CH96450A - Peigneuse mécanique. - Google Patents

Peigneuse mécanique.

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CH96450A
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Description


      Peigneuse    mécanique.    L'objet de la présente invention est une       peigneuse    mécanique du type     Heilmann,    à  double mécanisme de peignage compor  tant chacun un peigne droit et un peigne  circulaire, caractérisée par des moyens     d'ac-          tionnement    distincts du peigne droit de cha  que mécanisme, par deux jeux de pinces  montés dos à dos, faisant partie, chacun, d'un  mécanisme de peignage distinct, et comman  clés alternativement par un dispositif     d'ac-          tionnem.ent    commun;

   par des moyens permet  tant de régler les longueurs respectives des  courses de ces deux jeux de pinces, de ma  nière à ce qu'elles puissent être variées et  qu'elles puissent être différentes l'une de l'au  tre, et par deux paires de rouleaux arra  cheurs pour chaque mécanisme de peignage  distinct, exécutant un mouvement angulaire  alternatif, d'amplitude différente dans     cha-          c    un des sens du mouvement.  



  Le dessin annexé représente, à,     titre     d'exemple seulement, 'une forme d'exécution  de l'objet de l'invention.  



  La     fige.    1 en est une vue en élévation, du  côté opposé à celui sur lequel est appliquée  la force motrice;    Les     fig.    2 et 2a en sont une élévation la  térale partagée en deux parties et vue dans  le sens marqué par la flèche I en     fig.    1;  La     fig.    3 est une coupe faite suivant la  ligne 3-3 de la     fig.    2;  Les     fig.    4, 5 et 6 sont des coupes faites  respectivement suivant les lignes 4-4, 5-5  et 6-6 de la     fig.    2a;

    Les     fig.    7 et 8 sont, à plus grande  échelle, des coupes partielles montrant le mé  canisme peigneur des deux côtés de la machine  dans des     positions    différentes;  La     fig.    9 est une coupe faite suivant la  ligne 9-9 de la     fig.    10, d'un détail;  La     fig.    10' est     une    vue de côté de ce détail;  La     fig.    11 en est une coupe transversale  faite suivant la ligne 11-11 de     la,        fig.    9;  Les     fig.    12, 18 et 14 sont d'autres vues  de détail.  



  La peigneuse selon ces figures comporte  un     bâti    présentant des pieds A, des longerons       A1        (fig.    1, 4 et 5) .et des montants     AZ        A3        A4     et .A' fixés sur les longerons A' et qui servent  à supporter les divers organes de la machine.  



  Dans les montants<I>A'</I>     A3    est monté un  arbre 1 sur l'une des extrémités duquel est      fixée une poulie 2 qui reçoit son mouvement  au moyen d'une courroie de transmission ac  tionnée par un dispositif moteur non repré  senté au dessin. L'arbre 1 porte en outre un  pignon 3     (fig.    2a et 5) qui transmet la force  motrice aux deux côtés de la machine. Les  deux côtés de cette dernière étant symétriques  et opposés, les mêmes signes de référence  seront appliqués aux deux côtés de la ma  chine, clans la description ci-dessous.  



  Le dispositif d'alimentation du ruban à  peigner, comporte des rouleaux 4 et 5     (fig.    1,  4, 7 et 8). Les rouleaux 4 sont ceux sur les  quels la force motrice est appliquée directe  ment. Ces rouleaux 4 sont montés sur des ar  bres 21, les rouleaux 5 sur des arbres 210.  Sur ces rouleaux repose le ruban 6. Les ar  bres 21 et 210 de ces rouleaux tournent dans  des coussinets montés sur des bras     cc    4 et a'  prévus sur les montants     A4    et AI vus plus  haut.

   Le pignon 3 de l'arbre 1.     (fig.    2a et 5)  engrène avec une roue dentée 7 montée sur  un arbre 8 porté par les montants     A2    et<B>A'..</B>  arbre qui présente, à l'une de ses extrémités  un disque 9 pourvu d'un maneton 10     (fig.        2a     et 4). Le maneton 10 est disposé dans une  rainure 11 pratiquée dans un bras oscillant  12, monté sur un arbre 13 oscillant. porté  par les montants     A3        A4    et<I>A"</I>     (fig.    4), rainure  dans laquelle le maneton 10 peut coulisser.

    L'arbre 13 porte de plus, entre les montants       Ag    et     A4,    une plaque 14 fixée sur lui, pla  que qui est pourvue d'oreilles 16 au travers  desquelles passent des vis 15 qui permettent  l'ajustage du bras 12 par rapport à l'arbre  13. Le bras 12 présente à cet effet des por  tées sur lesquelles prennent appui les extré  mités des vis 15     (fig.    4).

   A son extrémité  visible en     fig.    1, l'arbre 13 porte un bras 17       (fig.    1) à l'extrémité duquel sont montées  deux tiges 18, reliées à l'une des extrémités  de leviers 19, oscillant chacun respectivement  sur un arbre 21 des rouleaux 4, leviers 19  qui portent des cliquets 20 agissant sur des  roues dentées 22 fixées sur l'arbre 21. des rou  leaux 4 qui sont actionnés par ces cliquets 20.  Sur ces arbres 21 sont montées des roues den  tées 23 engrenant avec des roues dentées 24         (fig.    1) qui elles mêmes engrènent avec des  roues dentées 25 montées sur les arbres 210  des rouleaux 5, trains d'engrenages 23, 24 et  25 au moyen desquels les rouleaux 5 sont  actionnés en même temps que les rouleaux 4  et dans le même sens.

   Les rouleaux 4 et 5  sont cannelés, ainsi qu'on peut le voir au  dessin, de manière à entraîner le ruban 6 par  frottement et à l'amener aux tabliers 26, Ha  bituels aux     peigneuses        (fig.    7, 8 et 3).  



  Chacun de ces tabliers 26     (fig.    7 et 8) est  suspendu à un arbre fixe 29, porté par le bâti  de la machine, au moyen de crochets 28. A  l'extrémité inférieure de chacun de ces ta  bliers 26 est disposé le mécanisme à pince,  qui est actionné comme indiqué ci-après. Cha  cune des mâchoires inférieures 27 des pinces       (fig.    3, 7 et 8) est fixée au bâti de pince 3?  et reçoit un mouvement d'oscillation. Elle  peut de plus coulisser à l'extrémité inférieure  du tablier 26. Aux deux extrémités des ar  bres 29, auxquels sont     suspendus    les tabliers  26, sont suspendus des organes de guidage  30     (fig.    2, 3, 7 et 8) présentant des     rebord:,    31  entre lesquels est monté 'le bâti de pince 32.

    Ce bâti est pourvu d'une plaque 304 faisant  saillie sur sa partie antérieure et présentant  un orifice au travers duquel passe une tige  filetée     ù-    munie d'écrou; 35 qui     permeitout     d'ajuster verticalement la position du bâti 32  ainsi quo celle de la mâchoire inférieure de  la pince.  



  Les organes de guidage 30 et les bâtis de  pince 32, supportés par ces organes de gui  dage, peuvent osciller sur les arbres      ?9.    Leurs  oscillations sont commandées par deux bras  36     (fig.    3) fixés à l'arbre oscillant 13. L'un  de ces bras 36     (fig.    13 et 14) est disposé près  du montant     A4    et l'autre près du montant  AI (l'un seul de ces bras 36 est visible au  dessin,     fig.    3). Chacun de ces bras 36 (fia. 13  et 14) présente à son extrémité libre un galet  37 qui vient en. contact avec les bâtis de  pince 32, lorsque l'arbre 13 oseille, de façon.

    à ce que chaque oscillation de l'arbre 13  pousse le bâti 32 hors de sa position     normale     (représentée à la. fia. 7) pour l'amener dan,  la position dans laquelle il est représenté à      la     fig.    8, en bandant des ressorts 323     (fig.    3)  qui relient les bâtis 32 l'un à l'autre, ainsi  que cela est décrit ci-dessous.  



  Les bâtis de pinces 32, aux extrémités des  quels sont     fixées    les mâchoires inférieures 27,  sur les deux côtés de la peigneuse, portent  également un arbre 38     (fig.    7 et 8) à chaque  extrémité duquel. est fixé un bras 39. Ces bras  supportent entre eux la mâchoire supérieure  40 de la pince. Ces bras et les mâchoires su  périeures ont un mouvement horizontal de     va-          et-vient,    dû à l'oscillation des bâtis 32. On  communique de plus à ces bras et aux mâ  choires supérieures, un mouvement -basculant       vertical,    indépendant du mouvement des bâtis  32.

   Les mouvements des mâchoires inférieures  27 et des bâtis 32, sont renversés, le bâti 32  disposé sur le côté droit de la machine à. la       fig.    3, se déplaçant vers l'intérieur de ladite  figure lorsque le bâti de l'autre côté de la  machine se déplace vers l'extérieur, et l'une  des mâchoires supérieures est en haut. lors  que l'autre de ces mâchoires supérieures est en  bas, ainsi qu'on peut le voir par l'examen des  fi-.<B>3, 7</B> et<B>8.</B>  



  Le mouvement basculant communiqué aux  bras 39 et le mouvement     vertical    des mâ  choires 40 qui en résulte, est produit par des  bras 41 pourvus de galets 410     (fig.    1). Un  de ces bras     est    disposé à l'extrémité voisine  du montant A', de chacun des arbres 38 de  sorte. due lorsque les bâtis 32 oscillent, cha  cun des galets 410 bute à tour de rôle sur  une surface inclinée formée par une oreille 42  prévue sur le montant     A"    de façon à obliger  l'extrémité libre des bras 41à glisser sur les  dites surfaces inclinées et à faire tourner     l'ar-          bro    38 qui. soulève alors la mâchoire supé  rieure.

   Pour abaisser cette dernière, on a prévu  des leviers coudés 43 et 43a     (fig.    3) qui sont  articulés en 44 à, une plaque 45 suspendue  aux arbres 29     (fig.    3). Un ressort 46 est fixé  à l'extrémité supérieure de chaque levier 43 et       43a,    ressort dont     l'autre    extrémité est fixée  à la plaque 45. Les autres bras de ces leviers  43 et 43a portent à leur extrémité libre,     un'     galet de friction 47, qui est disposé de façon    à heurter le bras 39, adjacent, et abaisser ce  dernier. On voit ainsi que l'une des mâ  choires supérieures est soulevée par la surface  inclinée formée sur l'une des oreilles 42 et.

    abaissée     ensuite    par l'action d'un des leviers  43. Les     iessorts    46     permettent    aux mâchoires  supérieures de s'ajuster d'elles-mêmes à la  position des mâchoires inférieures tout en  maintenant convenablement les filaments.  



  Le peigne droit 48 est porté à chaque ex  trémité de la machine par une plaque 49. Ce  peigne droit est monté perpendiculairement  auxdites plaques     (fig.    1, 2, 3, 7 et 8). Cha  cune des plaques 49 est montée sur un bras  50 présentant des rainures en vue du réglage  des peignes. Ces bras 50 qui peuvent être  placés dans diverses positions, sont     ajustables     à l'extrémité des leviers 51 qui sont     articulés     sur les montants     A4    et A' du bâti. L'extré  mité inférieure de ces leviers 51, est en forme  de fourche et chevauche un galet 52 monté  à rotation sur un "tourillon prévu sur un bras  53 porté par un arbre oscillant 103     (fig.    3).  



  Chacun des bras 50 présente de plus un  bras 54 clé forme angulaire et s'étendant vers  le haut de la machine et vers l'intérieur de la  machine, bras 54 sur chacun desquels est  montée une plaque 55 réglable, dont le bord  inférieur est incliné, et qui est fixée au bras  54 par un boulon 56, clé manière à pouvoir  régler, si cela est nécessaire, la. direction du  mouvement du peigne 48. Sur le bord infé  rieur de chacun. des bras 54 ou de sa plaque  55, roule un galet 57. Les coussinets 58 de  ces galets sont montés dans des     plaques    59  réglables verticalement au     môyen    de tiges  filetées 60 assujetties à chacune de ces pla  ques, tiges sur lesquelles sont vissés des  écrous 61. qui servent au réglage.  



  Les tambours peigneurs ou peignes circu  laires 62 de la machine     (fig.    3) sont cons  truits de la manière habituelle et leur fonc  tionnement ne présente rien de particulier.  Chacun de ces tambours est monté sur un  arbre 63 porté par les montants _,12<I>A</I><B>I</B>     A4    et.       A'    du     bâti    de la machine et ces tambours  sont disposés à.     l'intérieur    d'une boîte 64. Cha  cun des arbres 63 porte deux roues dentées      65 et 650; les roues dentées 650 engrènent  l'une avec l'autre     (fig.    5) et l'une d'elles en  grène de plus avec le pignon 3 calé sur l'arbre  moteur 1 comme on l'a vu plus haut.

   Cha  cun de ces arbres 63 porte de plus des dis  ques 70 usuels     (fig.    6), en regard desquels  sont disposés des doigts 71, fixés au bâti A<B>2</B>.  Des brosses 66     (fig.    3) de forme habituelle,       sont    montées également clans la boîte 64.     Cha-          eune    de ces brosses est montée sur un arbre  67, porté par les montants A'     A4    et A'. L'un  de ces arbres 67 porte un pignon 68     (fig.    2e1  et 5) engrenant avec une roue dentée 69 qui  est calée sur l'arbre moteur 1.

   Le second des  arbres 67 porte un pignon 68' (fia. 2e1 et 5)       engrenant    avec un pignon 680 monté fou sur  un     support    fixé au montant     AE        (fig.    2e1) pi  gnon 680 engrenant de plus avec la roue den  tée 69.  



  Chaque bâti de pince 32     (fig.    8) porte un  rouleau 72 et le ruban     x    passe entre le rou  leau 72 et     la,    mâchoire inférieure 27 de la  pince. Ce rouleau est pourvu d'un axe 73 sur  chaque extrémité duquel s'appuie une semelle       7.1,    montée à l'extrémité inférieure d'une 'tige  <B>75,</B> soumise à l'action d'un ressort<B>76,</B> qui  maintient le rouleau 72 sur la. mâchoire     \?7.     Ce ressort 76 est placé entre des saillies 77  et 80 d'une plaque 78, boulonnée sur le bâti  32.

   Ladite plaque est rainurée, ainsi. que cela  est     représenté    en 79 (fis. 7 et 8) de     façon    à  ce due le dispositif supportant le rouleau 7 2  puisse être -réglé en dedans on en     dehors,          :ainsi        qu'on    peut le voir aux fi g. 7 et 8, sur  lesquelles les rainures 79 sont représentées en  traits pointillés.  



  Les rouleaux 72 sont     amenés    à tourner       par    fractions de tours, grâce à. des roues     à,     rock et 81. qui sont montées sur eux et à des       eliqilets    82 fixés au montant     A4    (fia. 3).  



  Il v a quatre rouleaux d'appel: deux  rouleaux 83 et 84 (fia. 7 et 8) qui sont     com-          mandAs    et deux rouleaux 85 et 86 recouverts  de cuir, qui s'appuient     sur    le ruban y et qui  sont entraînés par la.

   rotation des     premiers.          TTnP    (les extrémités de chacun     des    arbres 87  et<B>89</B>     clos        rrofeanx        commandés    83 et 84 est  munie respectivement d'un' pignon 89, 891         (fig.    ?a et 4) pignons engrenant avec une  roue 90 montée folle sur un     support    91, porté  par le montant     A4.    Le pignon 89 est de plus  en prise avec une roue dentée 92 d'un méca  nisme d'encliquetage, qui sera décrit plus  loin. Le rouleau 85 est monté dans des pa  liers ménagés clans une plaque A41     (fig.    3 et  1.2).

   Un coussinet 93 (fia. 3 et 12) dans le  quel s'engage l'arbre     du    rouleau 86, est monté  sur l'extrémité d'un ressort 94, dont l'extré  mité arrière s'engage sur une tige 95 fixée       sir    un bras 97. Un levier 96 est également  monté sur le bras 97, levier qui peut servir  à donner de la tension au ressort 94.

   Les pa  liers du rouleau 85, ménagés dans la. plaque  A V' sont fermés par des chapeaux 98 montés  sur les extrémités supérieures de bras     à,    cro  chet 99 (fia. 3) dont les extrémités inférieures  sont reliées à l'une des extrémités de ressorts  hélicoïdaux 7.00, ressorts dont l'autre des ex  trémités est fixée aux montants     A4    et A', de  telle façon que les rouleaux 85 soient main  tenus sous tension contre le ruban y.  



  Le bras 97 vu     plus    haut est monté sur  un bâti basculant 101     (fig.    3 et 12) qui est  suspendu sur l'arbre du rouleau 84, de façon  qu'il puisse tourner autour de cet arbre et il  est réuni par     un        bras    102 au bras 53 de l'ar  bre 103.

   Chaque     arbre        1(l.3    est monté dans des  supports 7.04, fixés     sur    les montants     A2        A4          A',    et il peut osciller sous l'action     d'un    dis  que<B>105,</B> monté sur l'arbre 8, disque 105 qui  porte un maneton 106 (fis. 2e1 et 6) relié par  un bras 107     à.        un    bras oscillant 108 au     moyen     d'une connexion. à rainure 7.09 réglable, le  bras oscillant 108 étant monté sur l'arbre 103.

    De     cette    façon. les     rouleaux    86 exécuteront  un mouvement autour des rouleaux     8=1    (fis. 6,  7, 8 et 12). Les rouleaux 86     exerreeront    une  pression uniforme contre les filaments pas  sant sur les rouleaux 84.  



  Un     nefto#7eur    110 (fia. 7 et 8)     prend    ap  pui sur les rouleaux 85 et 86 sur chaque côté  de la, machine.     Il    est attaché à des tiges 111       qui    sont fixées aux     tiges    reliant le levier     5l.          e111    bras 50.  



  Le     dispositif        d'Pncliquetaae        (fig.    l1)  dont il a. été question plus haut, a pour but      de faire tourner d'un certain angle les     rou-          leaux    84 et 83 dans un sens pour ramener le  ruban y en arrière vers l'appareil alimentaire,  en vue de recevoir     uné    nouvelle mèche de  filaments, ou dans le sens inverse pour amener  le ruban y aux rouleaux     délivreurs    112. Ces  rouleaux     délivreurs    112 du ruban sont com  mandés de manière habituelle.  



  Comme     indiqué        ci-dessus,    chaque pignon  89     engrène    avec une roue dentée 92     titi    mé  canisme d'encliquetage.  



  La roue dentée 65 calée sur l'arbre 63       (fig.    2a et 4) engrène avec une roue 113, en  grenant avec une roue 114 portant un     iriane-          ton    excentrique 120;à ce maneton     120    est ar  ticulée l'une des extrémités d'un bras 1l5  dont l'autre extrémité est articulée à une  goupille<B>116</B> réunissant ainsi que d'autres  goupilles 119, deux disques 117 et 118. L'ex  centricité de la goupille 116, c'est-à-dire le  rayon de l'arc qu'elle décrit autour du centre  des disques 117 et 118, étant plus grande que  l'excentricité du maneton 120 par rapport à  l'axe de la roue dentée 114, la rotation de  cette dernière fera osciller les disques 117 et  118 ainsi que les organes qui sont rigidement  reliés avec eux.  



  Un manchon 121 est monté fou sur un  arbre 921, et sur ce manchon sont     clavetées     la roue dentée 92 dont on a parlé plus haut,  ainsi que des roues à rochet, juxtaposées 122  et     123        (fig.    9 à 11.). Le manchon 121 porte  également le disque 117 qui peut tourner li  brement sur lui. Un disque 124, qui est de  plus petit diamètre que le disque 117 et     qui     est découpé     (fig.    9) en 125 de façon à laisser  libre, sur une partie de sa. périphérie, les dents  du rochet 123, porte un moyeu 124a fixé  d'une manière réglable au moyen d'une vis       124u    sur l'arbre 921.

   Sur ce. moyeu 124a est  monté fou le disque 118 relié, comme on l'a  vu, au moyen de goupilles 119 au disque 117.  On peut voir au dessin que la portion 125, dé  coupée sur le disque 124, laisse libre latérale  ment une partie des dents du rochet 123, tan  dis que la périphérie de la partie pleine du  disque 124 s'étend légèrement au delà de l'ex  trémité des dents dudit rochet. Les dents des    roues à rochet 122 et 123 sont     inclinées    en  sens contraire. Ces rochets coopèrent avec des  cliquets 126 et 127 montés librement sur     un_     axe 127a reliant les deux disques 117 et 118.  Le cliquet 126 est en prise avec le rochet 122  et le cliquet<B>127</B> en prise avec le rochet 123.

    Le cliquet 126 a la même largeur que le ro  chet 122, tandis que le cliquet 127 est plus  large que le rochet<B>123</B> de façon à surplomber  le disque 124 adjacent à ce     dernier.    Ces     cli-          quets    sont maintenus en prise avec les rochets,  au moyen de ressorts 128 fixés à une tige  1281, fixée entre les disques 117 et 118.  



  Le fonctionnement de ce dispositif est le  suivant: Lorsque le bras 115 s'élève, les dis  ques 117 et 118 tournent dans le sens de la  flèche     (fig.    9) et entraînent avec eux les     cli-          quets    126 et<B>127.</B> Le cliquet 127, s'il est alors  en prise avec le rochet 123 (comme représenté  fi g. 9),     entraîne    alors ce dernier dans le sens  de la flèche et ce rochet, en tournant, en  traîne avec lui le manchon 121, le rochet 122  et la roue dentée 92.

   Lorsque le bras 115 se  déplace au contraire vers le bas, c'est alors  le     cliquet   <B>126,</B> en prise avec le rochet 122, qui  entraîne ce dernier     âinsi    que le manchon 121,  le rochet     123.ët    la     rpue    92 dans le sens des  aiguilles d'une montre, le cliquet 127 restant en  prise avec les dents du rochet 123, tant qu'il  se trouve en regard de la découpure 125 du  disque 124.

   Lorsque cependant ce cliquet<B>127</B>  atteint la partie pleine du disque 124, il est  mis hors de prise d'avec les dents du rochet  123 et glisse sur la périphérie du disque 124  de telle façon que lorsque le bras 115 s'élèvera  à nouveau, il faudra que le cliquet<B>127</B> re  vienne tout d'abord dans la     partie    découpée  125 du disque 124 pour se remettre en prise  avec les dents du rochet 123 et entraîner à  nouveau ce dernier ainsi que le manchon 121  et la. roue dentée 92.  



  La position angulaire du disque 124 par  rapport aux rochets 122 et 123 peut être ré  glée à, volonté - comme on l'a vu     plus    haut  - au moyen de la vis 124b.  



  Au moyen de ce dispositif - fonctionnant  comme indiqué ci-dessus - on peut commu  niquer aux rouleaux 84 et 83, au moyen de      la roue dentée 92,     un    mouvement     angulaire     alternatif     intermittent,    d'amplitude plus  grande dans un sens que dans l'autre. La  variation du rapport entre ces deux mouve  ments est réglée suivant la longueur des fibres,  en réglant la position du disque 124 sur l'ar  bre 921 et, par conséquent, le temps d'en  gagement du cliquet 127 Sur le rochet 123.  



  Dans la partie inférieure de la boîte 64  est disposé un cylindre perforé 129     (fig.   <B>2</B> et  3) monté sur un arbre 130, qui peut tourner  dans des coussinets prévus sur deux des pieds  A. L'arbre 130 porte une roue dentée 131       (fig.    1) disposée à son extrémité arrière, roue  qui engrène avec un pignon 132 monté sur un  axe 133 solidaire du montant A . Ce pignon  132 peut être animé d'un mouvement de     ro-          tatiôn    intermittent, au moyen     d'un    rochet 1.34  et d'un cliquet 135. Ce     cliquet    135 est monté  sur un bras 136, qui peut tourner sur 133 et  qui est relié au moyen d'une tige 137 et d'un  bras<B>138,</B> à l'arbre oscillant 13 vu plus haut.  



  A l'intérieur du cylindre perforé 129 est  disposé un cylindre fixe 129b     (fig.    2) qui  forme une chambre-     présentant    une ouverture  129e qui permet à la poussière se produisant  dans la. boîte 64 de tomber dans ladite cham  bre, le cylindre fixe 129b formant de plus  appui pour le cylindre perforé 129 sur la  périphérie duquel roule     un    rouleau 129f main  tenant le cylindre 129.  



  Le cylindre 129b débouche clans une boîte  129a     (fig.    2a et 5) en relation avec un ven  tilateur 139     (fig.    4) monté sur un arbre 129a.  Ce ventilateur qui peut être de toute cons  truction convenable, est employé pour aspirer  la poussière etc. qui peut s'amasser à l'inté  rieur du cylindre fixe 129b.     L'arbre    129a  sur lequel est monté le ventilateur 139, porte  une poulie 129e actionnée au moyen d'une  courroie de transmission par un dispositif  moteur extérieur, non représenté au dessin.

    Les parois latérales de la boîte 64 sont re  pliées vers l'intérieur près .des tambours     pei-          gneurs    62 et entre ces derniers est disposée  une cloison 621     (fig.    3) qui empêche les dé  chets d'être projetés d'un tambour.peigneur    sur l'autre. La cloison     621    est surmontée d'une  plaque 641. Avec (les arrêts 642, prévus     siir     les     montants        A'1    et A      viennent    alternativement  en contact des vis 321, vissées sur des sail  lies 322 prévues sur les bâtis de pince 32.

    Un ressort 323 relie les saillies 322 et tend  à amener les bâtis 32 l'un vers l'autre, les  vis 321., en combinaison avec les arrêta 642,  tendant à limiter le mouvement     arrière    des  bâtis 32 et des pinces montées sur eux. En  faisant tourner soit l'une, soit les deux vis  clans un sens ou dans l'autre, on peut régler  les deux bâtis de pince 32     indépendamment     l'un de l'autre.  



  Comme on l'a. v u plus haut, les bras 36       (fig.    3 et 13) qui font osciller les bâtis de  pince 32, sont     ajustables    sur l'arbre 13, ainsi  que cela est     représenté    aux     fig.    13 et 14.  L'arbre 13 porte à cet effet de     courts    bras 361  présentant une rainure 362. Un boulon 363  passant au travers du bras 36 est monté dans  la rainure 362, il permet d'ajuster les bras  36 et 361 sous un certain angle, l'un par  rapport à l'autre et de les maintenir dans  cette position en serrant l'écrou du boulon  363. Ce dispositif permettra de donner à l'un  des bâtis de pince une course plus grande que  celle de l'autre.  



  Le ruban peigne après avoir abandonné  les rouleaux arracheurs, passe clans un bas  sin 831     (fig.    3) et. passe au travers de l'en  tonnoir habituel à ces machines, puis entre des  rouleaux délie     reurs    11.2 sur une plaque Z à  ruban peigné d'où il est conduit au dispositif  de bobinage usuel.  



  La     peigneuse    décrite ci-dessus peut être  réglée de manière que chacun de ses mécanis  mes de peignage     distincts    peigne séparément,  par exemple, l'un du coton en courtes fibres  et, l'autre, du coton en longues fibres. La dis  position des organes et la transmission du  mouvement de l'arbre     moteur    commun aux  deux mécanismes de peignage sont telles que  l'un     des        mécanisrre#,    est à     l'opér < lion        du     peignage, lorsque l'autre est à l'opération de  l'arrachage et vice-versa.  



       Dans    la, pratique, on     peut        compter        qii'uu     lot quelconque de coton contient environ 18  'o      de Mousses ou déchets, qui devront être en  levés pendant l'opération du peignage. Si une  plus grande quantité de déchets était retirée,  cela prouverait la nécessité de régler le     clé-          placement    des bâtis de pince et de les amener  plus près des rouleaux arracheurs. Si au con  traire la quantité (le déchets évacués n'est  pas dans les proportions indiquées ci-dessus..

    il     faudra    éloigner les bâtis de pince des rou  leaux     arraelieurs.    En réglant la position du       maneton    10 que porte le disque 9     (fig.    4), on  pourra par une seule opération réaliser ce ré  glage pour les deux parties de la machine.  



  Dans ce but, le     maneton    1.0, qui se dé  place quand la machine est en fonction, dans  la rainure 11 du bras 12, peut être éloigné ou  rapproché de l'axe de l'arbre 8. Le     disque    9  présente à cet effet une rainure 9a     (fig.    4)  clans laquelle le maneton 10 peut être déplacé  par rapport à l'axe de l'arbre 8. Les déplace  ments du     maneton    10 dans ladite rainure 9a  modifieront l'amplitude des oscillations du  bras 12 qui donne leurs mouvements aux bâtis  de pince. On voit ainsi que par le réglage de  la position du     maneton    10, le mouvement de       tous    les bâtis de pince, commandé par le bras  12, peut être réglé par une seule opération.

    Le réglage du bras 12 modifie la course de  toutes les pinces par rapport aux rouleaux  arracheurs, de façon à rendre ces derniers in  dépendants de la quantité nécessaire de     blous-          .ses    ou déchets à éliminer, suivant la sorte  particulière de coton à peigner.  



  Les rouleaux. intérieurs 84 et 86     (fig:    3,  7 et 8) sont les rouleaux arracheurs effectifs  par lesquels la. formation du ruban est ac  complie, tandis que les rouleaux 83 et 85  sont des rouleaux porteurs. T e     nettôyeur    110,  prévu sur les rouleaux 85 et 86, est<B>là</B>     pour     le nettoyage du caoutchouc de     cesdits    rou  leaux.  



       Pour    maintenir les fibres ou mèches en  bonne     position    (le     peignage    les mâchoires des  pinces lorsqu'elles sont fermées doivent se  trouver     approximativement    clans le plan ver  tical passant par l'axe du tambour     peigneur     correspondant. Le réglage de la position des       bâtis    des pinces pour obtenir ce résultat    s'opère au moyen des vis 321     (fig.    7, 8 et 3)  et de l'arrêt     642        (fig.    3).  



  Le     fonctionnement,    de la machine est le  suivant: La bobine de ruban à peigner     6-    qui  repose sur les rouleaux 4 et 5 se dévide lors  que ces rouleaux sont     entraînés    par l'arbre  moteur. L'extrémité libre du ruban est amenée  par dessus les tabliers 26 et sous les rouleaux  73 entre les mâchoires ouvertes 27 et 40 des  pinces. Dès qu'une certaine longueur de la  nappe de fibres, dite "tête de mèche" a dé  passé ces mâchoires, ces dernières se ferment  pendant que la pince s'approche du peigne  circulaire correspondant, pour-que cette mèche  soit peignée par les aiguilles de ce peigne.  Après cela la pince toujours fermée se dé  place vers les rouleaux arracheurs.

   Lorsque  la pince s'est déplacée sur une courte distance  dans cette direction, la mâchoire supérieure  de la pince commence à s'ouvrir, et en même  temps     1o        cliquet    82 étant dans la position  voulue, s'engage sur le rochet 81 monté sur  l'arbre du rouleau d'alimentation et oblige  ce rouleau à tourner, jusqu'à ce que la pince  soit arrivée à la fin de sa course vers les rou  leaux arracheurs. En même temps, le     peigne     droit 48 se déplace vers lesdits rouleaux ar  racheurs en avant des pinces. Le déplacement  horizontal du peigne est d'amplitude uni  forme, c'est-à-dire qu'il se déplace toujours  de la même distance, alors qu'il n'en est pas  de même de la pince.  



  Les fibres des têtes de mèche peignées  par les aiguilles du peigne circulaire, n'ont  pas toutes la même longueur; aussi si la pince  était réglée pour se déplacer seulement jus  qu'à un point relativement éloigné des rou  leaux arracheurs, ces derniers ne saisiraient  que des fibres relativement longues, plus lon  gues que la. distance entre le point terminus  de la course de la pince et ces rouleaux. C'est  pourquoi. on cherche à amener ce point termi  nus aussi près que possible des rouleaux ar  racheurs afin de permettre à ces derniers de  saisir le plus de fibres possible, ceci afin de  diminuer les déchets. On peut de cette manière  régler la quantité de déchets.

   Les fibres cour  tes et toutes les matières étrangères sont em-           pêchées    de     passer    vers l'avant de la     machine,     dans le     produit    peigné, par le peigne droit  et     lorsque    les pinces retournent en     arrière,    ces       matières    sont     entrainées    par les aiguilles du  peigne circulaire et évacuées par les     brosses     de nettoyage de ces derniers.  



  Le peigne droit est en général     actionné     dans un plan horizontal     seulement,    mais lors  que le peignage doit s'effectuer sur une nappe  épaisse, on     fait.aussi    effectuer à ce peigne un       inouv        enic,nt    ayant une     compoante    verticale.  



  L a plaque 55 réglable est utilisée à cet  effet. Ce mouvement aide aux pinces     â    ar  racher la mèche du peigne droit     lorsque    les  fibres peinées ont été tirées au     travers        dudit     peigne.  



  La forme d'exécution     représentée    et dé  crite ci-dessus comporte seulement un seul élé  ment des deux mécanismes ,jumeaux fonction  nant au moyen d'une tête motrice, unique,       niais    il est évident qu'un certain nombre  d'éléments peuvent être disposés bout à bout,  fonctionnant par     l'entremise    de ladite tête  motrice. Elle ne comporte en outre ni cames,  ni contrepoids, de sorte que la force néces  saire      < L        l'actionnement    de la     machine    est ré  duite d'autant, tout en évitant les dépenses  nécessaires pour la. réparation clés     cames    et  leur ajustage, ainsi due c'est le cas dans les  machines en usage actuellement.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Peigneuse mécanique du type Heilmann, à double mécanisme de peignage comportant eliacun un peigne droit et un peigne circu laire, caractérisée par des moyens d'action nement distincts du peigne droit clé chaque mécanisme, par deux jeux de pinces montés dos < t dos, faisant partie, chacun, d'un méca nisme de peignage distinct, et;
    commandés alternativement par un dispositif cl'itcLionne- ment: commun;<U>par</U> des moyens permettant clé régler les longueurs respectives des courses de ces deux jeux de pinces, de manière à ce qu'elles puissent être variées et qu'elles puis sent être différentes -'une clé l'autre, et par deux paires de rouleaux arracheurs pour cha que mécanisme de peignage distinct, exécutant un niouvenient angulaire alternatif,
    d'ampli- tude différente dans chacun des sens dut moii- v einent. S OUS-RE V ENDICATION S 1 -Peigneuse selon la revendication, caract,\- risée par le fait que chaque jeu de pin comporte deux inachoires portées par un bâti oscillant autour d'un axe, sous l'ac tion d'un bras monté Lijustable sur un arbre oscillant,
    dont 1 amplitude d'oscillation est réglable. 2 Peigneuse selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisée en ce que le mouvement d'oscillation vers l'intérieur de la machine, du bâti d'un jeu de pince, dé termine, sous l'action d'un organe d'urrèt élastique, la fermeture de ladite pince Lie façon lu limiter la pression qui est exercée sur la nappe de fibres par la pince.
    Peigneuse selon la revendication, caracté risée par des mécanismes à roues à rochet et cliquets commandant les rouleaux arra cheurs de façon que <B><U>1.</U></B> amplitude des iLioti- vements angulaires d'avance soit plus grande que celle des mouvements angulaires de recul.
    - Peigneuse selon la revendication et la sous- revendication 3, caractérisée cri ce due l'arri- plitude de la course angulaire de recul des rouleaux arracheurs est rendue inférieure à celle de la course d'avance au moyen d'un organe soulevant le cliquet d'action nement (les rouleaux pour 1e recul, de façon à le maintenir inactif sur une longueur donnée de la course qu'il effectue.
    Peigneuse selon la revendication, caracté risée eir ce que le peigne droit clé chaque mécanisme de peignage est: porté par un bras qui reçoit un mouvement clé va-et-vient sensiblement horizontal.
    G Peigneuse selon la revendir-ation et la. sous- revendication 5, caractéri4ë en ce que le mouvement de va-et-vient du bras portant le peigne droit est commandé par un le vier oscillant, lequel actionne également un système articulé Tiour faire tourner le rouleau supérieur d'une clés paires de rou- leaux arracheurs, autour de l'axe du rou leau inférieur correspondant.
    7 Peigneuse selon la revendication et les sous- revendications 5 et 6, caractérisée par un organe à plan incliné, fixé d'une manière réglable sur le bras portant le peigne droit et coopérant avec un galet porté par le bâti de la machine pour soumettre le peigne droit à un mouvement vertical d'ampli- tude variable pendant une durée partielle de son fonctionnement. 8 Peigneuse selon la revendication et les sous- revendications 1 à 7, dont les peignes droits, les jeux de pinces et les rouleaux arra cheurs sont disposés, réglés et actionnés comme décrit en référence au dessin annexé.
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