FR2586200A1

FR2586200A1 - Jeu de societe

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Publication number: FR2586200A1
Application number: FR8512385A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1985-08-14
Filing date: 1985-08-14
Publication date: 1987-02-20
Also published as: FR2586200B1

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN JEU DE SOCIETE FONCTIONNANT A PARTIR DE JETONS PORTANT DES REFERENCES SUSCEPTIBLES DE SE COMPLETER LES UNES LES AUTRES. CE JEU EST CARACTERISE EN CE QUE CHAQUE JETON EST FORME D'UN NOEUD CENTRAL ET D'AU MOINS DEUX BRANCHES 2 DONT L'UNE DES FACES AU MOINS COMPORTE, POUR CHACUNE D'ENTRE ELLES, UN SIGNE DE REFERENCE, IDENTIQUE OU DIFFERENT A L'AUTRE SIGNE FIGURANT SUR L'AUTRE BRANCHE, CES SIGNES ETANT COMPLEMENTAIRES D'AUTRE SIGNES PORTES PAR D'AUTRES JETONS DE MEME STRUCTURE.

Description

"Jeu de Société"
L'invention concerne un jeu de Société fonctionnant à partir de jetons dont chacun porte plusieurs références identiques ou différentes mais étant dans tous les cas susceptibles de s'apparier ou de se compléter aux signes de référence portés par les autres jetons, comme on le rencontre dans le jeu de dominos.

Le jeu de dominos est fort ancien et jouit d'une réputation internationale, puisqu'il est utilisé pratiquement dans les cinq continents. Si ce jeu a connu un franc succès, il est toutefois limité dans ses applications en raison de ce qu'il fait appel a des jetons monoblocs, généralement de forme rectangulaire, ne comportant que deux entrées. Ainsi, chaque joueur ne peut, au mieux, que juxtaposer son jeton en regard de l'une ou de l'autre des deux extrémités du jeton préalablement joué par son adversaire.

L'objet de la présente invention est de multiplier de façon substantielle les applications du domino traditionnel en faisant appel a des jetons qui comprennent soit deux entrées modifiables, soit trois entrées, voire quatre entrées.

De façon avantageuse les jetons seront formés d'un noeud central (triangulaire, lorsqu'il y aura trois entrées, et carré, lorsqu'elles seront au nombre de quatre) associé a des pions, qui peuvent être également de forme carrée et qui constituent les entrées ou les branches de ces jetons.

L'invention concerne donc un jeu de Société caractérisé en ce que chaque jeton est formé d'un noeud central et d'au moins deux branches dont l'une des faces au moins comporte, pour chacune d'entre elles, un signe de référence identique ou différent a l'autre signe figurant sur l'autre branche, ces signes étant complémentaires d'autres signes portés par d'autres jetons de même structure.

Selon un mode de réalisation préférentiel, les jetons sont formés d'un noeud central auquel sont accouplés des pions quadrangulaires formant les branches des jetons, des moyens d'accouplement complémentaires étant prévus sur le noeud et sur les pions pour permettre leur assemblage et leur accouplement amovible.

Selon une caractéristique de l'invention, et s'agissant d'un jeton à trois branches, le noeud est de forme triangulaire ou circulaire et chaque pion est de forme sensiblement carrée.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description ci-après et des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en plan de-s 56 jetons utilisés pour un jeu dans lequel les jetons comportent trois branches et six signes;
- la figure 2 est une vue en plan d'une figure géométrique pouvant être obtenue en cours de jeu;
- la figure 3 est une vue agrandie d'un des jetons montrant les différents moyens d'accouplement que l'on peut utiliser pour réaliser l'assemblage du noeud central et des pions d'extrémité.

- la figure 4 est une vue de dessus d'un noeud central circulaire en forme de pastille;
- la figure 5 est une vue de dessus d'un pion ayant une forme complémentaire de la pastille illustrée en figure 4;
- la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne
A-A de la figure 4;
- la figure 7 est une vue en coupe selon la ligne
B-B de la figure 5;
- la figure 8 est une vue en plan de la pastille illustrée en figure 4 associée à quatre pions;
- les figures 9a et 9b sont des vues en plan de cette même pastille laquelle sont accouplées 3 pions, disposés selon des orientations différentes;
- les figures 10a, lob et lOc sont des vues en plan montrant la pastille à laquelle sont accouplés deux pions dans des positions différentes.

Comme indiqué précédemment, le but essentiel de
l'invention est d'accroftre de façon substantielle les appel
cations des dominos classiques en utilisant des jetons présen
tant deux, trois ou quatre entrées, comme visibles notamment
sur les figures 1,8,9a ou lOa.

Dans cette éventualité, qui n'est pas limitative, chaque jeton,qui peut être dventuellewent magnétique, est formé d'un noeud central ou pastille 1 auquel sont accouplés des pions 2 formant les extraites ou "entrées" des jetons. Ces pions peuvent être amovibles et, par conséquent, livrés en vrac, la construction, c'est-àdire le montage des 56 jetons à six signes, illustrés en figure 1, étant laissée à l'initiative des joueurs.

Cette figure 1 présente la combinaison des différents jetons de ce cas spécifique, et chaque joueurs devra par conséquent, en utilisant les noeuds 1 et les pions 2, réaliser les figures nécessaires pour que le jeu soit cCEplet et que les jetons soient complémentaires,
Les pions 2 étant amcvibles, leur accouplement avec le noeud central 1 impose des organes d'assenblage complémentaires permettant une association séparable du noeud et des pions. La figure 3 illustre à ce sujet quelques moyens d'assemblage, donnés à titre d'exemple, à savoir une pince élastique 31, une queue-d'aronde 32 un bouton d'encliquetage 33.En outre, et pour faciliter la mise en place des pions 2, on prévoit sur le noeud ou la pastille 1, ainsi que sur les pions, un repère 5 de positionnement.

S'agissant de la pince élastique, celle-ci est formée d'une fourchette à deux branches susceptible d'être introduite dans une cavité 4 du pion 2, l'accouplement s'effectuant par simple emmanchement de la pince 31 dans cette cavité. La retenue est obtenue par l'effet des deux branches élastiques, qui s'arqueboutent contre les parois et s'encliquettent dans le fond de ladite cavité 4. L'accouplement en queue-d'aronde 32 suppose bien entendu, que le pion correspondant soit pourvu d'une mortaise de section
identique, l'assemblage se faisant alors par simple glissement. Dans cette
éventualité le pion 2 est évidemment séparé dans le sens de sa hauteur en
deux parties, l'une portant l'élément mâle, l'autre l'element femelle. Il
en est de mgne dans le cas de l'accouplement par bouton pression 33, puisque
là encore, le pion 2 est séparé dans le sens de sa hauteur, l'une des parties,
liée au noeud 1, comportant un bossage fendu 33 susceptible de venir s'encliqueter dans un orifice de nérne diamètre prévu dans l'autre demi-pion indé- pendant. Ici l'encliquetage est obtenu par l'effet élastique du bossage 33.

I1 est bien évident que l'on pourrait utiliser d'autres organes d'accouplement sans rien changer au principe de l'inventton
Dans l'exemple illustr8 en figure 1 les jetons trigones comportent,sur au moins l'une de leurs faces,des signes de référence qui, en l'occurence, sont des points, imprintés en creux ou en relief. I1 s'agit ici de la forme la plus élémentai- re du jeu s'apparentant aux dominos mais avec des jetons de type triconque.Ces signes de référence peuvent être identiques oudifférents comme cela apparat clairement en figure 1 ot effectivement un jeton peut comporter trois entrées blanches ou encore deux entrées blanches et un point, deux entrées blanches et une entrée à deux points, etc.

Dans des formes plus élaborées, on peut substituer aux points visibles en figure 1, d'autres signes distinctifs, par exemple des couleurs, des lettres, des chiffres, des sigles, des figures, des syllabes, des mots, des phrases, des parties de phrases ou encore des objets usuels, ce qui permettra ainsi d'utiliser le jeu dans des réunions culturelles ou pédagogiques. On peut en effet, envisager le cas oà un jeton comporterait une partie d'un mot, l'autre partie étant portée par un autre jeton afin de vérifier les connaissances orthographiques des joueurs ou encore leur culture générale.S'il s'agit d'enfants, les signes de référence portés par les jetons pourront être des couleurs (pour permettre aux élèves de les associer) ou encore des dessins partiels leur permettant de les compléter, voire enfin, des associations de figures selon la théorie des ensembles et sous-ensembles.

Afin de conférer au jeu un caractère universel, on peut également prévoir, sur une face des jetons, les signes correspondant à ceux de la figure 1 et, sur l'autre face,des signes à caractère culturel ou pédagogique.

La règle du jeu, si l'on se préfère à la figure 1, consiste, comme dans les dominos, à retourner les jetons sur une table, à les mélanger, puis à demander à chaque joueur de prév lever un nombre égal de jetons en laissant subsister un relie quat dit "pioche". Le jeu consiste ensuite à placer les jetons de façon à faire correspondre les extrémités ou entrées 2 par association des signes de référence. La partie peut être simple en ne faisant que correspondre les extrémités et en essayant de constituer des figures fermées, (figure 2) qui peuvent faire l'objet d'un apport de points supplémentaires.Pour compliquer la partie on peut comptabiliser tous les points des extrémités libres du jeu chaque fois qu'un joueur a placé un jeton.A la condition par exemple,que le total des points soit un multiple de dix, le joueur peut rejouer un coup. En outre, une figure fermée, comme illustrée en figure 2, consitue un apport de points supplémentaires (t définir de façon conventionnelle), et permet de rejouer. Ala fin de la partie, le nombre de points figurant sur les jetons restant entre les mains des joueurs peut etre également comptabilisé au bénéfice du gagnant de la partie.

Le jeu peut être livré soit en jetons assemblés, comme illustré en figure 1, soit démonté ét dans ce cas les noeuds 1 seront sépares des pions ou extrémités 2. Dans ce cas, les joueurs devront assembler les jetons pour les amener dans l'état illustré en figure 1. On peut également inclure dans le conditionnement outre des noeuds triangulaires 4 des noeuds carrés,de même conception,mais permettant de recevoir quatre pions 2. Dans ce cas, et si l'on utilise cinq chiffres (le blanc et les chiffres 1,2,3 et 4) le nombre de jetons sera de 70.

Selon un autre mode de réalisation tel que repré senté notamment sur les figures de 4 à 7, le noeud central 1 peut être constitué d'une pastille circulaire comportant, comme visible en figure 6, une gorge annulaire 6, susceptible de recevoir par encliquetage les griffes 7 des pions 2. Dans cette réalisation les pions 2 sont de forme sensiblement carrée mais les griffes sont de forme concave pour épouser le fond de la gorge 6 de la pastille 1.Ces griffes comportent,comme dans l'exemple illustré en figure 3, de légères saillies 71 susceptibles de s'engager dans les crans 61, de forme con\plémentaire, réalisés dans le fond de la gorge 6 de la pastille 1 En outre, et afin d'obtenir un positionnement précis -des pions 2,la pastille 1 comporte sur la périphérie de son flasque supérieur 62 des repères 8 se présentant sous la forme de bossage en saillie vers l'extérieur de ladite pastille, la forme de ces bossages correspondant aux encoches 9 pratiquées dans la face supérieure des pions 2.

On observe sur la figure 4 que ces repères 8 sont judicieusement répartis sur la périphérie de la pastille 1 afin que l'on puisse, comme illustré sur les figures 8,9a,9b,10a,10b, vioc, réaliser des jetons de formes différentes. S'agissant d'un jeton à quatre branches (figure 8 ) le joueur utilisera à desséin,les repères 81, alors que si l'on réalise les jetons illustrés en figure 9a on utilisera un repère 81 et deux repères 82. On pourra également réaliser toutes les autres formes géométriques utilisant au choix les repères 8,81, ou 82 comme cela est illustré sur les figures 9b, l0a,10b et lOc.

En outre, et afin que les pions 2 puissent aisément se loger dans la gorge 6 des pastilles, même lorsqu'ils sont au nombre de 4, on a abattu volontairement les angles 101 et 102 des pions afin qu'il ne buttent pas les uns contre les autres lors de leur engagement dans la gorge périphérique 6.

Selon ce mode de réalisation, les joueurs peuvent, les pions étant indépendants, choisir de façon conventionnelle la forme des pions qui sera adoptée pour une partie. Toutefois on pourrait envisager le cas où chaque joueur,pourrait dans le cours de la partie, adapter ses jetons au jeu en utilisant les pions de son choix à condition, bien entendu de conserver la forme qui a été arrêtez par les joueurs avant le début de la partie.

En définitif, et en raison notamment du caractère amovible des pions 2,constituant les extrémités des jetons, on peut envisager toutes combinaisons possibles et compliquer à loisir le jeu en augmentant le nombre de signes de référence et le nombre d'extrémités des jeton
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ci-dessus décrits car la nature des signes portés par les jetons,de même que les moyens d'accouplement, pourraient varier sans changer le principe de l'invention qui consiste à utiliser des ensembles de type très lé à trois ou quatre branches comme décrits ci-dessus.

Claims

REVENDICATIONS

1 ) Jeu de société foncttonnRnt à partir de ;jetons.

portant des références susceptibles de se compléter les unes les autres, caractérisé en ce que chaque jeton est formé d'un noeud central et d'au robins deux branches (2) dont l'une des faces au moins comporte, pour chacune d'entre elles, un signe de référence, identique ou différent à l'autre signe figurant sur l'autre branche, ces signes étant complémentaIres d'autres signes portés par d'autres jetons de meme structure.

3-) Jeu de société selon la revendication 2, caractérisé en ce que le noeud (1) est de forme triangulaire, chaque pion (2) étant de forme carrée.

2 ) Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé encre que les jetons sont formés d'un noeud central (1) auquel sont accouplés des pions quadrangulaires (2) formant les branches des jetons, des moyens d'accouplement complémentaires (31-32-33) étant prévus sur le noeud et sur les pions pour permettre leur assemblage amovible,

5.) Jeu de société selon l'une quelconque des revendications de 1 à 4, caractérisé en ce que les signes de référence sont imprimés,ou sont en creux ou en relief et sont constitués de points, de lettres, de chiffres, de sigles, de figures, de syllabes, de mots, de phrases ou de parties de phrases.

46) Jeu de société selon l'une quelconque des revendications de 1 à 3, caractérIsé en ce que les moyens d'accouplement sont formés de pinces élastiques (31} de boutons d'encliquetage (33), de queue-d'aronde (32)

6-) Jeu de société selon l'une quelconque des revendications de 1 à 5, caractérisé en ce que les signes de référence sont des couleurs, des dessins d'animaux ou des objets, afin que le jeu puisse titre utilisé à des fins pédagogiques.

7 ) Jeu de société selon l'une quelconque des revendications de 1 à 6, caractérisé en ce que les jetons comportent au moins quatre branches, le noeud central (1) étant de forme carrée de même que les pions (2) qui lui sont accouplés de façon amovible.

80) Jeu de société selon la revendication 1, caractérise en ce que les jetons sont formés d'une pastille circulaire pourvue d'une gorge annulaire (6), les pions (2) étant de forme sensiblement carrée et comportant des griffes (7) de type concave venant se verrouiller par encliquetage dans la gorge (6) des pastilles.

9 ) Jeu de société selon la revendication 8, caractérisé en ce que les pastilles circulaires comportent des repères (8) formés de bossages faisant saillie sur la périphé- rie de la pastille, ceux-ci servant au positionnement des pions (2) et venant s'engager dans des encoches complémentaires (9) portées par les pions.

10.) Jeu de société selon la revendication 8, caractérisé en ce que les pastilles circulaires peuvent recevoir deux, trois ou quatre pions (2) les angles iol et 1 2 desdits pions étant chanfreinés pour ne pas entrer en butée les uns avec les autres lors de leur introduction dans la gorge circulaire (6) des pastilles circulaires.