FR2471956A1 - Pieces refractaires composites et procede pour leur production par moulage - Google Patents

Abstract

UNE PLAQUE REFRACTAIRE 10 A ENVELOPPE METALLIQUE 11 POUR UNE VASE OU BUSETTE A TIROIR D'UNE POCHE OU D'UN PANIER DE COULEE (D'ACIER PAR EXEMPLE) COMPREND DEUX ELEMENTS REFRACTAIRES MOULES 26, 28, DONT LE PREMIER POSSEDE UNE PLUS GRANDE RESISTANCE AUX TEMPERATURES ELEVEES ET A L'ATTAQUE ET L'EROSION PAR LE METAL EN ECOULEMENT QUE LE SECOND. LA PLAQUE EST AINSI MOINS COUTEUSE, EGALEMENT EN RAISON DE LA SUPPRESSION DES MEULAGES DE MISE A DIMENSIONS APRES LA FABRICATION DE LA PLAQUE. LES DEUX ELEMENTS SONT SEPARES PAR UNE MINCE FEUILLE DE METAL 13 QUI S'OXYDE EN SERVICE ET FORME UN JOINT ENTRE LES MOULAGES 26 ET 28.

Description

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La présente invention concerne les objets réfrac-

taires moulés composites et leur fabrication. Les objets auxquels se rapporte l'invention sont, par exemple, des briques réfractaires, blocs de coulée pour creusets, busettes, plaques de vanne, ainsi que pièces et accessoires de montage de tels objets, avec lesquels

des jets de métal fondu viennent au contact au cours de coulées.

Un problème qui se pose souvent dans la coulée de métal fondu, d'acier par exemple, est l'érosion de réfractaires avec lesquels le métal en écoulement vient en contact. Il s'agit notamment des réfractaires définissant l'orifice de sortie d'une poche ou d'un panier de coulée et des plaques et busettes ou tubes de coulée de

vannes (busettes) à tiroir. Un autre problème dans la coulée de cer-

tains aciers alliés, d'aciers calmés à l'aluminium par exemple, est

le dépôt de métal solidifié et d'alumine sur les réfractaires.

Jusqu'ici, on a tenté de résoudre ces problèmes en

réalisant les parties vulnérables de réfractaires cuits à haute tem-

pérature et très coûteux. Habituellement, on choisit un matériau à haute teneur en alumine. Pour des pièces particulièrement susceptibles d'être dégradées, les parties réfractaires de vannes réglables par étranglement par exemple, des éléments rapportés ou des revêtements encore plus coûteux en zircone ont parfois été utilisés parce que ce

matériau possède une grande résistance à l'attaque par du métal fondu.

On a constaté, en ce qui concerne les plaques pour

vannes à tiroir, que leurstempératures sont généralement bien au-

dessous de 10000C exception faite des zones superficielles comprenant des parties en contact avec du métal fondu. Néanmoins, ces plaques sont habituellement faites entièrement de réfractaires capables de résister à des températures bien plus élevées, ce qui correspond à

des dépenses inutiles. Des réfractaires moins coûteux pour des condi-

tions de service beaucoup moins sévères pourraient parfaitement con-

venir, sauf pour les régions venant au contact avec le métal. Il serait plus économique de produire des objets réfractaires dont la plus grande partie serait faite de matériaux réfractaires pour des conditions de service moins sévères et dont les surfaces venant en contact avec le métal seraient faites de matériaux réfractaires pour

conditions de service plus sévères.

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Il est à noter par ailleurs, en ce qui concerne les plaques de vannes à tiroir, que pas plus de 40 % à peu près de leurs surfaces de glissement sont susceptibles, en général, d'être exposés à un moment quelconque à du métal fondu. Pas plus de 25 % à peu près de leursvolumessont susceptibles d'être exposés à des températures supérieures à 10000C. Donc, il suffirait en fait d'une quantité limitée de matériau réfractaire pour conditions de service dures pour qu'une telle plaque puisse remplir sa fonction de manière satisfaisante. - L'invention vise à rationaliser la fabrication d'objets réfractaires avec lesquels des jets de métal fondu viennent en contact en les réalisant sous forme de corps composites constitués de matériaux pour conditions de service modérées et de matériaux pour conditions de service sévères, les premiers étant prédominants et les derniers étant limités aux régions superficielles exposées au métal fondu.

D'habitude, les objets auxquels se rapporte l'inven-

tion sont cuits à haute température, normalement à 1600-1900'C. Or.

produire de telles températures demande beaucoup d'énergie et est donc très onéreux. L'invention vise à réduire autant que possible la consommation d'énergie et, du moins dans la fabrication de plaques de vannes, à éviter ou à limiter considérablement les opérations de

meulage pour la finition et la mise à dimensions..

L'invention apporte un objet réfractaire, possédant une portion superficielle venant en contact avec un jet de métal fondu pendant le service, constitué d'un corps composite d'un seul tenant, qui comporte un premier élément réfractaire formant ladite portion superficielle, une mince de feuille de métal tubulaire ou en coupelle entourant le premier élément réfractaire, ainsi qu'un second élément réfractaire qui soutient le premier élément réfractaire

entouré de la feuille de métal.

L'invention apporte également un procédé pour pro-

duire un objet réfractaire possédant une portion superficielle qui, en service, vient en contact avec un jet de métal fondu. Ce procédé consiste à a) définir une première empreinte de moule par une mince feuille de métal tubulaire ou en coupelle et un composant de moule

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permanent apparié, dont la forme est un négatif de ladite portion superficielle, b) remplir la première empreinte de moule d'un agglomérat réfractaire qui se laisse mouler et faire durcir cet agglomérat en partie au moins, c) définir une deuxième empreinte de moule par la feuille de métal avec lemoulage à l'intérieur et par des composants de moule appariés, d) remplir la deuxième empreinte de moule avec un second agglomérat réfractaire et e) faire durcir le second agglomérat et aussi le premier s'il n'a pas encore été

durci complètement.

Le second agglomérat réfractaire est de préférence prévu pour des conditions de service moins dures que le premier agglomérat. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'objet réfractaire composite est une plaque pour vanne à tiroir, comprenant une busette d'un seul tenant avec la plaque. Le premier élément réfractaire occupe dans ce cas une partie seulement de la surface de glissement de la plaque, partie qui est limitrophe à un orifice de la plaque, qui entoure cet orifice et se raccorde à ras au reste de la surface de glissement, le premier élément formant en outre une couche superficielle de protection de l'orifice et d'une

partie au moins du passage d'écoulement de la busette.

Un mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour fabriquer une plaque de vanne de ce type à enveloppe métallique consiste à verser le premier agglomérat dans une première empreinte de moule définie par un noyau, la feuille métallique façonnée et un composant de moule permanent (c'est-à-dire réutilisable pour d'autres moulages) qui possède une surface lisse, polie et résistante au rayage, pour produire un premier moulage comprenant un bec ou busette traversé d'un orifice et un rebord ou bride périphérique situé à une

extrémité et constituant une reproduction de ladite surface du compo-

sant de moule permanent, et à verser le second agglomérat dans une

deuxième empreinte de moule formée par une enveloppe métallique défi-

nissant la forme extérieure désirée de la plaque et de sa busette, le composant de moule permanent possédant la surface lisse, polie et résistante au rayage, ainsi que par le premier moulage entouré de la feuille métallique et contenant le noyau, pour produire un second

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moulage dans lequel est encastré le premier moulage entouré de la feuille et dont l'enveloppe métallique extérieure est une partie intégrante, les surfaces des deux moulages reproduisant le composant

de moule permanent étant situées dans le même plan.

Il est avantageux que la feuille mince soit faite

d'un métal qui s'oxyde en service et dont l'oxyde soit capable d'éta-

blir un joint de laitier ou un joint céramique entre les deux éléments réfractaires. Des exemples de métaux utilisables pour la feuille

sont le fer ou l'acier et l'aluminium.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront plus clairement de plusieurs exemples de réalisa-

tion non limitatifs, ainsi que des dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une coupe axiale du matériel utilisé pour produire un premier moulage dans la fabrication selon l'invention d'une plaque de vanne; - la figure 2 est une coupe analogue illustrant la seconde opération de moulage de cette fabrication; et - les figures 3 à 6 sont des coupes axiales de

plaques de vanne selon différentes-formes de réalisation de l'inven-

tion. La fabrication d'objets réfractaires soumis à l'attaque de métal fondu en écoulement, d'acier par exemple, comprend,

selon l'invention, deux opérations de moulage utilisant deux agglo-

mérats ou mortiers réfractaires différents. Un agglomérat est pour des conditions de service plus sévères que l'autre; autrement dit, il possède une composition telle que sa résistance à l'attaque du métal fondu et à l'érosion est plus grande, ce qui le rend également plus cher. Cet agglomérat est limité à la région ou aux régions de

l'objet o l'attaque par le métal fondu est la plus sévère. L'agglo-

mérat pour conditions de service modérées peut être prédominant dans

les objets réfractaires selon l'invention, l'agglomérat pour condi-

tions de service sévères ne représentant généralement qu'une petite partie du volume total de l'objet. Un composant de moule devient une

partie intégrante du moulage dans au moins la première des deux opé-

rations de moulage et reste en place dans l'objet fini.

Purement à titre d'exemple, l'invention sera décrite ci-après relativement à la fabrication de plaques de vanne comprenant

une busette d'un seul tenant avec la plaque. Il va de soi que le pro-

cédé selon l'invention permet de fabriquer également des plaques sans busette, de même que, bien entendu, d'autres objets réfractaires, tels que des blocs de coulée pour creusets et des busettes, en utilisant

chaque fois des moules ou des composants de moule appropriés.

Dans l'exemple de mise en oeuvre décrit ci-après, une plaque de vanne 10 (figure 2) est formée dans et est reliée à une enveloppe extérieure de renfort 11 en acier. Dans cet exemple, les opérations de meulage consécutives de la surface de glissement 12 de la plaque - à des fins de dressage de la surface pour obtenir l'étanchéité souhaitée ou à des fins de mise à dimensions - sont

éliminées ou considérablement diminuées.

La première opération de moulage est effectuée dans un moule qui, comme on peut le voir sur la figure 1, est formé d'un composant de moule temporaire ou perdu 13 et de trois composants de moule permanents 14, 15 et 16. Des moyens de serrage 17 d'un type adéquat quelconque (représentés sous forme de simples vis vissées dans le composant de moule 16) maintiennent tous les composants de

moule assemblés. Un joint 18 empoche non seulement l'échappement-

d'agglomérat de moulage, il assure en outre que le bord périphé-

rique 19 (voir figure 2) du composant de moule 13 soit disposé en retrait - c'est-à-dire à une certaine distance dans le sens de la hauteur sur les représentations des figures 1 et 2 - par rapport

au composant de moule 15.

Le composant 13 est une pièce façonnée en feuille.

métallique mince, d'aluminium ou de fer blanc par exemple, dont

l'épaisseur ne dépassera généralement pas un dixième de millimètre.

La pièce 13 est en forme de coupelle ou en forme tubulaire; dans

l'exemple des figures 1 et 2, elle combine les deux formes. Le mou-

lage formé dans cette pièce 13 comporte un bec ou busette 20 faisant saillie d'une partie périphérique discorde 21 qui l'entoure et sera appelée ci-après bride. Celle-ci reproduit fidèlement la partie centrale de la surface 22 du composant de moule 15. Pour que le métal fondu puisse passer à travers la plaque de vanne 10 finie, le composant de moule 14 est un noyau disposé coaxialement dans la pièce 13. Le noyau 14 s'étend à travers tout le premier moulage et est vissé solidement au composant de moule 16, lequel constitue une base rigide pour le moule. Le composant 15 est une plaque d'un matériau approprié quelconque possédant une surface 22 dressée, plane et lisse ou polie. La plaque 15 peut être en métal poli, elle peut être formée par une glace ou être encore en verre flotté ou en "perspex". L'empreinte de moule délimitée par les composants 13,

14 et 15 est remplie d'agglomérat réfractaire par l'extrémité supé-

rieure 25 ouverte de la pièce 13 et pendant que l'ensemble est soumis à une vibration pour assurer un remplissage complet sans vides. La pièce 13 présente des trous 24 pour l'échappement de l'air pendant le

remplissage du moule.

Après le remplissage du moule, l'agglomérat formant son contenu est durci en partie au moins, en tout cas suffisamment pour que le moulage 26 ainsi formé puisse conserver son intégrité, le durcissement étant normalement produit par le chauffage de

l'ensemble à une température qui est fonction de la nature de l'ag-

glomérat. Les moyens de serrage 17 sont ensuite enlevés et, sans perturber le moulage 26 ou la plaque 15, un nouveau composant de moule - définissant la forme extérieure de la plaque de vanne désirée - est serré, autour du noyau 14, du moulage 26 et de la pièce 13, sur les composants de moule -15, 16. Ce nouveau composant

de moule est une enveloppe extérieure métallique Il de forme conven-

tionnelle. Des moyens de serrage 17' fixent l'enveloppe 1l à la plaque 15 et à la base 16, de nouveau avec interposition d'un joint

d'étanchéité 18' qui assure en même temps que le bord de l'enveloppe ---

11 est espacé de la surface 12 de la plaque moulée 10 finale. L'enve-

loppe Il présente également des trous 24' pour l'échappement de

l'air lors du remplissage.

L'empreinte de moule définie par l'enveloppe 11, la pièce 13 et la plaque 15 est remplie, comme précédemment mais avec un second agglomérat, puis l'ensemble est soumis à une opération de durcissement finale. Pendant celle-ci, le second agglomérat est durci et le premier l'est également s'il n'avait pas encore été

durci complètement. Le durcissement terminé, le dispositif de ser-

rage est enlevé et la plaque de vanne moulée dans son enveloppe

métallique est débarrassée des composants de moule 14, 15 et 16.

Dans la plaque 10 finie, la feuille façonnée 13 est noyée dans le moulage extérieur de soutien 28, y compris le bord périphérique 19 de la feuille 13, de sorte qu'elle ne peut pas venir en contact avec du métal fondu. La surface 12 de la plaque de vanne reproduit exactement la surface 22 de la plaque 15 et elle est lisse, dressée et brillante partout, sans discontinuité superficielle entre les deux moulages 26 et 28. Il n'y a pas de fuite de métal fondu entre deux plaques de vanne correspondantes

réalisées comme décrit ci-dessus.

En utilisant des joints 18, 18' de l'épaisseur adéquate, on peut faire en sorte que les plaques de vanne s'ajustent exactement dans des mécanismes de vanne standards, sans qu'il soit nécessaire de soumettre les plaques tout d'abord à une opération de meulage pour la mise à dimensions. Pour assurer la reproductibilité dimensionnelle, les moyens de serrage 17, 17' peuvent comprendre ou

être combinés avec des butées ou des cales (non représentées).

Lorsque les agglomérats sont convenablement choisis, on peut obtenir leur adhérence convenable à la feuille façonnée 13

et à l'enveloppe 11. Pour plus de sécurité, la feuille 13 et l'enve-

loppe 11 peuvent être fixées aux agglomérats par des moyens d'accro-

chage ou de retenue supplémentaires. Par exemple, la feuille 13 peut être froncée ou ridée et l'enveloppe 11 peut présenter des lèvres ou

des languettes dirigées vers l'intérieur.

Il est prévu que la feuille 13 a tendance à s'oxyder

lorsque la plaque de vanne est exposée aux températures de service.

Ceci peut être avantageux car l'oxyde formé peut établir un joint entre les deux moulages 26 et 28. Si la -feuille 13 est en aluminium, il peut se former ainsi un joint céramique; si elle est en fer (fer

blanc), il se formera un joint de laitier. -

Comme décrit ci-dessus, l'objet réfractaire compo-

site comprend deux moulages assemblés. Pour certaines applications,

l'objet composite pourrait être le résultat de plus de deux opéra-

tions de moulage. Quoi qu'il en soit, une feuille métallique mince et

façonnée sera placée entre deux moulages voisins au moins.

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Pour des objets composites autres que des plaques de vanne, le fini de surface peut être moins critique et il peut ne pas être nécessaire de mouler contre des surfaces polies. Cependant, le fini de surface devra généralement être aussi bon que possible, surtout pour ce qui concerne les surfaces venant en contact avec du

métal fondu en écoulement.

La pièce 13 en feuille mince est relativement fra-

gile. Pour la protéger pendant la préparation de la première opéra-

tion de moulage et au cours de celle-ci, elle peut être entourée d'une forme protectrice rigide qui s'ajuste bien autour de la feuille. Cette forme est bien entendu enlevée avant la disposition de la feuille et du moulage 26 formant son contenu dans la deuxième

empreinte de moule.

Les agglomérats pour les moulages 26 et 28 peuvent être des agglomérats du type à liaison hydraulique ou chimique, dont la prise et le durcissement ont lieu à la température ambiante ou à des températures qui ne sont que modérément élevées, 100-150'C par

exemple ou jusqu'à 400'C environ, suivant le mécanisme d'aggloméra-

tion. Il n'est pas indispensable que les deux agglomérats possèdent le même type de mécanisme d'agglomération. Si les moulages demandent à être durcis à &s températures différentes, il faut que le moulage 26

présente la température de durcissement la plus élevée. S'il n'en était-

pas ainsi, son expositioa (après son durcissement) à la température plus

élevée à la suite de la deuxième opération de moulage pourrait pro-

voquer sa dégradation et entraîner des problèmes en service.

Le moulage 26 venant en contact avec le métal fondu

en écoulement doit être formé d'un agglomérat supportant des condi-

tions de service plus sévères que celui formant le moulage 28. Plus précisément, l'agglomérat formant le moulage 26 doit être plus capable de résister à des températures élevées, à l'attaque de métal et de laitier fondus et à l'érosion., Il doit être stable volumétriquement

jusqu'à 1500'C alors qu'il suffit que l'agglomérat formant le mou-

lage 28 soit stable volumétriquement jusqu'à 1000-1200'C. Il est pré-

iérable que l'agglomérat formant le moulage 28 possède une conducti-

bilité thermique plus faible que l'autre agglomérat.

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Les agrégats pour l'agglomérat utilisé dans la pre-

mière opération de moulage peuvent être choisis dans le groupe com-

prenant l'alumine, la mullite, les alumino-silicates contenant au moins 50 % en poids d'alumine, la magnésie, l'aluminate de magnésium, le zircon, la zircone, les carbures réfractaires et des combinai- sons de deux ou davantage de ces matériaux. Les agrégats préférés sont l'alumine frittée et cuite, la mullite frittée et cuite, la

magnésie frittée et cuite, le zircon et la zircone.

Les agrégats pour l'agglomérat utilisé dans la deuxième opération de moulage peuvent etre choisis dans le groupe comprenant le basalte, l'olivine, les laitiers de haut fourneau, les réfractaires alumineux contenant de 25 à 45 % en poids d'alumine, la chamotte, les argiles grillées, les argiles réfractaires, la

bauxite et des combinaisons de deux ou davantage de ces matériaux.

Les agrégats préférés sont les réfractaires alumineux contenant de

à 45 % d'alumine et les argiles grillées.

Les agglomérats peuvent comprendre des liants inor-

ganiques ou organiques. Les premiers peuvent être constitués, notam-

ment, par des silicates, des sulfates, des nitrates, des chlorures

et des phosphates, l'anhydride phosphoreux ou l'acide phosphorique.

Les liants organiques peuvent être constitués notamment par des

lignosulfates de métaux alcalins et par des matériaux à base de brai.

Sur la plaque de vanne finie visible sur la figure 2, l'agglomérat pour conditions de service sévères (moulage 26) occupe la région de la plaque avec laquelle du métal peut venir en contact pendant les mouvements d'ouverture et de fermeture de la vanne. Ce

moulage définit également l'orifice 30 de la plaque et toute la lon-

gueur de l'alésage 31 de la busette. Suivant les conditions de ser-

vice prévues, il peut ne pas être nécessaire que l'agglomérat le

plus résistant définisse l'alésage de la busette sur toute sa lon-

gueur. De même, dans certains cas, il n'est pas nécessaire qu'il

occupe toute la région de la plaque venant en contact avec du métal.

Par exemple; il pourrait occuper seulement la région voisine de l'ori-

fice de la plaque, qui est la région la plus sujette à l'érosion par les jets de métal étranglés. Les variantes de réalisations de plaques

de vanne représentées schématiquement sur les figures 3 à 6 consti-

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tuent différents autres exemples, nullement limitatifs. Sur ces figures, les feuilles façonnées 13 et les enveloppes métalliques 11

ont seulement été omises pour simplifier le dessin.

L'une quelconque des formes de plaque représentées sur les dessins peut être modifiée par l'omission du prolongement formant busette afin de pouvoir être utilisée comme une plaque de vanne de tête. La feuille façonnée possède dans ce cas une forme

plutôt tubulaire qu'en coupelle.

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RE V END ICA TI ON S

1. Objet réfractaire possédant une portion superficielle qui, en service, vient en contact avec un jet de métal fondu, l'objet étant formé d'un corps composite d'un seul tenant comprenant un premier élément réfractaire qui forme ladite portion superficielle, caractérisé en ce que le premier élément réfractaire (26) est entouré d'une mince feuille métallique (13) de forme tubulaire ou en coupelle

et est soutenu avec cette feuille par un second élément réfractaire (28).

2. Objet selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier élément (26) est fait d'un matériau réfractaire résistant à

des conditions de service plus sévères que le second élément réfrac-

taire (28).

3. Objet selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la feuille métallique (13) est noyée dans ou est protégée d'une autre manière par le second élément réfractaire (28) pour ne pas venir en

contact avec du métal fondu.

4. Objet selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que les deux éléments réfractaires (26, 28) sont faits d'agglomérats réfractaires à liants hydrauliques ou chimiques et se laissent mouler, l'agglomérat du second élément (28) ayant une température de durcissement plus basse que l'agglomérat du premier

élément (26).

5. Objet selon l'une quelconque des revendications l à 4,

caractérisé en ce que la feuille métallique (13) est froncée ou plissée pour contribuer à l'adhérence des deux éléments réfractaires (26, 28)

à elle.

6. Objet selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce que la feuille (13) est faite d'un métal qui s'oxyde en service et dont l'oxyde est capable de former un joint de laitier ou un joint céramique avec les deux éléments réfractaires

(26, 28).

7. Objet selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que le premier élément (26) contient du matériau

réfractaire du groupe comprenant l'alumine, la mullite, des alumino-

silicates contenant au moins 50 % en poids d'alumine, la magnésie,

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l'aluminate de magnésium, le zircon, la zircone, les carbures réfrac-

taires et des combinaisons de deux ou davantage de ces matériaux.

8. Objet selon l'une quelconque des revendications 1 à 7,

caractérisé en ce que le second élément (28) contient du matériau réfractaire du groupe comprenant le basalte, 1 olivine, des laitiers de haut fourneau, des réfractaires alumineux contenant de 25 à 45 % en poids d'alumine, la chamotte, les argiles grillées, les argiles réfractaires, la bauxite et des combinaisons de deux ou davantage

de ces matériaux.

9. Objet selon l'une quelconque des revendications 1 à 8,

sous forme d'une plaque de vanne à tiroir possédant une busette d'un seul tenant avec la plaque, caractérisé en ce que le premier élément

réfractaire (26) occupe seulement une partie de la surface de glis-

sement (12) de la plaque, partie qui est limitrophe d'un orifice (30) de la plaque et qui entoure cet orifice, ladite partie de surface étant située au même niveau que le reste de la surface de glissement

(12), le premier élément (26) formant en outre une surface superfi-

cielle protectrice pour l'orifice (30) et pour une partie au moins

du passage d'écoulement (31) de la busette.

10. Objet selon la revendication 9, caractérisé en ce que le premier élément (26) forme une surface superficielle protectrice

pour toute la longueur du passage d'écoulement (31).

il. Procédé pour produire un objet réfractaire possédant une portion superficielle qui, en service, vient en contact avec un jet

de métal fondu, notamment selon l'une quelconque des revendications

1 à 10, caractérisé en ce qu'il consiste à définir une première empreinte de moule par une mince feuille de métal tubulaire ou en coupelle (13) et un composant de moule permanent apparié (15), dont la forme est un négatif de ladite portion superficielle, à remplir la première empreinte de moule d'un agglomérat réfractaire (26) qui se laisse mouler et à faire durcir cet agglomérat en partie au moins, à définir une deuxième empreinte de moule par la feuille de métal (13) avec le moulage (26) à l'intérieur et par des composants de moule appariés (11, 15), à remplir la deuxième empreinte de moule avec un

second agglomérat réfractaire (28) et à faire durcir le second ag-

glométat (28) et aussi le premier agglomérat (26) s'il n'a pas encore

été durci complètement.

12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que les opérations de remplissage des empreintes de moule comprennent la vibration des structures de moule (11, 13, 15) formant les deux empreintes. 13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que des moyens sont prévus pour l'échappement de l'air des empreintes

de moule pendant le remplissage.

14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 à

13, caractérise en ce que la feuille métallique (13) est espacée du composant de moule permanent (15) de la première empreinte de moule par un joint (18) et en ce que la feuille (13) est recouverte complètement par le second agglomérat (28) au remplissage de la

deuxième empreinte de moule.

15. Procédé selon l'une quelconque des revendications Il à

14, caractérisé en ce que le composant de moule permanent (15) de la première empreinte de moule est utilisé également comme composant de moule permanent (15) de la deuxième empreinte de moule et possède

une surface dressée polie disposée de manière à permettre la produc-

tion de moulages reproduisant l'état de cette surface.

16. Procédé selon l'une quelconque des revendications Il à , caractérisé en ce que la feuille métallique (13) sous forme tubu-

laire ou en coupelle est disposée coaxialement autour d'un noyau (14),

de sorte que le premier moulage formé par le remplissage de la pre-

mière empreinte de moule et par le durcissement du contenu de cette

empreinte est un moulage présentant un orifice.

17. Procédé selon l'une quelconque des revendications Il à 16,

caractérisé en ce que la première empreinte de moule est remplie d'un agglomérat (26) contenant du matériau du groupe comprenant l'alumine, la mullite, des alumino-silicates contenant au moins 50 % en poids d'alumine, la magnésie, l'aluminate de magnésium, le zircon, la zircone, des carbures réfractaires et des combinaisons de deux ou

davantage de ces matériaux.

18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 à

17, caractérisé en ce que la deuxième empreinte de moule est remplie d'un agglomérat (28) contenant du matériau du groupe comprenant le basalte, l'olivine, des laitiers de haut fourneau, des réfractaires alumineux contenant de 25 à 45 % en poids d'alumine, la chamotte, les argiles grillées, les argiles réfractaires, la bauxite et des

combinaisons de deux ou davantage de ces matériaux.

19. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 à

17, pour fabriquer une plaque comprenant une busette d'un seul tenant et une enveloppe métallique extérieure pour une vanne ou busette à

tiroir, caractérisé en ce qu'il consiste à verser le premier agglo-

mérat (26) dans une première empreinte de moule définie par un noyau (14), la feuille métallique façonnée (13) et un composant de moule permanent (15) qui possède une surface (22) lisse, polie et

résistante au rayage, afin de produire un premier moulage (26) compre-

nant un bec ou busette (20) traversé d'un orifice et un rebord ou bride périphérique (21) situé à une extrémité et constituant une reproduction de ladite surface (22) du composant de moule permanent (15), et à verser le second agglomérat (28) dans une deuxième empreinte de moule formée par une enveloppe métallique (11) définissant la forme extérieure désirée de la plaque et de sa busette, le composant

de moule permanent (15) possédant la surface lisse, polie et résis-

tante au rayage, ainsi que par le premier moulage (26) entouré de la feuille métallique (13) et contenant le noyau (14), pour produire un second moulage (28) dans lequel est encastré le premier moulage (26) entouré de la feuille (13) et dont l'enveloppe métallique extérieure (11) est une partie intégrante, les surfaces (12) des deux moulages (26, 28) reproduisant le composant de moule permanent (15) étant situées

dans le même plan.