FR2565200A1 - Procede de plissage transversal d'une gaine continue et dispositif pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE ET UN DISPOSITIF DE PLISSAGE TRANSVERSAL D'UNE GAINE LONGITUDINALE 2, CONTINUE, POUR OBTENIR UNE GAINE 3 PLISSEE. LES PLIS DE LA GAINE SONT CONCENTRIQUES, ANNULAIRES, SUPERPOSES L'UN SUR L'AUTRE DANS UNE DIRECTION PERPENDICULAIRE A L'AXE LONGITUDINAL XX DE LA GAINE, LES PLIS 4 AYANT SENSIBLEMENT LA MEME LONGUEUR. LE DISPOSITIF COMPREND: UN BATI FIXE 6 CONSTITUE D'AU MOINS TROIS COLONNES VERTICALES 7 ET AU MOINS TROIS BARRES SUPERIEURES 8 HORIZONTALES, MUNIES D'AU MOINS UN ROULEAU DE GUIDAGE 9 DE LA GAINE APLATIE 2, D'UN BERCEAU FIXE 10 RECEVANT UN ROULEAU 5 DE GAINE APLATIE 2, UN TUBE AXIAL 11 DISPOSE VERTICALEMENT, EN COMMUNICATION AVEC UN SYSTEME D'AIR COMPRIME, DONT L'EXTREMITE LIBRE SUPERIEURE 12 ENVOIE DE L'AIR POUR FORMER UNE GAINE 35 PSEUDO-CYLINDRIQUE, DES MOYENS DE PINCEMENT 13 DE LA GAINE A UNE DISTANCE SENSIBLEMENT EGALE A DEUX FOIS LA LONGUEUR 1 DESIREE DES PLIS 4. IL COMPORTE DES MOYENS TEMPORAIRES DE PINCEMENT INTERMEDIAIRE 15 DE LA GAINE A UNE DISTANCE SENSIBLEMENT EGALE A LA LONGUEUR 1. APPLICATION A L'EMBALLAGE.

Description

PROCEDE DE PLISSAGE TRANSVERSAL D'UNE GAINE CONTINUE ET
DISPOSITIF POUR SA X,ISE EN OEUVRE
L'invention concerne un procédé de plissage transversal d'une gaine longitudinale continue pour obtenir une gaine à plis concentriques annulaires et superposés. L'invention concerne aussi un dispositif permettant d'obtenir une telle gaine plissée.

Un problème qui se pose de façon cruciale dans la technique de l'emballage est la réalisation d'emballage par introduction d'éléments ou produits en vrac dans une gaine tubulaire. Notamment dans l'agriculture, un problème qui se pose est l'emballage de paille dans des gaines tubulaires de plusieurs mètres de long et de grand diamètre par exemple supérieur à 2 m.

Il est connu de plisser une gaine tubulaire en maintenant une de ses extrémités libres et en rapprochant son extrémité libre opposée de la première. On obtient ainsi une diminution importante de la longueur de la gaine. Cependant, ce procédé connu ne donne pas de très bons résultats du fait que la diminution de la longueur de la gaine n'est pas suffisante et n'autorise pas l'emballage dans des gaines ayant une longueur totale à l'état déplissé de plusieurs mètres et même d'une dizaine ou vingtaine de mètres. De plus, il ne permet que de plisser des gaines de faible diamètre, de l'ordre de 30 à 50 cm.

Ainsi, dans la technique antérieure, on a cherché d'autres modes de réalisation d'une gaine plissée pour obtenir le plissage d'une très longue gaineS la gaine plissée obtenue comportant une pluralité de plis. A cet effet, dans le brevet américain n 2 847 805 délivré le 19 août 1958, on prevoit l'emballage d'un arbre par introduction de cet arbre dans une gaine plissée qui comporte des plis annulaires concentriques superposés les uns sur les autres dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la gaine, les plis ayant tous seçsiblement la meme longueur.Lorsque l'arbre est introduit dans cette gaine placée sur un élément rigide, l'arbre effectue une poussée sur une extrémité de la gaine fermée au moyen d'une ficelle par exemple ou d'un lien, ce qui a pour effet que l'arbre effectuant la poussée sur cette extrémité fermée, l'extrémité fermée se déplace et entraîne successivement les faces des plis qui ne sont alors plus en regard l'une de l'autre et la gaine reprend donc une forme non plissée longitudinale au fur et à mesure de l'avancement de l'arbre dans la gaine. Puis l'extrémité libre de la gaine est ensuite fermée lorsque l'arbre est totalement introduit dans la gaine, la fermeture étant -réalisée au moyen d'un autre lien.

Le brevet français n' 2 282 211 décrit enfin un procédé et un dispositif pour le pliage transversal d'une gaine tubulaire continue, ce procédé consistant à maintenir la gaine ouverte au voisinage de son extrémité libre, å pincer la gaine à une distance au moins égale b deux fois la hauteur désirée, à amener la partie pincée de la gaine au voisinage de son extrémité, à relâcher, et ainsi de suite, jusqu'à l'obtention du nombre de plis superposés voulus puis a tronçonner la gaine ainsi plissée. Ce document de la technique antérieure décrit aussi un dispositif qui comporte des moyens pour pincer la gaine en deux positions ajustables et qui comprend un mandrin interne sur laquelle la gaine doit être engagée, ledit mandrin pouvant avoir un périmètre extérieur augmenté ou diminué pour freiner ou non la gaine.

Un tel dispositif donne de bons résultats. Cependant, du fait que l'on pince la gaine circonférentiellement, que ce pincement est unique et que l'on déplace les moyens de pincement pour les faire coulisser du haut vers le bas, les plis obtenus ne sont pas réguliers et il est difficile de superposer un grand nombre de plis les uns sur les autres. Ainsi un tel procédé et le dispositif pour sa mise en oeuvre ne permettent pas de plisser transversalement une gaine tubulaire continue de très grande longueur. Par ailleurs, ce dispositif ne permet pas de plisser une gaine d'un grand diamètre, par exemple supérieur à 1,80 m.

L'invention vise à pallier ces inconvénients.

Un but de l'invention est donc de fournir un procédé de plissage transversal d'une gaine tubulaire continue telle que mentionnée ci-dessus, de façon à obtenir une gaine comportant un très grand nombre de plis transversaux circonférentiels.

Un autre but de l'invention est de fournir des gaines plissées comportant un grand nombre de plis, ces plis étant réguliers, les faces de chacun des plis ayant une forme pratiquement régulière.

Un autre but de l'invention est de supprimer le mandrin qui par frottement avec la gaine peut plus ou moins détériorer sa superficie.

A cet effet, l'invention concerne un procédé de plissage transversal d'une gaine longitudinale continue pour obtenir une gaine dont les plis sont concentriques, annulaires, superposés l'un sur l'autre dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la gaine, les plis ayant sensiblement la même longueur, ledit procédé consistant à a) dévider un rouleau de gaine aplatie, b) ouvrir la gaine et lui donner une forme -pseudo-cylindrique
de rotation autour de son axe longitudinal, c) maintenir la gaine ouverte au voisinage de son extrémité
libre, d1) effectuer un pincement de la gaine à une distance sensi
blement égale a deux fois la longueur désirée des plis, e) amener la partie pincée de la gaine au voisinage de son
extrémité, f) relâcher le pincement de la gaine, g) répéter ces étapes successives jusqu'a l'obtention du
nombre de plis superposés voulus, h) couper transversalement la gaine plissée pour la séparer
de la gaine pseudo-cylindrique.

Le procédé selon l'invention est caractérisé par le fait qu'on effectue une étape supplémentaire d2 consistant a effectuer un pincement intermédiaire temporaire de la gaine b une distance sensiblement égale b la longueur désirée des plis. Ce pincement intermédiaire se fait toujours å -une distance sensiblement égale a la longueur désirée des plis et la partie pincée intermédiairement de la gaine n'est pas déplacée. Elle reste toujours au même niveau. Ce pincement intermédiaire a pour effet, lorsque l'on déplace la partie pincée de la gaine en l'amenant au voisinage de son extrémité, de régler entre le pincement intermédiaire et le pincement initial la tension que subit la gaine du fait de la distance entre le pincement intermédiaire et le pincement initial. La face du pli ainsi formée entre le pincement intermédiaire et le pincement initial subit, du fait de la tension réglable, un positionnement correct- par rapport à la face interne du pli précédent.

Selon l'invention, on peut effectuer l'étape de pincement intermédiaire après l'étape de pincement initial, simultanément ou avant cette étape de pincement initial.

De préférence, on effectue l'étape de pincement initial avant l'étape de pincement intermédiaire.

Le procédé de l'invention est en outre caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape de pincement intermédiaire en réalisant un creux circonférentiel dirigé vers l'intérieur de la gaine, par l'action d'une poussée radiale dirigée de l'extérieur de la gaine vers l'axe longitudinal et blocage du creux par poussée longitudinale pour maintenir les deux lèvres du creux internes sensiblement l'une contre l'autre et reposant sur une butée transversale, puis en cessant l'action de la poussée radiale.

Le procédé selon l'invention est aussi caractérisé par le fait que l'on effectue l'étape de pincement initial en réalisant un creux circonférentiel dirigé vers l'extérieur de la gaine par action d'une poussée radiale dirigée depuis l'axe longitudinal de la gaine vers l'extérieur de la gaine, blocage du creux par poussée longitudinale pour maintenir les deux lèvres du creux externe ainsi formées l'une contre l'autre et reposant sur une butée transversale, puis en cessant l'action de la poussée radiale.

L'invention concerne en outre un dispositif de plissage transversal d'une gaine longitudinale continue, pour obtenir une gaine dont les plis sont concentriques, annulaires, superposés l'un sur l'autre dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la gaine, les plis ayant sensiblement tous la même longueur.Un tel dispositif comprend de maniere connue un bâti fixe, constitué d'au moins trois colonnes verticales et d'au moins trois barres supérieures horizontales munies d'au moins un rouleau de guidage de la gaine aplatie, éventuellement d'un berceau fixe recevant un rouleau de gaine aplatie pouvant pivoter autour de son axe, un tube axial disposé verticalement, en communication avec un système d'air comprimé, dont l'extrémité libre supérieure envoie de l'air pour former une gaine pseudo-cylindrique, des moyens de pincement de la gaine à une distance sensiblement égale à deux fois la longueur désirée des plis. Le dispositif selon la présente invention est caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de pincement intermédiaire de la gaine à une distance sensiblement égale à la longueur désirée des plis.

Selon l'invention, les moyens temporaire de pincement intermédiaire sont constitués par un plateau annulaire muni de premiers moyens élastique dont la fonction est de réaliser une poussée radiale de l'extérieur de la gaine vers l'intérieur, d'un plateau intermédiaire concentrique au premier supportant des deuxièmes moyens élastiques dont la fonction est d'exercer une poussée longitudinale, dirigée vers le plateau intermédiaire, la fonction du plateau intermédiaire étant de réaliser une butée transversale.

Selon l'invention, le dispositif comporte des moyens de pincement initial à une distance de l'extrémité libre de la gaine double sensiblement à la longueur des plis désirés, ? sont constitués par un plateau pseudo-circulaire fixe muni de troisièmes moyens élastiques dont la fonction est de réaliser une poussé-e radiale dirigée de l'intérieur de la gaine vers l'extérieur, et d'un plateau annulaire mobile comportant des quatrièmes moyens élastiques, dont la fonction est de réaliser une poussée longitudinale dirigée vers le plateau mobile qui a pour fonction d'effectuer une butée des quatrièmes moyens élastiques.

Selon l'invention, les moyens élastiques sont constitués de préférence par des vérins. Le plateau annulaire mobile comporte donc des vérins horizontaux d-ont la tige est horizontale et constituant les premiers moyens élastiques ainsi que des vérins verticaux dont la tige est verticale constituant les quatrièmes moyens élastiques, le plateau intermédiaire comporte des vérins verticaux dont la tige est verticale et constituant les seconds moyens élastiques, tandis que le plateau haut comporte des vérins horizontaux dont la tige est horizontale, et constituant les troisièmes moyens élastiques.

La description suivante, en regard des dessins annexés à titre d'exemple non limitatif, permettra de comprendre comment l'invention peut être mise en pratique.

La figure 1 est une vue schématique du dispositif selon 1' in- vent ion.

r
Les figures 2 à 11 représentent schématiquement les étapes du procédé selon l'invention.

La figure 12 est une vue de détail du plateau supérieur, vu de dessus.

La figure 13 est une vue de côté du plateau supérieur.

La figure 14 est une vue de côté du plateau intermédiaire.

La figure 15 est une vue de dessus schématique du plateau supérieur.

La figure 16 est une vue de dessus du plateau intermédiaire.

La figure 17 est une vue de dessus du plateau mobile.

La figure 18 est une vue partielle de côté du plateau mobile montrant un vérin vertical.

La figure 19 est une vue de côté du plateau mobile selon un angle différent de l'angle de la vue de la figure 18.

La figure 20 est une vue partielle de dessus du plateau mobile montrant le vérin horizontal.

La figure 21 représente en perspective le plateau de réception de la gaine plissée.

La figure 22 représente le plateau de réception et les pieds de support de ce plateau de réception.

Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un dispositif 1 de plissage transversal d'une gaine 2 longitudinale continuer permettant d'obtenir une gaine plissée 3 dont les plis 4 sont concentriques et annulaires superposés l'un sur l'autre. La gaine est disposée à la partie inférieure du dispositif 1 sous forme d'un rouleau 5 de gaine aplatie. Le dispositif comporte un bâti fixe 6 constitué d'au moins trois colonnes verticales 7. De préférence, le bâti est constitué de quatre colonnes verticales 7 et de barres supérieures 8 horizontales. Une barre 8 supporte un rouleau de guidage 9 de la gaine aplatie. Le rouleau 5 de gaine aplatie peut être disposé sur un berceau fixe 10.Le dispositif selon 1 'inven- tion comporte un tube 11 axial, disposé verticalement, en communicati-on avec un système d'air comprimé, ce système d'air comprimé n'étant pas représenté sur les figures. L'extrémité libre supérieure 12 du tube envoie de l'ai-r selon la flèche f1 vers le haut.

Le dispositif selon l'invention comporte des moyens de pincement 13 de la gaine à une distance D de l'extrémité libre 14 de la gaine égale sensiblement à deux fois la longueur 1 désirée des plis 4. Le dispositif 1 selon l'invention comporte des moyens temporaires de pincement intermédiaire 15 de la gaine à une distance de l'extrémité libre 14 de la gaine égale sensiblement à la longueur des plis 4 désirés
Le procédé selon l'invention est plus particulièrement visible sur les figures 2 à 11.

On dévide le rouleau 5 de gaine aplatie en effectuant une traction verticale sur l'extrémité libre de la gaine dans le sens de la flèche f2. On fait passer l'extrémité libre de la gaine aplatie sur au moins un rouleau de guidage 9 puis on ouvre l'extrémité libre de la gaine pour la faire reposer sur un plateau de réception 16, l'extrémité libre 14 de la gaine étant maintenue ouverte sur ce plateau de réception 16. Le plateau de réception 16 repose sur au moins trois pieds 17 et peut par exemple être amené par coulissement le long de rails 18.

Le tube 11 supporte un plateau supérieur 19 fixe, un plateau intermédiaire fixe 20 tandis qu'il traverse le plateau de réception 16 qui est amené par les rails 18.

Le plateau supérieur 19 fixe et le plateau intermédiaire 20 fixe sont reliés l'un à l'autre par des entretoises 21 (voir plus particulièrement figures 13 et 14). Ces entretoises 21 sont verticales et une extrémité supérieure 22 des entretoises 21 est fixée au plateau supérieur 19 tandis que l'extrémité opposée 23 de chaque entretoise 21 est fixée au plateau intermédiaire 20 (voir figures 13 et 14).

Un plateau mobile 24 (voir figure 17) coopere à volonté avec le plateau supérieur 19 ou le plateau intermédiaire 20. Ce plateau mobile 24 est guidé en translation axiale le long de l'axe longitudinal XX du dispositif. Il est guidé par une barre de soutien et de guidage vertical 25 et est actionné par des moyens élastiques 26, par exemple un vérin 27 vertical dont une extrémité 28 est fixée a la partie extrême supérieure 29 de la barre 25 et dont l'extrémité opposée 30 est fixée et solidaire du plateau mobile 24. Le vérin 27 est vertical et par le déplacement de sa tige 31 dont l'extrémité 30 est solidaire du plateau mobile 24, ce vérin 27 entraîne le plateau mobile 24, verticalement. Le plateau mobile 24 coopère avec les plateaux supérieur 19 et intermédiaire 20. La forme du plateau mobile 24 est donc fonction de la forme extérieure des plateaux supérieur 19 et intermédiaire 20.Si ces plateaux 19 et 20 ont une forme circulaire, le plateau mobile 24 aura une forme correspondante intérieure circulaire. Sur la figure 15, on a représenté le plateau supérieur 19 et sur la figure 16 le plateau intermédiaire 20. Ces plateaux ont un chant externe respectivement 31 et 32 qui sont circulaires. De ce fait, le plateau mobile 24 a un chant interne 33 circulaire. Le chant interne 33 a un rayon sensiblement 1supérieur aux rayons des chants externes 31 et 32 respectivement des plateaux supérieur 19 et intermédiaire 20.L'espace compris entre le chant externe 31, 32 des plateaux fixes supérieur et intermédiaire 19 et 20 et le chant interne 33 du plateau mobile permet de placer la gaine entre les chants internes et externes des plateaux qui sont en regard les uns des autres a savoir soit le plateau mobile 24 étant en regard du plateau intermédiaire 20 (comme on l'a représenté sur la figure 1), soit entre le chant externe 31 du plateau supérieur 19 et le chant interne 33 du plateau mobile.

Les figures 2 à 11 montrent schématiquement le plateau supé- rieur 19, le plateau intermédiaire 20 et le plateau mobile 24 ainsi que le plateau de réception 16. Le plateau supérieur 19 est muni des troisièmes moyens élastiques qui sont horizontaux, le plateau intermédiaire 20 est muni des seconds moyens élastiques qui sont verticaux et le plateau mobile 24 est muni à la fois des premiers et quatrièmes moyens élastiques, le premier moyen élastique étant horizontal tandis que le quatrième moyen élastique étant vertical. De préférence, les moyens élastiques sont des vérins V1, Y4 qui sont supportés par le plateau mobile 24, V2 qui -sont supportés par le plateau intermédiaire 20 et V3 qui sont supportés par le plateau haut 19.

Les vérins VI et V3, du fait qu'ils sont horizontaux, ont une tige horizontale T1 et T3 tandis que les vérins V2 et V4 qui sont verticaux ont chacun une tige T2 et T4 qui sont verticales. Les vérins V2 et V4 agissent dans le même sens, c'est-à-dire qu'ils peuvent exercer par les tiges T2 et T4 des poussées longitudinales dirigées du haut vers le bas. Les vérins V1 et V3 qui sont horizontaux ont des tiges T1 et T3 verticales qui peuvent exercer une poussée radiale.Le vérin V1 horizontal a une tige T1 qui exerce une poussée radiale dirigée de l'extérieur de la gaine vers l'axe XX longitudinal du dispositif, tandis que le vérin V3 avec sa tige T3 horizontale exerce une poussée radiale dirigée de l'axe XX vers l'extérieur de la gaine. Ainsi, après avoir dévidé la gaine aplatie 2 et après avoir donné une forme pseudo-cylindrique de rotation autour de l'axe longitudinal XX, on fait passer les extrémités de la gaine dans les interstices 34 existant entre les chants externes 31 et 32 des plateaux 19 et 20 et le chant interne 33 du plateau mobile 24. Cette gaine pseudo-cylindrique a la référence 35 sur les figures.

Comme on le voit sur la figure 2, le plateau mobile est tout d'abord amené en regard du plateau intermédiaire, à savoir au même niveau que ce plateau intermédiaire. Les vérins V1, V2,
V3 et V4 sont alors inactifs. Puis comme on l'a représenté schématiquement sur la figure 3, le vérin V1 par l'intermédiaire de sa tige T1 exerce une poussée radiale dirigée de l'extérieur de la gaine 35 vers l'axe longitudinal XX. On réalise alors un creux circonférentiel 36 dirigé vers l'intérieur de la gaine 35. Ce creux 36 comporte alors une lèvre 37 et une lèvre 38. La tige T1 du vérin V1 est sensiblement audessus du plateau intermédiaire 20 et de ce fait le pli 36 est situé au-dessus du plateau intermédiaire 20.Le dispositif selon l'invention comporte une pluralité de vérins V1 qui sont disposés le long du chant interne 33 du plateau mobile 24 (voir figure 17). Puis les vérins V1 restant actifs, les vérins V2 supportés par le plateau intermédiaire deviennent actifs alors que dans l'étape précédente, ils étaient inactifs. Comme on le voit sur la figure 4, la tige T2 verticale de chaque vérin V2 exerce une poussée longitudinale, parallèle à l'axe XX de la gaine 35 et vient maintenir les deux lèvres 37, 38 du creux interne 36 sensiblement l'une contre l'autre. Les deux lèvres 37, 38 qui reposent sur le plateau intermédiaire 20 qui forme alors une butée transversale sont maintenues par les tiges T2 des vérins V2.

Sur la figure 5, on voit que l'étape suivante est que les vérins V1 deviennent inactifs, c'est-à-dire que les tiges T1 se rétraXtent. On a donc effectué une étape de pincement intermédiaire, le plateau intermédiaire étant situé à une distance 1 du plateau de réception 16, la longueur l étant sensiblement égale à la longueur désirée des plis de la gaine. Puis on amène le plateau mobile 24 en regard du plateau supérieur 19. Les vérins V3 sont alors actifs et leur tiges T3 exercent une poussée radiale sur la gaine 35, cette poussée radiale étant dirigée de l'axe de la gaine XX vers l'extérieur de la gaine. Le plateau haut est placé à une distance D du plateau de réception 16 égale à sensiblement deux fois la longueur 1 des plis désirés.On réalise alors un creux circonférentiel externe 39 dont les lèvres 40, 41 sont dirigées vers l'extérieur de la gaine 35. Ces lèvres 40 et 41, du fait que le vérin V3 a une tige T3 placée sensiblement au-dessus du plateau mobile 24, reposent sur ce plateau mobile 24.

Les vérins V4 deviennent alors actifs et leurs tiges T4 sont alors déployées et exercent une poussée longitudinale dirigée du haut vers le bas. Cette poussée maintient les deux lèvres 40, 41 du creux externe 39 l'une contre l-'autre et les maintient en butée sur le plateau mobile 24. On cesse alors d'effectuer la poussée radiale et les vérins V3 deviennent inactifs, leurs tiges se rétractent (figure 8). A ce moment, les vérins V4 sont actifs ainsi que les vérins V2. On a effectué un pincement supérieur et un pincement intermédiaire de la gaine en réalisant respectivement des creux circonférentiels internes intermédiaires 36 et circonférentiels externes 39 supérieurs. On fait alors coulisser le plateau mobile 24 vers le bas (figure 2). La partie ou couronne 42 de la gaine 35 est maintenue entre les vérins V1 et les vérins
V4. Du fait que les vérins V4 se déplacent et descendent, cette couronne 42 vient se placer sous le niveau intermédiaire tandis que la partie ou couronne 43 qui était située entre le plateau de réception 16 et le plateau intermédiaire 20 reste dans sa position initiale. La partie 44 située en amont des vérins V4 vient se placer en regard de la couronne 42. On a donc une partie 43 placée intérieurement, une couronne 42 venant se placer axialement au-dessus de la partie 43 tandis que la partie 44 en amont des vérins V4 vient se placer axialement au-dessus de la couronne 42. On a ainsi formé un pli 4 (voir figure 9).

Puis les vérins V1 deviennent inactifs et les tiges T1 se rétractent. Ensuite, les vérins V4 deviennent inactifs et les tiges T4 se rétractent (voir figures 9 et 10). Enfin, tous les vérins étant inactifs, on continue à abaisser le plateau mobile 24 (voir figure 11) pour qu'il vienne se placer sur le plateau de réception 16. On peut ensuite revenir à l'étape qui est représentée sur la figure 2 pour répéter successivement les opérations et replacer le plateau mobile 24 en regard du plateau intermédiaire 20, tel que sur la figure 2.

La figure 12 montre une vue de dessus du plateau supérieur.

Ce plateau supérieur 12 est préférentiellement un plateau circulaire de rayon R1 (voir figure 15). Il comporte une série de vérins V3 horizontaux. Ces vérins sont disposés radialement. Chaque tige T3 de chaque vérin V3 comporte une plaquette 45 à son extrémité libre. La plaquette 45 est de forme pseudo-rectangulaire, l'axe longitudinal de la plaquette étant sensiblement parallèle au chant externe 31 du plateau supérieur. Chaque plaquette 45 est munie d'une encoche 46 de forme pseudo-circulaire. La concavité de l'encoche 46 est dirigée vers le centre 47 du plateau supérieur 19. La plaquette 45 est donc horizontale. Elle peut se déplacer depuis le centre 47 du plateau supérieur 19 vers l'extérieur du plateau 19. Comme on l'a représenté sur la figure 13, le plateau mobile 24 vient en regard du plateau supérieur 19 lors de l'étape de pincement supérieur.Ce plateau mobile 24 est tel que la face supérieure 48 du plateau mobile 19 se trouve légèrement à un niveau inférieur à la face supérieure 49 du plateau mobile 24. La face inférieure 50 de la plaquette 46 virent alors reposer lorsque la plaquette 46 est déployée sur la face supérieure 49 du plateau mobile 24. On a alors un interstice 51 qui est réalisé entre le chant externe 31 du plateau supérieur 19 et le chant interne 33 du plateau mobile 24. Dans cet interstice 51 est située la gaine 35. Le plateau supérieur 19 comporte un orifice 52 central par lequel peut passer le tube 11 permettant d'insuffler de l'air pour former la gaine pseudo-cylindrique 35. De préférence, le plateau supérieur comporte 18 vérins V3 qui sont situés axialement en formant des angles de 20- l'un entre l'autre.

Des vérins V3 sont alimentés par des tuyaux d'air comprimé placés en couronnes intérieurement qui amènent l'air comprimé aux verins V3.

Le plateau intermédiaire qui est représenté plus particulièrement sur les figures 14 et 16 a une forme circulaire. Il a sensiblement un rayon R1 égal au rayon R1 du plateau supé- rieur. Ce plateau intermédiaire comporte des vérins V2 verticaux dont la tige T2 a une extrémité libre munie d'une tête 53, de forme pseudo-troncônique, de préférence en une matière synthétique élastique telle que du caoutchouc. Chaque vérin
V2 est vertical et la tête troncônique 53 vient reposer lorsque le vérin V2 est actif sur la face supérieure 54 du plateau intermédiaire 20. Le plateau intermédiaire 20 possède 18 vérins V2 distants les uns des autres de 2O'. Les vérins
V2 et V3 des plateaux intermédiaire 20 et supérieur 19 sont decalés les uns par rapport aux autres de 10'.De même le plateau intermédiaire 20 est muni d'un orifice 55 central permettant l'introduction du tube de soufflage 11. Le plateau intermédiaire est muni de pieds 56 de préférence trois pieds qui, lorsque la gaine plissée est en formation, reposent sur le sol. Ces pieds sont placés à 120' autour du centre 57 du plateau intermédiaire. Ainsi, le plateau supérieur 19 et le plateau intermédiaire 20 qui sont reliés par des entretoises 21 reposent sur le sol par des pieds 16. Ils forment un ensemble solidaire.

Sur les figures 17, 18, 19 et 20, on a représenté plus particulièrement le plateau mobile 24. Le plateau mobile 24 a de préférence une forme pseudo-rectangulaire. Il est porté par exemple par un bâti en bois rectangulaire 56 et sur lequel repose une plaque 57 qui lui est solidaire et qui comporte un évidement 58 circulaire de rayon R2 supérieur aux rayons R1 des plateaux supérieur 19 et intermédiaire 20. Le chant 33 interne de l'évidement 58 forme donc avec les chants externes 31 et 32 des plateaux supérieur 19 et intermédiaire 20, un interstice 51 entre lequel peut passer la gaine. Le plateau mobile 24 comporte deux séries de vérins.Une première série de vérins V1 verticaux placés radialement et distants les uns des autres de 20e. Ces vérins verticaux V1 sont munis de plaquettes 59 de forme pseudo-rectangulaire munies d'encoches 60 demi-circulaires dont la concavité est tournée vers le bâti 56. Les plaquettes 59 se déplacent radialement en direction du centre 61 de l'évidement circulaire 58. Les encoches 60 des plaquettes 59 sont destinées à venir coopérer comme on l'a représenté plus particulièrement sur la figure 19 avec les têtes 53 des vérins verticaux V2 du plateau intermédiaire 20. A cet effet, la face supérieure 49 du plateau mobile 24 est placée lors du plissage de la gaine à un niveau légèrement inférieur à la face supérieure 54 du plateau intermédiaire 20.Ainsi la plaquette 59 du vérin V1 vient coopérer avec chaque tête 53 du vérin vertical V2. La gaine est alors maintenue entre la face supérieure 54 du plateau intermédiaire et la tête 53 du vérin V2. Le plateau mobile comporte en outre une seconde série de vérins V4 verticaux qui ont une tige T4 verticale et sont munis d'une tête 62 pseudo-troncônique, réalisée de préférence en un matériau élastique synthétique, telle que du caoutchouc. Comme on l'a représenté plus particulièrement sur la figure 18, lorsque l'on effectue le plissage de la gaine, et que l'on place le plateau mobile 24 sensiblement en regard du plateau supérieur 19, on fait en sorte que la face supérieure 49 du plateau mobile 24 soit située légèrement au-dessus de la face supérieure 48 du plateau supérieur 19.Les têtes 62 des vérins V4 viennent alors coopérer avec les encoches 46 des plaquettes 45 du plateau supérieur pour former le creux circonférentiel externe supérieur. Le plateau mobile comporte une série de vérins
V4 verticaux, le nombre de vérins V4 verticaux étant de 18.

Les vérins horizontaux et verticaux sont décalés les uns par rapport aux autres et un vérin V1 est distant d'un vérin V2 angulairement de 10-.

Sur la figure 18, on voit notamment que le plateau mobile comporte un dispositif 63 de levage de l'ensemble formé par le plateau supérieur 19 et le plateau intermédiaire 20 ainsi que les pieds 56a. Ce dispositif de levage 63 est constitué par un vérin 64 qui agit sur un support 65 rétractable qui vient se placer lorsque le plateau intermédiaire 24 est en regard du plateau supérieur 19, sous ce plateau 19 pour soulever l'ensemble du plateau supérieur 19, le plateau intermédiaire 20 et des pieds.

Sur la figure 21, on a représenté plus particulièrement un plateau de réception 16. Ce plateau de réception 16 reçoit la gaine pissée. Il comporte un orifice 65 permettant le passage du tube de soufflage 11 et trois lumières 66 placées à 120' les unes des autres autour du centre 67 de l'interstice 65. Ces lumières 66 sont destinées à permettre le passage des pieds 56a en supportant l'ensemble du plateau supérieur 19 et du plateau intermédiaire 20. Le plateau de réception 16 est muni de barres de guidage verticales non représentées, fixées par des systèmes de boulons écrous 68 alignés. De préférence, on place quatre systèmes de fixation 6-8 parallèles à quatre autres systèmes de fixation 68.Les barres verticales non représentées viennent coopérer avec des rails 18 qui permettent d'amener le plateau de réception 16 sous l'ensemble unitaire formé par le plateau intermédiaire 20 et le plateau supérieur 19 ainsi que les pieds 56a lorsque cet ensemble est soulevé par le dispositif de levage 63 du plateau mobile 24.

Comme on peut le voir sur la figure 22, le tube 11 est posé sur un pied 69 par un dispositif de plaquettes 70. Le plateau de réception 16 vient se placer sous la plaquette 70 qui est solidaire du tube 11, lorsque l'ensemble plateau supérieurplateau intermédiaire-pieds 56a est soulevé. Les pieds 56a viennent se poser sur des pieds fixes 71 et coopèrent par un système de fixation 72 permettant la solidarisation ou la désolidarisation des pieds 56a avec les pieds 71 fixes. Des barres de liaison 73 assurent la coopération du pied central fixe 69 avec les trois pieds fixes 71. On voit sur la figure 22 le plateau de réception 16 muni d'orifices ou lumière 66 permettant l'introduction des pieds 56a.

Enfin, selon l'invention, le plateau mobile est constitué d'une fourche, non représentée, constituée de deux plateaux 57 annulaires, distants l'un de l'autre verticalement et de même rayon R2. Entre cette fourche viennent se placer les plaquettes 59 des vérins V1. Dans le plateau supérieur de la fourche sont réalisées des encoches qui permettent la disposition des têtes 62 des tiges T4 des vérins verticaux V4 du plateau mobile. Enfin, au-dessus de la fourche est disposée une troisième plaquette circulaire qui est munie de galets (non représentés). Ces galets sont disposés radialement, et supportent une lame circulaire qui peut tourner à grande vitesse. Cette lame circulaire est actionnée lorsque le nombre voulu de plis successifs de la gaine est réalisé. La lame circulaire tournant à grande vitesse vient donc couper la gaine à son extrémité placée en regard du plateau mobile 24 qui est alors disposée à une distance 1 du plateau de réception 16. On tronçonne ainsi la gaine plissée 3 pour la séparer de la gaine pseudo-cylindrique 35.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Procédé de plissage transversal d'une gaine longitudinale, continue, pour obtenir une gaine dont les plis sont concentrés, annulaires, superposés l'un sur l'autre dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la gaine, les plis ayant sensiblement la même longueur, consistant à : a) dévider un rouleau de gaine aplatie, b) ouvrir la gaine et lui donner une forme pseudo-cylindrique

de rotation autour de son axe longitudinal, c) maintenir la gaine ouverte au voisinage de son extrémité

libre, d1) effectuer un pincement de la gaine à une distance sensi

blement égale à deux fois la longueur désirée des plis, e) amener la partie pincée de la gaine au voisinage de son

extrémité, f) relâcher le pincement de la gaine, g) répéter ces étapes successives jusqu'à l'obtention du

nombre de plis superposés voulus, h) couper transversalement la gaine plissée pour la séparer

de la gaine pseudo-cylindrique, caractérisé par le fait qu'on effectue une étape supplémentaire temporaire d2 consistant à effectuer un pincement intermédiaire de la gaine à une distance sensiblement égale à la longueur désirée des plis.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape d2 de pincement intermédiaire après l'étape dl de pincement.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape d2 de pincement intermédiaire en même temps que l'étape dl de pincement initial.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape d2 de pincement intermédiaire avant l'étape dl de pincement intial.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape d2 de pincement intermédiaire en réalisant un creux circonférentiel (26) dirigé vers l'intérieur de la gaine (35) par action d'une poussée radiale dirigée de l'extérieur de la gaine (35) vers l'axe longitudinal de celle-ci et blocage du pli creux (36) pour maintenir les deux lèvres (37, 38) du creux interne (36), sensiblement l'une contre l'autre et reposant sur une butée (20) transversale, puis en cessant l'action de la poussée radiale.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'on effectue l'étape dl de pincement en réalisant un creux circonférentiel (39) dirigé vers l'extérieur de la gaine (35) par action d'une poussée radiale dirigée de l'axe longitudinal de la gaine (35) vers l'extérieur de la gaine, blocage du creux (39) par poussée longitudinale pour maintenir les deux lèvres (40, 41) du creux externe (39) l'une contre contre et reposant sur une butée transversale (24), puis en cessant l'action de la poussée radiale.

7. Dispositif de plissage transversal d'une gaine lpngi- tudinale (2), continue, pour obtenir une gaine (3) dont les plis (4) sont concentriques, annulaires, superposés l'un sur l'autre dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal XX de la gaine, les plis (4) ayant sensiblement la même longueur l, ledit dispositif comprenant : un bati fixe (6) constitué d'au moins trois colonnes verticales (7) et au moins trois barres supérieures (8) horizontales, munies d'au moins un rouleau de guidage (9) de la gaine aplatie (2), d'un berceau fixe (10) recevant un rouleau (5) de gaine aplatie (2), un tube axial (11) disposé verticalement, en communication avec un système d'air comprimé, dont l'extrémité libre supérieure (12) envoie de l'air pour former une gaine (35) pseudo-cylindrique, des moyens de pincement (13) de la gaine à une distance sensiblement égale à deux fois la longueur l désirée des plis (4), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens temporaires de pincement intermédiaire (15) due la gaine à une distance sensiblement égale à la longueur 1 désirée des plis

8.Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens -de pincement intermédiaire sont constitués par des moyens élastiques V1 dont la fonction est de réaliser une poussée radiale de l'extérieur de la gaine vers l'axe de la gaine (35), des moyens élastiques V2 dont la fonction est de réaliser une poussée longitudinale pour maintenir sur une butée (20) le pli creux (1).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que les moyens de pincement (13) sont constitués par des moyens élastiques V3 dont la fonction est de réaliser une poussée radiale de l'intérieur de gaine (35) vers l'extérieur et des moyens élastiques V4 dont la fonction est de réaliser une poussée longitudinale pour venir bloquer le pli creux (39) externe formé par les moyens élastiques V3 sur une butée (24).

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait qu'il comporte un ensemble unitaire constitué d'un plateau supérieur (19) muni de vérins horizontaux (23) dont la tige T3 se déplace depuis l'axe de la gaine,(35) vers l'extérieur de la gaine, d'un plateau intermédiaire (20) muni de vérins V2 verticaux possédant des tiges T2 verticales qui lorsqu'ils sont actifs se déplacent du haut vers le bas, et d'un plateau mobile en translation selon l'axe longitudinal de la gaine, muni de vérins V1 horizontaux dont les tiges

T1, lorsqu'ils sont actifs, se déplacent de l'extérieur de la gaine vers l'axe longitudinal XX de celles-ci et muni de vérins V4 verticaux dont les tiges T4, lorsqu'ils sont actifs, se déplacent du haut vers le bas pour venir en butée contre le plateau mobile (24), le plateau supérieur et le plateau intermédiaire étant solidarisés au moyen d'entretoises verticales (21).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le plateau supérieur et le plateau intermédiaire sont sensiblement circulaires et ont sensiblement le même rayon R1, tandis que le plateau mobile est concentrique aux précédents et a un rayon interne R2 supérieur au rayon R1 du plateau intermédiaire et du plateau supérieur.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'ensemble formé par le plateau supérieur (19) et le plateau intermédiaire (20) est mobile en translation lorsque l'on n'effectue pas le plissage de la gaine, la translation étant effectuée selon l'axe XX longitudinal de la gaine, dirigée vers le haut, et étant effectuée par des moyens de levage (63) disposés sur le plateau mobile (24).

13. Dispositif selon l'une quelconque des renvendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il est muni d'un plateau de réception de la gaine, disposé sous l'ensemble formé par le plateau supérieur (19) et le plateau intermédiaire (20), amené au moyen de rails (18) et reposant sur des pieds (17).

14. Dispositif selon l'une quelconque des renvendications précédentes, caractérisé par le fait que le plateau supérieur (19), le plateau intermédiaire (20), et le plateau de réception (16) sont tous trois munis d'orifices (52, 57, 65) permettant le passage du tube (11) insufflant à son extrémité supérieure libre (12) pour former la gaine pseudo-cylindrique (25).

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le plateau mobile (24) comporte une lame circulaire guidée par des galets et tournant a haute vitesse, dont la fonction est de couper la gaine plissée (3) et de la séparer de la gaine pseudo-cylindrique (35).