FR2567113A1 - Mecanisme tendeur a rappel pour delivrer un element allonge sous tension - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN MECANISME TENDEUR DESTINE A DELIVRER UN ELEMENT ALLONGE SOUS UNE TENSION RELATIVEMENT CONSTANTE MALGRE UNE FORCE VARIABLE APPLIQUEE A L'ELEMENT ALLONGE. LE MECANISME COMPREND : UNE BOBINE MONTEE ROTATIVE SUR UNE BROCHETTE 32 DE RATELIER ET SUR LAQUELLE EST ENROULE UN FIL 16; UN DISQUE 38 ASSUJETTI A LA BOBINE DE FACON A TOURNER AVEC ELLE ET COMPORTANT SUR SA PERIPHERIE EXTERIEURE PLUSIEURS CHEVILLES 48 PLACEES A L'ECART LES UNES DES AUTRES EN UNE DISPOSITION CIRCULAIRE; UN LEVIER 50 MONTE PIVOTANT AUTOUR D'UN AXE DE PIVOTEMENT 52 ET COMPORTANT UNE LANGUETTE ALLONGEE 64 FAITE POUR VENIR EN PRISE AVEC LES CHEVILLES, ET UN MOYEN 76 POUR SOLLICITER PAR FORCE LE LEVIER DE FACON A L'INCITER A TOURNER DANS UN SENS DONNE AUTOUR DE L'AXE DE PIVOTEMENT. APPLICATION AUX TECHNIQUES DU TISSAGE.

Description

La présente invention concerne un mécanisme ten-

deur à rappel pour débiter un élément allongé, et plus par-

ticulièrement des systèmes destinés à fournir à un métier à tisser des fils de certaines longueurs en provenance de râteliers, aux fins de tissage d'une étoffe.

Certains mécanismes et procédés nécessitent par-

fois qu'un élément allongé soit déroulé sous tension d'un

tube de support, d'une bobine ou d'un dispositif analogue.

Il peut être souhaitable ou nécessaire que la tension appli-

quée à l'élément allongée soit maintenue relativement cons-

tante ou au moins dans les limites d'une plage de valeurs relativement petite malgré les niveaux largement variables

de la force exercée sur l'élément allongé quand il est dé-

roulé du tube de support. Il peut de plus être souhaitable ou nécessaire que l'élément allongé soit rappelé dans une certaine mesure lorsque la force qui lui est appliquée est

assez faible et que l'élément allongé devient lâche.

Des exemples de tels systèmes et procédés se trou-

vent dans le domaine du tissage. Certains types de tissage nécessitent une régulation relativement stricte de la tension des fils qui alimentent un métier à tisser de sorte qu'il

soit possible d'obtenir la densité, l'uniformité, la préci-

sion d'alignement et les autres caractéristiques requises de l'étoffe tissée. Ceci est particulièrement vrai dans le cas d'étoffes tissées utilisées dans l'industrie aérospatiale o les exigences sont habituellement bien plus rigoureuses que

dans l'industrie textileen général. En raison des varia-

tions de tension, qui entraînent des périodes de relâche-

ment réel, engendrées par le mouvement des harnais dans le métier à tisser auquel sont envoyés les divers fils de chaîne, divers systèmes et techniques ont été mis en oeuvre dans le but de fournir plusieurs fils de chaîne au métier à tisser d'une façon qui tend à minimiser les variations de tension

des fils. L'une de ces techniques est mise en oeuvre con-

jointement à un bobinage des fils individuels sur un grand tambour ou ensouple exécuté de telle facon que les fils

sont bobinés l'un à côté de l'autre et sous tension réglée.

Au tissage, les fils qui avancent vers le métier à tisser à partir de l'ensouple passent sur des porte-fils oscillants qui servent à rattraper le mou des fils et à maintenir la tension des fils durant l'action de formation de la foule qu'effectuent les harnais du métier à tisser. Ceci s'est avéré être une technique relativement satisfaisante dans le cas de fils résistants tels que ceux constitués de coton, de laine ou de matières synthétiques telles que le Nylon, la rayonne et autres. Ces fils sont constitués de filaments individuels qui sont torsadés ensemble avant bobinage du fil sur le tambour ou l'ensouple. Ces fils sont relativement durables et résistent à l'abrasion pendant la manipulation et pendant le processus d'introduction des fils dans le

métier à tisser. Avec des fils torsadés de composition rela-

tivement résistante, il ne se pose pas de problème particu-

lier dans le processus de bobinage des fils sur le système de tambour ou d'ensouple et, ensuite, de fourniture des

fils d'une manière telle que ceux-ci doivent subir des cour-

bures accentuées sur des surfaces relativement rugueuses et abrasives. Des considérations différentes sont cependant de

mise dans le cas o l'étoffe est tissée avec des fils rela-

tivement fragiles tels que des fils en composition de gra-

phite, de céramique ou de quartz. De tels fils peuvent con-

sister en un faisceau de filaments très fins réunis en un ruban avec peu ou pas deitorsion. Les filaments individuels

n'offrent qu'une très faible résistance à une courbure au-

tour d'un rayon court et une très faible résistance à

l'abrasion. Etant donné qu'il se produit des courbures ac-

centuées et des abrasions, les filaments individuels se rompent et se prennent sous des bouts adjacents en rendant difficile l'avance des fils dans le métier à tisser et le tissage d'une étoffe uniforme. Les filaments rompus tendent à s'entortiller en rendant par exemple difficile et dans certains cas impossible l'avance des fils à travers des oeillets ou autres zones resserrées à mesure que les fils

sont délivrés au métier à tisser.

En raison de ces problèmes, les fils de graphite

ou de composition relativement fragile analogue sont norma-

lement fournis au métier à tisser au moyen de râteliers de chaîne. Ces systèmes comportent plusieurs tubes supports de

fil montés rotatifs côte à côte de telle façon que des lon-

gueurs indépendantes du fil enroulé sur chaque tube puissent être déroulées simultanément des tubes pour être délivrées au métier à tisser. Il est possible d'utiliser un organe du type à friction de sorte qu'il s'applique sur les tubes

supports ou sur les fils afin de mettre les fils sous ten-

sion. En variante, des poids en forme d'épingle à cheveux peuvent être suspendus sur les fils individuels dans les

régions o ils sont déroulés du tube porteur afin d'appli-

quer une tension aux fils. En même temps que les harnais de chaîne

du métier à tisser montent et descendent en créant une con-

dition de tension variable des fils, les poids en épingle à cheveux agissent de façon à absorber un certain mou en

sorte qu'ils réduisent les effets des variations de tension.

Néanmoins, même quand ces poids sont utilisés, les varia-

tions et fluctuations de tension sont encore trop grandes dans beaucoup de cas pour permettre le tissage satisfaisant

et précis d'une étoffe uniforme. De plus, les poids impli-

quent par eux-mêmes une courbure et une abrasion supplémen-

taires des fils délicats, ce dont il résulte la rupture,

la torsion et l'amoncellement des filaments.

En conséquence, il est souhaitable dans certaines applications de se servir d'un système tendeur qui n'utilise

pas de poids suspendus ni de dispositifs similaires présen-

tant les inconvénients concomitants mentionnés ci-dessus.

Des exemples de systèmes destinés à tendre des filaments de filés ou de fils métalliques sont donnés par les brevets des E.U.A. N 3 307 805 et 3 506 167. D'autres exemples encore de dispositifs tendeurs utilisant un mécanisme à rochet sont donnés par les brevets des E.U.A. N 3 314 623 et 1 050 047. D'autres exemples encore de tels systèmes sont donnés par les brevets des E.U.A. N0 1 730 431 et 1 914 014. Bien que ces systèmes puissent agir de façon à procurer une certaine tension pendant le déroulement d'un élément allongé de tissu, il tendent à souffrir d'un certain nombre d'imperfections. Hormis la complexité mécanique présentée par certains exemples, ces systèmes n'effectuent

pas de rappel de l'élément de tissu en conditions de relâ-

chement tout en minimisant la détérioration des fils d'une façon simple et rentable. En outre, le tissage de certaines étoffes nécessite le rappel d'une partie ou de la totalité

de la chaîne durant le tissage.

Ainsi, bien qu'une certaine variation de la ten-

sion des fils de chaîne soit admissible dans des opérations

de tissage de ce genre, il importe d'éviter un état de relâ-

chement. Une tension relativement constante en toutes con-

ditions est néanmoins souhaitable, en particulier si elle

peut être obtenue sans détérioration des fils fragiles.

Par conséquent, un but de la présente invention est de fournir un système perfectionné pour le maintien sous

tension d'un élément allongé.

Un autre but de l'invention est de fournir un

système pour le maintien d'un élément allongé sous une ten-

sion relativement constante ou au moins comprise dans une plage acceptable de valeurs malgré les grandeurs largement variables des forces appliquées à l'élément allongé à mesure

qu'il est déroulé d'un tube support, d'une bobine ou dispo-

sitif analogue.

Un autre but encore de l'invention est de fournir

un système destiné à tendre un élément allongé, lequel sys-

tème est capable de rappeler l'élément allongé quand celui-

ci se trouve dans des conditions de relâchement.

Conformément à l'invention, les buts ci-dessus ainsi que d'autres sont atteints au moyen d'un mécanisme

tendeur à rappel de conception relativement simple. Ce méca-

nisme tendeur à rappel est capable de maintenir une tension relativement constante sur un élément allongé en déroulement tel qu'un morceau de fil, malgré la force largement variable

appliquée sur le fil. De plus, ce mécanisme tendeur se ré-

tracte dans la mesure nécessaire en présence d'une tension très faible ou d'un relâchement de l'élément allongé ou du fil, afin de rappeler dans une certaine mesure l'élément allongé ou le fil tout en maintenant sur celui-ci un degré

voulu de tension.

Dans une forme préférée de réalisation du mécanisme tendeur à rappel conforme à l'invention, un organe monté

rotatif est assujetti à un tube support, une bobine ou dis-

positif similaire sur lequel est enroulé l'élément allongé.

L'organe monté rotatif comporte plusieurs éléments qui sont montés sur lui à l'écart les uns des autres en une disposition globalement circulaire, ainsi qu'un levier allongé qui est monté pivotant autour d'un axe de pivotement et dont un bout terminal est fait pour venir en prise avec les éléments montés sur l'organe rotatif. Le levier est sollicité par une force dans un sens donné autour de l'axe de pivotemento Etant ainsi sollicité, le levier appuie sur les éléments écartés montés sur l'organe rotatif, en sorte qu'il tend à

faire tourner l'organe rotatif et le tube support ou la bo-

bine qui y est assujetti dans un sens tel qu'il tend à empê-

cher le déroulement de l'élément allongé et ainsi à maintenir la tension voulue sur l'élément allongé. A l'application de la force de déroulement sur l'élément allongé, le levier tourne autour de l'axe de pivotement dans un sens opposé au sens de la force appliquée afin de permettre à l'organe rotatif et au tube porteur ou bobine assujetti de tourner dans le sens propre au déroulement de l'élément allongé tout en maintenant en même temps la tension voulue sur l'élément allongé. Si la force de déroulement appliquée à l'élément allongé est pratiquement supprimée, le levier tourne en réponse à la sollicitation de façon à rappeler l'élément allongé dans une mesure suffisante pour continuer à y

maintenir la tension voulue.

Dans une forme de réalisation d'un mécanisme ten-

deur à rappel conforme à l'invention, l'organe monté rotatif comprend un disque circulaire et les éléments qui y sont montés consistent en des chevilles sensiblement cylindriques montées à l'écart les unes des autres sur la périphérie ex-

terne du disque circulaire. Le levier est au moins partiel-

lement monté à l'intérieur de la rangée de chevilles et présente une languette allongée qui s'écarte de l'axe de

pivotement et vient en prise avec les chevilles. La solli-

citation est appliquée au levier par l'un quelconque de plusieurs systèmes différents, l'un d'eux utilisant un poids. Le poids est suspendu à un bras faisant partie du levier et situé du côté opposé à la languette allongée par

rapport à l'axe de pivotement. Dans un système de sollici-

tation différent, une première extrémité d'un ressort à

boudin est attachée au bras du levier et la seconde extré-

mité est attachée à un point de référence fixe. Dans un autre système encore de sollicitation, une extrémité d'un ressort de torsion est attachée au levier et son extrémité

opposée est attachée à une référence fixe.

Le tube support peut être monté rotatif sur une brochette de râtelier, auquel cas le disque est également

monté rotatif sur la brochette. Une pièce de base est mon-

tée fixement sur la brochette et s'étend à distance de

celle-ci pour recevoir le levier qui y est monté pivotant.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, ainsi que d'autres, de la présente invention se dégageront

de la description plus particulière suivante de ses formes

de réalisation préférées qui est illustrée par les dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un système

de tissage comprenant un métier à tisser et plusieurs râte-

liers employant des mécanismes tendeurs à rappel conformes à l'invention;

la figure 2 est une vue en perspective d'une bo-

bine de l'un des râteliers de la figure 1, portant une cer-

taine longueur de fil enroulé sur elle; la figure 3 est une vue de côté d'une forme de réalisation particulière d'un mécanisme tendeur à rappel utilisé dans le système de la figure 1, dans lequel un poids suspendu est utilisé pour solliciter le levier qui s'y trouve; la figure 4 est une vue de face en perspective du mécanisme tendeur à rappel de la figure 3; la figure 5 est une vue éclatée en perspective du mécanisme tendeur à rappel de la figure 3; la figure 6 est une vue de face d'une partie du mécanisme tendeur à rappel de la figure 3, illustrant le fonctionnement de ce mécanisme; la figure 7 est une vue de face d'une partie d'un mécanisme tendeur à rappel du type utilisé dans le système

de la figure 1 et qui utilise un ressort de traction à bou-

din pour solliciter le levier;

la figure 8 est une vue de côté d'un autre sys-

tème encore -de mécanisme tendeur à rappel dans lequel un ressort de torsion est utilisé pour solliciter le levier; la figure 9 est une vue de face en perspective du mécanisme tendeur à rappel de la figure 8; la figure 10 est une vue éclatée en perspective du mécanisme tendeur à rappel de la figure 8; et la figure 11 est une représentation graphique de la tension en fonction de la position angulaire du levier, illustrant la manière dont varie la tension avec les divers

systèmes de sollicitation du levier.

La figure 1 représente un système de tissage 10

utilisant plusieurs porte-fil 12 équipés de mécanismes ten-

deurs à rappel 14 conformes à la présente invention. Bien

que les mécanismes tendeurs à rappel 14 soient décrits ci-

après à propos du déroulement de fils au cours d'un tissage au moyen d'un métier à tisser, on doit comprendre que les

mécanismes tendeurs à rappel conformes à l'invention peu-

vent être utilisés dans d'autres applications o une tension voulue doit être maintenue pendant le déroulement d'éléments allongés. Les porte-fil 12 font partie de deux râteliers différents 15 qui débitent plusieurs fils 16 dans une paire de guides 20 à travers des oeillets individuels 18. A partir des guides 20, les fils 16 convergent vers une extrémité d'un métier à tisser classique 22 o ils passent à travers plusieurs harnais de chaîne 24. Les harnais de chaîne 24 sont actionnés verticalement en vaet-vient par le métier 22 pour faire monter et descendre diversement les fils 16 à mesure que des fils de trame sont insérés entre eux au moyen d'un ensemble à lance à pince ou structure similaire

d'une manière classique.

Les montées et descentes continuelles des harnais

de chaîne 24 pendant le processus de tissage modifient con-

tinuellement la tension appliquée à chaque fil 16 à mesure

qu'il avance peu à peu du porte-fil 12 jusqu'au métier 22.

Les conditions alternantes de tension accrue puis de relâ-

chement s'opposent à la possibilité souhaitée de pouvoir introduire les fils 16 dans le métier 22 sous une tension relativement constante. Une telle tension constante est

importante dans le tissage de certaines étoffes pour les-

quelles des facteurs tels que la densité, l'alignement et

la précision du tissage sont importants. Il importe égale-

ment de maintenir la foule sous une tension relativement constante afin de présenter un chemin libre à l'ensemble à lance à pince ou autre dispositif d'introduction du

fil de trame dans le métier à tisser. Au surplus, l'utili-

sation pour les fils 16 d'une matière relativement fragile

telle que le graphite nécessite que ces fils 16 soient in-

troduits dans le métier 22 par un système qui minimise

l'abrasion et la courbure accentuée des fils.

La figure 2 représente un tube support de fil ou bobine 26 typique portant le fil 16 enroulé sur sa surface

extérieure. La bobine 26 est creuse, de configuration géné-

ralement cylindrique et est faite de carton ou d'un maté-

riau analogue. Une certaine longueur du fil 16 est enroulée autour de la surface extérieure de la bobine 26 entre deux disques 28 et 30 montés aux extrémités de la bobine 26 et

qui en font partie. Un bobinage soigné du fil 16 et la pos-

sibilité de tirer directement le fil de la bobine 26 en

même temps qu'elle tourne préservent l'intégrité des fila-

ments individuels constituant le fil 16 de façon à éviter

une rupture des filaments ou autre détérioration du fil 16.

Conformément à l'invention, chacun des porte-fil 12 du système de tissage de la figure 1 est équipé d'un

mécanisme tendeur à rappel 14. Ce mécanisme tendeur à rap-

pel 14, qui est de construction relativement simple, est capable d'appliquer un degré voulu de tension à l'un des fils 16 qui lui est associé et est débité à partir d'une bobine associée, et ce, malgré la force largement variable exercée sur le fil. La force exercée sur le fil 16 par le métier 22 passe d'une valeur importante lorsque le fil 16

est déroulé rapidement de la bobine 26 à une valeur prati-

quement nulle dans une condition o le fil 16 devient réel-

lement lâche. Le mécanisme tendeur à rappel 14 est capable de maintenir la tension du fil 16 à un degré voulu cependant que la force exercée sur le fil 16 par le métier 22 varie

dans une plage relativement large. Quand règnent les condi-

tions dans lesquelles, d'une autre manière, le fil 16 de-

viendrait lâche, le mécanisme tendeur à rappel 14 rappelle

le fil 16 dans la mesure nécessaire pour continuer à main-

tenir la tension voulue sur le fil 16.

Etant donné que le mécanisme tendeur à rappel 14 ne vient pas au contact du fil 16, les bobines 26 sont

facilement mises en place et retirées des râteliers 15.

Cette caractéristique fait une différence avec les systèmes

à poids en épingle à cheveux de l'art antérieur, par exem-

ple, dans lesquels il faut retirer ces poids et les rempla-

cer à chaque fois qu'on remplace une bobine de fil consis-

tant en un fil d'une certaine longueur enroulé sur un tube

de support.

Une forme de réalisation du mécanisme tendeur à rappel 14 conforme à la présente invention est représentée sur les figures 3 à 5. Sur les figures 3 à 5, le mécanisme

tendeur à rappel 14 est représenté conjointement à une bro-

chette allongée 32 en forme de tige qui est montée sur l'un

des râteliers 15 de façon à s'en écarter vers l'extérieur.

Sur chacun des râteliers 15 représentés sur la figure 1

sont montées plusieurs brochettes 32, une brochette 32 dif-

férente est associée à chacun des porte-fil 12 dans la forme de réalisation des figures 3 à 5, bien qu'en pratique deux porte-fil 12 ou davantage puissent être montés sur chaque

brochette 32.

Comme le montre la figure 2, la bobine 26 présente une ouverture centrale 34 qui la traverse suivant son axe

longitudinal 36. La bobine 26 est montée sur l'un des râte-

liers 15 par introduction de l'une des brochettes 32 dans l'ouverture centrale 34. Comme le montre la figure 1, chacun des râteliers 15 est agencé en sorte qu'il fait un angle relativement petit avec la verticale et, en conséquence, les brochettes 32 s'écartent légèrement vers le haut de l'horizontale. Cette disposition aide à retenir la bobine

26 sur la brochette 32 lorsque la bobine 26 tourne pour dé-

biter le fil 16.

Le mécanisme tendeur à rappel 14, tel que repré-

senté sur les figures 3 à 5, peut être installé sur des râteliers 15 existants par son montage sur la brochette 32 entre le châsis du râtelier 15 et la bobine 26. En variante, comme examiné ci-après, le mécanisme tendeur à rappel 14 peut être incorporé au râtelier 15 là o il convient, afin

de devenir un composant essentiellement permanent du râte-

lier 15.

Le mécanisme tendeur à rappel 14 comprend un or-

gane monté rotatif ayant la forme d'un disque circulaire 38 qui est couplé à la bobine 26 pour tourner avec elle. Le disque 38 comporte en son centre un moyeu 40 présentant une ouverture traversante 42. Le moyeu 40 du disque 38 reçoit la brochette 32 dans son ouverture 42 de telle façon que

le disque 38 puisse tourner.

Le disque 38 est couplé à la bobine 26 au moyen d'un tenon sensiblement cylindrique 44 monté sur la face

du disque 38 qui est tournée à l'opposé du râtelier 15.

Le tenon 44 est reçu dans une ouverture 46 ménagée dans le disque 28 de la bobine 26. Naturellement, il est possible d'utiliser d'autres systèmes de couplage du disque 38 à la

bobine 26.

La face du disque 38 qui est opposée au tenon 44 et tournée vers le râtelier 15 est pourvue d'une rangée sensiblement circulaire d'éléments en forme de chevilles 48 placés à l'écart les uns des autres. Les chevilles 48 sont agencées en relation d'écartement mutuel sur la périphérie externe du disque 38 de façon à former une rangée dont le centre est situé sur la-brochette 32, laquelle est disposée suivant l'axe longitudinal 36 de la bobine 26. Un levier allongé 50 est au moins partiellement monté à l'intérieur de la rangée circulaire des chevilles 48 de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe de pivotement 52 qui est décalé de

l'axe longitudinal 36 de la bobine 26 et lui est sensible-

ment parallèle. Dans le mécanisme tendeur à rappel 14 des figures 3 à 5, l'axe de pivotement 52 est défini par un arbre de pivot 54 s'étendant à partir d'un côté d'une pièce de base 56 et qui est reçu dans l'ouverture 58 d'une bague cylindrique 60 faisant partie du levier 50 dont il permet la rotation. La pièce de base 56 est montée sur la brochette 32 par sa partie basse et est fermement assujettie à la

brochette 32 par exemple,au moyen d'une vis de blocage 62.

En variante, l'arbre de pivot 54 peut être monté sur le châssis du râtelier 15, la pièce de base 56 étant supprimée

dans ce cas.

Le levier 50 comprend une languette allongée 64 s'étendant à partir de la bague 60 d'un côté de l'axe de pivotement 52. La languette allongée 64 présente un bout terminal 66 fait pour venir en price avec les chevilles 48 de façon à maintenir la tension sur le fil 16, comme décrit ci-après. Un bras 68 monté sur le côté de la bague 60 qui

est opposé à la languette allongée 64 fait partie d'un sys-

tème servant à solliciter le levier 50 dans un sens donné autour de l'axe de pivotement 52 dans le système particulier

des figures 3 à 5. Dans cet exemple, le bras 68 a une con-

figuration générale en forme de L, de sorte qu'il s'étend en majeure partie dans une direction parallèle à l'axe de pivotement 52 et que son bout terminal 70 se trouve en dehors

de la rangée circulaire des chevilles 48. Dans le bout ter-

minal 70 est pratiquée une ouverture 72 destinée à recevoir un crochet 74. Le crochet 74 est attaché à un poids 76 qu'il

suspend au-dessous du bout terminal 70 du bras 68.

Comme le montre mieux la figure 4, le poids 76 applique une force sollicitant en rotation le levier 50 autour de l'axe de pivotement 52 dans un sens indiqué par le flèche 78. En même temps, le métier 22 exerce sur le

fil 16 une force dans une direction qui tend à faire tour-

ner la bobine 26 et par suite le disque 38 dans un sens opposé, comme indiqué par la flèche 80 de la figure 4. Les chevilles 48 accrochent le bout terminal 66 de la languette

allongée 64, faisant en sorte que le levier 50 tend à tour-

ner dans le sens de la flèche 80 lorsque le disque 38 tourne

dans le sens de la flèche 80.

Le fonctionnement du mécanisme tendeur à rappel 14 peut être mieux compris en regard de la figure 6 dans laquelle le poids 76 a été camis pour plus de clarté. Au lieu de cela, une flèche 82 a été ajoutée pour indiquer le sens de la force exercée par le poids 76 sur le bras 68. Au cours d'une opération typique de tissage dans le métier 22, la force exercée sur le fil 16 alterne entre un extrême o le fil 16 est déroulé de la bobine 26 sous une force importante et un autre extrême o la force disparaît et o le fil 16 devient réellement lâche. Il est souhaitable qu'en même

temps, le fil 16 soit délivré sous un degré voulu de ten-

sion malgré ces conditions variables. Ceci est accompli par le mécanisme tendeur à rappel 14 d'une manière qui est

illustrée sur la figure 6.

Lorsqu'une force est appliquée au fil 16 en con-

traignant la bobine 26 et le disque assujetti 38 à tourner dans le sens de la flèche 80, les chevilles 48 de la rangée circulaire accrochent le bord extrême 66 de la languette allongée 64 en faisant tourner le levier 50 à l'encontre de

la sollicitation exercée par le poids 76 jusqu'à une posi-

tion 84, représentée sur la figure 6, dans laquelle l'extré-

mité ultime du bout terminal 66 de la languette allongée 64

porte contre l'une des chevilles 48. Comme le disque 38 con-

tinue à tourner dans le sens de la flèche 80 à mesure que le fil 16 est déroulé, l'extrémité du bout terminal 66 de la languette allongée 64 glisse d'une cheville 48 à une autre. Cette action assure qu'un degré nominal de tension

est maintenu sur le fil 16.

Quand la force de déroulement exercée par le mé-

tier 22 sur le fil 16 décroît, le mouvement des chevilles 48 contre l'extrémité du bout terminal 66 de la languette allongée 64 ralentit jusqu'à ce que le bout terminal 66 de la languette allongée 64 reste finalement contre l'une des chevilles 48. La force exercée sur le fil 16 continuant à décroître, la sollicitation produite par le poids 76 fait tourner le levier 50 dans le sens de la flèche 78. Ceci fait tourner le disque 38 et la bobine assujettie 26 dans un sens opposé à la flèche 80 en réenroulant le fil 16 sur la bobine 26. Le fil est de ce fait ramené hors du métier 22 dans une mesure suffisante pour maintenir un degré voulu de tension sur le fil 16. Cette position rétractée 86 du

levier 50 est représentée par un contour en trait inter-

rompu sur la figure 6.

La force de traction exercée sur le fil 16 recom-

mençant à croître, celle des chevilles 48 qui est en

prise avec la languette allongée 64 du levier 50 fait tour-

ner le levier 50 dans la direction de la flèche 80 comme le disque 38 recommence à tourner dans ce sens. La languette allongée 64 se déplace vers le bas depuis la position 86 indiquée par le contour en trait interrompu jusqu'à la position 84 comme le disque 38 continue à tourner dans le

sens de la flèche 80. Lorsque la languette allongée 64 at- teint la position 84, elle reste dans cette position et, la rotation du

disque 38 se poursuivant, son bout terminal commence à glisser de l'une à l'autre des chevilles 48.

Le levier 50 reste dans cette position, la languette allon-

gée 64 glissant contre les chevilles 48, aussi longtemps que la force de déroulement exercée sur le fil 16 dépasse la force de sollicitation exercée par le poids 76. Lorsque la force de déroulement exercée sur lefil 16 commence à passer en dessous de cette valeur, la rotation du disque 38 dans le sens de la flèche 80 finit par s'arrêter, àla suite de quoi la languette allongée 64 reste en prise avec une seule des chevilles 48 et fait tourner le disque 38 et la bobine 26 assujettie dans le sens de la flèche 78, ce qui provoque le déplacement de la languette allongée 64 depuis la position 84 jusqu'à la position 86, comme précédemment décrit. Le glissement du bout 66 de la languette allongée

64 sur les chevilles 48 est source d'une certaine oscilla-

tion ou variation de tension due au changement de direction de la composante de la force de levier. Ces oscillations de tension peuvent être minimisées par le choix des tailles relatives, espacements et angles de travail des diverses

pièces et en modifiant le nombre et, par suite, l'écarte-

ment des chevilles 48.

Dans le système des figures 3 à 5, la sollicita-

tion par force du levier 50 est produite par le poids sus-

* pendu 76. La figure 7 montre un autre système de sollicita-

tion du levier 50. Dans le système de la figure 7, le poids 76 et son crochet associé 74 sont remplacés par un ressort

de traction 88 qui est enroulé au niveau de sa partie cen-

trale et dont une première extrémité 90 est accrochée en passant dans l'ouverture 72 du bout terminal 70 du bras 68, et la seconde extrémité 92 située à l'opposé est attachée à une référence fixe 94. La référence fixe 94 peut consister en un montant séparé monté sur le râtelier-15 ou peut être

une autre des brochettes 32. Comme dans le cas de l'utili-

sation du poids 76, le ressort de traction 88 sollicite le

levier 50 en rotation dans la direction de la flèche 78.

Le ressort de traction 88 peut procurer certains avantages par rapport au poids 76 utilisé dans le système des figures 3 à 5. En choisissant des raideurs différentes, on peut modifier les caractéristiques de fonctionnement de façon à obtenir des caractéristiques de tension différentes, comme

examiné ci-après.

Dans le système particulier que montre la figure 7,

la seconde extrémité 92 du ressort de traction 88 est atta-

chée à la référence fixe 94. Cette disposition de montage n'est pas obligatoire et, dans certains cas, il peut être préférable de rendre réglable la seconde extrémité 92 du ressort. Ceci peut être réalisé en attachant à la référence fixe 94 un élément allongé présentant plusieurs ouvertures réparties suivant sa longueur. La seconde extrémité 92 du

ressort de traction 88 peut être placée dans l'une ou l'au-

tre des ouvertures pour faire varier la tension du ressort.

En variante, la position angulaire de la pièce de base 56

sur la brochette 32 peut être modifiée, ou encore, la se-

conde extrémité 92 du ressort 88 peut être munie d'un ten-

deur ou peut être assujettie à un levier ajustable.

Les figures 8 à 10 illustrent un autre système de sollicitation par force du levier 50. Dans le système des figures 8 à 10, le bras 68 du levier 50 n'existe plus. De plus, l'arbre de pivot 54 est monté dans la bague 60 du levier 50 et est reçu en autorisant la rotation dans une ouverture 96 pratiquée dans la partie supérieure de la pièce de base 56. L'arbre de pivot 54 traverse l'ouverture 96 et

une bague 98 est montée fixement au bout de l'arbre de pi-

vot 54 du côté opposé au levier 50 par rapport à la pièce de base 56. Une vis de blocage 100 empêche la rotation de la bague 98 sur l'arbre de pivot 54. Un ressort de torsion 102 de structure globalement enroulée est librement disposé autour de l'arbre de pivot 54 entre la partie supérieure

de la pièce de base 56 et la bague 98. Une première extré-

mité 104 du ressort de torsion 102 est reçue dans une ouver-

ture 106 ménagée dans la partie supérieure de la pièce de base 56 à côté de l'ouverture 96. La seconde extrémité 108

opposée du ressort de torsion 102 est reçue dans une ouver-

ture 110 de la bague 98.

Le ressort de torsion 102 tend à faire tourner

la bague 98 dans un sens indiqué par la flèche 112 relati-

vement à la pièce de base 56, en faisant tourner le levier dans le sens de la flèche 78. De cette façon, le levier est sollicité en rotation dans un sens pour maintenir la tension voulue sur le fil 16 tout en fournissant en même

temps le rappel qui est nécessaire.

La figure 11 représente la tension du fil en fonc-

tion de la position angulaire du levier 50. La position angulaire du levier 50 est représentée comme variant de 0', quand la languette allongée 64 est orientée directement vers le haut, à 1800 quand la languette allongée 64 est orientée

directement vers le bas.

Une première courbe 114 correspond au cas o le

poids suspendu 76 est utilisé pour solliciter le levier 50.

La courbe 114 montre que, dans le cas du poids suspendu 76, la tension varie avec le changement de la position angulaire du levier 50. La tension est à un minimum au voisinage des positions 0 et 180 et à un maximum lorsque le levier 50 est à la position 900 dans laquelle sa languette allongée

64 s'étend directement vers la droite dans la représenta-

tion de la figure 6. En pratique, et comme exposé précédem-

ment en regard de la figure 6, le levier 50 tourne sur une plage angulaire considérablement plus petite que 180'. En conséquence, la variation de tension est considérablement moindre que celle qui est représentée par la totalité de la courbe 114. De plus, malgré que la tension varie suivant la position angulaire comme le montre la courbe 114, les variations de tension sont encore considérablement moindres que dans le cas o les poids en épingle à cheveux de l'art

antérieur sont utilisés pour maintenir le fil sous tension.

Dans le cas de l'utilisation de poids en épingle à cheveux, la tension provient de la friction entre les poids et les fils, et le coefficient de friction qu'ils présentent varie en raison des accrocs et autres causes de modification de surface. Egalement, le poids peut venir à pendre, auquel cas la force qu'il applique est supprimée ou réduite. Le poids suspendu 76 constitue encore un moyen intéressant de sollicitation du levier 50 en raison de la simplicité de

conception mise en oeuvre.

L'utilisation du ressort de traction 88 pour sol-

liciter le levier 50 comme le montre la figure 7 procure la possibilité d'obtenir des caractéristiques de tension

plus favorables pour certaines applications. Il a été éta-

bli que par modification de la raideur du ressort, il est

possible d'obtenir des caractéristiques de tensions diffé-

rentes. Les courbes 116, 118 et 120 de la figure 11 donnent trois exemples différents des caractéristiques de tension qui peuvent être obtenues au moyen de ressorts ayant des

raideurs différentes. Les courbes 116, 118 et 120 présen-

tent toutes des variations de tension moindres que dans le cas de la courbe 114 et, en même temps, diffèrent l'une de l'autre. La courbe 116, obtenue en utilisant un ressort

de traction 88 ou un ressort de torsion 102 ayant une rai-

deur et une caractéristique particulières, est relativement plate et dénote par conséquent des variations plutôt petites de la tension suivant le changement de position angulaire du levier 50. On remarquera qu'en fait la tension décroît

légèrement à mesure que le levier 50 s'approche de la posi-

tion 900 en venant de ses positions opposées.

A l'autre extrême, la courbe 120 représente un cas o est utilisé un ressort ayant une raideur extrêmement différente. La variation de tension est plus importante que dans le cas de la courbe 116 et commence à se rapprocher de

celle de la courbe 114.

La courbe 118 représente un compromis intéressant.

La courbe 118 est plus plate que les courbes 116 et 120, ce qui indique de très faibles variations de tension sur une large plage angulaire du levier 50. En outre, la plage de tensions de la majeure partie de la courbe 118 se trouve au niveau ou à proximité immédiate des conditions optimales de tension pour une opération de tissage particulière. Les différences entre les courbes 116, 118 et 120 peuvent être

créees par des facteurs tels que des variations de la rai-

deur seule, les autres facteurs restant sensiblement les mêmes. Les mécanismes tendeurs à rappel 14 des figures 3 à 5, de la figure 7 et des figures 8 à 10 sont du type

qui peut être installé dans des râteliers 15 existants.

Cette installation est effectuée simplement par montage de la pièce de base 56 sur la brochette 32, puis par mise en place du disque 38 sur la brochette 32. Pour certaines

applications il peut cependant être souhaitable de cons-

truire des râteliers 15 incorporant les mécanismes tendeurs

à rappel 14. Par exemple, le levier 50 peut être monté pi-

votant sur le châssis du râtelier 15 lui-même, auquel cas

le châssis du râtelier joue le rôle de la pièce de base 56.

Dans de tels cas, le mécanisme de sollicitation du levier, qu'il s'agisse d'un poids suspendu ou d'un ressort, peut de préférence être monté du côté du châssis de râtelier qui

est opposé à la bobine 26. Dans de tels cas encore, le dis-

que 38 est typiquement monté du même côté du châssis du râtelier que la bobine 26 pour faciliter le couplage de

ces deux éléments ensemble.

Bien que la présente invention ait été décrite spécifiquement en référence à ses formes de réalisation

préférées, il va de soi que diverses variantes et modifica-

tions peuvent y être apportées sans sortir du cadre de la-

dite invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Mécanisme destiné à délivrer un élément allongé sous tension, caractérisé en ce qu'il comprend: un support (26) monté rotatif sur lequel est enroulé un élément allongé (16); un organe (38) assujetti de façon à tourner avec le support et à partir duquel s'étendent plusieurs éléments (48) en une disposition globalement circulaire; un levier (50) monté pivotant disposé pour venir en prise avec les éléments

qui s'étendent à partir de l'organe et pouvant tourner au-

tour d'un axe de pivotement; et un moyen (76, 88, 102) pour solliciter par force le levier de façon à l'inciter à tourner

dans un sens donné autour de l'axe de pivotement.

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé

en ce que le support peut tourner autour de son axe longitu-

dinal, 1 'organe consiste en un disque pouvant tourner autour de l'axe longitudinal du support et assujetti au support,

le centre de la disposition globalement circulaire des élé-

ments est situé sur l'axe longitudinal du suppport, le le-

vier est disposé au moins partiellement à l'intérieur de la disposition globalement circulaire des éléments, et l'axe de pivotement du levier est sensiblement parallèle à, et

séparé de, l'axe longitudinal du support.

3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé

en ce que le levier présente, d'un côté de l'axe de pivote-

ment, une languette allongée (64) pour venir en prise avec les éléments qui s'étendent à partir de l'organe et un bras (68) du côté de l'axe de pivotement qui est opposé à la languette allongée, et en ce que le moyen pour solliciter par force

est attaché au bras.

4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen pour solliciter par force consiste en un

poids (76) suspendu au bras.

5. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que le moyen pour solliciter par force consiste en un ressort à boudin (88) dont une première extrémité (90) est attachée au bras et la seconde extrémité (92) opposée est

attachée à une référence.

6. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé

en ce que le levier présente, d'un côté de l'axe de pivote-

ment, une languette allongée (64) pour venir en prise avec les éléments qui s'étendent à partir de l'organe, et en ce que le moyen pour solliciter par force consiste en un res-

sort de-torsion (102) s'étendant suivant l'axe de pivote-

ment et dont une première extrémité (108) est couplée au levier et la seconde extrémité (104) opposée est attachée

à une référence fixe.

7. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments qui s'étendent à partir de l'organe consistent en plusieurs chevilles (48) montées à l'écart les unes des autres sur la périphérie externe du disque,

et en ce qu'il comprend de plus une brochette (32) s'éten-

dant suivant l'axe longitudinal du support et sur lequel le support et le disque sont montés rotatifs, une pièce de

base (56) montée sur la brochette et un arbre (54) s'éten-

dant à partir de la pièce de base suivant l'axe de pivote-

ment, l'arbre étant sensiblement parallèle à, et décalé de,

la brochette et recevant le levier monté pivotant sur lui.

8. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé

en ce que l'élément allongé consiste en un fil d'une cer-

taine longueur, le support monté rotatif consiste en une brochette (32) de râtelier et un support de fil monté rotatif sur la brochette et sur lequel est enroulé un fil d'une certaine longueur, l'organe assujetti de façon à tourner avec le support consisteen un disque monté rotatif sur la brochette à une extrémité du support de fil, le disque étant assujetti de façon amovible au support de fil, les éléments qui s'étendent à partir de l'organe consistent en plusieurs éléments montés sur le disque à l'écart les uns

des autres autour de la brochette en une disposition glo-

balement circulaire, et le levier consiste en un levier

allongé disposé au moins en partie à l'intérieur de la dis-

position globalement circulaire des éléments montés à l'écart les uns des autres et comportant un bout terminal (66) fait pour venir en prise avec les éléments montés à l'écart les uns des autres ainsi qu'un moyen (60) pour monter le levier

allongé rotatif autour de l'axe de pivotement, l'axe de pi-

votement étant décalé de, et sensiblement parallèle à, la brochette.

9. Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé

en ce qu'il comprend de plus un tenon (44) monté sur le dis-

que, à partir duquel il s'étend, sur la face du disque qui est opposée à celle o se trouvent les éléments montés à l'écart les uns des autres, le tenon étant fait pour être reçu dans une ouverture (46) ménagée dans le support de fil

pour assujettir de façon amovible le disque au support de fil.

10. Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que les éléments montés à l'écart les uns des autres consistent en plusieurs chevilles sensiblement cylindriques,

et en ce que le levier allongé comprend une languette allon-

gée (64) placée d'un côté de l'axe de pivotement et présen-

tant un bout terminal (66) définissant le bout terminal fait pour venir en prise avec les éléments montés à l'écart

les uns des autres.

11. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe assujetti de façon à tourner avec le support consiste en un disque mbnté rotatif autour d'un axe central et fait pour être assujetti au support, les éléments qui s'étendent à partir de l'organe consistent en plusieurs chevilles montées à l'écart les unes des autres autour du disque en une disposition circulaire dont le centre est

situé sur l'axe central, et le levier monté pivotant con-

siste en un levier allongé disposé à l'intérieur de la dis-

position circulaire et monté pivotant autour d'un axe de

pivotement décalé de l'axe central.

12. Mécanisme selon la revendication 11, caracté-

risé en ce que le levier allongé comporte une languette allongée (64) présentant un bout terminal (66) fait pour

venir en prise avec les chevilles.

13. Mécanisme selon la revendication 11, caracté-

risé en ce qu'il comprend de plus une pièce de base (56) placée au voisinage du disque et un arbre décalé (54) qui

s'étend à partir de la pièce de base suivant l'axe de pivo-

tement et est sensiblement parallèle à l'axe central et recoit le levier allongé monté pivotant sur lui.

14. Mécanisme selon la revendication 13, caracté-

risé en ce que le levier allongé comporte une languette allongée (64) faite pour venir en prise avec les chevilles

et un bras opposé relié au moyen pour solliciter par force.

15. Mécanisme selon la revendication 14, caracté-

risé en ce que le moyen pour solliciter par force consiste

en un poids (76) suspendu au bras.

16. Mécanisme selon la revendication 14, caracté-

risé en ce que le moyen pour solliciter par force consiste en un ressort de traction (88) dont une première extrémité

(90) est attachée au bras et la seconde extrémité (92) op-

posée est attachée à une référence.

17. Mécanisme selon la revendication 11, caracté-

risé en ce qu'il comprend de plus une pièce de base (56) placée au voisinage du disque et dans laquelle est ménagée

une ouverture (96) dont l'axe coincide avec l'axe de pivo-

tement et est sensiblement parallèle à l'axe central d'un arbre (54) assujetti au levier allongé et reçu d'une façon permettant la rotation dans l'ouverture de la pièce de base, et en ce que le moyen pour solliciter par force comprend une bague (98) montée sur l'arbre et un ressort de torsion enroulé (102) disposé autour de l'arbre et dont une première extrémité (108) est fixée à la bague et la seconde extrémité

(104) opposée est fixée à la pièce de base.