FR2572814A1

FR2572814A1 - Mouvement d'horlogerie remontable pour metronome

Info

Publication number: FR2572814A1
Application number: FR8516159A
Authority: FR
Inventors: Fritz Harle
Original assignee: Rudolf Wittner GmbH and Co KG
Current assignee: Rudolf Wittner GmbH and Co KG
Priority date: 1984-11-03
Filing date: 1985-10-30
Publication date: 1986-05-09
Also published as: CN85108064A; DE3440264C2; US4629331A; KR940004396B1; KR860004340A; JPS61114182A; DE3440264A1; GB2167215A; GB2167215B; JPH0631726B2; CN85108064B; HK45088A; SG14388G; FR2572814B1; GB8524756D0; CH661836GA3

Abstract

UN MOUVEMENT D'HORLOGERIE REMONTABLE POUR METRONOME COMPREND UN CHASSIS, UN ARBRE DE REMONTOIR MONTE MOBILE EN ROTATION DANS CE CHASSIS, UN RESSORT SPIRAL SOLIDAIRE DE CET ARBRE, UN BOITIER ENTOURANT LE RESSORT ET UN ENCLIQUETAGE QUI EMPECHE L'ARBRE DE REMONTOIR ET LE RESSORT DE RETOURNER EN SENS INVERSE PENDANT LE REMONTAGE. L'ENCLIQUETAGE COMPREND DEUX ELEMENTS COAXIAUX EN MATIERE PLASTIQUE, QUI SONT UN DISQUE D'ARRET 13 ET UN DISQUE A RESSORT 14. UN DE CES ELEMENTS EST FIXE AU CHASSIS ET L'AUTRE SOLIDAIRE DE L'ARBRE DE REMONTOIR 2. LE DISQUE D'ARRET 13 PRESENTE SUR SA PERIPHERIE AU MOINS UNE BUTEE 19 VENUE D'UNE SEULE PIECE AVEC LUI ET LE DISQUE A RESSORT 14 PORTE AU MOINS UNE LANGUETTE 23, EGALEMENT VENUE D'UNE SEULE PIECE AVEC LUI ET QUI GLISSE ELASTIQUEMENT SUR LA BUTEE DANS UN SENS DE ROTATION DE L'ARBRE DE REMONTOIR TANDIS QUE, DANS L'AUTRE SENS, ELLE S'APPUIE CONTRE LA BUTEE ET EMPECHE L'ARBRE DE REMONTOIR ET LE RESSORT SPIRAL DE TOURNER EN SENS INVERSE.

Description

L'invention concerne un mouvement d'horlogerie

remontable pour métronome, comprenant un châssis de mou-

vement d'horlogerie, un arbre de remontoir tourillonné dans le châssis, un ressort spiral solidaire de l'arbre, un bottier entourant le ressort et un encliquetage qui

arrête l'arbre de remontoir et le ressort pendant le re-

montage en s'opposant à la rotation inverse.

Dans les mouvements d'horlogerie de ce genre qui sont déjà connus, l'encliquetage comprend un ressort

hélicoidal fixé d'un côté au châssis, qui entoure l'ar-

bre de remontoir et frotte sur ce dernier, et qui s'oppo-

se à la rotation inverse indésirable de l'arbre de remon-

toir par une liaison à friction. Les encliquetages de ce

genre comprenant un ressort hélicoidal sont coûteux à fa-

briquer, ils exigent une dépense de montage considérable et n'ont qu'une durée de vie limitée. Les encliquetages

connus sont en particulier inadaptés au montage automati-

que dans le mouvement d'horlogerie du métronome et, par

ailleurs, ils permettent de remonter le ressort du mouve-

ment d'horlogerie à refus, ce qui est indésirable en

soi, situation dans laquelle les diverses spires du res-

sort spiral viennent s'appuyer les unes sur les autres.

Le but de l'invention est de remédier aux incon-

vénients précités et de proposer un mouvement d'horloge-

rie du genre en question dont le mécanisme d'encliqueta-

ge puisse être fabriqué d'une façon simple et être monté

facilement - notamment automatiquement - et qui, en par-

ticulier, protège le ressort spiral du remontage à re-

fus. Selon l'invention, ce problème est résolu en ce que l'encliquetage comprend deux éléments en matière

plastique disposés coaxialement l'un à l'autre, à sa-

voir, un disque d'arrêt et un disque à ressort, en ce que l'un de ces éléments est solidaire du châssis tandis que l'autre est solidaire de l'arbre de remontoir, en ce que le disque d'arrêt présente sur sa périphérie au moins une butée venue d'une seule pièce, et en ce que le disque à ressort porte au moins une languette élastique,

venue également d'une seule pièce, qui glisse élastique-

ment sur la butée dans un sens de rotation de l'arbre de remontoir tandis que, dans le sens de rotation opposé,

il s'appuie contre la butée et interdit la rotation in-

verse de l'arbre de remontoir et du ressort.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention seront mieux compris à la lecture de la descrip-

tion qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se reportant aux dessins annexés sur lesquels, la figure 1 est une vue en coupe d'un mouvement

d'horlogerie de métronome (semi-terminé) muni d'un encli-

quetage; la figure 2 est une vue d'un disque d'arrêt;

la figure 3 est une vue en coupe du disque d'ar-

rêt, prise selon la ligne 3-3 de la figure 2; la figure 4 est une vue d'un disque à ressort; et la figure 5 est une vue en coupe du disque à

ressort prise selon la ligne 5-5 de la figure 4.

La figure 1 montre un mouvement d'horlogerie re-

montable de métronome, semi-terminé, comprenant un châs-

sis de mouvement d'horlogerie 1, dans lequel un arbre de

remontoir 2 muni d'un bouton 3 est monté rotatif. Un res-

sort spiral 4, disposé coaxialement à l'arbre 2, est re-

lié solidairement à l'arbre de remontoir 2 par son extré-

mité intérieure 5, par l'intermédiaire d'un moyeu 6.

L'extrémité extérieure 7 est fixée à une paroi intérieu-

re 8 d'un boîtier 9 en deux pièces qui porte une denture

extérieure 11 et est libre en rotation sur l'arbre de re-

montoir 2. La denture extérieure 11 engrène (d'une façon non représentée et habituelle) avec d'autres engrenages

du mouvement d'horlogerie, qui sont entraînés par le res-

sort 4 et par la denture extérieure 11.

Lorsqu'on remonte le mouvement d'horlogerie, on tourne l'arbre de remontoir 2 au moyen du bouton 3 (le bottier 9 étant fixe), de sorte que le ressort spiral 4

se tend et accumule une force d'entraúnement pour le mou-

vement d'horlogerie. Lorsque le ressort se détend, le bottier 9 tourne (l'arbre de remontoir 2 restant fixe), en sens inverse du remontage et il entraîne le mouvement d'horlogerie par sa denture extérieure 11, d'une façon

connue en soi.

Pour empêcher l'arbre de remontoir 2 et, avec

lui, le ressort 4 de tourner en rotation inverse lors-

qu'on remonte le mouvement d'horlogerie, c'est-à-dire lorsqu'on tourne l'arbre de remontoir 2, il est prévu un

encliquetage 12. Cet encliquetage permet de faire tour-

ner l'arbre de remontoir 2 dans le sens du remontage mais empêche l'arbre de tourner dans le sens inverse de sorte que, en particulier pendant la marche du mouvement d'horlogerie, l'arbre de remontoir reste immobile et

sert d'axe pour le bottier 9.

L'encliquetage 12 comprend deux éléments 13, 14

dont la configuration sera décrite en détail dans la sui-

te. L'élément 13, qui constitue un disque d'arrêt, est relié solidairement en rotation à l'arbre de remontoir 2 et l'élément 14, qui constitue un disque à ressort, est fixé au châssis 1 solidairement en rotation au moyen d'un ergot 15. Lorsqu'on tourne l'arbre de remontoir 2,

l'élément 13 tourne par rapport à l'élément fixe 14.

L'arbre 2 est empêché de tourner en rotation inverse par une configuration particulière de disque d'arrêt et de disque à ressort donnée aux éléments 13 et 14 et qui

sera décrite dans la suite.

Les figures 2 et 3 représentent respectivement l'élément 13 servant de disque d'arrêt en vue de dessus

et en coupe. Le disque d'arrêt 13 présente la configura-

tion d'un boîtier en cuvette comprenant un fond 16 et une paroi périphérique extérieure 17. Le disque d'arrêt 13 est emmanché solidairement en rotation sur l'arbre de

remontoir 2 au moyen d'un moyeu central 18, dont la for-

me de section intérieure, visible sur la figure 2, est différente de la forme circulaire, l'arbre de remontoir

2 présentant des méplats correspondants. La paroi péri-

phérique 17 du disque d'arrêt 13, qui s'étend coaxiale-

ment au moyeu 18, et qui est fermée sans solution de con-

tinuité, présente sur sa face interne des dents 19 ser-

vant de butée et dirigées vers l'intérieur.

Le disque à ressort 14, qui est représenté res-

pectivement en vue de dessus et en coupe sur les figures 4 et 5, est emboîté coaxialement dans le disque d'arrêt

13 en forme de bottier. Sur le fond 21, en forme de dis-

que, du disque à ressort 14, qui porte également l'ergot d'immobilisation 19 déjà mentionné plus haut en regard de la figure 1, font saillie librement deux languettes

élastiques 22, 23 dont les extrémités avant libres peu-

vent céder élastiquement dans la direction radiale. L'ar-

bre de remontoir 2 peut tourner librement dans un trou

correspondant 24 du fond 21 lorsqu'on remonte le mouve-

ment d'horlogerie.

Ainsi qu'il ressort de la représentation en

traits mixtes de la figure 2, l'extrémité libre de cha-

cun des ressorts 22 s'appuie contre la denture intérieu-

re du disque d'arrêt 13, qui est elle-même formée des dents 19. Lorsqu'on tourne le disque d'arrêt 13, fixée solidairement à l'arbre de remontoir 2, dans le sens du remontage, c'est-à-dire dans le sens de la flèche A sur la figure 2, les extrémités libres 25 des languettes élastiques 22, 23 glissent librement sur les dents. Au contraire, la rotation du disque d'arrêt 13 dans le sens inverse de la flèche A, c'est-à-dire dans le sens de la rotation inverse de l'arbre de remontoir 2 et du ressort

spiral 4 est interdite par le fait que les extrémités li-

bres 25 des languettes élastiques 22 s'encliquettent alors derrière les flancs correspondants des dents 19 et

interdisent cette rotation inverse.

Le disque d'arrêt et le disque à ressort 13 et 14 sont fabriqués en matière plastique, chacun en une seule pièce. En principe, il suffit comme butée d'une seule dent 19 sur le disque d'arrêt 13 et d'une seule languette élastique 22 sur le disque à ressort 14. Toute-

fois, dans la forme préférée de réalisation de l'inven-

tion, on utilise plusieurs dents qui se suivent sans in-

terruption, comme représenté sur la figure 2, ainsi que deux languettes élastiques 22, 23, comme représenté sur

la figure 4.

Dans la forme de réalisation représentée, le disque d'arrêt 13 est relié solidairement en rotation à l'arbre de remontoir 2 tandis que le disque à ressort 14 est fixé au châssis 1 au moyen de l'ergot 15. Toutefois, le mode de construction pourrait égalemeht être inversé, le disque d'arrêt 13 étant réalisé fixé au châssis et le

disque à ressort 14 étant accouplé solidairement en rota-

tion à l'arbre de remontoir 2.

Le disque à ressort 14 et le disque d'arrêt 13,

qui recouvre le disque à ressort 14 à la façon d'un boî-

tier, sont assembles l'un à l'autre, libres en rotation mutuelle, au moyen d'un verrouillage qui est composé

d'un mentonnet annulaire 17, prévu à l'extrémité fronta-

le libre de la paroi périphérique 17 et d'un épaulement

28 formé sur le disque à ressort 14 (figures 1, 3 et 5).

L'épaulement 28 peut se verrouiller derrière le menton-

net 27, ce qui assemble les deux éléments 13 et 14 l'un

à l'autre en les laissant libres de tourner l'un par rap-

port à l'autre. De cette façon, le mécanisme d'enclique-

tage proprement dit, c'est-à-dire les languettes élasti-

ques 22, 23 et les dents 19, est entièrement protégé des

influences de l'environnement.

Ainsi qu'on peut le voir en principe sur la fi-

gure 2, les positions de blocage ou de verrouillage pro-

prement dite de l'encliquetage décrit ne sont établies qu'aux endroits o l'arête de l'extrémité libre 25 de chacune des languettes élastiques 22, 23 s'encliquette directement derrière le flanc correspondant- d'une des

dents 19. Si l'on interrompt l'opération de remontage en-

tre deux de ces positions, c'est-à-dire entre les flancs de deux dents 19, l'encliquetage peut revenir en arriè- re, sous l'action de la force développée par le ressort

spiral 4, jusqu'à ce que l'extrémité libre de la languet-

te élastique bute contre le flanc de la dent 19 suivante qui la regarde. Cette petite rotation inverse, limitée à une course angulaire déterminée, est souhaitable parce qu'elle évite le remontage à refus du ressort spiral 4, c'est-à-dire qu'elle évite que les différentes spires du

ressort ne s'appliquent les unes contre les autres. Cet-

te rotation inverse souhaitable est d'autant plus grand que l'écartement des flancs de dents précités qui jouent le rôle de butées pour les languettes élastiques est lui-même plus grand. En choisissant judicieusement le

nombre et la configuration des dents, on peut donc ré-

gler de la façon voulue cette rotation inverse souhaita-

ble.

Les principaux avantages de l'invention rési-

dent dans ce qui suit: L'encliquetage peut être assemblé d'une façon

simple et rapide, puisque les deux éléments 13, 14 peu-

vent être moulés en matière plastique, chacun d'une seu-

le pièce, avec possibilité de fabrication automatique.

S'il est fabriqué en une matière plastique appropriée, l'encliquetage est pratiquement inusable et il possède de cette façon une durée de vie beaucoup plus longue que l'encliquetage connu équipé d'un ressort hélicoidal à friction. L'assemblage peut par ailleurs s'effectuer sans outil spécial, ce qui est à nouveau à opposer à l'encliquetage à ressort hélicoidal déjà connu. Ainsi

qu'on l'a déjà dit, grâce à un pas de denture judicieuse-

ment choisi, on peut éviter le remontage à refus du res-

sort spiral 4. Le fait que l'encliquetage soit enfermé

comme dans un bottier interdit toute intervention profa-

ne. Les languettes élastiques 22, 23 peuvent être mainte-

nues faciles à manoeuvrer puisque, lorsqu'elles sont

chargées par le disque d'arrêt en forme de bottier, el-

les bénéficient d'un appui en compression radiale. Bien entendu, diverses modifications pourront être apportées- par l'homme de l'art au dispositif qui

vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple non li-

mitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims

R E V E N D I C A T I 0 N S

1 - Mouvement d'horlogerie remontable pour mé-

tronome, comprenant un châssis de mouvement d'horloge-

rie, un arbre de remontoir tourillonnant dans le châs-

sis, un ressort spiral solidaire de l'arbre, un bottier entourant le ressort et un encliquetage qui arrête l'ar- bre de remontoir et le ressort pendant le remontage en s'opposant à la rotation inverse, caractérisé en ce que l'encliquetage (12) comprend deux éléments en matière

plastique disposés coaxialement l'un à l'autre, à sa-

voir, un disque d'arrêt (13) et un disque à ressort (14), en ce que l'un de ces éléments est solidaire du châssis tandis que l'autre est solidaire de l'arbre de remontoir (2), en ce que le disque d'arrêt (13) présente sur sa périphérie au moins une butée (19) venue d'une seule pièce, et en ce que le disque à ressort (14) porte

au moins une languette élastique (22, 23), venue égale-

ment d'une seule pièce, qui glisse élastiquement sur la butée dans un sens de rotation de l'arbre de remontoir tandis que, dans le sens de rotation opposé, il s'appuie

contre la butée et interdit la rotation inverse de l'ar-

bre de remontoir et du ressort (4).

2 - Mouvement d'horlogerie selon la revendica-

tion 1,caractérisé en ce que le disque d'arrêt (13) pré-

sente une paroi périphérique coaxiale (17), fermée sans

solution de continuité, et en ce que, sur cette paroi pé-

riphérique, sont prévues, pour servir de butées, au

moins deux dents (19) dirigées vers l'intérieur.

3 - Mouvement d'horlogerie selon la revendica-

tion 2, caractérisé en ce qu'il y est prévu plus de deux dents (19) et en ce que ces dents forment une couronne à

denture intérieure ininterrompue.

4 - Mouvement d'horlogerie selon l'une quelcon-

que des revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que

le disque à ressort (14) présente deux languettes élasti-

ques (19) en porte-à-faux, incurvées dans la direction circonférentielle. - Mouvement d'horlogerie selon l'une quelcon-

que des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'un

des éléments (13, 14) est bloqué sur le châssis (1) par un ergot en saillie (15) tandis que l'autre élément est relié solidairement en rotation à l'arbre de remontoir

(2) par un moyeu (18) venu d'une seule pièce avec lui.

6 - Mouvement d'horlogerie selon l'une quelcon-

que des revendications précédentes, caractérisé en ce

que le disque d'arrêt (13) muni de la paroi périphérique (17) recouvre le disque à ressort (14) à la façon d'un bottier.

7 - Mouvement d'horlogerie selon l'une quelcon-

que des revendications précédentes, caractérisé en ce

que le disque d'arrêt (13) et le disque à ressort (14) sont assemblés par des moyens de verrouillage (27, 28)

en restant libres en rotation relative.