous le plateau de travail 1 dont ils suivent le mouvement.