EP3347668B1

EP3347668B1 - Dispositif de transport d'une torpille depuis un chariot d'acheminement vers un tube de lancement

Info

Publication number: EP3347668B1
Application number: EP16763827.9A
Authority: EP
Inventors: Hervé Bruneau; Jean-Luc DESTRAIT; Dominique Monteil
Original assignee: Naval Group SA
Current assignee: Naval Group SA
Priority date: 2015-09-10
Filing date: 2016-09-12
Publication date: 2019-08-28
Anticipated expiration: 2036-09-12
Also published as: FR3041091B1; EP3347668A1; FR3041091A1; ES2758475T3; WO2017042386A1

Description

La présente invention concerne un dispositif de transport d'une torpille depuis un chariot d'acheminement vers un tube de lancement, notamment pour un navire de surface.
Dans un navire de surface, les torpilles sont stockées et préparées dans un premier local, et les tubes de lancement sont disposés dans un second local distant du premier local. Ainsi, lorsque l'on souhaite introduire une torpille dans un tube de lancement, il est nécessaire d'acheminer cette torpille depuis le premier local jusqu'au second local.
A cet effet, la torpille est habituellement disposée sur un chariot d'acheminement dans le premier local, ce chariot étant mobile pour permettre l'acheminement de la torpille jusqu'au second local. Toutefois, l'entrée du second local comporte habituellement un seuil qu'un tel chariot ne peut généralement pas franchir. Il est donc nécessaire de transporter la torpille depuis ce chariot d'acheminement vers le tube de lancement. Afin d'éviter toute erreur de manipulation, le transport de la torpille doit être sécurisé, et cela quel que soit l'état de la mer, dont quels que soient les mouvements du navire.
On connait déjà, dans l'état de la technique, un chariot d'acheminement comprenant un système de translation permettant de translater la torpille depuis le seuil du second local jusqu'au tube de lancement. Toutefois, un tel système de translation n'est pas suffisamment sécurisé. En particulier, ce système de translation peut être entraîné par le poids de la torpille, notamment en cas de roulis. En outre, un tel chariot d'acheminement est particulièrement lourd, donc difficilement manoeuvrable.
On connait également, d'après EP 2 088 077 , un dispositif de chargement de torpilles depuis l'extérieur du véhicule sous-marin.
L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant un dispositif de transport d'une torpille depuis un chariot d'acheminement vers un tube de lancement, permettant un transport sécurisé de la torpille.
A cet effet, l'invention a notamment pour objet un dispositif de transport d'une torpille depuis un chariot d'acheminement vers un tube de lancement, selon la revendication 1.
Ce dispositif permet un transport simple et efficace de la torpille, de manière sécurisée, par actionnement du treuil.
Un dispositif de transport selon l'invention peut comporter en outre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes combinaisons techniquement envisageables.

Le câble d'entraînement s'étend depuis une première extrémité fixée à l'organe d'arrimage, passe par la première poulie, puis par le treuil, jusqu'à une seconde extrémité fixée à l'organe d'arrimage.
Le câble d'entraînement passe par une seconde poulie, entre le treuil et sa seconde extrémité, cette seconde poulie étant montée sur des moyens d'ajustement de la distance entre la seconde poulie et le treuil.
L'organe d'arrimage comporte des moyens de fixation à la torpille, notamment à une extrémité arrière de la torpille, et un bras solidaire des moyens de fixation, ledit bras portant des moyens d'accrochage du câble d'entraînement.
Le bras de l'organe d'arrimage s'étend entre une première extrémité solidaire des moyens de fixation, disposée en dessous de ces moyens de fixation dans une direction verticale, et une seconde extrémité disposée au-dessus de ces moyens de fixation dans la direction verticale, les moyens d'accrochage étant de préférence agencés à cette seconde extrémité.
Le bras comporte une première partie, comprenant la première extrémité, s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction verticale, et une seconde partie, comprenant la seconde extrémité, inclinée par rapport à la direction verticale et formant un angle obtus avec la première partie.
La structure de convoyage comporte au moins un longeron s'étendant entre une extrémité avant reliée à la structure de support par une liaison pivot, et une extrémité arrière portée par au moins un pied de longueur variable.
Les moyens de réception et de guidage de la torpille comportent des paires de galets alignées le long de la structure de convoyage, les galets de chaque paire étant inclinés l'un vers l'autre de manière à former un creux de réception de la torpille.
Le treuil comporte des moyens anti-retour, empêchant une rotation du treuil par traction sur le câble d'entraînement.

L'invention concerne également un procédé de transport d'une torpille depuis un chariot d'acheminement vers un tube de lancement, caractérisé en ce qu'il est réalisé au moyen d'un dispositif de transport tel que défini précédemment, et en ce qu'il comporte :

une étape de fixation de la structure de support à proximité du tube de lancement,
une étape d'accrochage de la première poulie sur la structure de support,
une étape de mise en place de la structure de convoyage entre le chariot d'acheminement et le tube de lancement,
une étape d'installation de la structure d'entraînement, et de fixation de l'organe d'arrimage à la torpille, et
une étape de transport de la torpille, par actionnement du treuil.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux figures annexées, parmi lesquelles :

la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de transport selon un exemple de mode de réalisation de l'invention ;
la figure 2 est une vue en perspective d'une structure de convoyage du dispositif de transport de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue en perspective d'un organe d'arrimage faisant partie d'une structure d'entraînement de la torpille du dispositif de transport de la figure 1 ;
la figure 4 est une vue en perspective de la structure de convoyage de la figure 2, lors de sa mise en place ;
la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 représentant la mise à niveau du chariot d'acheminement et de la structure de convoyage pour permettre le passage de la torpille de l'un à l'autre ;
la figure 6 est une vue en perspective du dispositif de transport, lors de l'entraînement de la torpille vers le tube lance-torpille.

On a représenté, sur la figure 1, un dispositif 10 de transport d'une torpille 12 depuis un chariot d'acheminement 14 vers un tube de lancement 16.
La torpille 12 et le tube de lancement 16 sont classiques et ne seront donc pas décrits en détail. Il est toutefois à noter que la torpille 12 présente, à l'arrière, une interface normalisée 17, notamment visible sur les figures 4 et 5.
Le tube de lancement 16 est disposé dans un local comportant une entrée 18 faisant face au tube de lancement 16. Cette entrée 18 comprend un seuil 20 empêchant le passage du chariot 14 dans le local.
Le chariot 14 comporte un châssis 21 monté sur des moyens de roulement 22 classiques permettant le déplacement de ce chariot 14, et comporte des moyens de manoeuvre 24, également de type classique.
Le chariot 14 comporte une partie d'accueil 26 destinée à recevoir la torpille 12. Il est à noter que la torpille 12 est de préférence sanglée lorsqu'elle est disposée sur cette partie d'accueil 26, pour des raisons de sécurité.
La partie d'accueil 26 est reliée au châssis 21 par l'intermédiaire de moyens de hissage 28 permettant de déplacer verticalement cette partie d'accueil 26 entre une position basse (représentée sur la figure 4) et une position haute.
La partie d'accueil 26 est préférentiellement dans sa position basse lorsque le chariot 14 est déplacé avec la torpille 12 disposée sur cette partie d'accueil. Ainsi, le centre de gravité de la torpille est bas, ce qui améliore la stabilité du chariot 14.
Les moyens de hissage 28 permettent également de hisser la torpille 12 à hauteur du tube de lancement 16, comme cela est représenté sur les figures 1 ou 5. Cette position à hauteur du tube de lancement 16 peut être ladite position haute, lorsque le chariot est configuré pour faire coïncider cette position haute avec la hauteur du tube de lancement 16, ou en variante être une position intermédiaire entre la position basse et la position haute, auquel cas cette position intermédiaire est choisie par un opérateur.
Le chariot 14 comporte enfin des moyens 23 de blocage au sol, de type classique, permettant d'immobiliser le chariot 14 en position, notamment face au tube de lancement 16, comme cela est représenté sur la figure 1.
Le dispositif de transport 10 comporte une structure de support 30, destinée à être agencée à proximité du tube de lancement 16. Dans l'exemple, la structure de support 30 comporte des montants inférieurs 32, 33 fixés au sol, en dessous du tube de lancement 16 correspondant. Pour une stabilité optimale, la structure de support 30 comporte par exemple deux premiers montants inférieurs verticaux 32, et deux seconds montants inférieurs inclinés 33 chacun reliés à un montant vertical 32 et fixé au sol.
La structure de support 30 comporte par ailleurs des montants supérieurs 34, fixés aux montants inférieurs 32, 33 et s'étendant verticalement jusqu'au-dessus du tube de lancement 16.
Une première poulie 36 est portée par ces montants supérieurs 34, par l'intermédiaire d'une liaison pivot d'axe perpendiculaire à une direction longitudinale du tube de lancement 16.
La structure de support 30 comporte enfin une traverse de support 38, disposée sous le tube de lancement 16 et portée par les montants inférieurs 32, 33.
Le dispositif de transport 10 comporte par ailleurs une structure de convoyage 40 représentée plus en détail sur la figure 2.
La structure de convoyage 40 est destinée à être agencée entre le chariot d'acheminement 14 et le tube de lancement 16. Plus particulièrement, la structure de convoyage 40 est destinée à être fixée, de manière rigide, dans le prolongement du tube de lancement 16, de sorte que lorsqu'une torpille 12 est disposée sur cette structure e convoyage, l'axe de cette torpille 12 coïncide avec l'axe du tube de lancement 16, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des réglages.
Cette structure de convoyage 40 comporte au moins un longeron 44, par exemple deux longerons 44 parallèles entre eux, s'étendant chacun entre une extrémité avant 44A destinée à être reliée à la structure de support 30, notamment à la traverse de support 38, par une liaison pivot, et une extrémité arrière 44B portée par un pied 46 de longueur variable, par exemple un pied 46 télescopique. Avantageusement, la liaison entre la seconde extrémité 44B et le pied télescopique 46 est une liaison pivot, ce qui permet de rabattre le pied 46 sur le longeron 44 pour le transport et le stockage de la structure de convoyage 40.
Des moyens de réception et de guidage 42 de la torpille 12 sont portés par les longerons 44. Ces moyens de réception et de guidage comportent par exemple des paires de galets 48 alignés le long des longerons 44. Les galets de chaque paire 48 sont inclinés l'un vers l'autre de manière à former un creux de réception de la torpille 12. La torpille 12 est donc susceptible d'être disposée dans ce creux de réception, et guidée longitudinalement par les galets.
La structure de convoyage 40 comporte avantageusement des poignées 50, par exemple fixées aux longerons 44, permettant le transport de cette structure de convoyage, généralement par deux opérateurs, afin de la disposer à son emplacement pour son utilisation.
Comme cela est représenté sur la figure 4, la structure de convoyage 40 est mise en place tout d'abord en reliant la première extrémité 44A de chaque longeron 44 à la traverse de support 38 de la structure de support 30. Les longerons 44 sont alors susceptibles de basculer autour de la liaison pivot, pour amener la seconde extrémité 44B de chaque longeron 44 à une hauteur choisie par les opérateurs, par exemple afin de maintenir les longerons 44 horizontalement comme cela est représenté sur la figure 5. Les pieds 46 sont alors déployés pour maintenir ces secondes extrémités 44B à la hauteur choisie, et sont verrouillés en position.
Le dispositif de transport 10 comporte par ailleurs une structure 52 d'entraînement de la torpille 12, comprenant un treuil 54 monté sur un support 56, un organe d'arrimage 58 destiné à être fixé à la torpille 12, et un câble d'entraînement 60 s'étendant au moins partiellement entre le treuil 54, autour duquel il est partiellement enroulé, et l'organe d'arrimage 58, en passant par la première poulie 36. Le treuil 54 est destiné à être disposé en arrière de la torpille 12, si bien que la torpille 12 est disposée entre le treuil 54 et la première poulie 36.
Le câble d'entraînement 60 s'étend depuis une première extrémité 60A fixée à l'organe d'arrimage 58, passe par la première poulie 36, puis par le treuil 54, jusqu'à une seconde extrémité 60B également fixée à l'organe d'arrimage 58.
Le câble d'entraînement 60 est par exemple enroulé sur au moins trois tours autour du treuil 54, de sorte que l'actionnement du treuil 54 permette d'entraîner le câble d'entraînement 60.
Avantageusement, la structure d'entraînement 52 comporte une seconde poulie 62, également portée par le support 56, le câble d'entraînement 60 passant par cette seconde poulie 62, entre le treuil 54 et sa seconde extrémité 60B.
Cette seconde poulie 62 est montée sur des moyens d'ajustement 64 permettant d'ajuster la distance entre cette seconde poulie 62 et le treuil 54, permettant ainsi d'assurer la tension du câble d'entraînement 60. Les moyens d'ajustement 64 sont par exemple formés par un bras inclinable muni de moyens 66 de réglage de l'inclinaison du bras 64.
L'organe d'arrimage 58, représenté plus en détail sur la figure 3, comporte des moyens 68 de fixation à la torpille 12, notamment à l'extrémité arrière de cette torpille 12, et plus particulièrement à l'interface normalisée 17. L'organe d'arrimage 58 comporte par ailleurs un bras 70 solidaire de ces moyens de fixation 68, ce bras portant des premiers 72A et seconds 72B moyens d'accrochage au câble d'entraînement 60. Plus particulièrement, les premiers moyens d'accrochage 72A permettent l'accrochage de la première extrémité 60A du câble d'entraînement 60, et les seconds moyens d'accrochage 72B permettent l'accrochage de la seconde extrémité 60B du câble d'entraînement 60.
Le bras 70 s'étend entre une première extrémité 70A solidaire des moyens de fixation 68, disposée en dessous de ces moyens de fixation 68 dans une direction verticale, jusqu'à une seconde extrémité 70B disposée au-dessus de ces moyens de fixation 68 dans la direction verticale. Les premiers moyens d'accrochage 72A sont de préférence agencés à cette seconde extrémité 70B. En revanche, les seconds moyens d'accrochage 72B sont portés par le bras 70 sensiblement à hauteur des moyens de fixation 68.
Le bras 70 comporte une première partie 74, comprenant la première extrémité 70A, s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction verticale, et une seconde partie 76, comprenant la seconde extrémité 70B, inclinée par rapport à la direction verticale et formant un angle obtus avec la première partie 74, comme cela est représenté sur la figure 3.
Cette forme de l'organe d'arrimage 58 permet d'éviter un basculement de la torpille 12 lorsqu'elle est tirée par le câble d'entraînement 60, notamment par sa première 60A ou sa seconde 60B extrémité.
En outre, l'inclinaison de la seconde partie 76 permet de transporter la torpille 12 dans le tube de lancement 16 jusqu'à sa position finale.
Le treuil 54 comporte une manivelle, et peut être actionné dans un premier sens, et dans un second sens opposé. Lorsque le treuil 54 est actionné, le câble d'entraînement 60 est entraîné, et tire alors sur l'organe d'arrimage 58, par l'intermédiaire de la première poulie 36 ou de la seconde poulie 62.
Dans le premier sens, le câble d'entraînement 60, à sa première extrémité 60A, entraîne l'organe d'arrimage 58, donc la torpille 12, par l'intermédiaire de la première poulie 36, en direction du tube de lancement 16.
Dans le second sens, le câble d'entraînement 60, à sa seconde extrémité 60B, entraîne l'organe d'arrimage 58, donc la torpille 12, par l'intermédiaire de la seconde poulie 64, pour l'éloigner du tube de lancement 16.
Avantageusement, le treuil 54 comporte des moyens anti-retour, empêchant une rotation de ce treuil 54 par traction sur le câble d'entraînement 60. Ainsi, la torpille 12 ne peut pas actionner le treuil par son poids, et ne peut donc pas se déplacer librement.
Les moyens anti-retour sont de type connu en soi, et comportent pas exemple une roue irréversible commercialisée sous l'appellation « Irréversible IR » par Ringspann®.
Une telle roue irréversible agit dans les deux sens de rotation comme une roue libre à rouleaux équipée de roulements. Alors qu'une roue libre traditionnelle transmet le couple à partir de l'axe moteur dans un seul sens de rotation, dans le cas de la roue irréversible, l'axe moteur est entrainé dans les deux sens. Il y a cependant une action de blocage contre d'éventuels retours de couple en provenance de l'arbre entrainé, quel que soit le sens de rotation sollicité.
Un procédé de transport d'une torpille 12 depuis le chariot d'acheminement 14 vers le tube de lancement 16 va maintenant être décrit.
Tout d'abord, le procédé de transport comporte une étape de fixation de la structure de support 30 à proximité du tube de lancement 16, comme cela est représenté sur la figure 4.
Le procédé de transport comporte ensuite une étape d'accrochage de la première poulie 36 sur cette structure de support 30.
Le procédé comporte ensuite une étape de mise en place de la structure de convoyage 40, en reliant la première extrémité 44A de chacun de ses longerons 44 à la traverse de support 38 de la structure de support 30.
Le chariot d'acheminement 14 est alors acheminé jusqu'au seuil 20 du local du tube de lancement 16, de sorte que la torpille 12 se trouve dans l'alignement de la structure de convoyage 40, comme cela est représenté sur la figure 4.
Les moyens de hissage 28 du chariot 14 sont alors activés pour hisser la torpille 12 à hauteur du tube de lancement 16, comme cela est représenté sur la figure 5. La structure de convoyage 40 est également basculée autour de la liaison pivot avec la structure de support 30, pour placer les longerons 44 dans le prolongement de la partie de support 26 du chariot 14.
Le procédé de transport comporte ensuite une étape d'installation de la structure d'entraînement 52 et de fixation de l'organe d'arrimage 58 à la torpille 12. Le treuil 34 est installé en arrière de la torpille 12, et le câble d'entraînement 60 est passé par la première poulie 36 puis fixé, à sa première extrémité 60A, ainsi qu'à sa seconde extrémité 60B, à l'organe d'arrimage 58.
Le procédé comporte ensuite une étape de transport de la torpille 12, par actionnement du treuil 54, comme cela est représenté sur la figure 6. En actionnant le treuil 54, le câble d'entraînement 60 tire sur l'organe d'arrimage 58 en direction du tube de lancement 16 par l'intermédiaire de la première poulie 36.
On notera que la longueur de câble 60 déroulé reste constante, le câble 60 s'étendant continuellement entre ses deux extrémités 60A et 60B, toutes deux fixées à l'organe d'arrimage 58.
Lorsqu'on souhaite ramener la torpille 12 sur le chariot 14, il suffit d'actionner le treuil 54 dans l'autre sens, afin de tirer la torpille 12 par la seconde extrémité 60B du câble.
On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes supplémentaires.
Par ailleurs, il apparaît que le dispositif de transport 10 selon l'invention est facilement manipulable, par exemple par deux opérateurs. La structure de convoyage 40 pèse généralement environ 40 kg, et la structure d'entraînement 52 pèse également généralement environ 40 kg.
Le dispositif de transport 10 selon l'invention permet de sécuriser la torpille, même en cas de mer forte, car les moyens anti-retour du treuil 54 garantissent le maintien de la torpille 12, même lorsque l'opérateur lâche la manivelle. En outre, le treuil 54 permet de contrôler la progression de la torpille 12 par action directe sur la manivelle.
Enfin, il est à noter que ce dispositif de transport 10 nécessite peu de place pour sa mise en oeuvre, contrairement à un chariot de l'état de la technique capable d'assurer le transport, un tel chariot présentant un grand empattement et nécessitant donc de beaucoup d'espace pour sa mise en oeuvre.

Claims

Dispositif (10) de transport d'une torpille (12) depuis un chariot d'acheminement (14) vers un tube de lancement (16), caractérisé en ce qu'il comporte :
- une structure de support (30), destinée à être agencée à proximité du tube de lancement (16), et comportant des montants inférieurs (32, 33) fixables au sol, en dessous du tube de lancement (16), et des montants supérieurs (34), fixés aux montants inférieurs (32, 33) et aptes à s'étendre verticalement jusqu'au-dessus du tube de lancement (16)

- une première poulie (36), portée par les montants supérieurs (34), par l'intermédiaire d'une liaison pivot d'axe perpendiculaire à une direction longitudinale du tube de lancement 16,

- une structure de convoyage (40), destinée à être agencée entre le chariot d'acheminement (14) et le tube de lancement (16), et comportant des moyens (42) de réception et de guidage de la torpille (12),

- une structure (52) d'entraînement de la torpille (12), comportant un treuil (54), un organe d'arrimage (58) destiné à être fixé à la torpille (12), et un câble d'entraînement (60) s'étendant au moins partiellement entre le treuil (54), autour duquel il est partiellement enroulé, et l'organe d'arrimage (58), en passant par la première poulie (36).
Dispositif de transport (10) selon la revendication 1, dans lequel le câble d'entraînement (60) s'étend depuis une première extrémité (60A) fixée à l'organe d'arrimage (58), passe par la première poulie (36), puis par le treuil (54), jusqu'à une seconde extrémité (60B) fixée à l'organe d'arrimage (58).
Dispositif de transport (10) selon la revendication 2, dans lequel le câble d'entraînement (60) passe par une seconde poulie (64), entre le treuil (54) et sa seconde extrémité (60B), cette seconde poulie (64) étant montée sur des moyens (66) d'ajustement de la distance entre la seconde poulie (64) et le treuil (54).
Dispositif de transport (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'organe d'arrimage (58) comporte des moyens (68) de fixation à la torpille (12), notamment à une extrémité arrière de la torpille, et un bras (70) solidaire des moyens de fixation (68), ledit bras (70) portant des moyens d'accrochage (72A, 72B) du câble d'entraînement (60).
Dispositif de transport (10) selon la revendication 4, dans lequel le bras (70) de l'organe d'arrimage (58) s'étend entre une première extrémité (70A) solidaire des moyens de fixation (68), disposée en dessous de ces moyens de fixation (68) dans une direction verticale, et une seconde extrémité (70B) disposée au-dessus de ces moyens de fixation (68) dans la direction verticale, les moyens d'accrochage (72A) étant de préférence agencés à cette seconde extrémité (70B).
Dispositif de transport (10) selon la revendication 5, dans lequel le bras (70) comporte une première partie (74), comprenant la première extrémité (70A), s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction verticale, et une seconde partie (76), comprenant la seconde extrémité (70B), inclinée par rapport à la direction verticale et formant un angle obtus avec la première partie (74).
Dispositif de transport (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la structure de convoyage (40) comporte au moins un longeron (44) s'étendant entre une extrémité avant (44A) reliée à la structure de support (30) par une liaison pivot, et une extrémité arrière (44B) portée par au moins un pied (46) de longueur variable.
Dispositif de transport (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens (42) de réception et de guidage de la torpille comportent des paires de galets (48) alignées le long de la structure de convoyage (40), les galets de chaque paire (48) étant inclinés l'un vers l'autre de manière à former un creux de réception de la torpille (12).
Dispositif de transport (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le treuil (54) comporte des moyens anti-retour, empêchant une rotation du treuil (54) par traction sur le câble d'entraînement (60).
Procédé de transport d'une torpille (12) depuis un chariot d'acheminement (14) vers un tube de lancement (16), caractérisé en ce qu'il est réalisé au moyen d'un dispositif de transport (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, et en ce qu'il comporte :
- une étape de fixation de la structure de support (30) à proximité du tube de lancement (16),

- une étape d'accrochage de la première poulie (36) sur la structure de support (30),

- une étape de mise en place de la structure de convoyage (40) entre le chariot d'acheminement (14) et le tube de lancement (16),

- une étape d'installation de la structure d'entraînement (52), et de fixation de l'organe d'arrimage (58) à la torpille (12), et

- une étape de transport de la torpille (12), par actionnement du treuil (54).