FR2596656A1 - Dispositif anti-chute ameliore pour des personnes ayant a grimper a des poteaux - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF ANTI-CHUTE POUR UNE PERSONNE GRIMPANT A UN POTEAU, AYANT UN ETRIER PRINCIPAL 30 AVEC DES BRAS 34 RAPPELES ELASTIQUEMENT ET MONTES A CHAQUE EXTREMITE DE L'ETRIER POUR ENTOURER PARTIELLEMENT LE POTEAU. LES BRAS SONT MOBILES DANS LE MEME PLAN QUE L'ETRIER ET VIENNENT EN CONTACT AVEC LE POTEAU POUR COOPERER AVEC UNE PLAGE DE DIAMETRES DE POTEAUX. DES POIGNEES 46 SONT FIXEES SUR CHAQUE BRAS POUR QUE L'UTILISATEUR PUISSE DEPLACER LES BRAS ET MONTER OU ABAISSER LE DISPOSITIF ANTI-CHUTE; CHAQUE BRAS A EGALEMENT UNE OUVERTURE 43 POUR RECEVOIR DES SANGLES DE SECURITE ATTACHEES SUR L'UTILISATEUR. DANS UNE REALISATION PREFEREE, LES BRAS ONT DES PIECES SAILLANTES POINTUES 48 POUR MORDRE DANS LE POTEAU. UNE TRACTION SUR LA SANGLE, DUE A UNE GLISSADE DE LA PERSONNE GRIMPANT AU POTEAU, DEPLACE LES BRAS L'UN VERS L'AUTRE ET FAIT MORDRE LES PIECES SAILLANTES POINTUES DANS LE POTEAU.

Description

Dispositif anti-chute amélioré pour des personnes ayant

à grimper à des poteaux.

La présente invention concerne des dispositifs anti-chute pour des personnes ayant à grimper àa des poteaux, appelés ci-après simplement "grimpeurs de poteau " ou "grimpeurs"; elle concerne particulièrement, mais non exclusivement, l'utilisation de ces dispositifs par des poseurs et des surveillants de lignes et l'analogue, qui

ont à grimper à des poteaux au cours de leur travail.

Un grimpeur de poteau porte normalement des griffes de 10 poseur de ligne, fixées par des sangles à chaque jambe, lesquelles griffes sont conçues pour coopérer avec le poteau lors de l'ascension de celui-ci pour empêcher toute

glissade et procurer un point d'appui pour les pieds.

Le grimpeur de poteau utilise un dispositif de grimpeur 15 de poteau en liaison avec ses griffes, lequel dispositif prend habituellement la forme d'une sangle qui peut être bouclée autour du poteau et fixée à la ceinture du poseur de ligne. La sangle sert principalement à supporter le poseur de ligne pendant son travail, mais elle peut également 20 être utilisée pour faciliter l'ascension du poteau. Dans ce dernier cas, la sangle est jetée vers le haut et tendue pour supporter le poseur de ligne, qui grimpe alors

au poteau en utilisant ses griffes.

Si les griffes du poseur de poteau glissent ou se dégagent du poteau, la sangle ne peut normalement pas empêcher le poseur de tomber du poteau, et de tels accidents peuvent

provoquer de sérieuses blessures.

Outre les exigences évidentes de légèreté, de simplicité, et bien entendu d'isolation électrique, un dispositif anti-chute de poteau doit satisfaire un certain nombre de critères. Pour empêcher le grimpeur de tomber du poteau, 10 un dispositif anti-chute doit supporter tout le poids du grimpeur; il doit coopérer avec le poteau par lui-même, sans nécessiter le poids du poseur-de ligne, et il doit

supporter le grimpeur dans toute position de travail.

Par ailleurs, le dispositif doit pouvoir être aisément déplacé à différentes hauteurs et pour différents.diamètres du poteau sans interférer avec les câbles ou les gaines de câbles courant sur la longueur du poteau; en outre, lors d'un déplacement.en hauteur, le dispositif.doit coopérer rapidement et effectivement avec le poteau au cas.o-le 20 poseur de ligne glisserait pendant ce déplacement. S'il glisse, le dispositif doit automatiquement se refermer sur le poteau du fait du poids du poseur, indépendamment

de toute mesure de correction prise par ce dernier.

On a proposé un certain nombre de dispositifs anti-chute pour des grimpeurs de poteau. Par exemple, le brevet US N 213 715 décrit un dispositif pour grimper à des poteaux, qui exigedeux.cadres: l'un utilisé par les mains et l'autre par les pieds. Le cadre utilisé par-les 30 mains entoure le poteau et est réglable pour coopérer avec des poteaux de différents diamètres au-moyen de broches qui peuvent être passées dans des orifices en correspondance dans des paires d'éléments de cadres.à l'avant et à l'arrière du dispositif. Celui-ci présente un certain nombre d'inconvénients importants. Tout d'abord, sonréglage est complexe,car il faut régler à la fois le cadre avant et le cadre arrière. Par ailleurs, les éléments coopérant avec le poteau ne sont pas rappelés élastiquement en contact avec celui-ci et il peut en résulter un certain glissement, à moins que le poids du poseur n'agisse toujours sur ces éléments. Un autre exemple est le brevet US N 869 382, qui décrit un dispositif anti-chute pour poseur de ligne ayant une ceinture réglable disposée en boucle autour du poseur et du poteau. La ceinture contient une plaque incurvée avec des crampons pour coopérer avec le poteau et un bras pour déplacer les crampons entre une position de coopération

avec le poteau et une position de dégagement du poteau.

En cas de glissade, les crampons sont insuffisants pour retarder la chute du poseur de ligne. Par ailleurs, grimper à un poteau avec un tel dispositif est mal commode. 15 C'est en conséquence un but de la présente invention de procurer un dispositif anti-chute amélioré pour personnes ayant à grimper à des poteaux et d'éliminer ou de réduire

les inconvénients associés aux dispositifs de sécurité 20 mentionnés cidessus.

Selon un aspect de la présente invention, il est procuré un dispositif anti-chute pour une personne ayant à grimper à un poteau, et comprenant: un étrier principal pour coopérer avec le poteau et situé dans un plan, deux bras articulés aux extrémités opposées respectives de l'étrier pour coopérer également avec le poteau, chaque bras pouvant pivoter par rapport à l'étrier autour d'un axe généralement perpendiculaire au plan de cet étrier, l'étrier et les bras ayant chacun un moyen de coopération avec le poteau pour coopérer avec celui-ci, chaque bras ayant une poignée qui peut être saisie par le grimpeur de poteau et tirée pour faire pivoter les bras autour de leurs axes de pivotement en direction l'un de l'autre, et des moyens d'attache 35 disposés sur chaque bras et adaptés pour être couplés par des mousquetons à des éléments de raccordement à la ceinture de sécurité, chaque moyen d'attache étant espacé de sa liaison pivotante respective, d'o il résulte qu'en service ces moyens d'attache, lorsqu'ils sont couplés par les mousquetons aux éléments de raccordement sur la ceinture de sécurité, constituent des moyens efficaces pour procurer, en cas de glissade du grimpeur, une force suffi5 sante pour déplacer chaque bras en direction de l'autre bras et accroître ainsi la coopération entre le poteau et les moyens de coopération avec le poteau sur chaque bras.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description

détaillée, donnée ci-après à titre d'exemple seulement, de plusieurs réalisations préférées, en liaison avec le dessin joint, sur lequel: - la figure 1 est une vue schématique d'un poseur de ligne utilisant une forme préférée de dispositif anti-chute selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif de la figure 1, une partie du poteau étant arrachée pour montrer le dispositif; - la figure 3 est une vue en perspective partiellement explosée du dispositif anti-chute représenté sur les figures 25 1 et 2, représenté à plus grande échelle; - la figure 4 est une vue de dessus, à la même échelle que la figure 3, d'une partie du dispositif anti-chute, montrant la position d'un bras et d'une mâchoire par rapport 30 à l'étrier, pour un poteau de grand diamètre; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, à la même échelle, montrant l'orientation de la mâchoire lorsque le diamètre du poteau est plus petit; et 35 - la figure 6 est une vue de dessus d'une autre réalisation du dispositif représenté sur la figure 1, avec une partie

du poteau arrachée pour mieux montrer le dispositif.

On se reporte d'abord à la figure 1 du dessin, qui montre un poseur de ligne travaillant sur un poteau téléphonique et utilisant un dispositif anti-chute 20 selon la réalisation préférée de l'invention, lequel dispositif est fixé sur le poteau, le poseur de ligne étant relié à ce dispositif par une sangle de sécurité 22 faisant une boucle à travers le dispositif. La sangle de sécurité 22 comporte des mousquetons 24 à ses extrémités extérieures (l'un de ces mousquetons est représenté), qui coopèrent avec des anneaux 25 fixés sur la ceinture 26 du poseur. Le dispositif anti-chute est fixé autour du poteau téléphonique et, comme il sera expliqué plus loin, le poseur de ligne est supporté par une combinaison de deux griffes 28 (dont une seule est représentée) et du dispositif qui est rappelé en contact 15 avec le poteau. Dans la position de travail, une composante du poids de la personne agit sur la sangle 22 pour exercer une force sur le dispositif anti-chute, laquelle, en combinaison avec une force de ressort agissant sur les bras 34, attire les bras du dispositif en direction du poteau 20 pour augmenter la coopération du dispositif et du poteau,

comme il sera expliqué ci-après.

Pour mieux montrer comment le dispositif de sécurité est monté sur le poteau, on se reportera maintenant aux figures 25 2 et 3 du dessin. Sur la figure 2, le poteau est montré

partiellement arraché pour faciliter la compréhension.

Le dispositif anti-chute comprend un étrier principal en forme générale de V 30, constitué par des tubes et situé dans un plan. Les tubes sont de préférence en alumi30 nium de qualité aéronautique 6061 T6 et sont recouverts par du Rilsan 11 (marque commerciale deDu Pont, qui est un matériau diélectrique isolant en nylon. L'étrier 30 a une surface intérieure 32 qui coopère avec des parties du poteau éloignées du poseur de ligne. Des embouts en 35 aluminium coulé 31 et 59 (figure 3) sont collés par une résine époxyde et rivés aux extrémités des tubes formant

l'étrier 30.

Les bras 34, qui, pour la facilité de la description,

seront décrits comme ayant la forme générale d'un L, sont

articulés sur chaque embout 31 par une articulation 40.

Les bras sont symétriques l'un de l'autre dans un miroir 5 et, pour des facilités de description, on décrira un seul

bras, et l'autre bras portera les mêmes repères à des fins de comparaison. Le bras sera également décrit comme ayant des portions, car il a la forme générale d'un L. Une première portion plus longue 42 du bras est raccordée 10 à l'embout 31. Dans une deuxième portion plus courte 44, le bras a une large ouverture généralement circulaire 43 pour recevoir le mousqueton ou la sangle 22 et permettre ainsi d'attacher le dispositif anti-chute à la ceinture, comme décrit ci-dessus. Une portion 46 du bras entre l'ouver15 ture et le bord permet de saisir le bras et constitue la poignée. On voit que chaque sangle forme une boucle à travers l'ouverture de chaque bras et procure ainsi les moyens pour attacher le mousqueton sur le dispositif anti-chute à attacher de part et d'autre de la ceinture du poseur de ligne. La raison en est que les lignes d'action des forces dans la ceinture passent à l'extérieur des points d'articulation 40 des bras, faisant ainsi pivoter ces derniers et créant des forces importantes s'exerçant contre le poteau. La deuxième portion 44 est plus épaisse 25 que la première portion 42 et une pièce saillante 48 en acier inoxydable (#304) est fixée sur le fond de cette deuxième portion. Les saillies pointues 48 aident les bras à mordre dans le poteau pour mieux y pénétrer et

assurer une meilleure prise.

Les bras 34 sont rappelés en prise avec le poteau par des ressorts hélicoidaux en acier 50 (force: 26 kilogrammes), qui sont montés entre un point de fixation 52, situé sur l'étrier à l'intérieur de l'articulation 40, et un point de fixation 54 sur une portion 42 espacée de l'articulation 40. L'emplacement relatif de ces points de fixation est important, car il en résulte une variation de la position du ressort par rapport à la surface du poteau et de ce fait une variation de la force de rappel. Par exemple, si le point de fixation 54 est déplacé en direction de l'ouverture 43, le moment de rappel du ressort agissant sur l'articulation 40 augmente la force des bras s'exerçant sur la surface du poteau. Cependant, plus les points de fixation sont rapprochés de l'ouverture 43, plus le diamètre du poteau pouvant coopérer avec le dispositif anti-chute est petit. On a trouvé en pratique que, en disposant les points de fixation comme il est représenté, le dispositif 10 anti-chute selon cette invention peut coopérer avec des

poteaux ayant des diamètres jusqu'à environ 53 centimètres, c'est-à-dire environ 75% des diamètres de poteaux utilisés.

Un câble d'arrêt 58 est monté entre le point de fixation 15 52 et un point de fixation 57 sur la portion 56 de la

portion de bras 44.

Le câble s'étend entre les bras comme on le voit mieux sur la figure 3, pour empêcher le bras 34 de pivoter trop loin autour de l'articulation 40. Sans ce câble, les ressorts pourraient passer au-delà des points d'articulation, comme il sera expliqué ci-après. La réalisation des articulations

sera également expliquée ci-après.

On se reporte maintenant à la figure 3 du dessin, qui montre un dispositif anti-chute pour-grimpeurs de poteau selon la réalisation préférée, en vue à grande échelle et partiellement explosée. On peut voir que l'étrier 30 est constitué de deux tubes raccordés l'un à l'autre par 30 le coude coulé 59 mentionné ci-dessus. Le coude est formé pour procurer, après assemblage, une forme de V et les portions tubulaires sont reliées par une résine époxyde à la pièce coulée, et ils sont ensuite rivés en utilisant des rivets en acier 60 traversant des orifices préalablement 35 percés 62 dans la pièce coulée et dans les tubes. De même, les embouts coulés 31 sont rivés sur les autres extrémités des tubes en utilisant des rivets en acier 70 passant à travers des orifices préalablement percés, les embouts et les tubes étant collés l'un sur l'autre par une résine époxyde qui assure une liaison très résistante. On peut également voir que l'articulation 40 est constituée par un boulon 63 de qualité 8 qui passe'à travers une ouverture 64 dans le bras et une ouverture 66 dans l'embout 31 pour coopérer avec un écrou auto-bloquant Nylok (marqua commerciale) 67. Des rondelles 68 sont prévues sur les parties supérieures et inférieures des embouts pour permettre aux bras de pivoter librement. 10 Le ressort 50 et le câble d'arrêt 58 sont fixés sur l'étrier par un boulon 86 et un écrou 87. Une rondelle 88 est prévue pour retenir le câble 58 et le ressort 50. L'autre extrémité du ressort 50 est fixée en un point 54 par un boulon 92 et un écrou 90. L'autre extrémité du câble d'arrêt 58 est fixée par un boulon 57 et un écrou 93 au point 56 en traversant l'ouverture 94. Le point de fixation 54 est situé à l'intérieur de l'ouverture 94 de sorte que, lorsque les poignées des bras sont ouvertes, le câble 20 d'arrêt 58 empêche de les ouvrir jusqu'à une position dans laquelle le point d'articulation du bras sur l'étrier

serait dépassé.

La portion plus courte 44 du bras en forme de L a une surface inférieure inclinée vers le bas 95 sur laquelle les parties saillantes en acier inoxydable 48 sont fixées par une vis 96 à tête fraisée vissée dans un alésage taraudé 97 du bras. La rotation de la pièce saillante est empêchée par une goupille en acier inoxydable 98 qui 30 passe à travers une ouverture dans la pièce saillante pour coopérer avec une ouverture correspondante 99 dans

le bras.

L'épaisseur totale du dispositif anti-chute est égale 35 à la somme de l'épaisseur des bras et de la profondeur

des ressorts. En pratique, elle est d'environ 75 mm.

Lorsque le dispositif est assemblé comme on le voit sur les figures 2, 4 et 5, la périphérie des bras permet d'utiliser les côtés comme poignées par le poseur de ligne, et les articulations 40 permettent de rapprocher les poignées l'une de l'autre pour occuper moins d'espace lors des transports ou du stockage. Lorsqu'il est assemblé et placé sur le poteau, comme on le voit sur la figure 2, le dispositif apparaît en plan comme ayant la forme générale d'un C. Du fait que les pièces saillantes ne se rencontrent pas, elles procurent un jeu suffisant pour les câbles lorsque le dispositif anti-chute est réglé pour passer autour du poteau téléphonique. Ce jeu est nécessaire,car il signifie que le dispositif

anti-chute n'interfère pas avec ces câbles, ou avec la 15 gaine de sécurité passée sur les câbles.

On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif

anti-chute en se reportant aux figures 2, 4 et 5 du dessin.

La figure 4 montre en trait plein une moitié du dispositif 20 anti-chute monté sur le poteau, à un niveau de grand diamètre, et la figure 5 montre le même dispositif anti-chute déplacé vers le haut du poteau à un niveau de plus petit diamètre. En service, le poseur de ligne saisit les poignées des bras 34 et les ouvre suffisamment pour placer le dispositif autour de la base du poteau. Le poseur tire ensuite sur les poignées pour les écarter l'une de l'autre et la force élastique produite par les ressorts 50 amène les saillies 30 48 en contact avec le poteau. Par ailleurs, la surface intérieure 32 de l'étrier est amenée en prise avec la surface arrière du poteau. Le câble d'arrêt 58 est tendu et empêche les bras de pivoter trop loin. Le poseur de

ligne raccorde alors le dispositif aux anneaux de sa ceinture, 35 comme précédemment décrit.

Pour grimper au poteau, le poseur utilise d'abord ses griffes 28 pour supporter son poids sur le poteau et il saisit ensuite les poignées procurées par les bras 34

et écarte ceux-ci suffisamment pour séparer les saillies 48 du poteau; il soulève alors le dispositif pour l'amener à une position plus élevée avant de relâcher les bras.

La force des ressorts ramène les bras en contact avec le poteau et, utilisant le dispositif comme un support, le poseur de ligne se déplace vers le haut du poteau en

utilisant ses griffes.

Le poseur continue à monter en déplaçant alternativement de cette manière ses pieds et ses mains jusqu'à ce qu'il atteigne sa position de travail désirée. A ce niveau, le poteau aura un diamètre plus petit, par exemple celui représenté sur la figure 5. Dans cette position, le disposi15 tif anti-chute est sûr et le poseur peut se pencher vers l'arrière comme on le voit sur la figure 1 de façon à être supporté par la sangle 22 et les griffes 28. Au cas o ses pieds glissent du fait que les griffes ne sont pas correctement engagées dans le poteau, la sangle 22 20 est tendue et exerce automatiquement cette tension sur les bras 34 en les tirant vers l'intérieur en direction du poteau pour renforcer la force des ressorts agissant sur les bras 34. Il en résulte que les saillies pointues 48 mordent plus profondément dans le poteau de sorte que 25 le poseur peut être momentanément supporté uniquement par le dispositif jusqu'à ce qu'il enfonce à nouveau ses

griffes dans le poteau.

En général, les forces des ressorts se combinent avec 30 le poids du poseur pour que le dispositif saisisse le poteau si étroitement que lui, et de ce fait le poseur,

ne peuvent plus glisser vers le bas du poteau.

La forme des saillies aiguës et leur orientation sur l'étrier, 35 en combinaison avec le fait que le dispositif est actionné par le poids, font fermer automatiquement le dispositif en cas de glissement de sorte que les saillies mordent aussi bien dans des poteaux durs que dans des poteaux mous, huileux ou glacés. Ceci signifie que, quel que soit le niveau o pourrait glisser le poseur, le dispositif

anti-chute serait efficace.

Diverses modifications peuvent être apportées à la réalisation décrite précédemment sans s'écarter de la portée de l'invention. Par exemple, les proportions du dispositif peuvent être modifiées pour pouvoir coopérer avec différentes dimensions de poteaux. Par ailleurs, et si on le préfère, 10 l'étrier principal peut avoir des bras télescopiques de

sorte qu'on peut disposer de plusieurs dimensions de dispositifs simplement en réglant l'étrier.

On se reporte maintenant à la figure 6, qui montre une 15 variante du dispositif de sécurité monté sur un poteau, cette vue étant semblable à la figure 2. Le dispositif anti-chute comporte un étrier principal 130 en forme générale de V, qui est essentiellement plan, et qui est fabriqué en alliage d'aluminium coulé. L'étrier est recouvert par 20 un matériau diélectrique isolant en résine époxyde, et a une surface intérieure 132 destinée à coopérer avec

des parties du poteau éloignées du poseur.

Deux bras 134, qui, pour des facilités de description,

seront décrits comme ayant la forme générale d'un losange, sont montés sur la surface supérieure de chaque extrémité extérieure 138 de l'étrier 130 par des articulations 140.

Les bras sont symétriques l'un de l'autre dans un miroir

et, pour faciliter la description, on ne décrira qu'un 30 seul bras, tandis que l'autre portera les mêmes repères à des fins de comparaison. Le bras sera également décrit

comme ayant des sommets, du fait que sa forme générale est celle d'un losange. Un premier sommet 142 du bras

est articulé sur l'extrémité extérieure 138 de l'étrier.

Le bras a une grande ouverture 143 en forme générale de losange, pour des raisons de légèreté, et l'une de ces sections 144 présente une fente allongée 146 pour recevoir des sangles 122 et permettre d'attacher le dispositif

anti-chute sur la ceinture du poseur.

On voit que les sangles se croisent de façon à être attachées sur des côtés opposés de la ceinture du poseur. 5 La raison en est que les forces créées par la tension de la ceinture créent un moment de pivotement plus important autour de l'articulation 140 de sorte que, lors d'une chute, le bras pivote autour de l'articulation 140 et des forces importantes s'exercent contre le poteau. Un 10 deuxième sommet 148 du bras est articulé en 149 sur une mâchoire 150. Cette mâchoire 150 a deux surfaces 152, 154 disposées en forme générale de V, à des distances différentes du point d'articulation et qui peuvent pivoter pour venir en contact avec la surface du poteau. La surface 15 152 de la mâchoire 150 est à une plus grande distance de l'articulation 149 et les mâchoires pivotent généralement dans cette position lorsque le diamètre du poteau est plus grand. Lorsque le diamètre du poteau est plus petit, par exemple lorsque le poseur commence à grimper au poteau, 20 les mâchoires 150 pivotent autour des articulations 149 pour amener les surfaces en forme de V 154 en contact avec le poteau, comme le montre la figure 6 à des fins

d'illustration seulement.

Les bras 134 et les mâchoires 150 sont ramenés en prise avec le poteau par des ressorts hélicoidaux en acier 155 qui sont montés entre les articulations 149 et un point de fixation 156 situé sur l'étrier à l'intérieur de l'articulation 140. L'emplacement de ce point de fixation est 30 important, car il modifie l'emplacement du ressort par rapport à la surface du poteau. Par exemple, si le point de fixation est déplacé en direction du sommet 131 de l'étrier 130, le moment de rappel des ressorts s'exerçant autour de l'articulation 140 accroît la force des mâchoires 35 s'exerçant sur la surface du poteau. Cependant, plus les points de fixation sont rapprochés du sommet 131, plus le diamètre du poteau pouvant coopérer avec le dispositif anti-chute est petit. On a trouvé en pratique que, en disposant les points de fixation comme indiqué ci-dessus, le dispositif anti-chute selon l'invention peut coopérer avec des poteaux ayant des diamètres jusqu'à 56 centimètres, c'est-à-dire avec environ 75% des poteaux utilisés. Par ailleurs, cette réalisation peut comporter un étrier réglable pour coopérer avec toutes les dimensions de poteaux. Entre l'articulation 140 et le point de fixation 156 est disposée une broche de butée 158 qui s'étend au-dessus 10 de la surface de l'étrier 130, comme on le voit mieux sur la figure 6. Cette broche sert de butée pour empêcher le bras 134 de pivoter trop loin autour de l'articulation 140. Le dispositif anti-chute peut être en métal, en bois ou en matière plastique. Il peut être fabriqué par forgeage ou estampage, et être ensuite traité de façon appropriée par des revêtements électriquement isolants, tels que nylon, polytétrafluoroéthylène, etc. 20 On notera que le dispositif anti-chute peut être utilisé sur des arbres et sur des poteaux en bois, en béton et en métal de section transversale non circulaire, par exemple ovale. D'autres modifications peuvent être apportées au 25 dispositif décrit et représenté, sans s'écarter de la

portée de l'invention définie par les revendications jointes.

Rvendications. 1. Dispositif anti-chute (20) pour une personne ayant à grimper à un poteau, caractérisé en ce qu'il comporte: 5 un étrier principal( 30) situé dans un plan et coopérant avec le poteau, deux bras (34) articulés sur les extrémités opposées respectives de l'étrier pour coopérer également avec le poteau, chaque bras pouvant pivoter par rapport à l'étrier autour d'un axe (40) généralement perpendiculaire 10 au plan de l'étrier,l'étrier et les bras ayant chacun un moyen de coopération avec le poteau pour coopérer avec celui-ci, chaque bras ayant une poignée (46) qui peut êtra saisie par la personne grimpant au poteau et qui peut être tirée pour faire pivoter les bras autour de leurs axes de pivotement en direction l'un de l'autre, et des moyens d'attache disposés sur chaque bras et adaptés pour être couplés par des mousquetons (24) à des éléments de raccordement (25) à la ceinture de sécurité, chaque moyen d'attache étant espacé de son articulation respective, 20 d'o il résulte qu'en service ces moyens d'attache, lorsqu'ils sont couplés par les mousquetons aux éléments de raccordement surlla ceinture de sécurité, constituent des moyens efficaces pour procurer, en cas de glissade de la personne grimpant au poteau, une force tendant à 25 rapprocher ces bras l'un de l'autre et augmenter ainsi la coopération entre les moyens de coopération avec le

poteau de chaque bras et le poteau.

2. Dispositif anti-chute selon la revendication 1, caractérisé 30 en ce que les moyens de coopération avec le poteau de chaque bras sont constituéspar des pièces saillantes pointues

(48) pour mordre dans la surface du poteau.

3. Dispositif anti-chute selon la revendication 1, caracté35 risé en ce que chaque bras est rappelé élastiquement en

direction de l'autre bras.

4. Dispositif anti-chute selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que lesmoyensde coopération avec le poteau de chaque bras sont constitué par des mâchoires (150) articulées sur chaque bras (134), chaque mâchoire ayant au moins une surface (152) de contact avec le poteau pour coopérer avec celui-ci. 5. Dispositif anti-chute selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque mâchoire a deux surfaces de contact avec le poteau (152, 154), ces surfaces étant situées à des distances différentes de l'axe d'articulation (140) de la mâchoire, et ces différentes surfaces de contact avec le poteau constituant des moyens efficaces pour permettre au dispositif anti-chute d'être monté sur une large plage

de diamètres de poteaux.

6. Dispositif anti-chute selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étrier est réglable pour permettre son utilisation sur toute une variété de différentes dimensions

de poteaux.