EP1052344A1

EP1052344A1 - Escalier droit notamment échelle de meunier, kit pour le montage de cet escalier et procédé de montage

Info

Publication number: EP1052344A1
Application number: EP99400941A
Authority: EP
Inventors: Daniel Laby
Original assignee: ESDJ
Current assignee: ESDJ
Priority date: 1999-04-19
Filing date: 1999-04-19
Publication date: 2000-11-15
Anticipated expiration: 2019-04-19
Also published as: DE69912745D1; EP1052344B1; ATE254227T1

Abstract

Escalier droit, destiné à être disposé entre un sol pratiquement horizontal et une paroi pratiquement verticale avec un angle de montée, ledit escalier comportant au moins un limon (2) supportant au moins une marche (6), le plan moyen de la marche pouvant être orienté de façon qu'il fasse, avec l'axe longitudinal du limon, un angle sensiblement égal à l'angle de montée de l'escalier, cette orientation étant réalisée par rotation de la marche (6) autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au limon (2) à l'aide d'un dispositif de tourillonnage constitué, au voisinage du limon (2), par un alésage borgne (5) ménagé dans le limon et une saillie solidaire de la marche (6), un moyen de maintien permettant de bloquer par rapport au limon la marche dans la position obtenue par l'orientation susmentionnée, selon lequel la saillie du dispositif de tourillonnage et le moyen de maintien en position de la marche (6) font partie d'une même pièce indépendante du limon et de la marche, cette pièce étant fixée à la fois à un limon (2) et à une marche (6) par un moyen autre que la saillie. Kit pour le montage et procédé de montage d'un tel escalier. <IMAGE>

Description

La présente invention concerne un escalier droit, notamment une échelle de meunier, un "kit" pour le montage de cet escalier et un procédé de montage de l'escalier.

Les escaliers droits, notamment les échelles de meunier sont bien connus. Ils sont disposés de façon qu'une extrémité repose sur un sol pratiquement horizontal et que l'autre extrémité soit appuyée sur une surface verticale. Ils ont un encombrement au sol déterminé et permettent de monter une hauteur déterminée, l'angle α entre l'axe longitudinal du limon et le sol étant l'angle de montée.

Les escaliers droits sont généralement constitués par au moins un limon ou montant latéral ayant la forme d'une planche allongée rectiligne, de préférence par deux limons parallèles, et par des marches fixées à au moins un limon par une de leurs extrémités, de préférence fixées à un limon à chacune de leurs extrémités. Dans les escaliers droits, il n'y a pas de contre-marche. Cependant, l'escalier droit peut comporter un fond qui ferme l'espace entre les marches. Les marches sont simplement constituées par des planches généralement rectangulaires de largeur suffisante, qui sont fixées au limon de façon à être horizontales lorsque l'escalier est en place. Un limon, ou les deux limons, peut (ou peuvent) porter une main courante ou une rampe à balustres. Ces escaliers sont généralement en bois.

Ces escaliers droits étaient le plus souvent fabriqués en entaillant dans une face des limons des rainures espacées régulièrement sur l'axe longitudinal du limon, dans lesquelles on fixait par emboítage une extrémité des marches. Cette opération d'entaillage est longue et coûteuse. D'autre part, ces rainures doivent être orientées de façon que les marches, après mise en place de l'escalier, soient horizontales et fassent donc avec l'axe longitudinal des limons un angle α égal à l'angle de montée. Mais lors du montage, cet angle n'est pas modifiable et les possibilités d'ajustement de l'escalier à un emplacement déterminé, c'est-à-dire à une hauteur de montée et un encombrement déterminés, sont donc très faibles.

Pour résoudre ce problème, on a proposé d'utiliser entre le limon et l'extrémité d'une marche un dispositif de tourillonnage constitué d'un alésage borgne ménagé dans le limon et d'un pivot faisant saillie à partir du chant de la marche à l'extrémité de celle-ci ; ce dispositif permet d'orienter la marche de façon que son plan moyen fasse avec l'axe longitudinal du limon un angle α égal à l'angle de montée. Lorsque la marche a la position désirée, on la maintient en position à l'aide d'une cale séparée fixée au limon par vissage, la marche reposant sur cette cale. Ce montage des marches a l'avantage de permettre de régler la position en rotation des marches au moment du montage, mais il présente certains inconvénients. Les marches ne sont fixées au limon que par la saillie coopérant avec le trou borgne ménagé dans le limon. Dans ces conditions, après un certain temps d'usage, cette liaison peut se détériorer et certaines marches peuvent devenir mobiles, ce qui présente un danger. De plus, l'orientation de la marche est difficile à maintenir lors de la pose des cales.

Selon la présente invention, on a trouvé que l'on pouvait remédier aux inconvénients ci-dessus en utilisant pour la fixation de l'extrémité des marches au limon, une pièce indépendante qui porte à la fois la saillie coopérant avec un alésage borgne ménagé dans le limon et des moyens de fixation, d'une part au limon et, d'autre part, à l'extrémité des marches. Par conséquent, cette pièce permet à la fois le montage de la marche dans une position déterminée en rotation et sa fixation au limon par son intermédiaire.

La présente invention a donc pour objet un escalier droit, notamment du type échelle de meunier, destiné à être disposé entre un sol pratiquement horizontal et une paroi pratiquement verticale avec un angle de montée α, ledit escalier comportant au moins un limon supportant au moins une marche, le plan moyen de la (ou de chaque) marche pouvant être orienté de façon qu'il fasse, avec l'axe longitudinal du limon, un angle sensiblement égal à l'angle de montée α de l'escalier, cette orientation étant réalisée par rotation de la (ou de chaque) marche autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au limon à l'aide d'un dispositif de tourillonnage constitué, au voisinage du (ou de chaque) limon, par un alésage borgne ménagé dans le (ou chaque) limon et une saillie solidaire de la (ou de chaque) marche, un moyen de maintien permettant de bloquer par rapport au(x) limon(s) la (ou chaque) marche dans la position obtenue par l'orientation susmentionnée, caractérisé par le fait que la saillie du dispositif de tourillonnage et le moyen de maintien en position de la (ou de chaque) marche font partie d'une même pièce indépendante du (ou de chaque) limon et de la (ou des) marche(s), cette pièce étant fixée à la fois à un limon et à une marche par un moyen autre que la saillie.

Selon un mode de réalisation préféré, la pièce indépendante est avantageusement constituée par une équerre comportant deux ailes disposées à angle droit de part et d'autre d'une arête, l'une des ailes étant une lame fixée sur un limon et l'autre aile étant une lame fixée à l'extrémité d'une marche, la lame de l'équerre fixée sur le limon portant la saillie associée à ladite marche.

L'équerre peut être en tout matériau suffisamment résistant, tel qu'une matière plastique moulée ou, de préférence, un métal : acier, aluminium, cuivre. Elle est, plus particulièrement, en acier.

La saillie portée par l'équerre peut être un pivot cylindrique obtenu par moulage lorsque l'équerre est en matière plastique, ou fixée sur la lame lorsque l'équerre est en métal. Lorsque la lame est en métal, la saillie est de préférence un bossage ou un crevé obtenu par emboutissage ou par un autre moyen de fabrication.

Chaque équerre est fixée par des vis sur un limon et sur une extrémité des marches, chacune des lames de l'équerre comportant des trous de vis.

L'équerre est, de préférence, disposée sur le limon de façon que l'ouverture de l'angle droit soit tournée vers le haut, mais cette ouverture peut également être tournée vers le bas.

Chaque marche est, vue en plan, généralement sensiblement rectangulaire et comporte des grands bords sensiblement perpendiculaires au(x) limon(s) et des petits bords sensiblement parallèles au(x) limon(s). Cependant, les marches pourraient comporter un arrondi sur le bord avant de l'escalier.

Les équerres peuvent être fixées à l'extrémité d'une marche sur sa face supérieure, mais pour des raisons esthétiques elles sont fixées de préférence sur sa face inférieure. Dans ce cas, une feuillure est, de préférence, ménagée sur sa face inférieure sur un petit bord de la marche parallèlement à celui-ci pour la fixation d'une des ailes de l'équerre. La marche comporte de préférence une feuillure à chacune de ses extrémités. La feuillure a avantageusement une profondeur voisine de l'épaisseur de l'aile de l'équerre.

L'escalier selon l'invention comporte, de préférence, deux limons qui sont, bien entendu, parallèles. Sur la face intérieure de chaque limon, est ménagée une série d'alésages borgnes régulièrement espacés selon l'axe longitudinal du limon, la distance entre deux alésages correspondant à la distance souhaitée entre deux marches. Chaque marche est reliée au limon par l'intermédiaire d'équerres, dans une position telle que son plan moyen fasse avec l'axe longitudinal des limons un angle égal à l'angle de montée α de l'escalier. Les marches sont donc parallèles entre elles et lorsque l'escalier est en place, elles sont horizontales.

Le bord supérieur du limon s'appuyant sur une paroi verticale est découpé en fonction de l'angle de montée déterminé, c'est-à-dire de façon que l'axe longitudinal du limon fasse sur une surface verticale un angle β = 90° - α, α étant égal à l'angle de montée.

Le bord inférieur du limon qui s'appuiera sur le sol peut également être découpé en fonction de l'angle de montée de l'escalier droit pour l'ajuster à la surface du sol, c'est-à-dire pour qu'il fasse avec l'axe longitudinal du limon un angle α. Cependant, selon un mode de réalisation préféré, le bord inférieur du limon est arrondi, par exemple en arc de cercle. Le bord inférieur peut ainsi s'adapter à tout angle de montée. Il suffit alors de découper le bord supérieur du limon de façon qu'il s'ajuste sur la paroi verticale. On évite ainsi, dans certains cas, de modifier la longueur de l'escalier, c'est-à-dire de le recouper, en ajustant uniquement le bord supérieur du limon. Ce mode de réalisation a l'avantage de conserver la distance des marches par rapport aux extrémités des limons, ce qui n'est pas toujours le cas quand on recoupe l'escalier.

Selon l'invention, au moins un des limons peut porter une main courante ou une rampe à balustres.

La présente invention a également pour objet un "kit" ou ensemble pour le montage d'un escalier tel que décrit ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il contient, à l'état non assemblé, les éléments suivants, ainsi qu'éventuellement une notice explicative pour le montage :

deux limons sur une face desquels a été ménagée une série d'alésages borgnes régulièrement espacés longitudinalement, la disposition des alésages étant la même sur les deux limons ;
des marches en nombre au moins égal au nombre des alésages borgnes ménagés dans les limons ;
des équerres en nombre au moins égal au double du nombre de marches ;
des vis pour fixer les équerres sur les limons et sur l'extrémité des marches.

De préférence, dans le "kit", le bord inférieur des limons est arrondi, le bord supérieur étant, de préférence, perpendiculaire à l'axe longitudinal du limon, de façon à pouvoir être découpé au moment du montage.

De préférence, le "kit" contient également une série de gabarits dessinés sur un même support, sous forme de triangles rectangles ayant des angles α et β = 90° - α différents. Ces gabarits seront décrits plus en détail ci-après.

La présente invention concerne également un procédé de montage de l'escalier selon l'invention, éventuellement à partir d'un "kit" selon l'invention, comportant les étapes suivantes pour le montage de l'extrémité d'une marche à un limon :

on emboíte la saillie d'une équerre dans un premier alésage borgne d'un limon ;
on oriente l'équerre de façon que l'arête de l'équerre fasse avec l'axe longitudinal du limon un angle α égal à l'angle de montée déterminé pour l'escalier ;
on fixe l'équerre sur le limon, et
on fixe une marche sur l'équerre.

Selon ce procédé, l'angle α est de préférence mesuré à l'aide d'un gabarit.

Les étapes ci-dessus sont répétées pour toutes les équerres jusqu'à ce que toutes les marches soient fixées par leurs extrémités à chacun des limons.

Eventuellement, les étapes ci-dessus sont précédées des étapes selon lesquelles :

on calcule ou évalue l'angle de montée de l'escalier en fonction de la hauteur de montée et de l'encombrement au sol ;
on raccourcit éventuellement l'échelle ;
on ajuste la découpe du bord supérieur du limon de façon qu'il fasse un angle β = 90° - α avec l'axe longitudinal du limon, en utilisant, de préférence, un gabarit pour mesurer l'angle β = 90° - α et lorsque le bord inférieur du limon n'est pas arrondi, on découpe le bord inférieur du limon, en utilisant éventuellement un gabarit pour visualiser l'angle α.

La description donnée ci-après, à titre illustratif et nullement limitatif, permettra, en se référant au dessin annexé, de mieux comprendre l'invention.

Sur ce dessin :

la figure 1 est une vue de côté, schématique, d'un escalier droit selon l'invention constitué par une échelle de meunier ;
la figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée, de l'escalier de la figure 1 en cours de montage ;
la figure 3 est une vue partielle de l'escalier de la figure 2, après montage ;
la figure 4 est une vue en coupe selon un plan vertical repéré par IV-IV sur la figure 3, cette coupe montrant le montage de l'extrémité d'une marche sur un limon ;
la figure 5 représente un gabarit pour la visualisation de l'angle de montée α et de son complément lors du montage de l'escalier de la figure 1.

La figure 1 représente une échelle de meunier 1 selon l'invention. Elle est disposée entre un sol pratiquement horizontal et une paroi pratiquement verticale. La hauteur de montée est désignée par h et l'encombrement au sol par e. L'angle entre l'axe longitudinal AA' du limon (ou des bords longitudinaux du limon) et le sol ou angle de montée de l'échelle de meunier est désigné par α.

L'échelle de meunier 1 comporte deux limons 2 dont les plans moyens sont parallèles. Ces limons 2 sont constitués par des planches de bois allongées, dont les bords longitudinaux sont parallèles. Sur le mode de réalisation représenté, le bord inférieur 3 des limons qui repose sur le sol est arrondi. Le bord supérieur 4 de chaque limon est découpé de manière à faire avec l'axe longitudinal AA' du limon un angle β = 90° - α, ce qui permet d'appliquer convenablement le limon 2 contre la paroi verticale. Comme visible sur la figure 2, dans la face interne du limon est ménagée une série d'alésages borgnes 5 espacés régulièrement sur l'axe longitudinal du limon, la disposition des alésages étant la même sur chaque limon.

L'escalier comporte un certain nombre de marches 6 qui sont constituées par des planches de forme générale rectangulaire comportant des grands bords sensiblement perpendiculaires au limon et des petits bords sensiblement parallèles au limon. Le nombre de marches est généralement égal au nombre d'alésages ménagés dans chaque limon. L'espace entre deux alésages consécutifs détermine donc l'espace entre deux marches consécutives.

Selon le mode de réalisation représenté, une feuillure 12 est ménagée dans l'épaisseur de la marche 6 parallèlement au petit bord de la marche à chacune des extrémités de la marche.

Conformément à l'invention, les marches 6 sont fixées sur les limons 2 par des équerres 7, ou cornières. Ces équerres 7 sont constituées par deux ailes 8, 9 disposées à angle droit de part et d'autre d'une arête, l'une des ailes étant une lame 8 dont le bord libre est parallèle à l'arête qui est fixée sur un des limons 2 et l'autre aile étant une lame 9 dont le bord libre est également parallèle à l'arête et qui, selon le mode de réalisation représenté, est fixée sous la marche 6 à une extrémité de celle-ci au niveau de la feuillure 12. Selon le mode de réalisation représenté, l'angle droit de l'équerre est tourné vers le haut de l'escalier. Les lames 8 et 9 ont une longueur pratiquement identique à la largeur des marches, les différentes équerres ayant la même largeur.

Selon le mode de réalisation décrit, les équerres sont en acier. La lame 8 comporte en son centre un bossage 10, qui a été obtenu par emboutissage, et deux trous 11 de vis disposés symétriquement par rapport au bossage. Le bossage 10 a une forme et une dimension telles qu'il puisse pénétrer dans un alésage borgne 5 ménagé dans le limon 2, maintenir momentanément l'équerre 7 sur le limon 2 et tourner librement dans l'alésage borgne 5 du limon. La lame 9 est également munie de deux trous 11 de vis pour le passage de vis pour le vissage de la marche 6 sur la lame 9 de l'équerre 7 au niveau de la feuillure 12.

Un "kit" ou ensemble pour la fabrication de l'échelle de meunier décrite ci-dessus comprend, à l'état non assemblé, deux limons 2 percés dans lesquels sont ménagés des alésages borgnes 5, le nombre de marches 6 correspondant au moins au nombre d'alésages borgnes 5 sur chaque limon 2, un nombre d'équerres 7 au moins double du nombre de marches 6, et le nombre de vis au moins égal à celui nécessaire pour le montage de toutes les marches 6. Le "kit" comprend également une notice explicative et une série de gabarits pour la visualisation de l'angle α du plan moyen de la marche avec l'axe longitudinal du limon et de son angle complémentaire β = 90° - α entre l'axe longitudinal du limon et la surface verticale d'appui de l'escalier. La série de gabarits est dessinée sur un même support rigide ; elle est constituée par une série de triangles rectangles, dont l'hypoténuse C fait des angles α et β = 90° - α variables, variant par exemple de degré en degré, par rapport aux côtés de l'angle droit A et B. Une série de gabarits de ce type est représentée sur la figure 5.

Pour le montage de l'échelle de meunier avec les éléments du "kit", l'utilisateur détermine l'angle de montée α en fonction de la hauteur de montée h et de l'encombrement au sol e souhaité. Il découpe le gabarit correspondant à l'angle α déterminé. Eventuellement, il raccourcit les limons s'ils sont trop longs, ce qui revient généralement à éliminer des marches ; le bord supérieur 4 du limon 2 est coupé de manière qu'il fasse un angle β = 90° - α avec l'axe longitudinal AA' du limon, auquel les bords latéraux du limon 2 sont parallèles. Pour ce faire, l'utilisateur pose le côté B du gabarit découpé sur le rebord supérieur du limon et découpe le limon le long de l'hypoténuse C du gabarit. Ensuite, il fixe les équerres 7 sur les limons 2. Pour chaque équerre 7, il introduit le bossage 10 dans un alésage borgne 5 du limon et il oriente par rotation l'équerre 7 de façon que son arête fasse un angle α avec l'axe longitudinal AA' du limon : il applique donc l'hypoténuse C du gabarit sur le bord du limon et il dispose l'arête de l'équerre le long du côté A du triangle rectangle. Il visse ensuite l'équerre 7 sur le limon à l'aide de vis traversant les trous de vis 11 de la lame 8 de l'équerre, de préférence de façon que le bord libre de la lame 8 opposé à l'arête de l'équerre 7 soit tourné vers le haut du limon, c'est-à-dire à l'opposé du bord inférieur arrondi 3 du limon ; l'angle droit de l'équerre s'ouvre donc vers le haut.

Il peut alors procéder à la fixation des marches 6 sur les équerres 7. Dans ce but, il pose chaque marche 6 sur les lames 9 de deux équerres 7 se faisant vis à vis, de façon que chaque lame 9 pénètre dans une feuillure 12 d'une extrémité d'une marche. De cette façon, les équerres 7 sont fixées sous les marches 6 de l'échelle de meunier après montage. Pour finir, on dresse l'échelle de meunier et on la fixe par les bords supérieurs 4 des limons sur la paroi verticale. Le bord inférieur 3 des limons étant arrondi s'adapte automatiquement à l'angle de montée de l'escalier.

Claims

Escalier droit, notamment du type échelle de meunier, destiné à être disposé entre un sol pratiquement horizontal et une paroi pratiquement verticale avec un angle de montée a, ledit escalier comportant au moins un limon (2) supportant au moins une marche (6), le plan moyen de la (ou de chaque) marche pouvant être orienté de façon qu'il fasse, avec l'axe longitudinal (A-A') du limon (2), un angle sensiblement égal à l'angle de montée α de l'escalier, cette orientation étant réalisée par rotation de la (ou de chaque) marche (6) autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au limon (2) à l'aide d'un dispositif de tourillonnage constitué, au voisinage du (ou de chaque) limon (2), par un alésage borgne (5) ménagé dans le (ou chaque) limon (2) et une saillie (10) solidaire de la (ou de chaque) marche (6), un moyen de maintien permettant de bloquer par rapport au(x) limon(s) la (ou chaque) marche dans la position obtenue par l'orientation susmentionnée, caractérisé par le fait que la saillie (10) du dispositif de tourillonnage et le moyen de maintien en position de la (ou de chaque) marche (6) font partie d'une même pièce indépendante du (ou de chaque) limon (2) et de la (ou des) marche(s) (6), cette pièce étant fixée à la fois à un limon (2) et à une marche (6) par un moyen autre que la saillie (10).
Escalier selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte deux limons (2).
Escalier selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la pièce indépendante est constituée par une équerre (7) comportant deux ailes (8, 9) disposées à angle droit de part et d'autre d'une arête, l'une des ailes étant une lame (8) fixée sur un limon (2) et l'autre aile étant une lame (9) fixée à l'extrémité d'une marche (6), la lame (8) de l'équerre (7) fixée sur le limon (2) portant la saillie (10) associée à ladite marche (6).
Escalier selon la revendication 3, caractérisé par le fait que l'équerre est en métal et la saillie (10) portée par l'équerre (7) est un bossage ou un crevé obtenu par emboutissage.
Escalier selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé par le fait que l'équerre (7) est fixée par des vis sur un limon (2) et sur une extrémité de marche (6), chacune des lames (8, 9) de l'équerre (7) comportant des trous de vis (11).
Escalier selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que chaque marche (6) est, vue en plan, sensiblement rectangulaire et comporte deux grands bords sensiblement perpendiculaires au(x) limon(s) (2) et deux petits bords sensiblement parallèles au(x) limon(s) (2), une feuillure (12) étant ménagée sur la face inférieure des petits bords des marches (6) pour la fixation de la lame (9) de l'équerre (7).
Escalier selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que le bord inférieur (3) du limon (2), destiné à reposer sur le sol, est arrondi.
Escalier selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'au moins un des limons (2) porte une main courante ou une rampe à balustres.
Kit pour le montage d'un escalier (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il contient, à l'état non assemblé, les élément suivants :

deux limons (2) sur une face desquels a été ménagée une série d'alésages borgnes (5) régulièrement espacés longitudinalement, la disposition des alésages (5) étant la même sur les deux limons (2) ;

des marches (6) en nombre au moins égal au nombre des alésages borgnes (5) ménagés dans les limons (2) ;

des équerres (7) en nombre au moins égal au double du nombre de marches (6) ;

des vis pour solidariser les équerres (7) avec les limons (2) et les marches (6).
Kit selon la revendication 9, caractérisé par le fait qu'une des extrémités de chacun des limons (2) est arrondie.
Kit selon la revendication 10, caractérisé par le fait qu'il contient sur un même support une série de gabarits dessinés sous forme d'une série de triangles rectangles ayant des angles α et β = 90° - α différents.
Procédé pour le montage d'un escalier droit selon l'une des revendications 1 à 8, éventuellement à partir d'un kit selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par le fait que :

on emboíte la saillie (10) d'une équerre (7) dans un alésage borgne (5) d'un limon (2),

on oriente l'équerre (7) de façon que l'arête de l'équerre (7) fasse avec l'axe longitudinal du limon (2) un angle α égal à l'angle de montée de l'escalier,

on fixe l'équerre (7) sur le limon (2) par la lame (8),

on fixe une marche (6) sur l'équerre (7) par la lame (9), ces étapes étant effectuées pour au moins une extrémité de chaque marche (6) de l'escalier.
Procédé selon la revendication 12, caractérisé par le fait qu'avant de fixer les marches (6) sur le(s) limon(s) (2) :

on calcule l'angle α de montée de l'escalier en fonction de la hauteur de montée (h) et l'encombrement (e) au sol,

on raccourcit éventuellement les limons (2),

on ajuste éventuellement la découpe du bord supérieur (4) du (ou des) limon(s) de façon que ledit bord supérieur (4) fasse un angle β = 90° - α avec l'axe longitudinal (AA') du limon (2), et

éventuellement, lorsque le bord inférieur (3) du limon (2) n'est pas arrondi, on ajuste la découpe du bord inférieur (3) du (ou des) limon(s).