CH263235A - Procédé de traitement de faisceaux continus de fibres en vue de les filer en un fil formé de brins de fibres, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé de traitement de faisceaux continus de fibres en vue de les filer en un fil formé de brins de fibres, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH263235A
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Inventor
Limited James Mackie Sons
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Mackie & Sons Ltd J
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D01NATURAL OR MAN-MADE THREADS OR FIBRES; SPINNING
    • D01GPRELIMINARY TREATMENT OF FIBRES, e.g. FOR SPINNING
    • D01G1/00Severing continuous filaments or long fibres, e.g. stapling
    • D01G1/06Converting tows to slivers or yarns, e.g. in direct spinning
    • D01G1/10Converting tows to slivers or yarns, e.g. in direct spinning by cutting

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Preliminary Treatment Of Fibers (AREA)

Description


  Procédé de traitement de faisceaux continus de fibres en vue de les filer en un fil  formé de brins de     fibres,    et installation pour la mise en     aeuvre    de ce procédé.    L'invention comprend un procédé de  traitement de faisceaux continus de fibres en  vue de les filer en un fil formé de brins de  fibres, ainsi qu'une installation pour la mise  en     aeuvre    de ce procédé.  



  Dans la fabrication d'un fil à partir de  brins de fibres obtenues en coupant en brins  des fibres filées d'une manière continue, di  vers essais ont été faits pour sectionner un  faisceau continu de soie artificielle en brins,  pour récolter ceux-ci et pour les former en  un boudin et les filer, sans intercaler d'opé  ration de cardage. Jusqu'ici, on n'est pas par  venu à fabriquer de cette manière un fil en  tièrement satisfaisant et uniforme et le pro  cédé le plus largement utilisé jusqu'à pré  sent comprend une opération de cardage.  Selon ce procédé connu, on forme un faisceau  continu, contenant un grand nombre de  fibres de soie artificielle et on le fait passer  dans une machine qui le coupe en longueurs  ou en brins de fibres.

   Le sectionnement se fait  généralement pendant que les fibres sont  humides et le produit en brins est ensuite  séché et fourni à des machines textiles, sous  la forme d'un paquet de brins dans lequel  ceux-ci se trouvent dans toutes les directions.  Dans ces machines, ce matériel est cardé et  filé par des procédés semblables à ceux qu'on  utilise pour des fibres naturelles. On a sou  vent constaté que les paquets de fibres cou  pées étaient pressés et compacts et que les    brins individuels étaient exposés à être tordus  et frisés, de sorte qu'un grand nombre de  fibres sont rompues au cours du cardage et  de la préparation du produit pour être filé.  Des duvets ou des touffes de courtes fibres  se forment également dans le ruban, lors du  cardage, et il en résulte des imperfections du  fil terminé.

   La fibre en brins peut. être ame  née automatiquement à la carde, oit encore  être étendue plus ou moins uniformément à  la main sur un tablier d'alimentation de     celle-          ci:    une variation considérable du poids du  produit fourni dans l'unité de temps à la  carde ne peut être évitée.  



  Il a été reconnu que, si les fibres sont ame  nées à la carde dans le sens de leur longueur,  il se produit beaucoup moins de ruptures de  fibres pendant. le cardage. Le ruban ainsi ob  tenu est plus propre, pratiquement exempt de  duvet et le fil fabriqué à partir de ce ruban  est plus lisse et plus uniforme. Toutefois, dans  une fabrication industrielle, il n'est pas pos  sible d'amener à la main des fibres indivi  duelles ou des jeux de brins coupés, dirigés  tous longitudinalement vers la carde. Il est  très désirable de pouvoir assurer par des  moyens mécaniques un avancement continu et.  une distribution uniforme des brins de fibre.

    Selon le procédé que comprend l'invention, on  amène au moins un faisceau continu à un  dispositif de sectionnement, on les coupe en  liasses successives de brins à l'aide de ce dis-      positif et on présente ces liasses par un bout  à une machine à carder, prévue pour les  transformer en un ruban continu, propre à  être tiré et filé en un fil.  



  L'installation pour la mise en     oeuvre    de  ce procédé, que comprend également l'inven  tion, comprend     une    machine à carder munie  d'un organe     d'alimentation    mobile, des  moyens pour amener au moins un faisceau  continu à des moyens coupeurs, un mécanisme  prévu pour faire mouvoir ces moyens cou  peurs en avant et en arrière par rapport à  la direction du déplacement de ce     faisceau    et  à une vitesse pratiquement la même que celle  de celui-ci, pendant les mouvements en avant  de ces moyens coupeurs et un mécanisme ser  vant à abaisser lesdits moyens coupeurs et à  les relever ensuite, pendant     leurs    mouvements  en avant.  



  Le     dessin    annexé représente, à titre  d'exemples,     cinq    formes d'exécution de l'ins  tallation que comprend l'invention et illustre       plusieurs    mises en     #uvre    particulières du pro  cédé.  



  La fia. 1 est     une    élévation latérale, en  coupe     partielle,    d'une première forme d'exé  cution comprenant une machine à carder avec       tablier        d'alimentation    et des moyens servant  à couper les fibres en brins sur ce tablier.  



  La fia. 2 est une élévation de la même       installation    vue     depuis    la gauche de la fia. 1.  La fia. 3 est un plan à échelle réduite de  cette installation.    La fia. 4 est une élévation frontale, à plus  grande échelle,     d'iui    accouplement utilisé dans  la forme d'exécution représentée aux fia. 1 à 3.  



  La fia. 5 est une élévation en coupe axiale  de cet accouplement.  



  La fia. 6 est une élévation frontale mon  trant un organe formant coin prévu à     l'in-          térieur    de cet accouplement.  



  La fia: 7 est une élévation latérale cor  respondant à la fia. 1     d'une-    deuxième forme  d'exécution de l'installation ne comprenant  pas d'accouplement tel que celui représenté  aux fia. 4 à 6.    Les fia. 8, 9 et<B>10</B> sont des élévations laté  rales schématiques de trois autres formes  d'exécution de cette installation.  



  La forme d'exécution de l'installation re  présentée     aux    fia. 1 à 3 comprend un tam  bour de carde dont une partie est indiquée  schématiquement en 30. Un bâti 11 supporte  un     tablier    d'alimentation 12. Ce tablier est  formé de lattes de bois, séparées par des in  tervalles et portées à leurs extrémités par des  rubans porteurs 13 qui passent sur des rou  leaux à chaînes 16 montés sur des arbres 14  et 15. Un arbre 17 est actionné par des  moyens     d'entraînement    appropriés quelcon  ques (non représentés) et porte une roue à  chaîne 18     prévue    pour entraîner l'arbre 15 à  L'aide     d'une        chaîne    19 et d'une roue à chaîne  20 montée sur l'arbre 15.

   Le tablier d'alimen  tation est ainsi entraîné d'une manière con  tinue, de façon que sa surface supérieure se  déplace vers le tambour de carde 30, comme  cela est indiqué par une flèche à la fia. 1.  L'arbre 14 se trouvant à l'autre extrémité  du tablier d'alimentation porte une roue den  tée 21 prévue pour entraîner     une    roue den  tée 23, montée sur un arbre 24, par l'inter  médiaire     d'une    roue de renvoi 22. L'arbre 24  porte un rouleau 25 sur lequel s'appuient de  lourds     rouleaux    26, supportés à distance les  uns des autres par des consoles 27 s'étendant  vers le haut à partir du bâti 11.

   Des faisceaux  continus 28 de filaments sont amenés par  dessus des guides 29, entre le     rouleau    25 et  les rouleaux 26, et sont entraînés par la sur  face du tablier d'alimentation 12, à la     vitesse     à laquelle ce tablier se déplace. Ces faisceaux  sont déposés en bandes parallèles sur le ta  blier,     comme    on le voit à la fia. 3. Cette  figure montre quatre faisceaux 28 répartis  sur la partie du tablier d'alimentation 12  qui y est représentée.  



  Un mécanisme décrit ci-dessous sert à cou  per les     faisceaux    en     lonameurs    de brins, lors  qu'ils se déplacent en avançant sur le     tablier     d'alimentation 12.  



  Des supports     3'1    et 32, reliés l'un à l'autre  en travers du tablier d'alimentation, sont  montés pour     glisser    sur les éléments latéraux      du bâti 11, et une poutre transversale 33  s'étend entre ces supports, les extrémités de  cette poutre se déplaçant dans des guides 34,  constitués par des fentes ménagées dans les  supports 31 et 32. La poutre 33 porte un mo  teur électrique 35 (représenté seulement à la       fig.    1) qui entraîne une courroie 37, passant  sur des poulies 38 et 39. Les poulies 39 sont  montées sur des axes 40, portés par la poutre  33, et ces axes portent des couteaux 41 en  forme de disques, qui sont fixés sur leurs  extrémités.

   Les couteaux 41 sont disposés de  façon à passer dans des rainures     d'une    plaque  de serrage 42, portée par des bras 43 qui glis  sent dans des mortaises de consoles 44 et 45  s'étendant à partir de la poutre 33. Des gou  pilles 46, portées par les bras 43, obligent la  plaque de serrage à monter avec la poutre  33,     niais    laissent glisser les bras 43 dans les  ; dites mortaises quand la poutre descend et  quand la plaque de serrage vient appuyer,  par son poids, sur les faisceaux 28 et les       serrer,    tandis que les couteaux 41 descendent  au travers des rainures de la plaque de ser  rage et des intervalles ménagés entre les  lattes du tablier d'alimentation 12 pour cou  per les fibres des faisceaux 28 en longueurs  de brins.  



  Les supports 31 et 32 exécutent, le long  du bâti 11, un mouvement de va-et-vient pa  rallèle à la voie du tablier d'alimentation 12,  étant entraînés par des cames en forme de       caeur    50, travaillant entre des galets 51 et 52  portés par ces supports 31 et 32. Les cames  50 sont portées par un arbre 53, sur lequel  est montée une roue à chaîne 54, entraînée au  moyen d'une chaîne 55 par une roue à chaîne  56 montée sur l'arbre 17. L'arbre 53 est porté  par des paliers, disposés sur des prolonge  , menus latéraux 61 et     61z    du bâti 11, et passe  à travers des ouvertures ménagées dans les  supports 31 et 32.

   Les cames 50 impriment  un mouvement de va-et-vient à peu près uni  forme, par l'intermédiaire des galets 51 et 52,  aux supports 31 et 32, ainsi qu'à la poutre  33 et aux couteaux 41 qu'elle porte, la vitesse  de ce mouvement étant telle que les couteaux  avancent à la même vitesse que le tablier 12.    Ces couteaux sont disposés de façon à se  trouver au-dessus d'un intervalle ménagé  entre des lattes adjacentes du tablier, au mo  ment où ils sont abaissés.  



  La poutre 33, portant les couteaux, se  déplace de haut en bas dans les fentes 34 des  supports, entraînée par des bielles 57, arti  culées sur des bras 58 s'étendant vers l'exté  rieur à partir de cette poutre 33. Les bielles  57 sont fixées sur des colliers 59 entourant  des excentriques 60 montés sur un arbre  transversal 62. Cet arbre est entraîné de       fagori    à faire tourner les excentriques et à  faire descendre et monter la poutre 33, pen  dant le mouvement vers l'avant des supports  31 et 32, mais il est arrêté sitôt que la poutre  33 a été relevée et reste immobile pendant  qu'elle effectue son mouvement de retour en  arrière. Dans ce but, l'arbre 62 est actionné  par l'intermédiaire d'un accouplement qui fait  un tour et qui reste ensuite immobile pen  dant un tour.

   Cet accouplement est repré  senté en détail aux     fig.    4 à 6. Une enveloppe  63, qui entoure l'arbre 62, porte des oreilles  64 qui sont fixées à l'aide de vis     att    prolonge  ment 61 du bâti de la machine. Cette enve  loppe     porte,    à sa partie supérieure, une  entaille 65 et contient deux organes en forme  de manchons 67 et 68, dont l'un, 67, est fixé  par une clavette 69 à l'arbre 62. L'autre man  chon 68 tourne librement sur l'arbre 62 et  porte une roue à chaîne 70 entraînée au  moyen d'une chaîne 71 par une roue à chaîne  72 montée sur l'arbre moteur 17. Le manchon  68 est maintenu en place par un anneau 73  fixé sur l'extrémité de l'arbre 62.

   L'arbre est  entouré par un coin 74, en forme de selle, et  muni de branches percées pour y loger des  ressorts 75. Ces ressorts sortent de ces bran  ches et s'appuient contre un épaulement du  manchon 67. Le coin 74 porte un bec saillant  76 prévu pour s'engager dans l'entaille 65  de l'enveloppe 63 quand le coin a été soulevé,  comme aux     fig.    4 à 6. Ce même bec 76 est  toujours engagé dans une entaille 77 du man  chon 67, verrouillant ainsi ce manchon et  l'arbre 62 dont il est solidaire à l'enveloppe,  aussi longtemps que le coin 74 se trouve dans      la position supérieure dans laquelle     il    est re  présenté. L'enveloppe fixe et le coin     main-          tiennent    alors l'arbre 62     immobile.     



  Le diamètre de l'autre manchon 68 est  plus petit que celui du manchon 67,<B>dé</B> sorte  que le manchon 68 tourne à l'intérieur d'un  alésage de plus petit diamètre de l'enveloppe  63. Le manchon 68 est aussi pourvu     d'une          entaille    en 78. Le bec 76 s'engage dans cette       entaille    78 quand il est repoussé vers l'inté  rieur hors de     l'entaille    65 de l'enveloppe 63.

    Ce bec 76     verrouille    alors le manchon 67 au  manchon 68 et provoque l'entraînement de  l'arbre 62 par la roue à     chaîne    70 du man  chon 68.     Il    est     maintenu    à l'intérieur par  l'alésage de plus petit diamètre de l'enveloppe  et est     ainsi    empêché de s'écarter du centre  jusqu'à ce qu'il ait fait un     tour    complet et se  trouve de nouveau en face de     l'entaille    65.  



  Un levier 80, articulé en 81 sur le prolon  gement 61, est     prévu    pour appuyer     sur    le  bec 76 du     coin    74. Ce levier porte à son extré  mité une tige coulissante 82, poussée vers le  bas par un fort     ressort    83     qui    s'appuie     sur          un    collier 84 monté sur cette tige. L'extrémité  supérieure de la tige porte un collier 85 qui  limite son mouvement vers le bas.

   Le     levier     80 comporte une     oreille    portant un galet 86  disposé de façon à être frappé et poussé vers  le bas par une     saillie    en forme de came 87  que porte une roue dentée 88. Cette roue est       entraînée    d'une manière continue par une  roue dentée 89 montée sur l'arbre 53.     Ainsi,     une fois pour chaque tour de l'arbre 53, au  moment ou à peu près au moment où la came  50 commence à faire avancer les supports 31  et 32 avec le tablier d'alimentation 12, la sail  lie en forme de came 87 appuie pendant un       instant    sur le levier 80.

   La tige 82 est ainsi  poussée contre le bec 76 du     coin    74, jusqu'à  ce que la pression exercée par le ressort 83  soit assez forte     pour    vaincre la résistance des  ressorts 75. Le bec 76 et le coin 74 sont alors  poussés vers     l'intérieur    et cessent d'être en       prise    avec     l'entaille    65 de l'enveloppe,     ver-          rouillant    l'un à l'autre les manchons 67 et 68  pendant un tour.

   La pression de la tige 82       sur    le bec 76 du coin 74 s'exerce généralement    juste avant que l'entaille 78 du manchon 68  ait     atteint    sa position supérieure, si bien que  le ressort 83 peut exercer     une    forte pression  sur le bec 76 et le faire tomber dans l'entaille  78, dès que cette     dernière    est en place pour  le recevoir. De cette manière, le passage du  bec, de     l'entaille    65 de l'enveloppe dans l'en  taille 78 du manchon 68 est à peu près instan  tané.

   Le levier 80 est libéré et la tige 82 re  monte immédiatement après avoir actionné le  bec 76, tandis que le coin est maintenu dans  sa position     intérieure    par l'alésage de l'enve  loppe 63 pendant que le manchon 68 tourne,  jusqu'à ce qu'il     puisse    de nouveau s'écarter  du centre et venir en     prise    avec l'entaille 65  lorsque le tour est     terminé.    On remarquera  que la roue à     chaîne    72 est deux fois     plus     grande que la roue 70, de     sorte    que la roue  70 et le manchon 68 sont     entraînés    à une vi  tesse deux     fois    plus grande que celle de  l'arbre 17,

       tandis    que les roues à     chaîne    56  et 54 sont de mêmes     dimensions,    de même  que les roues dentées 88 et 89, de sorte que  le manchon 68 fait deux     tours        pour    chaque  tour complet de la came 50 et pour chaque       course    de la tige 82.

   Par conséquent, le dispo  sitif décrit     fonctionne    comme     un    accouple  ment à un tour, restant immobile pendant que  les supports 31 et 32 et la poutre 33 avec les  couteaux 41     reviennent    en arrière, dégagés  du tablier, et faisant un tour pendant que la  poutre 33 avance avec le tablier 12, faisant  descendre les couteaux 41     puis    les relevant  pendant ce mouvement en avant. Comme les  couteaux sont alignés sur un intervalle des  lattes du tablier 12, pendant     qu'ils    avancent,       ils    effectuent le sectionnement en descendant  dans cet intervalle et en remontant hors de  ce dernier, sans toucher le tablier.

   Pendant  que les couteaux descendent, la plaque de ser  rage 42 serre les fibres des faisceaux 28 contre  les lattes du tablier et les empêche     ainsi    de  se déplacer,     malgré    le mouvement de rotation  des couteaux 41 en forme de disques.  



  Dans la forme d'exécution représentée,  chaque couteau     41    coupe deux des faisceaux  28 à chaque opération,     mais    cela n'est pas  essentiel.     Il        convient    que les lattes du     tablier         12 soient séparées par des intervalles d'envi  ron 25 mm et que les coupes soient faites à  des intervalles d'environ 150 mm sur la lon  gueur des faisceaux, comme cela est indiqué à.  la     fig.    3. Il est évident que cet écartement  peut être modifié par un choix approprié des  roues d'engrenage, des roues à chaîne et de  la dimension des cames 50.  



  Les couteaux 41 sont entraînés d'une ma  nière continue à une vitesse élevée par le mo  teur 35 et les courroies 37. Pour maintenir  leurs bords circulaires affilés, des paires d'or  ganes     aiguiseurs    90 sont portées par une pou  tre transversale 91 s'étendant parallèlement à  la poutre 33, entre les supports 31 et 32.  Chaque fois que les couteaux remontent après  une opération de sectionnement, ils viennent  en contact pendant un court intervalle avec  les organes aiguiseurs 90 avant de descendre  pour l'opération de sectionnement suivante.  Les organes aiguiseurs peuvent être disposés  autrement, de façon à n'agir sur les couteaux  qu'à de plus longs intervalles.  



  L'opération de sectionnement. laisse les  fibres coupées en liasses sur le tablier 12,  comme représenté en 92 à la     fig.    3 et, pen  dant que le tablier avance, ces liasses passent  entre des rouleaux 93 et 94, qui portent des  chevilles ou sont rendus rugueux et qui pré  sentent les liasses de brins de fibres empilées  à la surface de la carde 30, les bouts en avant.  La carde les entraîne et en forme un pan ou  un ruban de la manière usuelle.    La nécessité d'employer un accouplement  à un tour est évitée dans la forme d'exécution  représentée à la     fig.    7. Les parties identiques  à celles qui sont représentées à la     fig.    1 sont  désignées par les mêmes signes de référence.

    La différence principale réside dans le méca  nisme servant à faire monter et descendre la  poutre 33.  



  Dans cette forme d'exécution, l'arbre 17  actionne un arbre 95, par l'intermédiaire de  roues dentées 96 et 97 identiques entre elles,  et des manivelles 98, disposées à chacune des  extrémités de l'arbre 95, sont reliées par des  bielles 99 aux bras 58 s'étendant au-delà des    extrémités de la poutre transversale 33. Quand  les manivelles 98 tournent, elles soulèvent la  poutre 33, de sorte que les couteaux 41 et la  plaque de serrage 42 sont dégagés du tablier  12 pendant plus de la moitié d'un tour des  manivelles 98 correspondant au mouvement de  recul des supports 31 et ne s'abaissent en po  sition de travail que pendant. le mouvement  en avant du tablier 12.

   In ressort 100 appuie  sur un collier<B>101,</B> porté par la tige 43 de la  plaque de serrage, pour augmenter l'effet du  poids de cette plaque et exercer une pression  sur les faisceaux 28, serrant ceux-ci sur le ta  blier.  



  Dans l'installation représentée schémati  quement à la     fig.    8, les faisceaux continus 28  sont amenés entre des rouleaux 103 et 104 et,  de là, entre deux rouleaux 105 et 106, dont  le dernier porte des lames de couteaux 107  réparties sur sa périphérie et séparées par un  arc dont la longueur correspond à celle à la  quelle les fibres doivent être coupées. Des  liasses de fibres coupées<B>1.08</B> glissent vers le  bas, sur un plan incliné 109, et viennent re  poser sur la surface d'un tablier d'alimenta  tion 110 qui se déplace sur des poulies<B>111</B> et  112.

   Dans l'exemple représenté, les vitesses  périphériques des rouleaux 103 à 106 inclusi  vement sont telles que les liasses de brins de  fibres soient amenées à une     vitesse    un peu  plus grande que la vitesse du tablier 1l.0, si  bien que les liasses déposées sur le tablier se  recouvrent légèrement. Le tablier les fournit  dans cette disposition, mais la distribution est  tout à fait satisfaisante pour les buts d'ali  mentation.  



  Dans l'installation représentée schémati  quement à la     fig.    9, les faisceaux continus 28  sont amenés entre des rouleaux 113 et 114  sur la surface d'un tablier 115 qui se déplace  sur des rouleaux 116 et 117. Le tablier se com  pose de lattes, comme c'est le cas pour le  tablier d'alimentation 12 des     fig.    1 à 3, et les  faisceaux continus sont coupés sur le tablier  115 par des disques coupeurs 41a qui peu  vent être actionnés par un mécanisme tel que  celui qui est représenté aux     fig.    1 à 3.

   Les  liasses coupées 118 sont déchargées sur la sur-      face d'un tablier d'alimentation ordinaire 119  passant sur des     rouleaux    120 et 121, et ce  tablier     fournit    les     liasses    à la carde de la ma  nière usuelle.  



  Dans l'installation     illustrée    par la     fig.    10,  les faisceaux continus sont amenés entre deux       rouleaux    122 et 123 sur la surface d'un tam  bour 124 portant des chevilles et tournant  dans le sens de la flèche, de façon à faire  passer ces faisceaux par-dessus ce tambour  pendant     qu'il    tourne.

   Le tambour est entaillé  à des     intervalles    correspondant à la longueur à  laquelle les fibres doivent être coupées et des  disques     coupeurs    41b,     soulevés    et abaissés par  un mécanisme tel que celui représenté aux       fig.    1 à 3, coupent les     faisceaux    en     longueurs     de brins, pendant que le tambour 124 tourne.  Les faisceaux sont amenés, par-dessous un  autre rouleau 125 portant des chevilles, contre  la surface     d'une    carde 126 qui emporte les  fibres et en forme un pan     Ou    un ruban de  la manière usuelle.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de traitement de faisceaux con tinus de fibres en vue de les filer en un fil formé de brins de fibres, caractérisé en ce qu'on amène au moins un faisceau continu à un dispositif de sectionnement, en ce qu'on le coupe en liasses successives de brins à l'aide de ce dispositif et en ce qu'on présente ces liasses par un bout à une machine à carder prévue pour les transformer en un ruban con tinu, propre à être tiré et filé en -un fil. II.
    Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisée par une machine à carder munie d'un organe d'alimentation mobile, par des moyens pour amener au moins un faisceau continu à des moyens coupeurs, par un mécanisme prévu pour faire mouvoir ces moyens coupeurs en avant et en arrière par rapport à la direction du déplacement de ce faisceau et à une vitesse pratiquement la même que celle de celui-ci pendant les mouve ments en avant de ces moyens coupeurs, et par un mécanisme servant à abaisser lesdits moyens coupeurs et à les relever ensuite pen dant leurs mouvements en avant. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on amène simultanément plu sieurs faisceaux, parallèlement les uns aux autres et distants de plusieurs fois leur lar geur, à un dispositif de sectionnement prévu pour couper chacun de ces faisceaux. 2. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on amène le faisceau continu sur un organe mobile d'alimentation de la ma chine à carder et en ce qu'on le coupe en liasses de brins successives, adjacentes, à l'aide du dispositif de sectionnement opérant con jointement avec l'organe mobile d'alimen tation. 3.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce qu'on dépose le faisceau sur un tablier d'alimenta tion de la machine à carder et en ce qu'on le coupe en longueurs au moyen du dispositif de sectionnement, ce dispositif avançant avec le tablier d'alimentation tout en effectuant le sectionnement, revenant ensuite en arrière, dégagé du tablier et prêt au-dessus de ce der nier pour l'opération de sectionnement sui vante et laissant les liasses de brins sur le tablier, prêtes à être présentées à la machine à carder. 4.
    Installation selon la revendication II, caractérisée par un organe d'alimentation assez large pour que plusieurs faisceaux y trouvent place côte à côte, séparés par des intervalles, par des moyens coupeurs consti tués par des couteaux portés par une poutre, celle-ci étant mue en avant et en arrière au- dessus de l'organe d'alimentation et étant in citée à descendre et à remonter à des inter valles convenables, de façon que les couteaux tranchent les faisceaux continus sur l'organe d'alimentation lorsque cette poutre est abais sée pendant son mouvement en avant. 5.
    Installation selon la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisée par un mécanisme prévu pour faire descendre la poutre, actionné par un dispositif comprenant un accouplement à un tour monté sur un pre mier arbre entraîné à une vitesse double de celle d'un second arbre, ce second arbre ser vant à communiquer des mouvements de va-et- vient à la poutre le long de l'organe d'alimen tation, ledit mécanisme étant disposé pour abaisser et relever ensuite ladite poutre pen dant chacun de ses mouvements en avant et cette poutre étant maintenue en position rele vée pendant ses mouvements de recul au- dessus de l'organe d'alimentation.
    6. Installation selon la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisée par un organe d'alimentation constitué par un tablier comprenant une série de lattes transversales séparées par des intervalles dans lesquels les couteaux pénètrent et par des dispositifs de serrage associés aux couteaux et prévus pour presser les fibres contre les lattes, à proximité des points de sectionnement, afin de les em pêcher de se déplacer pendant. leur sectionne ment. 7.
    Installation selon la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisée par plu sieurs couteaux en forme de disques, disposés côte à côte le long de la poutre, par un mo teur prévu pour communiquer à ces disques un mouvement de rotation continu et par au moins un dispositif d'affûtage de chaque disque, celui-ci venant en contact avec ce dis positif lorsqu'il est relevé et étant. ainsi affûté entre deux opérations de sectionnement consécutives. 8. Installation selon la revendication II, caractérisée par des moyens coupeurs distincts dudit organe d'alimentation de la machine à carder, opérant conjointement avec lesdits moyens servant à amener ledit faisceau con tinu et fournissant des liasses distinctes de fibres coupées audit organe d'alimentation. 9.
    Installation selon la revendication II et la sous-revendication 8, caractérisée par des moyens pour amener ledit faisceau auxdits moyens coupeurs à une vitesse plus grande que celle dudit organe d'alimentation, les liasses distinctes de fibres coupées étant dé posées sur cet organe de manière à chevaucher et à se recouvrir partiellement l'une l'autre. 10. Installation selon la revendication II, caractérisée par des moyens pour amener le dit faisceau auxdits moyens coupeurs qui sont prévus pour présenter les liasses distinctes de brins à un rouleau constituant un organe d'ali mentation. 11.
    Installation selon la revendication II, caractérisée par un rouleau portant des en tailles transversales séparées par des inter valles et par des moyens coupeurs compre nant au moins un couteau monté sur un sup port disposé pour tourner en avant et en arrière, autour de l'axe dudit rouleau, ce cou teau étant mû vers l'intérieur pendant les mouvements en avant de ce support, pour effectuer le sectionnement en pénétrant dans les entailles successives dudit rouleau qui sert également. d'organe d'alimentation. 1\?. Installation selon la revendication II, telle que représentée aux fig. 1 à 6 du des sin annexé.
CH263235D 1946-04-24 1947-04-23 Procédé de traitement de faisceaux continus de fibres en vue de les filer en un fil formé de brins de fibres, et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. CH263235A (fr)

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