Peigneuse mécanique. L'objet de la présente invention est une peigneuse mécanique du type Heilmann, à double mécanisme de peignage compor tant chacun un peigne droit et un peigne circulaire, caractérisée par des moyens d'ac- tionnement distincts du peigne droit de cha que mécanisme, par deux jeux de pinces montés dos à dos, faisant partie, chacun, d'un mécanisme de peignage distinct, et comman clés alternativement par un dispositif d'ac- tionnem.ent commun;
par des moyens permet tant de régler les longueurs respectives des courses de ces deux jeux de pinces, de ma nière à ce qu'elles puissent être variées et qu'elles puissent être différentes l'une de l'au tre, et par deux paires de rouleaux arra cheurs pour chaque mécanisme de peignage distinct, exécutant un mouvement angulaire alternatif, d'amplitude différente dans cha- c un des sens du mouvement.
Le dessin annexé représente, à, titre d'exemple seulement, 'une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fige. 1 en est une vue en élévation, du côté opposé à celui sur lequel est appliquée la force motrice; Les fig. 2 et 2a en sont une élévation la térale partagée en deux parties et vue dans le sens marqué par la flèche I en fig. 1; La fig. 3 est une coupe faite suivant la ligne 3-3 de la fig. 2; Les fig. 4, 5 et 6 sont des coupes faites respectivement suivant les lignes 4-4, 5-5 et 6-6 de la fig. 2a;
Les fig. 7 et 8 sont, à plus grande échelle, des coupes partielles montrant le mé canisme peigneur des deux côtés de la machine dans des positions différentes; La fig. 9 est une coupe faite suivant la ligne 9-9 de la fig. 10, d'un détail; La fig. 10' est une vue de côté de ce détail; La fig. 11 en est une coupe transversale faite suivant la ligne 11-11 de la, fig. 9; Les fig. 12, 18 et 14 sont d'autres vues de détail.
La peigneuse selon ces figures comporte un bâti présentant des pieds A, des longerons A1 (fig. 1, 4 et 5) .et des montants AZ A3 A4 et .A' fixés sur les longerons A' et qui servent à supporter les divers organes de la machine.
Dans les montants<I>A'</I> A3 est monté un arbre 1 sur l'une des extrémités duquel est fixée une poulie 2 qui reçoit son mouvement au moyen d'une courroie de transmission ac tionnée par un dispositif moteur non repré senté au dessin. L'arbre 1 porte en outre un pignon 3 (fig. 2a et 5) qui transmet la force motrice aux deux côtés de la machine. Les deux côtés de cette dernière étant symétriques et opposés, les mêmes signes de référence seront appliqués aux deux côtés de la ma chine, clans la description ci-dessous.
Le dispositif d'alimentation du ruban à peigner, comporte des rouleaux 4 et 5 (fig. 1, 4, 7 et 8). Les rouleaux 4 sont ceux sur les quels la force motrice est appliquée directe ment. Ces rouleaux 4 sont montés sur des ar bres 21, les rouleaux 5 sur des arbres 210. Sur ces rouleaux repose le ruban 6. Les ar bres 21 et 210 de ces rouleaux tournent dans des coussinets montés sur des bras cc 4 et a' prévus sur les montants A4 et AI vus plus haut.
Le pignon 3 de l'arbre 1. (fig. 2a et 5) engrène avec une roue dentée 7 montée sur un arbre 8 porté par les montants A2 et<B>A'..</B> arbre qui présente, à l'une de ses extrémités un disque 9 pourvu d'un maneton 10 (fig. 2a et 4). Le maneton 10 est disposé dans une rainure 11 pratiquée dans un bras oscillant 12, monté sur un arbre 13 oscillant. porté par les montants A3 A4 et<I>A"</I> (fig. 4), rainure dans laquelle le maneton 10 peut coulisser.
L'arbre 13 porte de plus, entre les montants Ag et A4, une plaque 14 fixée sur lui, pla que qui est pourvue d'oreilles 16 au travers desquelles passent des vis 15 qui permettent l'ajustage du bras 12 par rapport à l'arbre 13. Le bras 12 présente à cet effet des por tées sur lesquelles prennent appui les extré mités des vis 15 (fig. 4).
A son extrémité visible en fig. 1, l'arbre 13 porte un bras 17 (fig. 1) à l'extrémité duquel sont montées deux tiges 18, reliées à l'une des extrémités de leviers 19, oscillant chacun respectivement sur un arbre 21 des rouleaux 4, leviers 19 qui portent des cliquets 20 agissant sur des roues dentées 22 fixées sur l'arbre 21. des rou leaux 4 qui sont actionnés par ces cliquets 20. Sur ces arbres 21 sont montées des roues den tées 23 engrenant avec des roues dentées 24 (fig. 1) qui elles mêmes engrènent avec des roues dentées 25 montées sur les arbres 210 des rouleaux 5, trains d'engrenages 23, 24 et 25 au moyen desquels les rouleaux 5 sont actionnés en même temps que les rouleaux 4 et dans le même sens.
Les rouleaux 4 et 5 sont cannelés, ainsi qu'on peut le voir au dessin, de manière à entraîner le ruban 6 par frottement et à l'amener aux tabliers 26, Ha bituels aux peigneuses (fig. 7, 8 et 3).
Chacun de ces tabliers 26 (fig. 7 et 8) est suspendu à un arbre fixe 29, porté par le bâti de la machine, au moyen de crochets 28. A l'extrémité inférieure de chacun de ces ta bliers 26 est disposé le mécanisme à pince, qui est actionné comme indiqué ci-après. Cha cune des mâchoires inférieures 27 des pinces (fig. 3, 7 et 8) est fixée au bâti de pince 3? et reçoit un mouvement d'oscillation. Elle peut de plus coulisser à l'extrémité inférieure du tablier 26. Aux deux extrémités des ar bres 29, auxquels sont suspendus les tabliers 26, sont suspendus des organes de guidage 30 (fig. 2, 3, 7 et 8) présentant des rebord:, 31 entre lesquels est monté 'le bâti de pince 32.
Ce bâti est pourvu d'une plaque 304 faisant saillie sur sa partie antérieure et présentant un orifice au travers duquel passe une tige filetée ù- munie d'écrou; 35 qui permeitout d'ajuster verticalement la position du bâti 32 ainsi quo celle de la mâchoire inférieure de la pince.
Les organes de guidage 30 et les bâtis de pince 32, supportés par ces organes de gui dage, peuvent osciller sur les arbres ?9. Leurs oscillations sont commandées par deux bras 36 (fig. 3) fixés à l'arbre oscillant 13. L'un de ces bras 36 (fig. 13 et 14) est disposé près du montant A4 et l'autre près du montant AI (l'un seul de ces bras 36 est visible au dessin, fig. 3). Chacun de ces bras 36 (fia. 13 et 14) présente à son extrémité libre un galet 37 qui vient en. contact avec les bâtis de pince 32, lorsque l'arbre 13 oseille, de façon.
à ce que chaque oscillation de l'arbre 13 pousse le bâti 32 hors de sa position normale (représentée à la. fia. 7) pour l'amener dan, la position dans laquelle il est représenté à la fig. 8, en bandant des ressorts 323 (fig. 3) qui relient les bâtis 32 l'un à l'autre, ainsi que cela est décrit ci-dessous.
Les bâtis de pinces 32, aux extrémités des quels sont fixées les mâchoires inférieures 27, sur les deux côtés de la peigneuse, portent également un arbre 38 (fig. 7 et 8) à chaque extrémité duquel. est fixé un bras 39. Ces bras supportent entre eux la mâchoire supérieure 40 de la pince. Ces bras et les mâchoires su périeures ont un mouvement horizontal de va- et-vient, dû à l'oscillation des bâtis 32. On communique de plus à ces bras et aux mâ choires supérieures, un mouvement -basculant vertical, indépendant du mouvement des bâtis 32.
Les mouvements des mâchoires inférieures 27 et des bâtis 32, sont renversés, le bâti 32 disposé sur le côté droit de la machine à. la fig. 3, se déplaçant vers l'intérieur de ladite figure lorsque le bâti de l'autre côté de la machine se déplace vers l'extérieur, et l'une des mâchoires supérieures est en haut. lors que l'autre de ces mâchoires supérieures est en bas, ainsi qu'on peut le voir par l'examen des fi-.<B>3, 7</B> et<B>8.</B>
Le mouvement basculant communiqué aux bras 39 et le mouvement vertical des mâ choires 40 qui en résulte, est produit par des bras 41 pourvus de galets 410 (fig. 1). Un de ces bras est disposé à l'extrémité voisine du montant A', de chacun des arbres 38 de sorte. due lorsque les bâtis 32 oscillent, cha cun des galets 410 bute à tour de rôle sur une surface inclinée formée par une oreille 42 prévue sur le montant A" de façon à obliger l'extrémité libre des bras 41à glisser sur les dites surfaces inclinées et à faire tourner l'ar- bro 38 qui. soulève alors la mâchoire supé rieure.
Pour abaisser cette dernière, on a prévu des leviers coudés 43 et 43a (fig. 3) qui sont articulés en 44 à, une plaque 45 suspendue aux arbres 29 (fig. 3). Un ressort 46 est fixé à l'extrémité supérieure de chaque levier 43 et 43a, ressort dont l'autre extrémité est fixée à la plaque 45. Les autres bras de ces leviers 43 et 43a portent à leur extrémité libre, un' galet de friction 47, qui est disposé de façon à heurter le bras 39, adjacent, et abaisser ce dernier. On voit ainsi que l'une des mâ choires supérieures est soulevée par la surface inclinée formée sur l'une des oreilles 42 et.
abaissée ensuite par l'action d'un des leviers 43. Les iessorts 46 permettent aux mâchoires supérieures de s'ajuster d'elles-mêmes à la position des mâchoires inférieures tout en maintenant convenablement les filaments.
Le peigne droit 48 est porté à chaque ex trémité de la machine par une plaque 49. Ce peigne droit est monté perpendiculairement auxdites plaques (fig. 1, 2, 3, 7 et 8). Cha cune des plaques 49 est montée sur un bras 50 présentant des rainures en vue du réglage des peignes. Ces bras 50 qui peuvent être placés dans diverses positions, sont ajustables à l'extrémité des leviers 51 qui sont articulés sur les montants A4 et A' du bâti. L'extré mité inférieure de ces leviers 51, est en forme de fourche et chevauche un galet 52 monté à rotation sur un "tourillon prévu sur un bras 53 porté par un arbre oscillant 103 (fig. 3).
Chacun des bras 50 présente de plus un bras 54 clé forme angulaire et s'étendant vers le haut de la machine et vers l'intérieur de la machine, bras 54 sur chacun desquels est montée une plaque 55 réglable, dont le bord inférieur est incliné, et qui est fixée au bras 54 par un boulon 56, clé manière à pouvoir régler, si cela est nécessaire, la. direction du mouvement du peigne 48. Sur le bord infé rieur de chacun. des bras 54 ou de sa plaque 55, roule un galet 57. Les coussinets 58 de ces galets sont montés dans des plaques 59 réglables verticalement au môyen de tiges filetées 60 assujetties à chacune de ces pla ques, tiges sur lesquelles sont vissés des écrous 61. qui servent au réglage.
Les tambours peigneurs ou peignes circu laires 62 de la machine (fig. 3) sont cons truits de la manière habituelle et leur fonc tionnement ne présente rien de particulier. Chacun de ces tambours est monté sur un arbre 63 porté par les montants _,12<I>A</I><B>I</B> A4 et. A' du bâti de la machine et ces tambours sont disposés à. l'intérieur d'une boîte 64. Cha cun des arbres 63 porte deux roues dentées 65 et 650; les roues dentées 650 engrènent l'une avec l'autre (fig. 5) et l'une d'elles en grène de plus avec le pignon 3 calé sur l'arbre moteur 1 comme on l'a vu plus haut.
Cha cun de ces arbres 63 porte de plus des dis ques 70 usuels (fig. 6), en regard desquels sont disposés des doigts 71, fixés au bâti A<B>2</B>. Des brosses 66 (fig. 3) de forme habituelle, sont montées également clans la boîte 64. Cha- eune de ces brosses est montée sur un arbre 67, porté par les montants A' A4 et A'. L'un de ces arbres 67 porte un pignon 68 (fig. 2e1 et 5) engrenant avec une roue dentée 69 qui est calée sur l'arbre moteur 1.
Le second des arbres 67 porte un pignon 68' (fia. 2e1 et 5) engrenant avec un pignon 680 monté fou sur un support fixé au montant AE (fig. 2e1) pi gnon 680 engrenant de plus avec la roue den tée 69.
Chaque bâti de pince 32 (fig. 8) porte un rouleau 72 et le ruban x passe entre le rou leau 72 et la, mâchoire inférieure 27 de la pince. Ce rouleau est pourvu d'un axe 73 sur chaque extrémité duquel s'appuie une semelle 7.1, montée à l'extrémité inférieure d'une 'tige <B>75,</B> soumise à l'action d'un ressort<B>76,</B> qui maintient le rouleau 72 sur la. mâchoire \?7. Ce ressort 76 est placé entre des saillies 77 et 80 d'une plaque 78, boulonnée sur le bâti 32.
Ladite plaque est rainurée, ainsi. que cela est représenté en 79 (fis. 7 et 8) de façon à ce due le dispositif supportant le rouleau 7 2 puisse être -réglé en dedans on en dehors, :ainsi qu'on peut le voir aux fi g. 7 et 8, sur lesquelles les rainures 79 sont représentées en traits pointillés.
Les rouleaux 72 sont amenés à tourner par fractions de tours, grâce à. des roues à, rock et 81. qui sont montées sur eux et à des eliqilets 82 fixés au montant A4 (fia. 3).
Il v a quatre rouleaux d'appel: deux rouleaux 83 et 84 (fia. 7 et 8) qui sont com- mandAs et deux rouleaux 85 et 86 recouverts de cuir, qui s'appuient sur le ruban y et qui sont entraînés par la.
rotation des premiers. TTnP (les extrémités de chacun des arbres 87 et<B>89</B> clos rrofeanx commandés 83 et 84 est munie respectivement d'un' pignon 89, 891 (fig. ?a et 4) pignons engrenant avec une roue 90 montée folle sur un support 91, porté par le montant A4. Le pignon 89 est de plus en prise avec une roue dentée 92 d'un méca nisme d'encliquetage, qui sera décrit plus loin. Le rouleau 85 est monté dans des pa liers ménagés clans une plaque A41 (fig. 3 et 1.2).
Un coussinet 93 (fia. 3 et 12) dans le quel s'engage l'arbre du rouleau 86, est monté sur l'extrémité d'un ressort 94, dont l'extré mité arrière s'engage sur une tige 95 fixée sir un bras 97. Un levier 96 est également monté sur le bras 97, levier qui peut servir à donner de la tension au ressort 94.
Les pa liers du rouleau 85, ménagés dans la. plaque A V' sont fermés par des chapeaux 98 montés sur les extrémités supérieures de bras à, cro chet 99 (fia. 3) dont les extrémités inférieures sont reliées à l'une des extrémités de ressorts hélicoïdaux 7.00, ressorts dont l'autre des ex trémités est fixée aux montants A4 et A', de telle façon que les rouleaux 85 soient main tenus sous tension contre le ruban y.
Le bras 97 vu plus haut est monté sur un bâti basculant 101 (fig. 3 et 12) qui est suspendu sur l'arbre du rouleau 84, de façon qu'il puisse tourner autour de cet arbre et il est réuni par un bras 102 au bras 53 de l'ar bre 103.
Chaque arbre 1(l.3 est monté dans des supports 7.04, fixés sur les montants A2 A4 A', et il peut osciller sous l'action d'un dis que<B>105,</B> monté sur l'arbre 8, disque 105 qui porte un maneton 106 (fis. 2e1 et 6) relié par un bras 107 à. un bras oscillant 108 au moyen d'une connexion. à rainure 7.09 réglable, le bras oscillant 108 étant monté sur l'arbre 103.
De cette façon. les rouleaux 86 exécuteront un mouvement autour des rouleaux 8=1 (fis. 6, 7, 8 et 12). Les rouleaux 86 exerreeront une pression uniforme contre les filaments pas sant sur les rouleaux 84.
Un nefto#7eur 110 (fia. 7 et 8) prend ap pui sur les rouleaux 85 et 86 sur chaque côté de la, machine. Il est attaché à des tiges 111 qui sont fixées aux tiges reliant le levier 5l. e111 bras 50.
Le dispositif d'Pncliquetaae (fig. l1) dont il a. été question plus haut, a pour but de faire tourner d'un certain angle les rou- leaux 84 et 83 dans un sens pour ramener le ruban y en arrière vers l'appareil alimentaire, en vue de recevoir uné nouvelle mèche de filaments, ou dans le sens inverse pour amener le ruban y aux rouleaux délivreurs 112. Ces rouleaux délivreurs 112 du ruban sont com mandés de manière habituelle.
Comme indiqué ci-dessus, chaque pignon 89 engrène avec une roue dentée 92 titi mé canisme d'encliquetage.
La roue dentée 65 calée sur l'arbre 63 (fig. 2a et 4) engrène avec une roue 113, en grenant avec une roue 114 portant un iriane- ton excentrique 120;à ce maneton 120 est ar ticulée l'une des extrémités d'un bras 1l5 dont l'autre extrémité est articulée à une goupille<B>116</B> réunissant ainsi que d'autres goupilles 119, deux disques 117 et 118. L'ex centricité de la goupille 116, c'est-à-dire le rayon de l'arc qu'elle décrit autour du centre des disques 117 et 118, étant plus grande que l'excentricité du maneton 120 par rapport à l'axe de la roue dentée 114, la rotation de cette dernière fera osciller les disques 117 et 118 ainsi que les organes qui sont rigidement reliés avec eux.
Un manchon 121 est monté fou sur un arbre 921, et sur ce manchon sont clavetées la roue dentée 92 dont on a parlé plus haut, ainsi que des roues à rochet, juxtaposées 122 et 123 (fig. 9 à 11.). Le manchon 121 porte également le disque 117 qui peut tourner li brement sur lui. Un disque 124, qui est de plus petit diamètre que le disque 117 et qui est découpé (fig. 9) en 125 de façon à laisser libre, sur une partie de sa. périphérie, les dents du rochet 123, porte un moyeu 124a fixé d'une manière réglable au moyen d'une vis 124u sur l'arbre 921.
Sur ce. moyeu 124a est monté fou le disque 118 relié, comme on l'a vu, au moyen de goupilles 119 au disque 117. On peut voir au dessin que la portion 125, dé coupée sur le disque 124, laisse libre latérale ment une partie des dents du rochet 123, tan dis que la périphérie de la partie pleine du disque 124 s'étend légèrement au delà de l'ex trémité des dents dudit rochet. Les dents des roues à rochet 122 et 123 sont inclinées en sens contraire. Ces rochets coopèrent avec des cliquets 126 et 127 montés librement sur un_ axe 127a reliant les deux disques 117 et 118. Le cliquet 126 est en prise avec le rochet 122 et le cliquet<B>127</B> en prise avec le rochet 123.
Le cliquet 126 a la même largeur que le ro chet 122, tandis que le cliquet 127 est plus large que le rochet<B>123</B> de façon à surplomber le disque 124 adjacent à ce dernier. Ces cli- quets sont maintenus en prise avec les rochets, au moyen de ressorts 128 fixés à une tige 1281, fixée entre les disques 117 et 118.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant: Lorsque le bras 115 s'élève, les dis ques 117 et 118 tournent dans le sens de la flèche (fig. 9) et entraînent avec eux les cli- quets 126 et<B>127.</B> Le cliquet 127, s'il est alors en prise avec le rochet 123 (comme représenté fi g. 9), entraîne alors ce dernier dans le sens de la flèche et ce rochet, en tournant, en traîne avec lui le manchon 121, le rochet 122 et la roue dentée 92.
Lorsque le bras 115 se déplace au contraire vers le bas, c'est alors le cliquet <B>126,</B> en prise avec le rochet 122, qui entraîne ce dernier âinsi que le manchon 121, le rochet 123.ët la rpue 92 dans le sens des aiguilles d'une montre, le cliquet 127 restant en prise avec les dents du rochet 123, tant qu'il se trouve en regard de la découpure 125 du disque 124.
Lorsque cependant ce cliquet<B>127</B> atteint la partie pleine du disque 124, il est mis hors de prise d'avec les dents du rochet 123 et glisse sur la périphérie du disque 124 de telle façon que lorsque le bras 115 s'élèvera à nouveau, il faudra que le cliquet<B>127</B> re vienne tout d'abord dans la partie découpée 125 du disque 124 pour se remettre en prise avec les dents du rochet 123 et entraîner à nouveau ce dernier ainsi que le manchon 121 et la. roue dentée 92.
La position angulaire du disque 124 par rapport aux rochets 122 et 123 peut être ré glée à, volonté - comme on l'a vu plus haut - au moyen de la vis 124b.
Au moyen de ce dispositif - fonctionnant comme indiqué ci-dessus - on peut commu niquer aux rouleaux 84 et 83, au moyen de la roue dentée 92, un mouvement angulaire alternatif intermittent, d'amplitude plus grande dans un sens que dans l'autre. La variation du rapport entre ces deux mouve ments est réglée suivant la longueur des fibres, en réglant la position du disque 124 sur l'ar bre 921 et, par conséquent, le temps d'en gagement du cliquet 127 Sur le rochet 123.
Dans la partie inférieure de la boîte 64 est disposé un cylindre perforé 129 (fig. <B>2</B> et 3) monté sur un arbre 130, qui peut tourner dans des coussinets prévus sur deux des pieds A. L'arbre 130 porte une roue dentée 131 (fig. 1) disposée à son extrémité arrière, roue qui engrène avec un pignon 132 monté sur un axe 133 solidaire du montant A . Ce pignon 132 peut être animé d'un mouvement de ro- tatiôn intermittent, au moyen d'un rochet 1.34 et d'un cliquet 135. Ce cliquet 135 est monté sur un bras 136, qui peut tourner sur 133 et qui est relié au moyen d'une tige 137 et d'un bras<B>138,</B> à l'arbre oscillant 13 vu plus haut.
A l'intérieur du cylindre perforé 129 est disposé un cylindre fixe 129b (fig. 2) qui forme une chambre- présentant une ouverture 129e qui permet à la poussière se produisant dans la. boîte 64 de tomber dans ladite cham bre, le cylindre fixe 129b formant de plus appui pour le cylindre perforé 129 sur la périphérie duquel roule un rouleau 129f main tenant le cylindre 129.
Le cylindre 129b débouche clans une boîte 129a (fig. 2a et 5) en relation avec un ven tilateur 139 (fig. 4) monté sur un arbre 129a. Ce ventilateur qui peut être de toute cons truction convenable, est employé pour aspirer la poussière etc. qui peut s'amasser à l'inté rieur du cylindre fixe 129b. L'arbre 129a sur lequel est monté le ventilateur 139, porte une poulie 129e actionnée au moyen d'une courroie de transmission par un dispositif moteur extérieur, non représenté au dessin.
Les parois latérales de la boîte 64 sont re pliées vers l'intérieur près .des tambours pei- gneurs 62 et entre ces derniers est disposée une cloison 621 (fig. 3) qui empêche les dé chets d'être projetés d'un tambour.peigneur sur l'autre. La cloison 621 est surmontée d'une plaque 641. Avec (les arrêts 642, prévus siir les montants A'1 et A viennent alternativement en contact des vis 321, vissées sur des sail lies 322 prévues sur les bâtis de pince 32.
Un ressort 323 relie les saillies 322 et tend à amener les bâtis 32 l'un vers l'autre, les vis 321., en combinaison avec les arrêta 642, tendant à limiter le mouvement arrière des bâtis 32 et des pinces montées sur eux. En faisant tourner soit l'une, soit les deux vis clans un sens ou dans l'autre, on peut régler les deux bâtis de pince 32 indépendamment l'un de l'autre.
Comme on l'a. v u plus haut, les bras 36 (fig. 3 et 13) qui font osciller les bâtis de pince 32, sont ajustables sur l'arbre 13, ainsi que cela est représenté aux fig. 13 et 14. L'arbre 13 porte à cet effet de courts bras 361 présentant une rainure 362. Un boulon 363 passant au travers du bras 36 est monté dans la rainure 362, il permet d'ajuster les bras 36 et 361 sous un certain angle, l'un par rapport à l'autre et de les maintenir dans cette position en serrant l'écrou du boulon 363. Ce dispositif permettra de donner à l'un des bâtis de pince une course plus grande que celle de l'autre.
Le ruban peigne après avoir abandonné les rouleaux arracheurs, passe clans un bas sin 831 (fig. 3) et. passe au travers de l'en tonnoir habituel à ces machines, puis entre des rouleaux délie reurs 11.2 sur une plaque Z à ruban peigné d'où il est conduit au dispositif de bobinage usuel.
La peigneuse décrite ci-dessus peut être réglée de manière que chacun de ses mécanis mes de peignage distincts peigne séparément, par exemple, l'un du coton en courtes fibres et, l'autre, du coton en longues fibres. La dis position des organes et la transmission du mouvement de l'arbre moteur commun aux deux mécanismes de peignage sont telles que l'un des mécanisrre#, est à l'opér < lion du peignage, lorsque l'autre est à l'opération de l'arrachage et vice-versa.
Dans la, pratique, on peut compter qii'uu lot quelconque de coton contient environ 18 'o de Mousses ou déchets, qui devront être en levés pendant l'opération du peignage. Si une plus grande quantité de déchets était retirée, cela prouverait la nécessité de régler le clé- placement des bâtis de pince et de les amener plus près des rouleaux arracheurs. Si au con traire la quantité (le déchets évacués n'est pas dans les proportions indiquées ci-dessus..
il faudra éloigner les bâtis de pince des rou leaux arraelieurs. En réglant la position du maneton 10 que porte le disque 9 (fig. 4), on pourra par une seule opération réaliser ce ré glage pour les deux parties de la machine.
Dans ce but, le maneton 1.0, qui se dé place quand la machine est en fonction, dans la rainure 11 du bras 12, peut être éloigné ou rapproché de l'axe de l'arbre 8. Le disque 9 présente à cet effet une rainure 9a (fig. 4) clans laquelle le maneton 10 peut être déplacé par rapport à l'axe de l'arbre 8. Les déplace ments du maneton 10 dans ladite rainure 9a modifieront l'amplitude des oscillations du bras 12 qui donne leurs mouvements aux bâtis de pince. On voit ainsi que par le réglage de la position du maneton 10, le mouvement de tous les bâtis de pince, commandé par le bras 12, peut être réglé par une seule opération.
Le réglage du bras 12 modifie la course de toutes les pinces par rapport aux rouleaux arracheurs, de façon à rendre ces derniers in dépendants de la quantité nécessaire de blous- .ses ou déchets à éliminer, suivant la sorte particulière de coton à peigner.
Les rouleaux. intérieurs 84 et 86 (fig: 3, 7 et 8) sont les rouleaux arracheurs effectifs par lesquels la. formation du ruban est ac complie, tandis que les rouleaux 83 et 85 sont des rouleaux porteurs. T e nettôyeur 110, prévu sur les rouleaux 85 et 86, est<B>là</B> pour le nettoyage du caoutchouc de cesdits rou leaux.
Pour maintenir les fibres ou mèches en bonne position (le peignage les mâchoires des pinces lorsqu'elles sont fermées doivent se trouver approximativement clans le plan ver tical passant par l'axe du tambour peigneur correspondant. Le réglage de la position des bâtis des pinces pour obtenir ce résultat s'opère au moyen des vis 321 (fig. 7, 8 et 3) et de l'arrêt 642 (fig. 3).
Le fonctionnement, de la machine est le suivant: La bobine de ruban à peigner 6- qui repose sur les rouleaux 4 et 5 se dévide lors que ces rouleaux sont entraînés par l'arbre moteur. L'extrémité libre du ruban est amenée par dessus les tabliers 26 et sous les rouleaux 73 entre les mâchoires ouvertes 27 et 40 des pinces. Dès qu'une certaine longueur de la nappe de fibres, dite "tête de mèche" a dé passé ces mâchoires, ces dernières se ferment pendant que la pince s'approche du peigne circulaire correspondant, pour-que cette mèche soit peignée par les aiguilles de ce peigne. Après cela la pince toujours fermée se dé place vers les rouleaux arracheurs.
Lorsque la pince s'est déplacée sur une courte distance dans cette direction, la mâchoire supérieure de la pince commence à s'ouvrir, et en même temps 1o cliquet 82 étant dans la position voulue, s'engage sur le rochet 81 monté sur l'arbre du rouleau d'alimentation et oblige ce rouleau à tourner, jusqu'à ce que la pince soit arrivée à la fin de sa course vers les rou leaux arracheurs. En même temps, le peigne droit 48 se déplace vers lesdits rouleaux ar racheurs en avant des pinces. Le déplacement horizontal du peigne est d'amplitude uni forme, c'est-à-dire qu'il se déplace toujours de la même distance, alors qu'il n'en est pas de même de la pince.
Les fibres des têtes de mèche peignées par les aiguilles du peigne circulaire, n'ont pas toutes la même longueur; aussi si la pince était réglée pour se déplacer seulement jus qu'à un point relativement éloigné des rou leaux arracheurs, ces derniers ne saisiraient que des fibres relativement longues, plus lon gues que la. distance entre le point terminus de la course de la pince et ces rouleaux. C'est pourquoi. on cherche à amener ce point termi nus aussi près que possible des rouleaux ar racheurs afin de permettre à ces derniers de saisir le plus de fibres possible, ceci afin de diminuer les déchets. On peut de cette manière régler la quantité de déchets.
Les fibres cour tes et toutes les matières étrangères sont em- pêchées de passer vers l'avant de la machine, dans le produit peigné, par le peigne droit et lorsque les pinces retournent en arrière, ces matières sont entrainées par les aiguilles du peigne circulaire et évacuées par les brosses de nettoyage de ces derniers.
Le peigne droit est en général actionné dans un plan horizontal seulement, mais lors que le peignage doit s'effectuer sur une nappe épaisse, on fait.aussi effectuer à ce peigne un inouv enic,nt ayant une compoante verticale.
L a plaque 55 réglable est utilisée à cet effet. Ce mouvement aide aux pinces â ar racher la mèche du peigne droit lorsque les fibres peinées ont été tirées au travers dudit peigne.
La forme d'exécution représentée et dé crite ci-dessus comporte seulement un seul élé ment des deux mécanismes ,jumeaux fonction nant au moyen d'une tête motrice, unique, niais il est évident qu'un certain nombre d'éléments peuvent être disposés bout à bout, fonctionnant par l'entremise de ladite tête motrice. Elle ne comporte en outre ni cames, ni contrepoids, de sorte que la force néces saire < L l'actionnement de la machine est ré duite d'autant, tout en évitant les dépenses nécessaires pour la. réparation clés cames et leur ajustage, ainsi due c'est le cas dans les machines en usage actuellement.