FR2684341A1 - Dispositif pour hisser ou retirer une echelle ou analogue sur ou a partir d'une galerie de toit d'un vehicule. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour hisser ou retirer une échelle (11) ou analogue, sur ou à partir d'une galerie (3) de toit d'un véhicule (1), comportant des barres d'appui (5) recevant de préférence deux longerons parallèles (7, 8) et comportant des paires de galets de guidage (9) pour autoriser le déplacement des montants latéraux (12) de l'échelle (11) à mettre en place ou retirer de la galerie. Selon l'invention ce dispositif se caractérise en ce que les deux longerons comportent une traverse frontale (18), s'étendant au voisinage de leurs extrémités situées vers l'avant du véhicule et sur laquelle est prévu un moyen de commande (26, 27, 39) des mouvements de déplacement des montants latéraux sur les galets, ce moyen comprenant une poulie d'enroulement (39) pour un organe de traction (42), réuni à un des barreaux d'extrémité (13) de l'échelle dans sa partie antérieure, de telle sorte que la rotation de la poulie, dans l'un ou l'autre sens, assure respectivement le coulissement progressif des montants de l'échelle sur les galets dans la direction qui provoque le hissage de l'échelle sur la galerie ou à l'inverse, la descente et l'appui au sol de celle-ci à partir de cette galerie.

Description

La présente invention est relative à un dispositif permettant de façon simple et sûre, sans nécessiter d'efforts notables de la part d'un utilisateur, de mettre ou de retirer une échelle ou analogue sur ou à partir de la galerie de toit d'un véhicule, aménagée à cet effet.

On sait que dans certaines professions, en particulier mais non exclusivement pour les réparateurs de lignes téléphoniques ou électriques, il est nécessaire de disposer d'échelles, formées généralement de plusieurs éléments juxtaposables en position repliée et se disposant sensiblement bout à bout en position dépliée où l'échelle présente une longueur donc une hauteur maximale, en permettant ainsi après l'avoir appliquée contre un mur ou un poteau vertical, d'accéder à l'extrémité supérieure de celui-ci ou à toute autre partie du poteau située à distance donnée du sol.

De telles échelles, dont la structure est en elle-meme classique, comportent ainsi plusieurs éléments, habituellement de meme longueur, usuellement au nombre de trois, comprenant chacun un ensemble de barreaux transversaux régulièrement espacés selon la longueur de chaque élément et formant les degrés de l'échelle, ces trois éléments étant aptes à coulisser l'un par rapport à l'autre pour multiplier d'autant la hauteur de l'échelle lorsque celle-ci est partiellement ou totalement dépliée. Ces éléments sont généralement guidés par des rebords latéraux en forme de crochets ouverts, fixés sur le premier élément et dans lesquels coulisse le second, qui comporte lui-meme de semblables crochets de guidage pour le troisième élément. Le coulissement de ces éléments l'un par rapport à l'autre est réalisé au moyen d'une corde ou analogue, qui est attachée à l'un des barreaux inférieurs du troisième élément et passe dans des poulies prévues sur les barreaux supérieur et inférieur des deux autres éléments, de telle sorte qu'une traction exercée sur la corde provoque, lorsque le premier élément repose sur le sol le coulissement simultané des deuxième et troisième élément puis, après arret du second vis-àvis du premier à l'extrémité haute de celui-ci, la poursuite du mouvement du troisième élément seul jusqu'à l'instant où l'échelle est totalement dépliée. Des pattes formant butée, prévues sur les deuxième et troisième élément évitent que ceux-ci ne se déboîtent mutuellement en fin de course, ces pattes étant aménagées pour coopérer avec les crochets de guidage latéraux prévus sur les premier et second éléments.

Or, une telle échelle présente ordinairement un poids notable, en particulier lorsque le troisième élément qui, une fois l'échelle dressée, se situe à la partie supérieure de celle-ci, est réalisé en un matériau plastique armé, pour allier à une rigidité suffisante, des propriétés d'isolant électrique, notamment pour des interventions sur des poteaux ou installations sous tension, afin d'éviter que l'échelle, dont les autres éléments sont métalliques, ne créent un court-circuit avec le sol ou la masse. En outre, dans la pratique courante des dépannages dans le domaine des télécommunications ou des installations électriques de distribution, de telles échelles font partie de l'équipement de véhicules spécialisés et sont très fréquemment utilisées au cours d'une meme journée, exigeant pour le dépanneur qui travaille généralement seul, des efforts multiples et répétés afin de mettre en place ou de retirer à chaque fois l'échelle d'une galerie de réception et d'immobilisation de celle-ci, prévue sur le toit du véhicule qui en assure le transport.

Outre la fatigue occasionnée par ces manutentions successives, il s'avère que ces dernières sont parfois dangereuses en raison du poids de l'engin, qui peut le cas échéant se présenter en porte à faux, en occasionnant notamment des risques de déchirures lombaires pour l'utilisateur ou meme des accidents encore plus graves.

La présente invention a pour objet un dispositif de manutention pour une échelle de ce genre, propre à assurer de façon simple sa mise en place ou son retrait par un seul homme, sans efforts excessifs de celui-ci, sur ou à partir d'une galerie de transport, prévue sur le toit d'un véhicule de dépannage.

A cet effet le dispositif considéré, adapté à une galerie de toit d'un véhicule, comportant des barres d'appui recevant de préférence deux longerons parallèles, s'étendant dans la direction de l'axe du véhicule, reposant sur des patins d'immobilisation de ces longerons par rapport au toit et comportant des paires de galets de guidage, montés libres en rotation et disposés deux à deux en regard sur les côtés des longerons, ces galets étant prévus pour autoriser le déplacement des montants latéraux d'une échelle à mettre en place ou retirer de la galerie, se caractérise en ce que les deux longerons comportent une traverse frontale, s'étendant au voisinage de leurs extrémités situées vers l'avant du véhicule et sur laquelle est prévu un moyen de commande des mouvements de déplacement de ces montants latéraux sur les galets, ce moyen comprenant une poulie d'enroulement pour un organe de traction, réuni à un des barreaux d'extrémité de l'échelle dans sa partie antérieure, de telle sorte que la rotation de la poulie, dans l'un ou l'autre sens, assure respectivement le coulissement progressif des montants de l'échelle sur les galets dans la direction qui provoque le hissage de l'échelle sur la galerie ou à l'inverse, la descente et l'appui au sol de celle-ci à partir de cette galerie.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, les galets de guidage sont en nombre pair, de préférence au nombre de six, répartis en trois endroits selon la longueur des deux longerons, les galets disposés au voisinage des extrémités postérieures de ces longerons étant agencés de telle sorte que, en position d'appui au sol de l'échelle, celle-ci repose sur ces galets, sans contact avec la carrosserie du véhicule.

Selon une autre caractéristique, la traverse frontale comprend un bâti de support assurant sa fixation sur les longerons, ce bâti comportant à ses extrémités latérales deux plaques entretoises pour le montage d'un axe transversal sur lequel est entralné en rotation un mandrin cylindrique, portant la poulie d'enroulement de l'organe de traction.

Dans un mode de réalisation préféré, le mandrin cylindrique est entraîné en rotation par un mécanisme de treuil à vis, dont le boîtier, dans lequel tourillonne le mandrin, est monté à une des extrémités latérales de celui-ci et est susceptible d'etre immobilisé avec une des plaques entretoises du bâti par l'intermédiaire d'une clavette de blocage ou d'un moyen de verrouillage analogue.

Avantageusement, le mécanisme de treuil à vis comporte un anneau de manoeuvre, propre à coopérer avec un crochet prévu à l'extrémité d'une manivelle actionnée par l'utilisateur, de façon à provoquer la rotation du mandrin et de la poulie d'enroulement, lorsque le boîtier du treuil est immobilisé vis-à-vis de la plaque entretoise associée.

Grâce à ces dispositions, lorsque le boîtier est bloqué par la clavette vis-à-vis de la plaque entretoise, la rotation du mandrin par rapport au boîtier, provoquée par la manivelle, réalise l'enroulement lent et progressif de l'organe de traction sur la poulie et le hissage de l'échelle qui glisse en se déplaçant sur les galets de guidage des longerons, jusqu'à l'extrémité de ceux-ci. En revanche, si le boîtier est désolidarisé de la plaque entretoise du bâti de support, il peut être entraîné en rotation rapide en même temps que le mandrin pour le déroulement en sens inverse de l'organe de traction, qui permet ainsi de retirer l'échelle de la galerie en la faisant coulisser en direction opposée sur les galets des longerons, jusqu'à réaliser son appui au sol et son retrait final de la galerie du toit.

Avantageusement et selon une autre caractéristique du dispositif considéré, la traverse frontale comporte un portique, s'étendant vers l'avant du véhicule dans le prolongement des longerons, muni d'un axe transversal sur lequel est montée une poulie de renvoi pour l'organe de traction, entre la poulie d'enroulement et le barreau d'extrémité de l'échelle auquel il est réuni.

De préférence, l'organe de traction est constitué par une sangle plate, dont une extrémité est liée au moyeu de la poulie et dont l'autre comporte un crochet pour venir en prise avec le barreau de l'échelle sur lequel s'exerce l'effort nécessaire au hissage de l'échelle. Enfin et dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la galerie comporte avantageusement un verrou pivotant pour l'immobilisation de l'échelle une fois hissée sur les galets de guidage des longerons, ce verrou présentant un profil en forme de fourche ou d'arrêtoir pour emprisonner un des barreaux de l'échelle et étant monté pivotant sur le cadre des longerons, de préférence à l'arrière du véhicule.

D'autres caractéristiques d'un dispositif pour le hissage ou le retrait d'une échelle sur une galerie de toit d'un véhicule de dépannage, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est une vue en élévation, illustrant schématiquement un véhicule utilitaire, muni d'une galerie de toit aménagée conformément à l'invention pour le support d'une échelle d'intervention.

- La Figure 2 est une vue de dessus de la galerie de toit du véhicule et de l'échelle portée par celle-ci.

- La Figure 3 est une vue de face en plus grand format, avec coupe transversale partielle, de la traverse prévue à l'avant des longerons et du mandrin muni de la poulie d'enroulement, réalisant, au moyen d'un organe de traction approprié, le hissage ou le retrait de l'échelle sur la galerie.

Sur les Figures 1 et 2, la référence 1 désigne schématiquement un véhicule utilitaire, du genre camionnette ou analogue, couramment employé comme véhicule de dépannage, en particulier dans les services des Postes et Télécommunications pour interventions sur des lignes téléphoniques, ou encore pour des réparations sur des lignes électriques à moyenne tension.

Le véhicule 1 comporte un toit 2 sur lequel est fixée de façon usuelle, une galerie de support 3, qui se trouve par conséquent disposée vers l'arrière du véhicule par rapport au poste de commande et de pilotage 4 de celui-ci. La galerie 3 comporte notamment deux barres d'appui transversales 5, reposant sur la surface du toit 2 par l'intermédiaire de patins 6, ces barres, convenablement immobilisées par des moyens habituels (ici non représentés pour ne pas surcharger le dessin), supportant deux longerons métalliques parallèles, respectivement 7 et 8, convenablement écartés l'un de l'autre et s'étendant selon la direction de l'axe du véhicule, depuis l'arrière vers l'avant de celui-ci au-dessus du poste de pilotage 4. Ces longerons sont réalisés au moyen de profilés métalliques rigides et présentent, dans l'exemple considéré, une section droite, rectangulaire ou carrée, comme représenté en coupe sur la Figure 3.

Ces longerons parallèles 7 et 8 comportent un ensemble de galets 9, montés libres en rotation autour de leurs axes et disposés de chaque côté des longerons selon la longueur de ceuxci. De préférence et dans l'exemple considéré, ces galets sont au nombre de six et sont disposés par paires en regard l'un de l'autre, respectivement au voisinage des extrémités des longerons situées vers l'arrière du véhicule (galets 9a et 9b), sensiblement au milieu de la longueur de ces longerons (galets 9c et 9d), et enfin vers l'avant du véhicule (9e et 9f). Ces galets présentent un profil extérieur cylindrique et comportent avantageusement vers l'extérieur, à l'opposé des longerons, une collerette 10 en saillie, permettant d'assurer le guidage des montants latéraux 12 d'une échelle 11 lorsque celle-ci est mise en place ou retirée de la galerie 3 de la façon explicitée plus loin. De préférence, les galets 9 sont réalisés en un matériau relativement souple, notamment en caoutchouc ou un matériau plastique approprié, afin d'amortir dans une certaine mesure les chocs sur ces galets des montants 12 lors des manutentions de l'échelle.

L'échelle 11, prévue pour être mise en place sur la galerie 3 du véhicule 1, peut être d'un type quelconque, en lui-même connu dans la technique. De préférence cependant, cette échelle est réalisée en trois éléments, respectivement îîa, llb, llc, chacun de ces éléments comportant deux montants latéraux parallèles 12, réunis par un ensemble de barreaux transversaux 13 convenablement espacés et comportant des moyens pour permettre à ces éléments de se déplacer relativement l'un par rapport à l'autre en position déployée de l'échelle, ou au contraire de se placer l'un sur l'autre en position repliée, cette dernière correspondant à celle utilisée pour le transport de l'échelle sur la galerie 3 et également pour sa mise en place ou son retrait sur ou vis-à-vis de celle-ci, comme illustré sur les dessins. De façon classique, les deux premiers éléments îîa et llb sont réalisés à l'aide de profilés métalliques creux, afin de réduire leur poids, le troisième élément llc, prévu pour être disposé à la partie supérieure de l'échelle lorsque celle-ci est dressée contre un poteau de ligne téléphonique ou de transport d'électricité, étant constitué de façon massive, en plastique armé, afin de présenter des propriétés isolantes convenables et en particulier de ne pas risquer une mise à la masse intempestive de la ligne par les éléments de l'échelle, avec les dangers en résultant pour un utilisateur.

Comme on le voit sur la Figure 1 et de façon plus détaillée sur la Figure 3, les montants latéraux 12 du premier élément lla de l'échelle sont munis, au voisinage de l'extrémité de ces montants située vers l'avant du véhicule dans la position représentée, deux pattes latérales en forme de crochets 14, permettant au second élément llb de coulisser plan sur plan contre le premier, notamment pour permettre à ces deux éléments de se situer pratiquement dans le prolongement l'un de l'autre lors du déploiement de l'échelle. De même, le second élement comporte à son tour dans ses montants latéraux des pattes analogues 15, autorisant de façon similaire le coulissement plan sur plan du troisième élément llc sur le second llb. Afin d'éviter que les éléments de l'échelle ne se déboîtent mutuellement les uns des autres en position déployée, les montants 12 des second et troisième éléments llb et llc, sont munis de butées en saillie vers l'extérieur de ces montants, respectivement 16 et 17 (Figure 1), ces butées étant prévues pour venir au contact des pattes 14 et 15 précitées, en limitant convenablement l'extension relative maximale des éléments correspondants.

Conformément à l'invention, les longerons 7 et 8 sur les galets 9 desquels viennent reposer les montants latéraux 12 du premier élément îîa de l'échelle comme le représente de façon détaillée la Figure 3, comportent une traverse frontale 18, montée à l'extrémité de ces longerons située vers l'avant du véhicule, cette traverse comprenant un bâti de support 19 présentant à ses extrémités latérales des rebords parallèles, respectivement 20 et 21, la largeur de la traverse étant telle qu'elle soit notablement supérieure à celle des éléments îîa, llb, llc de l'échelle 11, mais sensiblement moindre que celle de la carrosserie du véhicule 1, au-dessus du poste de pilotage 4.

Le bâti 19 est conformé vers l'un de ses côtés de telle sorte qu'il présente une extension radiale 22, délimitant entre elle et le rebord 20 qui lui est voisin, un logement ouvert 23, dont le rôle sera précisé plus loin. Les rebords 20 et 21 sont solidarisés par des vis ou autres moyens de fixation appropriés, du genre soudure notamment, de deux plaques entretoises parallèles l'une à l'autre, référencées 24 et 25 selon qu'elles sont solidaires de l'un ou l'autre de ces rebords.

Entre les plaques 24 et 25 s'étend un axe transversal 26, propre à tourillonner librement dans les plaques 24 et 25 formant palier, cet axe étant arrêté vis-à-vis de ces dernières par des moyens appropriés tels notamment qu'un circlips 26a, monté sur l'axe du côté de la plaque 25. Sur l'axe 26 est par ailleurs disposé un mandrin cylindrique 27, comportant vers la plaque entretoise 24 un épaulement 28, permettant de monter sur le mandrin, à l'une des extrémités de celui-ci, entre cet épaulement 28 et la plaque entretoise 24, un boîtier 29, comportant un retour 30 dirigé vers l'axe 26, de telle sorte que ce boîtier puisse tourner librement sur la surface externe du mandrin, ou à l'inverse être immobilisé par rapport à la plaque 24, le mandrin 27 pouvant alors tourillonner à l'intérieur de ce boîtier. A cet effet, la plaque 24 comporte des trous 31, en regard desquels peuvent être amenés d'autres trous homologues 32 prévus dans la paroi du boîtier de manière à permettre l'engagement dans ceux-ci des branches d'une clavette de blocage 34 qui immobilise le boîtier, sans pour autant gêner la rotation du mandrin dans celuici.

Le boîtier 29 contient un treuil à vis 34, schématiquement représenté sur la Figure 3 et dont l'arbre de commande 35 est prolongé à l'extérieur de ce boîtier par un anneau de manoeuvre 36, apte à venir en prise avec le crochet 37 d'une manivelle 38, permettant, lorsque le boîtier 29 est immobilisé par la clavette 33 vis-à-vis de la plaque entretoise 24, d'assurer la rotation commandée du mandrin 27 sur l'axe 26. En revanche, lorsque la clavette 33 est retirée, désolidarisant ainsi le boîtier 29 de la plaque 24, la rotation du mandrin devient libre avec celle du boîtier, pour autant que l'anneau 36 soit séparé du crochet 37, cet anneau pouvant alors librement tourner avec le boîtier dans le logement 23 prévu à cet effet sous l'extension radiale 22 du bâti 19 de la traverse 18, sans risque qu'il ne vienne buter contre ce bâti en immobilisant alors le boîtier et en empêchant sa rotation.

Le mandrin 27 supporte une poulie d'entraînement 39, convenablement immobilisée sur la surface externe de ce mandrin au moyen de colliers de serrage 40 et 41, situés de part et d'autre des joues latérales de la poulie. Sur cette dernière s'enroule un moyen de traction pour l'échelle 11, constitué par une sangle plate 42 dont une extrémité (non représentée) est liée au moyeu de la poulie et dont l'autre comporte un crochet d'attache 43 avec le barreau supérieur 13 du premier élément îîa. De préférence, le crochet 43 est monté à l'extrémité de la sangle 42 dans un ourlet 44, cousu en bout de celle-ci et présente deux extensions recourbées, respectivement 45 et 46, permettant d'assurer un effort approprié et réparti sur l'échelle, lors de l'enroulement de la sangle sur la poulie 39.

L'équipement de la galerie 3 selon l'invention se complète enfin en disposant dans le prolongement des deux longerons 7 et 8, en avant de la traverse frontale 18, un portique 47, constitué de deux profilés métalliques parallèles, respectivement 48 et 49, de préférence fixés par des vis ou autres moyens appropriés sous le bâti 19, ces profilés supportant en bout un axe transversal 50 sur lequel est monté, sensiblement au milieu de cet axe en regard de l'échelle et approximativement dans le plan médian de l'échelle 11, une poulie de renvoi 51 pour la sangle 42, disposée entre la poulie d'enroulement 39 et le crochet 43, en reportant sur cette poulie de renvoi l'effet de traction exercé sur l'échelle à partir de cette poulie d'enroulement.

Le fonctionnement du dispositif décrit ci-dessus se déduit dès lors aisément
Dans un premier temps, l'échelle 11 étant supposée portée en position repliée par la galerie de toit 3, avec les montants latéraux 12 du premier élément îîa en appui sur les galets 9, on procède au retrait de cette échelle en vue de son utilisation habituelle, en particulier pour la déployer et l'appliquer contre un poteau ou une structure d'appui analogue.

Dans ce but, l'utilisateur effectue seulement le retrait de la clavette de blocage 33, libérant le boîtier 29 du treuil à vis qui, pour autant que le crochet 37 ne soit pas en prise avec l'anneau 36 solidarisé de l'arbre de sortie de ce treuil, peut librement tourner sur l'axe 26 en même temps que le mandrin 27, en autorisant un déroulement rapide de la sangle 42 depuis la poulie 39. L'utilisateur peut notamment exercer sur l'échelle 11 portée par la galerie, à partir de l'arrière du véhicule, un effort de déplacement tel que les montants 12 du premier élément îîa glissent sur les galets 9 des longerons 7 et 8, jusqu'à ce que l'extrémité correspondante du premier élément vienne en porte à faux à l'extérieur du contour apparent de ce véhicule et bascule vers le bas sur les galets d'extrémité 9a et 9b jusqu'au moment où la partie opposée de ces montants s'appuie sur le sol, comme représenté en traits mixtes sur la Figure 1. A partir de cette position, l'utilisateur peut retirer l'échelle et l'appuyer sur un poteau ou autre structure contre laquelle l'échelle doit être dressée, après extension relative et successive de ses divers éléments îîa, llb, llc dans ce mouvement de retrait de l'échelle, la sangle 42 se déroule sans effort de la poulie 39 consécutivement à la rotation libre du mandrin 27 et du boîtier 29.

Dans la situation inverse où l'échelle 11 doit être hissée sur le toit 2 du véhicule, l'utilisateur se borne à appuyer l'échelle préalablement repliée de telle sorte que le premier élément îîa, en appui au sol d'une part, porte d'autre part sur les deux galets 9a et 9b prévus à l'arrière des longerons 7 et 8, ces galets étant disposés de telle sorte que, en position d'appui sur ceux-ci, l'échelle ne soit pas au contact de la carrosserie.

Dans cette position, le crochet 43 monté en bout de la sangle 42 est mis en place sur le barreau supérieur 13 du premier élément îîa en même temps que l'utilisateur bloque le boîtier 29 par rapport à la plaque entretoise 24 au moyen de la clavette 33, engagée dans les trous 31 et 32, amenés en regard.

Dans la phase suivante, l'utilisateur engage le crochet 37 de la manivelle 38 dans l'anneau 36 fixé sur l'arbre de sortie du treuil à vis 34, de telle sorte que la rotation de la manivelle puisse permettre de commander, à l'intérieur du boîtier 29 ainsi immobilisé, la rotation lente du mandrin 27, tournant sur l'axe 26 et provoquant l'enroulement progressif de la sangle 42 dans la gorge de la poulie 39. Il en résulte sur le barreau supérieur 13 du premier élément îîa, un effort de traction renvoyé par la poulie 50 et qui provoque d'abord le soulèvement de la partie postérieure de l'échelle, puis son basculement lent autour des galets 9a et 9b jusqu'à son hissage final où les montants 12 de cet élément viennent successivement reposer puis coulisser sur les autres paires de galets 9c et 9d d'abord, 9e et 9f ensuite, ceci jusqu'à mise en place finale de l'échelle, amenée à plat et sans effort particulier sur la galerie 3.

Avantageusement, le dispositif comporte un levier de verrouillage 52 pour l'immobilisation définitive de l'échelle une fois hissée sur le toit et reposant à plat sur l'ensemble des galets des longerons 7 et 8, ce levier comportant une bague de pivotement 53 portée par l'un des longerons et un bras 54 terminé par un crochet ou une fourche 55, apte à immobiliser un des barreaux inférieurs de l'échelle, consécutivement à la rotation de ce levier dans sa bague au moyen d'une poignée de commande 56 (voir Figure 2).

On réalise ainsi un dispositif de hissage ou de retrait d'une échelle de conception très simple et dont la mise en oeuvre est particulièrement sûre et fiable, les mouvements de l'échelle s'effectuant de façon progressive à partir de la commande du treuil à vis au moyen d'une manivelle ou de la libération de ce treuil, autorisant un déroulement rapide de la sangle de traction.

Un tel dispositif est d'un emploi facile, n'exige pratiquement aucun entretien et peut être surtout aisément mis en oeuvre par un homme seul, sans aide extérieure, le fonctionnement du dispositif n'exigeant aucun effort violent et évitant par conséquent les risques trop souvent encourus de déchirures ou accidents lombaires en raison du poids de l'échelle à soulever pour assurer sa mise en place puis son immobilisation sur la galerie du véhicule la transportant, ou encore son retrait de cette dernière et sa mise en appui contre une structure de support sur laquelle doit être pratiquée une intervention.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Notamment, elle ne préjuge nullement des adaptations pouvant être envisagées sur l'échelle elle-même, en particulier pour assurer une meilleure stabilité de cette dernière une fois qu'elle repose sur le sol, lorsque celuici n'est pas parfaitement plan, non plus que des moyens pouvant être mis en oeuvre pour faciliter l'appui de l'échelle sur un poteau ou autre contre lequel il convient de la dresser. De même, on conçoit aisément que les longerons portant les galets recevant les montants latéraux de l'échelle, ne sont pas nécessairement situés de façon symétrique de part et d'autre du plan médian du véhicule ; en variante, on pourrait prévoir de les décaler latéralement selon l'encombrement de l'échelle et des autres matériels qui doivent le cas échéant être disposés sur la galerie.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif pour hisser ou retirer une échelle (11) ou analogue, sur ou à partir d'une galerie (3) de toit d'un véhicule (1), comportant des barres d'appui (5) recevant de préférence deux longerons parallèles (7, 8), s'étendant dans la direction de l'axe du véhicule, reposant sur des patins d'immobilisation de ces longerons par rapport au toit et comportant des paires de galets de guidage (9), montés libres en rotation et disposés deux à deux en regard sur les côtés des longerons, ces galets étant prévus pour autoriser le déplacement des montants latéraux (12) de l'échelle (11) à mettre en place ou retirer de la galerie, caractérisé en ce que les deux longerons comportent une traverse frontale (18), s'étendant au voisinage de leurs extrémités situées vers l'avant du véhicule et sur laquelle est prévu un moyen de commande (26, 27, 39) des mouvements de déplacement de ces montants latéraux de l'échelle sur les galets de guidage, ce moyen comprenant une poulie d'enroulement (39) pour un organe de traction (42), réuni à un des barreaux d'extrémité (13) de l'échelle dans sa partie antérieure, de telle sorte que la rotation de la poulie, dans l'un ou l'autre sens, assure respectivement le coulissement progressif des montants de l'échelle sur les galets dans la direction qui provoque le hissage de l'échelle sur la galerie ou à l'inverse, la descente et l'appui au sol de celle-ci à partir de cette galerie.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les galets de guidage (9) sont en nombre pair, de préférence au nombre de six, répartis en trois endroits selon la longueur des deux longerons (7, 8), les galets (9a, 9b) disposés au voisinage des extrémités postérieures de ces longerons étant agencés de telle sorte que, en position d'appui au sol de l'échelle (11), celle-ci repose sur ces galets, sans contact avec la carrosserie du véhicule (1).

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la traverse frontale (18) comprend un bâti de support (19) assurant sa fixation sur les longerons (7, 8), ce bâti comportant à ses extrémités latérales deux plaques entretoises (24, 25) pour le montage d'un axe transversal (26) sur lequel est entraîné en rotation un mandrin cylindrique (27), portant la poulie d'enroulement (39) de l'organe de traction (42).

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mandrin cylindrique (27) est entraîné en rotation par un mécanisme de treuil à vis (34), dont le boîtier (29), dans lequel tourillonne le mandrin, est monté à une des extrémités latérales de celui-ci et est susceptible d'être immobilisé avec une (24) des plaques entretoises du bâti par l'intermédiaire d'une clavette de blocage (33) ou d'un moyen de verrouillage analogue.

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme de treuil à vis (34) comporte un anneau de manoeuvre (36), propre à coopérer avec un crochet (37) prévu à l'extrémité d'une manivelle (38).

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la traverse frontale (18) comporte un portique (47), s'étendant vers l'avant du véhicule dans le prolongement des longerons (7, 8), muni d'un axe transversal (50) sur lequel est montée une poulie de renvoi (51) pour l'organe de traction (52), entre la poulie d'enroulement (39) et le barreau d'extrémité (13) de l'échelle (11) auquel il est réuni.

7 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe de traction (42) est constitué par une sangle plate, dont une extrémité est liée au moyeu de la poulie d'enroulement (39) et dont l'autre comporte un crochet (43).

8 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la galerie (3) comporte un verrou pivotant (52) pour l'immobilisation de l'échelle (11) une fois hissée sur les galets de guidage (9) des longerons (7, 8), ce verrou présentant un profil en forme de fourche ou de crochet (55) pour emprisonner un des barreaux (13) de l'échelle.