FR2570945A1 - Sangle de levage - Google Patents

Abstract

UNE SANGLE DE LEVAGE S PRESENTE DES ORGANES D'ATTACHE D'EXTREMITE 2 POUR L'ATTACHE A UN DISPOSITIF DE LEVAGE D'INVALIDE. LA SANGLE S EST DE FORME TUBULAIRE, REMBOURREE, ET COMPREND UN MANCHON EXTERIEUR 1 DONT LA SECTION EST DE FORME GENERALE CIRCULAIRE ET UN REMPLISSAGE ELASTIQUE 11 DONT L'ELASTICITE TEND A MAINTENIR LA FORME NORMALE DE LADITE SECTION DE LA SANGLE 1. DES QUEUES TERMINALES 9 TRAVERSENT LES ORGANES D'ATTACHE 2 POUR ASSURER LA LIAISON DE LA SANGLE S AU DISPOSITIF DE LEVAGE ET LE MANCHON 1 EST REALISE PAR UN TEXTILE TUBULAIRE TISSE, EN MATIERE SYNTHETIQUE.

Description

Sangle de levage.

La présente invention a pour objet une sangle de levage telle qu'utilisée dans les dispositifs

de levage pour invalides. De telles sangles sont norma-

lement constituées par une nappe de tissu et ont été

utilisées dans une grande variété de formes et de dimen-

sions pour s'adapter aux exigences du levage et aux dis-

positifs de levage utilisés. L'invention se rapporte éga-

lement aux combinaisons de sangles et de dispositifs de levage. Dans la demande britannique publiée n 2 140 773 A,

nous avons. décrit un procédé de levage et un appa-

reil de levage utilisables pour soulever un invalide et

le faire passer d'une position assise à une position sen-

siblement verticale en employant une sangle de levage qui passe audessous des bras et autour du dos de l'invalide à soulever. Les sangles plates et les sangles rembourrées

telles qu'utilisées précédemment dans les engins de leva-

ge pour invalides peuvent être très inconfortables pour l'invalide lorsque le procédé de cette demande de brevet est mis en oeuvre, aussi un des buts de l'invention est-il de fournir une sangle qui élimine cet inconvénient et

qui produise, au contraire, un confort accru lorsqu'el-

le est utilisée, même dans d'autres applications de le-

vage. Un autre but de l'invention est de fournir des

combinaisons de sangles et d'appareilszde levage utili-

sant avantageusement ladite sangle.

Selon l'invention, la sangle de levage, qui présente des organes d'attache d'extrémité pour son

attache à un dispositif de levage d'invalide, est carac-

térisée par le fait qu'elle est de forme tubulaire et est

rembourrée, comprenant un manchon extérieur de section droi-

te généralement circulaire et un rembourrage élastique de remplissage qui tend à maintenir la forme normale de

la section dudit manchon extérieur.

Ainsi l'invention fournit une sangle qui, à l'usage, s'adapte aux formes du patient alors qu'elle se comprime radialement autour du dos et sous les bras pour prendre une section de forme générale elliptique dont les bords supérieur et inférieur sont arrondis, ce

qui a pour effet que la sangle est confortable lorsqu'el-

le est passée sous les bras et autour du dos d'un invali-

de comme dans le cas du procédé de levage susmentionné.

De préférence, le manchon extérieur est réalisé en un matériau textile et consiste en un tissu

tubulaire de matériau textile synthétique. L'utilisa-

tion d'un matériau textile tissé pour le manchon présente

d'importants avantages pour ce qui est du confort de l'in-

valide, du fait qu'un tel matériel a la propriété d'être

peu extensible. Ainsi, lorsque la sangle est utilisée ap-

pliquée sur le dos de l'invalide, l'arc de cercle exté-

rieur de la sangle absorbe la tension pendant le levage alors que l'arc de cercle intérieur, qui est en contact avec l'invalide, reste non tendu et mou. Il en résulte que la surface de contact de la sangle s'adapte de façon

lache à la forme de l'invalide en appui sur le rembourra-

ge élastique, l'invalide étant supporté de façon très -

confortable. En fait le degré de confort obtenu est com-

parable à celui atteint avec le levage manuel usuel dans

lequel un bras humain est passé sous le dos d'un invali-

de, le muscle du bras se conformant à la forme du corps

comme un coussin qui recouvrirait les os.

De préférence également, les moyens d'atta-

che d'extrémité de la sangle maintiennent la section droi-

- te tubulaire normale du manchon aux extrémités de celui-ci

lorsque le manchon est sous tension, à l'usage. Le rem-

bourrage du manchon peut être assuré par un matériau de rembourrage tel que du KAPOK ou une matière plastique expansée, celle-ci pouvant être expansée in situ. Les

organes d'attache d'extrémité sont de préférence en ma-

tière plastique moulée et peuvent présenter des ouvertu-

res a travers lesquelles passent les queues des liens

d'attache, ces queues étant nouées sur les faces inté-

rieures des organes d'attache pour leur maintien en place.

Les queues d'attache présentent l'important avantage que

la longueur effective de la sangle, c'est-à-dire la lon-

gueur totale de celle-ci et des queues entre les deux points d'attache de la sangle au dispositif de levage, est facilement réglable pour permettre de l'adapter à la dimension du patient et au procédé de levage. Elle permet également que la longueur de la sangle soit réglée après qu'elle a été passée autour du patient, avant le début du

levage, comme cela sera décrit plus loin.

Les queues d'attache peuvent être consti-

tuées par les deux extrémités d'une seule corde qui passe dans la sangle, la longueur de la corde entre les noeuds de rétension étant telle qu'elle reste non tendue lorsque

la sangle est utilisée, de telle manière qu'elle n'af-

fecte pas le confort dû à la sangle. Cet agencement produit la sécurité qui manquerait à la sangle dans le cas o soit le manchon en textile soit une des attaches terminales viendrait à céder, l'invalide soulevé restant

supporté de façon sûre par la corde.

Dans une variante, des cordes distinctes

s'étendent à partir desdeux organes d'attache d'extrémi-

té, chaque corde étant doublée de telle manière qu'une extrémité de celleci puisse être fixée au dispositif de levage et l'autre tirée pour fixer la sangle autour de

l'invalide avant qu'elle soit fixée à l'appareil de le-

vage. Cela a l'avantage que seule la moitié de l'effort

est nécessaire pour tendre la sangle, chaque corde pou-

vant passer autour d'une poulie ou à travers un oeillet

de l'attache terminale correspondante.

L'utilisation d'une sangle munie de queues de corde qui permettent que la longueur effective de la sangle soit réglée présente des avantages importants et est, en soi, un concept nouveau. Elle permet à la sangle d'être maintenue en permanence attachée au dispositif de levage et d'être réglée en longueur effective de façon

simple sans avoir à être détachée du dispositif de le-

vage, soit avant soit après avoir été placée au dos du patient. Ainsi, une telle combinaison de sangle et de

dispositif de levage peut être utilisable par un inva-

lide partiellement impotent, lui fournissant un certain

degré d'indépendance que ne lui donneraient pas les san-

gles usuelles utilisant des chaines de suspension qui doivent être accrochées au dispositif de levage et qui doivent être détachées et réaccrochées lorsqu'on change

de chaînes ou règle leur longueur effective.

L'attachement sûr et simple de chaque ex-

trémité du manchon extérieur à l'organe d'attache d'ex-

trémité correspondant de ce manchon peut utiliser deux anneaux de fil qui entourent le manchon, l'extrémité de

ce dernier étant repliée sur l'anneau extérieur et en-

filée dans l'anneau intérieur. Cela nécessite que chaque organe d'attache d'extrémité ait une forme telle qu'il

présente un épaulement extérieur sur lequel l'anneau in-

térieur ne puisse pas passer tout en permettant que les

deux anneaux puissent être enfilés librement sur l'extré-

mité extérieur de l'organe d'attache. Avec un tel agence-

ment, l'attache du manchon est une simple opération ma-

nuelle et la fixation est auto-serrante en ce sens que plus la tension appliquée à la sangle est forte plus le manchon est fermement retenu à sa monture terminale. En

outre, cette disposition évite la tension sur une coutu-

re qui se produirait si une telle couture était utilisée.

Une sangle suivant la présente invention est utilisée de façon satisfaisante avec un procédé de levage et un dispositif de levage dans lequel une simple sangle est passée sous les bras et derrière le dos de

l'invalide alors que celui-ci est assis, la partie infé-

rieure des jambes en position sensiblement verticale. De

tels procédé et appareil de levage sont décrits dans la-

dite demande de brevet suisse No 2.686/84-4. Un bras de levage auquel la sangle est attachée, portant l'invalide placé de la sorte, est pivoté vers le haut pour soulever

l'invalide dans une position sensiblement verticale. L'u-

tilisation de la présente sangle avec ses queues d'atta-

che terminales facilite la tension initiale de la sangle

avant que ne commence le levage, produisant ainsi le le-

3o vage maximum pour un mouvement angulaire donné du bras de levage qui est typiquement de l'ordre de 60 . Il a

également l'avantage qu'il n'est pas nécessaire de ré-

gler l'appareil de levage, toutes les variations de di-

mensions du patient et de taillesétant absorbées par le réglage de la longueur effective de la sangle. Le bras de levage peut avoir des poulies ou des guides terminaux pour les queues de cordes de la sangle suivant l'invention et cette dernière peut être fixée de façon

réglable par des taquets d'arrêt.

En outre, pour être avantageusement uti-

lisée avec un dispositif de levage pour soulever un in-

valide et l'amener d'une position assise à une position sensiblement verticale, la sangle objet de la présente

invention peut être utilisée avec des avantages corres-

pondants dans une combinaison de sangle et d'appareil de levage utilisable pour soulever un invalide à partir

d'une position couchée. Une telle combinaison peut s'o-

pérer avec un dispositif de levage à deux étages: le premier étage de ce dispositif soulève le patient pour l'amener d'une position couchée à une position assise sur un lit, par exemple, et le second étage complétant

l'opération pour amener le patient dans une position sen-

siblement verticale.

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Dans un agencement particulièrement avanta-

geux, le bras de levage de l'appareil de levage ou une autre partie terminale de celui-ci présentant des bras distants l'un de l'autre auxquels les queues de levage sont attachées est rappelé élastiquement vers le haut,

loin de sa position de levage opérationnelle, au commen-

cement du levage. Un tel arrangement du bras de levage évite toutepossibilité que les parties extérieures du

bras viennent heurter et blesser par inadvertance l'inva-

lide qui doit être soulevé, pendant le positionnement initial de l'appareil de levage, la pré-tension de la sangle, avant que le levage a commencé, surmontant la force du ressort du bras extérieur et amenant celui-ci

vers le bas jusqu'à sa position de levage,--de telle ma-

nière que l'opération puisse commencer sous l'effet du

mécanisme de levage.

Un tel agencement d'un appareil de levage, dans lequel des bras espacés l'un de l'autre, auxquels

la sangle de levage est attachée, peuvent occuper une po-

sition de repos sous l'effet d'un ressort les déplacant 3o vers le haut, loin de la tête du patient, et une position

initiale de levage figure dans une forme d'exécution pré-

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férée, le bras présentant des parties intérieure et ex-

térieure qui sont articulées l'une sur l'autre, avec un

degré de mouvement angulaire perdu qui autorise le mou-

vement, sous l'effet du ressort, de la partie extérieu- re, lui permettant d'atteindre ladite p-sition de repos

et qui, avant que commence le levage, est repris à l'en-

contre de l'action du ressort par la pré-tension de la

sangle. Il est à noter que les moyens permettant le mou-

vement angulaire perdu et l'effet de ressort associé

peuvent être placés n'importe o entre un élément d'en-

trée qui commande le mouvement de levage de l'appareil

de levage et l'extrémité extérieure du bras de levage.

Ainsi, par exemple, le bras peut être en une pièce, le dispositif à mouvement perdu étant situé dans le mécanise

me de levage.

L'invention sera mieux comprise en se réfé-

rant aux dessins annexés qui illustrent, à titre d'exem-

ple, une forme d'exécution préférée d'une sangle suivant

l'invention et son utilisation dans un dispositif de le-

vage particulier, et une variante. Dans ces dessins:

La fig. 1 est une vue latérale d'une san-

gle partiellement en coupe.

il La fig. 2 représente schématiquement le

dispositif de levage et le procédé de levage mis en oeu-

vre avec l'aide de celui-ci.

La fig. 3 illustre l'attache de la sangle au dispositif de levage de la fig. 2, et Les figs. 4 et 5 représentent une variante

de l'appareil de levage.

La sangle S est de forme tubulaire, rembour-

rée, comprenant un manchon de textile tissé 1, de section

normalement circulaire, fixé à des organes d'attache d'ex-

trémité identiques 2. Le manchon 1 peut être réalisé en matière plastique synthétique telle que du nylon ou du térylène et les organes d'attache d'extrémité 2 sont des pièces de matière plastique moulée présentant des trous centraux tels que 3. Les organes d'attache 2 sont moulés de manière à présenter un épaulement extérieur 4 et une surface adjacente périphérique cylindrique 5. Le manchon 1 est fixé à chacun des organes d'attache d'extrémité 2 par deux anneaux de fil identiques 6 et 7 qui entourent

le manchon 1 et la surface périphérique 5. Les deux an-

neaux 6 et 7 s'ajustent librement sur la surface 5 mais ne peuvent pas passer sur l'épaulement 4. Chaque extrémité du manchon 1, comme représenté dans la partie en coupe de la fig. 1, passe à travers les anneaux correspondants 6 et 7, est repliée autour de 1l'anneau 7 et passe ensuite

à nouveau dans 1l'anneau 6.

L'attache illustrée du manchon 1 produit

une fixation sûre qui est réalisée manuellement facile-

ment, sans nécessiter l'utilisation d'outils, et qui est auto-serrante. Un accroissement de la tension appliquée au manchon l.-augmente le serrage de la fixation, chaque extrémité du manchon 1 étant plus fermement serrée entre les anneaux 6 et 7 appliqués contre l'épaulement 4. Une 2o corde d'attache 8 de la sangle, qui passe par les trous

3 et s'étend dans le manchon 1, fournit des queues ter-

minales 9 pour la fixation à l'appareil de levage. La corde 8 a deux noeuds 10 qui, respectivement, retiennent les queues 9 dans les organes d'attache d'extrémité 2

comme représenté à la fig. 1.

La corde 8 s'étend librement dans le man-

chon 1, entre les noeuds 10, de telle sorte qu'elle ne subit aucune tension lorsque la sangle est utilisée, le

rembourrage 11 remplissant le manchon 1 étant élastique.

Ce remplissage l peut être réalisé au moyen d'un maté-

riau tel que du KAPOK ou de la matière plastique expansée telle que du polyuréthane. Lorsque cette dernière est utilisée, elle peut être expansée in situ et injectée

par une ouverture 3 autour de la corde 8, l'autre ouver-

ture 3 formant un évent permettant un remplissage complet.

La fig. 2 représente schématiquement un dispositif de levage préféré pour invalide, utilisant la sangle de la fig. 1 et le procédé de levage mis en oeuvre à l'aide de ce dispositif. L'engin de levage comprend un

chassis mobile 20 présentant des roulettes 21 et une co-

lonne verticale '22 portée par ce châssis 20. Un mécanisme de levage 23 monté à l'extrémité supérieure de la colonne

22 est actionné manuellement au moyen d'un levier de com-

mande 24 qui, lors d'un mouvement de levage complet, est déplacé d'une position verticale, illustrée à lafig. 2(a),

sur un angle d'environ 180 dans la direction de la flè-

che 25. Un dispositif de levage à bras 26 relié au méca-

nisme 23 s'étend au-dessus du châssis 20 et, pendant le 3o mouvement de levage, pivote autour d'un axe horizontal 27 à partir de la position représentée à la fig. 2(a) d'un angle d'environ 60 jusqu'à la position entièrement levée

représentée à la fig. 2(c).

Pour soulever l'invalide assis 1, le dis-

positif de levage est tout d'abord amené vers ce dernier, comme représenté à la fig. 2(a), de telle manière que des moyens de butée pour les genoux 28,portés par la colonne 22, s'appliquent contre les genoux de l'invalide 1, les pieds de ce dernier étant alors placés sur un marche- pied 29 du châssis 20. Comme représenté, la partie inférieure

des jambes de l'invalide est alors sensiblement verticale.

Le rayon du mouvement circulaire des extrémités des bras 26 correspond à la longueur moyenne d'un fémur humain, soit typiquement de l'ordre de 43 cm.

L'appareil de levage étant disposé comme dé-

crit ci-dessus, la sangle de soutien S attachée aux bras 2o 26 est passée par-dessus la tête et derrière le dos de l'invalide l, sous les omoplates de celui-ci, et lesqueues 9 de la sangle sont attachées aux bras 26. Le dispositif à bras 26 comprend une section de bras intérieure 30 et

une section de bras extérieure comportant deux bras dis-

tants l'un de l'autre 31 qui pivotent par rapport à la section de bras intérieure 30 autour d'un axe horizontal 3o - 32. Les bras 31 sont rappelés élastiquement vers le haut

autour de l'axe de pivotement 32 en direction de la posi-

tion libre représentée en traits mixtes à la fig. 2(a).

Une pré-tension de la sangle S est opérée en tirant sur

les queues 9 qui déplace les bras 31 vers le bas à l'en-

contre de l'action de leur ressort de rappel, jusqu'à la limite de leur mouvement conjoint, par rapport à la section de bras 30 représentée en traits pleins à la fig. 2(a), les amenant dans une position dans laquelle 1o ils sont situés dans le prolongement de la section de bras intérieure 30. L'attache et la fixation des queues 9 aux bras 26 seront décrites ciaprès en se référant

spécialement à la fig. 3.

La sangle S étant pré-tendue comme décrit ci-dessus, le levier de commande 24 est tiré vers le bas

pour soulever les bras de levage 26 et, avec eux, l'in-

valide 1 jusqu'à l'amener dans une position sensiblement

verticale représentée à la fig. 2(c). Une position inter-

médiaire de l'invalide 1, à mi-course de son mouvement de

levage, est représentée à la fig. 2(b).

La fig. 3 illustre le dispositif à bras 26 3o et le mode d'attache et de fixation des queues de sangle 9. La section de bras intérieure 30 s'étend centralement à partir de l'axe de pivotement 27 et est reliée au mécanisme de levage 23, alors que la section de bras extérieure, indiquée par 33 dans cette figure, comprend les deux bras espacés latéralement 31 auxquels les

queues de sangle 9 sont respectivement attachées. L'es-

pacement des bras 31 correspond sensiblement à la lar-

geur d'épaules d'un invalide typique. La fig. 3 repré-

sente la section extérieure de bras 33 dans sa position libre dans laquelle elle est amenée par le ressort,

tournant autour de l'axe 32. Une poulie de guidage fol-

le 34 est montée à l'autre extrémité de chaque bras 31 et,adajacent à l'extrémité intérieure de chaque bras 31,se trouve un taquet d'arrêt 35. Chaque queue 9 se termine par un noeud 36 à l'aide duquel la sangle S peut être mise en pré-tension et au moyen duquel elle

est maintenue captive par rapport au taquet d'arrêt cor-

respondant 35 qui, à l'extrémité extérieure, présente

un trou de guidage traversé par ladite queue.

Lorsque l'engin de levage est placé-initia-

lement comme cela a été décrit, la sangle, détendue, est passée autour de l'invalide 1, sous les omoplates de celui-ci. L'élingue est alors prétendue en tirant sur les noeuds 36 et cette pré-tension déplace la partie 33

du bras à l'encontre de l'action de son ressort de rap-

pel pour que celle-ci reprenne le mouvement angulaire perdu, les bras 31 étant dans la position initiale de levage illustrée en traits mixtes à la fig. 3. Les

queues de la sangle sont engagées dans les taquets d'ar-

rêt 35 de telle manière que la sangle S pré-tendue soit fermement attachée aux bras de levage 31: le mouvement

de levage peut alors commencer.

Les figs. 5 et 6 illustrent une variante 123 de mécanisme de levage qui comprend le dispositif de mouvement angulaire perdu et le dispositif élastique de rappel associé qui, dans le dispositif de levage de la fig. 2, utilise un bras de levage articulé présentant

deux parties 30 et 33 qui ont été décrites. Une connec-

tion pivotante relie le levier de commande 124 au bras

de levage 126 qui est maintenant en une pièce, l'extré-

mité intérieure du dispositif à bras étant représentée dans sa position initiale de levage à la fig. 4 et dans

sa position libre de repos, dans laquelle elle est rap-

pelée par un ressort, à la fig. 5. La tringlerie de ce mécanisme est logée entre deux plaques formant joues , distantes l'une de l'autre, le levier de commande

124 tournant sur une cheville de pivotage 101 fixée en-

tre lesdites plaques 100. Le dispositif 126 de levage à bras unitaire pivote sur une cheville de pivotage 102 également fixéeentre les plaques 100. A son extrémité intérieure, le bras 126 est de forme générale triangu- laire, le pivot 102 étant adjacent au sommet supérieur

intérieur de celui-ci alors que le sommet inférieur ad-

jacent du bras est articulé en 103 à l'extrémité supé-

rieure d'une bielle en forme de jambe de chien 104.

L'autre extrémité de la bielle 104 est pivotée en 105 sur une protubérance 106 du levier 124. Pour le reste, le mécanisme de levage est identique au mécanisme 23 de la fig. 2, la présente modification ne s'appliquant

qu'à la bielle 104.

Comme représenté aux figs. 4 et 5, l'élé-

ment supérieur 107 de la bielle 104 présente deux par-

ties se déplaçant télescopiquement l'une par rapport à l'autre. Une partie supérieure 107a présente une tige en saillie 108 coulissant dans un trou longitudinal 109

de la partie intérieure 107b de l'élément 107. Un res-

sort 110, travaillant à la compression, est logé dans le trou 109 et sollicite les deux parties 107a et 107b

dans le sens d'une extension, dans la position représen-

tée à la fig. 5 qui correspond à la position de repos du dispositif à bras 126. La pré-tension initiale de la sangle S reprend le mouvement angulaire perdu de cette variante et comprime l'élément 107 à sa longueur minimum,représentée à la fig. 4, définie par l'engage- ment de surfaces de butée 111 et 112 que présentent les parties 107a et 107b. Cet engagement définit la position

initiale de levage du bras 126.

Il est hautement souhaitable que l'appareil de.levage utilisé comme décrit précédemment au moyen d'une sangle selon la présente invention comporte des

poignées qui puissent être saisies par l'invalide lors-

que celui-ci est soulevé et supporté par la sangle. Par-

mi les autres avantages de telles poignées, elles con-

tribuent au confort fourni par la sangle. Dans l'appareil de levage des figs. 4 et 5, de telles poignées ont été

représentées, vues en bout, en 127. Des dimensions typi-

ques de la sangle S, données à titre d'exemple seulement, sont, pour le diamètre, 6,5 cm et, pour la longueur entre

*les anneaux d'attache 6, 93 cm.

Claims (10)

R E V E N D I C A T I ONS: l

1. Sangle de levage munie d'organes d'atta-

che d'extrémité pour son montage sur un dispositif de le-

vage d'invalide, caractérisée par le fait qu'elle est de

0 forme tubulaire et est rembourrée, comprenant un manchon ex-

térieur de section droite généralement circulaire et un

rembourrage élastique de remplissage qui tend à mainte-

nir la forme normale de la section dudit manchon extérieur.

2. Sangle suivant la revendication 1, ca-

ractérisée par le fait que le manchon extérieur est un

textile de matériau synthétique tubulaire tissé.

3. Sangle suivant la revendication 1 ou 2,

caractérisée par le fait que les organes d'attache d'ex-

trémité maintiennent la forme normale circulaire de la section du manchon à ses extrémités lorsque le manchon

est sous tension, à l'usage.

4. Sangle suivant la revendication 3, ca-

ractérisée par le fait que les organes d'attache d'ex-

trémité comprennent des pièces en matière plastique mou-

lée présentant des ouvertures à travers lesquelles pas- sent des queues de cordes d'attache, lesdites cordes étant nouées sur les faces intérieures desdites pièces

0 moulées pour être retenues par celles-ci.

1O

5. Sangle suivant la revendication 4, ca-

ractérisée par le fait que lesdites queues de cordes sont situées aux deux extrémités d'une corde unique qui passe à travers la sangle, la longueur de la corde entre les noeuds de rétension étant telle que cette partie de la

corde reste non tendue lorsque la sangle est utilisée.

20..

6. Sangle suivant l'une quelconque des re-

vendications 3 à 5, caractérisée par le fait que les or-

ganes d'attache d'extrémité comprennent des éléments de plastique moulés, chaque extrémité du manchon extérieur étant fixée à un élément correspondant au moyen de deux

anneaux de fil qui entourent le manchon, l'extrémité cor-

respondante de ce dernier étant repliée sur l'anneau ex-

térieur et passée dans l'anneau intérieur, chaque organe

d'attache d'extrémité présentant une saillie sur laquel-

le l'anneau intérieur ne peut pas passer alors que les

deux anneaux peuvent être enfilés librement sur l'extré-

mité extérieure de l'organe d'attache d'extrémité lors

de l'assemblage.

ratise

7. Sangle suivant la revendication 6, ca-

ractérisée par le fait que ladite saillie de chaque élé-

ment moulé comprend un épaulement tourné vers l'extérieur,

lesdits anneaux intérieur et extérieur étant identiques.

8. Sangle suivant l'une quelconque des re-

vendications précédentes en combinaison avec un disposi-

tif de levage pour invalide apte à soulever un invalide

pour l'amener d'une position assise à une position sensi-

blement verticale, la sangle entourant le dos et passant

sous les bras de l'invalide, le dispositif de levage com-

prenant une colonne verticale et un dispositif de levage à bras s'étendant à partir de cette colonne et présentant latéralement des bras distants l'un de l'autre munis de points d'attache pour l'attache de ladite sangle, ces 3o points d'attache parcourant une trajectoire en arc de

cercle pendant le mouvement de levage.

9.Combinaison suivant la revendication 8, caractérisée par le fait que la sangle présente des queues terminales d'attache qui permettent une tension

initiale de ladite sangle avant que le levage de l'inva-

lide ait commencé, chaque bras de levage du dispositif de levage présentant des poulies terminales ou guides pour

0 les queues de cordes et des moyens de fixation pour celles-

ci après que la sangle a été mise sous tension.

10. Combinaison suivant la revendication 9,

caractérisée par le fait que les anneaux de fixation com-

prennent un taquet d'arrêt sur chaque bras de levage.