FR2462119A1 - Procede et appareil pour la fabrication de chaussures en peau de chamois artificielle - Google Patents

Abstract

SUIVANT CE PROCEDE DANS LEQUEL ON FABRIQUE DES EMPEIGNES PAR MOULAGE PAR INJECTION OU COULEE, APRES LA FIXATION DE LA SEMELLE 36 A L'EMPEIGNE 1 CELLE-CI SUBIT UNE OPERATION DE FLOCAGE AVEC UN FLOC DE RAYONNE TITRANT MOINS DE UN DENIER ET AYANT UNE LONGUEUR DE FIBRES INFERIEURE A 1MM. L'APPAREIL COMPREND UNE MACHINE DE MOULAGE PAR INJECTION POUR MOULER L'EMPEIGNE 1 ET FIXER LA SEMELLE 36 SUR CELLE-CI, UN PLATEAU ROTATIF 32 PORTANT AU MOINS UN MOULE 30 DE PROTECTION DE LA SEMELLE POUR RECEVOIR LA SEMELLE ET LE TALON 38 POUR LES PROTEGER DU FLOCAGE, ET UNE MACHINE DE FLOCAGE POUR FLOQUER L'EMPEIGNE.

Description

La présente invention est relative à un procédé et à un appareil pour la

fabrication de chaussures en peau de chamois artificielle et elle concerne également les chaussures obtenues au moyen de ce procédé et de cet appareil. On connait différents procédés pour fabriquer des chaussures en matière plastique par exemple en chlorure de polyvinyle ou en polyuréthane. Suivant l'un de ces procédés on verse du chlorure de polyvinyle liquide dans un moule ayant la forme de la chaussure à fabriquer et le chlorure de polyvinyle liquide remplit la totalité du moule par gravité. Ce procédé est habituellement désigné

par "moulage en coquille".

Un procédé plus compliqué est le moulage par injec-

tion qui permet d'utiliser des matières plastiques de densité plus élevée et d'obtenir ainsi une chaussure de qualité plus élevée. Dans ce procédé il est de pratique courante de tendre un bas par-dessus le noyau interne du moule afin qu'il soit imprégné par la matière plastique Injectée et constitue ainsi un revêtement interne de la chaussure. Suivant encore un autre procédé connu, on fabrique des feuilles d'un caoutchouc déformable à chaud, on les coupe aux formes appropriées, on les coud autour d'un moule pour former la chaussure et on lui donne sa forme

finale permanente dans un autoclave.

Dans tous ces procédés de la technique antérieure, le produit final obtenu est une chaussure dont l'aspect extérieur apparalt immédiatement dépourvu d'élégance pour un observateur, du fait que cette chaussure présente

habituellement un aspect lisse et brillant qui est carac-

téristique des matières plastiques moulées peu coûteuses telles que le chlorure de polyvinyle. Cet aspect peu satisfaisant a par conséquent empêché une utilisation largement répandue de ces chaussures, malgré l'avantage d'un faible prix. En fait, un degré élevé d'élégance est nécessaire pour la plupart des chaussures. De ce fait

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llutilisation de ces procédés et de ces matières s'est trouvé limitée à la fabrication des couvre-chaussures pour la pluie, des bottines, des chaussures montantes et des jambières, en particulier pour les sports, ainsi qu'à celle des sandales peu coûteuses telles que les

sandales de plage.

L'invention a en conséquence pour but de fournir un procédé et un appareil pour la fabrication de chaussures

du type décrit ci-dessus, qui permette d'obtenir un pro-

duit final présentant des propriétés améliorées -en ce qui concerne l'aspect extérieur et l'élégance de la chaussure

sans augmentation notable de son prix de fabrication.

L'invention a également pour but de réaliser des

chaussures telles que des bottines, des chaussures montan-

tes, des sandales ou autres pour hommes et femmes, imitant la peau de chamois d'une façon extrêmement réaliste, de sorte que ces chaussures peuvent,être utilisées lorsqu'on désire donner une impression d'élégance comme cela est

normalement le cas dans la vie citadine quotidienne.

L'invention a enfin pour but de réaliser une chaus-

sure ayant l'aspect de la peau de chamois et donnant l'impression de véritable cuir de chamois, y compris la propriété caractéristique du chamois naturel de se nmarquer". Ces buts ainsi que d'autres qui apparaîtront dans la

suite de la présente description sont atteints au moyen

du procédé suivant l'invention pour fabriquer des chaus-

sures en peau de chamois artificielle, dans lequel on fabrique des empeignes par moulage par injection ou par coulée et on fixe des semelles aux empeignes, procédé caractérisé en ce qu'on effectue une opération de flocage des empeignes après la fixation des semelles avec un floc

de rayonne titrant moins de un denier et ayant une lon-

gueur de fibre inférieure à un millimètre.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

apparaîtront au cours de la description qui va suivre

faite en se référant au dessin annexé donné uniquement à

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titre d'exemple et dans lequel: La fig. 1 est une vue en section à très grande échelle d'une partie d'une chaussure fabriquée suivant

le procédé de l'invention.

La fig. 2 est un schéma synoptique des phases de la

fabrication dans le procédé suivant l'invention.

La fig. 3 est une vue latérale d'une chaussure devant être traitée, montée sur un accessoire utilisé pour la

mise en oeuvre du procédé suivant l'invention.

Il est connu dans d'autres domaines techniques de remé-

dier à l'aspect lisse et au caractère glissant des arti-

cles en matière plastique moulée, au moyen de procédés de flocage dans lesquels un floc de fibres courtes, le plus souvent en nylon, ayant une longueur de par exemple

quelques millimètres est collé sur la surface de l'arti-

cle en matière plastique sur lequel on a au préalable

pulvérisé un adhésif, en utilisant des procédés d'attrac-

tion électrostatique pour obtenir une adhérence totale et

uniforme du floc sur l'article en matière plastique.

L'article acquiert ainsi un fini de surface désigné par "aspect velours" qui d'une part améliore considérablement

la qualité de l'article et d'autre part lui confère dif-

férentes propriétés telles qu'une diminution de son carac-

tère glissant qui peut être utile par exemple pour des

cintres ou autres.

Des tentatives antérieures effectuées par le deman-

deur pour appliquer le procédé du flocage à la fabrica-

tion de chaussures pour améliorer leurs qualités ont cepen-

dant donné des résultats tout à fait défectueux car cet effet est incommode et indésirable pour des chaussures élégantes. Ce qui est cependant souhaitable est l'effet d'une peau de chamois qui est tout à fait différent de l'aspect du velours de façon à attirer l'oeil même d'un observateur indifférent à la fois en raison de son aspect d'ensemble différent et particulièrement en raison du fait que l'aspect du chamois, s'il doit être réaliste, doit présenter la propriété de se "marquer". Comme cela est bien connu dans la technique cette propriété consiste en ce que le poil ou duvet du cuir de chamois ou autre produit présentant cette propriété peut recevoir et conserver lorsqu'on le frotte avec un doigt ou avec la main un aspect "peigné" ou une inclinaison de ce poil ou duvet dans différentes directions de manière à procurer

des effets réfléchissants légèrement irisés, c'est-à-

dire des zones plus brillantes ou plus sombres suivant

la façon dont le cuir a été traité et le sens de la lu-

mière frappant le poil ou duvet.

Le demandeur a-rencontré une autre difficulté en ce

que lors de l'application du procédé à une échelle indus-

trielle il était inévitable d'appliquer l'adhésif par pulvérisation ce qui avait pour résultat l'application de l'adhésif sur la totalité de la surface de la chaus-* sure devant être floquée sans aucune possibilité d'en exclure certaines zones bien délimitées. La chaussure était par conséquent floquée sur toute sa surface, de l'empeigne à la semelle, détruisant ainsi immédiatement l'aspect élégant que l'on désirait obtenir, du fait qu'il est inacceptable que le bord de la semelle ou le talon soit aussi floqué. On peut bien entendu éviter le flocage de la semelle et du talon si l'adhésif est appliqué soigneusement au pinceau ou encore si la semelle et le talon sont masqués au moyen d'un ruban adhésif qui est ensuite retiré, mais ces procédés sont inacceptables dans une fabrication en quantités industrielles en raison du prix élevé de la main d'oeuvre que nécessite le nombre

plus grand d'opérations individuelles devant être effec-

tuées, telles que l'enlèvement du ruban adhésif protecteur.

Une autre difficulté rencontrée par le demandeur dans la mise en oeuvre de ce procédé consiste en ce que souvent l'adhésif appliqué par pulvérisation lors de la préparation de l'opération consécutive de flocage tend à couler et à former des gouttes ou grumeaux en raison des

irrégularités inévitables et accidentelles dans l'appli-

cation de l'adhésif. Ces gouttes d'adhésif provoquent des défauts dans le fini de l'article, de sorte que celui-ci

doit être gratté.

Le demandeur a résolu ces difficultés au moyen d'un certain nombre d'opérations et de découvertes qui ont conduit à la présente invention. D'une façon plus parti- culière, on a trouvé suivant l'invention que l'on pouvait obtenir un aspect extrêmement réaliste de chamois par une opération de flocage de la chaussure, après que celle-ci ait été revêtue d'adhésif par pulvérisation, avec un floc

de fibres telles que de la rayonne de viscose ou de poly-

nose titrant moins de un denier, et de préférence titrant 0,5 denier, et ayant une longueur mesurée inférieure à

un millimètre, et de préférence de 0,5 à 0,6 millimètre.

On a en outre trouvé que pour obtenir cet aspect de cha-

mois il est nécessaire d'effectuer l'opération de flocage avec ce floc sur un support relativement rigide formé d'une couche de chlorure de polyvinyle ou de polyuréthane

thermoplastique ayant une épaisseur d'au moins 1,5 milli-

mètre et qui est de préférence de 2 ou plus de 2 milli-

mètres.

En utilisant le floc comme indiqué plus haut, ainsi qu'avec les autres opérations énumérées, on a obtenu de façon surprenante un aspect imitant la peau de chamois, qui est très réaliste, tant en ce qui concerne son aspect

général, même pour un oeil exercé, qu'en particulier éga-

lement en ce qui concerne la propriété du produit fini à se "marquer". Bien que le demandeur ne déclare pas avoir complètement compris toutes les raisons théoriques pour lesquelles les phases précitées permettent d'obtenir le résultat final désiré, qui ne peut pas être obtenu au

moyen des procédés de flocage classiques malgré les nom-

breuses tentatives effectuées par le fabricant de chaus-

sures, on pense que cet aspect peut être imputé au moins en partie à la souplesse élevée des fibres dûe à leur faible titre, ainsi qu'à la souplesse inhérente de la rayonne, et également au fait que les fibres sont portées par un support relativement rigide, de sorte que les

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fibres ne sont pas déformées de façon notable lorsqu'on frotte la surface de la chaussure. L'importance de la rigidité du support est également confirmée par le fait que des essais de flocage effectués en utilisant le même floc sur des supports souples tels que des tissus ne pro- curent pas la même propriété de se "marquer" qui peut être obtenue sur des chaussures en chlorure de polyvinyle

relativement épais.

On pense également que l'adhésif provoque une légère

dissolution de la surface du support en matière plasti-

que de telle sorte que le floc pénètre dans le support comme s'il s'agissait de poil ou de peau naturels. On pense enfin que le choix approprié de la longueur des

fibres présente une importance considérable.

La fig. 1 montre une partie d'une chaussure faite au moyen du procédé suivant l'invention, et cette figure montre à titre d'exemple la stratification des différentes

couches dont la chaussure est formée. Un support en chlo-

rure de polyvinyle constituant la paroi de l'empeigne de la chaussure est désigné par la référence 1, la référence

2 désignant une couche d'adhésif et la référence 3 dési-

gnant une matière de flocage appliquée sur la couche

adhésive 2.

A l'exception des indications précitées données sur

la nature du floc et de la matière de supports l'opéra-

tion de flocage peut être effectuée de la façon classique.

Des machines de flocage appropriées au moyen desquelles on peut obtenir les résultats désirés sont notamment celles fabriquées par la firme italienne Aigle Email de Borgaro Torinese, bien que l'on pense que l'on puisse obtenir les mêmes résultats avec d'autres machines de flocage. L'adhésif utilisé pour le flocage peut également

être de type classique, mais il doit être d'un type néces-

sitant un certain temps pour "prendre", par exemple quel-

ques minutes, afin d'éviter un flocage non uniforme, en particulier compte tenu de la dimension importante que

peut parfois présenter la chaussure.

Pour éviter que l'adhésif appliqué par pulvérisation

ne s'égoutte, on a constaté qu'il était avantageux d'uti-

liser un moule pour former les empeignes, moule dont la surface interne est sablée au lieu d'âtre lisse comme cela est habituel. En fait les empeignes fabriquées en utilisant un moule sablé présentent une surface rugueuse qui à son tour limite l'écoulement de l'adhésif qui est pulvérisé sur elles et diminue de façon très importante sinon supprime l'égouttage de l'adhésif dans la mesure ou

il nécessitait de gratter les articles fabriqués.

La fabrication de la chaussure avant l'opération de flocage peut 8tre effectuée au moyen de l'un quelconque des procédés décrits plus haut, mais il est préférable

d'utiliser le moulage par injection d'un chlorure de poly-

vinyle à haute densité ou d'un polyuréthane thermoplas-

tique. Ce moulage peut être effectué de façon classique en appliquant un bas sur le noyau du moule et en injectant ensuite la matière plastique à ltétat liquide dans le moule, après sa fermeture, jusqu'à ce que le moule soit

complètement rempli, de façon à réaliser ainsi l'empeigne.

L'empeigne ainsi fabriquée peut être floquée avant que la semelle et le talon ne soient fixés sur elles mais ceci entralne une augmentation importante des frais qui est

liée à la fixation immédiate de la semelle avant de reti-

rer lVempeigne du moule comme cela est connu dans la technique. Comme on l'a indiqué plus haut, on doit éviter qu'à la suite de la fixation immédiate de la semelle, celle-ci et le talon se trouvent partiellement couverts par le floc qui est appliqué ensuite et on décrira en référence à la fig. 2 un mode de réalisation préféré d'un procédé et d'un appareil permettant d'obtenir ce résultat et qui sont particulièrement adaptés pour la fabrication

industrielle en grande quantité,à faible prix de revient.

Le procédé suivant l'invention comprend une première phase 10 dans laquelle sont moulées les empeigneso Dans cette phase les empeignes sont moulézs par injection de chlorure de polyvinyle à haute densité, liquide, sous

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pression, comme cela est connu dans la technique en uti-

lisant un moule tel que ceux utilisés de façon classique pour la fabrication des protège-chaussures, mais au contraire du moule classique, le moule utilisé suivant l'invention est de préférence sablé sur sa surface des- tinée à mouler la surface externe de l'empeigne. En plus du sablage, la surface du moule peut présenter des dessins pour imiter différents types de peau naturelle, tels que le cuir de sanglier, d'autruche et autres. Le moule peut

également comporter des dessins de fantaisie pour réali-

ser des peaux qui n'existent pas dans-la nature.

Dtune façon classique on peut appliquer sur le noyau du moule, avant l'injection, un bas ou un tissu élastique adapté pour être incorporé à la matière plastique-qui est, injectée ensuite, afin de constituer un revêtement ou garnissage interne. Cependant, pour ltesthétique de la chaussure fabriquée, il est préférable d'utiliser un

garnissage en matière mousse ou un faux cuir élastique.

L'opération de moulage est de préférence effectuée

à l'échelon industriel sur une machine de moulage compor-

tant un plateau rotatif présentant plusieurs moules. L'u-

tilisation de machines "Ottogalli" s'est révélée parti-

culièrement avantageuse mais on peut également utiliser

tout autre type de machine d'injection.

Après l'injection du chlorure de polyvinyle dans le moule pour former l'empeigne, le moule utilisé pour former la partie inférieure de la chaussure, c'est-à-dire la semelle et le talon, est fixé au moule de l'empeigne d'une façon bien connue dans la technique de la fabrication des chaussures en matière plastique, en introduisant si

on le désire des renforts pour la cambrure, et autres.

La matière plastique de la partie inférieure de la chaus-

sure est alors injectée de la façon classique afin de former dans le moule la chaussure complète avec empeigne

et semelle. Cette phase 12 est à peu près classique.

Après l'enlèvement de la chaussure ainsi formée du moule, la chaussure est introduite dans un moule 30 de

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protection de la semelle, représenté à la fig. 3. Le moule 30 de protection de la semelle est essentiellement une copie exacte du moule utilisé pour la fabrication de la semelle et du talon. Le moule 30 de protection de la semelle est soutenu sur un plateau rotatif 32 entraîné en rotation par un moteur, non représenté. Le moule 30 de protection de la semelle est ainsi exactement ajusté sur la semelle 36 et le talon 38 de la chaussure 34 et peut

recevoir la chaussure et la soutenir en position verti-

cale sur le plateau rotatif.

La phase d'introduction de la chaussure dans le moule

de protection de la semelle, qui est représentée schéma-

tiquement à la fig. 2, est suivie d'une phase 16 d'appli-

cation d'un adhésif sur l'empeigne. Dans cette phase un opérateur pulvérise une couche d'adhésif sur l'empeigne

tandis que la chaussure tourne sur le plateau rotatif 32.

Pendant cette phase, l'adhésif ne peut adhérer nulle part sur la semelle ou le talon du fait que ceux-ci sont

protégés par le moule 30 de protection de la semelle.

Après avoir ainsi appliqué l'adhésif, on retire la chaussure du moule de protection de la semelle, cette phase étant représentée en 18 à la fig. 2. La chaussure est ensuite transférée au poste de flocage 20 o cette opération est effectuée au moyen d'une machine de flocage classique, par exemple du type fabriqué par la firme italienne Aigle Email de Borgaro Torinese. Dans cette machine la chaussure est floquée avec un floc du type

décrit plus haut, au moyen de l'attraction électrostati-

que, comme cela est connu dans la technique.

Après l'opération de flocage, la chaussure est sou-

mise à une phase 22 de traitement à chaud dans une étuve afin de sécher et de faire prendre la colle. Après cette

phase, la chaussure est à peu près terminée.

Bien que l'on ait mentionné d'une façon générale dans le mode de réalisation préféré décrit plus haut le chlorure de polyvinyle comme étant la matière plastique, on comprend que l'on peut également utiliser d'autres

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matières plastiques telles que du polyuréthane thermo-

plastique ou un caoutchouc déformable à chaud.

Bien que la fig. 3 montre une chaussure à tige, uniquement à titre d'exemple, il est évident que le procédé décrit peut également être utilisé pour la fa- brication d'autres types de chaussures, y compris de sandales. Cependant lorsqu'on doit fabriquer une sandale, avant la phase 14 d'introduction de la chaussure dans un moule de protection de la semelle, la sandale doit être

adaptée sur une forme en bois afin d'assurer un position-

nement correct des différentes parties constituant la sandale pour l'application consécutive de l'adhésif et l'opération de flocage et la sandale doit recevoir une

protection de ses parties internes contre l'adhésif.

L'ajustement de la sandale sur une forme n'est pas repré-

senté au dessin du fait que ceci constitue une opération

qui est évidente pour les techniciens.

On remarquera que bien que'lton se soit référé dans

la description qui précède à l'application d'un adhésif

sur du chlorure de polyvinyle pour préparer l'opération consécutive de flocage, l'adhésif peut également être

remplacé par une couche d'un solvant adapté pour dissou-

dre partiellement la surface de l'empeigne lorsqu'on utilise des matières plastiques de type particulier

telles qu'un caoutchouc déformable à chaud. Cette disso-

lution superficielle a un effet analogue à celui de l'adhé-

sif dans le traitement consécutif de flocage au moyen de la machine de flocage. Cette variante du procédé doit également être considérée comme comprise dans le cadre

de l'invention.

Enfin les caractéristiques essentielles de l'inven-

tion peuvent également être misesen oeuvre en revêtant par flocage une feuille d'une matière thermoplastique

telle qu'un caoutchouc déformable à chaud suivant le pro-

cédé décrit ci-dessus et en utilisant ensuite cette feuille pour fabriquer des chaussures par des procédés connus dans la technique, par exemple en coupant et en cousant la feuille sur un modèle et en traitant à chaud la chaussure

obtenue dans un autoclave afin de lui donner sa forme finale.

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Claims (9)

REVENDICATIONS

1 - Procédé de fabrication de chaussures en peau de chamois artificielle, dans lequel des empeignes sont fabriquées par moulage par injection ou coulée, et une semelle est fixée à l'empeigne, caractérisé en ce qu'après fixation de la semelle (36), l'empeigne (1) subit une opération de flocage avec un floc de rayonne titrant

moins de un denier et ayant une longueur de fibre infé-

rieure à un millimètre.

2 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'empeigne (1) est revêtue d'une mince couche

d'adhésif (2) avant l'opération de flocage.

3 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'un diluant est pulvérisé sur l'empeigne (1) afin de dissoudre superficiellement la matière plastique de

l'empeigne avant l'opération de flocage.

4 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la semelle (36) et le talon (38) de la chaussure (34) sont introduits dans un moule (30) de protection de la semelle avant l'opération de flocage afin d'emp9cher

la semelle et le talon d'être également revêtus par l'opé-

ration de flocage.

- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'empeigne (1) est moulée dansun moule dont la

surface interne est au moins partiellement sablée.

6 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé

en ce que le floc titre environ 0,5 denier.

7 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé

en ce que la longueur de la fibre (3) du floc est d'en-

viron 0,5 millimètre.

8 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé

en ce que l'empeigne est fabriquée dans un moule compor-

tant une surface lisse afin d'obtenir après l'opération

de flocage une imitation de la peau de chamois.

9 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'empeigne (1) est fabriquée dans un moule ayant une surface présentant un dessin afin d'obtenir

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une imitation de cuir de sanglier, d'autruche et autres.

- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'empeigne est floquée avec un floc de fibres

ayant une longueur supérieure à 1 millimètre afin d'ob-

tenir un effet de velours. Il - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé

en ce que la chaussure (34) est faite en chlorure de poly-

vinyle. 12 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chaussure (34) est fabriquée en polyuréthane thermoplastique. 13 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la chaussure (34) est fabriquée en un caoutchouc

déformable à chaud.

14 - Chaussure en peau de chamois artificielle fabri-

quée au moyen du procédé tel que défini suivant l'une

des revendications 1 à 13.

- Appareil pour la fabrication de chaussures en peau de chamois artificielle, caractérisé en ce qu'il comprend une machine de moulage par injection pour mouler l'empeigne (1) de la chaussure (34) et fixer sur celle-ci la semelle (36), un plateau rotatif (32) portant au moins un moule (30) de protection de la semelle pour recevoir la semelle (36) et le talon (38) de la chaussure de façon à les empêcher d'être floqués, et une machine de flocage

pour floquer l'empeigne de la chaussure.