Machine pour le peignage des déeliets de soie. Dans le peignage des déchets de soie, on a eu coutume auparavant clé disposer les fibres, sous forme de barbes ou brins sur des baguette. Ces barbes sont montées dans un cylindre qui porte à sa périphérie un grand nombre de ces barbes disposées les unes à la suite des autres. Lorsque le cylindre tourne; les barbes sont peignées par un tambour à cardes, de sorte que les fibres sont redressée et que la majeure partie des particules étran gères sont enlevées des barbes. Les baguet tes chargées de barbes sont supportées dans le cylindre au moyen de coulisseaux, de sorte qu'il n'y a évidemment qu'une extré mité de chaque barbe qui soit soumise au traitement.
Les extrémités exposées des bar bes sont d'abord peignées sur l'une des faces et ensuite sur l'autre face pendant une révo lution du. .cylindre. Lorsque le cylindre a. achevé une révolution, l'opérateur .enlève les barbes, les retourne et les serre entre les coulisseaux, en laissant les baguettes atta chées à ce qui constitue maintenant. les extré mités extérieures des, barbes. On enlève en- suite les baguettes et ce qui forme alors les extrémités extérieures des barbes est peigné d'abord sur l'une des faces et ensuite sur l'autre.
Les coulisseaux sont disposés par groupes, de sorte que, lorsque le cardage est achevé, les barbes de chaque groupe étant dé gagées des cylindres, constituent des loquet- tes.
Ces loquettes sont enlevées du cylindre à la main, pliées et placées dans un pot ou autre récipient dans lequel elles sont portées à l'atelier de triage où on les vérifie.
Après avoir été vérifiées et triées, les lo- quettes passent dans une machine étaleuse qui étire ces loquettes et en forme une mèche ou napette. La bourette qui a été re cueillie sur le tambour à cardes, suivant la pratique courante, est enlevée de ces tam bours à cardes après qu'une certaine quan tité s'y est accumulée.
Le produit venant de ce tambour ou la. nappe de bourrette est ha bituellement rassemblé par des noeuds. Ces noeuds sont de nouveau passés dans la. ma- .chine nappeuse pour former des barbes à traiter comme précédemment.
La présente invention se rapporte à une machine de ce type comportant un cylindre- support pour les barbes à peigner, dans le quel sont montés des coulisseaux disposés en groupes, de façon à permettre d'introduire à la main les barbes avec leurs baguettes de la manière habituelle entre lesdits coulisseaux.
Suivant l'invention, la machine comporte a) Un groupe .de tambours à cardes dis posés en regard du cylindre-support, de fa çon que les barbes, après leur introduction, sont peignées d'abord dans un sens et puis dans l'autre sens pendant un tour du-cylin- dre-support; b) Des moyens pour écarter automati quement, après ce premier peignage et pen dant le même tour du cylindre-support que celui mentionné sous a), les coulisseaux et pour introduire entre ceux-ci les extrémités des barbes qui pendant le premier peignage étaient les extrémités libres de celles-ci;
c) Des moyens pour dégager et enlever automatiquement, après le renversement des barbes, les baguettes de façon à exposer pen dant le même tour du cylindre-support que celui mentionné sous a) à un deuxième groupe de tambours à cardes les extrémités des bar bes qui, lors du premier peignage, étaient les extrémités intérieures des barbes; d) Des mécanismes débourreurs, un à cha que extrémité de la machine, pour enlever automatiquement des nappes de bourrette des tambours à cardes et les recueillir sous forme de bande.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention est représentée, .à titre d'exemple, au dessin annexé.
La fig. 1 est une vue latérale schémati- que d'une machine comprenant les perfec- tionnernents de l'invention et montrant le mé canisme de transmission de 1a force motrice; La fig. 2 est une vue en plan avec coupe partielle d'une partie de la transmission si tuée à gauche du centre de la. fig. 1; La fig. 3 est une élévation, partielle ment .en coupe, montrant la commande par moteur et les organes adjacents;
La fig. 4 est une coupe verticale transver sale du cylindre ou tambour principal dans lequel s'effectue le travail de préparation de la soie; La fig. 5 est une vue partielle, partielle ment en coupe, montrant l'une des extrémités d'un coulisseau et la manière de le monter sur le cylindre principal; La fig. 6 est une vue de détail partielle montrant la façon d'attacher la barre de tête sur le cylindre principal; La fig. 7 est une vue latérale montrant.
à une échelle plus grande que la fig. 1, les organes du cylindre principal; certains or ganes étant arrachés et d'autres étant repré sentés en coupe; La fig. 8 est une vue latérale partielle ment en coupe des organes de transmission représentés à la fig. 2; La fig. 9 est une vue latérale partielle à une échelle encore plus grande montrant le mécanisme de séparation des paires de cou- lisseaux; La fig. 9a est une détail de la came;
La fig. 10 est un détail partiel montrant des paires de coulisseaux écartés; La fig. 11 est une coupe horizontale par tielle suivant le plan de la ligne 11 à la fig. 9; La fig. 1.2 est une vue latérale partielle de la partie du mécanisme retournant les barbes et réalisant le mouvement vertical; La fig. 13 est une vue de détail mon trant la barbe pendant qu'on la retourne; La fig. 14 est une vue latérale partielle de la partie du mécanisme retournant l;--s barbes et réalisant le mouvement horizontal:
La fig. 15 est une vue perspective des guides verticaux et horizontaux du méca nisme retournant les barbes; La fig. 16 est une coupe partielle suivant. le plan de la ligne 16-16 à la fig. 14; La fig. 17 est une vue latérale partielle du mécanisme dégageant et enlevant les ba guettes; La fia. 18 est une vue latérale de détail montrant en fonctionnement le méanisme de dégagement. et d'enlèvement; La. fia. 19 est une vue latérale, partielle ment en coupe, montrant le mécanisme pei gneur et les organes accessoires à l'extré mité droite de la machine (par rapport à la fia. 1);
La fi-. 20 est une élévation partielle, en partie en coupe transversale des organes re présentés à la fig. 19; La fia. 21 est une coupe détaillée de l'un des dispositifs d'embrayage à. renversement de marche; La fia. 22 est une élévation, partielle ment en coupe transversale, montrant une partie de la brosse de tassement et le méea- iiisme qui l'actionne.; La. fia. 23 est une élévation, partielle ment en coupe transversale, montrant le mé canisme déplaçant le dispositif d'embrayage de la fia. 24; La fig. 24 est une vue latérale des or ganes représentés aux fi-. 22 et 23 et mon trant également les organes représentés à la fia. 19;
La fia. 25 est une coupe partielle mon trant la partie du mécanisme actionnant le dispositif de débourrage ou d'expulsion; La. fia. 26 est une vue en bout deor- ganes représentés à la fia. 25, La. fia. 27 est une vue de détail de la boite représentée à la fia. 25.
La fig. 27a est une vue perspective du cliquet des fia. 25 et 26; La. fig. 28 est un détail partiel montrant le fonctionnement du eliquet des fig. 2<B>5</B> et 26; La fi-. 29 est une élévation partielle eii bout prise -de l'extrémité droite de la ma chine de la fia. 1; La fia. 30 est une vue en plan, partielle. nient en coupe suivant le plan de la. ligne 30-30 à la fia. 29; La fig. 31 est une vue latérale des or ganes à. l'extrémité droite de la machine et à la, même échelle que la, fia. 29;
La fig. 32 est une vue latérale partielle du tambour final d'enroulement; La fia. 33 est une vue latérale du méca nisme réglant<B>la</B> cadence du fonctionnement des tabliers d'enlèvement; La fia. 34 est une coupe transversale des organes représentés à la fig. 33, la coupe étant faite sensiblement suivant le plan de la ligne 34-34 de<B>la</B> fia. 31; Les fia. 35 et 36 sont des vues -détaillées de l'organe d'accrochage ou peigne d'arrache ment; Les fia. 37 et 38 sont des vues détaillées d'un tambour cannelé pour maintenir en ar rière le canevas et la soie;
La fia. 39 est une élévation latérale, par tiellement en coupe, montrant les tablier d'enlèvement, le mécanisme d'expulsion et le canevas enrouleur; La fig. 40 est une coupe -détaillée par tielle de l'un des tabliers d'enlèvement et de son mode de support, la coupe étant faite dans le sens de la. flèche 40 à la fia. 39; Les fia. 41 et 42 sont respectivement: une vue latérale et une vue en plan de l'une des crémaillères d'expulsion et des organes voisins; La fig. 43 est une coupe verticale suivant le plan de la ligne 43-43 à la fia. 31; La fia. 44 est une vue latérale, partielle ment en coupe, montrant à plus grande échelle le mécanisme -de la fia. 43 actionnant le dispositif d'embrayage;
La fig. 45 est une vue latérale, partiel lement en coupe, d'une partie du mécanisme d'enlèvement, mais à une échelle plus grande (lue la fig. 39; La fig. 46 est une élévation, partielle ment en coupe transversale, suivant le plaxi de la ligne d-6-46 de la fig. 45; La fia. 47 est une vue perspective de l'organe rabatteur.
Le bâti de la machine sera,désigné par le signe de référence 50, sauf lorsqu'une forme spéciale de construction sera exigée. Li: cy lindra support comprend deux disques 51 formant squelette montés dans -des douilles 52 supportées dans les parties latérales du bâti de la machine. Ces disques 51 sont réunis par une -série de barres de tête 53 dont les extrémités 56' sont boulonnées sur la jante des disques, comme l'indiquent les fig. 6 et 7.
Les coulisseaux ou barres de ser rage 54 et 55 sont disposés par paires (fig. 5), et chaque coulisseau présente un tenon 56 qui s'appuie sur la périphérie du disque 51 et est maintenu en place au moyen d'une bande ou anneau 57, un :@spaco suffi sant étant réservé entre la bande et le dis que pour permettre aux coulisseaux de glis ser librement.
Les coulisseaux sont construits de façon à ménager un logement 58 près de la face extérieure et plus près de l'un des bords que de l'autre pour recevoir et serrer les baguettes 59 sur lesquelles on attache les barbes de soie. Les disques 51, les bandes 5 7 et les barres de tête 53 constituent les sup ports des coulisseaux 54 et 55 lesquels, à leur tour, portent les barbes de soie.
Chaque coulisseau est muni également d'un galet 60 (fig. 9) à son extrémité extérieure pour coo pérer avec le mécanisme d'ouverture et d'é cartement qui sera décrit ci-après. L'opéra teur qui manipule et introduit les barbes et qui enlève les loquettes se tient debout sur la plate-forme 61 (fig. 1) et s'appuie sur un support 62. Une planchette 63 est générale ment prévue pour les baguettes que l'on mél- nipule.
Les groupes de coulisseaux sont pressés élastiquement entre eux par des dispositifs de serrage sur les faces opposées de la ma- chine. Chaque dispositif de serrage comprend un levier 65 (fig. .7) qui pivote en 66 sur l'un des disques 51. Ce levier possède trois bras dont l'un s'appuie contre les coulisseaux et dont les deux autres se prolongent vers l'intérieur. Une chape 67 est articulée sur l'un des bras intérieurs du levier 65 et est réunie au disque par un ressort tendeur 68. Cette chape 67 porte un galet 69 qui cir cule sur une came fixe 70.
Les deux cames sont réunies par une barre transversale 71 pour les renforcer. Un ressort 72 est inter calé entre l'extrémité mobile de la chape 67 et l'autre bras du levier 65, de sorte que le ressort 72 tend à pousser le galet 69 contre la came 70. Le mouvement de la chape 6 7 et du galet 69 vers l'intérieur est limité par une bielle 73. La pression du ressort 72 peut être réglée par un écrou 74. Un patin 75 joue le rôle d'une came intérieure vis-à-vis de l'une des dépressions de la came 70 afin d'agir sur les galets 69 lorsqu'ils s'élèvent à droite à la fig. 7, afin d'écarter le levier presseur 65 des coulisseaux.
Lorsque le cylindre-support tourne à gau che, comme l'indique la flèche de la. fig. 7, chaque galet 69 est repoussé vers l'extérieur lorsqu'il atteint les parties saillantes de la came 70, de f açon à presser les coulisseaux entre eux.
Comme la longueur circonf éren- tielle totale occupée par les coulisseaux d'un groupe varie avec l'épaisseur et la disposition des barbes, les ressorts 72 @ontëté prévus pour assurer un effet de serrage convenable du levier 65 et pour permettre en même temps des variations dans l'épaisseur des barbes.
L'entraînement du cylindre-support peut être effectué de toute façon convenable. Pour la facilité et le bon rendement, une seule source @de force motrice, telle qu'un moteur 80, est ménagée dans le présent exemple pour entraîner les principaux organes de la ma chine, y compris le cylindre-support. L'ar bre du moteur 80 est relié par une courroie à une poulie de l'arbre 81, comme l'indique la fig. 1. Cet arbre 81 -se prolonge transver salement jusqu'à la face opposée de la -ma chine.
De chaque côté de la machine se trouve un arbre vertical 82 commandé par l'arbre transversal 81 au moyen des engre nages hélicoïdaux 83 et 84 (fig. 1). Chaque arbre vertical entraîne, au moyen des engre nages hélicoïdaux $6 et .87, un arbre hori zontal 85, l'un de ces arbres seulement étant représenté à la fig. 4. Un arbre 88 porté dans le bâti est entraîné par chaque arbre 85 au moyen -des engrenages hélicoïdaux 89 et 90 (fig. 1 et 8).
Sur l'extrémité intérieure de chaque arbre 88 se trouve un pignon 91 engrenant avec une couronne dentée 92 sur la face extérieure du disque 51 correspondant du cylindre-support. Ce cylindre est entraîné ainsi d'une façon continue en appliquant la force motrice sur les couronnes 92 des dis ques opposés 51.
Les barbes sont montées de la façon ha bituelle sur les baguettes 59 autour desquel les s'enroulent les extrémités des fibres de soie 101 (fig. 7). Les extrémités extérieures sont peignées lors de la descente vers la gauche des coulisseaux et des barbes en par tant de la partie supérieure du cylindre de support, comme le montre la, fig. 7, de sorte qu'après le peignage des extrémités,. celles-ci se recouvrent l'une l'autre, comme il est in diqué en 102 à la fig. 9. .
Le peignage des barbes peut être effectué par un mécanisme semblable à ceux employés auparavant. I1 est préférable cependant d'employer le mécanisme spécial qui sera décrit ci-après.
Le fonctionnement automatique des cou- lisseaux dans le but de renverser ou de re tourner les barbes est commandé par l'arbre transversal 103 quia des coussinets dans les douilles 52. Cet arbre transversal 103 porte une roue à dents hélicoïdales 104 engrenant avec une autre roue à dents hélicoïdales 105 sur l'arbre 85 situé sur le côté ;de la ma chine.
En. regard de la face extérieure de chaque disque 51 est disposé un bras écar teur 106 dont l'extrémité inférieure est biseautée (fig. 9) pour qu'elle puisse être poussée vers le bas entre les extrémités de deux coulisseaux adjacents (fig. 10) afin de les séparer. Comme le cylindre-support tourne d'une façon continue; il faut prévoir non seulement un mouvement vertical pour chaque bras- écarteur, mais aussi un mouve ment horizontal, de façon qu'il puisse suivre la rotation du cylindre. A cet effet, chaque bras écarteur est fixé sur un chariot qui est animé d'un mouvement combiné.
Ce chariot comprend un châssis horizontal 107 guidé dans des barres 108 qui glissent sur des glis- sières fixes 109. Le mouvement vertical est transmis au bras écarteur par une came 1V) et un galet 111 porté sur une bielle 112, par le levier <B>113</B> fixé à l'une des extrémités de l'arbre 114 et par le,
bras 115 à rainure fixé sur l'extrémité intérieure de l'arbre 114 et engageant l'extrémité supérieure du bras écarteur 10$. La came 110 a une forme con venable pour faire osciller le bras 115 et le bras écarteur 106 périodiquement à la même cadence que les paires de coulisseaux se sïïc- cèdent l'une après l'autre:
Le mouvement horiontal du bras- éearteür est produit par la came 116 (fig: 4), par la bielle 117 et le le= vies 118 analogues à la bielle 112 et au le vier 113. Le levier<B>118</B> est fixé sur l'extré mité extérieure du manchon 119 qui porte un bras 120 à son extrémité intérieure. Ce bras 120 est réuni par um liaison à goujon et rainure avec le châssis horizontal 107 (fig. 9).
Pour permettre de légères varia tions dans la position des bras écarteurs 106 dues aux irrégularités dans la disposition des caulissëaux, les bras écarteurs 106 peuvent subir un déplacement circonférenciel relatif par rapport au cylindre support. Ce résultat est réalisé en, faisant pivoter la partie infé rieure de chaque bras écarteur en 121 sur la partie supérieure de ce bras écarteur.
Ladite partie inférieure porte à son extrémité supé^ rieure deux goujons écartés 122 entre les quels sont montés des ressorts à lames 123 réunis par le goujon. 124 guidé dans -u-n8 fente dans l'extrémité inférieure de la par tie supérieure du. bras écarteur. Les extré mités inférieures des ressorts à lames 1.23 sont. fixées contre le goujon pivotant 121, ce qui permet à l'extrémité inférieure du bras écarteur 106 de travailler avec une certaine élasticité, tout en étant monté normalement dans la position correcte par rapport au châssis 107.
Une barre de butée transversale 126 (fig. 4) s'étend transversalement à l'intérieur du bâti de la machine dans le voisinage de la partie inférieure du cylindre-support afin de recourber les extrémités extérieures des barbes lorsqu'elles paissent au-dessus de la dite barre de butée.
Pendant que des deux côtés -opposés de la machine les bras écarteurs <B>106</B> maintiennent & ârtés les coulisseaux adjacents (ìg. 10 et 13), un organe de renversement 130 disposé entre les disques 51 descend entre les coulis- seaux écartés, suivant la.
position indiquée à la fig. 1.3, et se retire ensuite de façon à re lever les extrémités des barbes entre les cou- lisseaux, comme il est indiqué en 131 (fig. 12). Le fonctionnement de l'organe .de ren versement 130 est contrôlé au moyen des ca mes 132 et 133 (fig. 4). La came 132 com mande le mouvement vertical de l'organe de renversement et la came 133 commande le mouvement horizontal. L'organe de renver sement est monté de façon à pouvoir pivoter sur la barre verticale 134 et est maintenu normalement sous tension par le ressort 135.
La barre 134 est fixée sur des châssis hori- zoütaux 136 guidés dans des barres verti cales 137 qui glissent sur les glissières 137'. Le mouvement vertical de l'organe de ren versement est produit par la bielle 138, la manivelle 139 et le bras à coulisse 140, la manivelle 139 et le bras à. coulisse 140 étant fixés sur l'arbre 141: Le mouvement hori zontal de l'organe de renversement est pro duit par la came 133 (fig. 14) à'l'aide de la bielle 142, -des manivelles 143, de l'arbre 144: et de la manivelle 145 réunie par l'organe à. coulisse 146 fixé au châssis 136.
Les posi tions relatives des coulisseaux, de l'organe de renversement 130 et de la. butée 126 sont tel les que lorsque le cylindre de support tourne, l'organe de renversement 130 descend entre les coulisseaux adjacents (fig. 13), la barre de' butée 126 recourbe les extrémités exté rieures des barbes 102, l'organe de renverse ment relève les extrémités extérieures des barbes et les attire entre les coulisseaux Pen- odant que le cylindre tourne. Lorsque les bras écarteurs 106 se retirent, les coulisseaux sont immédiatement ramenés l'un contre l'au tre sous l'action des leviers presseurs 65. Les ressorts 68 maintiennent en tout temps la.
tension sur les leviers presseurs 65 et as surent un serrage convenable des coulisseaux, malgré les variations dans l'épaisseur .des barbes. Deux barres transversales 147 (fig. 12 et 14) réunissent les extrémités inférieu- res des glissières 137" de façon à les niaiii- tenir solidement en position.
Lorsque les barbes sont engagées comme il est indiqué en 131, les baguettes 59 doi vent être alors dégagées pour libérer les ex trémités opposées des barbes afin de les trai ter ensuite au moyen d'un mécanisme con venable. Ce dégagement s'opère au moyen du mécanisme représenté aux fig. 4 et 17. Ce mécanisme comporte aux deux côtés op posés du cylindre-support un organe écar teur 150 articulé sur l'une des extrémité d'un levier 151 et actionné par une came 152 au moyen d'une bielle 153 qui est réunie à l'extrémité du levier 151.
Chaque organe écarteur 150 est articulé sur le levier 151 correspondant et maintenu sous la tension d'un ressort 154 de façon que la pointe de l'organe écarteur puisse, après être entrée entre les extrémités des coulisseaux, céder et suivre la rotation du cylindre. Un ressort 155 constitue une butée élastique pour l'or gane écarteur 150 de façon à compenser les variations dans l'écartement des coulisseaux dues .à l'épaisseur des barbes. Lorsque deux coulisseaux ont été écartés, comme l'indique la fig. 18, -la baguette 59 correspondante peut tomber librement.
Cependant, pour as surer une décharge régulière, .des doigts ex pulseurs 156 sont ménagés sur les côtés op posés de la machine pour frapper les extré mités opposées des baguettes. Ces doigts ex- pulseurs pivotent en 157 et sont commandés par un bras 158 (fig. 17) et un ressort 159. L'extrémité arrière de chaque doigt expu1- seur présente une coulisse afin de permettre un mouvement relatif libre du bras 158 cor respondant pendant une partie de sa course verticale, cette course étant plus grande que telle qui est nécessaire pour faire fonctionner le doigt expulseur 156.
Dès que les organes écarteurs 150 se sont retirés, les coulisseaux sont de nouveau repoussés les uns contre les autres de la même façon que celle décrite précédemment. Les baguettes s'engagent ef fectivement sur des organes de dégagement 160, en forme de crochets, indiqués à la fig. 19, qui .détachent. les baguettes des bax- bes, ces baguettes tombant- dans un couloir ou un coffre 161. pour être Pmployées d- nouveau ultérieurement.
Le peignage des barbes est effectué par quatre tambours .à cardes 170, 171, 172 et 173. Ces tambours sont munis d'un type quelconque convenable de garnitures de car- (les, telles que 174, présentant des fils mé talliques ou des soies avec bouts recourbés _ulairement comme on les emploie habi- î iing tuellement pour le cardage des divers tex tiles. Ces tambours à cardes sont disposés en deux paires comme l'indique la. fia. 1.
La construction et le mode de fonctionne ment- -des tambours 170 et 171 correspon dent respectivement avec la construction et le mode de fonctionnement des tambours 172 et 173, quoique le mécanisme de com mande soit disposé' un peu différemment comme l'indique la fia. 1.
Le tambour 170 est monté sur un arbre 1.75 et est commandé par l'arbre 81 à l'aide de la chaîne ou courroie 176 et du disposi tif d'embrayage 177 (fig. 3). Le tambour 1.71 est commandé par l'arbre 81 au moyen de la. courroie croisée 178. Le tambour<B>170</B> est entraîné normalement clans le sens ,Iiuilles d'une montre (fig. 1) pour peigner l'une des faces des barbes, et le tambour 171. est entraîné en sens opposé pour peigner les faces opposées des barbes.
Lorsque les ex- trémités extérieures des barbes ont été pei- giiées par les tambours 170 et 171, les bar bes sont renversées ou retournées sans des sus-dessous par le mécanisme décrit ci-des sus, de sorte que les extrémités intérieures sont exposées pour subir un peignage sem blable par les tambours 172 et 173. Par suite de la similitude dans la construction et dans le mode-de fonctionnement des deux jeux de tambours, on ne représentera et on ne .décrira en détail que le mécanisme en traînant les tambours 172 .et 173 et enlevant la bourrette.
Le tambour 172 est commandé par l'arbre 81 au moyen du train d'engre nages comprenant les roues hélicoïdales 'g:3. 84 et 180, l'arbre 181, lés roues coniques 182 et 188, l'arbre 184, la chaîne ou cour- roie 1$5, le dispositif d'ëmbrayage 186 et l'arbre 187. Le tambour 173 est commandé par l'arbre 184 au moyen de la courroie croisée 188. La brosse 190 est entraînée par la courroie ou chaîne 191 (fia. 19) et la roue à chaîne 192 sur l'arbre 187.
La chaîne 191 passe autour d'une roue à chaîne folle 193 portée par un bras pivotant 194 chargé d'un poids 195 de façon à. tendre la chaîne, tout en permettant à la brosse 190 montée sur le bras pivotant<B>196,</B> de basculer en s'écartant du. tambour à cardes 172 dans le but qui sera décrit ci-après. Cette brosse 190 sert normalement à transporter la fibre du tam bour à cardes 173 au tambour 172, et à. cet effet, le train des engrenages est tel que la.
vitesse circonférencielle de la brosse est plus grande que la vitesse circonférencielle du tambour 173 de sorte que, quoique sa surface de contact se déplace dans le même sens que la surface de contact du tambour 173, cette brosse enlèvera des cardes du tam bour<B>173</B> toute la fibre qui a été enlevée des barbes par le peignage effectué par le.tam- bour 173. Comme les soies de la brosse 190 et les cardes du tambour 172 se déplacent en sens contraires à leurs points de contact, la vitesse relative n'a pas autant d'impor tance.
Une autre brosse 197 sert à presser ou à tasser la fibre dans les fils .de la carde du tambour 172. La. rotation de cette brosse 197 s'effectue par contact avec la surface du tambour 172, mais ce tambour est monté sur un levier pivotant 198, de sorte que cette brosse peut être dégagée ou mise hors de contact par rapport au tambour 172 au moyen d'une came 199 et d'un bras 200. Cette came 199 est montée sur un arbre 201 entraîné par l'arbre 85 au moyen du train d'engrenages comprenant les roues à den ture hélicoïdale 202, 203, l'arbre 204, la roue hélicoïdale 205 et la vis sans fin 206 sur l'arbre 201.
Le levier 198 est réuni par une bielle 207 à un bras 208 sur l'axe 209 qui porte le bras 196 et la brosse 190, .de sorte que lorsque la brosse 197 est dégagée du tambour 172, la- brosse 190 -sera écartée en même temps du tambour 172.
On a décrit ainsi en détail le mécanisme faisant tourner les tambours 172 et 178 pour peigner les barbes. Lorsque les fils de cardes du tambour 172 sont chargés ou rem plis de fibre qui a été enlevée des barbes par le peignage, il est évidemment nécessaire de débourrer le tambour .de la matière qui le recouvre ou de la bourrette. A cet effet, on fait tourner le tambour en arrière et la bouc- cette est enlevée ou débourrée. La rotation arrière du tambour est effectuée au moyen d'un .dispositif d'embrayage 18.6 et d'un mé canisme à came et bielle, comme l'indiquent les fig. 19; 20 et 21. La came 210 est mon tée sur l'arbre 201 et tourne constamment.
Le levier 211 q111 déplace le dispositif d'em brayage pivote à son extrémité inférieure et est relié à une bielle 212 actionnée par la came 210. Le dispositif d'embrayage 186 possède un moyeu 213 qui est calé sur l'ar bre 187. L'organe d'embrayage 214 est en traîné d'une façon continue par la chaîne 185 dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 19).
L'organe d'embrayage 215 est en traîné d'une façon continue en sens inverse des aiguilles d'une montre par un train d'en grenages comprenant -une roue hélicoïdale 216, une vis sans fin 217, l'arbre 218, les engrenages coniques 219, 220, l'arbre 221, et la chaîne 222 qui est entraînée par la chaîne 185 dans le même sens cl-Lie celle-ci. L'organe d'embrayage 186 peut se déplacer longitudinalement par rapport à l'arbre 187, mais il est toujours solidaire rotativement da moyeu central 213 qui est calé sur l'arbre 187.
Lorsque l'organe d'embrayage 186 se trouve dans la position centrale, à mi-chemin entre les organes 214 et 215, il reste station naire; .mais lorsqu'on fait glisser l'organe d'embrayage 186 de façon qu'il s'engage soit avec l'organe d'embrayage 214, soit avec l'organe d'embrayage 215, il tournera dans le même sens que l'organe avec lequel il sera engagé. Dans l'exemple de construction re présenté, le jeu d'engrenages est établi de telle façon que le tambour 172 puisse tour- nec x, peu près de 260 révolutions pour le peignage contre environ 21/z révolutions en sens inverse pour effectuer le débourrage.
Les cames 199 et 210 sont réglées l'une par rapport à l'autre de telle façon que lorsque le tambour 172 a achevé son travail de pei gnage, la brosse de tassement 197 et la brosse de transport 190 sont dégagées de sorte qu'elles ne gênent pas le tambour<B>1.72</B> lors que celui-ci commence à tourner en arrière pour l'opération du débourrage.
Dans l'exemple de construction repré senté aux fig. 1 et 7, les coulisseaux sont disposés en sept groupes ou jeux avec de écarts ou espaces 223 entre les groupes adja cents. Ces espaces permettent de séparer les coulisseaux des barres de tête 53 de chaque groupe comme il est indiqué ci-dessus, et ils ménagent aussi des espaces libres dans le@- quels le tambour de peignage 172 peut tour ner en arrière pendant l'opération de débour- rage. Dans le mécanisme représenté,
le tam bour de peignage est destiné à maintenir les déchets de peignage de cinq jeux ou groupe de coulisseaux, de sorte que la rotation ar rière du tambour de peignage et le débour- rage se produisent tous les '/., de tour du cy lindre supportant les coulisseaux.
Le débourrage du tambour<B>du</B> peignage 172 est effectué par un organe d'accrochage à pointes ou à griffes 225 et par des tablier. d'entraînement 226 et 227. Cet organe d'ac crochage 225 comprend un corps cylindrique ayant des dents ou des griffes aiguës, comme l'indiquent les fig. 35 et 36. Ce corps est porté par les crémaillères 228 et 229 (fig. 20, 41, 42) qui sont montées sur les deux côtés opposés de la machine et qui peuvent subir un mouvement de va-et-vient les rapprochant ou les écartant du tambour 172.
Ces crémail lères 228 et 229 sont réunies par une barre transversale ou pont 230 (fig. 29) qui les maintient ensemble de façon .à former un chariot guidé dans le bâti de la machine. L e mouvement de va-et-vient est transmis par l'arbre 187 au moyen d'une tige 231, dont l'une .des extrémités est fendue et guidée sur l'extrémité -de l'arbre 187 et dont l'autre extrémité est reliée à un bras 232 (fig. 39) réuni à l'arbre transversal 233. Cet arbre 233 porte des segments dentés 234 engrenant avec les crémaillères 228 et 229. Le méca nisme à came actionnant la. tige 231 est re présenté aux fig. 19, 20, 25 et 28.
Le plateau à came 235 possède un moyen 236 (fig. 26) formant chemin de roulement pour un galet 237 qui est monté sur la face intérieure de la, tige 231, laquelle est soumise à la. tension du ressort 238.
Le plateau à came présente une rainure 239 dans laquelle circule le galet 237 pour actionner la tige 231. Le cliquet 240 est monté sur un axe 241 de façon à pouvoir pi voter et glisser et son extrémité dentée s'ef face normalement dans une cavité 242 de façon à ne pas s'engager sur le galet 237. Le plateau à came 235 est fixé au corps ou à la boîte 243 au moyen d'une ou de plusieurs goupilles ou vis 244. Ce corps ou boîte 243 est calé sur l'arbre 187 et porte un manchon 245 qui peut. tourner avec 243 et qui peut aussi glisser longitudinalement par rapport à cette boîte 243. Ce manchon porte un sup port 246 (fig. 28) qui porte le moyeu du cli quet 240.
L'une des extrémités de l'axe 241 est portée dans la. partie 247 du plateau à came et l'extrémité opposée du moyeu du cli- quet porte un bras 248. Un ressort 249 relie ce bras au manchon 245, de sorte que le cli- quet 240 est soumis constamment à la ten sion de ce ressort afin de maintenir la. pointe <B>[lu</B> cliquet contre le moyeu 236 du plateau à carne. Un ressort 250 est interposé entre le manchon 245 et le corps 243 .de la came pour maintenir les organes -dans la position nor male pendant l'opération de peignage.
La boîte ou corps 243 est pourvu d'une rainure 251 (fia. 27) à travers laquelle passe le moyeu du cliquet 240 pour permettre un lé ger réglage annulaire du plateau à came par rapport à sa boîte afin de régler convenable ment la cadence du fonctionnement -les or ganes. Cette boîte présente aussi une partie 252 de la. cavité nécessaire pour permettre normalement au cliquet 240 de s'effacer ou se retirer.
Le manchon 245 peut être déplacé vers le plateau à came 235 au moyen -de la came 210 sur l'arbre 201 et d'un mécanisme intercalé comprenant un bras 254 (fig. 23) relié à la bielle 212, un levier 255, un arbre glissant 256 et un bras 257 qui s'engage dans la gorge 258 du manchon 245.
Lorsque la came 210 fait osciller la bielle 212 (voir fig. 23), le bras 2,54 fait basculer le levier 255 et déplace d'un mouvement de va-et- vient l'arbre 256 avec son bras 257, ce qui fait .glisser le manchon 245 vers le plateau à came et pousse le cliquet 240 en position -de travail, de ,sorte que, lorsque le plateau à came tourne dans le .sens de la flèche à la fig. 26, le dos du cliquet s'engagera sur le galet 237 qui sera repoussé vers l'extérieur pendant la rotation .du tambour 172 corres pondant au peignage.
Lorsque l'action du dispositif d'em brayage 1.86 renverse le sens de rotation de l'arbre 187 et du plateau à came 235, le galet 237 s'introduira entre le cliquet 240 et le moyeu 23,6. La continuation de la rotation du plateau .à came dans le sens des aiguilles d'une montre, comme l'indique la fi g. 26, écarte le galet 237 du moyeu 23.6 et de l'ar bre 187. ce qui tire la tige 231 de façon à faire basculer le segment 234 et à dépla.- eer le chariot qui porte l'organe d'accro chage 225.
L'arbre 256 porte un levier 256' (fig. 26) voisin de la tige 231 et pouvant être frappé par une saillie 231' lorsque la tige 231 se déplace vers l'intérieur. Lorsque ce choc se produit, l'arbre 256 et son bras 257 basculent, ce qui soulève le bras 2.57 de la gorge 258 du manchon 245. La tension du ressort 250 pousse alors le manchon 245 (vers la, droite à la fig. 25), de façon à re tirer le cliquet 240 du chemin de roulement 247 de la came.
Ceci empêche la came et le cliquet .-l'effectuer à nouveau la traction de la. tige 231 dans le cas où le tambour 172 ferait une autre rotation arrière et empêche ainsi de répéter l'action de l'organe d'accro chage 225.
La tige 231 est munie d'un prolongement 2159 qui peut s'engager sur un patin 260 lors- que la tige se déplace vers la gauche (fig. 19). Un ressort 261 pousse le patin 2i60 vers le bas contre l'extrémité inférieure 259 de la tige 281. Un levier 262 est actionné par une saillie 2;63 sur la boîte 243 de sorte que pen dant que la boîte 243 et la came tournent -et tirent la tige d'expulsion 231, le levier 262 bascule et la tension du ressort 261 augmente de façon à faire descendre le patin 260 et à repousser vers le bas l'extrémité intérieure de la tige 231 lorsque l'extrémité extérieure 264 de la saillie 247 de la came engage le galet 237.
La rainure 2,65 dans la tige d'expul sion est agrandie à son extrémité supérieure pour permettre cette légère descente de l'ex trémité intérieure de la tige d'expulsion par le patin 260.
Le tambour de peignage 172 est pourvu d'une cavité transversale 266 (fi-. 19) dans laquelle on attache les extrémités de la gar niture de cardes. Cette cavité forme une rigole qui est ordinairement couverte par les fibres qui ont été enlevées pendant l'opération du cardage et le fonctionnement -de l'organe d'accrochage 225 est réglé de façon à amener ses dents dans la position qui lui permet -de piquer la bourrette lorsque la cavité 266 vient se placer vis-à-vis dudit organe, comme l'in dique la fig. 39. L'organe 225 est monté dans le chariot glissant 228, 230 -de telle sorte qu'il puisse osciller d'un angle d'envi ron 180 .
Cette oscillation est exécuté au moment voulu par un train d'engrenages monté sur la face intérieure de la barre 228, la .dernière roue de ce train entraînant la roue 225' (fig. 35 et 42) solidaire du corps de l'or gane 225. Ce train d'enzrenages est actionné par un bras oscillant 270 porté sur l'une des roues et possédant une saillie réglable 271 pouvant frapper une butée 272 juste au mo ment où les pointes de l'organe d'accrochage approchent de la bourrette.
Ce choc fait bas culer le bras 270 qui entraîne le train d'en grenages et oblige les dents ou pointes de l'organe d'accrochage 225 de s'accrocher dans la bourrette. Cette manceuvre coupe la bour rette et en même temps engage solidement une extrémité de celle-ci. de sorte que, lors- que le châssis glissant 228 et 229 et l'organe d'accrochage 225 se retirent, la bourrette est enlevée lorsque le tambour 172 tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre.
Le cliquet 273 soumis à l'action .du ressort 273' sert à s'introduire dans l'encoche 270' du moyeu de 270 et à retenir le bras 270 et le train d'engrenages reliés à l'organe d'accro chage 225 dans la position d'accrochage pen dant que cet organe 225 eSt retiré et que la. bourrette est enlevée.
Lorsque la bourrette a été enlevée à la distance convenable, la queue du cliquet 273 engage le patin 274 qui fait basculer le cliquet et le retire de l'encoche <B>270'</B> en permettant au ressort<B>271'</B> de faire basculer le bras 2"t0 et -de faire tourner 1P train d'engrenages pour ramener l'organe d'accrochage 225 à la position normale de repos et pour libérer la bourrette. Le pa tin 274 et la saillie 271 sont réglables afin de permettre -de commander ou de cadencer convenablement l'action de l'organe d'accro chage.
Le tablier d'enlèvement 226 (fig. '33) est porté par un châssis 226' pouvant glisser clans le sens vertical; son axe inférieur est monté dans un guide 275 dans l'une des deux ou dans les deux barres 228 ou 229 du châs sis glissant. Lorsque la rampe 276 de la barre 228 vient en contact avec l'axe du tam bour inférieur du tablier 226, elle soulève le tablier de façon à l'écarter du tablier infé rieur 227 et à laisser un passage pour l'or- C;ane d'accrochage 225 qui doit évidemment passer au-dessus du tablier 227 pour saisir la bourrette sur le tambour 172.
Lorsque la bourrette est enlevée par l'organe d'accro chage 225, la rampe<B>277</B> du guide 275 vient en contact avec l'axe du tambour inférieur du tablier 22,6 et fait descendre le tablier pour que la bourrette soit saisie entre les tabliers 226 et 227. Les tabliers sont entraî nés de façon intermittente par l'arbre 221. (fig. 31), la cadence de l'action intermittente étant réglée de façon à. mettre les tabliers en marche après que l'organe d'accrochage a tiré l'extrémité antérieure de la bourrette en dessous du tablier 226. La, roue dentée 280 sur l'arbre 221 engrène avec la roue dentée 281 qui à son tour engrène avec la roue 282, qui est ainsi entraînée de façon continue.
Le tablier inférieur 227 possède un arbre 283 (fi-. 34) qui porte la roue dentée 284, une roue à chaîne 285 et un organe d'embrayage <B>2</B>86. L'organe d'embrayage 287 coopérant avec le précédent est réuni à la roue 282 et tourne avec celle-ci et il est normalement in dépendant de l'arbre 283. L'organe de dépla cement .de l'embrayage 288 pivote à son ex trémité supérieure et est soumis à la tension riu ressort 289. Ce levier d'embrayage 288 porte un galet 290 qui repose normalement sur un organe ou came 291 (fig. 33 et 34) en forme de coin de sorte que le dispositif d'embrayage est maintenu normalement en position de dégagement. Cette came 291 est portée rotativement sur un arbre 292.
Nor malement, la came 291 reste fixe dans la po sition représentée à la fia. 33, mais elle peut être dégagée du galet 290 pour permettre au dispositif d'embrayage de s'enclencher lorsque le chariot 228-230 de l'organe d'accrochage 225 oscille. A cet effet, ce chariot est muni d'une saillie 293 près de son extrémité anté rieure pouvant engager l'extrémité supérieure d'un organe 294 (fi-. 33, 34 et 39) du genre d'un cliquet qui pivote en 295 et est muni d'une saillie ou d'un épaulement 296. Un le vier coudé<B>297</B> pivote aussi en 295: l'un de ses bras est réuni à une partie .de l'organe en forme de cliquet 294 au moyen d'un ressort 298 et l'autre bras est réuni sur un organe glissant en forme de crochet 299.
Lorsque le chariot 228-230 se déplace vers la gauche à la fi-. 33, la saillie 293 s'engage sur l'ex trémité supérieure -du cliquet 294 et<B>le</B> fait basculer suffisamment pour permettre à la saillie de sauter par dessus son sommet sans agir sur le levier coudé 297.
Lorsque l'or gane d'accrochage 225 saisit la bourrette et l'amène dans la zone de serrage entre les deux tabliers d'enlèvement, la saillie 293 s'engage, lors du mouvement de retour, sur l'organe 294 et le fait basculer dans le sens des aiguilles d'une montre de sorte que la saillie 296 actionne le levier coudé 297 et en traîne le crochet glissant 299 vers la gauche de façon à dégager la came 291 du galet 290 et à permettre au dispositif d'embrayage d'être mis en position de travail de sorte que les tabliers d'enlèvement sont entraînés avec la bourrette et à la même vitesse que celle-ci.
Afin de poursuivre le mouvement d'enlève ment de la bourrette pendant une durée -de temps suffisante pour enlever toute la nappe de bourrette et amener son extrémité anté rieure en contact avec l'extrémité postérieure de la nappe de bourrette enlevée précédem ment, on a ménagé le mécanisme représenté aux fig. 31, 33 et 34. La roue dentée 300 engrène avec la roue dentée 284 et est réunie à une autre roue dentée 301 qui engrène avec la roue dentée 302. Cette dernière est fixée et tourne avec une roue à une seule dent 303 qui coopère avec une roue d'arrêt de Gênes 304 de sorte que la roue dentée 304 fait un tour pour 20 révolutions de l'arbre 2-83 du tablier.
Cette roue 304 porte un goujon 305 qui peut s'engager sur la came 291 et faire tour ner celle-ci en même temps que la roue 304-. Les engrenages sont établis de façon à ra mener la. came 291 dans la position représen tée en traits pleins à la fig. 33 après que l'arbre 283 du tablier a achevé le nombre convenable de tours et de façon .à dégager ainsi le dispositif d'embrayage et à arrêter les tabliers d'enlèvement.
Il est entendu que la bourrette livrée par les tabliers d'enlèvement 226 et 227 peut être déposée immédiatement dans un réci pient ou être utilisée autrement. Il est pré férable cependant de compléter la machine de façon qu'elle enroule la bourrette en rou leau ou en balle, que l'on peut transmettre à une autre machine pour être traitée ulté rieurement. Comme la bourrette de soie a très peu de résistance, il est préférable d'en rouler la bourrette sur une bande de canevas 310 (fig. 31). La bande de canevas utilisée est-.d'abord enroulée sur un arbre 311 et pourvue du frein à friction 312 pour régler le déroulement.
Cette bande -de canevas est guidée sur des rouleaux 313 et 314 (fig. 39) qui sont situés dans le voisinage de l'extré mité de décharge du tablier @d'enlèvement 2\? 7. La bande est enroulée sur un rouleau 315 à l'extrémité droite -de la machine. La. bourrette est livrée sur la bande porteuse en canevas 310 par la face supérieure du ta blier 227 disposé horizontalement et elle est enroulée avec cette bande sur le rouleau 315.
L'entraînement de la. bande porteuse 310 est réglé de façon qu'elle ne commence pas à se déplacer avant que l'extrémité antérieure de la nappe. de bourrette livrée par le tablier 227 ait atteint l'extrémité postérieure de la nappe de bourrette précédente portée sur la bande de canevas 310. La- bande 3.10 conti nue à se déplacer jusqu'à ce que l'extrémité postérieure de la nouvelle nappe soit dégagée du tablier 227. Cet entraînement de la bande porteuse 310 est effectué à l'aide d'une série de roues dentées, de cl,.,îne et de dispositifs d'embrayage.
La roue à chaîne 316 (fig. 44) entraînée au moyen -de la chaîne 317 par la roue à chaîne \385 lorsque le tablier se déplace est réunie à la roue dentée 318 et tourne li brement sur l'axe du rouleau d'entraînement 314 de la bande 310.
La roue 318 entraîne la roue 319 et la roue à une seule dent 320 qui tourne avec la roue 319. La. roue d'arrêt de Gênes 321 est entraînée par la roue 320. L'organe d'em brayage 322 (fig. 43) qui peut tourner avec l'arbre -lu rouleau d'entraînement 314 et. glisser le long de cet arbre peut se déplacer au moyen d'un levier d'embrayage 323 de façon à engager ou à dégager un organe d'embrayage correspondant qui est réuni à la roue à chaîne 316.
Le ressort 324 tend à en clencher les organes du .dispositif -d'ein- brayage. La. came 325 portée par la roue dentée 321 est cependant maintenue normale ment dans la position pour maintenir le le vier d'embrayage dans la position de -déclen chement. Les dimensions de la came 325 et les engrenages qui la commandent sont tels que le rouleau 314 n'est pas mis en, fonction nement avant que le tablier 22.7 ait avancé assez pour amener l'extrémité antérieure de la bourrette sur la bande porteuse 310.
Les or ganes sont établis et proportionnés de façon que le rouleau d'entraînement 314 continue à tourner jusqu'à ce que l'extrémité posté rieure de la bourrette sur la bande 310 ait évacué le tablier -d'entraînement 227.
Le rouleau cannelé 326 (fig. 37) est mé nagé pour coopérer avec la bourrette sur la bande enrouleuse 310 au-dessus du rouleau d'entraînement 314. Le rouleau enrouleur 315 est commandé par un dispositif d'em brayage à friction 330 et des roues dentées 331 (fig. 30). L'un des organes du disposi tif d'embrayage à friction est commandé par une chaîne 3,32 (fig. 3.1) qui relie les roues à chaîne 333 et 334. La roue à chaîne 333 est. reliée à. l'organe d'embrayage 322 (fig. 43) de sorte que le rouleau 315 est entraîné cha que fois que le rouleau 314 est lui-même en traîné.
Le dispositif d'embrayage à friction 330 permet aux organes de glisser quelque peu lorsque la matière enroulée sur le rouleau 315 augmente de diamètre. La friction -du dispositif d'embrayage 330 est réglée par le ressort 335 (fig. 30), le levier 336, la bielle 337 et la came 338. Cette came 338 est fixée sur une roue à rochet 339 qui est commandée par deux cliquets 340 et 341. Le cliquet 340 Est commandé par un excentrique 342 sur l'arbre de la. roue dentée 321. Lorsque la roue 321 tourne, l'excentrique 342 -déplace le cliquet 340 en avant et en arrière et fait ainsi tourner pas à pas la. roue à rochet 339 et la came 338.
Ce mouvement tire graduellement la bielle 337 et fait basculer le levier 336 de façon à augmenter la pression du ressort 335 et à diminuer la. friction du dispositif d'em brayage 330.
Le rouleau cannelé 326 ou refouleur pos sède des bielles 343 fixées à ses extrémités opposées et suspendues comme l'indique la, fig. 31. Les extrémités inférieures de ces bielles sont articulées sur -des bras pivotant en 344, l'un d'eux ou les deux ayant un pro longement 345 se projetant en avant. Le poids de ces organes tend à maintenir le rou leau 32.6 vers le bas contre la bourrette. On a ménagé en outre un ressort 346 et un pro longement supplémentaire 347 articulé sur le prolongement 345 à unie extrémité et réuni par un crochet, ou loquet 348 près des extré- mités antérieures. En libérant le loquet $48, le ressort 346 est sans effet.
Le soulèvement du rouleau cannelé 326 pour laisser .de l'ës- pace afin d'introduire l'extrémité antérieure d'une nouvelle nappe de bourrette peut être effectué facilement en soulevant simplement le prolongement 345. :Si l'on veut maintenir le rouleau cannelé dans sa position haute, on peut, comme l'indique la fig. 31, ménager un loquet 349 pour tenir le prolongement 345 lorsque celui-ci est levé.
Pour faciliter le maniement -de la bour rette et assurer son acheminement convenable sur la bande 310, il est préférable de ména ger un organe rabatteur 350 et un tablier su périeur 351 (fig. 45 à 47). Le rabatteur est articulé par son bord supérieur sur deux bras 352 qui montent et qui descendent avec le châssis de support du tablier 226. Le bord inférieur du rabatteur est réuni à un bras basculant 353 porté, par l'une des extrémités du levier 354. L'autre extrémité de ce levier est articulée en 355 au bâti de la machine. Entre ses extrémités, le levier est muni d'un galet 356 guidé dans des rainures d'un pla teau à came 357. Ce plateau à came est fixé sur la barre glissante à crémaillère 229 for mant partie du chariot qui supporte l'organe d'accrochage 225.
Lorsque la barre 229 se déplace vers la gauche à la fig. 45, le pla teau à came 357 soulève le galet 356 et le levier 354 et soulève ainsi le bord inférieur du rabatteur 350. Lorsque le tablier 226 est soulevé comme on l'a décrit précédemment, les bras 352 soulèvent le bord supérieur du rabatteur. 350 de sorte que ce rabatteur est soulevé et mis hors du chemin de l'organe d'accrochage 225 lorsque ce dernier organe se dirige vers le tambour de cardage ou de pei gnage. Lorsque l'organe d'accrochage se re tire, il entraîne avec lui l'extrémité antérieure de la nappe de bourrette de soie comme on l'a décrit précédemment.
Lorsque l'organe d'ac crochage se .déplace vers la. droite à la fig. 45, le rabatteur descend et vient en contact avec l'extrémité antérieure de la nappe de bour rette de façon à l'arracher ou à la dégager de l'organe d'accrochage 225 et à la pousser vers le bas à l'arrière .du tablier 351, de sorte que la bourrette peut être alimentée entre les deux tabliers 351 et 227 et de là vers l'avant dans la zone de serrage de la bande 310 et du rouleau cannelé 326.
L'autre extrémité de la machine est mu nie d'un mécanisme qui est sensiblement la reproduction du mécanisme de cardage et d'enlèvement décrit précédemment, la forme et la disposition des organes .différant évi demment quelque peu -de la forme et de la disposition des organes de l'extrémité droite de la machine (comme on le voit à la fig. 1) par suite de la différence de position, pour faciliter la manipulation de la matière et pour avoir accès en vue de réglages, etc. Comme il n'y a pas de différence essentielle dans le principe de construction, il n'est pas nécessaire de représenter ou de décrire ce mé canisme en détail. Il suffira de se reporter à quelques éléments et à les comparer aux éléments correspondants décrits précédem ment.
Par exemple l'arbre à came 360 cor respond à l'arbre à came 201 et est entraîné par l'arbre 85 au moyen d'un train d'engre nages représenté aux fig. 1 et 2. La brosse. <B>361</B> sert à transporter la fibre du tambour 171 au tambour 170. La brosse 362 sert à tasser la fibre sur le rouleau à bourrette ou tambour à cardes 170. La bourrette est en roulée sur la courroie 363.
Pendant le fonctionnement de la ma chine, les coulisseaux 54 sont chargés de la façon habituelle et placés à la main dans le cylindre-support 51 l'un après l'autre. Ledit cylindre, en tournant lentement, porte gra duellement ces coulisseaux chargés vis-à-vis du tambour à cardes 170 qui peigne l'une des faces des barbes. Lorsque les barbes passent devant le tambour 171 qui tourne en sens in verse, les autres faces de la fibre sont pei gnées de la même façon. La matière qui est recueillie sur le cylindre 171 est reportée par la brosse 361 sur le tambour 170 et la fibre est tassée au moyen de la brosse 362.
Lors que les coulisseaux atteignent le bas du tam bour comme il est décrit en détail précédem ment, les coulisseaux sont écartés, les extré- mités extérieures des barbes sont rentrées en tre les coulisseaux et les baguettes sont en 1evées. Les -extrémités intérieures des barbes étant ,devenues maintenant les extrémités extérieures sont cardées dans un sens par le tambour 172.
Lorsque les extrémités 131 sont relevées comme l'indique la. fig. 12, les parties de la. fibre 102' qui enveloppent le bord 55' sont laissées à l'extérieur de sorte qu'elles sont peignées de nouveau après l'enlèvement des baguettes 59. La largeur de ce bord 55' dé termine la longueur de la. fibre qui subit le second peignage. Lorsque les coulisseaux passent vis-à-vis du tambour 173, la fibre est peignée sur l'autre face. La fibre recueil lie sur le tambour 173 est transportée sur le tambour 172 au moyen de la brosse 190 et tassée sur ce tambour par la brosse<B>197</B> comme il a été décrit précédemment.
Comme le cylindre-support continue à tourner, les coulisseaux atteignent de nouveau la partie supérieure dudit cylindre et la loquette est enlevée par l'opérateur.
De temps en temps, lorsque les tambours 170 et 172 sont respectivement chargés, la. bourrette est enlevée par l'organe d'accro chage 225 comme il a. été décrit en détail précédemment.
La. machine décrite présente plusieurs avantages en comparaison .des machines con nues employées jusqu'à présent pour le Pei gnage des déchets de la soie. Elle permet 1o d'augmenter la production des machi nes de ce type, 20 de renverser automatiquement les bar bes et d'éviter ainsi les opérations manuelles et leurs imperfections et aussi de simplifier le fonctionnement de sorte que la machine n'exige pas le même degré d'habileté pour sa manoeuvre; <B>30</B> d'enlever automatiquement. 1a- bour rette des tambours à cardes;
40 de former une bande continue fde bour rette et de supprimer ainsi les ligatures usuelles et la nouvelle manipulation de la matière avant de la. recharger sur les ba guettes, et 50 de réduire, par conséquent, le nombre des opérations exigées pour une production donnée.