FR2543473A1 - Marteau perforateur ou burineur electropneumatique - Google Patents

Abstract

LE MARTEAU PERFORATEUR OU BURINEUR A MECANISME DE PERCUSSION A COUSSIN D'AIR COMPREND UN EMBRAYAGE POUR SOLIDARISER LE PISTON D'ENTRAINEMENT 6 AU MOTEUR D'ENTRAINEMENT. LA COMMANDE DE L'EMBRAYAGE EST EFFECTUEE PAR UN ORGANE DE MANOEUVRE 17 POUVANT SE DEPLACER SOUS L'ACTION DE L'OUTIL 23 OU DU PORTE-OUTIL 16.

Description

L'invention concerne un marteau perforateur ou burineur électropneu-

matique à mécanisme de percussion à coussin d'air, dont le piston d'entraîne-

ment peut être relié à un moteur d'entraînement par l'intermédiaire d'un

embrayage pouvant être commandé de l'extérieur.

1; Un marteau perforateur connu présente un sélecteur pouvant être actionné de l'extérieur au moyen duquel l'appareil peut être réglé au choix pour fonctionner en perforation ou en roto-percussion Le sélecteur agit sur un embrayage mécanique placé entre le piston d'entraînement du méçanisme de percussion à coussin d'air et le moteur d'entraînement Dans une position de fonctionnement de l'embrayage, le piston d'entraînement est relié au moteur

dans l'autre position, cette liaison est interrompue.

En position de fonctionnement, le moteur d'entraînement étant en marche, le piston d'entraînement exerce constamment des poussées qui, par l'intermédiaire du coussin d'air, communiquent aussi un mouvement d'avance à

un piston de percussion Le piston de percussion, de son c 8 té, percute direc-

tement ou indirectement lors de sa course d'avance, un outil tenu dans un porte-outil Si l'appareil, par l'intermédiaire de l'outil, est appuyé contre un matériau à traverser, l'énergie de percussion se transmet pour effectuer le travail sur le matériau Si l'outil n'est pas appuyé contre le matériau à traverser, les percussions communiquées à l'outil douvent être absorbées par des organes de l'appareil lui-même Une conséquence de cette frappe dite à

vide est que l'appareil subit des dégâts au bout de peu de temps.

L'invention se fixe comme objectif de garantir pour un marteau per-

forateur ou burineur du type mentionné au préambule que l'embrayage ne relie le piston d'entraînement au moteur d'entraînement que lorsque l'outil est appuyé. Selon l'invention, cet objectif est atteint par le fait qu'il est prévu pour commander l'embrayage, un organe de manoeuvre qui peut être déplacé

axialement par l'outil ou le porte-outil.

Pour actionner l'embrayage, l'appareil est appuyé par l'outil contre le matériau à travailler Cette poussée déplace l'organe de manoeuvre qui met en prise les pièces d'embrayage De préférence, l'organe de manoeuvre est maintenu par un système à ressort dans une position assurant le débrayage Le

déplacement de l'organe de manoeuvre jusqu'à la position d'embrayage s'ef-

fectue donc en agissant contre la force de ce système à ressort L'embrayage en lui-même peut être réalisé de façon traditionnelle, par exemple comme un

accouplement à griffes.

L'avantage considérable de cette disposition rédie dans le fait que l'embrayage, lorsque l'outil n'est pas appuyé contre le matériau, reste débrayé et que le piston d'entraînement et par suite le mécanisme de percussic -2-

n'accomplissent aucun mouvement Il ne peut donc pas y avoir de frappe à vide.

De préférence, l'organe de manoeuvre est réalisé comme une douille supportant le porte-outil Dans cette douille réceptrice, l'outil est maintenu

immobile ou astreint à un déplacement limité En appuyant l'outil, ses dépla-

cements axiaux résultants sont transmis à la douille qui répercute son dépla-

cement à la partie d'embrayage à mettre en prise.

La transmission du déplacement depuis la douille jusqu'à ladite partie d'embrayage peut par exemple s'effectuer par un jeu de biellettes De façon avantageuse cependant, la douille réceptrice est formée d'une seule

pièce avec un arbre creux transmettant le mouvement de rotation à l'outil.

L'arbre creux mobile dans ce cas dans les mêmes limites que la douille pré-

sente des moyens d'engagement pour la partie d'embrayage à mettre en prise.

Pour permettre sur un marteau perforateur le passage en simple perceuse, on empêche le déplacement de l'organe de manoeuvre vers la position d'embrayage Pour limiter le déplacement de l'organe de manoeuvre, on prévoit de préférence des moyens de butée Les moyens de butée peuvent se trouver sur l'organe de manoeuvre ou sur le boîtier Des verrous ou analogues peuvent à

cet effet être engagés sur la course de l'organe de manoeuvre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de butée, pour interrompre la limitation du déplacement, se présentent sous forme de

saillies pouvant s'escamoter dans des évidements Ces derniers sont avanta-

geusement placés sur l'organe de manoeuvre ou sur une partie qui lui est reliée de façon fixe dans le sens axial Les saillies peuvent aussi bien dépasser de l'organe de manoeuvre ou de ladite partie de façon radiale qu'agir axialement dans la direction de la pression exercée La taille des évidements dépasse quelque peu de façon avantageuse celle des saillies, si bien qu'une

pénétration facile des saillies est assurée dans tous les cas.

Selon une autre proposition de l'invention, les parties recevant les saillies et respectivement les évidements peuvent tourner l'une par rapport à l'autre Il s'est avéré avantageux de disposer de façon fixe, non tournantes dans le boitier, les saillies de l'organe de manoeuvre et de prévoir pour les

évidements une bague tournante logée dans le bottier, accessible de l'extérieur.

L'invention va ci-après être décrite au moyen d'un dessin représen-

tant un exemple d'exécution Dans ce dessin: La figure 1 illustre un marteau perforateur à l'arrêt, en position de roto-percussion, partiellement en coupe longitudinale, La figure 2 est une coupe partielle de l'appareil suivant II-II de la figure 1, La figure 3 est une vue partielle de l'appareil vu suivant la flèche

III de la figure 1.

-3- Le marteau perforateur représenté sur la figure 1 présente un bottier 1 avec un flasque 2 sur le côté arrière Ce dernier est traversé par

l'arbre 3 du rotor d'un moteur d'entratnement.

Dans l'espace avant du bottier se trouve un cylindre de guidage 4 maintenu par des vis 5 Le cylindre de guidage 4 sert à loger un piston d'entrainement-6 et un piston de percussion 7, entre lesquels se forme un coussin d'air 8 Un mouvement alternatif est communiqué au piston entraîneur 6 par une bielle 9 qui est elle-même entraînée par un vilebrequin 11 Ce dernier repose

sur deux roulement placés dans le cylindre de guidage 4.

Pour entraîner en rotation le vilebrequin 11, celui-ci porte un pignon conique 12 Ce dernier engrène avec un pignon conique 13 qui est monté fou sur un arbre de renvoi 14 placé sur le côté du boîtier Sur l'arbre de renvoi 14 est monté en outre de façon fixe une roue dentée 15 qui engrène avec

le pignon 3 a de l'arbre 3 du rotor.

Sur un autre flasque la placé sur l'avant du bottier est disposé un porteoutil désigné globalement par 16 Le porte-outil 16 se compose d'une douille réceptrice 17, d'une bague-support 18 qui est maintenue par un ressort 19 contre un circlips 21 et de rouleaux de verrouillage 22 Ces derniers saisissent en correspondance de formes un outil 23, par exemple un foret, en venant s'encastrer dans des saignées 24 ménagées sur l'outil Un roulement à billes 25 qui sert au montage tournant du porte-outil 16 est fixé axialement au flasque la et permet un déplacement axial de la douille réceptrice 17 Le ressort 19 repousse vers l'avant le porte-outil 16 cependant qu'une bague 26

montée sur la douille réceptrice se trouve contre le roulement à billes 25.

La douille réceptrice 17 est reliée d'une seule pièce à un arbre creux 27 entourant le cylindre de guidage 4 Cet arbre présente une couronne

dentée 27 a qui engrène avec une roue dentée 28 fixzée sur l'arbre de renvoi 14.

La rotation est communiquée depuis l'arbre du rotor 3 jusqu'à l'outil 23 par le porte-outil 16, l'arbre creux 27 et la couronne dentée 27 a et par l'arbre

de renvoi 14 et les roues dentées 28, 15.

Sur l'arbre de renvoi 14 se trouve disposé en outre un disque d'em-

brayage 31 muni d'une denture frontale 31 a, monté fixe en rotation par un ressort 29 et mobile dans le sens axial Le pignon conique 13 présente une denture frontale complémentaire 13 a Quand l'appareil est arrêté, le disque d'embrayage 31, comme le montre la figure 1, n'est pas en prise avec le pignor conique 13 Dans cette position, le disque d'embrayage 31 est maintenu par une couronne d'entraînement 27 b le retenant Cette dernière est tenue dans cette position avancée en même temps que tout l'arbre creux 27 et que la douille

réceptrice 17 par le ressort 19.

-4- Si l'appareil et son outil 23 sont appuyés contre un matériau à travailler,

l'outil 23 déplace la douille réceptrice 17 vers le ressort 19 par l'inter-

médiaire des rouleaux de verrouillage 22 Ce déplacement entratne aussi l'arbre creux 27 et la couronne d'entraînement 27 b qui, de cette façon, amène le disque d'embrayage 31 tournant avec l'arbre de renvoi 14 à engrener avec le pignon conique 13 Ce dernier est ainsi mis en rotation et entraîne le pignon conique 12 et, avec lui, le vilebrequin 11 La bielle 9 communique alors au piston d'entraînement 6 son mouvement- alternatif A la suite de cela, le piston de percussion 7 exécute aussi un mouvement alternatif et frappe à

chaque phase d'avance sur l'extrémité frontale de l'outil 23 Par le dépla-

cement décrit de la douille réceptrice 17, un disque 32 libre en rotation, disposé sur la douille réceptrice 17, se trouve entraîné par la bague 26 Le disque 32 est empêché de tourner dans le boîtier par une tige 33 placée dans le boîtier 1 et traversant ce disque En partie haute du dessin de la figure 1, une protubérance 32 a vient en saillie par rapport au disque qui, lui, est circulaire Sur le boîtier 1, est disposé un curseur sélecteur 34, pouvant pivoter de façon limitée L'arrêt et la rotation limitée de ce curseur sont

obtenus par une vis 35 qui le traverse le long d'une fente longitudinale 34 a.

Une aile du curseur 34 pénétrant à l'intérieur du bottier présente une ouver-

ture 34 b, qui, dans la position indiquée, se trouve en face de la protubérance 32 a En poussant vers l'intérieur, comme on l'a déjà expliqué, la douille réceptrice 17 pour obtenir la mise en prise de l'embrayage, la protubérance

32 a passe par l'ouverture 34 b Les figures 2 et 3 précisent cette configura-

tion correspondant au perçage avec percussion.

Pour passer en perçage seul, le sélecteur 34 est pivoté dans le sens de la flèche indiqué sur les figures 2 et 3 Ainsi l'ouverture 34 b n'est plus au droit de la protubérance 32 a On ne peut plus pousser la douille 17, car la protubérance 32 a vient buter contre l'aile interne du curseur 34 Le disque d'embrayage 31 demeure aussi hors de contact avec le pignon conique 13 si bien que le piston entraîneur 6 n'est pas entraîné Par suite, il ne peut pas y

avoir de frappe à vide.

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Claims (5)

PRVENDICATIONS

1 Marteau perforateur ou burineur pneumatique à mécanisme de percussion à coussin d'air, dont le piston entraîneur peut être relié à un moteur d'entraînement par l'intermédiaire d'un embrayage pouvant être commandé de l'extérieur, caractérisé par le fait que pour la commande de l'embrayage, il est prévu un organe de manoeuvre ( 17) qui peut être déplacé axialement par

l'outil ( 23) ou le porte-outil ( 16).

2 Marteau selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe de manoeuvre est réalisé sous forme de douille ( 17) supportant le

porte-outil ( 16).

3 Marteau selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la douille réceptrice ( 17) est formée d'une seule pièce avec un arbre creux ( 27)

transmettant le mouvement de rotation à l'outil ( 23).

4 Marteau selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le

fait que des moyens de butée sont prévus pour limiter le déplacement de

l'organe de manoeuvre ( 17).

Marteau selon la revendication 4, caractérisé par le fait que lez moyens de butée pour interrompre la limitation du déplacement se présentent

sous forme de saillies ( 32 a) pouvant s'escamoter dans des évidements ( 34 b).

6 Marteau selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les

parties ( 32, 34) présentant les saillies ( 32 a) et respectivement les évide-

ments ( 34 b) peuvent tourner l'une par rapport à l'autre.