FR2503194A1

FR2503194A1 - Dispositif et procede pour la formation d'une envergure ou d'un encroix sur une machine textile, notamment une machine d'encollage

Info

Publication number: FR2503194A1
Application number: FR8205733A
Authority: FR
Inventors: Herbert Lichtschlag
Original assignee: Gebr Sucker GmbH
Current assignee: Gebr Sucker GmbH
Priority date: 1981-04-03
Filing date: 1982-04-02
Publication date: 1982-10-08
Also published as: JPS57191338A; DE3113485A1; FR2503194B1; IT8248147A0; US4528732A; IT1186684B

Abstract

DISPOSITIF POUR LA FORMATION D'UNE ENVERGURE OU D'UN ENCROIX SUR UNE MACHINE TEXTILE, NOTAMMENT UNE MACHINE D'ENCOLLAGE, CARACTERISE EN CE QUE SUR LE TRAJET DE LA NAPPE DE FILS SONT INTERPOSES UN PREMIER PEIGNE 25 COMPOSE DE LAMELLES ET UN DEUXIEME PEIGNE 32 DISPOSE OBLIQUEMENT PAR RAPPORT AU PREMIER, EGALEMENT COMPOSE DE LAMELLES, PRESENTANT LE MEME PAS ET ENGAGE PAR LES POINTES DE SES LAMELLES DANS LES ENTREDENTS DU PREMIER PEIGNE, UN ENTREDENT SUR DEUX DU DEUXIEME PEIGNE ETANT COMBLE DE TELLE MANIERE QU'IL SE FORME DES ENTREDENTS, TOUS OUVERTS A LEUR PARTIE SUPERIEURE ET ALTERNATIVEMENT LONGS ET COURTS, ET EN CE QUE LES PEIGNES SONT AGENCES DE MANIERE A POUVOIR SE DEPLACER PAR TRANSLATION L'UN PAR RAPPORT A L'AUTRE DANS L'ETAT D'INTERPENETRATION DES DENTS.

Description

L'invention se rapporte à un dispositif pour former une envergure ou un

encroix pour une machine textile,

en particulier une machine d'encollage.

Il est déjà connu, pour la demande de brevet de la RFA DE-OS 26 11 353, de permettre de former une envergure ou un encroix même lorsqu'il y a plus d'un seul fil dans chaque entredent de peigne, et ceci en intercalant sur le

trajet de la nappe de fils un premier peigne suivi d'un deu-

xième de même pas placé à petite distance du premier, et en comblant partiellement un entredent sur deux du deuxième

peigne par une garniture de manière qu'il se forme des en-

tredents ouverts à leur partie supérieure qui sont alternati-

vement longs et courts, les peignes étant montés de manière à pouvoir se déplacer, l'un par rapport à l'autre, d'une part dans la direction verticale et d'autre part d'un pas dans la direction horizontale. Par ailleurs, pcur maintenir les fils

à écartement, il est également connu de munir le premier pei-

gne d'un grand nombre de trous qui sont alignés les uns sur les autres dans la direction transversale à celle des nappes

de fils et destinés à recevoir des baguettes de séparation.

Les baguettes de séparation ont la forme d'aiguilles à section ronde. Dans l'utilisation de dispositifs de ce type, on observe des inconvénients qui consistent, par exemple, dans le fait que les peignes doivent être d'une constitution très

solide afin de pouvoir absorber les efforts latéraux qui ré-

sultent des mouvements de va-et-vient. Il en résulte qu'on ne peut pas disposer les fils avec la densité latérale de fils désirée. Si l'on néglige ces impératifs, les dents ou

aiguilles élémentaires des peignes cèdent ou fléchissent la-

téralement lors des mouvements de va-et-vient, et elles ne sont plus dans l'alignement de celles qui leur correspondent

dans l'autre peigne. Il n'est alors plus possible de garan-

tir que le dispositif travaillera correctement. Le coût de la fabrication et du montage des peignes connus est très grand. L'invention vise à permettre de former une envergure ou un encroix dans une nappe de fils dense avec des moyens simples. Suivant l'invention, ce problème est résolu par un dispositif de formation d'une envergure ou d'un encroix caractérisé en ce que sur le trajet de la nappe de fils sont

interposés un premier peigne composé de lamelles et un deu-

xième peigne disposé obliquement par rapport au premier, éga-

lement composé de lamelles, présentant le même pas et engagé

par les pointes de ses lamelles dans les entredents du pre-

mier peigne, un entredent sur deux du deuxième peigne étant comblé de telle manière qu'il se forme des entredents, tous ouverts à leur partie supérieure et alternativement longs et courts, et en ce que les peignes sont agencés de manière à

pouvoir se déplacer par translation l'un par rapport à l'au-

tre dans l'état d'interpénétration des dents.

Suivant des caractéristiques avantageuses les la-

melles du premier peigne présentent des encoches sur leur bord qui regardent vers le deuxième peigne;les lamelles du

deuxième peigne ne sont engagées dans les entredents du pre-

mier peigne que dans une mesure telle que le fond des enco-

ches ne soit pas recouverts les lamelles du premier peigne présentent des trous de passage de baguettes de séparation.;

les lamelles du premier peigne présentent des pointes asymé-

triques;la pointe d'une lamelle sur deux est dirigée dans le sens de l'avance des fils; la pointe de chacune des autres lamelles est dirigée en sens inverse de l'avance des fils.;

les lamelles du premier peigne sont constituées par des piè-

ces découpées et sont emmanchées par paquets dans un pied

stable; les lamelles d'une même paire de lamelles du deuxiè-

me peigne se croisent mutuellement et forment une portée

de fils à leur point d'intersection; à leur point d'inter-

section; les lamelles sont encochées avec une profondeur lé-

gerement supérieure à la moitié de leur largeur; les lamel-

les sont constituées par des pièces découpées et pliées et

sont montées par paquets dans un pied stable; et le disposi-

tif comprend un appareil à va-et-vient agissant sur les nap-

pes de fils, qui est placé en aval du groupe de peignes, con- sidéré dans le sens du passage des fils, et à une certaine

distance de ce groupe de peignes.

Pour former un encroix ou une envergure à l'aide du nouveau dispositif suivant l'invention, on peut appliquer

de nouveaux procédés qui seront décrits plus bas et qui cons-

tituent également l'objet de l'invention.

Ainsi, pour former une envergure au moyen du dis-

positif ci-dessus, on met les fils en place dans le premier peigne de telle manière que, dans les entredents, des fils soient disposés l'un audessus de l'autre en au moins deux étages, après quoi, au moyen de l'appareil à va-et-vient, on déporte tous les fils vers la droite, ensuite, on fait

monter le deuxième peigne du bas jusqutà une position extré-

me, les fils qui se trouvent dans les entredents courts de ce peigne se plaçant alors plus haut que ceux qui se trouvent dans ses entredents longs, de sorte que les fils forment une foule, dans laquelle on insère une baguette de séparation ou

analogue, ensuite, on fait redescendre le deuxième peigne,.

on déporte les fils vers la gauche, on fait remonter le deu-

xième peigne, et on insère une deuxième baguette de sépara-

tion ou analogue dans la deuxième foule ainsi formée et, fi-

nalement, on ramène le deuxième peigne à sa position de dé-

part. Pour former un encroix avec le même dispositif,

on met les fils en place dans le premier peigne de telle ma-

nière que, dans les entredents, les fils soient disposés l'un au-dessus de ltautre en au moins deux étages, après quoi on déporte les fils vers la gauche, ensuite, on fait monter le deuxième peigne à partir du bas et suffisamment haut pour

que les fils de l'étage inférieur se placent dans les entre-

dents du deuxième peigne, ensuite, on déporte les fils vers

la droite, puis on fait monter le deuxième peigne suffisam-

ment haut pour que les fils situés dans le deuxième étage à

partir du bas se placent-dans les entredents du deuxième pei-

gne, on procède ainsi d'étage en étage jusqu'à ce que tous les fils soient saisis par le deuxième peigne, ensuite, on

fait monter le deuxième peigne à sa position extrême supé-

rieure, les fils formant alors en aval du deuxième peigne

une foule, dans laquelle on insère une baguette de sépara-

tion ou analogue, ensuite, on fait redescendre le deuxième

peigne, puis on répète le processus encore une fois avec cet-

te différence qu'au début, on déporte les fils vers la droi-

te, c'est-à-dire du côté opposé.

Les avantages apportés par l'application de l'in-

vention consistent en particulier dans le fait qu'il ne peut plus se produire de défauts d'alignement des peignes ni de

défauts de croisement des fils résultant de ces premiers dé-

fauts. Les peignes peuvent être fabriqués dans une construc-

tion légère à partir de lamelles minces, puisqu'un peigne est toujours guidé et soutenu par l'autre. On a veillé à ce que

les peignes soient composés de pièces qui puissent être fa-

briquées facilement par des techniques de fabrication en grande série. En ce qui concerne le deuxième peigne, il est

possible de supprimer les opérations supplémentaires parti-

culières destinées à fermer un intervalle sur deux comme, par exemple, les opérations de brasage. La mise en place des

fils dans le premier peigne est facilitée par une configura-

tion particulière des extrémités du peigne. Le mouvement de

va-et-vient de la nappe de fils suivant le procédé de l'in-

vention n'est pas du tout critique, il peut donc s'effectuer avec une amplitude plus ou.moins grande. Les éléments des peignes sont des articles de fabrication en grande série

dont l'assemblage, qui donne naissance au peigne, est égale-

ment très simple.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention apparaîtront au cours de la description qui va sui-

vre. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple, - la Fig. 1 représente schématiquement par une vue de côté une machine à encoller équipée du dispositif suivant l'invention;

- la Fig. 2 représente un détail de la même ma-

chine pendant la formation d'une envergure; - la Fig. 3 montre l'envergure finie; --la Fig. 4 est une vue de face d'un segment du premier peigne;

- la Fig. 5 est une vue de côté de ce même seg-

ment; - la Fig. 6 est une vue de face d'un segment du deuxième peigne;

- la Fig. 7 est une vue de côté de ce même seg-

ment; - la Fig. 8 est une vue de côté de l'extrémité supérieure d'une lamelle du deuxième peigne;

- la Fig. 9 est une vue de face de cette extré-

mité; - la Fig. 10 est une vue de c8té de l'extrémité supérieure d'une lamelle correspondante du deuxième peigne;

- la Fig. 11 est une vue de face de la même ex-

trémité;

- la Fig. 12 montre les deux lamelles correspon-

dantes du deuxième peigne à l'état assemblé;

- les Fig. 13a, 13b à 15a, 15b illustrent schéma-

tiquement la formation d'une envergure en plusieurs phases successives; et

- les Fig. 16a, 16b à 21a, 21b illustrent la for-

mation d'un encroix en plusieurs phases successives.

La Fig. 1 montre un châssis 11 muni de quatre ensouples d'ourdissoir 12, 13, 14, 15. De chaque ensouple

se déroule une nappe de fils qui se dirige vers un bac d'en-

collage 16. Plus précisément, la nappe 17 se déroule de l'en-

souple 12, la nappe 18 de l'ensouple 13, la nappe 19 de l'en-

souple 14 et la nappe 20 de l'ensouple 15. Les nappes de

fils traversent un premier peigne 25 en quatre étages super-

posés en passant sur des baguettes de séparation 21, 22, 23, 24. Il passe quatre fils dans chaque entredent du premier

peigne, chaque fil provenant d'une ensouple différente.

Les nappes se réunissent en une nappe unique 27 sur un appareil à va-etvient 31. La nappe 27 embrasse un rouleau de renvoi 26 et un rouleau de renvoi 28, passe dans le bac d'encollage 16 et, de là, après être passée entre des rouleaux exprimeurs 29, 30, se dirige vers un dispositif de

séchage qui n'est pas représenté sur les dessins. A leur sor-

tie du dispositif de séchage, les fils sont enroulés sur

une ensouple.

Les fils qui ont tout d'abord traversé indivi-

duellement le peigne 25 se réunissent donc en une nappe uni-

que 27 pour subir l'encollage. La nappe de fils, dont les fils peuvent quelquefois être encore légèrement collés les uns aux autres après l'encollage et le séchage, est redivisée par paliers successifs en aval du dispositif de séchage en faisant en sorte que les fils soient à nouveau séparés de la

même façon que dans le peigne 25.

Pour permettre d'obtenir correctement en aval de l'encollage une division en fils séparés qui soit telle que l'arrangement individuel des fils soit le même en aval qu'en amont du dispositif d'encollage proprement dit, on forme un encroix ou une envergure dans le segment compris entre le

peigne 25 et l'appareil à va-et-vient 31, à l'aide d'un cieu-

xième peigne 32.

Il convient encore d'exposer ce qui suit en ce qui concerne les particularités de l'appareil à va-et-vient 31. Sur un socle 33 est montée une poutre 34 animée d'un mouvement de va-et-vient transversalement à la direction de la nappe de fils 27. La poutre 34 porte des barres 37, 38 montées sur des supports 35, 36, et qui peuvent se déplacer dans la direction verticale pour prendre respectivement les

positions 37' et 38'. Dans la position représentée sur le des-

sin, les barres 37, 38, forment une ligne de serrage pour la

nappe de fils 27. Dans cet exemple de réalisation, l'ampli-

tude du mouvement de va-et-vient dans les deux sens n'est

que de 5 cm.

Au sujet de la construction du premier peigne 25, il y a lieu de signaler ce qui suit:

Le peigne 25 est composé de lamelles qui sont as-

semblées pour former différents segments de peignes. Les la-

melles présentent des encoches 40 le long de leur bord 39 qui regarde vers le deuxième peigne 32. Ici, pour simplifier,

on n'a indiqué que quatre encoches qui se trouvent respecti-

vement au niveau des différentes nappes partielles de fils.

Comme le montrent les Fig. 4 et 5, et à la diffé-

rence de la représentation de la Fig. 1, les lamelles 41,41', du premier peigne peuvent présenter des trous 42 de passage

des baguettes de séparation. Ici, les lamelles possèdent éga-

lement des pointes asymétriques 43 et 43' respectivement. La pointe 43' d'une sur deux des lamelles, à savoir des lamelles 41', est dirigée dans le sens du passage des fils, et la pointe 43 des autres lamelles 41 est dirigée dans le sens

opposé. Ceci peut faciliter la mise en place des fils au ni-

veau des pointes des lamelles. La Fig. 4 montre que dix la-

melles sont réunies en un segment de peigne désigné dans son ensemble par la référence 44 dans un pied commun 45. Ce pied est réalisé en étain dans lequel les lamelles sont fixées par moulage. La Fig. 5 montre que, dans cette variante de réalisation, il est prévu dix-neuf encoches 40 analogues. A ces encoches sont combinés également dix-neuf trous 42 de passage des baguettes de séparation ainsi qu'un trou 42' pour une baguette de séparation supplémentaire. Les trous de passage des baguettes combinés aux encoches sont disposés de manière que chaque fil passé sur une baguette de séparation

enfoncée se trouve latéralement à c8té d'une encoche.

Les Fig. 4 et 5 montrent également que les la-

melles 41, 41' du premier peigne sont constituées par des

pièces découpées et ancrées par paquets dans le pied sta-

ble 45.

i1 Au sujet du deuxième peigne 32, on peut signaler ce qui suit:

Le peigne 32 est composé de lamelles qui se suc-

cèdent avec un pas égal à celui du peigne 25 et dont les pointes sont engagées, respectivement dans les entredents du premier peigne 25 lorsque le dispositif est prêt au fonctionnement et comme le

montre la Fig. 1. Dans cet état d'interpénétration, le pei-

gne 32 est disposé de manière à pouvoir se déplacer en trans-

lation parallèlement au peigne 25. A cet effet, le peigne 32

comprend une poutre 46 qui est fixée à un dispositif éléva-

teur 47. Le dispositif élévateur 47 est de construction té-

lescopique. Les Fig. 6 à 12 montrent d'autres détails du deu-

xième peigne.

La Fig. 6 montre que les lamelles 48, 48' sont as-

semblées par paires et se croisent par paires en un point de croisement 49. Les lamelles 48, 48t sont encochées au niveau

du point de croisement 49, avec une profondeur d'encoche lé-

gerement supérieure à une demi-largeur de lamelle.

D'autres détails du croisement sont indiqués sur les Fig. 8 à 12. Les Fig. 8 et 9 montrent comment la lamelle

48 est encochée et pliée au niveau du point de croisement 49.

Les Fig. 10 et 11 montrent comment la lamelle correspondante 48' est encochée et pliée au niveau du point de croisement 49. La Fig. 12 montre par une vue de face les deux lamelles 48, 48' assemblées. Au-dessus du point de croisement 49, il se forme un entredent court 50. Le point de croisement 49

forme un appui du fil, ainsi qu'on peut le voir très nette-

ment sur la Fig. 12.

Suivant la formRe de réalisation représentée sur - la Fig. 6, vingt lamelles sont assemblées par paires qui sont

fixées par moulage dans un pied '51 et forment ainsi un seg-

ment de peigne 52. Chaque entredent court 50 est suivi d'un entredent long 53. La Fig. 7 montre que les lamelles 48, 48'

présentent chacune trois trous 54 pour le passage de baguet-

tes de peigne. A l'aide des baguettes de peigne, on peut for-

mer un appui approprié pour les fils.

Lorsque le dispositif de va-et-vient 31 déplace les nappes de fils 17 à 20 vers la gauche ou vers la droite

et que, ensuite, le deuxième peigne 32 se déplace verticale-

ment vers le haut pour prendre une position haute telle que

celle représentée sur la Fig. 2, il se forme un nouvel ar-

rangement des nappes de fils et, à savoir, la nappe 17 se divise en les nappes 170, 171, la nappe 18 en les nappes 180, 181, la nappe 19 en les nappes 190 et 191 et la nappe 20 en les nappes 200 et 201. Les nappes 170, 180, 190 et 200 qui passent dans les entredents courts du deuxième peigne 32 se réunissent en une nappe 510 et les nappes 171, 181, 191, 201 qui passent dans les entredents longs du deuxième peigne 32

se réunissent en une nappe 520.

Ce n'est qu'en aval de l'appareil à va-et-vient 31 que tous les fils sont à nouveau réunis pour former la

nappe 27. Entre le groupe de peignes et l'appareil à va-et-

vient, il s'est formée une foule 540 dans laquelle est enga-

gée une baguette de séparation 530. Lorsque, par la suite,

le deuxième peigne 32 est à nouveau abaissé et amené à sa po-

sition extrême basse et que les nappes de fils ont été dépla-

cees en translation dans le sens opposé, puis que le deuxième peigne a été à nouveau placé dans sa position extrême haute, les nappes 171, 181, 191, 201 s'engagent maintenant dans les entredents courts du deuxième peigne 32 et les nappes 170,

, 190, 200 dans les entredents longs de ce deuxième peigne.

De cette façon, et comme on l'a représenté sur la Fig.3 la nappe 520 se trouve maintenant en position haute et la nappe

510 en position basse. Dans la foule 541 ainsi obtenue on en-

gage une baguette de séparation 542. De cette façon, on a déjà obtenu une envergure. Maintenant, au moyen des baguettes

de séparation 530 et 542, on peut passer des cordelettes d'en-

croix. Avant le début de l'opération d'encollage, on dégage à nouveau le deuxième peigne 32 de sa prise avec les nappes de fils, et on le rabaisse à sa position de départ représenté sur la Fig. 1. La présence ces cordelettes d'encroix garantit

qu'en aval de l'encollage, à l'extrémité de la machine d'en-

collage, on pourra rétablir la division désirée des fils en dépit d'éventuels collages entre les fils, ce qu'il ne serait pas possible d'obtenir autrement sans difficulté en raison du collage entre les fils.

En regard des Fig. 13a, 13b à 21a, 21b, on expli-

quera avec plus de précision et à propos d'exemples de réali-

sation simplifiés la formation d'une envergure et d'un en-

croix. Tout d'abord, il convient de remarquer à propos de ces figures qu'elles ne montrent que trois lamelles 41 et deux lamelles 41' du premier peigne 25. Les lamelles sont munies

d'encoches 40 et de trous 42 de passage des baguettes de sé-

paration. Du deuxième peigne 42, on a représenté schématique-

ment une partie du pied 51 et deux groupes de lamelles 48, 48'. Dans deux trous superposés 42 de passage des baguettes de séparation, sont passées des baguettes de séparation 55, 56. Ces baguettes servent d'appui pour les nappes de fils 57, 58, qui sont disposées en deux étages. Les fils de la nappe inférieure sont désignés par une croix et ceux de la nappe

supérieure par un point.

Dans les exemples de réalisation, il n'y a. dans chaque entredent du premier peigne qu'un seul fil à chaque étage. Les figures dont la référence comporte le suffixe a

sont des vues de face, et les figures dont la référence com-

porte le suffixe b sont des vues de côté. On expliquera main-

tenant la formation d'une envergure d'une façon plus détail-

lee en regard des Fig. 13 à 15.

Dans la position de départ représentée sur la Fig. 13, les fils sont déjà mis en place et les baguettes

de séparation 55 et 56 sont déjà enfilées. Le deuxième pei-

gne 32 est immobile dans sa position de départ située au-des-

sous des nappes de fils 57, 58. Sur la Fig. 14, tous les fils sont maintenant déportés vers la droite; ensuite, le deuxième peigne 32 est amené à sa position extrême haute comme on l'a représenté sur la Fig. 15. Un sur deux des fils qui se trouvaient à l'étage supérieur se trouve maintenant il à l'étage inférieur. De même, un sur deux des fils qui se

trouvaient précédemment à l'étage inférieur se trouve main-

tenant à l'étage supérieur. Il s'est formé une foule 59 dans

laquelle on place maintenant une baguette de séparation 60.

Ensuite, on fait redescendre le deuxième peigne pour l'ame-

ner à sa position de départ, après quoi les opérations décri-

tes plus haut se répètent, avec cette différence que, mainte-

nant, tous les fils sont tout d'abord déportés vers la gau-

che. Après la mise en place consécutive de la deuxième ba-

guette de séparation, la formation de l'envergure est termi-

née, à l'exception de la mise en place des cordelettes d'en-

croix. On décrira maintenant la formation d'un encroix en regard des Fig. 16 à 21. La position de départ correspond

à celle de la Fig. 13 de l'exemple précédent. La Fig. 16 mon-

tre maintenant que les fils sont tout d'abord déportés vers

la gauche.

Ensuite, on fait monter le deuxième peigne 32 suf-

fisamment haut, corne indiqué sur la Fig. 17, pour que les la-

melles s'engagent entre les fils de l'étage inférieur mais non pas entre ceux de l'étage supérieur. Ensuite, on déporte les fils vers la droite comme le montre la Fig. 18. Ensuite,

on fait monter le deuxième peigne plus haut. La Fig. 19 mon-

tre la première étape de l'élévation. Sur la Fig. 19, en com-

binaison avec la Fig. 18, on peut voir que, contrairement à

la formation d'une envergure, les petits entredents du deuxiè-

me peigne 32 rassemblent toujours des fils qui proviennent de

deux entredents voisins du premier peigne 25. La Fig. 20 mon-

tre que, dans la poursuite de l'élévation du deuxième peigne,

les fils qui se trouvent dans les petits entredents sont re-

levés encore plus haut mais que les autres fils ne le sont pas. La Fig. 21 montre la position extrême haute du deuxième

peigne 32. Il s'est formé une foule 62 dans laquelle on enga-

ge une baguette de séparation 63.

Pour compléter l'encroix, on fait alors redescen-

dre le deuxième peigne 32 à sa position de départ. Ensuite,

on recommence l'opération décrite plus haut, avec cette dif-

férence qu'au début, les fils ne sont pas déplacés en trans-

lation vers la gauche comme on l'a représenté sur la Fig.16

mais, au contraire, dans le sens opposé, vers la droite.

L'encroix est terminé lorsqu'on a également inséré une ba- guette de séparation dans la seconde foule. Ensuite, on fait redescendre finalement le deuxième peigne 32 une nouvelle

fois, à sa position de départ. Maintenant, au moyen des ba-

guettes de séparation insérées, on peut insérer des corde-

*lettes d'encroix dans les foules.

25031 94

Claims

R E V E N D I C A T I 0 N S

1 - Dispositif pour la formation d'une envergure

ou d'un encroix sur une machine textile, notamment une ma-

chine d'encollage, caractérisé en ce que sur le trajet de la nappe de fils sont interposés un premier peigne (25) composé

de lamelles (41, 41') et un deuxième peigne (32) disposé o-

bliquement par rapport au premier, également composé de la-

melles (48, 48'), présentant le même pas et engagé par les pointes de ses lamelles (48, 48') dans les entredents (64) ou premier peigne (35), un entredent (50) sur deux du deuxième peigne (32) étant comblé de telle manière qu'il se forme des

entredents, tous ouverts a leur partie supérieure et alterna-

tivement longs (43) et courts (50), et en ce que les peignes (25, 32) sont agencés de manière à pouvoir se déplacer par

translation l'un par rapport à l'autre dans l'état d'inter-

pénétration des dents.

2 - Dispositif suivant la revendication 1, carac-

térisé en ce que les lamelles (41, 41') du premier peigne

(25) présentent des encoches (40) sur leur bord (39) qui re-

garde vers le deuxième peigne (32).

3 - Dispositif suivant la revendication 2, carac-

térisé en ce que les lamelles (48, 48') du deuxième peigne (32) ne sont engagées dans les entredents (64) du premier

peigne (25) que dans une mesure telle que le fond des enco-

ches (40) ne soit pas recouvert.

4 - Dispositif suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 3, caractérisé en ce que les lamelles (41,

41') du premier peigne (25) présentent des trous (42) ce pas-

sage de baguettes de séparation.

5 - Dispositif suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 4, caractérisé en ce que les lamelles (41,

41'), du premier peigne (25) présentent des pointes asymé-

triques (43, 43').

6 - Dispositif suivant la revendication 5, carac-

térisé en ce que la pointe (43') d'une lamelle (41t) sur deux est dirigée dans le sens de l'avance des fils, et en ce que la pointe (43) de chacune des autres lamelles est dirigée en

sens inverse de l'avance des fils.

7 - Dispositif suivant 1tune quelconque des reven-

dications 1 à 6, caractérisé en ce que les lamelles (41, 41')

du premier peigne (25) sont constituées par des pièces décou-

pées et sont emmanchées par paquets dans un pied stable (45).

8 - Dispositif suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 5, caractérisé en ce que les lamelles (48, 48') d'une m4me paire de lamelles du deuxième peigne se croisent

mutuellement et forment une portée de fils à leur point d'in-

tersection (49).

9 - Dispositif suivant la revendication 8, carac-

térisé en ce qu'à leur point d'intersection (49), les lamel-

les (48, 48') sont encochées avec une profondeur légèrement

supérieure à la moitié de leur largeur.

- Dispositif suivant l'une des revendications

8 et 9, caractérisé en ce que les lamelles (48, 48') sont

constituées par des pièces découpées et pliées et sont mon-

tées par paquets dans un pied stable (51).

Il - Dispositif suivant l'une quelconque des re-

vendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un ap-

pareil à va-et-vient (31) agissant sur les nappes de fils, qui est placé en aval du groupe de peignes, considéré dans le sens du passage des fils, et à une certaine distance de

ce groupe de peignes.

12 - Procédé pour former une envergure en utili-

sant un dispositif suivant l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 11, caractérisé en ce qu'on met les fils en place dans le premier peigne (25) de telle manière que, dans les entredents (64), des fils soient disposés l'un au-dessus de l'autre en au moins deux étages, après quoi, au moyen de l'appareil à va-et-vient, (31),_on déporte tous les fils vers la droite, ensuite, on fait monter le deuxième peigne (32) du bas jusqutà une position extrême, les fils qui se.trouvent dans les entredents courts (50) de ce peigne se plaçant alors plus haut que ceux qui se trouvent-dans ses entredents longs (53), de sorte que les fils forment une foule (540, 59), dans laquelle on insère une baguette de séparation (530, 60) ou analogue, ensuite, on fait redescendre le deuxième peigne (34 on déporte les fils vers la gauche, on fait remonter le deuxième peigne (32), et on insère une deuxième baguette de séparation (542) ou analogue dans la deuxième foule ainsi formée et, finalement, on ramène le deuxième peigne (32) à

sa position de départ.

13 - Procédé pour former un encroix en utilisant

un dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1

à 11, caractérisé en ce qu'on met les fils en place dans le premier peigne (25) de telle manière que, dans les entredents (64), les fils soient disposés l'un au-dessus de l'autre en au moins deux étages, après quoi on déporte les fils vers la gauche, ensuite, on fait monter le deuxième peigne (32) à

partir du bas et suffisamment haut pour que les fils de l'é-

tage inférieur se placent dans les entredents (50, 53) du deuxième peigne, ensuite, on déporte les fils vers la droite, puis on fait monter le deuxième peigne (32) suffisamment haut pour que les fils situés dans le deuxième étage à partir du

bas se placent dans les entredents (50, 53) du deuxième pei-

gne (32), on procède ainsi d'ttage en étage jusqu'à ce que

tous les fils soient saisis par le deuxième peigne (32), en-

suite, on fait monter le deuxième peigne (32) à sa position

extrême supérieure, les fils formant alors en aval du deuxiè-

me peigne (32) une foule (62), dans laquelle on insère une baguette de séparation (63) ou analogue, ensuite, on fait

redescendre le deuxième peigne (32), puis on répète le proces-

sus encore une fois avec cette différence qu'au début, on dé-

porte les fils vers la droite, c'est-à-dire du côté opposé.