FR2559454A1 - Recipient metallique en tole et son procede de fabrication - Google Patents

Abstract

LE RECIPIENT COMPREND UN CORPS CREUX 10, CYLINDRIQUE OU TRONCONIQUE, AVEC UN FOND ET UNE OUVERTURE A L'AUTRE EXTREMITE, UN RENFORCEMENT ANNULAIRE PERIPHERIQUE 93 PLACE LE LONG DE SON OUVERTURE ET PROEMINENT VERS L'EXTERIEUR PAR RAPPORT AU RESTE DE LA PAROI LATERALE DU CORPS 10 DU RECIPIENT. LE RENFORCEMENT 93 EST CONSTITUE PAR AU MOINS TROIS BANDES ANNULAIRES DE TOLE PLIEE 93, 93, 93 ET DES PARTIES COURBEES DE RACCORDEMENT ENTRE CES BANDES. DE PREFERENCE, LE RENFORCEMENT ANNULAIRE EXTERNE 93 COMPREND UN CORDON CREUX 90 DE RENFORT ET D'APPUI PERIPHERIQUE, QUI ENSERRE ET RENFORCE DEPUIS L'EXTERIEUR LE BORD DE LA PAROI LATERALE PROCHE DE L'OUVERTURE. APPLICATION A LA FABRICATION DE RECIPIENTS METALLIQUES, EN PARTICULIER DE RECIPIENTS EMPILABLES PAR EMBOITAGE.

Description

Récipient métallique en tôle et son procédé de fabrication. L'inventioni

concerne un récipient métallique

en tôle et son procédé de fabrication.

L'invention présente des avantages économi- ques aussi bien que techniques si on la compare avec

les procédés et récipients usuels déjà connus.

On sait qu- les récipients métalliques les plus courants comportent, à la partie supérieure, un anneau de renforcement qui est une pièce séparée

rapportée sur le corps du récipient.

De récents et nouveaux procédés suppriment ces anneaux de fermeture intérieure sertis aux parois latérales du corps principal du récipient en sorte que les moyens de fermeture du couvercle peuvent être directement formés sur l'ouverture du récipient, c'est à-dire qu'ils sont formés avec les parois latérales mêmes du récipient. Tel est le cas, par exemple, de

récents récipients décrits dans des brevets USA, fran-

çais et britanniques. Mais en plus de ces avantages déjà importants, mais connus, la présente invention a de nombreux autres buts encore plus importants qu'on peut formuler comme suit: a) Un moindre coût des machines de fabrication. On

diminue non seulement les étapes ou phases de pro-

duction mais on peut également utiliser des moyens

de production moins chers que les moyens de pro-

duction connus.

b) Un moindre coût de fabrication. La présente inven-

tion permet d'obtenir des récipients pourvus d'une anse flexible intégrée au récipient sans avoir à utiliser les pièces latérales ou oreillons conventionnels qui servent à articuler les deux

extrémités de l'anse métallique -plutôt rigide-

dont sont pourvus les récipients connus.

c) Un moindre coût de fabrication. La présente inven-

tion permet de faire dès les premiers moments l'opération d'adaptation du fond du récipient, ce qui permet également d'éviter des opérations de

renversement en cours de fabrication, ce qui im-

plique un raccourcissement des opérations et pha-

ses de fabrication.

L'invention a pour objet un récipient métalli-

que en tôle comprenant un corps creux, cylindrique ou tronconique, avec un fond et une ouverture à l'autre

extrémité, un renforcement annulaire périphérique pla-

cé le long de son ouverture et proéminent vers l'exté-

rieur par rapport au reste de la paroi latérale du

corps du récipient, caractérisé en ce que ce renforce-

ment est constitué par au moins trois bandes annulai-

res de tôle pliée et des parties courbées de raccor-

dements entre ces bandes.

L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un récipient métallique caractérisé par le fait que, partant d'un corps annulaire en tôle métallique et en pliant et façonnant une extrémité de

ce corps annulaire, on y forme un renforcement annu-

laire périphérique radialement proéminent vers l'exté-

rieur par rapport à la partie restante de ce corps annulaire, en courbant la partie extrême de la paroi latérale de ce corps du côté de ladite extrémité vers l'extérieur et dans la direction allant de ladite

extrémité vers une partie médiane du corps pour for-

mer une jupe périphérique annulaire autour de la partie restante de ce corps et distante d'elle et cette jupe est alors façonnée et pressée pour la transformer en un renforcement annulaire périphérique

qui entoure ladite extrémité de ce corps, ce renfor-

cement étant constitué par, au moins, trois bandes annulaires de tôle pliée avec les parties courbées

de raccordement entre les bandes.

En plus des avantages dus au moindre coût de

production des récipients, on peut citer les avanta-

ges des récipients proprement dits qui peuvent être obtenus grâce à la présente invention. Ces avantages

peuvent être définis par les principaux points sui-

vants:

A) En fabriquant un renforcement périphérique de fer-

meture à l'extérieur de la cavité du récipient et

extérieurement par rapport à l'ouverture du réci-

pient, on évite toute rétention du contenu du ré-

cipient lorsqu'on le vide, ce qui est important surtout lorsqu'il s'agit de produits plus ou

moins visqueux.

B) On donne une grande rigidité à la zone o se fait la fermeture du récipient et o on doit adapter le couvercle, ce qui est un moyen pour améliorer une bonne fermeture et étanchéité du récipient à

égalité d'autres conditions.

C) Lors de la fabrication de récipients creux et tron-

coniques empilables, on réduit à un minimum l'es-

pace vertical ou la hauteur que l'on doit perdre normalement pour aménager l'anneau intérieur de fermeture et surtout, on réduit une bonne partie de l'espace vertical perdu pour la mise en place des oreillons d'articulation des anses métalliques usuelles, ce qui fait que l'on peut profiter d'une meilleure capacité d'emmagasinage de ces

récipients empilables, lorsque toutes autres con-

ditions sont égales par ailleurs.

D) La suppression des oreillons permet une plus gran- de capacité d'emmagasinage supplémentaire puisque le danger de rayer la peinture superficielle des

emballages avec les oreillons des emballages conti-

gus disparaît totalement.

E) La non existence d'anses métalliques rigides per-

met encore une autre augmentation de la capacité

d'emmagasinage puisque les anses employées n'occu-

pent aucun espace supplémentaire par rapport au récipient, effet qui ne se produit pas avec les

récipients usuels pourvus d'anses métalliques ar-

ticulées aux oreillons.

F) Avec le renforcement périphérique de fermeture

intégré complètement à l'extérieur des parois la-

térales et à l'extérieur du volume utile défini par le récipient, il est possible d'obtenir une surface d'appui très rigide, forte et commode pour aider à soulever le couvercle au moyen d'un

outil usuel.

G) La possibilité d'obtenir des récipients pourvus

d'anses flexibles de façon que les deux extrémi-

tés opposées de cette anse soient fixées à ce ren-

forcement périphérique et extérieur de fermeture, intégré aux parois latérales du récipient, est tout spécialement intéressante pour les récipients contenant des charges importantes étant donné que

l'anse flexible s'adapte beaucoup mieux à la ma-

niabilité et commodité de transport par l'utilisa-

teur, les anses flexibles pouvant être des rubans d'une certaine largeur, ce qui fait que la pression spécifique sur la main qui soutient le récipient est inférieure a celle des anses normales, le

tout conférant une meilleure commodité de trans-

port à l'utilisateur.

H) Le renforcement périphérique et annulaire intégré et complètement extérieur par rapport à la cavité utile de l'emballage permet d'utiliser une partie de ce renforcement, par exemple son bord supérieur

le plus extérieur, pour former des anneaux de fer-

meture autour de la périphérie du couvercle, ce qui se traduit par une fermeture du récipient

beaucoup plus solide et efficace.

I) Cette même possibilité d'obtention de plusieurs anneaux de rétention pour le couvercle peut être

utilisée pour "accrocher" le couvercle après fer-

meture du récipient sans utiliser de nouveaux

moyens de fermeture. Cet "accrochage" peut garan-

tir une plus robuste fermeture du récipient une

fois ce dernier rempli.

Pour mieux faire comprendre l'invention, di-

verses formes d'exécution vont être décrites, à titre d'exemple, en se référant aux dessins dans lesquels

Les figures 1 et 2 ainsi que les détails si-

gnalés sur les figures 1-A, 2-A et 2-B concernent les phases de fabrication, y compris l'assemblage, d'un récipient connu cylindrique en tôle muni d'un fond et réalisé avec un anneau de fermeture rapporté placé à

l'intérieur par rapport à l'ouverture.

Les figures 3, 4, 5, 6, 7, 8 et les plans de

détail de la figure 8-A montrent les principales pha-

ses usuelles de fabrication d'un récipient tronconi-

que connu en tôle métallique du type empilable ainsi que les vues de détail de ce récipient afin qu'on puisse mieux apprécier les différences avec l'objet

de la présente invention.

La figure 9 donne une représentation de deux récipients conventionnels tronconiques empilés et

obtenus conformément aux phases de fabrication repré-

sentées aux figures 3 à 8.

Les figures 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et les figures de détail 10-A, 10B, 11-B, 14-A, 15-A, 16-A,

16-B représentent des phases principales de fabrica-

tion de récipients tronconiques empilables et munis

d'anses flexibles selon un mode de réalisation corres-

pondant à la présente invention, ainsi que divers dé-

tails de constitution de ceux-ci.

Les figures 17 et 18 montrent d'une façon

schématique les phases principales respectives de fa-

brication de récipients tronconiques empilables selon

un procédé connu et selon un procédé selon l'invention.

Les figures 19 et 20 montrent deux exemples, correspondant à deux récipients, l'un cylindrique et

l'autre tronconique empilable, obtenus selon le pro-

cédé de l'invention, c'est-à-dire avec des renforce-

ments annulaires de fermeture, externes et intégrés avec les parois latérales du récipient qui, dans le cas du récipient tronconique, est muni d'une anse

flexible également intégrée à ce récipient.

Les figures 21 à 28 représentent d'autres

variantes de réalisation de l'invention.

Bien entendu, il faut souligner, comme on l'a indiqué antérieurement, que les figures 10 à 28 sont uniquement données à titre explicatif et que par conséquent elles n'ont aucun caractère limitatif ou restrictif en ce qui concerne la portée des variantes ou modes d'exécution qu'en fait on peut introduire dans la pratique. Ainsi, par exemple, bien que soient

indiquées sur les figures 10 à 16 les phases d'obten-

tion d'un récipient tronconique empilable, il est évident qu'on peut obtenir par les mêmes méthodes améliorées tous types de récipients cylindriques non

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empilables, moins compliqués, qu'ils soient munis

d'une anse ou qu'ils soient sans anse.

Comme on peut le voir sur les figures 1 à 9,

une grande partie des récipients creux en tôle métal-

lique fabriqués aujourd'hui s'obtiennent au moyen de

l'assemblage d'un corps creux 10 de tôle laminée sou-

dée selon une génératrice qui, à son début au moins,

est cylindrique (figures 1 et 3) avec un anneau rap-

porté en tôle 20 obtenu indépendamment du corps creux

10 (figures 1 à 7) de telle sorte qu'à un moment dé-

terminé du processus de fabrication on procède à leur assemblage (figures 1-A, 2-A) avec recouvrement mutuel des anneaux en saillie 11, 21 appartenant aux deux

éléments pour former un renforcement périphérique as-

semblé 30 entre les deux éléments 10, 20. On procède,

par conséquent, d'une façon semblable à celle qui per-

met d'obtenir l'assemblage du fond 40 (figure 2-B) par rapport aux parois laminées latérales du corps 10 en utilisant d'autres anneaux périphériques inférieurs

12, semblables aux anneaux 11, lesquels sont plies con-

tre la partie périphérique 41 du fond 40 pour former

le renforcement périphérique assemblé 50 du fond 40.

L'anneau rapporté 20 comporte, habituellement,

des bandes annulaires pliées 22, 23, 24 et 25 qui four-

nissent le moyen d'assurer la fermeture du récipient par rapport à son couvercle (non représenté), lequel correspond à et est en engagement avec l'ouverture délimitée par ces bandes annulaires pliées, de façon à assurer ainsi la fermeture hermétique du récipient à sa partie supérieure. Il faut observer que, une fois obtenu l'assemblage entre les deux éléments 10 et 20, la bande 22 qui est légèrement inclinée (figure 2-A) constitue avec le cordon 30 les éléments qui permettent une ouverture commode du récipient en exerçant l'effort adéquat sur un point ou une zone du

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couvercle et un mouvement de levier de l'instrument

utilisé sur le cordon périphérique même 30.

Quand il s'agit de fabriquer des récipients creux tronconiques qui, de plus, soient empilables, la mise en place et l'assemblage de cet anneau rap- porté 20 présentent d'autres problèmes car, comme il est fixé au récipient à sa partie interne, il oblige à prévoir un élargissement du corps creux primitif

pour permettre l'empilage ou le passage par l'ouver-

ture supérieure d'un autre récipient semblable. Ceci peut s'apprécier sur les figures 3, 4, 5, 6, 7 o l'on peut voir les phases principales possibles de fabrication de récipients ou conditionnements de ce type qui exigent des élargissements (figure 4) 14 et 13 en même temps que la formation du tronc de cône 10, la mise en place du fond 40 (figure 5), la formation

du renforcement du fond 50 (figure 6) avec le retour-

nement ultérieur du récipient pour passer à la posi-

tion représentée sur la figure 7 dans laquelle on

place et fixe l'anneau rapporté de fermeture 20.

Selon le type de récipient qu'on désire obtenir, il faudra aussi procéder à l'adaptation et à la mise en place des oreilles d'articulation 60 et à la création

du rebord périphérique de butée 70, ainsi qu'au monta-

ge de l'anse articulée 80 pour arriver au type de ré-

cipient empilable représenté sur la figure 8 et le

plan de détail 8-A.

En plus des opérations qui ont été signalées

comme nécessaires, il ressort, comme on peut le dédui-

re de la figure 9, que quand deux récipients du type indiqué sur la figure 8 sont empilés, il existe des hauteurs ou espaces verticaux "l'H" qui déterminent la séparation entre deux récipients consécutifs empilés axialement. Cette séparation dépend, comme on peut le voir, de la hauteur "H" et de l'espace réservé à la 2t59454 mise en place des oreilles 60 pour l'anse articulée 80.

Il est évident que pour une distance verti-

cale "H" plus petite, la capacité de stockage sera plus grande.

On va maintenant décrire un récipient présen-

tant les caractéristiques de l'invention. Sur les

figures, on voit le récipient creux en tôle métalli-

que qui présente un renforcement périphérique, ren-

forcement qui s'obtient -figures 10-A, 11-A, 12-A- par le pliage vers l'extérieur de la zone supérieure de la paroi latérale 10 en tôle métallique du récipient

cité, avec formation d'un rebord périphérique supé-

rieur dirigé vers l'extérieur et vers le bas, qui forme une jupe 92; ce pliage périphérique supérieur est ensuite pressé et mis en forme pour obtenir avec celui-ci un renforcement creux périphérique d'appui

93 dont la proportion a été intentionnellement exagé-

rée sur les figures 19 et 20. Ce renforcement est com-

posé, au moins, de trois bandes 931, 932' 933 de pré-

férence inclinées, disposées autour du reste de la

paroi unitaire latérale 10 du récipient, ce renforce-

ment étant ainsi également situé autour du rebord périphérique courbe 934 supérieur du récipient o il

est prévu d'emboîter le couvercle supérieur conven-

tionnel.

Sur la figure 20 apparaissent ces trois ban-

des pliées 931, 2 932 933 inclinées, convenablement unies par des raccordements courbes entre bandes qui

sont situées à l'extérieur autour du rebord périphé-

rique courbe 934, la nervure de butée 98 apparaissant

sur ce récipient du type tronconique, ainsi les pa-

rois tronconiques 97, la zone 95 de réduction du fond,

le fond 40 et la nervure périphérique ou cordon infé-

rieur 50, ainsi que la zone d'expansion 99 qui sert

à améliorer l'adaptation du bord iinterne du couver-

cle au récipient creux ainsi qu'à améliorer l'encas-

trement du cordon 90 avec lequel on a commencé la

confection du rebord 92, lequel a donné lieu au ren-

forcement externe et intégré 93. Sur ces figures, on peut voir également

l'anse flexible intégrée 94 avec ses zones d'articu-

lation latérales 942.

Le récipient des figures 21 à 24 comprend un corps creux tronconique en tôle mince 97 muni d'un fond 40 et d'un renforcement inférieur 50 ainsi que d'une nervure 98 qui joue le rôle de butée dans le cas d'empilage de plusieurs récipients. Ce récipient présente un renforcement annulaire périphérique de fermeture 93 qui est proéminent vers l'extérieur et est intégré par rapport au reste de la paroi latérale proprement dite 97 et laminée à partir du corps du récipient. Ce renforcement est constitué au moins par trois bandes 931, 2 932 933 pliées dans la tôle, avec

la particularité que, répartis à la partie périphé-

rique supérieure et la plus externe de cet anneau, il existe au moins deux plis de retenue ou languettes 935 dirigés vers l'intérieur, c'est-à- dire dirigés vers l'axe du récipient et qui forment des languettes légèrement élastiques et flexibles qui collaborent

avec la bande périphérique 125' du couvercle de ferme-

ture 125 pour assurer une forte retenue de ce couver-

cle une fois que celui-ci a été adapté par pression

sur le renforcement annulaire 93, par engagement mu-

tuel des plis 1251, 1252, 1253 du couvercle et de ceux

dont dispose l'anneau périphérique externe 93.

Les bandes 931, 932' 933 de tôle du renforce-

ment périphérique externe 93 sont disposées autour du reste de la paroi unitaire latérale fait d'une pièce du récipient, le renforcement 93 étant de même conformé

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autour du rebord périphérique 934, d'un diamètre in-

férieur, d'o part la première bande 933 ou branche de l'anneau avec la particularité que ce renforcement externe 93 constitue une nervure creuse de renfort et d'appui périphérique qui enveloppe et renforce ce pre- mier rebord 934, de diamètre inférieur, certaines de ces bandes 931, 932' 933 qui constituent la surface externe étant prévues pour que l'une ou plusieurs de

celles-ci s'adaptent et s'encastrent aux plis complé-

mentaires correspondants 1253, 1254, 125' appartenant au couvercle, tout ceci de façon qu'une fois adapté le couvercle 125 sur le récipient, des zones flexibles et élastiques 935 pliées vers l'intérieur et réparties

autour de la circonférence du renforcement 93 contri-

buent à retenir la bande périphérique 125' du couver-

cle une fois que, par pression, cette bande 125' a

dépassé les languettes de retenue 935.

Le corps du récipient creux métallique est prolongé dans sa zone périphérique externe, près de

son ouverture, avec la même tôle 97 de la paroi péri-

phérique latérale du récipient au moyen de la formation d'un renforcement externe périphérique 93, creux au moins partiellement, lequel est constitué, au moins, par trois bandes pliées 933 932' 931 de la même tôle, de sorte que l'extrémité libre inférieure de la bande externe 931 de la nervure s'appuie sur la face externe de la paroi de la tôle latérale et périphérique du récipient en s'encastrant sur une saillie périphérique 99 pendant que l'autre extrémité libre de la bande

plus interne 933 de la nervure 93 est reliée, sans so-

lution de continuité, au rebord supérieur périphéri-

que 934, de diamètre inférieur, de l'embouchure du ré-

cipient sur lequel doit s'adapter le couvercle de fer-

meture 125, tout ceci de façon que le bord supérieur et le plus externe de cette nervure périphérique externe 93, en même temps qu'elle joue le rôle d'élément porteur pour les languettes de retenue 935 du couvercle, constitue une surface robuste d'appui pour un instrument utilisé pour faciliter l'extraction, par effet de levier, du couvercle du récipient au moment de son ouverture. L'extrémité

libre externe et inférieure du renforcement périphé-

rique externe 93 s'appuie en 99 sur la face externe de la paroi latérale 97 du récipient, tandis que les languettes de retenue 935 supérieures et pliées vers

l'intérieur appartenant au renforcement sont dimen-

sionnées de telle sorte que la bande 125' du couver-

cle 125 les fléchit vers le bas pour pouvoir les dépasser quand on appuie le couvercle sur l'ouverture

pour l'accouplement et la fermeture hermétique du cou-

vercle 125 sur ce renforcement périphérique 93.

Le renforcement périphérique externe, consti-

tué au moins par trois bandes pliées 931, 932' 933 en tôle, avec les raccordements courbes entre bandes,

est muni d'un cordon de renfort 90 qui forme l'extré-

mité libre inférieure de la bande ou branche 931 la plus externe de ce renforcement périphérique externe 93. Les languettes flexibles de retenue 935 formées par le pliage vers l'intérieur du bord supérieur le

plus externe du renforcement 93 possèdent une fini-

tion antérieure légèrement arrondie de façon à per-

mettre le passage du bord ou cordon 125' du couvercle au moment de son adaptation à l'anneau externe

pour la fermeture du récipient.

L'espace, au moins partiellement creux, cons-

titué dans le renforcement périphérique externe 93, est utilisé d'une façon avantageuse pour y fixer à

l'intérieur, dans des positions diamétralement oppo-

sées, les deux extrémités opposées d'une bande résis-

tante mais flexible 94 qui, au moment de plier la

tôle en 931, 932' 933 pour former cet anneau ou nervu-

re périphérique externe 93, sont fortement retenues et emprisonnées à l'intérieur de celui-ci, de façon que cette bande flexible 94 accouplée au récipient serve d'anse de soutien et transport pour celui-ci,

* en prévoyant de plus qu'il existe plusieurs languet-

tes flexibles de retenue 935 pour le couvercle 125 et qu'elles soient uniformément réparties autour de

la circonférence du renforcement.

Pour améliorer la fermeture et l'étanchéité du récipient, il peut être intéressant de monter sur le couvercle un cordon interne 125" en caoutchouc ou matériau élastique qui sert de joint quand il est

pressé contre le rebord 934 de l'ouverture.

Une variante d'application qui améliore en-

core davantage la fermeture et l'étanchéité du réci-

pient peut consister (figures 25, 26) en un couvercle

qui possède un rebord roulé périphérique 125' in-

versé par rapport à celui qui est représenté aux figu-

res 21, 23, 24. Des languettes 935 de retenue sont

courbées ou pliées en partant des deux plis superpo-

sés 931, 932 les plus extérieurs du renforcement annu-

laire. Lorsque le couvercle s'adapte et s'enfonce sur l'ouverture du récipient, le rebord roulé 125' fait plier légèrement les languettes courbées 935 et se déforme lui-même en se pliant vers l'intérieur ou vers l'axe du couvercle. De cette façon, lorsque la languette a été dépassée, le rebord roulé 125' revient

sous l'extrémité courbe de la languette 935. La ferme-

ture du couvercle est plus solide et peut être amélio-

rée en profitant d'une légère bosse annulaire 1255

existant à la partie inférieure et intérieure du cou-

vercle, laquelle s'adapte à la surface 99 qui sert à retenir en place le rebord roulé 90 du renforcement

périphérique.

Une autre variante (figures 27, 28) permet de construire le renforcement annulaire avec deux autres

plis ou branches supérieures 936' 937 disposées verti-

calement et constituant la portion de diamètre maximum du renforcement. Lorsque deux récipients contigus se touchent, ils le font non par une ligne mais par une

bande annulaire verticale commune, ce qui est favora-

ble à la stabilité des emballages lorsqu'ils sont

emmagasinés l'un à côté de l'autre. Cette bande annu-

laire verticale évite une friction trop forte et le chevauchement des deux bords supérieurs appartenant

à deux emballages contigus.

Lorsque l'effet de fermeture du couvercle doit être augmenté, il est également possible de plier le bord extérieur du renforcement annulaire,

c'est-à-dire soit la partie supérieure des deux ban-

des 931, 932 (figures 25, 26) ou les bandes 936, 937 (figures 27, 28) après la fermeture du récipient par adaptation du couvercle 125 sur son ouverture. Il suffit de plier ce bord (figure 28) pour établir les languettes de retenue 935 de façon que la partie

avant de chaque languette 935 s'adapte au roulé inver-

sé 125', ce qui donne un effet "d'accrochage" du cou-

vercle 125 et améliore fortement la capacité de ferme-

ture de l'emballage. Ces effets peuvent être accompa-

gnés par l'utilisation d'un nouveau cordon élastique "' qui fait joint avec le rebord roulé 125', ce qui a pour but d'améliorer l'étanchéité du récipient

ainsi fermé.

On va décrire maintenant un exemple de réalisa-

tion des présents perfectionnements appliqués à la fabrication de récipients en tôle métallique du type tronconique empilables, et munis, de plus, d'une anse spéciale qui rend inutile la pose et la fixation des traditionnelles oreilles d'articulation de l'anse traditionnelle. Comme on l'a dit antérieurement, le fait de se référer à ce mode de fabrication qui, en réalité,

est plus complexe, n'empêche pas que les mêmes per-

fectionnements puissent s'appliquer à d'autres cas

plus simples comme le sont la fabrication de réci-

pients cylindriques non empilables munis ou non du

type d'anse flexible dont la fixation s'effectue pen-

dant et grâce à la formation du renforcement périphé-

rique de fermeture supérieur et externe formé par les parois métalliques mêmes du corps creux cylindrique initial soudé sur une génératrice. Comme on l'a vu,

notamment sur les figures 10 à 16, les présents per-

fectionnements consistent essentiellement en la sup-

pression de l'anneau métallique rapporté 20, indépen-

dant et usuel et, au lieu de celui-ci, à utiliser seulement la paroi périphérique 10 du récipient, à

effectuer sur celle-ci des opérations de pliage ex-

terne de façon à former un rebord 92 (figure 12-A), qui sera suivi d'une mise en forme, également externe

et périphérique, de ce rebord supérieur plié 92 (figu-

res 14-A, 15-A) jusqu'à constituer avec lui un profil

périphérique similaire à l'anneau rapporté 20 suppri-

mé, mais dont le profil est complètement intégré et

fait partie de la paroi de tôle métallique 10 du réci-

pient. Ce profil supérieur 93 (similaire à celui qu'on a supprimé de l'anneau 20) est donc intégré au corps

du récipient et se trouve situé à la partie péri-

phérique et externe du récipient par suite de l'opéra-

tion de pliage externe 92 et des mises en forme égale-

ment externes effectuées au cours des opérations indi-

quées ci-dessus. Comme conséquence de tout ceci, en plus de supprimer les coûts de fabrication d'un anneau

rapporté 20, ainsi que le coût de l'assemblage subsé-

quent de cet anneau rapporté au reste du récipient 10, ce profil périphérique supérieur 93 intégré et exté-

rieur aux parois 10 permet au contenu -plus ou moins visqueux du récipient- d'avoir un écoulement facile vers l'extérieur dans le cas o on désire le verser, ce qui ne serait pas le cas avec le récipient conventionnel avec son anneau rapporté 20 qui est assemblé

d'une façon interne aux parois 10.

Pour faciliter le travail de pliage du rebord 92, il est souvent pratique de former d'abord (figures

10, 10-A) un cordon périphérique 90 et une zone supé-

rieure cylindrique 91, avec laquelle on effectue le pliage externe du rebord 92, et qui est importante

(figure 11) quand il s'agit de fabriquer des réci-

pients tronconiques.

Dans cette dernière hypothèse, on agrandit le

récipient cylindrique 10 de la figure 10, muni usuel-

lement de son fond 40 uni aux parois 10 par un cordon

inférieur (figures 10-B, 11-B), et on obtient une con-

figuration comme celle représentée sur les figures 11, 11-A o il existe un cordon supérieur périphérique 90, une zone cylindrique 91 (avec laquelle on obtiendra le rebord 92 en forme de jupe) et ensuite, grace à l'effet d'agrandissement signalé par les deux flèches

opposées de la figure 11, on a formé une zone inférieu-

re tronconique 96 dont la pente a été indiquée par l'angle a. S'il est nécessaire d'obtenir un récipient avec anse spéciale, c'est à ce momentlà ou avant de former la jupe (figures 13, 13-A); on introduit à l'intérieur de celle-ci et dans des positions opposées, les deux extrémités 941 d'une bande 94 résistante mais articulée, par exemple par des plis respectifs 942 à 90 (figures 14, 15) qui forment une arête à

de chaque côté des deux points opposés d'assem-

blage de la bande 94.

Pour faciliter la retenue de ces deux extrémi-

tés 941, il est conseillé qu'elles soient munies de systèmes de retenue, par exemple une forme en pointe

de lance 94'1 (figure 13-A) qui, après avoir été in-

troduite à l'intérieur du creux du rebord 92, est difficile à extraire de l'intérieur de celui-ci, et

on formera alors le renforcement périphérique exter-

ne 93 comme indiqué sur les figures 14, 15, 14-A

et 15-A.

Finalement, pour que le récipient soit empi-

lable, il faudra effectuer la réduction de son fond,

ce qui, dans ce cas, consistera à réaliser une expan-

sion légère de la zone inférieure 95 du récipient

d'une façon progressive de façon à réduire la conici-

té à une valeur inférieure indiquée sur les figures 16, 16-A, 16-B. En même temps, on réalise la nervure

extérieure de butée 98 qui sert à limiter l'introduc-

tion d'un récipient dans un autre semblable quand on

effectue leur empilage axial.

La description ci-dessus a expliqué les étapes

à réaliser pour obtenir un récipient tronconique

comme celui de la figure 16 et qui est muni d'un ren-

forcement périphérique entièrement creux, externe et intégré 93 qui peut réaliser les mêmes fonctions que l'anneau de renforcement usuel 20 qu'on a supprimé et qui permettra l'adaptation et la fermeture parfaite du couvercle du récipient (qui n'a pas été dessinée

pour ne pas compliquer inutilement les dessins).

Il peut être utile, en même temps qu'on réa-

lise la nervure 98, d'élargir légèrement les parois du récipient dans la zone 99 (figure 16-A) pour, d'un côté, aider la retenue du cordon 90 intégré dans

le renforcement périphérique externe 93 et, de l'au-

tre, faciliter l'adaptation élastique parfaite du bord du couvercle contre le rebord 99, ce qui permet d'assurer ainsi la fermeture hermétique et stable du

couvercle en question.

Dans le but de faire comprendre plus facile-

ment les avantages apportés par les perfectionnements suivant l'invention, on a représenté (figure 17) en quoi consiste une ligne conventionnelle de fabrica- tion de récipients creux en tôle métallique de type

tronconique et empilables et d'établir une comparai-

son succincte avec les moyens nécessaires ainsi

qu'avec les phases raccourcies de fabrication néces-

saires suivant l'invention (figure 18).

Sur les figures 17 et 18 sont représentées deux figures schématiques qui ont pour but de faire comprendre, d'une manière graphique et directe, la suppression et la substitution de certaines phases de fabrication et la possibilité d'utiliser des moyens mécaniques beaucoup plus simples pour effectuer la fabrication de récipients creux en tôle métallique,

et, plus précisément, de récipients creux tronconi-

ques empilables et munis d'anses.

Un procédé de fabrication usuel peut compren-

dre les étapes suivantes, selon la figure 17: a) la-réalisation d'un cylindre creux soudé dans la phase 100; b) le positionnement dans le sens vertical dans la phase 101;

c) la conification du cylindre dans la phase d'ex-

pansion en 102; d) la réalisation des saillies et de cordons dans la phase 103; e) un retournement dans la phase 104; f) la formation de saillies et la réduction de fond avec phase d'expansion en 105; g) mise en place d'un fond dans la phase 106; h) un nouveau retournement dans la phase 107; i) mise en place de l'anneau rapporté sur l'ouverture supérieure avec phase de fixation en 108; j) soudage des oreilles latérales d'articulation de l'anse dans la phase 109;

k) mise en place de l'anse avec la machine à fabri-

quer et placer dans la phase 110; 1) vernissage dans la phase 111; m) séchage au four dans la phase 112;

n) empilage dans la phase 113.

Selon la présente invention, les étapes du procédé de fabrication et la suite des opérations sont très différents, comme indiqué sur la figure 18: a) phase 200 équivalent à la phase 100 de la figure 17; b) phase 201 qui consiste à former les saillies et obtenir le pré-cordon 90; c) phase 202 pour la mise en place du fond. Il faut observer que le fait de placer le fond au cours

des phases initiales du processus est une carac-

téristique très significative du processus per-

fectionné, car il réduit le nombre d'opérations nécessaires et permet l'utilisation de machines plus simples et moins coûteuses; d) phase 203: positionnement du récipient; e) phase 204: conifier le récipient; f) phase 205: réaliser le rebord 92 et placer l'anse 94;

g) phase 206: confectionner l'anneau intégré ex-

terne 93; h) phase 207: réduire le fond en 95 et réaliser le

cordon 98 et éventuellement l'expansion de rete-

nue 99; i) phases 208, 209, 210: équivalentes à celles de

finition finales 111, 112 et 113 du processus con-

ventionnel de la figure 17.

On peut voir par cette description que le

nombre de phases que permet l'application des présents perfectionnements est bien plus réduit que celui qui est nécessaire avec le processus utilisé dans une ligne automatique-usuelle de production.

De plus, il en résulte que ce processus per-

fectionné permet l'utilisation de moyens plus simples et moins coûteux surtout pour le groupe d'opérations marquées "A" sur la figure 18. Ce groupe d'opérations

peut s'effectuer avec une presse excentrique spéciale-

ment adaptée aux fonctions de transfert, qui est très efficace et peu coQteuse en comparaison avec les moyens habituellement employés dans les lignes

de fabrication automatiques-conventionnelles.

Suivant une variante du procédé, les languet-

tes de retenue 935 peuvent être formées et repliées vers l'intérieur une fois que le couvercle est adapté

et enfoncé dans l'ouverture du récipient.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Récipient métallique en tôle comprenant un corps creux (10), cylindrique ou tronconique, avec un fond (40) et une ouverture à l'autre extrémité, un renforcement annulaire périphérique (93) placé le long de son ouverture et proéminent vers l'extérieur par rapport au reste de la paroi latérale (96) du corps

(10) du récipient, caractérisé en ce que ce renforce-

ment (93) est constitué par au moins trois bandes

annulaires de tôle pliée (931 932' 933) et des par-

ties courbées de raccordements entre ces bandes.

2. Récipient selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'au moins deux languettes de retenue (935) obtenues par pliage des bandes du renforcement annulaire correspondant à cette partie périphérique sont dirigées vers l'axe du récipient, sont flexibles

et destinées à coopérer avec une bande annulaire péri-

phérique (1253) d'un couvercle de fermeture (125) pour assurer une forte retenue de ce couvercle une

fois que celui-ci a été engagé à force dans le renfor-

cement externe (93), avec accouplement mutuel des ban-

des du couvercle et du renforcement périphérique ex-

terne (93).

3. Récipient selon la revendication 2, carac-

térisé en ce que le renforcement annulaire externe (93) comprend un cordon creux (90) de renfort et d'appui périphérique, qui enserre et renforce depuis l'extérieur le bord de la paroi latérale proche de l'ouverture.

4. Récipient selon l'une des revendications

1 à 3, caractérisé en ce que le renforcement annulaire (93) comprend au moins trois bandes (931, 932' 933)

avec les parties courbées de raccordement correspon-

dantes formées à l'extrémité du renforcement de telle sorte que l'extrémité libre inférieure de la bande externe (931) de ce renforcement s'appuie sur la face

externe de la paroi latérale périphérique du réci-

pient tandis que l'autre extrémité libre de la bande la plus interne (933) du renforcement est reliée,

sans solution de continuité, au rebord supérieur pé-

riphérique de moindre diamètre (934) de l'ouverture du récipient sur lequel doit s'adapter le couvercle de fermeture (125), de façon que le bord supérieur et le plus externe du renforcement périphérique externe (93), en plus d'être l'élément qui donne, par pliage, des languettes de retenue (935) du couvercle (125),

constitue une surface d'appui robuste pour tout ins-

trument utilisé pour faciliter l'extraction, par

effet de levier, du couvercle (125) lors de l'ouver-

ture du récipient.

5. Récipient selon la revendication 3, carac-

térisé en ce que le cordon creux de renfort (90) s'appuie contre la face externe de la paroi latérale du récipient, tandis que les languettes de retenue

supérieures et pliées vers l'intérieur (935) apparte-

nant au renforcement (93) sont dimensionnées pour fléchir vers le fond du récipient quand on presse un couvercle comportant une bande annulaire de retenue de préférence en cordon (125'), la bande annulaire de retenue (125') du couvercle allant au-delà des languettes lorsque le couvercle est complètement enfoncé.

6. Récipient selon la revendication 5, carac-

térisé en ce que les languettes flexibles de retenue

(935) possèdent une finition avant légèrement arron-

die pour permettre le passage de la bande ou du cor-

don périphérique du couvercle au moment de son adapta-

tion au renforcement annulaire (93) pour la fermeture

du récipient.

7. Récipient selon l'une des revendications

1 à 6, caractérisé en ce que les deux extrémités opposées (941) d'une anse (94), comme par exemple une bande résistante souple ou flexible, sont coincées sous le bord de la bande annulaire extrême en forme de cordon creux (90) retenant à l'intérieur ces

extrémités d'anse.

8. Récipient selon la revendication 7, carac-

térisé en ce que l'anse (94) comprend une ou plusieurs

articulations (942) ou plis pour qu'elle puisse pren-

dre une position déployée permettant de soulever le récipient avec l'anse et une position repliée autour

de la périphérie du récipient.

9. Récipient selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que les extrémités (941) de l'anse (94) sont pourvus de moyens de rétention empêchant

d'enlever ces extrémités soit du rebord roulé annu-

laire soit du renforcement annulaire et ceci déjà durant la fabrication avant les phases de pressage et de façonnage de sorte que ces deux extrémités sont maintenues de la manière exigée par le pressage et

le façonnage.

10. Récipient selon la revendication 9, ca-

ractérisé en ce que les moyens de rétention sont cons-

titués par des plis (941) des extrémités en forme de

lance ou de crochet.

11. Récipient selon l'une des revendications

1 à 10, caractérisé en ce qu'une nervure annulaire

périphérique (98) est agencée dans le corps annulai-

re entre le renforcement et le fond et à faible distance du renforcement, pour servir de butée lors de l'empilement des récipients.

12. Récipient selon l'une des revendications

1 à 11, caractérisé en ce que le bord supérieur et

périphérique du renforcement (93) périphérique exter-

ne du récipient s'achève en une zone sensiblement cylindrique (936) afin que si deux récipients proches l'un de l'autre se touchent, ils le font dans cette

zone sensiblement cylindrique.

13. Procédé de fabrication d'un récipient

métallique selon l'une des revendications 1 à 12,

caractérisé par le fait que, partant d'un corps annu-

laire en tôle métallique et en pliant et façonnant une extrémité de ce corps annulaire, on y forme un renforcement annulaire périphérique radialement proéminent vers l'extérieur par rapport à la partie restante de ce corps annulaire, en courbant la partie extrême de la paroi latérale de ce corps du côté de

ladite extrémité vers l'extérieur et dans la direc-

tion allant de ladite extrémité vers une partie mé-

diane du corps pour former une jupe périphérique annu-

laire (92) autour de la partie restante de ce corps - et distante d'elle et cette jupe est alors façonnée et pressée pour la transformer en un renforcement

annulaire périphérique (93) qui entoure ladite extré-

mité de ce corps, ce renforcement étant constitué par, au moins, trois bandes annulaires de tôle pliée avec

les parties courbées de raccordement entre les bandes.

14. Procédé selon la revendication 13, carac-

térisé en ce que, au préalable, le corps annulaire dont on part a été formé à ladite extrémité avec un rebord roulé annulaire (90), de sorte qu'à la fin de

la fabrication du récipient, ce rebord roulé annulai-

re forme une nervure creuse à l'extrémité libre de

la surface extérieure du renforcement.

15. Procédé selon la revendication 14, carac-

térisé en ce que pendant les opérations de façonnage et de pressage le rebord roulé annulaire prend appui

sur la surface extérieure de la paroi du corps annu-

laire du récipient.

16. Procédé selon l'une des revendications 14

à 15 pour fabriquer le récipient selon la revendica-

tion 7, caractérisé en ce que les deux extrémités de l'anse sont insérées à l'intérieur de la jupe avant

le façonnage et le pressage de cette jupe pour obte-

nir le re nforcement annulaire périphérique.

17. Procédé selon l'une des revendications

13 à 16, caractérisé en ce que, lors de la fabrica-

tion de récipients tronconiques empilables, la pre-

mière opération consiste en une expansion de la paroi latérale en tôle du corps annulaire qui est pourvu

de son fond (40) dûment fixée par un pliage périphé-

rique annulaire (50) à cette paroi latérale, cette expansion donnant à la paroi latérale une plus forte

conicité (a) que celle (f) qui correspond au réci-

pient achevé et en formant à la partie supérieure du corps annulaire une zone supérieure cylindrique (91) avec laquelle on forme tout d'abord la jupe (92) ainsi

que, postérieurement, à partir de cette jupe on façon-

ne le renforcement annulaire périphérique (93), cette

conicité plus grande étant diminuée jusqu'à la conici-

té définitive (B) grâce à une expansion graduelle partant de la zone proche du fond du récipient jusqu'au renforcement, ces opérations étant coordonnées avec la formation d'une nervure annulaire (98) éventuelle,

formant butée axiale lors de l'empilement des réci-

pients, située en-dessous mais à proximité du renfor-

cement annulaire périphérique.

18. Procédé selon la revendication 17, carac-

térisé par le fait que durant l'expansion du corps annulaire et face au bord inférieur du renforcement annulaire périphérique, on façonne sur la paroi de ce corps une petite expansion périphérique (99) sur la surface extérieure de laquelle s'appuie le bord inférieur du renforcement annulaire périphérique, ce

qui augmente en même temps la stabilité et la rigidi-

té de ce renforcement.

19. Procédé selon l'une des revendications

13 à 18, caractérisé par le fait qu'une fois exécutée la soudure de la paroi latérale du corps annulaire et fixé le fond de ce corps annulaire, avec ou sans

formation du rebord roulé périphérique du bord supé-

rieur, ce corps annulaire est transporté vers une

machine "transfert" qui est pourvue de plusieurs sta-

tions de travail successives avec lesquelles on réa-

lise les phases initiales de formation de la jupe annulaire ainsi que le pressage et le façonnage du renforcement annulaire périphérique avec ou sans l'opération d'adaptation de l'anse et, selon le genre de récipient, les différentes opérations d'expansion précitées jusqu'à l'obtention du récipient cylindrique ou tronconique désiré, puis le récipient est soumis

aux opérations usuelles de finissage appropriées.

20. Procédé selon l'une des revendications

13 à 19 pour fabriquer un récipient selon l'une des

revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que les

languettes périphériques de retenue du couvercle sont formées et pliées vers l'intérieur une fois que le couvercle est adapté et encastré sur l'ouverture du récipient et que la forme donnée à ce dernier pliage s'adapte par "accrochage" au bord d'un rebord roulé périphérique du couvercle de sorte que l'effet de

retenue de ce dernier soit plus efficace.